Zoé lit et Armand pêche
En ce doux et frais matin
Chacun trouve son chemin
Et donne un sens à sa vie
Lui se tient droit comme un i
Elle, tassée par ce qu'elle lit
Lui dans l'eau du ruisseau, elle
dans l'eau trouble des nouvelles
Armand pêche et Zoé lit
Armand pêche et Zoé lit
Armand suit des yeux sa ligne
Guette le menu fretin
Jolies truites et beaux goujons
Zoé lit entre les lignes
Magouilles de malandrins
Et forfaits de gros poissons
Armand pêche et Zoé lit
Zoé lit et Armand pêche
Armand choisit la nature
S'enivre de chlorophylle
Zoé préfère la culture
Se déclare cinéphile
Elle connaît Cannes par coeur
Elle condamne les pulsions
d'un cinéaste pédophile
Lui chasse la drosophile
Qu'il accroche à l'âme soeur
Qu'il accroche à l' hameçon
Armand pêche et Zoé lit
L'un présent à la vraie vie
Goûtant la joie de l'instant
Soleil gonflé d'énergie
L'une sombrant dans le néant
De l'information frelatée
L'oeil lointain, les mains glacées
les doigts noircis d'encre et de sang
Ceux d'Armand sentent le brochet
l'herbe folle et les genêts
Zoé lit et Armand pêche
Qui a raison de A à Z ?
D'Armand ou Zoé, qui a tort ?
Zoé lit et Armand pêche
La vie de Zoé se dessèche
à trop lorgner ce canard
infesté de foutues nouvelles
La vie d'Armand est un trésor
L'avide Armand cultive l'art
de se moquer du tiers, du quart
Et aussi de la moitié
L'important est de pêcher
perche ablette saumon plie
parmi ajoncs et canards
Zoé lèche et Armand plie
Zoé lit trop goulument
Se délecte de la chienlit
où l'humanité s'enferre
Armand silencieusement
Fait la carpe au bord de l'eau
Pas barbon, plutôt barbeau
Peut-il la tirer de là
L'attirer au bord du lit
vif argent de la rivière ?
Armand pêche par modestie
Zoé lit par vanité
Qu'est-ce qui peut les rapprocher ?
L'amour, peut-être ? Qui sait ?
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Pour le 65° devoir de Lakévio du Goût.
Toujours bluffant, tes écrits ! Il y avait longtemps que tu n'avais pas poetisé de là sorte. C'est juste beau.
RépondreSupprimer(Petit commentaire écrit sur le pouce, avant de partir travailler). Je reviendrai plus tard...
C'est vrai, je me rends compte que j'avais délaissé un peu mon côté poèt-poèt ...
SupprimerJ'aime bien tes commentaires sur le pouce. C'est bon comme un petit canapé d'apéritif !
Vivement le plat de résistance.
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Un petit rayon de soleil, avant l'aube, en te lisant ce matin. J'ai aimé, et je n'ai pas résisté à poster un commentaire en premier. Une fois n'est pas coutume. C'est la deuxième fois que cela m'arrive, depuis que je fréquente cet excellent blog.
SupprimerBien sûr, j'ai pensé à cette chanson « papa pique et maman coud », mais aussi à ce poème de Guillaume Apollinaire : le pont Mirabeau, avec cette ponctuation qui revient inlassablement.
« Vienne la nuit sonne l’heure
Les jours s’en vont je demeure »
Ton poème est "calé" sur le même rythme. Tes mots pourraient aussi se caler parfaitement sur le tempo de cette chanson de Souchon ♫♫♫ .
Puis le rythme s'accélère, on est happé par le son des mots, par les rimes. Les mots déroulent si bien le fil de l'histoire, que l'on s'attend à voir Zoé pécher et Armand lire. Magie de tes mots si délicieusement agencés. Bravo !
Sinon, pas de jeu de mots avec Zoé, mais avec Armand... ♫♫♫
Le plat de résistance est à la hauteur de mes espérances.
