11 septembre 2024

Encaustique et vieilles dentelles

 



Ce qui m'attire l'oeil dans ce tableau, c'est la chaise. Que fait-elle là, au bord de l'eau ? Il est pourtant bien plus agréable de se poser le cul dans l'herbe tendre comme dit la chanson. Et pourquoi une seule chaise ? La fille reste debout pour pêcher, quand le gars est assis. Il se la joue, avec sa gaule deux fois plus grosse. Une représentation des rapports homme-femme qui sent un peu la naphtaline, n'est-il pas ?
Certains tableaux impressionnistes ont gardé un charme puissant à travers les âges, j'en suis la première émue. Celui-là ne me procure aucune émotion. La chaise m'obnubile. Comme si elle était en réalité le personnage central du tableau.
Enfin, tout cela pour dire que cette chaise, sans aucun doute, a dû se retrouver un jour ou l'autre dans un bric-à-brac de vieilles choses, pieds vermoulus et cannage percé. 
Je dois vous avouer, lecteurs chéris, que j'ai toujours eu une aversion prononcée pour les magasins d'antiquités, et les brocantes.  Les Puces me donnent des démangeaisons, et chiner est pour moi un supplice chinois.
 L'odeur de ces vieux meubles, généralement marron foncé, mélange de cire à la térébenthine et de moisissures dues à des séjours prolongés dans de sombres caves ou greniers, cette odeur m'est insupportable. En les voyant, je me prends à imaginer systématiquement leur donner un coup de peinture, un coup de moderne. Un bon relooking, comme on dit maintenant au grand dam des adorateurs de l'armoire normande en orme massif. (Qui, soit dit en passant, ne vaut plus tripette, selon l'implacable loi de l'offre et de la demande)
Il reste que les livres jaunis, les tissus élimés des sofas, les tentures miteuses, les parquets qui craquent, les pots en étain, les napperons, les lampes à huile, tout cet attirail suranné et empesé des siècles passés me donne la nausée. Je ne m'explique pas (si ce n'est par cette hypersensibilité olfactive à l'odeur de renfermé) ce dégoût pour les vieux objets. Peut-être faudrait-il remuer le tréfonds de mes souvenirs enfouis, et même refoulés, pour trouver réponse. L'enfance est le creuset bouillonnant de nos émotions d'adultes. Il s'y forge nos goûts et nos dégoûts, aussi forts les uns que les autres.
Les bestioles empaillées des musées d'histoire naturelle me provoquent le même sentiment de malaise. Comment s'extasier devant des dépouilles de bêtes mortes, je vous le demande ? 
Moi ce que j'aime, c'est le parfum subtil des cahiers et des livres neufs, des tissus bien blancs, de la peinture fraîche, de la lessive qui a séché au grand vent. J'aime les meubles clairs, les plantes vertes, les carnets encore vierges d'écriture, qui sont comme des pages ouvertes sur l'infini de l'avenir. Et les tableaux qui m'émeuvent. Dans mes propos, aucun jeunisme ou racisme anti-vieux. Je serais mal placée, moi qui balance entre deux âges au point de basculer bientôt dans le suivant...
A plus de quatre-vingt-dix ans, ma grand-mère avait la télé en couleur, « parce que la vie, c'est la couleur, et que le noir et blanc c'est vieillot » Elle aima jusqu'au bout s'apprêter, se coiffer, s'acheter des vêtements neufs et vivre dans un intérieur propre et clair. Elle disait que c'était un respect qu'elle devait aux autres comme à elle-même. Ses cheveux de neige sentaient l'ambre et ses joues la poudre de rose. Et elle n'aimait pas les vieilleries. « Déjà que je suis une vieillerie moi-même » disait-elle avec un éclair d'humour dans son oeil toujours vif.
Elle était à part, ma grand-mère.


Pour l'atelier du Goût.





