« L'amour est un trésor de souvenirs. »
Honoré de Balzac
Il y a quelques semaines j'ai ramené de Saint-Martin une boîte pleine de photos que ma mère avait gardées soigneusement au cours de sa vie. Je suis tombée en arrêt devant celle-ci, prise par mon paternel, moment délicieux, goutte de temps suspendu à un fil de satin. Une émotion profonde m'a saisie, celle que l'on éprouve toujours devant ce grand mystère du temps.
Tempus fugit. Plus que jamais...
La maison vivait alors des mille éclats de rire de frimousses bien vivantes, ça sentait le caramel et les chamailleries, la menthe et le lait chaud. Une vraie ambiance de comtesse de Ségur. C'était l'heure des cahiers de vacances, des jeux calmes, cette heure de moiteur douce des après-midi, l'été, là-bas. Juste avant l'orage quotidien.
Trois blondinettes en couleurs primaires. La jonquille-Margot c'est ma fille. Celle qui s'est mariée en septembre. Elle est avec deux de ses cousines.
Le coquelicot-Mathilde s'applique à l'écriture d'une main gauche pleine de promesses. Et l'adorable petit bleuet-Anaïs, a sûrement voulu s'asseoir là pour faire comme les grandes. Je l'entends d'ici : « Moi aussi, moi aussi, ze veux cravailler ! »
Ma mère, toute en blanc, ressemble à une maman cygne couvant ses poussins avec tendresse. Une maman cygne expliquant sans doute l'accord du participe passé, car elle avait été prix d'excellence en grammaire en 1941.
J'adore l'atmosphère de cette photo. Les cosmos de mon père ont un feuillage vaporeux et tendre. La grille de la rambarde n'est pas encore rouillée. Les peaux ont cette si splendide perfection de l'enfance. La lumière est celle d'un peintre.
C'est dans l'émoi de cette découverte que j'ai décidé de faire un album-souvenir de mes parents, et de l'offrir pour Noël à chacun de mes enfants. Je viens de le terminer, un marathon, au terme de longues journées de travail, de tri parmi des centaines de clichés, de battements de coeur et de larmes nostalgiques. Cela n'a pas été facile, et m'a dévoré mes journées à l'exclusion de tout autre chose. Et puis, remuer tant de souvenirs, ça m'a bradassée, estirgouillée et pour tout dire, estransinée.
On a beau aller de l'avant, parfois, le passé ça vous change en plomb.
J'ai voulu en extraire l'or. Et j'ai ressenti, cela pourra paraître étrange, une profonde joie dans le deuil. C'est comme si j'avais reconstitué les fragments d'une amphore précieuse.
Je suis fière du résultat. Dans quelques années, quand je ferai travailler Sibylle, Alba et leurs futurs cousins, j'aimerais bien qu'un clic-clac immortalise l'instant. Avec le même oeil d'artiste que mon père.
J'aime l'idée du cycle éternel, de ce tourbillon qui nous souffle.
Ça tourne la tête mieux qu'une valse dans les bras de mon oncle Max.
Tu es une merveilleuse alchimiste. tu as fait de l'or 24 carats, le plus pur et le plus délicat, mais totalement inoxydable.
RépondreSupprimerJ'imagine à quel point ça doit te rebouiller, te grebouiller et te routrouiller de retourner dans la maison paternelle de Vésubie et d'imaginer en plus le changement de décor de l'autre côté de la barrière.
Ti bacio forte e ti voglio bene Cara.
Bonjour
Supprimer"te routrouiller"? voilà une formule que je n'avais jamais entendue
Bonne journée
@Blutchy
SupprimerLe décor de l'autre côté de la barrière, je ne fais pas que l'imaginer, hélas. Je vois régulièrement des photos que mon frère publie et c'est une vision d'apocalypse.
Il faudra juste le temps de se faire à cette refonte totale du paysage, mais finalement, l vie n'est-elle pas cela ? Un renoncement à ce qui était pour accepter ce qui est ?
Alors oui, même si ça « routrouille » (l'expression est très imagée, oui !) rien ne m'empêchera de rester l'incorrigible positive que je suis. Une alchimiste de la joie, oui, j'accepte ce pseudonyme.
Ti bacio forte etvb anch'io.
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@Ambre
SupprimerBonsoir Ambre. Je laisse notre ami te répondre puisque c'est à lui que tu t'adresses.;-)
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@ Célestine
SupprimerA part tous les drames qui se nichent dans ce chambardement, Pour la nature et le paysage, c'est moins pire que la construction d'une autoroute en fond de vallée. Elle pansera ses blessures et offrira un décor, certes différent, mais apaisé. La nostalgie de "l'avant" va s'estomper et la Vésubie retrouvera une beauté sauvage reliftée.
