Enfant, elle avait une bouille ronde et les cheveux d'une blondeur de blé. On aurait dit une petite hutte toute illuminée de soleil. Le surnom lui est resté. La Hutte. Ma chère Hutte des Bois... Les plus fidèles parmi vous se souviennent peut-être de son blog « Petit Singe Vert ».
Les tribulations d'un adorable singe en peluche plus vivant que nature. J'adorais sa poésie. Son humour. Son caractère bien trempé. Ses facéties me faisaient souvent rire. Petit Singe Vert, c'était elle, et sa joie ingénue de peluche cachait sûrement des blessures. Peut-être n'ai-je pas su les voir ?
Notre relation n'a pas toujours été simple. Mais je l'aimais, et je l'aime toujours.
Bien sûr, dix ans nous séparent. Je suis l'aînée, elle la benjamine, d'une fratrie de quatre garçons. Rien que pour cette raison, notre sororité nous donnait une complicité qui aurait dû durer toujours.
Mais ces dix ans d'écart ne sont rien à côté de l'énorme fossé qui s'est creusé entre nous depuis quatre ans bientôt. Notre petit fil de sœurettes s'est cassé. Nos chemins ont bifurqué. Je respecte son éloignement, son besoin de ne plus voir personne. J'essaie de comprendre ses raisons, de me dire que c'est passager, que ce n'est pas contre moi, que ça ne peut pas être définitif, et que nous nous reverrons. J'aimerais l'aider, mais peut-être n'a-t-elle pas besoin d'aide, au fond...
Mais plus le temps file et plus je perds l'espoir. Je tente de maintenir le lien, par de petits messages, des photos, des clins d'oeil. J'ai parfois une réponse, pas toujours. Ou alors un smiley.
Qu'en est-il de toi, vraiment, ma sœur ? Où en es-tu ? Que fais-tu ? Quelle flamme t'anime encore ?
Oui, ma sœurette, j'essaie de me dire que tu vas bien, que tu es toujours un petit soleil sur pattes, mais je ne sais plus rien de toi. Je ne sais pas si tu lis toujours mon blog, parfois je l'espère secrètement, en me disant que nos amarres ne sont pas complètement rompues, et qu'un jour, on se reparlera. C'est quand même trop bête, dans ce monde dingue au-dessus duquel planent les vautours de l'incompréhension et de la violence, de ne pas pouvoir seulement se parler entre sœurs, non ?
Enfin, voilà. Mon bonheur est un grand ciel bleu, avec, tout au fond, un petit nuage gris persistant. Ce soir, il m'a grossi un peu le cœur.
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Les liens du cœur sont parfois malmenés, chahutés. La distance n'est pas l'unique raison de ces facéties regrettables de la vie. Nous nous perdons pas incompréhension. C'est quand la vie nous prive définitivement d'un bout de nous comme peut l’être un frère, que les regrets éternels s'amoncellent. J'ai la même difficulté avec une de mes sœurs. Dire que c'est la vie ne suffit plus, mais s'accrocher à l'impossible conduit au naufrage de soi. La famille n'est qu'un arbre dans la forêt finalement. J'ai coupé une mauvaise branche... et la lumière est revenue dans la forêt de mes lendemains. Ça ne m’empêche pas d'avoir une larme à l’œil certains soirs. Nous n'avançons qu'avec ceux qui nous tiennent la main.
RépondreSupprimerBises solidaires Frangine.
Décidément, nos vies continuent à être parallèles !
SupprimerC'est beau ce que tu dis, frangin. Et tellement fort en émotion aussi.
C'est vrai, une sœur, un frère, c'est un bout de nous... C'est la vie, parfois, qui nous embarque dans ces fossés d'incompréhension qui éloignent.
J'aime beaucoup ta dernière phrase aussi.
Bises en retour
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Moi aussi, je me suis demandée ce qu'étaient devenues les histoires du petit singe vert que j'aimais beaucoup. Je me souviens de votre complicité. Mais je sais aussi que les relations intra fratries sont parfois mystérieuses et difficiles à comprendre. Chacun suit son chemin et il arrive que l'on ne souhaite plus croiser d'autres routes. Mais c'est difficile pour celle qui continue à aimer les rencontres à la croisée des chemins. Surtout pour quelqu'un comme toi.
RépondreSupprimerTu parles d'or. Je trouve ça injuste d'être privée de ma seule sœur, alors que d'autres en ont trois ou quatre avec qui elles s'entendent bien. Je n'en veux à personne. Et surtout pas à ma sœur. C'est le droit de chacun.e de disposer de sa vie, avec ou sans ses compagnons d'utérus...
SupprimerMais tu as pointé le problème : quelqu'un comme moi, oui, j'ai de la peine à tirer un trait sur les sentiments que j'éprouve, surtout quand c'est quelqu'un d'aussi proche qu'une soeur.
Je t'embrasse, sister of heart.
