C'est un petit cimetière privé, niché au creux des collines. Il rappelle le temps où les Protestants furent bannis par la bêtise des hommes et la révocation de « Lady de Nantes » comme disait San Antonio...
Ici, en Ardèche, ce pan cruel de l'Histoire a griffé les regards bleus des anciens, sous leurs sourcils broussailleux ils n'ont rien oublié.
Hier, le ciel plombé, la pluie fine de fin d'automne, tenace et glacée, nimbaient les lieux de ce qui aurait dû être de la tristesse.
En réalité ce n'était pas triste. Les deux cercueils, allongés l'un contre l'autre, témoignaient d'un fait rare : on enterrait un couple, dont l'un n'a survécu à l'autre que deux jours. Oncle Henry et tante Alice, cent ans et quatre-vingt-dix-neuf ans, ne pouvaient vivre l'un sans l'autre. Hier, ils nous ont montré qu'ils ne pouvaient pas mourir l'un sans l'autre non plus. Quel merveilleux amour dut être le leur.
Les mésanges gazouillaient dans les ramures des cyprès séculaires. Les larmes des neuf enfants des défunts exprimaient du chagrin, bien sûr, mais aussi un grand amour filial, partagé, unanime, et les mots s'envolaient vers le ciel comme des colombes. Les pétales de roses recouvrirent les cercueils, mêlés à des pincées de cette terre rude chantée par Ferrat, et à laquelle Henry consacra toute son existence. Un agriculteur amoureux de son métier.
Le pasteur, un grand gaillard noir à l'accent ensoleillé des Antilles, ouvrait ses bras comme la statue du Corcovado. Son sourire répandait la bonté.
J'ai souri en retour, sous la pluie fraîche.
Sous ces grands arbres paisibles, noueux, remplis d'oiseaux, j'ai pensé que cet homme et cette femme partaient comme ils avaient vécu. Droits, simples, heureux de ce qu'ils avaient, avec sans doute le sentiment très fort d'un devoir accompli. Et que, malgré les horreurs infâmes de cette accablante vallée de larmes, amplifiées par ce goût du malheur et du sang qui se répand partout comme une traînée de poudre, la mort pouvait aussi avoir de la douceur.
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Avec toute l'amitié et le respect que j'ai pour le couple de la maison sur la colline, je lui souhaite la même vie (version xxième siècle) et la même mort. Je t'embrasse amie chérie
RépondreSupprimerOh que c'est gentil ma Chinou !
SupprimerBien que ce ne soit pas dans nos projets immédiats, on se dit que l'heure venue, ce serait vraiment bien de partir main dans la main...
Gros becs en retour.
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Quel joli texte. Merci pour vos mots tellement bien choisis et réconfortants.
RépondreSupprimerMme Chapeau.
Merci Madame Chapeau.
SupprimerLe réconfort est sans doute ce dont on a le plus besoin face à ce grand mystère de la Faucheuse.
Se dire qu'elle peut être douce, parfois, qu'elle n'a pas toujours la violence qu'on lui prête, oui, c'est rassurant.
Consolant. Réconfortant.
Belle journée à vous
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Quand tu as passé quatre à cinq fois plus de temps avec ta moitié qu'avec tes parents, ça devient vraiment une moitié de toi.
RépondreSupprimerBilan, quand une moitié meurt, l'autre suit de près.
Ça me semble signifier "On ne va quand même pas se quitter après tant d'années ensemble, hein ? "
Je suis sûre que vous ferez ça tout bien comme il faut, la lumière de tes jours et toi. Sinon, qui chineras-tu devant l'éternel ?
SupprimerMais pitié, rien ne presse ! Tu as le temps d'avoir mal aux genoux durant de nombreuses années, mon Ami.
Tiens, moi je mourirai, aussi, bien sûr, mais quand je serai grande. Pour l'instant, tu n'oublies pas que j'ai quinze ans à peine.
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C'est bien là le problème !
SupprimerNous mourrons tous jeunes car nous avons quinze ans jusqu'à la mort...