SupprimerTu es malin : ta référence à Apollinaire, outre qu'elle me rend rouge comme un gratte-cul (citation pagnolesque) est fort pertinente.
En effet, ce sont des heptasyllabes qui donnent le rythme.
Et comme disait le vieux Verlaine dans son art poétique
« De la musique avant toute chose, et pour cela préfère l'impair...»
Souchon lui, écrit dans cette chanson des « enneasyllabes »(9 pieds)
On reste dans l'impair, et toi, tu as l'oreille musicale à donf !
Quant à Vassiliu, les grands esprits se rencontrent (voir ma réponse à Pivoine)
Bisous rassasiés ;-)
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c'est sûr, il faut interdire la lecture aux femmes, et les garder au tricot :-)
RépondreSupprimerbien joué, Célestine!
Très drôle :-)
SupprimerMais...ouh la la...malheureuse que je suis ! Quel contresens n'ai-je point induit ... ;-)
Je voulais écrire surtout contre la lecture à longueur de temps des journaux de prétendues informations, qui, quels qu'ils soient, projettent leur ombre négative sur nos vies. Avec leur soif de sensationnel (de buzz dirait-on maintenant) toujours à l'affût de querelles, scandales et autres scoops ...
S'informer, certes, mais surtout vivre autrement que par procuration en lisant la vie des autres.
Mais la lecture, la lecture... c'est tout autre chose...
Mais ce n'est pas à toi que je vais l'apprendre.
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Tu es sûre qu'elle ne lit pas un bio-contact ou une revue philosophique ?
SupprimerCertes. Mais tout mon argumentaire s'écroule si elle lit quelque chose d'instructif.
SupprimerNon, pour moi, elle se gave des derniers potins covidiens. Et pis voilà.
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Saisissant de beauté. Tes mots coulent comme l'eau d'une source fraîche et lumineuse à la fois.
RépondreSupprimerUne grande poésie qui me réveille ce mât-teint avec grand bonheur de l'un à l'une, de A à Z ; tous deux posés là, dissemblables mais pourtant unis par une belle harmonie, l'amour de la Vie.... !
merci ma grande d'Âme.
Un peu de poésie dans ce monde de brutes...
SupprimerVoilà qui permet d'exprimer les choses délicatement.
Merci grande âmie.
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Y a du rythme, ça me rappelle Trenet !
RépondreSupprimerhttps://youtu.be/jGO-CzvvCmM
Ben tiens !
SupprimerJ'en étais sûre, venant de toi.
Tu ne pouvais passer à côté de ce monument.
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Bien vu !
Supprimer:-)
SupprimerArmand vit la vie.
RépondreSupprimerZoé lit la vie.
Peut-être l'amour, va savoir, les fera vivre la même chose...
Peut-être qu'elle lui fera découvrir les joies de la lecture d'un bon livre.
SupprimerEt lui, il lui montrera qu'un petit bonheur présent vaut mieux que la somme de tous les malheurs du monde récités dans le journal.
C'est ça, la magie de l'amour, et tu sais que c'est mon côté licorne et petits poneys ;-) ;-) ;-)
Merci pour cette image pleine de fraîcheur, ça change un peu des sombres tableaux urbains de Hopper et consorts ;-)
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Lui pêcher un peu moins, elle lire un peu moins, ils ne passeraient pas à côté l'un de l'autre.
RépondreSupprimerChacun faire un peu de place aux goûts de l'autre... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il y a aussi et surtout du La Fontaine dans ton poème. Il me plaît beaucoup. Plus que La Fontaine d'ailleurs. J'ai souri à l'énumération des poissons :-) diable ! C'est gai entraînant... plein d'alacrite ! Bravo...
RépondreSupprimerDu La Fontaine, wouaou. C'est trop d'honneur.
SupprimerDu Boby Lapointe, peut-être ? Ou du Vassiliu.
Enfin quoi qu'il en soit, c'est un plaisir de t'avoir divertie, ma Pivoine.
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Ah, Bobby Lapointe. J'adore ! Qui l'eût cru ;-)
SupprimerPivoine.