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Mon regard de lecteur s’est senti intrusif …
RépondreSupprimerje me retire sur la pointe des pieds
Sans claquer la porte, 😘
C'est très délicat de ta part...Mais du moment que j'en parle en public, il n'y a pas d'intrusion. J'exprime juste un ressenti de manière à ne blesser personne, et surtout pas elle...
SupprimerMerci Jean-Luc
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le phénomène a été plus fort que moi ...
SupprimerPas de souci ! Les ressentis sont tous respectables. Et je ne dis pas ça pour faire mon Dalaï lama... :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je n'ai plus de nouvelles de PSV et cela m'attriste également!
RépondreSupprimerMon dernier commentaire sur son blog date de mai 2015...
Mes N'Ours râlent...
Je t'ai connue grâce à elle, tu t'en souviens sans doute...
SupprimerDix ans déjà, c'est fou !
Après le blog elle était beaucoup sur facebook...
Et puis un jour, plus rien.
Bises à tes n'ours
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Dis moi, un intrus ne se serait-il pas introduit entre vous deux ?
RépondreSupprimerCe ne serait pas la première fois que des soeurs se séparent quand l'une fréquente un garçon et les autres pensent qu'on leur vole leur soeur.
Je le sais, j'ai trois soeurs et je suis le mari d'une femme partie d'un trio de trois soeurs.
Je ne pense pas que ton explication soit la bonne, même si elle m'a fait sourire.
SupprimerSi c'était le cas, la brouille durerait depuis sept ans...Or ça ne fait "que" quatre ans...(C'est quand même très long, quoi qu'il en soit)...
Ainsi donc, tu as volé la lumière de tes jours à ses soeurs...Moi qui pensait que tu avais juste volé les étoiles du ciel pour les mettre dans ses yeux... ;-)
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"Moi qui pensait que tu avais juste volé les étoiles du ciel pour les mettre dans ses yeux... "
SupprimerAh non ! Pas ça ! Pas toi !
Bises
C'était de l'humour au quatorzième degré, mon choupinet !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Cette situation est bien triste en effet pour une Célestine au cœur d’or.
RépondreSupprimerNous suivons chacun (e) notre propre chemin dont nous ne savons rien des tenants et des aboutissants. Même dans une fratrie, les rapports ne sont pas les mêmes, nous sommes plus proches de certains que d’autres, comme en amitié. Mais je ne sais pourquoi, ce fil qui nous relie n’est jamais totalement interrompu, quoiqu’il arrive.
L’énergie qui nous anime a ses saute d’humeur comme la vie à ses hauts et ses bas, c’est comme une vague avec laquelle il faut apprendre à surfer, sans toutefois se culpabiliser d’être responsable de la situation…. La vie reste un mystère!
Parfois mettre de la distance ( cela peut être vital ) peut nous empêcher de faire un pas nouveau vers l’autre parce qu’avec le temps qui passe nous avons peur de rouvrir une blessure qui a masqué la vérité du cœur… Ainsi on peut avancer la main dans la main mais aussi dans le silence d’un cœur à cœur.
Le ciel est rarement sans nuage mais au- dessus des nuages, le soleil rit et chante! Toi qui a pris l’avion tu as dû t’en réjouir! Les relations font partie du mystère ! C’est dans l’instant que l’on découvre la pulsation qui nous invite à faire un bout de chemin avec l’un ou avec l’autre, pour nous permette de réaliser que l’on fait partie d’un tout … ou même d’un rien pour retrouver notre Nature profonde.Bonne route Célestine , pour un temps ton PSB t’a accompagné pour te permettre de te réaliser pleinement et il reste une partie de toi aimante.
Brigitte
Je retiens l'essentiel de ton long commentaire : au-dessus des nuages, le soleil rit et chante.C'est très joliment dit, et me rappelle la parole de mon père : on y arrivera toujours. Un éternel optimiste celui-là...
SupprimerPour ce qui est de la culpabilité, j'ai enfin réussi à me débarrasser de celle, poisseuse, que m'a transmise ma mère. La fameuse culpabilité morbide, quand tu te sens coupable même si tu n'as rien fait...
Mais ne pas me sentir coupable ne m'empêche pas de me sentir triste parfois, vis-à-vis de cette situation. Et de me poser des questions sur mon éventuelle responsabilité. Responsabilité ne voulant pas dire culpabilité...
Mais tu as raison, c'est complexe, les relations humaines...
Belle journée à toi, Brigitte
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Crois moi Célestine, il y a toujours de l'espoir :-) Et lorsque c'est le bon moment pour se retrouver, l'univers met tout en œuvre pour que les retrouvailles se fassent ! ;-)
RépondreSupprimerPuisse l'univers t'entendre, ma Biiiiche !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
ah oui pas simples, les relations familiales comme les autres...