54 commentaires:

  1. Hello Angel Baby. Pas tout à fait d'accord mais en bonne partie quand même surtout l'empaillage et la taxidermie et les bien nommés massacres de cervidés collés aux murs pour les siècles des siècles. Sûr que le pêcheur, là, ne paraît pas hyperféministe. Quant à la chaise, m'en fiche, tu sais bien que je suis un homme de banc. Surtout partagé. Kisses Dear Miss W. ATTB. 🤩

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    1. Bon moi ce qui m'aurait plu, c'est que tu développes ton côté "pas d'accord"...
      Pour le banc, je suis d'accord : c'est tellement plus romantique, tellement plus ouvert !
      Quant aux vieux objets, j'ai surtout parlé de ceux que l'on trouve dans les brocantes, et qui ont toujours cette odeur de moisi qui me chagrine les narines. En revanche j'ai adoré visiter le musée du Caire : les antiquités égyptiennes sont tellement anciennes qu'elles ont perdu toute odeur !
      Kisses my sweet friend
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  2. Et bien ma sister, voilà quelque chose qui nous différencie. Hormis la taxidermie que je comprends mal, j’adore les vieilles choses et plus que tout les vieux livres jaunis. J’ai une affection particulière pour les vieux livres de cuisine. Et j’adore traîner sur les marchés aux puces. Et pourtant j adhère mille fois à la vision de ta grand mère et j’espère que jusqu’au bout je garderai classe et élégance ;-)

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    1. Il faut bien que quelque chose nous différencie...Nous avons déjà tellement de points communs.
      Peut-être que je devrais aller faire les Puces un jour de gros rhume ?
      Quant à la classe et l'élégance, je n'ai aucun doute la-dessus : tu le seras jusqu'au bout. ;-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  3. Peut-être es tu partie dans la mauvaise direction....
    Tu es partie de la chaise et de son caractère vieillot, suranne.
    Tu aurais pu voir les choses différemment :
    L'homme assis, un vieux que le travail manuel a cassé, et qui a besoin d'un support, pour lui permettre la stabilité nécessaire à une activité rythmée au gré des touches éventuelles et très espacées.

    A l'opposé, la jeune femme a la vigueur de sa jeunesse . Elle aime pêcher en se tenant prête à réagir au moindre plongeon de la mouche.....

    Bref, à chacun sa façon d'entrer ou non dans l'univers du peintre.

    Je ne suis pas pêcheur. Pourtant ma grand-mère maternelle aimait se distraire à pêcher dans le courant du torrent à quelques virages de la maison de Serraval...
    Mon grand père paternel avait acquis en bordure de lac un petit terrain jouxtant l'ancienne voie de chemin de fer, notamment pour y venir pêcher.
    Par ailleurs, son beau-frère lui racheta le terrain et lui aussi pratiqua la pêche en cet endroit comme au bord du Léman....

    Donc je n'ai rien contre la pêche , mais ne suis pas plus attiré que cela par cette pratique.

    Par contre, comme tu sais, j'ai un passé de dessinateur et je me forme désormais à toutes sortes de techniques graphiques et de peinture...

    Je nourrissais depuis fort longtemps le rêve de suivre les traces du grand-père ci dessus évoqué, en ce qu'il peignait et s'exprimait avec talent pour représenter la nature....

    Pourtant je suis comme toi, cette toile ne m'attire pas particulièrement.

    Bises d'un peintre qui ne déteste pas les objets issus d'un temps plus ou moins éloigné.... ( ce pourrait être de ma part, un autre point de vue développé à partir de ton texte)

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    1. Je te rassure je n'ai rien contre la pêche, ni les pêcheurs, ni les antiquaires, ni les brocanteurs. Je n'ai rien contre personne d'ailleurs. Je ne faisais qu'exprimer une sentiment très personnel concernant les "vieilleries", comme disait ma grand-mère. Cela concerne les vide greniers, les breloques, les ramasse-poussière, tout ce qui encombre bien souvent la vie et empêche d'aller de l'avant. A l'heure de la "simplification, ça fait du bien, parfois, de se débarrasser de tas de choses matérielles.
      Que l'on soit attaché à quelques objets parce qu'ils racontent une part de notre histoire, entièrement d'accord. Mais passer son temps à entasser des meubles ou des objets qui ont appartenu à d'autres, ce n'est pas ma tasse de thé. J'aurais l'impression de transformer ma maison en musée.
      J'aime beaucoup moi aussi peindre et dessiner, et je ne pense pas que ce soit incompatible avec le thème de mon billet.
      Merci pour ton point de vue, Petrus, c'est toujours intéressant.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Je lisais que pour Berthe Morisot, " la peinture doit s'efforcer de fixer quelque chose de ce qui passe...".

