C'est beau, la vibration. J'aime ce mot. Il contient tant d'images étonnantes. Des coeurs qui battent, des quartz qui oscillent, des sentiments retenus qui effleurent la bouche mais n'osent sortir. Une sorte de fièvre. Des poils qui se dressent, un frisson qui les ondulent au passage sans que l'on comprenne pourquoi. Mais faut-il tout comprendre ?
Ce que je sais, c'est qu'elle m'accompagne partout où je suis. Je la sens dans chaque parcelle de temps, dans chaque pierre de mon chemin. Je la sens traverser les arbres. Les rues, les terrasses, les couloirs du métro. Tout vibre, tout palpite, tout frémit.
Elle me transporte, et donne à la vie une couleur inimitable. Imprévue. Extraordinaire.
Aujourd'hui, j'étais attablée au soleil sur une terrasse. Seule. La terrasse était pleine, fourmillant de cette fébrilité printanière qui prend les villes aux premiers vrais beaux jours. Pas de vent. Juste une légère brise. Me dégustais ma salade en badant derrière mes lunettes noires.
Je sentais pulser l'air comme le sang qui bat aux tempes. Palpable. Comme par un phénomène de tension superficielle il me semblait que tous les gens qui dégustaient leur menu du jour sous les palmiers du VH étaient reliés entre eux. Et que j'en étais le barycentre. Ou l'épicentre. Enfin, bref, le milieu. Je me sentais dans mon juste milieu, à ma place, et connectée au monde.
Je me suis mise à repenser à toutes ces personnes que j'ai rencontrées, au fil du temps, et qui ont compté pour moi à une période de mon existence. J'ai réfléchi à ce qu'elles avaient en commun. Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'elles étaient réellement très différentes. Elles n'avaient ni le même caractère, ni la même énergie, ni les mêmes goûts, ni le même bagage intellectuel. Ne parlons pas de leurs opinions politiques, ou de leur conception de l'art ou de la cuisine. Alors quoi ?
Eh bien... une petite vibration, inaudible, invisible, improbable, et pourtant, crochetant solidement nos atomes...
A un moment précis, nous sentons vibrer quelqu'un sur la même fréquence que nous. Sans pouvoir l'expliquer, on se comprend sans mots, on s'émeut des mêmes choses. On respire ensemble. On sourit en même temps.
Ou alors, on se sent comme relié, à la nature, aux plantes, aux montagnes et aux fourmis.
Ne grimpez pas sur vos ergots, camarades cartésiens, je ne suis pas en train de vous vendre un traité de pseudo-science. Je n'ai pas non plus fumé du chanvre des Indes dans une secte étrange.
J'essaie juste d'exprimer un ressenti subtil. Que la langue française résume par l'expression « être sur la même longueur d'ondes » Ou encore « Ne faire qu'un avec ... »
Aujourd'hui, j'ai eu la forte impression de vibrer encore plus que d'ordinaire. La caresse du soleil a dû exciter mes transistors.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je vois, je vois !
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/apBWI6xrbLY
Un grand classique ! Merci boss pour ce rappel.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Se comprendre, s'écouter, partager le gout de la vie, jeter des ponts, faire du bien...
RépondreSupprimerJeter des ponts...ça c'est une idée qui me plaît. les ponts sont de tels symboles...
SupprimerBelle journée ma douce Marine
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ton texte ne m’étonne pas , c’est tout toi
RépondreSupprimerpour écrire avec cette sensibilité des choses et des êtres, il faut bien comme toi être relié à la nature, aux choses de la vie
Bises chère Célestine
Bonne journée
Ça m'émeut toujours quand quelqu'un me prouve combien il me connaît bien... En l'occurrence, ma chère Jak, je pense que nous vibrons aux mêmes choses depuis longtemps, toi et moi.
SupprimerEt je t'embrasse.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Maîtresse,
RépondreSupprimerSoyez rassurée :) nous vibrons à l'unisson avec vous. La faute au printemps, au beau temps, à (mon) l'âge qui se fait plus sage, et à l'amour... de la nature :D
Belle ode à la vie, bravo et merci !
