Un étendoir balançant doucement le linge au vent et au soleil, c'est beau comme un film italien. Et étendre le linge à deux, oser mélanger pour une fois les torchons et les serviettes, se chercher, se trouver, braver les interdits... c'est la magie cachée de la pince à linge.
Qui dira l'érotisme subtil de ce jeu de cache-cache à travers les draps humides ? Un jeu vertical, prélude sans nul doute à d'autres jeux plus horizontaux.
Une silhouette nue derrière une nappe à carreaux vichy et l'on devient Bardot et sa croupe incendiaire, zieutée par un Curt Jurgens cramé de désir.
Un soutien-gorge en satin rose et l'on est Magnani. Belluci. Cardinale. Héroïne fellinienne de la lessive Plouf.
Les draps sont les rideaux d'un théâtre d'ombres derrière lesquels se jouent l'amour et le hasard. Leur odeur de verveine ou de lin bleu enflamme les sens, enivre le corps qui se met à battre la campagne. Rien de plus suggestif qu'un triangle de dentelle ensouplinée qui oscille sur son fil sous la brise d'un matin de mai.
D'ailleurs, en parlant de campagne, voilà un plaisir que les pauvres citadins, condamnés au « tancarville » ou à l'affreux sèche-linge qui roule les fringues en boule ont le droit de ne pas connaître. Sauf peut-être dans les villes du sud, où le linge pavoise les rues en oriflammes grâce à un système ingénieux de fils et de poulies. On en revient à l'Italie. On ne quitte pas l'Italie. Ma mère ne reniait pas ses origines. Santa madre ! « Le linge, ça sèche à l'air sinon ça pue » ! Elle n'y allait pas par quatre chemins, la madre. Elle étendait dehors, tout le temps, et l'hiver, le gel rendait parfois les vêtements durs comme du bois et friables comme du verre. Nos chemises étaient en carton, ourlées de givre, ça nous faisait rire.
Elle les rangeait dans l'armoire dédiée avec de petits sacs de lavande. Elle repassait tout, même les gants de toilette. Je suis moins assidue au fer.
Mais d'elle, j'ai hérité ce goût pour la lessive qui sèche à l'air. Et pour la délicieuse odeur du linge de maison impeccable.
Quant à l'érotisme de l'étendage, je crois qu'elle se serait signée en levant les yeux au ciel à la lecture de mes billevesées... Alors que mon père, bien qu'il fût imberbe, aurait frisé sa moustache.
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Ravi de revoir ce bandeau, vraiment.
RépondreSupprimerJe te l’ai mis deux fois, du coup.
SupprimerÇa me fait plaisir de te voir mon Bof.
Cette bannière a au moins douze ans, comme un bon whisky.
Bisettes
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Qu'il est beau ce billet ! Je l'ai lu avec gourmandise... J'avais écris sur le linge aussi à ma façon https://fabinuccia.blogspot.com/2025/01/jour-de-lessive.html
RépondreSupprimerC'est comme cela qu'il fallait le lire, Myrte. je suis allée lire ton billet : quel beau moment de nostalgie tu as écrit...Le repassage m'a laissé les mêmes souvenirs.
SupprimerBisous ma belle
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Quel texte ! Qui fait du bien !
RépondreSupprimerJe n'ai pas le souvenir d'avoir lu beaucoup sur l'érotisme et la volupté du linge suspendu sur les cordes… et puis ça me rappelle des souvenirs d'enfance (pas du tout érotique pour le coup !…) des lessives à la campagne avec une lessiveuse à manivelle que ma tante faisait chauffer sur un brûleur à gaz, dehors sous un auvent en ondulé d' Eternit, puis le linge était étendu sur les cordes…
Chez moi il y avait une machine à laver électrique à pulsateur … mais ma mère trouvait que ça abîmait le linge… quelle époque ! Moi je trouvais surtout qu'elle faisait un boucan d'enfer et vibrait de toutes ses tôles !
Pour qui a connu la longue évolution des techniques, depuis le lavoir municipal, c'est vrai que la corvée de la lessive est devenue presque un plaisir de nos jours ! Ma mère avait une lessiveuse en fer blanc, elle faisait bouillir le linge et l'attrapait avec une grosse pince en bois. Un jour mes parents ont acheté une petite calor, une machine en plastique qui faisait un bruit d'enfer et qu'on posait dans la baignoire. C'était mieux que rien.
SupprimerBref, elle n'a eu la machine à laver, la vraie, qu'à la naissance de son dernier enfant...
Cela dit, mon texte se voulait plus léger, et je suis ravie qu'il t'ait fait du bien.