Un régal !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Zoéliéarmanpech, c'est musical, ça sonne bien à l'oreille, c'est harmonieux ! C'est ce que j'ai entendu en te lisant Célestine :-)
RépondreSupprimerC'est ce que je me suis dit en l'écrivant.
SupprimerMerci pour cette judicieuse remarque, ma biche !
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Maintenant, si tu n'aimes pas le poisson, finis au moins ta page.
RépondreSupprimer;-)
...et ensuite, je pourrai emballer mes goujons dans ton papier journal.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quelle merveilleuse réussite !
RépondreSupprimerIl y a tous les styles et toutes les audaces dans ce… cette… je ne sais même pas comment qualifier ce texte qui tient de tous les styles.
Et en plus un petit côté « fable incluse à l'intérieur »
C'est simple, on va dire c'est « Célestinien » c'est-à-dire unique.
Et puis quelques perles çà et là :
Qu'il accroche à l'âme soeur
Qu'il accroche à l' hameçon
L'avide Armand cultive l'art
Peut-il la tirer de là
L'attirer au bord du lit (Rhoooo!!!)
Ah...
SupprimerMon Alain. Voilà un commentaire unique que je qualifierai d'alainxien.
Bien sûr qu'il y a plusieurs entrées, corridors, passages secrets dans ce texte à tiroirs...
Ravie de t'avoir ravi.
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Pas imprimé mon commentaire ?
RépondreSupprimerJe pense à Papa pique et maman coud, cette jolie comptine ! Un beau tableau de Renoir, bien reconnaissable pour cette petite histoire de gout, bien trouvé Célestine !
Une bonne friture accompagnée d'un petit blanc sec les réconciliera sur l'oreiller, monsieur apprécie les charmes de la nature (et de la pêche), il a bien raison car les tracas du monde on en a raz la casquette et la capeline !
Oh la la...une friture d'éperlans avec un petit vin de sable gris de gris...
SupprimerVoilà un préliminaire ravissant et goûtu.
Tu as bien senti le message caché : foin des news, loin du blues, ôte ta blouse et vive la pelouse !
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Peut-être aurais-tu poétiser sur le déjeuner sur l'herbe de Manet :-)
SupprimerTi bacio forte Cara
Ce n'est point moi qui ai choisi l'image, mais le sieur "Goût" ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oh quel joli conte chantant et frais comme un gardon, on en redemande !
RépondreSupprimerDolce vita
Toi ici, ma chère Dolce Vita. Quel bonheur subtil !
SupprimerTu as enfin réussi à passer le pont-levis de la forteresse « Blogspot »
Bravo à toi ! et Longue vie à tes commentaires chez moi.
gros bisous
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Tu es incontestablement douée pour la poésie... Pas moi !
RépondreSupprimerJe n'en ai écrit qu'une seule dans ma vie, c'était pour les 40 ans de ma cousine; je l'ai posétée... mais la lettre n'est jamais arrivée !
Merci ma bourlingueuse !
SupprimerLa poste a donc perdu la seule preuve que tu étais capable de poétiser...
Quel dommage !
Et si tu t'y remettais ?
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Il pêche des poissons. Elle va à la pêche aux nouvelles......Au moins un mot qui les rapproche !! Superbe texte Célestine !
RépondreSupprimerOui, et en réfléchissant, deux ou trois autres peut-être...
SupprimerMerci Daniel.
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Je voyais ça un peu autrement.
SupprimerIl pêche, elle lit la dépêche, qu'ils se dépêchent de commettre le plus doux péché...
Baci
Pas mal mon Blutchy !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime bien la dernière strophe !
RépondreSupprimerHé hé ! Tu es une connaisseuse !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Whaoo Célestine. C'est délectable de te lire.
RépondreSupprimerMerci ma Suzame.
SupprimerJe te retourne le compliment concernant ton commentaire.
Gros bisous de fée émue
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Oh ton côté poèt poèt sister a tout pour me plaire. C'est beau, ça balance, et c'est un pur délice.