Enfin toi, je ne sais pas mais moi j'ai quinze ans.
Tu veux dire qu’il te reste quinze ans ? Mais comment le sais-tu ? :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je n'ai pas dit qu'il me reste 15 ans, juste que j'aurai quinze ans jusqu'à la mort.
SupprimerAttends que je sois mort pour m'enterrer s'il te plaît ! ;-)
C'est touchant cette histoire... vraie. Personne ne raconte comme toi. J'en suis tout ému. (Même si je connais mon épouse depuis sa naissance il y aura bientôt quatre-vingt-deux ans ;-) ).
RépondreSupprimerOh j'aime bien t'imaginer avec une petite larmichette, là, entre l'oeil et la moustache...
SupprimerTu te rends comptes que tu as battu Alice et Henry ?
Ils se sont mariés en 51. Si je n'ai pas tout perdu de mes capacités mathématiques en quittant le CM2, ça faisait donc 72 ans qu'ils étaient ensemble.
Alors respect !
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Bien calculé, mais nous ne sommes mariés que depuis 58 ans, y a encore du taf ! D'autant que je doute de finir centenaire...
SupprimerÇa tu n’en sais rien du tout ! Et heureusement…
SupprimerNon d’accord ne mégotons pas. Moi je n’ai « tenu » que 33 ans …
Tu restes dans un bon peloton de tête 😁
Magnifique ! Quelle émotion dans ces quelques lignes !
RépondreSupprimerMon épouse est partie trop jeune, me laissant un grand vide dans le coeur. J'étais trop jeune moi aussi pour la suivre, comme votre oncle Henry. La mort a été moins douce, en l'occurrence, même si je me suis consolé en me disant que la chère femme ne souffrirait plus. Et puis, neuf enfants, une terre à cultiver, sans doute une énergie à toute épreuve et un caractère solide : voilà les ingrédients qui cimentaient les couples d'antan...
Une bien belle histoire que vous nous contez là, délicieuse. Je suis comme monsieur Walrus : tout ému.
~L~
Oui, les neuf enfants me laissent rêveuse. A une époque où le confort moderne ne devait pas encore être arrivé dans les campagnes reculées des Cévennes, quel exploit d'élever, de nourrir, d'habiller, d'éduquer neuf enfants...
SupprimerNos grand-mères avaient grand mérite !
Désolée d'apprendre que votre épouse a quitté ce monde.
C'est toujours un déchirement pour celui (ou celle) qui reste.
Je vous embrasse, avec émotion
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Les enterrements ne sont pas toujours tristes, c'est certain. Quand une personne a bien vécu, et n'a pas trop souffert, c'est toujours moins grave que de voir partir un enfant ou un jeune...En tout cas, ça n'empêche pas que ce soit très émouvant, et magnifiquement raconté par toi.
RépondreSupprimerBises
Angela
Pour avoir connu un de ces enterrements tragiques, ceux "avec un petit cercueil blanc" je te le confirme... 😢
SupprimerC'est sans doute ce que l'on appelle pudiquement "l'ordre des choses" : quand il est respecté, c'est moins difficile...
Bises ma belle
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Bonjour Célestine, un billet très émouvant, l'amour au delà de tout pour ton oncle Henry et ta tante Alice qui se sont aimés si fort que la mort , qui n'est qu'un passage, n'est pour eux que le prolongement de leur amour ...c'est beau et çà fait du bien de le lire . Evidemment , il y a l'absence pour les vivants ....
RépondreSupprimerBien sûr …la perte de ses parents a n’importe quel âge reste une perte.
SupprimerEt un passage difficile dans une vie.
Je voulais juste souligner que cette mort-là ne m’avait pas paru aussi tragique que d’habitude…
Merci pour tes mots cher zicos
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Merci pour la précision , Célestine . Passe une douce fin d'année . Pour infos , je parle d'un 33 tours de Francis Cabrel chez moi , un artiste qui sait fort bien manier les mots pour évoquer l'absence tout comme toi .