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J'étends le linge (sur le fil, au grand air), et je lève le linge. Lever le linge, j'adore cette expression. :-)
RépondreSupprimerJ'ai la chance moi aussi de pouvoir faire sécher le linge au grand air, c'est vrai qu'il sent bon, à moins que le fermier d'à côté ne décide d'épandre du fumier juste ce jour-là dans le pré à côté ! :-)
Belle fin de journée, Célestine. Bisous.
C'est joli, lever le linge ...
SupprimerMoi je dis simplement que je vais chercher le linge quand il est sec.
Et ce sont plutôt les odeurs de feu d'automne que je crains, car le linge prend alors une délicieuse odeur de saucisse de Morteau... mais les feux sont interdits, désormais, dans ma région.
Bisous ma belle
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Comment ? c'est déjà l'heure de réécouter "Prairie wind" de Neil Young ?
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=4n0zXsvOyok
Ou de trouver le bon coin pour savourer le cadeau Bonux ? ;-)
https://img.leboncoin.fr/api/v1/lbcpb1/images/31/17/3b/31173ba05530f59ea61c1f5b99acfcc7e6877b15.jpg?rule=ad-large
Just a farmer’s wife hanging laundry in her back yard...
SupprimerThanks for this fabulous blues, uncle Joe !
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Vive le séchage libre de plein air ! Merci.
RépondreSupprimerAh ! un connaisseur ! ;-)
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Point de «tancarville» chez moi. J'y ai privilégié un modèle de ma fabrication, tout en métal, monté sur roues, pouvant rouler des mécaniques. Aussi bien à l'aise en extérieur qu'à l'intérieur, les nuits d'hiver où le gel ne fait pas de cadeau aux pliures malencontreuses ; ça casse plus que cela ne passe !
RépondreSupprimerIl s'avère fort utile en complément du modèle fixe, extérieur. Un modèle classique, deux poteaux relies par deux câbles en inox, assortis de poulies et de contre-poids de mon invention. Le résultat est épatant : le fil a toujours la bonne tension. En fait, il serait plus judicieux d'énumérer ce que je n'ai pas fabriqué, chez moi.
Le linge séchant au grand air sent vraiment bon la campagne environnante, c'est une jouissance absolue de dormir dans des draps frais, ou de porter les vêtements aux parfums de liberté. Quant à l'érotisme d'un étendage, c'est ici «clic»
Bises hilarantes
Je suis hilare en effet : tu m'as replongée des années en arrière avec Benny Hill. Fabuleux.
SupprimerPour le reste, je suis impressionnée : tu es vraiment un génie protéiforme...enfin, je veux dire que tu sais tout faire, tout fabriquer, tout construire. C'est madame Xoulec qui doit être contente !
Tu travailles donc le métal aussi bien que le bois...
Wouaou.
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L'auteur de cette chanson connaissait-il Xoulec ?
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=-mn9VC0FMtE
@ Célestine
SupprimerJe travaille le métal par nécessité, et pas aussi bien. Le bois reste mon matériau de prédilection. Je le travaille pour le plaisir de fabriquer des choses utiles, parfois inutiles, et parfois pour le simple plaisir d'offrir ...
@ Blutchy
Impossible que ce soit moi qui lui aie inspiré cette chanson, je n'ai pas l'habitude d'inviter dans le lit conjugal des rabots et des tenailles. Quant au vilebrequin, je préfère de loin les frôlements coquins...
:-)
SupprimerAh ces petits dialogues à l'intérieur de la zone de commentaire quel régal ! Vous m'avez rappelé les riches heures de ce blog, témoin de tant de joutes oratoires de haute volée entre Jdissa et Blutchy...
SupprimerUn régal aussi que la chanson de Brassens, surtout cette version enregistrée sur le vif... Merci à tous les deux mes chéris.
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Dans mon jeune temps, j'ai connu la lessiveuse en tôle zinguée avec le champignon au centre pour faire circuler l'eau. Deuxième opération, passer le linge dans l'essoreuse centrifuge dont le mouvement rotatif du tambour était provoqué par une turbine à eau raccordée sur le réseau du même bois.
RépondreSupprimerC'était l'époque bénie où en matière d'écologie, tout était à faire ... :-)
Ces opérations terminées à la cave, il suffisait de monter le linge encore mouillé dans les combles ou sur le toit de l'immeuble. Si les mômes évitaient d'étendre sur les fils, ils ne coupaient pas à la corvée de transport des corbeilles en osier.
Mais je me sens rétrospectivement quelque peu frustré car je n'ai jamais connu les émois érotiques dont tu causes. Enfin, oui, mais pas en liaison avec une lessive.
Ti bacio forte Carrissima
Ces émois érotiques ne sont pourtant pas une légende, je ne me souviens plus du nom des films italiens, mais j'ai des images dans la tête. J'ai retrouvé en revanche la scène avec Bardot.