RépondreSupprimerQuel ravissement. je ne pensais pas toucher aussi juste avec ma petite bluette.
SupprimerKisses sister
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J'adore ce poème. Il est magnifiquement écrit. Tu devrais plus souvent. C'est drôle et ça en dit long sur la période et les attitudes adoptées face à elle. Moi, je suis hybride : un peu Armand, un peu Zoé.
RépondreSupprimerBises Célestine.
Je suis plus Armand que Zoé, mais cela, tu l'auras deviné...
SupprimerMerci Patrick pour ton appréciation. Venant d'un poète, ça me touche évidemment.
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Armand pêche et Zoé rit
RépondreSupprimerArm' empoche et Zoé frit
Belle carpe que l'homme prit
Bien Mâle à Qui ?
Chère Céleste,
ton joli poème et le tableau de Renoir m'ont mis en joie et comme tout le monde je viens t'en féliciter. Oui c'est une expérience à renouveler.
Bises joyeuses
« Bien mâle à qui » alors ça c'est fort !
SupprimerBravo Petrus pour être entré dans la danse des mots.
Tu ne saurais me charmer davantage.
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Bonjour petite sœur. Comme les autres j'aime énormément ton poème ! En ces temps de disette sociale je suis carrément Armand comme toi j'imagine ? Je me nourris donc d'air pur et de nature qui apaisent le coeur et l'âme.
RépondreSupprimerBisous et tendresse.
Disette sociale, c'est une jolie expression pour désigner un drame silencieux...
SupprimerLa solitude tue davantage que n'importe quel virus...
La solitude, le mal de vivre, le sentiment d'abandon...
L'air pur et la nature, comme tu le dis, sont là pour apaiser le corps et l'âme.
Bisous grande soeur
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Ce qui les rapproche? L'une semble assoiffée de lecture, l'autre affamé à l'idée d'un filet de truite. Ensuite, peut-être, des envies communes pourraient titiller leur esprit...
RépondreSupprimerElle le prendra à son filet de voix, il lui montrera sa gaule...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les initiales d'une histoire A comme Armand et Z comme Zoé.
RépondreSupprimerQu'est ce qui distingue Armand des autres hommes et Zoé des autres femmes? L'amour, peut être?
Rien ne les distingue vraiment des autres. Nous sommes tous un peu Armand, un peu Zoé, des êtres contradictoires, assoiffés de choses différentes, pas toujours complémentaires. Faits d'ombre et de soleil comme toi et moi.
SupprimerMais l'amour...ah, l'amour...
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De A à Z, j'ai l'impression que flotte ici un message "subliminal". La lettre A comme amour m'attire plus que la lettre Z comme zizanie dans les infos... Céleste Célestine, la poésie te va BIEN, je te remercie et t'embrasse. brigitte
RépondreSupprimerChacun y lira le message qu'il ressent.
SupprimerLe mien est clair: je m'insurge contre la sinistrose.
J'ai besoin de calme, de sérénité, de beauté, de nature, d'espoir.
Toutes ces choses que les journaux télévisés ou pas, ne me donnent pas.
Bisous ma Plume.
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Je suis comme Armand, je ne lis plus les infos, ça me déprime trop.
RépondreSupprimerJe ne pêche pas non plus, remarque. Je préfère jardiner.
Chouette ton poème !
Bises
Angela
Pêcher ou jardiner...En tout cas, le contact avec la nature...
SupprimerBisous ma belle
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Je suis comme vous, Angela, je n’écoute plus les informations qui sont par trop déprimantes...
SupprimerJe jardine à mes heures et je médite en regardant les arbres.
Encore une fois notre délicieuse hôtesse touche juste. Ce texte est un petit bijou.
~L~
Merci Lorenzaccio.
SupprimerC'est adorable de votre part.
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Un poème mâtiné de refrains de la Belle Epoque; un vraie réussite ! C'est chantant, intrigant, le tout avec panache; quant à la morale, chacun en tirera leçon - c'en est bien l'objet.