      Pour elle cela pourrait s'apparenter au travail de conservation.
      Sans le rôle du Conservateur le musée pourrait ne pas présenter le même intérêt pour le visiteur..

      Si tu vois la scène de pêche sous cet angle l'interprétation du tableau contentera tous les points de vue : témoignage d'une société patriarcale où la femme ( à l'image de Berthe) aura dû lutter pour faire admettre sa qualité d'artiste professionnelle, ou bien le rôle du grand père, comme celui de l'adulte cassé par le travail physique.

      Ce qui m'a frappé dans ton texte c'est une vision plus pessimiste que d'habitude.
      Bien sûr que la conservation dans ces excès peut entraver, voire empêcher d'avancer.

      Moi, tu le sais, je suis fasciné par les fossiles, cette trace de ce qui a passé du temps sur terre..

      Bien sur encore une fois que passer son temps à cirer des meubles en prenant tellement de précaution pour ne pas salir au passage que l'on ne profite pas du confort matériel de ces meubles, c'est regrettable.

      Mais je comprends les amateurs de brocante, vide grenier...
      Il y a plaisir à découvrir la variété des talents artistiques au delà du temps et de l'espace ordinaire. Et c'est tout l'intérêt des musées. Point n'est nécessaire de tenir musée soi-même.
      Petrus

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    3. J'ai sans doute été "vaccinée" par ma vie d'avant avec mon ex-mari : un fan de fossiles, papillons épinglés et autres phasmes en cage...Je ne trouve pas qu'exprimer mes goûts en matière d'objets fasse de moi une pessimiste. J'aime la lumière, la simplicité, la clarté, les couleurs harmonieuses et douces, les parfums frais, les odeurs délicieuses.
      Je me sens mal à l'aise dans les greniers poussiéreux, les profusions d'objets, les bibelots, les couleurs sombres.
      Cela ne m'empêche nullement d'aimer les romans du XIX° siècle, les musées et les cours d'histoire.
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  4. Amélie a attendu ce jour depuis si longtemps. Son grand-père, chaque jour de pêche, emmenait un des garçons, de ses frères ou cousins, pour pêcher au bord de la rivière. Ils étaient devenus très habiles, rentraient ravis de montrer leurs prises, les préparer et les servir si fièrement pour le dîner. Au fil des années, chacun avait reçu pour un anniversaire ou Noël tout le matériel nécessaire à cette activité. Du vrai matériel, pas ce qu'on donne généralement aux enfants, inefficace et fragile. Les garçons en prenaient le plus grand soin, alors qu'ils étaient plutôt assez brutaux dans leurs jeux ordinaires. Ce qui touchait le plus Amélie, c'était cet air ravi et grave des garçons à leur retour. Assurément ces heures passées au bord de l'eau avec leur grand-père était le plus beau des cadeaux.
    Vint un après-midi où Amélie fut appelée par son grand-père. " Tu es la seule fille au milieu de six garçons. Cela te ferait-il plaisir de venir pêcher toi aussi ? Je pars dans une demi-heure. Si tu es d'accord, je t'attends devant le portail, va te préparer." Amélie fut si excitée par cette proposition qu'elle ne prit pas le temps de changer sa robe pour une tenue plus appropriée, ni de prendre un chapeau pour se protéger du soleil. Que son grand-père lui fasse cette proposition, la considère autant que les garçons, était un cadeau inestimable. L'après-midi se déroula comme un rêve, la fillette fut très attentive aux conseils de son grand-père, soucieuse d'apprendre, enfin !

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    1. C'est une très jolie histoire et une fort belle interprétation de ce tableau. Tu aurais pu participer au défi d'écriture.
      Effectivement, il y a toujours plusieurs angles d'approche pour apprécier un tableau.
      Il reste que dans ton histoire, la pêche est une activité de garçon, et que la petite fille a l'insigne honneur exceptionnel de pouvoir y participer...C'est tout à fait dans l'air du temps au XIX° siècle, mais plus trop d'actualité en 2024...
      C'est peut-être pour cette raison que ce tableau me dérange ?
      Merci chère Anne doublétoile, pour m'avoir permis d'exprimer mon ressenti.
      Je t'embrasse
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  5. J'ai écrit au-dessus, publié comme anonyme, erreur grave !!!