Ti bacio
@ Ambre
SupprimerLe patois vaudois est très riche en expressions imagées... Avant la réforme de 2008, il y avait 19 district dans le canton de Vaud, et autant de variations du patois. Aux Diablerets, à Lausanne ou à Payerne, on ne parlait pas pareillement.
C'est une native de la région d'Avenches qui m'a fait découvrir "Routrouiller". Je ne sais pas si ce verbe vient de là ou si elle l'avait déjà importé.
Quoi qu'il en soit, je suis loin de maitriser tout le vocabulaire du patois vaudois.
Bises
@ Blutch et Célestine
SupprimerBonjour,
maman utilisait tout le temps ce terme (routrouiller) sans forme pronominale; elle était, sans conteste, la reine des routrouillons; je l'ai adopté par la force des choses, ainsi que d'autres mots qu'elle utilisait couramment, et refilé à ma progéniture, qui l'a refilé à ma petite-progéniture ..
Bises
Elle routrouillait donc...
SupprimerMerci pour ton explication Ambre
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Cette photo pourrait avoir été prise hier ! Les couleurs sont intactes. Est-ce une des particularités des photos numériques que de ne pas être marquées par le temps ? Autrefois les photos papier étaient "datées" par un ternissement de certaines couleurs, virant parfois à une tonalité générale rougeâtre. Plus anciennes elles étaient en noir et blanc, avec une découpe festonnée, parfois conservées dans des albums cartonnés.
RépondreSupprimerJe te rejoins dans ce sentiment d'heureuse nostalgie en constatant combien le temps révèle un passé à la fois vivant et mort (comme le chat de Schrödinger) : vivant dans nos esprits mais définitivement mort puisque, d'une certaine façon, mêmes ceux qui vivent encore aujourd'hui "n'existent plus" tels qu'ils étaient. Les albums photos sont remplis d'enfants morts et même de soi mort.
Le hasard veut que, sur le même thème, je parcoure en ce moment le journal de jeune fille de ma mère. Là encore je lis les pensées d'un présent passé, d'une jeune fille "disparue", que je n'ai jamais connue et qui pourtant m'a enfanté, éduqué, accompagné vers la vie... et que maintenant j'accompagne de loi vers la mort.
Tout cela est vertigineux, émouvant, beau et triste à la fois. « Une profonde joie dans le deuil », oui, je comprends bien ça.
Merci pour cette évocation du temps qui passe et fait la vie.
J’étais en train de te faire une mega réponse ( a la hauteur de ton commentaire) quand le bug mondial de Google a tout effacé ...
SupprimerJe reviens après la sieste. :-)
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Donc, comme je l'écrivais dans mon premier commentaire, t'étonneras-tu si je te dis que je me retrouve beaucoup dans cette jeune fille exaltée, sensible, solitaire et bourrée d'interrogations existentielles ?
SupprimerJ'ai écrit moi aussi des journaux intimes, et je me suis demandé si j'étais prête à les transmettre à mes enfants...Je ne crois pas. Enfin pas pour l'instant, mais je ne suis pas au bout de ma vie.
En revanche,je pense qu'ils liront, plus tard, mon livre autobiographique « Alpharêves », mais bien plus tard, peut-être même après mon départ.
« Vertigineux, beau, émouvant et triste » : tu as raison, il y a de tout cela dans la démarche de remuer le passé, de plonger dans ses racines, de faire surgir les souvenirs... Plusieurs fois, pendant mon travail de réalisation de l'album, je me suis sentie vaguement nauséeuse, avec un besoin de me replonger dans le présent bien vivant...
Ce que tu dis dans ton deuxième paragraphe me rappelle fortement un billet que j'avais écrit il y a fort longtemps,(il y a dix ans) « on ne meurt pas qu’une fois »...
Effectivement, les personnages qui sont sur la photo, quelle qu'elle soit, n'existent plus. C'est d'ailleurs pour cela que je me suis permis de mentionner les vrais prénoms. Ces petites filles se sont évanouies dans la nébuleuse, c'est dingue de se dire ça. Je comprends ton vertige.
Merci pour ton témoignage, Pierre. Celui que tu as écrit sur ton blog est passionnant aussi.
C'est vrai : le temps fait la vie.
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Ce Google est vraiment un gougnafier ! Bouffer un commentaire de Célestine, quel dommage :(
SupprimerAlors merci de t'être à nouveau lancée.
Non, cela ne m'étonne pas que tu te retrouves dans des écrits de jeune fille... qui m'ont précisément fait penser à toi !
Pour ce qui est de transmettre des écrits intimes, je crois que la question ne se pose vraiment que lorsque la fin de vie approche. Et pourtant, en découvrant très tard, presque "trop tard", ceux de ma mère, je me demande aujourd'hui s'il est judicieux de reporter trop loin cette transmission. Avec le risque qu'elle ne se fasse qu'après la mort, avec d'autres questionnements à la clé : peut-on lire ou vaut-il mieux ne pas ouvrir ? J'en connais qui ont préféré tout brûler sans ouvrir une seule page. Quelle perte ! Ou pas... va savoir.