RépondreSupprimeron est fait de tant de coups d'épingles de la vie, et on réussit si mal à se mettre dans la peau de l'autre
Ton commentaire m'évoque les fameux hérissons de Schopenhauer...
SupprimerOu la chanson des cactus de Jacques Dutronc.
Aïe aïe aïe ! ouille ! Aïe !
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Ce petit singe vert m'a ramenée bien des années en arrière ! lorsqu'il apparaissait sur ton blog. Je suis d'une fratrie de 6 enfants et très triste que les relations soient quasi nulles entre nous. Je n'arrive pas à expliquer la chose car il n'y a jamais eu de conflits, de disputes. Non, seulement une absence de contact. J'ai l'impression d'être si isolée, de ne rien savoir de mes neveux quand j'apprends par hasard qu'ils se marient et que je ne suis pas informée. J'ai toujours invité mes frères et soeur aux fêtes que nous avons organisées pour des anniversaires ou autres et personne n'est jamais venu ... comme s'il fallait se préserver de la famille. Je n'ai pas d'explications et je m'obstine à envoyer des messages d'anniversaires. Etre issue d'une famille nombreuse et être comme un enfant unique, c'est bizarre. Les amis ne remplacent pas tout. Les petites ou grandes failles de l'existence, les choses qu'on se saura jamais. Bonne journée à toi Célestine, contemple ce superbe parterre d'iris et d'euchères, animé du rire joyeux de tes petits enfants.
RépondreSupprimerJe compatis vraiment, chère Anne. Ta situation est beaucoup plus triste que la mienne : j'ai la chance d'avoir de bonnes relations avec mes frères. Une de tes phrases m'interpelle : « se préserver de la famille » C'est étrange. Et en même temps, il y a tant d'auteurs qui ont évoqué les liens sulfureux des familles, du célèbre « Familles je vous hais » de Gide à « «Toutes les familles possèdent, dit-on, d’épaisses strates de silence tendu, des souffrances engluées dans des secrets cachés bien au fond de belles armoires à linge » de Claudel, en passant par Hervé Bazin et son nœud de vipères...
SupprimerJe contemple mes fleurs, et je me dis qu'elle fait de même, elle qui a toujours aimé les fleurs. Ça nous relie, quelque part...
Bonne journée, chère Anne, malgré tous les malgré... :-)
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Merci Célestine, j'accepterais mieux le "famille je vous hais", avec des raisons, bonnes ou pas, de haïr, ou ne pas s'entendre. Je souffre davantage du silence, de l’absence inexpliqués, du manque de conflits ou de désaccords. Oui vraiment, comme s'il y avait du danger à s'approcher .... Chacun de mes frères et soeur est tourné exclusivement vers la famille qu'ils ont fondée. La semaine prochaine je vais participer à une rencontre de cousins germains du côté de ma mère. Tous les cousins seront là, heureux de se rencontrer. Je suis la seule représentante des six enfants de ma mère ....
SupprimerMais je vois que j'ai "profité" de ton écrit pour m'épancher sur moi ! ce n'était pas le but, excuse m'en. Chacun de tes écrits, les commentaires de tes lecteurs suivis depuis des années, sont d'une très grande richesse, de réflexion et d'humanité. Tout ceci est bienfaisant !
Ce n'était peut-être pas le but, mais c'était l'occasion en tout cas: rien ne me fait plus plaisir que de constater la confiance que me font mes lecteurs en s'épanchant dans mes pages. J'ai mené à bien une thérapie il y a quelques années en écrivant un blog intime (ce n'était pas celui-là) auquel participèrent une quinzaine de lecteurs. J'en ai tiré un livre d'ailleurs, afin de garder une trace des échanges extrêmement nourrissants que j'ai eus avec ces lecteurs, et qui m'ont aidée dans ma thérapie. C'était un travail d'une grande richesse, et si j'en suis là où j'en suis, c'est aussi en partie parce que j'ai pu exprimer mes blocages, mes angoisses, mes zones d'ombre et mes failles.
SupprimerAlors quand je peux aider des lecteurs à s'épancher, je suis la plus heureuse.
Merci Anne**
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Mystère des relations humaines....
RépondreSupprimerAu-delà des silences en fratrie, chacun suit son chemin qu'il est peut-être seul à comprendre.
Voilà ce que nous pouvons constater autour de nous. Se comprendre soi-même occupe déjà toute une vie, alors comprendre l'autre. ...
Et pourtant cela serait si beau si nous pouvions vraiment toutes et tous œuvrer à la compréhension universelle.
C'est là mon aspiration sincère, même si je réalise simultanément que mon désir est utopique.
N'empêche, mon cœur se serre quand je te lis dans ta souffrance.
Ce que je peux apporter :
D'un côté mes difficultés propres avec mon frère cadet. Tu m'as encouragé à ne pas rompre ce lien alors que Michel se déclarait incapable de me comprendre et sans goût pour chercher à le faire....