SupprimerTi bacio anche
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J'ai visité un musé, le trousseau de mariage de 1854 d'une jeune bretonne dans une armoire en chêne.
RépondreSupprimerImpressionnant.
J'aurai bien aimé recevoir la dot du marié comme à cette époque. On aurait dû garder cette tradition mais si c'est celle du coeur, alors le marié est chanceux.
Le mot dot, le mot trousseau sentent les siècles passés...heureusement que le mariage a perdu son côté mercantile d'arrangement entre familles...
SupprimerEnfin, pas toujours. Il y a encore des mariages arrangés de par le monde. Et l'amour dans tout ça ?
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Tendre les draps a toujours été pour moi une corvée!
RépondreSupprimerJe devrais dans moins d'un an avoir mon premier sèche-linge à 65 ans!
Je ne suis vraiment pas fan du sèche-linge...mais ils ont peut-être fait des progrès depuis l'époque où je l'utilisais par commodité : trois enfants en bas-âge et un boulot à plein temps ne me permettaient pas de batifoler sous une corde à linge...
SupprimerBisous ma Cathy
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Je veux l'utiliser pour les draps et les serviettes éponge uniquement.
SupprimerAh oui, pour le linge de maison, ça peut être bien.
SupprimerMais tu vas rire : j'aime bien que les serviettes éponges grattent un peu : ça me fait une sorte de gommage, et quand elles sont trop douces, j'ai l'impression qu'elles ne m'essuient pas bien. ;-)
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Au bon vieux temps des lavoirs.
RépondreSupprimer27/01/2024
Au bon vieux temps des lavandières et des lavoirs.
On désigne par "lavandière" toute femme qui lavait le linge à la main. Les "laveuses" étaient, elles, des employées telles nos blanchisseuses d'aujourd'hui .
Nos grands-mères se rendaient au bord des rivières, des mares ou du lavoir quand le village en possédait un, véhiculant leur ballot de linge sur une brouette, armées d'une brosse de chiendent et d'un battoir.
À l'origine, le lavoir est une pierre plate ou une simple planche posée au bord d'un cours d'eau, d'une mare ou d'une source, sans abri. La lavandière s'agenouillait dans un « garde-genoux » c'est à dire une caisse tapissée de paille afin de rendre moins pénible la position.
Mais contrairement à une représentation très répandue, les lavandières ne s'y rendaient le plus souvent pas pour laver le linge, mais pour l'y rincer. Le passage au lavoir était en effet la dernière étape avant le séchage.
Comme le lavage ne consommait que quelques seaux d'eau, il pouvait avoir lieu dans les habitations ou les buanderies où le linge s'accumulait avant la "grande buée" ou " grande lessive", mais le rinçage nécessitait de grandes quantités d'eau claire, uniquement disponible dans les cours d'eau ou dans une source captée.
La lessive, dans l'habitat même, posant de nombreux problèmes (vapeur humidifiant les murs, écoulement de l'eau), le linge n'est alors lavé que deux fois par an (la lessive devient mensuelle dans les années 1900 et hebdomadaire dans les années 1930), les moins fortunés gardant leurs vêtements jusqu'à complète utilisation !
Ces « grandes lessives », appelées « buées », étaient des grands événement dans les fermes et duraient généralement trois jours: - le premier, le linge est immergé dans d'énormes baquets de bois pour un premier décrassage,
- le deuxième, le linge est lessivé dans ces mêmes baquets ou d'autres cuves, recouvert d'une toile sur laquelle on pratique le coulage, c'est-à-dire le versement de l'eau bouillante à l'aide d'un récipient à long manche sur une épaisse couche de cendres dont le carbonate de potasse constitue un excellent agent nettoyant.
- le troisième, le linge est rincé et essoré au lavoir. La quantité de travail est telle que souvent, les nièces et cousines sont conviées à venir aider. Il était même parfois nécessaire d'embaucher des laveuses.
Au lavoir, les femmes jetaient le linge dans l'eau, le tordaient en le pliant plusieurs fois, et le battaient avec un battoir en bois sur la pierre afin de l'essorer le plus possible. En général, une solide barre de bois horizontale permettait de stocker le linge essoré avant le retour pénible en hotte, brouette, carriole ou charrette vers le lieu de séchage.
Après toutes ces journées de travail, le linge était étalé sur le pré le plus proche, surtout sur la luzerne. On pouvait aussi l'étendre sur un fil tendu dans la cour de la ferme.
Les lavoirs avaient une importante fonction sociale. Ils constituaient en effet un des rares lieux où les femmes pouvaient se réunir et discuter. Ce lieu de labeur éprouvant était aussi l'endroit où s'échangeaient confidences et secrets, plaisanteries et moqueries. On s'y transmettait également des chansons. Le lavoir était aux femmes ce que le cabaret était aux hommes.