Pour ma part je suis très reconnaissant de cette transmission "en vie", qui me fait voir ma mère autrement.
L'autobiographie c'est différent. Pour avoir les deux en main, ma préférence va aux écrits "de soi à soi", malgré le grand intérêt d'une narration choisie pour une lecture extérieure. Mais c'est aussi parce que j'aime être au plus près de la réalité des ressentis.
Comme je comprends cette vague nausée à brasser le passé ! Cela transporte "ailleurs", dans un temps qui n'existe plus mais ravive parfois des émotions toujours vivantes. Cette dichotomie (dyschronie ?) est inconfortable... et bienfaisante à la fois, pour peu qu'on l'apprécie. Je trouve que cela rappelle l'amplitude de l'existence, lui donne du souffle.
En relisant ton billet de 2010, nos perception présentent en effet une indéniable similtude. J'ai d'ailleurs été étonné de ne pas avoir commenté à la suite, mais peut-être que nous ne nous connaissions pas encore. Ou pas suffisamment pour que j'ose mettre mon grain de sel ;)
Merci pour cet échange d'impressions :)
Non en 2010 nous ne nous connaissions pas encore... et c’est d’autant plus troublant d’avoir, dix ans après, la même perception...
SupprimerBelle journée
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Merci pour ce beau billet.
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de vous enchanter, madame Chapeau.
SupprimerVous savez vous rendre rare...
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Cet album-souvenir de tes parents est un merveilleux cadeau!
RépondreSupprimerJe t'embrasse ♥
Je crois que mes enfants apprécieront, mais pas que. je pense en offrir un à chacun de mes frères et soeur, et aux cinq autres petits-enfants de ma mère.
SupprimerEn tout, 13 exemplaires pour se souvenir de leurs aïeux.
Bisous ma Cathy
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Ravissant et prenant, comme à chaque fois...
RépondreSupprimerPour le clic-clac de l'appareil photo, faudra se rabattre sur le synthétique ! ;-)
Tu sais que sur mon portable, cela fait un bruit d'obturateur quand je prends une photo ?
SupprimerUn bruit synthétique et néanmoins émouvant...Comme si la photo avait besoin de ça pour être belle.
C'est fou.
Merci pour tes mots, cher Boss, je t'embrasse
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tu as raison, cette photo est magnifique et l'idée de l'album excellente!
RépondreSupprimerJ'ai été happée par son ambiance douce.
SupprimerSurtout après ce que j'ai vécu dans les dernières années avec ma mère, mais tu le sais...
Cette photo m'a fait du bien, en quelque sorte.
Elle m'aide à pardonner.
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Quelle belle idée et quelle belle photo ! J’imagine combien cela a dû être remuant pour toi...
RépondreSupprimerTrès remuant. C'est pourquoi j'ai mis le paquet pour que ce soit fait le plus rapidement possible.
SupprimerJe n'aime pas trop remuer le passé...
Bisous manou
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Merci, Celesrine, pour ce doux moment présence et tendresse,
RépondreSupprimerMerveilleuse idée que cet album que je vais t’emprunter, je crois. Un bel hommage souvenir pour des grands parents disponibles et créateurs de liens entre cousins.
Masqués, testés, distanciés mais joyeux et aimants, je te souhaite un Noël paisible et tendre.
C'est drôle, je pensais à toi pas plus tard qu'il y a deux jours...Et je me demandais ce que tu devenais, chère Nicmo.
SupprimerPour l'album, je l'ai conçu sur le site « comboost »
C'est très ludique et le résultat promet d'être magnifique.
Je t'embrasse
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Que c'est beau Célestine : beau parce que ce temps vit toujours, il est là bien présent sur la photo et dans ton coeur ; triste parce qu'il n'est plus aussi proche de vous autant que vous l'aimeriez, j'imagine ; des albums des enfants, j'ai fait, Faby aussi : écrit sur ce temps d'or ...aussi.... pour les 90 ans de maman un livret offert à chacun des membres de notre famille, dont les petits enfants, à partir des photos et cartes postales extirpés de la grande guerre 14-18 émanant de mon grand'père Léon, contenant la vie de mon papa et la racontant, et de jolis mots sur les pendants inconnus de maman Camille habillés de nos interrogations nos ignorances ...
RépondreSupprimerje te retrouve avec cette force que je n'ai pas en cet instant, expliquée sur ton courrier électronique en privé. Instants difficiles à vivre en ce temps grisaille.
bisous reconnaissants.
J'ai lu ton mail et je te répondrai.
SupprimerLa vie n'est faite que de cela: de moments doux et de fracas.