De l'autre je peux témoigner ce jour de ma constance à maintenir la relation et de ce que j'ai bon espoir en la matière.
En toute amitié je viens à mon tour te dire de garder espoir.
Le mot souffrance est sans doute un peu excessif. Disons que parfois, ça me fait mal comme une petite miette dans la chaussure. Ce n'est pas insupportable, mais parfois on aimerait quand même bien l'enlever...
SupprimerBien sûr que je t'ai encouragé à ne pas rompre le lien... C'est ce que je tente de faire.
Il y a peut-être aussi, inconsciemment, la peur de se reprocher de n'avoir rien fait, au cas où le pire arriverait.
Alors je fais tout ce qui est en mon pouvoir pour rester dans l'amour.
Merci pour tes mots.
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Pas facile de commenter pour les drolatiques, aujourd'hui ! Peut-être en citant les titres de quatre des premiers recueils de Sempé : "Rien n'est simple", "Tout se complique", "La Grande panique", "Sauve qui peut" ?
RépondreSupprimerLes drolatiques ne sont sont donc jamais tristes ? Ou cachent-ils leur tristesse derrière leur nez de clown ?
SupprimerJe suis certaine que tu peux aussi être sérieux, mon oncle, quand tu veux...
En tous cas, les titres de Sempé sont une belle pirouette.
Des bises célestement célestes
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Célestine est triste aujourd'hui. Mais elle ne doit pas perdre espoir. Et même si elle n'a pas de nouvelles, il lui faut continuer à se manifester, par petites doses. Ainsi, tu gardes le lien et tu ne le regretteras jamais. Peut-être que le petit singe vert reviendra. Sait-on jamais? Ne jamais perdre espoir, voilà la maxime du jour. Bises alpines affectueuses.
RépondreSupprimerMerci ma frangine des Alpes.
SupprimerCe n'est pas par hasard que je me sens proche de certain.e.s de mes lecteurs au point de les appeler sister, ou fratello, ou frangin.e...
La fraternité, la sororité sont des dimensions humaines très importantes, tous les enfants uniques le savent, même s'ils ne l'admettent pas toujours...
En tout cas, moi, j'ai besoin d'exprimer cette sororité en notant tout ce qui nous rapproche. Tous ces points communs subtils et profonds qui font que l'on se comprend presque sans parler...
Bises douces en retour
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Il me semble que tu as la bonne attitude. Rester ouvert à l'autre qui s'est éloignée pour des raisons qui lui sont personnelles et donc en soi respectables.
RépondreSupprimerCela demande de la patience et probablement un peu d'abnégation.
Comment espérer sans pour autant attendre qu'il y ait un retour…
Ne rien attendre du tout est une vue de l'esprit. Nous sommes des êtres de contribution. Nous aimons contribuer au monde, et que le monde nous en remercie. Pas forcément par des mots. Si la personne à qui nous avons fait du bien arbore un large sourire, cela suffit à notre contentement. Une plante dont on s'occupe nous remercie en offrant à notre vue ses plus belles fleurs. Il y a un lien. Un échange. une interaction. C'est comme écrire un billet et ne recevoir aucun commentaire.
SupprimerSinon, tout devient inutile et vain et on sombre dans la désespérance. Je ne crois pas au désintéressement total.
Nous cherchons toujours une sorte de reconnaissance de ce que nous avons donné. C'est humain. Et en maintenant le lien, je ne puis m'empêcher de me dire qu'un jour cela reviendra.
Simplement, il ne faut pas entretenir des relations mortifères : la difficulté est de trouver la bonne limite pour ne pas se perdre dans le don de soi, l'abnégation comme tu le dis si bien, et ne pas s'acharner à maintenir un cadavre sous perfusion.
Qu'en penses-tu ? J'ai bon, ou je me fourvoie totalement ?
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Mon commentaire parle d'espérance : celle qu'un jour on se retrouvera. Cependant l'autre ne le désire pas, ne se manifeste pas. C'est son choix. Ce choix est-il libre ?… Pourquoi s'est-il éloigné ? On ne comprend pas ou on préfère ne pas comprendre et d'autres pensées du genre que nous nourrissons.
SupprimerDemeure ce que à juste titre tu appelles le lien. Cette autre dimension des relations humaines, mais qui ne concerne pas toutes les relations. On peut rompre la relation, le lien nous attache quand il existe.
Voilà pourquoi patience et abnégation sont au rendez-vous. Je connais des personnes qui ont attendu des années. Ce ne fut pas en vain à cause de ce Guy Béart appelait « l'espérance folle ».
Tu ne te fourvoies pas parce que le lien est un don reçu. Mais parfois il ne peut plus être nourri par la relation. Voilà pourquoi existe l'espérance à condition qu'on en perçoive le réalisme et les limites. Ça s'appelle la frustration.
Voilà ce que je pense mais qui n'engage que moi.
