01 juillet 2024

J'ai rencontré Jésus






Je vais sûrement décevoir les amateurs de mysticisme religieux. Non, votre Célestine ne s'est pas soudain trouvée transportée sur un nuage biblique éclairé d'un rayon lunaire, comme dans une illustration de Gustave Doré. Pas de vision extatique non plus. Pas de départ inopiné au Carmel ou aux Ursulines.
D'ailleurs je reste fidèle à ma conviction que les croyances devraient rester secrètes, comme je l'écrivais il y a huit ans déjà, dans ce billet. Ce serait simple... Le monde ne s'en porterait que mieux. Vous ne saurez donc rien des miennes, comme je l'ai toujours dit à mes élèves quand ils me demandaient si je croyais en Dieu.
Alors voilà. C'était à la boulangerie, ce matin. Un homme était en train de converser avec la boulangère, il ne semblait pas pressé de payer son pain. Les cheveux longs sur les épaules, la barbe, le regard doux : il ressemblait à ce Jésus des images pieuses que l'on distribuait au catéchisme. Ou aurait pu sortir tout droit du tableau de Léonard de Vinci. Il y avait comme une harmonieuse logique à le voir là, devant ces paniers de pains dorés.
Trois personnes attendaient devant moi, mais ses mots ont attiré mon attention. 
J'entendais entraide entre les peuples, solidarité, amitié fraternelle, construire, positivité. Que cette chose si précieuse qui s'appelle le bien commun ne devrait pas être confiée aux politiciens. Que ceux-ci étaient déconnectés du réel, et qu'ils ne comprenaient rien au vivre ensemble. A la chose publique. « La chose Publique,  vous comprenez, c'est le sens du mot Res Publica. Cela regarde tout le monde. » C'était appuyé sans être véhément. 
Diantre ! On assiste rarement à un cours d'étymologie latine en achetant sa flûte quotidienne.
Au milieu des conversations banales sur la pluie et le beau temps, qui émaillent à mots furtifs les rencontres matinales des petits commerces,  voilà quelqu'un, sorti de nulle part, qui n'hésitait pas à énoncer sa vérité d'une voix haute et claire, sans agressivité. Comme avec une paisible évidence. En réalité, un seul mot me venait aux lèvres en l'écoutant. Il parlait d'Amour. Celui du prochain. Celui des gens. Celui de l'étranger. L'Universel, celui qui circule depuis toujours comme une sève pour maintenir en vie l'humanité, ce vieil arbre tordu par la folie des hommes. 
Les autres clients semblaient médusés, et en même temps, opinaient du chef : on ne pouvait qu'être d'accord avec cette sagesse tranquille, utopiste et pourtant si vraie. 
Une parole profonde vaut tellement mieux qu'un verbiage cent fois entendu.
Quand il est sorti, il y a eu un blanc. Dans son sillage flottait un peu de poussière d'espoir, qui se mêlait adroitement à l'odeur délicieuse des croissants sortis du four. 

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55 commentaires:

  1. Fiston vient voir son papounet qui a subi une énième intervention chirurgicale pour ôter de vilaines cellules! gros bisous 🐻🐻‍❄️🧸

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    1. J'espère que ça va aller pour ton Zhom.
      Tu dois être heureuse de voir ton fils, ma Cathy. Même si c'est dans des circonstances pas faciles.
      Je t'embrasse de tout coeur.
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  2. Je n'aurais pas eu ta patience.

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    1. Qu'aurais-tu fait du temps "gagné" ?? ;-)

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    2. @Chinou
      Ça n'a pas duré des plombes...Juste quelques minutes pas ordinaires, et j'avais tout mon temps.
      @Le goût : tu me rappelles le petit prince et ses cinquante-trois minutes...

      Bises à tous les deux.
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  3. J'adore ce genre de personnage calme et pertinent.... Si en plus, il avait le look :-). Il n'est pas allé jusqu'à multiplier les baguettes ?