SupprimerCoucou. Je ne dirai pas que la tristesse n'a pas envahi vos coeurs mais il est sûr qu'un tel Amour qui transcende la mort ne peut que nous rendre espoir et foi en cette humanité. Un très beau billet ma chère Célestine. Merci et bises alpines.
RépondreSupprimerTu as trouvé le mot juste: j’ai ressenti la transcendance de l’amour rien qu’en regardant ces deux cercueils parallèles…c’était juste beau.
SupprimerBisous frangine
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En voilà qui ne se sont pas trompés... très touchante cette histoire.
RépondreSupprimerBleck
Ta première phrase a double sens est délicieuse parlant d’un couple…
SupprimerEt je pense en effet que leur choix était le bon et qu’il y’a fort peu de chance qu’ils aient donné des coups de canif dans le contrat … ça ne se faisait pas à l’époque…
Une bise céleste pour toi
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« c’est un petit cimetière privé , niché au creux des collines…. »
RépondreSupprimervoilà qui me rappelle une sortie oeno-géologique faite en septembre 2021 avec ma fille Anne…..
Nous explorions en petit groupe en quoi la géologie avait favorisé l’émergence de grands crus Hermitage, Gigondas, Chateauneuf du pape…..
Au passage nous fîmes une incursion sur les hauteurs de Condorcet, et plus précisément au niveau des ruines de l’ancien village et du vieux cimetière qui demeure en ces lieux.
L’Histoire nous a fait connaître Marie Jean Antoine Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet, ce mathématicien, philosophe et homme politique.
Les terres de Condorcet ont échu aux Caritat par alliance en 1564.
Ce vieux cimetière, actif jusque dans les années 1950, avait en 2021 l’apparence d’un lieu où l’on pourrait vivre sa mort en douceur…..
Pour revenir au contexte de la mort d’oncle Henry et tante Alice, c’est en somme la quasi simultanéité des deux décès qui rend la mort si douce à tes yeux.
Moi, je pense à ma tante Christiane : fin 2019 elle s’est endormie tranquillement dans son lit pour ne plus se réveiller…. Voilà ce que j’appelerai une mort douce : celle dont on a pas le temps de s’apercevoir ni d’en souffrir….
D’autres , comme ARDITI, aimeraient mourir sur scène….
Moi je préfère la fin de tante Christiane …..
Revenons à Nicolas de Caritat, marquis de Condorcet : Il est célèbre pour ses travaux pionniers sur la statistique .
J’aimerais ici l’interroger : quelle chance ai-je de connaître la douce mort de tante Christiane ???
Merci pour ton récit qui me permit, par mes recherches, de me poser cette intéressante question.
Bises d’un grand cru
Si je comprends bien, Arditi est un fan de Dalida...Elle qui voulait mourir sur scène...
SupprimerTa tante Christiane elle, a eu la mort dont tout le monde rêve inconsciemment ou pas : s'endormir tranquillement, dans un lit, ne pas souffrir...
Il est si rare que la mort soit douce....Peut-être justement parce qu'on est abreuvés de morts violentes, tout le temps...
Je ne connaissais pas Nicolas de Caritat. Pour ta question, la grande question !...personne n'aura jamais la réponse, depuis la nuit des temps et jusqu'à la nuit des temps...Et c'est heureux, qu'il reste une chose incontrôlable, dans ce monde de robots, de chiffres et de statistiques...
Bises du matin
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Le départ de deux amoureux, béni par toute la famille, oui c'est tellement moins triste que les horreurs quotidiennes !
RépondreSupprimerPlus les jours passent et plus les nouvelles sont catastrophiques !
Je t'embrasse Célestine, un petit cimetière, un moment de paix, merci !
C'est bien pour cela que je n'écoute plus les nouvelles...d'ailleurs elles portent bien mal leur nom, puisque rien n'est nouveau sous le soleil : les hommes restent les hommes, avec leur folie meurtrière...et l'on n'y peut rien.
SupprimerGros bisous chère Marine
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Lucile AVRIL
RépondreSupprimerBonjour Célestine,
Qu'avec les ans sur cette modeste sépulture , croîsse un bel arbre pour relier à jamais ces deux âmes unies comme Philémon et Baucis.