Merci pour cette réponse qui m'apporte un grand éclaircissement par rapport à cette situation. La différence subtile que tu fais entre le lien et la relation, notamment, et qui précise vraiment ce que je ressens. L'espérance ne me quittera pas, même si dans des moments de doute comme celui qui m'a poussée à écrire ce billet, je peux avoir l'impression que l'espoir s'en va.
SupprimerUne espérance folle, oui. Que je vais cultiver à juste proportion de mon réalisme, mon abnégation et ma frustration. Afin de continuer à vivre cette absence sans qu'elle afflige trop ma vie.
Je te remercie d'avoir pris le temps. Du fond du coeur.
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Je me souviens du petit singe vert...
RépondreSupprimerIl suffit parfois d'un changement dans l'entourage d'une personne pour modifier son comportement, même vis-à-vis d'amis de longue date...
Je dis ça, ce n'est qu'une hypothèse bien sûr, mais ça ressemble fort à des situations que j'ai connues.
Courage, gros câlin de la part d'un singe (plus très vert, hélas)
On a tous connu des situations de rupture, j'ai perdu des amies pourtant chères, simplement en changeant de vie, ou de boulot...Alors c'est vrai, dans le cas présent, j'ai changé de vie, et nos parents sont morts. Deux bonnes raisons de penser que les lignes ont bougé entre nous... Mais il me semblait qu'une relation de soeurs était plus solide qu'une simple amitié. Encore un jugement que je dois réviser.
SupprimerMerci pour ton gros câlin.
Et merci de me redonner le sourire par ton humour que j'adore, mon grand singe plus très vert.
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Ben non, désolée de t'avoir fait une fausse joie Blutchiamo...
RépondreSupprimerTout comme je suis désolée que cela se passe si mal avec ton frère...
Alors c'est vrai, tu as raison, on a partagé tant de choses ma soeur et moi, c'est dur de ne plus même savoir quelle tête elle a... Mais en parler m'a fait du bien, et je reprends espoir.
Mille baci caro mio.
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerMoi, j'ai cinq sœurs. On ne se voit pas très souvent, mais nous sommes régulièrement en contact, et à chaque fois que nous nous voyons, c'est comme si nous nous étions quittées la veille.
RépondreSupprimerC'est presque pareil avec mes frères (j'en ai deux). Pour des raisons qui lui sont propres, l'un d'eux, a rompu tout contact avec nous, depuis de nombreuses années. De temps en temps, il donne quelques nouvelles à ma sœurs aînée, et donc le reste de la famille en a par son intermédiaire.
Il « fait » une "apparition" environ tous les dix ans, autant dire que depuis quarante ans, je ne l'ai pas vu beaucoup !
C'est son choix, on fait avec. Lui ne semble pas avoir de nuage gris, alors pourquoi en avoir ? Quand il réapparaît, nous savons tous que cela ne va pas durer.
Chaque situation est propre à chacun, et je ne saurais te dire ce qu'il faut faire. Seulement, juste te dire que je te comprends
Bises de la nuit
Ecrire et échanger à ce sujet est très utile : on s'aperçoit que l'on est loin d'être seul(e) à avoir ce genre de difficulté avec un membre de sa fratrie. Mon cher époux a lui aussi traversé une période de nuages bien gris avec un de ses frères, hélas disparu trop tôt, emporté par la maladie.
SupprimerJe crois que je ne demande pas à mes lecteurs de me dire « ce qu'il faut faire » Chaque situation étant particulière, tu le dis si bien.
J'avais juste besoin d'exprimer ce vague-à-l'âme qui m'a saisie quand je sui tombée sur cette photo d'elle.
Elle avait sept ans, e- l'âge de ma petite-fille, elle aimait déjà faire le clown avec ses peluches.
Et sa bonne bouille m'a fendu le coeur.
Bisous mon Didier.
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Les nuages apparaissant dans notre ciel captent notre attention avec "persistance" la plupart du temps. Tant de nuages, certains devenus tempêtes, sont passés dans mon ciel au fil des ans. Avec le recul je les vois d'un autre œil, plutôt bénéfique je dirais car comme mentionné dans un commentaire plus haut, il existe un endroit par delà les nuages où la perspective se trouve inversée, une compréhension différente émerge. C’est toujours le "ça ne devrait pas être comme ça" qui fait souffrir, pas le nuage lui-même selon ce que j’en expérimente. Moi aussi je trouve que tu as la bonne attitude,… rester au niveau de l'amour. Tu ne peux faire plus. kéa
RépondreSupprimerMerci kea pour ces paroles pleines de sagesse.
SupprimerApprendre à voir les choses comme elles sont, et non comme elles devraient être, voilà le chemin d'une vie....
De grosses bises ma kea.
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J'espère que vous allez pouvoir vous retrouver. Je comprends ta peine : un sœur c'est une partie de soi. Pourvu que ton message puisse atteindre le cœur de ton petit singe vert .....