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  6. Julie Inspirée 😂mercredi, 11 septembre, 2024

    Bonsoir, Maîtresse 😊
    Magnifique tableau traversé par cette rivière dorée qui nous invite à plonger ; on sortirait badigeonnés d'or et déjà comme dans la pub 😀
    Quant au deux protagonistes, la fille semble s'ennuyer... Elle cède au Père la Chaise ainsi que son espoir de quelque poissons. Mais en vérité elle s'en fiche ! Elle préfère avaler sous le pont des Coquilles sans Jacques 😀

    Autrement, étant moi-même la compagnie d'un antiquaire de mon mari passionné, j'éprouve parfois du ras-le-bol face à l'entassement au fond du garage un tas de vieux meubles. Cependant, certains objets décoratifs je les aime bien 😊

    Merci Maîtresse pour ce beau moment de lecture 😊

    Tiens, j'ai mis la soirée pour écrire un commentaire, du coup bonne nuit Célestine 😂
    Gros bisous 😘

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    1. Très inspirée en effet ma Julie !
      Le père La chaise et les coquilles sans Jacques, c'est du grand art !
      Dans ta phrase un peu sibylline, dois-je comprendre que c'est ton mari l'antiquaire ? En ce cas tu lui présenteras mes excuses j'ai un peu malmené sa profession 😂
      Tu vois j'ai mis la journée pour trouver le temps de te répondre, nous sommes quittes... 😄
      Bisous bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  7. Comment belles châsses, tu n'as pas reconnu le père Lachaise ? ] ;-D

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    1. Hé hé ! Heureusement que Julie est là...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Julie ? Moi c'est Andiamo ! ];-D

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  8. Tu m'as fait sourire avec l'énumération de tous ce que tu appelles, antiquités, brocantes, et « tout cet attirail suranné et empesé des siècles passés ». Une énumération à la Prévert qui sentirait lui-même la naphtaline !
    Mais finalement ton billet est plus sérieux qu'il n'y paraît. Mais je ne vais pas me lancer ici dans des prolongements sur le pourquoi du comment une détestation de ce qui fut admirable admiré et tout neuf en son temps… ces vieux meubles qui ont senti le beau et le propre, les parfums subtils des débuts prometteurs.
    Allez : vive ta grand-mère !

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    1. C'est vrai tu as raison : il fut certainement un temps où tous ces meubles étaient beaux et sentaient bon...Est-ce que les gens de l'époque s'en privaient pour se consacrer à des reliques d'un autre âge, voilà qui serait intéressant à savoir 😜
      Moi j'aurais dit le contraire : finalement, mon billet est plus léger qu'il n'y paraît...Ce ne sont que des considérations olfactives, en somme. Pas de quoi déclencher un débat national...
      Ce qui est sérieux, en tout cas, c'est ton indéfectible fidélité, mon Alain. je t'en remercie du fond de l'âme.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  9. J'avoue que j'aime pas mal de vieilleries, mais que je mélange tout avec du neuf. Mes vieilleries me viennent de la famille, et ont leur histoire et conversations. Mais comme tu dis, je n'ai pas envie d'avoir un décor de vie poussiéreux, plein de naphtaline, et de tons passés. Donc ça ne me dérange pas du tout de recouvrir mon sofa de bon papa style Adams avec une peau de mouton de Gotland et un jeté thaïlandais, et de compléter ce salon pour 4 par des chaises d'osier. On s'en fout! L'important est d'être bien. Maintenant, pour être très très honnête aussi, si je n'avais pas eu ces reliques familiales, j'aurais aussi aimé le blanc, le frais (j'ai un jour habité dans un appartement très dépouillé, murs jaunes vif et plein de plantes, j'adorais...) et confortable. Mais voilà, j'aurais aussi aimé naître blonde avec des jambes magnifiques, et danser comme Cyd Charisse. C''est foutu...

    Baci baci chère sorellita !