L'activité de nettoyage du linge était physiquement très difficile. Aussi, le fait de la pratiquer de façon collective la rendait plus facilement supportable...
Des conflits surgissaient également parfois. L'échange ou la disparition de draps ou de vêtements ont sans doute amené la tradition de broder des initiales sur le linge de la famille.
L'arrivée de l'eau courante dans les foyers se généralisa après guerre, puis l'achat de machines laver ont amené les lavandières à délaisser les lavoirs.
Les Nouvelles du Val d'Arroux - Marie Kratz,
Certains de nos jours font la lessive avec de la cendre...Si ça lave bien, je ne suis pas certaine que cela soit bien bon pour les machines...
SupprimerMerci pour ce copié-collé, cher Petrus.
A défaut d'avoir ton ressenti, j'ai au moins appris des choses.
Bisous
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Une petite explication :
SupprimerChez moi la configuration de la cour ne se prête aucunement aux jeux amoureux que tu évoques.
Par contre , au sein du village, ère parfois le fantôme des lavandières d'antan.....
Sous l'influence conjuguée d'industriel et d'edile peu soucieux de conservation du patrimoine local, un beau lavoir typique fut supprimé au profit d'un parking d'entreprise....
Alors , n'ayant personnellement jamais vu ce lavoir en activité, pour exprimer ma nostalgie, j'ai préféré céder la place à ce récit copié collé en effet...
Quelle pitié d'avoir supprimé un lavoir ! Dans beaucoup de communes, ce sont des monuments historiques que les édiles conservent précieusement et jalousement.
SupprimerUn parking ? Pouah ! Je comprends ton désappointement...
Bisous cher Petrus.
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J'aime ta photo et le linge qui sèche dehors, à la campagne c'est tellement mieux ! Je n'ai jamais eu de sèche-linge !
RépondreSupprimerJe me souviens des rires italiens autour des draps qui sèchent, c'était quel film ? Je vois le rire de...? mais non, pas celle là... J'oublie tout !
J'aime laver, étendre mais pas le fer à repasser moi non plus...
Merci de nous rappeler tout cela, le lavoir de ma maman au fond du jardin avant la machine à laver et l'eau glacée en hiver, Célestine
Moi-aussi, je déteste repasser...J'aime par contre voir mon mari le faire...C'est le roi du repassage...On croirait qu'il n'avance pas, mais, finalement, avec sa technique, en 1h, tout est plié....
SupprimerJ'aimais bien repasser, à une époque. je trouvais ça assez méditatif, et puis l'aimais bien l'odeur du linge repassé. mais très vite, j'ai trouvé ça fastidieux et répétitif. Et puis un bon pliage ramplace le fer, dans la plupart des cas.
SupprimerMerci les filles pour vos témoignages.
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Que j'aime ça, étendre le linge dehors ! J'en aurais beaucoup à raconter sur la lessive...Des souvenirs de mon enfance, à accompagner ma mère au lavoir communal, le linge dans la brouette...Je me suis posée la question récemment "tous les combiens de jours ou de semaines ou de mois les draps étaient-ils lavés, quand même 11 personnes à une époque, dont le lit des bébés souvent mouillés, les couches culottes Pampan n'existant pas"....Nous allions aussi en été à la rivière pour la journée avec la cariole et l'âne Queue-queue, Queue-queue sans queue..Enfin, c'est le nom que je lui avais donné...Quels bons souvenirs ces sorties à la rivière. On étendait effectivement les draps sur l'herbe....Nous, jeunes mariés avons eu aussi notre 1ere calor bleue....Tu parles, ça ne lavait pas grand-chose et le linge ressortait tout entortillé....Nous avons acheté notre 1er sèche-linge dans notre dernier appartement, sur injonction de notre proprio...Là encore, tu parles, la buée envahissait toute la salle de bain...Il n'y avait que les serviettes qui redevenaient souples, mieux qu'avec Mylène....Mais, qu'est-ce que ça abime le linge...On s'en est donc séparé, là où on on est....Je me régale les jours où il y a du soleil...J'ai envie de tout laver....Mon mari, par contre, est archi-nul pour l'étendage....Il ne sait même pas mettre la machine à laver en route.....Par contre, c'est le roi du repassage, mais, attention pas repassage de torchons, il dit que ça, ce n'est pas du repassage, mais de l'amusement. Non, lui, c'est le roi du repassage des chemises et des pantalons...Je me souviens que c'est lui qui avait repassé ma robe de mariée....Bon, là, faut que j'aille mettre une machine en route, le mari s'occupe de passer l'aspi, je déteste ça....J'ai gardé les habitudes du lundi, lessive et ménage en grand...enfin, quand je ne suis pas sur l'ordi...Bonne journée...Julie ou Juliette de V.......