RépondreSupprimerSouhaitons le, cher(e) anonyme.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je sais qu'une fois, cela avait choqué ma copine qd je téléphonais à ma mère en demandant des nouvelles de mes frères ou ma sœur.
RépondreSupprimerElle ne comprenait pas pourquoi je les appelle pas directement. On fait souvent des choses par habitude. Dans les familles, la maman joue souvent le rôle de pivot entre frères et sœurs.
Pour revenir à ton texte, tu avais une soeur qui avait un blog donc elle s'exprimait, ça fait toujours drôle de lire des écrits d'un des membres de sa famille. On croit le connaître sans le connaître.
Pour rebondir sur ton dernier paragraphe, il se trouve que les gens qui lisent mon blog sont assez rares dans ma famille comme dans mes proches. Ma sœur le faisait, mon ex-mari jamais, ni mes frères, ni mes meilleurs amies, ni même mes enfants, à part ma fille qui est proche de moi.
SupprimerCela n'est pas plus mal. Il faut pouvoir se sentir libre d'écrire ce que l'on veut, et les regards sont assez souvent critiques dans les familles. C'est pourquoi souvent les blogueurs restent dans le secret de l'anonymat total...
Moi j'écris plutôt ce que j'appelle un journal "extime", j'ai besoin de connaître un minimum mes lecteurs, et qu'ils me connaissent aussi.
Ce que tu dis par rapport aux mamans est sans doute vrai : ma mère est décédée en janvier 2020, peut-être que son départ a déclenché chez ma soeur une envie de se mettre en retrait...
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Tes mots sont touchants Célestine et les témoignages qui suivent aussi. Te lire et les lire m'a fait du bien car je me sens moins seule. Jamais je n'aurais cru vivre un truc pareil et pourtant ça m'est tombé dessus aussi sans prévenir. J'ai d'abord essayer d'arranger les choses en vain puis je me suis résignée. J'ai fait une sorte de "deuil". Il faut vivre avec, se faire une raison... Accepter que ce ne soit pas comme on voudrait. Elle est craquante cette petite fille-soleil-sur-patte. J'aimerais qu'elle t'illumine à nouveau...
RépondreSupprimerTu as raison de parler de deuil...Même si les personnes sont toujours bien vivantes, il nous faut faire le deuil du passé, de tous les bons moments que l'on a vécus ensemble. C'est un chemin. Et je suis heureuse de contribuer à t'aider, Myrte. Bisous
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"Faire son deuil" (ou plutôt vivre avec la perte relationnelle) d'une personne que l'on sait vivante est un parcours psychique qui peut durer extrêmement longtemps. Parce qu'il existe en nous ce doux poison (ou cette amère douceur...) qu'on appelle espoir : tenace, résistant, inextinguible, qui nous porte en même temps qu'il nous ronge. Et puis on s'habitue au manque. Sombre lumière... mais lumière quand même :)
SupprimerJe suis d'accord avec toi : le parcours est long.
SupprimerTon emploi justifié d'oxymores (doux poison, amère douceur, sombre lumière) montre bien la difficulté, l'ambivalence de ce qui nous traverse en cas de perte relationnelle. Espoir et abandon, résignation et colère, bref, des sentiments contradictoires qui ne peuvent s'adoucir, sinon se dissiper, qu'après un très long temps.
Je le sais bien, il y aura encore de nombreux moments où les éléments qui constituent mon billet d'aujourd'hui ressurgiront... Les souvenirs ont ceci d'embêtant qu'ils ressurgissent à de nombreuses et fortuites occasions. une odeur, un lieu, une photo...
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On va tous penser très fort que Petit Singe Vert va retrouver le chemin vers Célestine et ça va le faire... il faut que ça le fasse.
RépondreSupprimerTi abbraccio, anche ta sorella
Quand j'allais voir les billets de PSV, je me trouvais face à un grand mystère un peu malaisant. Je ne comprenais pas le sens de ses publications. Pour moi, d'après ce que j'en percevais (intuitivement), c'était quelqu'un qui se cachait et, paradoxalement, montrait clairement cette dissimulation. D'où mon malaise. Quelqu'un qui évitait l'expression directe. J'allais dire... quelqu'un qui n'allait pas bien. Une souffrance qui ne se disait pas. Ce que tu dis de cette "disparition", de cet "effacement", de cette "coupure", ravive en moi cette impression tenace.
RépondreSupprimerJe compatis à ta tristesse et ton incompréhension, à ta douleur, même si, comme on dit, tu as su faire la part des choses. On ne peut retenir auprès de soi les personnes qui préfèrent s'éloigner et que s'installe le silence.
Je t'embrasse.