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    1. C'est vrai, je n'exagère pas, il avait quelque chose de très spécial, en tout cas...
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  4. Bonsoir, C'est une jolie rencontre. Moi aussi j'ai rencontré Jésus un jour et je ne le savais pas .. jusqu'à ce qu'il me laisse un message à la réception. Notre bus de touristes était resté en panne sur les bords de l'Amazone et nous (4) avions fait du stop pour rentrer. Une voiture avait fait 1/2 tour pour nous prendre et le chauffeur effrayé nous avait expliqué combien notre comportement était insensé. Le dialogue en espagnol était entre lui et moi. Accessoirement il nous avait appris qu'il était en cavale et que sa compagne parlait français . Nous les avions invités pour un diner ensemble avant notre départ. Il avait accepté . Puis changeant d'avis il était revenu laisser un message en espagnol à mon intention pour dire que compte tenu de sa situation il avait changé d'avis.
    Le message se terminait par sa signature " Jes'us" ( l'accent est sur le "u")

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    1. C'est une belle histoire vraie. Dommage que je ne sache pas qui se cache derrière cet « anonyme ».
      Un baroudeur certainement. Et quelqu'un qui n'a pas froid aux yeux. Qui a de l'humour aussi.
      Quelqu'un qui revient du Japon, peut-être ? ;-)
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  5. Coucou. As-tu regardé ses pieds? était-il chaussé de sandales? Car pour diffuser un tel message, il faut marcher sur les nuages, être en suspension, être léger, léger...Alors que tout est si lourd.... Bises alpines.

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    1. J'avoue que je n'ai pas songé à regarder ses pieds...
      Mais ce moment dans la boulangerie, même s'il n'a duré qu'un instant, était vraiment léger.
      Et je crois que l'on en a bien besoin...
      Bisous ma frangine des alpes
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  6. Also sprach Zarathustra...
    (un peu dans le désert sans doute...)

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    1. Sans doute ? Pas sûr. Tu sais bien que je suis une indécrottable optimiste...
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  7. Dans son sillage flottait des étoiles d'espoir, c'est ce qu'il se produit lorsque Jésus rencontre une petite fée Céleste ☆
    Bienheureux les clients de cette boulangerie ce matin là !
    Michèle ♡

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    1. Merci pour ce délicat passage ici, Michèle. Je suis très touchée.
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  8. Le pain est particulièrement délicieux quand il est partagé. Les croyances peuvent l'être tout autant. Certes elles peuvent rester secrètes mais elles sont comme ce pain, nourrissant les esprits pour ceux qui acceptent le partage.
    Lautrélune

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    1. Partagées, oui pourquoi pas...Mais le problème c'est quand elles sont imposées. Quand on cherche à les enfoncer de force dans la tête de gens qui préfèrent croire à autre chose. Quand on pense que les siennes sont meilleures que les autres... Tout cela mène aux affreux désordres que l'on sait, et qui rendent le monde si noir et si malheureux..
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  9. Quoi de mieux que parler de Jésus dans une boulangerie, je croyais que tu allais Célestine nous parler d'un pain...Oui, on appelle aussi Jésus un pain brioché..."Le pain de Jésus est un pain brioché dont la forme rappelle celle de l’enfant Jésus emmailloté. Il peut aussi avoir la forme spéciale d’un pain à deux têtes."

    Ca devait forcément être un envoyé de Dieu, prêchant la bonne parole pour dimanche prochain....Ha, ha....
    Ca me fait penser qu'hier, le Tour de France était à Turin, Turin où est exposé le saint-suaire, le linceul où avait été enveloppé le corps de Jésus...Prêcher la bonne parole, ma foi, sans hargne, sans colère, tout simplement, ça percute encore plus.

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    1. Le Jesus est aussi un saucisson, dans la région de Lyon.
      Ça va bien avec la brioche !
      Trêve de plaisanterie, je ne crois pas qu'il parlait pour une quelconque chapelle...C'était juste un être humain un pu moins frileux...Un peu plus vrai.
      Et tu as raison, pas de hargne, pas de colère. C'était bien.
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  10. Un nouvel instant de grâce délicieusement dépeint... Merci Céleste pour ce morceau de pain bénit 😊

    Un parallèle hors sujet 😀
    Deux péripatéticiennes se rencontrent. Sur le t-shirt d'une est marqué "Jésus".
    Sa collègue l'interpelle : pffff, ce n'est pas comme ça qu'on écrit "je ..." Pardon Maîtresse 🤣 Gros bisous.