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    1. Ah intéressant tout ça ! L'important, c'est d'être bien : je reconnais là ton hédonisme légendaire.
      Et tu as raison. Les décorateurs d'intérieur savent admirablement rafraîchir un vieux sofa ou raviver un confiturier par quelques touches de couleur. Savoir intégrer quelques touches d'ancien dans le moderne, c'est chic. Tu sembles douée pour ça. Heureusement, pour moi, je n'ai pas hérité de reliques familiales, j'en aurais été marrie : ma mère devait le savoir puisqu'elle a légué ses meubles aux petites soeurs des pauvres. Il faut dire que je n'avais aucune envie de me retrouver avec ce buffet art deco que j'ai vu chez elle pendant cinquante ans...
      Baci sorella
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      PS tu n'es peut être pas née blonde, mais pour ce qui est de tes jambes je les ai vues moult fois en photo et elles sont pas mal du tout ! ;-)

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  10. Une belle influence de ta grand-mère on dirait ! Moi j'aime parfois une antiquité (une vieillerie si on veut l'appeler ainsi) bien choisie dans un décor super moderne. Le décor rehausse l'objet et l'objet rehausse le décor. Par contre une vieillerie des plus odieuses à ma connaissance... c'est le patriarcat. Vu le fiasco colossal où se trouve l'humanité actuellement, corruption généralisée, armes nucléaires éparpillées un peu partout et utilisées en plus (Hiroshima), génocides à la vue de tous, rumeurs de WWIII, etc. force est de constater que c'est à ça qu'il a mené. Et pourtant on continue sur cette lancée. Je dis ça sans ressentir de rancune envers qui que ce soit, c'est juste une constatation. C'est que l'être humain a oublié "qui il est vraiment" et y'a pas de limites à sa chute dans l'horreur. Merci pour les deux aspects de ton texte, ce que tu n'aimes pas et ce que tu aimes. Comme tu dis, l'enfance a beaucoup à voir là-dedans et si tu avais grandi ailleurs, dans une autre famille, tes préférences auraient pu être à l'opposée de celles que tu nous confies ici, ce qui veut dire que nos goûts, nos idées, nos croyances sont un habit temporaire ayant pris la couleur de son milieu. kéa

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    1. Oui ma Kea tu as mille fois raison. C’est sans doute ce qui m’a fait réagir à voir cet homme assis et cette fille debout. On a beau lui chercher toutes les excuses du monde, il est vieux, il est fatigué, il n’en reste pas moins que la femme est debout et l’homme assis comme sur les vieilles photos patriarcales ou le patriarche trônait avec sa femme sagement debout à ses côtés.
      Peut être inconsciemment associe-je les vieux meubles à cette vieille époque où les femmes n’avaient pas droit à la parole …
      On me taxera sans doute de féministe à la gomme…je ne fais qu’exprimer une opinion. Et je crois qu’elle est partagée par pas mal de gens.
      Je t’embrasse 😘

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    2. D'un autre côté Célestine, comment pourrait-il en être autrement ? C'est impossible ! car le monde est le reflet du niveau de conscience global où se trouve l'humanité (hommes - femmes) actuellement. Évidemment, chacun pense "si tout l'monde était comme moi, ça irait bien dans le monde". Certains sont même absolument certains que si tous vivaient sous la charia, tout irait bien. Les croyances inculquées dès l'enfance sont un vrai cancer. Alors je vais commencer par me changer moi-même car je ne peux changer personne d'autre. kéa

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    3. Encore une fois tu as tout à fait raison. J’ai passé beaucoup de temps à détricoter mon éducation et mes croyances limitantes. Mais je sais que je ne changerai pas le monde. Seulement ma route pour la faire rayonner auprès de quelques êtres que j’aime.
      ❤️

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  11. Et le sacro-saint recyclage dans tout ça, qu'est-ce que tu en fais, hein ? On va te faire les gros yeux, tu sais ! :-)

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    1. Mais justement, je recycle. J’ai fait des heureux en donnant les vieux meubles de mes parents. Ceux que j’ai récupérés je leur ai donné une nouvelle vie en les repeignant, en les intégrant dans mon intérieur.
      Je ne jette jamais rien. Je revends, je donne, je transforme, je ponce, je décore, j’arrange.
      Mon propos était simplement de dire que je ne suis pas adepte d’aller en chercher dans les brocantes j’ai déjà du mal avec ceux qui me sont arrivés par la force des choses…
      Gros bisous mon boss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  12. Et oui, ta grand-mère, tout ceci est bien paradoxal ! Les vieilles choses représentent des vies, des amours...
    Tout revient à la mode et les beaux meubles anciens en bois précieux reprendront de la valeur, tout change, tout tourne, les gouts aussi. Quand je me suis mariée le meubles suédois en bois clairs, très simples étaient dans le coup et j'en ai eu... Et le vintage, ça revient vitesse grand V. Et puis certains ont le chic pour les rajeunir à peu de frais ! Les greniers sont pleins de rêves...
    Bisous Célestine