RépondreSupprimerJ'adore quand tu racontes ta vie, Julie ! C'est délicieux. On a l'impression d'être avec toi dans ta cuisine, devant ta planche à repasser...enfin, celle de monsieur, puisque c'est lui apparemment le spécialiste.
SupprimerUne robe de mariée, je ne savais pas que ça se repassait...
Quant à tes souvenirs, j'ai bien aimé aussi l'âne Queue-queue, c'est le cousin de l'âne Tro-tro ?
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"Mélanger les torchons et les serviettes"....Hier soir, je l'ai dit à mon fils qui a une copine....."je croyais que, comme moi, tu n'aimais pas mélanger les torchons et les serviettes, ça me surprend de ta part..Oui, bizarre qu'il "fasse mumuse" avec une femme d'un autre milieu social que le sien...Finalement, nous, les campagnards, on est encore plus "snobs" que les bourgeois.....J'aime bien côtoyer les gens du même milieu social que moi, ou alors, juste au dessus....pour ne pas être gênée lors de repas de famille...Au fait, Célestine, si j'ai bien compris, tu as été prof..De primaire ou de collège ? As-tu déjà été confrontée au harcèlement scolaire ? Et, si oui, comment as-tu réagi, pris les choses en main ? Pourquoi je dis ça ? Parce que mon fils nous a raconté un truc qui m'horrifie....
RépondreSupprimerOui j'ai été confrontée plusieurs fois dans ma carrière à ce genre de comportement horrible et à ses conséquences. Je pourrais en raconter, en effet. Et en tant que directrice d'école, j'ai évidemment pris les choses en main énergiquement, car il ne faut jamais laisser passer ce genre de choses, une fois que l'on est au courant. c'est trop grave...
SupprimerOn pourra en parler en privé si tu veux, tu as mon mail en haut dans l'onglet contact.
Bisous
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Hé hé... Il y aurait de quoi s'étendre (plus avant ? non sans arrière-pensées ?) sur le sujet, mais je me contenterai de confier ici mon goût pour le repassage. L'odeur montant du linge sous le fer, c'est ma madeleine de Proust à moi.
RépondreSupprimerEn tout cas, ce texte m'aurait presque séché ! - n'était la chaleur à peine voilée de ta patte(-mouille ?).
Je dis ça... 🤪👌
Séché ? Dans quel sens ? Positif j'espère mon titi.
SupprimerAh les madeleines de proust vont se nicher dans des endroits insoupçonnables...
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Le gant de toilette... voilà un linge que j'ai en horreur, d'y penser j'en ai le coeur qui se soulève, la tension qui prend deux points, oui, je suis une petite nature toute sensible !!
RépondreSupprimerBleck
Oh my God, je suis comme toi. Jamais aimé cet accessoire qui tient plus du nid à microbes qu'autre chose. Rien ne remplace la douceur de la main...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Dans les années 50 le linge, après avoir été lavé dans une machine électrique , passait sous les doigts habiles de ma mère qui l'inserait (aïe) entre deux rouleaux de caoutchouc pour l'essorer puis, bien sûr, le vent d'autant faisait son travail . J'ai toujours aimé cette odeur et suis sensible aux piles de draps et de torchons bien repassés et rangés au cordeau. Même si on lavait le linge sale en famille.....pas d'érotisme dans ce domaine là .
RépondreSupprimerJe t'espère bien là où tu te trouves en ce moment et t'embrasse.
En partance pour le Pays Basque, je suis très bien là où je me trouve...A Rodez, ville-étape qui a remplacé une autre ville chère à mon coeur mais qui n'était pas disponible... ;-)
SupprimerLa machine à essorer je n'en ai jamais vu en vrai. Mais dans des films, oui.
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Je t'embrasse.
Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerQuel délicieux moment de lecture ... Entre ces linges étendus, jeux d'ombres chinoises :)
Chez nous, nos grands-mères allaient laver le linge à la rivière puis le mettait curer (étendre sur l'herbe) dans les prairies ... C'était il y a des années, ma grand-mère a eu sa première essoreuse quand je suis née en 1965. Je dis bien essoreuse pour rincer le linge ... Mais ce travail lui prenait tout le lundi !
Que de souvenirs en te lisant ...
Merci pour ce joli partage, douce semaine, bisous, Laureen
Le lundi c'était lessive... Une époque qui semble bien lointaine, serions-nous si vieilles ?
SupprimerMerci pour tes mots bienveillants, Laureen;
Beau week-end à toi.
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Dire que j'ai connu ça ! (le séchage du linge en tout cas) et même les lessiveuses à cuve en bois où l'on triturait le linge à deux en s'envoyant les poignées de bras commandant la rotation d'une sorte de trépied lui aussi en bois ! Et malgré ça, j'suis pas tellement musclé !