Ces petits cimetières protestants sont disséminés dans notre région et souvent nous apparaissent par surprise au détour d'un vallonnement , hélas souvent à l'abandon quand les terres familiales ont cessé de l'être et que cette tradition "parpaillotte" est alors tombée en désuétude.
Il en est un , sur la commune de M. que tu trouverais facilement , particulièrement touchant et lui, sauvegardé.
Sur l'une des stèles surmontée d'une colonne brisée ,signifiant la vie interrompue , l' inscription d'une lucidité moqueuse, dit " Pulvis veterum renovabitur"
Ces jardins oubliés, bien loin des grandiloquences marmoréennes actuellement en cours , méritent nos pas pour qu'en les découvrant , la mémoire de l'Histoire toujours bouleversée par l'actualité souffrante et de ces d'anciens perdure.
Ce sont des lieux de paix et n'en n'avons pas le plus grand besoin ?
Merci à toi de cette évocation .
Affectueusement
Lucile
C'est très joli ce que tu écris, chère Lucile.
SupprimerJe découvre après une semaine bien occupée...
Je ne manquerai pas d'aller à M. voir ce petit cimetière, ainsi que sa stèle et son inscription latine que je connaissais, réminiscence de mes lointaines humanités littéraires...
Cela m'évoque aussi les cimetières irlandais, envahis de verdure, où les tombes sont disséminées sans ordre précis, brinquebalées par les soubresauts de la terre au fil des siècles...
je t'embrasse
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Comment fais-tu pour parler d'une manière aussi simple et naturelle de la mort.
RépondreSupprimerPeut-être parce que tu racontes une histoire d'amour. Une histoire éternelle.
Et même le chagrin est naturel avec toi.
Et puis un pasteur évoquant l'attitude du rédempteur à Rio : comment peut-on mieux évoquer le Transcendant sur le Monde symbole de protection sans domination.
Ce n'est pas un récit que tu fais. C'est une vision.
Encore un commentaire de toi qui me fait rougir...
SupprimerParler de manière simple et naturelle d'un fait naturel, est-ce que ce ne devrait pas être facile ?
La mort est le phénomène le plus naturel qui soit, avec la naissance. Pourquoi les hommes en ont-ils fait cette horreur sans nom ? Quant à ta dernière phrase, elle me plonge dans un trouble agréable et profond : ce n'est pas la première fois que j'ai ce genre d'expérience mystique (tu vois, je ne dis plus “ presque", car j'ai compris leur nature profonde. Ce sont en réalité des expériences totalement mystiques).
Sans doute ma composition à fleur de peau, à fleur d'émotions me porte-t-elle naturellement vers ce genre d'ouverture subtile vers des choses impalpables ?
En tout cas, merci pour ces mots qui éclairent une fois de plus mon chemin spirituel.
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C’est doux
RépondreSupprimerJ’aime beaucoup
L’ambiance ... tout
Farfallina blu
https://lotharquejamaisfr.wordpress.com/2023/12/06/vieillir-ensemble/
:)
Merci beaucoup Lothar.
SupprimerIl n'y a que toi pour m'appeler papillon bleu. ;-)
Je file voir ton lien.
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"avec sans doute le sentiment très fort d'un devoir accompli", celui tout simplement d'avoir réussi la réalisation de leur amour.
RépondreSupprimerLe plus important dans une vie.
Ton récit me fait penser à une photo prise dans un cimetière où on voit deux statues couchées chacune sur une tombe, côte à côte se tenant la main.
Romeo et Juliette sont éternels, et la réalisation d'un amour jusque dans la mort a quelque chose de merveilleux et d'exceptionnel.
SupprimerBisous ma poétesse
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Un beau départ après une longue vie ensemble. Ils vont monter dans le ciel main dans la main. J'aime beaucoup ton texte!
RépondreSupprimerJe savais que ce texte te parlerait, cher Daniel.
SupprimerJe t'embrasse
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C'est joli.