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    1. Tu es dans le vrai. Les traces du passé sont importantes, mon intention n’est pas de me mettre à dos tous les historiens et les archéologues. Je crois que mes propos ont été mal interprétés d’une manière générale…de là à déduire que je n’aime pas les vieux, le glissement est facile. J’ai juste parlé de l’odeur des brocantes. Je fais partie de ceux qui ont « le chic pour rajeunir les objets » et pas que les objets d’ailleurs 😁 (voir ce billet : http://celestinetroussecotte.blogspot.com/2021/04/un-esprit-en-etoile.html?m=0)
      Je t’embrasse 😘

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  13. Cela dit la taxidermie, les animaux empaillés très peu pour moi. mais je suis d'accord avec Petrus, Edmée, etc...et je n'aime pas l'odeur de la poussière et des moisissures !

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    1. Ah ben tu vois, on est pareilles. 😄
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  14. Moi j'aime bien ce tableau. J'y vois une complicité, un moment intime entre une petite fille et son grand père. Il y a quelque chose d'apaisant au milieu de ctte belle nature !

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    1. C’est un avis éminemment respectable mon cher Daniel.
      Et je le respecte.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  15. "Je ne m'explique pas (si ce n'est par cette hypersensibilité olfactive à l'odeur de renfermé) ce dégoût pour les vieux".....aïe aïe aïe, je crois que j'en suis , vieux ! Je ne suis plus vraiment de la première jeunesse, bon j'ose quand même écrire un petit commentaire en essayant de me faire passer pour jeunot, d'ailleurs Marco le jeunot ça rime un peu non, même si c'est un peu faux et mensonger ?
    J'aime bien ta grand mère qui se fait belle, j'apprécie les femmes qui se font belles et aussi les hommes qui se font beaux, en vrai j'adore ça........les vieilleries, on peut les décaper, les poncer, les repeindre aux couleurs du bonheur et de la joie, comme le chantait Jaques Brel : " et ton coeur et mon coeur sont repeints au vin blanc, au printemps, au printemps les amants vont prier Notre Dame du bon temps".
    La saison musicale va commencer et j'ai acheté un joli petit carnet où je vais écrire ma vie musicienne, décrire les morceaux que je travaille, les difficultés rencontrées : "J'aime les meubles clairs, les plantes vertes, les carnets encore vierges d'écriture, qui sont comme des pages ouvertes sur l'infini de l'avenir." Mais en août prochain j'aurai plaisir à relire mon carnet rempli, les pages qui témoigneront de ce qui a été ma vie pour l'année 2024-2025.....J'aime bien aussi les carnets pleins, les carnets que l'on relit avec une pointe de nostalgie , les phrases du passé qui donnent envie d'aller vers l'avenir.
    Encor une fois merci pour tes textes, ils sont toujours comme une fenêtre qui s ouvre sur un paysage inconnu qui fait du bien à l'âme.
    J'ai envie d'écrire un poème pour dire merci à mes parents, merci d'être en vie tout simplement , car après totu je pourrais ne pas être là, merci de pouvoir regarder le vol d'un oiseau, de manger une nectarine bine juteuse, la vie la vie, mais je bloque et n'y arrive pas.
    Bonne journée à toi

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    1. Chouette idée ton petit carnet. Tout ce qui nous projette vers l'avant, dans la création, artistique ou pas, fait de nous d'éternels « jeunots » comme tu dis. Et attention, ne coupe pas ma phrase : je n'ai aucun dégoût pour les vieux, voilà ce que c'est de sortir une phrase de son contexte :-) :-) :-)
      Je retiens par dessus tout ta phrase: « Encor une fois merci pour tes textes, ils sont toujours comme une fenêtre qui s ouvre sur un paysage inconnu qui fait du bien à l'âme. » Avec le « encor » écrit comme dans les poèmes de notre enfance.
      Moi c'est ce genre de commentaire qui me fait du bien à l'âme.
      Merci Marco d'être tout simplement toi. Dans toutes tes dimensions humaines.
      Bises et belle journée
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  16. Tu t'es mis la cervelle au court-bouillon pour la chaise ?
    C'est dingue ça...
    Surtout avec des idées de moderniser de vieux trucs qui sont plus à l'aise dans leur époque
    Cela dit, ceux qui doivent nettoyer les cadres pleins de fioritures, je comprendrais mieux mieux qu'ils changent de boulot et se recyclent dans les mouvements protestataires plutôt que jeter de la peinture sur un paysage de Monet ou qui habiller à grands coups de pinceau "l'Origine du monde" de Courbet.