RépondreSupprimerCerise sur le gâteau :
"Qu'il accroche à l'âme soeur
"Qu'il accroche à l' hameçon...
J'ai adoré, aussi Briand qu'Apollinnaire :)
Wouaou. Briand, Apollinaire, que du beau linge !
SupprimerMerci mon Titi. Cette appréciation me va droit au plexus.
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Très joli poème. Un très joli couple aussi, qui m'évoque Pierre et Marthe Bonnard.
RépondreSupprimerBonne journée !
Peut-être Renoir a-t-il voulu les représenter ? Qui sait ?
SupprimerBelle journée, Marie !
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Et je n'ai pas même pensé à te remercier d'avoir fait "le devoir"...
RépondreSupprimerMais ai-je pensé à te remercier d'avoir choisi ce tableau ? ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mais 'est qu'elle réconcilierait le sauvage inculte avec la poésie, celle-ci!
RépondreSupprimerMais oui, carrément... :-)
SupprimerD'ailleurs est-il vraiment un sauvage inculte, celui-là ?
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Armand pêche et Zoé lit. Tous les deux dans leurs pensées, leur monde peut-être ? Car même en vivant ensemble, un monde peut séparer deux "amoureux". Mais tant qu'ils savent se dire des mots d'amour, rien n'est perdu...
RépondreSupprimerJoli poème, Célestine. Belle fin de journée à toi, bisous.
C’est vrai on n’est pas obligés d’avoir toujours les mêmes goûts...ils pourront tout aussi bien se raconter leur journée, elle ce qu’elle a lu, lui ce qu’il a pêché...
SupprimerBisous belle dame, merci d’avoir apprécié
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Parfois on se perd à trop vouloir se retrouver.
RépondreSupprimerLibre est la liberté de l'autre. Trouble amour qui s’égare même dans les gares. Doux parfums qui s’étalent dans les feuillages sans avoir quitté un corsage. Rires accrochés aux silences de l’étang indolent. Sans se voir peut-on encore, déjà, seulement s’aimer ? Ou simplement laisser le désir s’émouvoir plein d’indolence ?
Attendre, c’est déjà guetter une promesse. Et ces promesses on-t-elles besoin de bavardages ?
Bises sous les feuillages discrets.
Quelle poésie dans tes mots...
SupprimerTrouble amour qui s’égare même dans les gares ... j’ai une tendresse pour ces dernières, c’est la qu’à eu lieu ma belle rencontre avec un bel et sombre inconnu...qui est devenu mon amoureux.
Attendre c’est guetter une promesse ... c’est joliment dit
Merci mon cher Etienne
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerJoli, joli ma belle, bisous, bisous, en cette fin janvier pas encore la saison de la pêche
RépondreSupprimerNon c’est vrai... et pourtant aujourd’hui les oiseaux chantaient on aurait dit le printemps...
SupprimerBizou ma Brizou
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Oh ! mais quelle plume , Célestine ! Armand pêche et Zoé lit et Armand cache des chose sombres au creux de qu'il est convenu de nommer l'amour . Un beau tableau de Renoir, c'est cela ?
RépondreSupprimerOui c’est un tableau de Renoir proposé par mon ami le Goût des Autres
Supprimer...
Ah non, c'est Zoé qui condamne les pulsions d'un cinéaste pédophile que j'ai reconnu, un truc qui fait du ski ..
RépondreSupprimer... et, oui, tu as raison il s’agit bien de lui...
SupprimerMerci de ton passage cher zicos
Bises célestes
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C'est délicieux et si joyeux, je dirais même primesautier : voila un adjectif dont on a bien besoin.
RépondreSupprimerMerci pour ce joli moment hors du temps
Il va bien lui falloir quelqu'un pour vider le poisson avent de le faire frire (il aime pô ça !), non ?
RépondreSupprimerEt elle, son horoscope ne lui prédit-il pas un bel avenir avec un homme (à) (des) poissons ?
OK je sors !