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    1. Rhôô ! mademoiselle Julie !
      Elle est drôle, cela dit. Osée, mais drôle.
      Bisous en retour
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    2. Elle est très drôle ton histoire Julie !

      Bleck

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    3. Oui oui, très drôle je confirme.
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    4. Merci Bleck, Dieu est humour 😊

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  11. Je pense souvent (si si, faut pas croiire...) que les "followers" du Christ ont cru entendre "tu aimeras ton prochain comme toi-même sauf si'il est communiste, juif, noir, arabe, bref un autre différent".
    Bref, ils ont allongé la recommandation, et sont certainement les mêmes qui omettent délibérément la seconde proposition d'une phrase connue.
    - "La liberté c'est le droit de faire tout ce qui ne nuit pas à autrui." (Declaration des Droits de l'Homme, alinéa IV)
    - "L'exigence de liberté devrait être totale, la sagesse voudrait qu'on n'en fit point usage" (Alexis de Tocqueville "De la démocratie en Amérique")
    - "La France ne peut accuillir toute la misère du monde, mais elle doit en prendre sa part". (Michel Rocard)

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    1. J'aime beaucoup tes citations. Elles ont un côté « modéré » tout à fait rassurant, en ces temps extrêmes...
      Qui vivra verra, comme on dit.
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  12. On voit ici qu'une lampe allumée peut en allumer plusieurs autres. Et ces autres vont en allumer d'autres, comme tu le fais ici. De là la "poussière d'espoir". Ce qu'il disait ne venait pas de ses croyances mais du vivant en lui. Les croyances sont mortes et divisent alors que l'expérience des profondeurs réunit. kéa

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    1. Une sorte de flambeau qui passe d'âme en âme...
      Les passeurs de lumière sont des êtres remarquables, et pourtant, bien peu de gens les remarquent.
      Moi, il m'a éblouie par sa sincérité.
      Merci Kea. Tes commentaires sont toujours profonds.
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  13. Cela dit, nous avons tous deux un certain optimisme et confiance dans le genre humain.
    Hélas, HB, douchée assez souvent, ne partage pas toujours notre confiance.
    (Bon, Poutine et les élections semblent lui donner raison... ;-) )

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    1. Poutine je veux bien, mais les élections...ne sont pas terminées, que je sache.
      Je t'embrasse, vieil optimiste ! ;-)
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  14. Un sage ! Il aurait du se présenter aux élections.....J'aurais voté pour lui !!

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    1. Il est certain qu'un peu de fraîcheur dans le paysage politique ne serait pas pour me déplaire...
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  15. Rencontrer Jésus et savourer sa sagesse dans une boulangerie, c'est mieux que la multiplication des petits pains, même au chocolat. J'aime ta façon de raconter tes tranches de vie avec une belle poésie.
    Je sais que tu aimes les bonnes choses, va vite déguster "Un p'tit truc en plus", j'en reviens juste et c'est un bonheur.
    Par ces temps difficiles, incertains, ça fait un bien fou.
    Bises du soir.

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    1. J'ai vu la bande annonce, je vais me laisser tenter...
      Humour, poésie, tendresse, un cocktail rafraîchissant, que j'espère déguster longtemps...
      Bises de la nuit, frangin.
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  16. Et moi qui réside en ce bord d'Isère où furent tournées de belles scènes du "Petit truc en plus", je ne peux que renchérir sur Letienne : je cherchais ma vision récente de Jésus. Quelque chose de profond et de sincère dans le ressenti. Et je ne voyais que les belles images de ce film.
    Nous l'avons vu en famille en salle dès sa sortie. Nous venons de le revoir dans des circonstances particulières ce samedi 29.
    Le club d'aviron de la commune avait prévu sa fête autour d'une projection en plein air du film dès le 22 juin.
    La météo persistant dans le trouble, ce samedi une solution de repli a été trouvée dans le gymnase de la commune voisine.
    Désormais à l'abri du déluge de pluie qui s'abattait sur les lieux, nous avons eu le bonheur de bénéficier en ouverture d'un florilège de photos du tournage...
    L'humanité de ce film, la beauté émouvante de certaines scènes, la sincérité des acteurs tant amateurs que professionnels (ARTUS notamment), tout cela rejoint ce dont tu témoignes si bien dans ce dernier billet.