RépondreSupprimerMoi j'ai surtout le souvenir de la lessiveuse que ma mère posait sur la gazinière pour faire bouillir le linge...Comment n'a-t-elle pas eu le dos en compote ? Ça pesait un âne mort, cette affaire. Moi j'avais trois ans, je ne pouvais guère l'aider. Et mon père était en Algérie...
SupprimerBisous mon boss
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Ah l'étendage du linge.... En ville, je ne peux pas mais dès que je suis à la campagne, c'est un vrai plaisir. Et dès que je sors le linge de la machine et que j'attrape la boîte de pinces à linge, il y a toujours quelqu'un qui se précipite pour m'aider. De deux à 68 ans :-). Avec les petits, c'est plus drôle, ils aiment garnir le bas des vêtements de pinces supplémentaires.
RépondreSupprimerLe linge étendu en hiver me rappelle une anecdote que nous avait raconté mon papa: un jour, pensant aider sa maman quand il était encore enfant, il a battu avec un battoir à tapis le linge "congelé" et sans le savoir a cassé toutes les fibres du coton des draps devenus inutilisables.
Très drôle, l'anecdote de ton papa... Les bêtises de l'enfance ont toujours un goût dlicieusement nostalgique, quelle que soit la génération...
SupprimerJe suis heureuse d'habiter à la campagne : certains plaisirs sont décuplés au grand air !
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D’un acte de la vie du quotidien, ta plume excelle toujours pour en faire un récit amusant et plein de mystère!
RépondreSupprimerJe me suis une fois de plus régalée en te lisant .
Belle image de ces draps blancs qui sèchent à l’air et au soleil d’un coin de Provence, éclat de bonheur d’une corvée transformée sous la magie de ta douce plume! Belle journée Célestine.
Brigitte
C'est cela, la magie de l'écriture : à l'origine de ce billet, une mise au défi de mon cher et tendre...Je l'ai bluffé. Il ne voyait vraiment pas qu'écrire à propos de pinces à linge et de draps sur un fil...
SupprimerMerci de ton passage, Brigitte
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Le vent léger et le soleil, l'air sur le linge qui sèche affolent mes souvenirs.. le temps passe si vite dans l'infini de toutes ces heures.. Tes mots de grands couturiers resplendissent simplement sur la blancheur qui brille sur l'herbe, la panière, le sac aux épingles .... . Les draps dans leur décor naturel m'emportent loin et je flâne sur ta page égayée d'un soupir prenant.
RépondreSupprimerMerci chère Célestine pour cette envolée vers le passé. Ton récit est éblouissant au terroir de mes rêves.
Je t'embrasse.
Ton commentaire est au moins aussi éblouissant... Comme quoi la poésie sait parler aux âmes des poètes.
SupprimerLe terroir de mes rêves, voilà une belle expression.
Ravie que tu sois venue me visiter malgré ta pause.
Je t'embrasse fort ma Den
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Finie la pause.. heureuse de vous retrouver...
Supprimerbisous Célestine.
Doux week-end prolongé
Moi je rentre d'une longue pause, les yeux pleins d'étoiles...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je reconnais qu'ils ont leur charme ces étendoirs à linge. Depuis que je t'ai lue je les regarde d'un autre œil ! En effet j'admire désormais ces vêtements et draps multicolores qui volent au vent dans les jardins :-)
RépondreSupprimerRegarder les choses d'une oeil neuf est un excellent exercice que je m'entraîne souvent à faire. parce que cela contribue grandement à la plasticité du cerveau.
SupprimerAlors tant mieux si j'ai contribué à la tienne.
Bisous ma Biche
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J’ai dans mon cœur le souvenir ému de mes batailles avec le vent dans l’immensité des draps étendus dans le jardin de mes grands-parents. Les ombres indolentes que le soleil chahutait dans le silence frais et parfumé que diffusaient les toiles de lin et coton mêlés. Des instants fugaces que ton billet réveille. Ces moments me manquent aujourd’hui. C’était ma vie d’avant. Vieillit-on trop vite ?
RépondreSupprimerMerci pour ce tendre cadeau. Bises d’enfance.
On vieillit trop vite c'est certain. On est catapultés vers la mort, comme disait un de mes amis qui avait le sens de la formule.
SupprimerAlors la poésie, l'écriture, les rêves, sont de superbes ralentisseurs, qui retiennent le temps qui file dans leurs petites pattes...
Merci frangin pour cette jolie participation à mon rêve de coton et de percale.
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Je me souviens aussi de l'étendage du linge le long de l'allée qui séparait notre jardin en deux quand j'étais petit. Et de la bataille qu'il fallait mener pour le détendre quand un Mistral soudain venait le faire danser (plutôt du punk qu'un slow langoureux) . A l'évocation de ce souvenir, j'ai l'odeur du linge qui me revient au nez.