RépondreSupprimer:-)
SupprimerBonjour Célestine, j'ai presque envie de dire "tout est bien qui finit bien". Le devoir accompli, un soupir, ouf, enfin... Le repos, la délivrance. Une légère tristesse, la gaité et surtout la sérénité :-) Un très beau texte :-) Bises ma belle
RépondreSupprimerTu décris bien la palette des sentiments qui effleurent les âmes dans ce genre de situation...
SupprimerBises ma Plume
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Ton texte est tout simplement magnifique. Ils doivent être heureux d'un si bel hommage pour conclure leurs vies droites et belles.
RépondreSupprimerTout simplement sorti de mon coeur, bercé par les sons, les couleurs, l'ambiance particulière et les sentiments très forts que tout cela a généré en moi.
SupprimerJe n'ai jamais rien trouvé de mieux qu'écrire pour exprimer tout cela.
Puisse mon hommage caresser leurs âmes.
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"...l'accent ensoleillé des Antilles" oh que c'est beau ! Tu me rappelles Gabrielle Roy. Ma sœur, dans les derniers moments de sa vie a dit "j'ai une mort merveilleuse". J'ai tant de témoignages en ce sens qu'il me reste que, la mort c'est merveilleux. kéa
RépondreSupprimerQuand on a trouvé la vie merveilleuse, je suis certaine que la mort doit l'être aussi.
SupprimerMerci ma Kea pour ce cri du coeur.
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Merci Célestine pour ton billet plein de tendresse envers ce couple. Tristesse bien sûr mais aussi du baume au coeur de savoir que ce couple sont unis pour l'éternité.
RépondreSupprimerBisous♥
Oui, on a tant besoin de baume au coeur...
SupprimerBisous ma rêveuse
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Je crois que dans une cérémonie de mariage, il est dit "jusqu'à ce que la mort vous sépare". Ben même pas ! C'en est beau.
RépondreSupprimerHéhé ! j'ai bien sûr pensé la même chose que toi quand j'ai appris la nouvelle.
SupprimerJe me suis dit que la mort a des côtés mystérieux, et qu'elle fait souvent bien les choses. Que serait devenu Oncle Henry sans sa douce moitié à laquelle il était attaché aussi solidement qu'un olivier à sa terre, de ses racines noueuses et puissantes...
A nous d'arrêter de faire de la mort ce monstre effroyable.
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ô Célestine , un texte très émouvant , oui la mort lorsque la vie a été vécu , lorsque le départ se fait sans laisser de haines ou de ressentiment, lorsque la vie laisse derrière elle un sillon de tendresse d'amour, de sagesse et de chaleur humaine , alors la mort peut être belle , et puis à deux c'est tellement mieux , au bout du voyage on a fait ce que l'on avait à faire tout simplement , partir en laissant au coeur de ceux qui nous ont aimé quelque chose de bon .
RépondreSupprimerC'est un très beau texte que tu as écrit là .
Ton résumé est doux à lire, cher Marco.
SupprimerAmour, tendresse, simplicité, chaleur, bonté.
Ces mots réchauffent le coeur, et génèrent beaucoup d'espoir.
Bisous célestes
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C'est le pays qui fabrique des centenaires à ne plus que savoir en faire. Qu'il fabrique aussi des inséparables du Japon, je trouve ça très beau ! ;-)
RépondreSupprimerAvec mes amitiés du lundi, Céleste nièce !
Bien vu mon cher oncle Joe !
SupprimerL’Ardèche le pays des centenaires …Ferrat avait bien raison.
Bises du mardi soir très tard…ou du mercredi très tôt !
Bisous célestes
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Un très beau billet, tout en douceur et en amour, comme celui qui a lié ces deux personnes.
RépondreSupprimerUn joli hommage que tu leur témoignes, Célestine.
Gros bisous.
Ils ont compris le vrai sens de la vie, s'aimer et se le dire, jusqu'au dernier souffle... Merci céleste Célestine de nous narrer ce moment très émouvant, des bisettes étoilées vers toi. brigitte
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