06 mars 2012
Respiration
Donner du sens au quotidien.
Vivre sa vie comme une page blanche nouvelle à remplir, à noircir.
A noircir à l'encre des jours, certains pâles,
Certains violets comme des soirs de pluie,
certains ruisselant de soleil comme la fontaine d'Hannibal.
Donner du sens à ces petits gestes que l'on reproduit, toujours dans le même ordre,en s'asseyant pour respirer sur le bord de sa vie,
pour la regarder couler comme une rivière.
Faire sortir le chat, monter l'escalier, fermer la fenêtre
Ramasser un petit caillou rond et lisse que l'on tourne entre ses doigts.
Brosser lentement ses cheveux,
l'air un peu las de tous ces sourires dispensés, de toutes ces plaies béantes
qu'il a fallu refermer. Le demi-sourire intérieur vibrant toujours. Jusqu'à la mort.
Puiser en soi la force d'un torrent, avec parfois la voix d'une souris malade.
Mais s'endormir dans le néant.
Mais croire aux lendemains qui rêvent.
Allumer le gaz sous la casserole, avec l'odeur du craquement de l'allumette qui pique un peu au fond du nez.
Regarder monter le lait.
Arrêter la flamme juste au bord, comme un orgasme retenu. Regarder la mousse retomber comme un soufflé.
Regarder les choses comme si on les voyait pour la première fois.
Regarder les choses à l'envers, dans un miroir, coller ses lèvres sur la glace et souffler la buée, tracer un coeur.
Sentir ce magma brûlant pénétrer ses veines et envahir le creux solaire de l'estomac.
Ne plus penser qu'à respirer encore et toujours.
Ouvrir les volets, rentrer la poubelle, écouter la cloche amplifier le silence encore scintillant de givre.
Repartir sur la route sombre ou lumineuse.
Rechercher le regard, le contact d'autrui, parce qu'on aime être, par dessus tout.
Le secret:
aimer être.
Retrouvez ce billet dans les onglets
états d'âme,
les cinq sens,
petite philosophie du matin
38 commentaires:
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
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Savez-vous Célestine ce qu'est un écrivain ? C'est quelqu'un qui écrit mieux que vous des choses que vous ressentez vraiment au tréfonds de votre être. C'est exactement le sentiment qui m'envahit à la lecture de ces lignes. Une grande émotion, un grand sentiment de partage, (jusqu'à la voix de la souris malade). Parfois, un matin, une lecture qui vous remplit de sens vous impose le silence et vous fait vous sentir tout petit et rend votre plume plus fragile. C'est le cas ce matin. Je vais me contenter de lire...et de relire.
RépondreSupprimerBonne journée,
Ps : (à propos de vos écrits d'hier). Pour aimer (et vous aimez tant ce métier de l'école), il ne faut surtout pas compter. Dès que l'on essaie de traduire en chiffres et en retours ses émotions, ses appétits, ses attentes on éprouve vite un sentiment de malaise, voire de mal-être. Continuez donc à transmettre, à enseigner, à être sans vous soucier de tout cela, à donner sans compter. Et ça, c'est un de vos élèves, qui il y a peu de temps encore était le petit nouveau, qui me le souffle à l'oreille.
Passez une bonne journée, un mercredi, un jour entre deux, entre devoirs et calme.
S'arracher la mémoire à chaque seconde pour s'émerveiller encore et encore...
RépondreSupprimerTon billet est sublime, et je pèse mes mots avec ma balance de cuisine, en regardant le cadran osciller puis se stabiliser devant la petite aiguille rouge... :~)
Une Célestine que je découvre aujourd'hui, sous une plume délicate, révélant fragiles et fêlures, et souffle, oui, le souffle d'une vie lumineuse. La "voix de la souris malade" ... c'est trop mignon ...
RépondreSupprimerDouce journée à toi, au bord des vagues
j'ai savouré tes mots Célestine
RépondreSupprimerIl y ont de la douceur, de la fragilité et aussi une force de vie
Le bonheur n'existe pas dit la chanteuse Berry mais il est pourtant là dans les petits choses simples de la vie que tu nous livre avec tant de sensibilité
Tout y est, même le cœur... Merci. Bises et belle journée.
RépondreSupprimerSublime !
RépondreSupprimerQuel beau texte. Quels jolis mots. A lire et relire. C'est rempli de petits bonheurs quotidiens, j'adore. Je te souhiate encore et encore une très belle journée. Je t'embrasse.