Ta sensibilité autant exacerbée que la mienne avait bien perçu, quoi que tu en dises, le but de se dissimuler derrière une marionnette. C'est une technique éprouvée des psychologues pour enfant que de faire parler leur poupée ou leur peluche à leur place. C'était très ingénieux de sa part, et évidemment, cela voulait dire beaucoup sur sa psyché et ses blessures...Cela révélait aussi une difficulté à affronter le monde réel en se réfugiant chez les bisounours. On m'en a si souvent fait le reproche.
SupprimerComme elle, je ne me sentais pas en adéquation avec ce monde, j'ai simplement choisi un autre chemin que la distanciation sociale pour vivre avec ce handicap. Elle a préféré se couper du monde. C'est son choix et encore une fois je le respecte totalement.
C'est sans doute cela, faire la part des choses.
Merci pour ton intervention, toujours éclairante.
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Il me manquait certaines clés pour comprendre autant de choses que tu le penses, d'où ce "mystère" malaisant que je ressentais. Et en plus, je n'ai découvert votre sonorité que tardivement. Les éléments que tu apportes rendent les choses évidemment bien plus claires maintenant et j'aurais certainement une autre lecture aujourd'hui.
SupprimerPetite précision : si ma sensibilité est grande, mes doutes quant à la justesse de mes perceptions et la confiance à leur accorder inhibe largement ma clairvoyance. Je "sens", je perçois, mais c'est souvent très flou.
Je me retrouve totalement dans cette notion de handicap social... Effectivement, le chemin de chacun pour "vivre avec" peut différer largement.
Bises
C'est sans doute une des choses qui m'ont tout de suite marquée quand j'ai fait ta connaissance sur ton blog : ce côté décalé, différent, que je ressentais très fort chez moi, je le retrouvais dans tes écrits, dans tes réflexions toujours foisonnantes qui tranchent tellement avec l'indigence et la platitude de certains écrits...
SupprimerJ'ai appris à faire de ce "handicap social" une chance, une force, et au final une qualité.
Pour ce qui est de faire confiance à tes ressentis, je crois que ton côté cartésien prend encore beaucoup trop souvent le pas sur ta sensibilité. Je te le dis, je te l'affirme : tes perceptions sont justes, ce ne peut être autrement. Quand on a une hypersensibilité aux choses, leur perception est forcément au plus près de ce qu'il émane d'elles. Alors je ne peux que te répéter : fais toi confiance !
J'ai mis du temps à y arriver (j'étais dans le même état de doute) mais désormais je sais que je peux écouter mes pressentiments, mais sensations, mes perceptions : elles ne me trompent pas.
Belle fin de soirée, Pierre.
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Comme une bouteille à la mer. Peut être que le message sera lu et entendu. Sinon, que faire? Accepter cette situation douloureuse !
RépondreSupprimerUne réponse bouddhiste qui me sied tout à fait, cher Daniel.
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Grazie mille fratello.❤️
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Je n'ai pas connu le blog dont vous parlez, mais je gage que ce souvenir vous est douloureux.
RépondreSupprimerIl n'est jamais simple de comprendre pourquoi certaines personnes nous échappent, pourquoi elles ne veulent plus nous parler. Quand c'est un frère, une soeur, parfois même un père, c'est douloureux, pour ne pas dire terrible.
Faire partie de la même fratrie n'a jamais été une assurance contre ce genre de choses. Ça a commencé tôt : Caïn et Abel en était déjà là, aux tout débuts...
Je vous souhaite de retrouver cette paix intérieure qui vous va si bien et qui nous ravit si fort.
~L~
Je n'ai pas perdu ma paix intérieure, je vous rassure cher Lorenzaccio.
SupprimerJ'ai juste laissé déborder quelques larmes de chagrin en revoyant des photos du passé. Ce sont des choses qui arrivent... Et il m'a semblé qu'écrire me ferait du bien, ne serait-ce que pour partager cette situation un peu difficile, et s'apercevoir que je ne suis pas la seule à la vivre.
Quand vous parlez d'un frère ou d'un père, faites-vous allusion à votre propre histoire ?
Bien à vous
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Ne pas se manifester ne signifie pas forcément que l' on s'oublie, il s'agit peut-être, sûrement, d'un sentiment de mal-être qui ne peut s'exprimer pour X raisons et surtout pour ne pas ennuyer l'autre avec autant de problèmes non élucidés.
RépondreSupprimerDemeurer dans le silence.
L'Homme est complexe. Attendre pour partager, s'il en est besoin.
Faut pas chercher plus loin ni trop s'interroger.
Je te renouvelle mon amitié Célestine tu sais que j'ai énormément d'estime pour toi.
Je me retire un temps de l'étoile sans vous oublier tous et toutes.
je reviendrai plus tard.
Prends soin de toi et de ceux que tu aimes comme tu sais si bien l"exprimer.
Bisous.
Den
C'est joli « je me retire de l'étoile»...
SupprimerJ'espère que tu n'as rien de grave, ma Den.