RépondreSupprimerIl faudrait que je dessine ça, un truc érotico-lessivé en quelque sorte.
Les japonais étendent leur linge de manière particulière ; en V pour qu'il sèche plus vite je suppose.
J'ai appris ça au japon : une technique bien particulière, faite pour leur pays humide...
SupprimerDans ma Provence, le maître Mistral a tôt fait de sécher n'importe quel linge, étendu dans n'importe quel ordre... Apparemment, nous vivons au même endroit, l'artiste.
J'ai hâte de contempler ton dessin lessivo-érotique.
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Ma mère étendait toujours dehors elle aussi, jamais dans la maison. L'hiver quand elle rentrait le linge, un parfum d'oxygène pareil à nul autre envahissait toute la maison. Moi aussi je fais sécher le linge au grand air, à l'année longue,... mais je me demande où est passé le parfum ! En tout cas il n'est plus pareil. Trop de chimie dans l'air je pense, et dans le savon aussi. Trop de sales trainées d'avion dans le ciel. kea
RépondreSupprimerOui sans doute l'air est moins pur. mais ici, quand le vent souffle, les miasmes s'envolent très loin...aussi loin que les chaises que l'on a oublié d'amarrer ! ;-) ;-)
SupprimerUn gros bec, ma kea.
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Vous êtes de ces rares personnes qui savent saisir l'érotisme dans les petites choses qui semblent banales...
RépondreSupprimerIl émane de votre billet ce parfum extraordinaire de l'air qui vibre comme un vertige, quand les corps se frôlent et s'enroulent comme de la soie. C'est tout simplement indicible.
Merci délicieuse, pour ce grand Vous.
~L~
Vous me faites rougir, cher ami, mais vous savez que j'aime ça, ce rouge qui monte au front quand la fièvre se mêle au miel de l'existence.
SupprimerMerci pour ce beau commentaire sensuel.
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Tout sexy, tout doux ... Oui, tancarvilles ou beaubourgs on n’aime pas ces tuyaux. Non ! Le plein air comme tu le dis joli, il n’y a pas mieux. Avec ses rangements maisonnés ad-hoc aussi. Foin du bazard. Ca me parle. C’est tout plein de délices qui glissent en coulisse et puis la généalogie, ici, n’a pas menti.
RépondreSupprimerAlice, pas de lessives factives
Tic tac toc, dam dam déo, oh oh au gousset du temps
Au temps qu’il ne fera jamais,
Aux printemps, aux juste-à-temps, aux contretemps,
Suspendus,
Entendus, aux calices, non bus, à la lie.
Mon Ange,
Etends et détends tes vêtements,
Au temps d’hier, de nulle part,
Au vent de la malice, sûr et alysse,
Sur les cives factices.
Au temps qui
Coule et s’écoule au fil du blocage,
Sans âge …
Ressors enfin
Ce lapin sans gousset, qui
Bon prince, ne glousse,
Et ne pince-nez
Sous les gousses des branches gourmandes,
Des racines envoûtantes,
Enterrées, atterrées.
Alors, échappe-toi
Sur les troncs droits tordus des feuilles chlorophylle, qui
Dans les herbes pleines d’arômes, belles et bonnes,
Des belladones, se donnent
Encore …
Et puis le vent du Nord ira t’en démener !
Alors, oui,
Donne une seconde au lapin,
Donne une minute au chat …
Mais ne donne ton temps à personne.
https://lotharquejamaisfr.wordpress.com/wp-content/uploads/2024/03/image-17.png?w=768
https://m.youtube.com/watch?v=UtvmTu4zAMg&pp=0gcJCdgAo7VqN5tD
Une passante
Anne Olive, elle m’a cassé mon arbre, mais …
Chez moi !
Dans mon arbre
Anne ! Anne ! Oui toi !
Comme la passante tu es venue
Cousue de fils blancs
Presque transparente
Presque nue
Sur le pavé froid
Du beffroi
De l’Hôtel Dieu
Ho mon Dieu…
Au coin du pavé
Presque dans la Pierre
Il est noté
Gravé
Consigné
C’était juste hier
En vêtements portés : "juste des haillons"
Pas de registre de naissance
Juste
Une présentation Orpheline…
Tu es différente
Tu n’est pas banale
Tu épouses un orphelin aussi
Pas de père ce Barthélémy, rien a voir
Si jeunes
Tu essaie l’agriculture
Mais ce n’est ta culture
Tu gardes l’un des deux enfants
C’est la fille que tu emportes
Mais que m’importe
À la ville où tu re travailles
Tu construis, tout, tout toute seule…
Ta fille Désirée sera grand-mère
Elle sera lingère blanchisseuse
Et dira l’ordre en héritage
En construisant fort sa descendance
Dans de grandes branches sans racines
Anne Olive,
Oui toi,
Tu es juste passée
Tu es encore parmi nous…
...