RépondreSupprimerComme toujours ici les mots sont bien choisis, parfaitement ordonnés pour conduire à l'émotion... Une émotion universelle que tout le monde s'accorde à ressentir en coeur, dans un élan de bienveillance, d'empathie et parfois de gnan gnan. Pourtant, il y a un "je ne sais quoi" qui sonne faux. Toujours. C'est mon sentiment. Car pour ma part, j'ai beau essayer, ici je ne ressens rien que le consensus qui cherche le lecteur, qui cherche à accumuler le lecteur, faire grossir la masse de lectorat pour nourrir un ego en manque de reconnaissance.
RépondreSupprimerL'écriture, la vraie, pour moi ce n'est pas celle-ci. Pour autant je ne mets pas en doute votre talent Mme Célestine, mais il me semble que votre plume se gâche ou se complaît dans la facilité.
D'ailleurs ce "moi écrivain?" est assez significatif.
Yolanda
Waow!!!! Quelle chance j'ai eu hier de découvrir cet univers.... Quel bonheur d'y revenir ce matin et de découvrir ces mots... Qui, comme le dit bien Jacques, résonnent au fond de mon être... totalement.... Merci....
RépondreSupprimerLA DAME DES CRYS Merci pour ce commentaire qui me touche, bien évidemment.
RépondreSupprimerYOLANDA ah, chère Yolanda, je vous remercie de votre sincérité, et je tiens à répondre à votre commentaire de façon la moins "gnan-gnan possible. Je me demande seulement ce qui vous pousse à venir me lire si cela ne vous apporte rien, ou vous donne une impression de malaise.
J'assume totalement de passer pour une midinette,gnan-gnan et bisounours.Ensuite, oui forcément, quand on publie, on aime être lu,sinon on écrit un journal intime. Et sûrement qu'au fond de moi, je viens chercher ici une reconnaissance dont je manque, notamment dans mon travail. Sans doute écrire me permet-il une sorte de thérapie pour mes névroses. J'assume aussi.Mais je n'écris pas pour avoir 60 commentaires à chaque fois, car j'aime répondre et cela me prendrait beaucoup trop de temps.Et je ne fais pas de concours de statistiques, je refuse d'ailleurs les propositions d'héberger des publicités contre rémunération.J'ai trop de respect pour mes lecteurs pour leur imposer ça.
D'autre part,je n'ai aucunement la prétention d'être un écrivain, tout juste quelque'un qui aime écrire et, oui je le reconnais, apporter du bonheur à mes éventuels lecteurs.Quand je dis "moi, écrivain?" il faut sous-entendre "vous plaisantez!" ou bien "permettez-moi d'en douter" tout juste une scribouilleuse.Je voyais ça comme une marque de distanciation et d'auto-critique.
Bizarrement, de nos jours le mot "consensus" est devenu un gros mot.(Certes, ses sonorités pourraient le laisser imaginer à certains esprits facétieux) mais sérieusement, notre société individualiste manque sérieusement de consensus, vous ne trouvez pas? Pour être à la page, il faut provoquer, twitter, faire le buzz, lancer des petites phrases assassines, se complaire dans le négatif, le mal, la difficulté.Voire le stupre ou la mégalomanie, comme certains politiques.
Ce n'est pas ma tasse de thé.Et comme je n'ai pas la prétention non plus de plaire à tout le monde, j'écris ce qui me chante au moment où je le ressens. J'exprime mes idées en essayant de ne pas agresser les gens. Si ça sonne faux pour vous, c'est que nous n'avons pas le même diapason, et je le respecte.
Bonne journée chère Yolanda.Et si vous écrivez votre propre blog, j'aimerais bien vous lire.
PETITS BONHEURS je t'embrasse aussi!le temps se remet au beau, cela fait du bien un peu de soleil.
RépondreSupprimerWALRUS *_*
PATRIARCH dis bonjour aux montagnes pour moi.
NBC Je suis allée chez toi, et la chanson d'Anne Sylvestre a enchanté ma matinée. Merci pour cette belle découverte.
ZENONDELLE Bien sûr que j'ai des fêlures,des fragilités, des zones d'ombre. Mais je tente de les transcender en voyant le beau côté des choses.Pas facile hein, sans avoir l'air naïf...
TANT BOURRIN c'est une très belle image que tu me donnes là. Je rajoute une grosse louche de mercis pour faire vibrer l'aiguille.
Comme je le dis plus haut à Yolanda, je n'ai nullement la prétention de mériter ce beau nom. C'est vrai que je ne sais pas rugir ou aboyer, tout juste couiner comme une souris quand je ne me sens pas forcément dans mon assiette. Et me tourner vers les belles choses pour aller de l'avant. Mais vos mots sont des baumes et je les prends comme tels. Et rassure-vous, la flamme qui brûle en moi n'est pas près de s'éteindre.