    Face aux spectacles désolant de nos debats politiques du moment, je te remercie profondément de nous avoir partagé ton "Jésus "

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    1. J'ai vraiment hâte de le voir, mais comme tu ne le sais peut-être pas, j'étais en mode famille, chicouf et mamytime, pas de quoi trouver un seul créneau pour aller voir ce film dont tout le monde parle, et qui est tourné chez nous ce qui ne gâte rien...
      Nosu en discuterons ensemble un de ces quatre, si nous avons la joie de nous revoir.
      Bisous célestes, cher Pétrus. ravie de te compter toujours dans mes fidèles.
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  17. On a toujours besoin d'un petit Jésus chez-soi...
    Et maintenant plus que jamais.
    Est-il encore disponible pour un miracle ?
    Ti baci Cara

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    1. En politique, je ne crois plus aux miracles.
      En revanche je garde toujours en moi la citation d'Einstein, ce cher Albert...
      « Il n'y a que deux façons de vivre. L' une en pensant que rien n'est un miracle. l'autre en pensant que tout est un miracle... »
      Baci caro
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  18. Cet homme dont tu parles avait, c'est certain, "un p'tit truc en plus"... :-)
    La rencontre, même rapide, avec de telles personnes, fait du bien. Lorsque j'allais à des soirées méditation, il y avait Dat, il n'avait pas du tout le physique de Jésus, étant de type vietnamien, mais il y avait une telle bienveillance dans son regard, une telle douceur dans sa voix, qu'on ne pouvait s'empêcher de l'écouter, sa présence était apaisante.
    Belle journée, Célestine. Bisous.

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    1. Tout à fait. Certaines rencontres font cet effet là.
      Te souviens-tu du voyageur aux yeux de ciel ? Il était de ceux-là.
      Je t'embrasse belle d'âme
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  19. Rencontrer Jésus dans une boulangerie ne m'étonne pas. C'est là où il fait l'achat de ses nourritures terrestres Et d'ailleurs je l'ai évoqué dans mon (trop) long commentaire au billet de 2016 auquel tu fais référence. Et ça m'a fait du bien de relire cet échange de l'époque.
    Je me disais qu'en ces temps troublés il était fondamental de retrouver les Jésus contemporains, ceux que l'on croise au quotidien et auxquels le Jésus historique répondrait sans doute comme dans la chanson : « Vous qui passez sans me voir ». Rapport au fait que peut-être on ne s'arrête plus beaucoup en chemin. Désormais nous avons les yeux rivés sur nos Smartphones et les oreilles bouchées par des écouteurs où triomphent les voix perverties des oiseaux de malheur.
    Et voilà que notre Célestine–lumière-et-voix nous ramène sur les chemins où s'expriment les hommes porteurs d'humanité et d'universel. Véhiculant ces messages tout simples qui ouvrent les portes des réalités vraies plutôt que nous asperger du fiel des fake news qui sentent la mort programmée.
    Un sillage d'étoiles d'enfance. Ça fait du bien.

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    1. Merci beaucoup Alain, pour ce commentaire, tel que tous ceux dont tu as le secret : ils ramènent en peu de mots l'essentiel au coeur de chaque chose, et c'est précieux de nos jours.
      Tant que je "ferai du bien " à des gens comme toi, et comme un certain nombre de mes lecteurs, je continuerai à écrire.
      C'est ma participation au monde, et elle m'est très chère.
      Je t'embrasse
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  20. C'est pour cette raison que j'achète mon pain chez un boulanger, l'araignée de porc chez Robert le charcutier, les soles chez un poissonnier, nos fruits et légumes au marché, le filet de boeuf chez Guy notre boucher parfois un bouquet champêtre chez une fleuriste, le casse-noix dans une quincaillerie et puis aussi pour distribuer deux ou trois piécettes au pauvre type qui tend la main à la sortie du magasin.