Bises petit lapin bleu ... :)
Je rentre de voyage et je trouve ce festival des mots.
SupprimerUn délice de pain d'épices, enflouté de mystère. J'ai aimé. Vraiment.
Un grand merci du petit lapin bleu aux ailes d'ange.
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J'ai installé dans mon jardin deux fils pour étendre le linge et j'aime bien voir se balancer draps, slips et chemises au gré du vent. Cela me rappelle mon enfance quand ma grand -mère rentrait du lavoir et étendait son linge.
RépondreSupprimerLes designers diront que ce n'est pas très décoratif... Peut-être. Mais quelle madeleine de Proust pour les papilles ! Hein ? oui, les papis aussi... :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Encore un billet plein de gourmandise, céleste Célestine, c'est un ravissement pur...
RépondreSupprimerEt, l'Italie, encore l'Italie, ces actrices pulpeuses à peine vêtues, la corbeille à linge sur la hanche... oui, c'est le terme, c'est une gourmandise. Bises du dimanche à conserver pour la semaine à venir. brigitte
La corbeille à linge sur la hanche ...Il me semble voir Gina Lolobrigida et ses formes voluptueuses...
SupprimerMerci ma Plume. La semaine fut merveilleuse.
Et celle d'après aussi...
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Tout comme toi, j'étends le linge dehors. Même en hiver, dès que le soleil brille un peu, je le fais. Mais...c'est une corvée pour moi et je n'y trouve aucun plaisir. Malgré la bonne odeur. Et il faut dire que ce printemps fait tout pour m'agacer. Chaque fois que je fais une lessive...il pleut. :-). Bises alpines.
RépondreSupprimerOOOh c'est dommage que tu considères cela comme une corvée... Pour moi, les choses propres qui sentent bon ne sont jamais des corvées. En revanche, certaines tâches sont vraiment peu agréables...On les supporte parce qu'APRES, c'est propre et ça sent bon...
SupprimerSi tu vois ce que je veux dire... :-)
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Ton billet me rappelle tant de souvenirs ! On avait un affreux étendoir au milieu du jardin et j'adorais jouer dans le linge, me cacher, sentir l'odeur de la lessive. Et chez ma tante, l'appartement embaumait l'odeur du Soupline bleu. Je crois qu'elle versait un demi bidon par lessive et puis elle pendait le tout sur la terrasse et le vent faisait rentrer l'odeur dans 'appartement !
RépondreSupprimerDommage que je ne sache pas qui me parle...
SupprimerBises cher(e) anonyme
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Bonjour Célestine, mama Mia ! Il est vrai que l'invention de l'épingle à linge a changé les habitudes mais là , avec ton texte bien écrit (comme à l'accoutumée ) sur le linge propre que l'on étend à deux d'une érotique manière en mélangeant nos vêtements, nos dessus et dessous , çà vaut le coup , c'est Fellinien, l'odeur de lavande au petit matin après une nuit à s'aimer ..ah ! le bonheur.
RépondreSupprimerFellinien, le mot est bien choisi. Je vois que nous avons les mêmes valeurs, cher zicos !
SupprimerMerci pour le compliment aussi. C'est sympa.
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Cela me rappelle mon enfance quand ma mère mettait son linge à sécher sur les fils dehors, mon père ayant planté des piquets tout le long de l'allée du potager dans le jardin. Quand il pleuvait elle mettait le linge à sécher dans l'atelier de mon père et un peu dans la maison. Moi-même, quand je me suis mariée, j'habitais un petit appartement sans balcon, je pendais le linge sur un petit séchoir tancarville (comme tu dis). Pour le 2ème appartement, j'avais juste un petit balcon, et donc rebelotte, séchoir tancarville. Depuis 1982 je vis dans ma maison mais je n'ai jamais mis (ou très rarement) mon linge à sécher dehors puisque je travaillais et donc j'avais peur de la pluie, ne pouvant revenir de mon lieu de travail en vitesse pour le rentrer. J'ai toujours depuis 1982 mis à sécher mon linge dans le garage. J'aime beaucoup ton récit avec les allusions érotiques ah ah ah ! bonne semaine, bises.
RépondreSupprimerQue serait la vie sans une touche, un soupçon d'érotisme et de légèreté badine... ;-)
SupprimerMerci Elisabeth pour ton témoignage.
Etendre dans le garage ? j'aurais peur que le linge s'imprègne des odeurs de voitures...Moteurs, cambouis, essence... Mais je suis un peu maniaque. :-)
Bises
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