RépondreSupprimerCe commentaire était pour JACQUES, bien sûr.
RépondreSupprimerEt bien moi Célestine, j'aime venir te lire, j'aime ce souffle, cette flamme, cette vie qui t'anime, cette bienveillance avec laquelle tu éclaires ta mission d'éducateur et ta vocation d'écrivaine. Tu es avant tout une femme audacieuse qui s'exprime en toute liberté. Je suis bien heureuse de t'avoir croisé tes mots, et suis certaine de te rencontrer bientôt (je mettrai mes talons hauts ...)
RépondreSupprimerje t'embrasse
Merci Célestine. C'est un hymne à la vie, une invite au voyage pour qui a assez de fraicheur d'esprit pour embarquer, pour oser le parti de la vie.
RépondreSupprimerBises
Blutch.
j'aime t'imaginer , le matin , mise en route , tous les petits détails qui font mieux respirer..;
RépondreSupprimerJ'apprécie tes descriptions si tactiles et odorantes
le petit déjeuner est un de mes moments préférés de la journée...j'en profite pour lire quelques pages en buvant à petites gorgées mon thé brûlant...ton livre , en occurrence que j'ai enfin commencé..et qui me met en joie!
et bien le kitch, parfois, c'est bien, ou le naïf, ou le simple, appelons-le comme on veut, on ne peut être trasch tout le temps.
RépondreSupprimerCe le fut un peu avec le choc des mondes, cette fois, c'est l'expression du fragile , un infra-ordinaire qui aurait plus plaire à Perec, puis, principal, aux lecteurs aussi.
Que lisent ceux qui se reconnaissent, c'est pas toujours mon truc, mais ça fait du bien aussi, et c'est avec plaisir... D'ailleurs, on en envierait le nombre de lecteurs !
Alors quitte à scribouiller, que ça dure encore !!! ;-)
vivre a fond chaque jour, aimer et ecouter, eviter de trop se propulser dans l'avenir pour ceux qui comme mon papa n'en ont plus beaucoup...vivre chaque jour comme le dernier et essayer de positiver malgre tout..j'adore ce billet! il est le reflet de ce que je vie, de ce que je ressents!
RépondreSupprimerJuste te dire merci pour ce beau texte poétique, mais aussi du coeur, venant de ton coeur (et ce n'est pas rien...
RépondreSupprimerGrosses bises ma Celestine
bon quand tu viens du dernier billet de Jacques et qu'ensuite tu lis le commentaire de Yolanda pfff ça fait un drôle de truc bizarre qui se passe dans mon corps je ne sais pas comment l'expliquer ....
RépondreSupprimerCes petits riens qui relient entre eux les grands moments d'une vie. Comme le fil invisible qui retient les perles du collier...
RépondreSupprimeren fait, je crois que j'ai trouvé ce que j'y aime bien, c'est cet art de la cérémonie du quotidien, comme la cérémonie du thé, où tu accordes une relative et inconsciente importance à tous ces gestes anodins et significatifs... C'est ton "kitsch", si on peut dire (non péjorativement). Et il plait ou pas, ce qui kitsch, parce qu'on s'y reconnait ou pas.
RépondreSupprimerLol, c'est tout, bonne journée !
Parfois les mots n'arrivent pas à exprimer la beauté de ce dont on vient d'être témoin.
RépondreSupprimerAinsi de ton texte…
Magnifique !
Émanant de toi
toi
une belle personne…
Alors merci pour ton talent d'écriture que tu nous offres et qui fait du bien.
Tes propos me rejoignent tellement…
merci pour ces mots posés là comme des petits cailloux. Je lis et relis ce texte avec émotion, il me fait du bien, il est ce que j'avais besoin de lire ce matin. Tant d'échos...
RépondreSupprimer... s'asseoir pour respirer sur le bord de sa vie...
RépondreSupprimerJ'aime ton regard sur la vie.
Merci pour l'accompagnement musical, il m'a fait le plus grand bien.
Ici quelques musiques de relaxation :
http://grooveshark.com/#!/search?q=dan+gibson
Le plaisir d'être...ce que j'avais écrit d'une autre façon dans ce billet
RépondreSupprimerhttp://blog.mariemadeleine.info/post/2012/02/26/pour-elle
Superbe joie de respirer, de profiter de la vie, simplement :-)
à partir du moment où les tâches les plus simples sont acceptées , même répétitives , la vie devient plus lumineuse
RépondreSupprimergratter la terre , arracher un mauvaise herbe , monter la poubelle , vider la cendre de la cheminée ... les faire sans trop se concentrer , profiter de ce temps pour rêver , penser à ce qui va se passer ... et surtout comme tu l'écris , c'est la preuve que nous sommes vivants , bien vivants
Continue à écrire , les choses du quotidien , tu as ce talent là Célestine , merci
Ne change rien, Célestine!