Douce journée, bise en béton vibré :)
Et quelle adorable bannière, cette artiste est géniale.
SupprimerAh ma petite Julie, comme tu me fais sourire avec tes bises en béton vibré !
SupprimerTu sais combien j'apprécie les spirituelles associations d'idées...
Pour la bannière, je suis d'accord. Elle est géniale. Et si tu savais comme cet arbre ressemble au mien...
Avec les mêmes écureuils...
Gros bisous vibrants
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Magnifique. Je connais cet endroit, c’est vrai qu’ils ont drôlement bien arrangé cette place. C’était une chouette idée d’y planter tous ces palmiers.
RépondreSupprimerIl reste que ton texte vibre de ta passion de la vie et que ça fait toujours autant de bien aux autres, eux qui ne savent pas écrire, comme moi.
Bises
Angela
Merci ma belle. Ça m'encourage à me livrer sans me censurer. Parfois j'ai l'impression d'être en boucle...
SupprimerMais c'est un cercle vertueux, quoi qu'il en soit...
Bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Voilà un texte que j'aurais aimé écrire. Tout, absolument tout est vibration. Mon jardin me procure des vibrations jubilatoires incroyables. Il soigne mon âme et mon corps
RépondreSupprimerC'est joli, les vibrations jubilatoires. Qui dois-je remercier pour cette confidence ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"Qui dois-je remercier pour cette confidence ?"
SupprimerPierre ou Rom ; au choix, Maîtresse :p
Très beau texte, comme toujours !
RépondreSupprimerIl est différentes façons de vibrer,
RépondreSupprimerde se sentir relié, en accord avec la nature,
de faire corps au monde qui nous entoure....
Ces temps ci je ressens en famille la même impression, ce genre de vibrations que tu évoques. Il est des moments particuliers où ce phénomène se fait plus présent en dépit du brouhaha quotidien et des convulsions du monde.
Bien sûr que l'éveil de la nature apres l'hiver en est une composante. Faisant partie de cette nature Toi comme nous tu le ressens en ce moment.
Mais certains prétendent que la terre monte en vibrations de plus en plus..... En est ce aussi l'expression ?
Quant à la place ornée de palmiers que tu décris, j'en connais l'agrément.... et je m'y suis arrêté récemment aux alentours de Pâques dans un joyeux contexte familial : avec un petit décalage nous fêtions l'anniversaire de ma fille en ramenant des plats préparés sous la responsabilité d'Anne Sophie PIC.....
Que du plaisir !
Oui, vraiment du plaisir quand on partage un moment de vie avec autrui, un instant qui nous réunit dans le sentiment de vibrer au même rythme, sur la même longueur d'onde, à la même fréquence.....
C'est sans doute ce qui nous réunit aussi sur ton blog, dans l'attente de tes nouvelles vibrations étoilées
Bises en haute fréquence
Je comprends tout à fait ce que tu ressens, Célestine, puisqu'il m'arrive à moi aussi de ressentir ces mêmes vibrations lorsque je suis avec certaines personnes, ou lorsque je me trouve en certains lieux. Cela ne s'explique pas je pense, c'est vraiment du domaine du ressenti. Cet après-midi, je me suis assise sur la pierre devant la maison bleue, j'ai regardé l'horizon, et j'ai su que j'étais au bon endroit, et quoi qu'il se passe, ici serait toujours le bon endroit.
RépondreSupprimerBon week-end à toi, ma belle. Gros bisous.
"en badant", c'est bien une expression du midi ça !
RépondreSupprimerValence a des allures de petit Nice ! Comme toi Célestine, j'adore bader aux terrasses de café :-) D'ailleurs je rêve d'Andalousie en ce moment ! Bader et déguster des tapas ;-)
Merci Célestine pour ton superbe billet qui respire l'éveil du printemps avec ses douceurs et agréables sensations.