Merci pour ta participation au débat avec des mots toujours choisis.
Moi aussi, j'ai beaucoup d'estime pour toi.
Et j'attendrai avec impatience le retour de tes beaux textes et poèmes.
Je t'embrasse
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Entre frère et soeurs, dans ma famille, pas de problèmes, sauf ma soeur aînée. Mon frère étant le premier, moi la troisième, et deux autres soeurs me suivent. Nous sommes 5 enfants nés de 1949 à 1957. Donc ma soeur aînée a toujours eu un caractère bien trempé. Nous avons pourtant été tous éduqués de la même façon par nos parents. Son ex-mari en a bavé et ses enfants ne veulent plus lui parler depuis 1993-94. Il n'y a que moi qui garde contact avec elle, avec une période qui va de 1994 à 2014 où je ne lui parlais plus puisqu'elle m'attaquait comme elle attaquait les autres membres de la famille (mes parents, frère et soeurs, ses enfants, son ex-mari dont elle est divorcée depuis 1988). Peut être que pour ton cas et ta famille, c'est simplement un peu de jalousie ou une certaine honte de quelque chose. Bon courage, bonne fin de dimanche.
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SupprimerJe retiens une phrase qui a toujours soulevé des tas d'interrogations dans ma tête, mais je crois que je ne suis pas la seule... Nous avons pourtant été tous éduqués de la même façon par nos parents.
Est-ce vraiment possible ? Bien sûr, nos parents ont dû garder une ligne de conduite, quelques fondamentaux dans leurs principes, mais de là à dire que tous les membres d'une fratrie sont élevés de la même façon...
Pour ma propre expérience, je sais qu'avec dix ans de décalage, je n'ai pas pu être élevée de la même façon que ma soeur. Je sais qu'en étant l'aîné(e) on n'est pas élevé comme le petit dernier ou la petite dernière...
L'histoire mystérieuse d'une naissance fait de nous des êtres uniques, qui ne répondent pas tous de la même façons aux mêmes stimuli.
Je répondais toujours à mon inspectrice qui me brandissait ce mot fumeux de « science de l'éducation », que l'éducation ne saurait être une science.
-Ah bon, pourquoi dites-vous cela ? me répondait-elle.
-Parce qu'un des principes fondamentaux de la science, c'est que les mêmes causes produisent les mêmes effets. Or, en éducation, rien n'est moins juste...
Il y a aussi, parfois, des pathologies propres à certains membres d'une famille, et contre lesquels on ne peut rien. Peut-être est-ce le cas de ta soeur aînée ?
Merci pour ton témoignage qui prouve une fois encore que l'on n'est jamais seul à éprouver des difficultés relationnelles à l'intérieur de sa famille.
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C'est traumatisant ces absences ou disparitions soudaines. J'en ai subit une. Un silence brutal, au beau milieu d'une conversation par SMS. Puis plus rien. J'ai demandé deux fois (jamais plus, après on dirait qu'on supplie) ce qui se passait. Pas de réponse évidement.
RépondreSupprimerPuis la rupture définitive, une rencontre à la sortie à la porte d'une librairie. Elle sortait, je rentrais, elle m'a toisé avec un incroyable mépris ! Un hochement de tête dédaigneux.J'en suis resté sidéré. Puis la disparition totale de la bande de copains. Personne n'a rien compris !
Parfois je me demande ce que devient cette étrange créature.
La nature humaine est vraiment curieuse parfois.
Par contre, je n’essaye jamais de la recontacter, j'ai viré tout ce qui pouvait parler d'elle. Y compris des livres très chers qu'elle m'avait prêté. On m'a dit que ça l'a mise en colère. Bien fait. Nan mais ! On crache pas à la gueule des gens comme ça pour rien, parce qu'il te passe des cacarinettes dans la tête.
En me relisant, je me dis que ce que j'ai écrit, est assez violent. Mais, finalement, c'est comme ça que j'ai ressenti le "tournage de dos" inexpliqué de cette amie (ou du moins supposée telle). Violemment.
SupprimerCes amoures obligatoires en fratrie, c'est vraiment tout à fait particulier, singulier... ça devrait le faire et ça ne colle pas vraiment on ne sait pas pourquoi ou bien on le sait trop... parce que nous sommes des individus et que l'humain est compliqué probablement.
RépondreSupprimerBleck
Même avec les personnes les plus proches, du moins avec qui nous pourrions être les plus proches, c'est parfois compliqué, peut-être parce que les sentiments sont si forts que rien n'est simple. Et puis certaines personnes ont besoin de prendre de la distance, de s'éloigner, elles n'ont trouvé que ce moyen pour se retrouver. Et puis un beau jour, elles réapparaissent, elles avaient besoin de ce temps d'éloignement pour se réajuster, se retrouver, avant de revenir vers les autres. J'espère que ta sœur reviendra vers toi, Célestine. Je t'embrasse fort.
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