RépondreSupprimerune petite luciole est venue s'alanguir contre ta fenêtre, le temps d'un regard, parce qu'on aime être, par dessus tout.. ♥
RépondreSupprimerbONJOUR Célestine, je lis souvent, souvent je commente pas toujours, je me sens souvent un peu "tarte", expression du moment, pour dire que j'ai aimé.
RépondreSupprimerVoyez aujourd'hui , j'ai aimé être, avec une immense intensité, chaque seconde du quotidien fut un élixir. Je sais que cette journée viendra nourrir d'autres ou j'aimerais moins être. Il y a des jours. Les jours où l'on est sont les plus beaux, même si ce sont parfois les plus humbles, les plus simples !Non ? (et puis que vous soyez écrivain - surement un peu- ou non , peu importe, on vient et on se fait un moment de plaisir et c'est surement le but de votre démarche !)
Miss bisounours, tu as vu ? Un commentaire un peu critique et hop une envolée de 30 commentaires de soutien ! Tu as payé quelqu'un pour te critiquer ou quoi ? ;-)
RépondreSupprimerBah oui, ça sonne un peu faux. Parce que parfois on se force. On n'a pas toujours envie de sourire tout grand et de trouver tout le monde magnifique. Mais de fait, "le demi-sourire intérieur vibrant toujours. Jusqu'à la mort". Puisqu'on a la chance d'aimer être, ma ravie de la crèche", let it be so, on ne va bouder ce plaisir. Je t'embrasse.
Miss Candy.
Ps: j'avais jamais vu le lait qui monte sous cet angle. Mais en fait, je vais dorénavant le regarder d'un autre oeil.... :-)
MYOSOTIS C'est vrai, tu as raison, parfois on se force un peu à sourire parce qu'on ne veut pas étaler ses petites misères et embêter les autres.Mais pas sur un blog. Je t'assure que je ne me force jamais, ce texte est sorti comme ça, tout droit de moi, presque en "écriture automatique". Bien sûr que j'ai payé "Yolanda" exprès pour avoir tout plein de gentils commentaires... et j'assume vraiment de jouer les "ravies de la crèche". Big kisses ma belle.♥
RépondreSupprimerHELENE merci beaucoup d'avoir commenté, aujourd'hui, même si d'autres jours tu restes silencieuse.J'aime apporter du bonheur, c'est comme ça que je me sens "être".
ELLA j'ai envie de la serrer très fort cette luciole...♥
PIERROT BATON Inconsciemment, je vais peut-être imprimer à mon écriture un léger virage...car chaque mot entendu nous modèle inévitablement, même si c'est de manière imperceptible.Mais je vais essayer de ne rien changer sur le fond. Promis.
JEANNE les choses les plus simples apportent beaucoup de sérénité car elles permettent de se sentir tout simplement exister les deux pieds sur terre, et en accord avec la nature et l'univers tout entier. D'ailleurs tu cites des choses essentielles:la terre, l'herbe, le feu...Merci de me rester fidèle.
RépondreSupprimerMARIE MADELEINE j'avais beaucoup aimé ce poème que tu avais publié, cette ode à la chance immense de se sentir vivant.
SKLABEZ merci pour ces musiques toutes douces. J'apprécie.
CHARLOTTE ce que je suis émue de lire ça! merci de ce témoignage.
ALAIN Plus qu'émue, là encore: je suis sans voix. Merci, tant pis si c'est gnan- gnan, il me fallait le dire.
RépondreSupprimerCEDRIC j'aime beaucoup la comparaison avec la cérémonie du thé. C'est un kitsch très zen, finalement, mon univers. Bien vu!
CROUKOUGNOUCHE merci ma douce. C'est vrai que le matin est un moment magique entre tous.Comme une perpétuelle naissance.
ANDIAMO le collier de la vie: quelle jolie métaphore! Toi, tu me prends pas les sentiments, tu sais que j'adore les métaphores.
HUTTE DES BOIS un drôle de truc bizarre? Ca te chatouille ou ça te gratouille?