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    1. La « rate au court bouillon » c'est peut-être un peu fort comme expression. Il y a bien longtemps que je ne me la mets plus, c'est mauvais pour le teint.
      J'avais juste envie de parler de tout ça, et j'ai trouvé ce point d'entrée intéressant. En tout cas il a fait parler (enfin, écrire).
      Il est clair qu'en parlant de Monet ou Courbet, tu sors du cadre « vieilleries » Il ne me viendrait pas à l'idée de les associer aux vieilles croûtes que l'on trouve dans les vide greniers...
      J'éprouve de toutes façons cent fois plus d'émotion devant un corps de femme ou un paysage naturel, que devant une nature morte. J'ai toujours détesté ce mot. Nature morte. Pour parler d'un plateau de fruits, c'est quand même extraordinaire les méandres de l'âme humaine. Les « vanités » avec leurs cortèges de crânes, portent mieux leur nom.
      Bef je voudrais te remercier pour avoir repris les ateliers.
      Ça va peut-être me motiver à reprendre le chemin de la plume...
      Bises

      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  17. Et lorsque l'on sait que les vieux meubles ont une mémoire !... ;-)

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  18. «La peinture à l'hawaïle
    C'est bien diffic'hawaïle
    Mais c'est bien plus beau
    Dalida la di a dadi
    Que la peinture à l'eau
    Ah ! aloha»
    A moins que cette toile ne finisse à l'eau
    à l'eau d'selzt ;-) avec la chaise du père...

    Je n'aime pas les vieux meubles aux couleurs de désespoir. Le rustique me donne des boutons ; peut-être pour en avoir trop fabriqué dans ma vie professionnelle. Je ne te parlerai pas non plus des vielles chaises, cannées ou bien paillées. C'est impossible à remettre à neuf quand elles sont devenues toutes brinquebalantes. Si l'on me propose d'en réparer une, je refuse catégoriquement. Je déteste.
    Moi, j'aime les meubles en bois clair, les meubles neufs, ceux que je fabrique pour mon plaisir, et parfois pour le plaisir des autres...
    D'ailleurs, sous peu, quand l'hiver sera venu, je vais refaire mon bureau, celui-là même où j'écris ce commentaire. Bien qu'il soit tout à fait fonctionnel, fait avec les matériaux dérivés du bois dont je dispose dans l'entreprise dans laquelle j'officie, j'ai dégoté, au printemps, le bois nécessaire à son remplacement. Tout en frêne, moderne, sans fioritures, aux lignes droites, et de couleur naturelle.
    Il n'y a plus qu'à attendre l'hiver, qui s'est déjà annoncé.
    Bises de la nuit

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    1. J'aime beaucoup ton deuxième paragraphe. Venant de la part d'un ébéniste émérite, ça me conforte dans l'idée que les meubles "aux couleur du désespoir" sont has been, et qu'il n'est pas constructif de continuer à les vénérer comme je le vois faire parfois (au point de me faire "engueuler" quand je parle de repeindre une armoire...
      Je vois d'ici ton bureau. S'il est de la même eau qu'un certain lutrin de mon coeur, il va être merveilleux.
      Bises d'un après-midi gris et venteux.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  19. Malgré la chaise, le côté désuet de ce tableau me plait beaucoup. Et cette phrase est si simple mais si juste "L'enfance est le creuset bouillonnant de nos émotions d'adultes.". C'est pour ça que j'aime tant tes billets : tant de tes phrases me font réfléchir, résonnent, m'émeuvent.......