    Bleck

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    1. Bien que j'aime payer avec mon smartphone, (ben oui, je sais, c'est pô bien )j'ai toujours quelques pièces de monnaie pour le « pauvre type qui tend la main à la sortie du magasin. »
      Quant à acheter dans chaque boutique, c'est un luxe dont je ne me prive pas. Les grandes surfaces sont tellement tristes...
      L'araignée ...miam !
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  21. J'ai été surbooké ces derniers temps, et j'ai délaissé Célestine, me voici de retour comme fidèle lecteur infidèle. Tes textes font du bien, je suis persuadé que tu as rencontré en vrai Jésus, car il est un peu en chacun de nous dit-on, enfin si on veut bien y croire.
    En ces temps un peu troublés ça fait du bien de revenir à l'essentiel " entraide entre les peuples, solidarité, amitié fraternelle, construire, positivité" , c'est évident.
    l'Marco qui ne se sent pas trop bien dans le monde comme il va.

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    1. En tant que surbookée moi-même, je suis toute prête à te pardonner cher Marco.
      je suis certaine, d'ailleurs, que nous avons été surbookés par les mêmes choses ces temps-ci...Des petites choses remuantes que l'on appelle les petits enfants...A moins que tu ne te sois présenté en politique ? ;-)
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  22. Lorsque j'étais jeune (oui j'ai été jeune, incroyable , non ?) j'habitais place de la cathédrale en notre beau Poitou , il y avait une boulangerie, j'étais gourmand à l'époque , pas de prises de sang régulières, j'ignorais tout du cholestérol et des triglycérides ainsi que du Psa , j'adorais manger des jésuites ces petits gâteaux triangulaires tout en contemplant les sculptures qui ornent le porche de la cathédrale majestueuse , ils étaient sacrément fameux.
    Ah les boulangeries !
    Tiens je vais aller chercher le pain, la boulangerie de mon village est à côté d de l'église, je vais peut-être y croiser Jésus, qui sait ?
    ça a du être une super rencontre pour toi !
    Bonne journée
    l'Marco

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    1. Aussi étonnant que cela puisse te paraître, j'ai été jeune moi aussi, et vraisemblablement à la même époque que toi...
      la différence c'est que les gâteaux n'ont jamais été mon fort. je ne souffre donc pas de cholestérol.
      Mais j'aime beaucoup le pain...et il faut que je me restreigne pour ne pas en manger des baguettes entières...
      Bisous en retard
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. Ben, moi aussi, j'ai rencontré Jésus... J'ai même travaillé avec pendant un an. C'était... quand j'étais jeune (et beau militaire). Lui, faisait partie du personnel civil, et n'était pas charpentier, mais métallier. Il était gentil, et n'avait pas le look (coco) d'un Jésus-christ, multiplicateur de pain. Il n'était pas non plus un hippie, comme le chantait notre rocker national ♫♫♫
    Bises, belle semaine

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    1. Est-ce que tu sentais bon le sable chaud, par hasard ?
      A bien te lire, je suppose qu'il s'appelait Jesus. Etait-il espagnol ?
      Aimait-il le saucisson lyonnais ?
      Tu vois, je n'ai que des questions...
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  24. En te lisant je me dis: "Et si..." Une boulangerie, c'est un lieu qui parait presque évident pour son éventuel retour, non? Avait-il une tunique jaune?? ;) Je plaisante mais à peine. Je suis un peu bargeot je vois des signes partout.

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    1. Voir des signes ne signifie pas que l'on soit « bargeot ». C'est voir la vie en couleur et en trois dimensions.
      Les cartésiens ont une vision trop plate du monde. Et en noir en blanc.
      Alors continuons de voir des signes chère Dé.
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  25. Une bien jolie tranche de vie : on aimerait en vivre plus souvent. Vive la tendresse, la douceur et l'humanisme (ton billet me donne des ailes)

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.