RépondreSupprimerCOUMARINE le sujet du défi du samedi cette semaine est :" tout ce qui est rare est cher" . Comme un commentaire de Coumarine, posé comme une pépite d'or au milieu d'u torrent.
merci♥
CHATAIGNERAIE58 courage, tiens bon, la vie continue, le sourire des enfants, les petites choses du quotidien, et les mille et une raisons de se dire que la vie est belle.
BLUTCH "oser le parti de la vie..."peut-être est-ce cela, écrire. Il faudra que je demande à qui de droit.Merci de ton passage.
ZENONDELLE comme je te le disais, je ne pense pas que tu aies besoin de talons hauts ! Ton écriture à toi est sublime et je ne t'arrive pas au genou. Mais passionnée, libre et audacieuse, voilà des adjectifs qui me correspondent totalement.
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RépondreSupprimer* *
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* MERCI A TOUS ! *
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Célestine
Yolanda a lancé un débat intéressant. En tant que lecteur, je ne fréquente que des blogs ayant un esprit positif (comme le mien d'ailleurs). Quand je rentre du boulot, la maison est calme et silencieuse, et je fais un rapide petit tour de la blogosphère. Et je n'ai pas envie de lire des gens qui se plaignent tout le temps ou qui critiquent tout le monde. Oui, j'assume, j'ai envie de voir de belles photos, de beaux textes, un esprit positif. Et ce petit tour de la blogosphère me fait du bien et apporte une pause relaxante entre ma vie professionelle et ma vie privée. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle je n'ai pas répondu à ton précédent article. Et à mon tour, j'essaie de mettre des infos positives sur mon blog pour montrer les beaux côtés de la Vie qui sont là, bien réels ; il faut juste prendre la peine de les voir.
RépondreSupprimer"Toi, écrivain" : ben oui, Célestine tient un blog littéraire et va prochainement sortir un livre. Même à une modeste petite échelle, elle fait partie de la famille littéraire. Le monde littéraire ne se résumerait qu'aux grandes stars de l'édition médiatisées, et tous les plus "petits" qui se battent pour y arriver, non? Et c'est quoi pour vous la "vraie écriture" dont vous nous parlez dans votre commentaire? Personnellement, je me qualifie pas d'écrivain (car je ne tiens pas de blog littéraire) mais plutôt "journaliste-historien autodidacte" ; par contre, Célestine a, pour moi, un don pour l'écriture.
Il est difficile de me mettre à la place de Célestine, mais c'est un idéal qu'elle nous parle dans cet article. Tout le monde sait que c'est impossible d'y arriver, mais son texte nous rappelle les choses importantes de la Vie, et nous fait réfléchir. N'est-ce pas aussi un rôle d'écrivain?
Et je ne la trouve pas gnan-gnan car il suffit de lire le précédent article pour se rendre compte qu'elle connaît aussi ses déceptions, notamment dans sa vie professionnelle, et qu'elle nous fait partager aussi ses coups de gueule.
Mais malgré ces reproches, Yolanda, vous avez eu raison d'ouvrir ce débat que je trouve intéressant et qui rejoint ce dont Coumarine nous a déjà parlé sur le rôle et le fonctionnement d'un blog (notamment dans son livre "Tout d'un blog"). Pour conclure, je dirais que les attentes des lecteurs et auteurs des blogs sont très différentes d'un à l'autre, qu'il est impossible de faire plaisir à tout le monde.
Bon week-end à tous.
C'est exactement cela, Petit Belge. Même les écrivains appartenant "aux grandes stars médiatisées" Musso, Gavalda, Nothomb, Schmitt et tant d'autres sont loin de plaire à tout le monde.Ils sont d'ailleurs décriés de la même façon que moi, ils doivent entendre souvent" ce n'est pas ça, la vraie écriture". Mais alors, qu'est-ce que c'est? Faut-il être Hugo, Camus ou rien?
RépondreSupprimerJe te remercie de ta franchise. Tu vois, je me retrouve exactement dans ce que tu dis, on n'écrit pas pour pêcher les commentaires, mais juste parce qu'on a quelque chose à dire.Mes coups de gueule plaisent à certains, mes souvenirs à d'autres, mes poèmes encore à d'autres...qu'importe? chacun prend ce qu'il veut, au moment où il le veut, personne ne se juge, personne ne se reproche quoi que ce soit, c'est sûrement un espace de liberté inouï, peut-être un des derniers en ce monde policier et répressif. Et tant pis si ça fait bisounours ce que je dis. Encore une fois, j'assume.
je t'embrasse. Merci de rappeler qu'un "petit éditeur belge" n'est pas forcément un sous-éditeur, même si je garde la tête froide et que je ne me prends pas pour Madame de Sévigné.Pour les cours d'écriture vraie, je reste preneuse.