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    1. Merci petite miss.
      J'aime donner à réfléchir, une vieille déformation professionnelle sans doute...
      Gros kiss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  20. Un poème pour régler leur compte aux chaises :
    On maintient
    pour les faire grandir
    les enfants
    sur des chaises

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    1. Tu me rappelles cette phrase de sagesse un jour entendue :
      On passe la première année d'un enfant à lui apprendre à marcher, la seconde à lui apprendre à parler, et le reste de sa vie on lui dit assieds-toi et tais-toi !
      Bises mon poète
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. Elle m'aurait bien plu ta petite grand mère, j'aime les gens qui ont le souci de se présenter aux autres dans leur plus jolie version, c'est une forme de respect qui me touche beaucoup. J'aime les antiquaires et l'odeur de l'encaustique, en revanche, la poussière, l'odeur du vieux et de l'humide, la crasse séculaire me font fuir, il faut de tout pour faire le monde...
    Quant à ce tableau, ce pêcheur silencieux enfermé dans son monde a visiblement forcé sa fille à l'accompagner, elle semble s'ennuyer à mourir face à cette chaise silencieuse, la pauvre. Lumineuse semaine céleste Célestine, des bises étoilées. brigitte

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    1. C'était un petit bout de femme, mais elle a énormément compté dans ma vie.
      Et toi, tu as des ressentis proches des miens, mais est-ce un hasard ?
      Passe une belle journée, ma Plume.
      A la source de merveilleux textes et tableaux dont tu nourris ton blog et tes lecteurs.
      Je t'embrasse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. Encore une fois vous nous surprenez par votre talent à dire les choses.
    La lumière, le blanc, le frais...mais c'est tout vous !
    Merci de revenir (un peu trop rarement) offrir vos gerbes d'étincelles à vos lecteurs en manque de vous.
    ~L~

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    1. J'ai toujours mes zones d'ombre, mais elles n'occultent plus ma vie comme à une certaine époque.
      Et je puis enfin être complètement moi-même sans appréhension ni anxiété d'aucune sorte.
      Ce qui aide, bien sûr à la clarté et à la lumière...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. J'aime les vieilles choses qui ont une histoire, ces vieilles choses qui ont été fabriquées pour durer et qui deviennent un patrimoine familial (ou national). On ne trouve pas de meubles IKEA dans les musées...
    Ceci dit, je ne supporte pas les foires de brocante (les autres non plus d'ailleurs). Lorsqu'il y a trop de choses entassées, je ne vois plus que l'amalgame de ce tout et ça me donne le vertige.
    Toute fois, je trouve un de tes propos très ambigu:
    "Il se la joue, avec sa gaule deux fois plus grosse."
    Faut-il mettre le carré blanc sur certains de tes billets ? :-)
    Et je suis étonné que mio cugino n'ait pas relevé cette formulation.

    Mille baci Cara

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    1. Eh oui, je l'avais choisie pourtant spécialement pour toi, et pour lui.
      En l'honneur et en souvenir de nos années blogborygmiques...
      Quant aux brocantes, oui, c'est sans doute l'amalgame de ce tout qui me donne, plus que le vertige, la nausée.
      Ti abbracio forte
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  24. Chacun ses goûts, il ne faut pas forcer les gens à aimer telle ou telle chose. C'est le respect qui compte. Je dois avouer que les brocantes me donnent le vertige quand j'ai déjà parcouru la moitié de la surface des étals. Mon grand père aimait pêcher mais il avait une chaise pliante, pas aussi haute qu'une chaise. Peut être que le pêcheur sur l'image n'a pas les moyens de se payer autre chose qu'une chaise ? Bon week end. Bises.

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    1. Le week end fut bien triste, perte d'une amie, funérailles, larmes, pluie, oui, bien triste...
      Bisous Elisabeth
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  25. J'apprécie de visiter une "belle" brocante comme j'aime visiter un musée et dans le même temps (surtout) pas de ça à la maison !! Les meubles dits de famille, nous nous en sommes débarrassés et vite fait, trop lourds trop encombrants dans nos pièces comme dans nos esprits et je n'ai pas besoin de reliques pour penser avec amour à mes anciens.

    Bleck

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    1. Une belle brocante, c'est un magasin d'antiquaire, non ? Effectivement, c'est moins poussiéreux.
      Pour le reste je suis à cent cinquante pour cent d'accord avec toi.
      Les pages doivent être tournées sinon elles jaunissent...
      la bise
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.