Il y a le temps qui passe et qui repasse encore
il y a les souvenirs les instants les projets
tout ce qui fait la vie
Passée et à venir
Il y a les regards les paroles les gestes
les joies et les rancœurs, les promesses les pleurs
il y a des rencontres dont on ne sait que faire
des ouragans soudain qui dévastent les plages
et l'on se trouve là démuni sans ressort
Il y a ton regard flou fiévreux et désinvolte
et brûlant
et profond
qui caresse mon âme
et embarque mon cœur au gré de son envie
comme une plume folle emportée par le vent
je te cherche et te cherche depuis si longtemps
à travers tant de cœurs
auprès de tant de corps
t'ai-je trouvée enfin, image trop mouvante?
trop d'étés ont passé
Il y a ton empreinte au plus fort de moi-même
comme un fer sur la peau
A jamais Tu rejoins ceux que j'ai cru aimer
ceux que j'ai adorés l'espace d'un instant
tous ceux qui m'ont laissée de bonheur pantelante
dans le petit matin
1978
extrait de mon cahier d'étudiante
Photo galerie Jacques Huttler
Allez y faire un tour si le coeur vous en dit, moi j'aime beaucoup
ben dis donc Célestine, il y a des trésors dans ton cahier d'étudiante!!!
RépondreSupprimerJe suis allée faire une tite visite à Jacques Huttler... et bien, j'aime beaucoup de ses peintures, qui sont très colorées, joyeuses la plupart
Bonne soirée à toi
Dieu que c'est beau....
RépondreSupprimerJe n'ai jamais écrit de poésies, ni mes pensées! Je me demande si j'ai eu cette soif de vérité, cette recherche entière que tu démontres ici!
RépondreSupprimerC'était intense, dis-donc!
J'avais dix huit ans...J'ai l'impression que c'était hier.
RépondreSupprimerj'étais entière, passionnée, exaltée. Je le suis toujours par moments, même si le temps m'a apporté la sérénité dans le quotidien...
j'aime la poèsie, mais ne sais en faire, j'ai déjà du mal avec la prose.
RépondreSupprimerMerci et bises !
Les amours ne guérissent pas de la passion...
RépondreSupprimerEt nous trainons notre vie durant, la douleur d'un cœur déchiré.
Bises
Math
Ah ! Nos poèmes de jeunesse.... !
RépondreSupprimerJ'y vois la femme ardente en quête de l'amour et, qui sait, de l'absolu....
A nos amours défuntes, il faudrait ériger des stèles mémorielles que l'on viendrait fleurir chaque printemps !
Etais tu une grande romantique ou une révoltée ?
RépondreSupprimerIl est réellement beau ce poème, fort, on sent la passion derrière ;)
Tu touches en chacun de nous la fibre émotionnelle, chère Célestine, avec ce poème de tes vingt ans, de nos vingt ans. L'as-tu trouvée ta quête? Ce fut notre quête, l'avons-nous trouvée?
RépondreSupprimerMerci de partager ce moment d'intense intimité.
C'est beau!
RépondreSupprimerMon mari aussi écrivait de très beau poème quand il avait dix huit ans!
Moi, non! Mais j'aurais aimé je crois!
Mammilou, la poésie est un mode d'expression...tu en as bien d'autres pour lesquels je ne t'arrive pas à la cheville...
RépondreSupprimerMS Et encore, je choisis parmi les centaines de textes que j'ai écrits ceux qui sont ...publiables. Une forme d'autocensure pur faire un clin d'oeil à AlainX
DELPHINE je suis toujours la même, je m'en rends compte, passionnée, ardente et romantique. Mais la vie m'a appris qu'on ne pouvait pas tout avoir, et être heureuse quand même...
Bon week-end
RépondreSupprimerMath
"je te cherche et te cherche depuis si longtemps".
RépondreSupprimerTu l'as trouvé? (je sais, c'est pas mes oignons)
Très joli poème. Tu as du talent.
Quelle intensité pour une jeune fille de 18 ans, quelle quête affamée également ! je me suis posée la même question que Damien, j'espère que tu L'as trouvé. Bises et bonne semaine.
RépondreSupprimerJe suis le "fil" des poèmes adolescents et ça me plaît o:) La passion dure toujours je crois... On m'a aussi souvent dit que j'étais un volcan... Sous une apparence calme. La passion a ses bons et ses moins bons côtés. Mais la créativité vient sûrement en partie de là ou est alimentée par elle. Il faut juste que la raison la tempère parfois, cela vaut mieux, mais ce n'est pas gagné d'avance !
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