RépondreSupprimerGros bisous
Grâce à toi , des mots sur nos vibrations... "c'est-y" pas génial? Merci à toi. Je vibrerai encore mieux après l'avoir ..."intellectualisé"
RépondreSupprimerTrès belle cette terrasse à Valence, surtout quand la méditation naturelle nous caresse l'esprit, s'autorise des vagues comme c'est bon de se synchroniser avec ce qui est, ne cherchant ni le vide ni autour de moi pour se sentir être là.
RépondreSupprimerElles sont très nombreuses les personnes qui ont compté dans notre existence. Leur importance suit le chemin de notre propre évolution. Elles sont à nos côtés pour le temps qu'il faudra, pour recevoir, partager, donner, s'engager, s'aimer,… et puis arrive la croisée, le carrefour ou chacun suit sa propre route, parallèle ou qui s'éloigne.… Ou reste sur la même…
RépondreSupprimerHeureusement qu'elles étaient toutes différentes, que de bienfaits pour notre développement ! Et nous-mêmes nous sommes si différents depuis la tendre enfance jusqu'à ce jour. Et pourtant tout cela est unifié en nous, entre nous, unifié à l'univers.
Souvent on confond, pensant que l'unité signifierait tous pareils tous semblables, tous plus ou moins clonés comme un seul et même homme/femme.
Errare humanum est !
J'adore quand tu vibrionnes. Il en ressort toujours un beau billet. On sent ton cerveau qui pétille d’allégresse. Ça se dit ça, pétiller d’allégresse ? Ben oui, pourquoi pas !
RépondreSupprimerJe ne voudrais pas trop m'avancer, mais il me semble qu'à un moment donné, et pendant un certain temps, ma sensibilité a oscillé à ta fréquence. C'est assez magique, comme dans la vraie vie.
C'est quand même chouette de vibrer encore ♫♪♫♪♫
Comme l'écrit si bien George Sand dans Lélia, en 1833 : "la femme est une lyre délicate qu'un souffle divin doit animer avant de lui demander l'hymne de l'amour"... tu as découvert ton diapason, ton son de référence et de toi-même, ton heureuse fréquence, au grand bonheur de tes lecteurs transportés qui te reconnaissent bien là. Merci Céleste pour tes mots remplis de l'immense grand tout auquel tu es reliée. Merci pour tout cela.
RépondreSupprimerIl y a le visible et puis tout ce qui se déroule dans l'invisible, depuis la nuit des temps et dont nous sommes et serons riches à jamais... Ah, céleste Célestine, "c'est une histoire étrange à la fin que ce monde"... Bises printanières énergisantes. brigitte
RépondreSupprimerOh comme j'aurais aimer profiter de ces douces vibrations avec toi sur cette belle terrasse. Mais j'en ai quand même profité grâce à tes mots qui te ressemblent et qui font du bien !
RépondreSupprimerLe merveilleux voyage sensuel...
RépondreSupprimerQu'il est doux de vibrer au soleil...
Bises synchros.
Mais oui , parfois dans le train lors d'un long voyage en solitaire , on se commence à discuter avec sa voisine , on dit des choses que l'on ne dirait jamais aux amis habituels. Une fois aussi , ma chérie aimée et moi même sommes restés longtemps à écouter un couple nous raconter sa marche jusqu'à Saint Jacques de Compostelle c'était devant la table de pique-nique d'une aire de repos !
RépondreSupprimerPourquoi d'un coup on se met à causer en confiance avec des inconnu(e)s , je ne sais pas comment cela arrive. Des rencontres où l'on on sent que l'on peut se laisser aller, parfois il s'agit de désir , ça arrive en une seconde on ne sait pas trop comment.
Je me souviens l'an denier en rando , nous avions discuté longtemps très longtemps avec un couple croisé dans les estives cantalouses et fleuries au milieu des vaches de Salers. Oui, une certaine vibration, on sent que l'on a des choses à se dire, d'ailleurs à y réfléchir cela m'est arrivé souvent cette histoire de vibration, c'est souvent inattendu , mais je papote, je papote alors que je dois aller en ville manger à la crêperie avec une amie qui va me raconter ses dernières aventures amoureuses.
Bonne soirée Célestine , vraiment j'adore ton blog et ta façon d'écrire.