C'est une grande force que de savoir dépasser les moments fracas, en se remémorant les moments doux. Je te souhaite beaucoup de curage ma Den.Même si je ne suis pas toujours très présente sur mon blog, je suis là.
Bisous d'amitié
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Plus on avance, plus le passé nous rattrape ...
RépondreSupprimerBonjour André. Il ne tient qu'à nous de ne pas nous laisser rattraper par le passé, en le tenant en respect. Les gens qui se font manger par leur passé n'avancent plus, ils sont comme figés dans de la glue. Je n'oublie pas ce que je dois à ceux qui ont été avant moi. Mais comme on dit, l'on n'a qu'une vie, et elle est maintenant.
SupprimerAmitiés
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PS je suis allée faire un tour sur votre blog, vous avez changé l'apparence, c'est joli.
J'adore cette photo, j'espère que mes petites filles et leurs cousines garderont la nostalgie de certains étés.
RépondreSupprimerJ'ai hâte de voir leur tête quand elles feuilletteront l'album !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerJ'espère que tu mettras cette photo dans ton album, elle est empreinte d'une rare beauté. Tu en as peut-être d'autres aussi belles et le choix a dû être difficile pour faire un album...
Bises,
Mo
Cette photo est bien sûr en belle place dans l'album, chère Mo.
SupprimerElle est si ravissante que ç'aurait été dommage de ne pas la choisir.
Mais tu as raison, le choix a été difficile pour toutes les autres.
Bises
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Bonjour, Maîtresse,
RépondreSupprimerL'amour peut aussi être un trésor à découvrir :)
J'adore l'ambiance chaleureuse du présent billet... photos et mots ; un délicieux coc(on)nte familial aux saveurs de pain d'épices douces à déguster à chaque instant. Merci pour le partage, cela fait du bien.
Agréable semaine, Celestine. Bisous.
PS N'oublie pas de sauvegarder de temps en temps les photos se trouvant sur ton smartphone :)
J'ajout que le prix d'excellence en grand-mère te reviens ;)
SupprimerLe prix d'excellence en grand-mère ! Wouaou, c'est très bon, ça, élève Julie !
SupprimerUn coconte : pourquoi mettre des parenthèses, finalement ? Tu as inventé un très joli mot-valise qui fait voyager en imagination...
Et tant mieux si tout cela t'a fait du bien. Moi je suis heureuse de revenir à chaque fois, même quand je reste longtemps absente : c'est comme si je retrouvais une bande de copains.
Pour ce qui est de sauvegarder les photos, c'est clair : je vais devenir la reine des albums photo papier conçus en ligne...
Bisous joyeux
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"c(oc)onte" (cocon et conte)
RépondreSupprimerVoilà, le coc(on)nte expédié trop vite est décrypté :D
Voir plus haut ma réponse ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Célestine, quel joli choix de photo pleine de douceur tout comme tes mots que je lis avec tendresse. Cet album sera magnifique, j'en suis certaine.
RépondreSupprimerBisous ♥
J'en suis convaincue de la même façon. il faut dire que je me suis appliquée !
SupprimerTu aurais vu mon bureau durant ces deux semaines...Un vrai antre !
Mais ça y est, les photos ont rejoint leur boîte après avoir fait un tour par mon scanner...
Et j'ai hâte de voir ça !
Bisous doux, chère rêveuse
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Vous avez tout à fait l’art de faire coïncider les images et les mots de la plus jolie façon.
RépondreSupprimerEt ce billet d’aujourd’hui est une pure merveille de tout ce qui fait votre essence : poésie, émerveillement, émotion, un rien de nostalgie et beaucoup de douceur.
Je vous aime pour cela, et pour bien d’autres choses encore.
~L~
Ah ben alors, si vous m'aimez...
SupprimerJe pâlis, je rougis...
;-) ;-) ;-)
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Je ne pourrais faire ce que tu as fait. Mes albums dorment dans un coin du grenier, recouverts de toile d'araignée. Ils sont le symbole du temps qui passe et cela me file un gros coup de blues !! Nostalgie, mélancolie et des regrets !!
RépondreSupprimerEt tes enfants ne seraient-ils pas heureux que tu leur offres un morceau de leurs racines ?
SupprimerEn tout cas, c'est ce qui m'a motivée...
Peut-être aussi pour éviter les fameux regrets, qui empoisonnent tant la vie !
Passée la mélancolie, on en tire de grandes satisfactions.
Bisous Daniel.
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C'est une excellente idée de remettre au goût du jour les albums photos papier. Ces jours-ci, j'envisageais moi aussi de choisir quelques photos pour créer des albums et les offrir. Et j'ai regardé des photos datant du monde libre en bonne santé et non confiné ! Et je me disais encore une fois : "c'était bien, vraiment bien"...
RépondreSupprimerN'en parlons pas encore comme d'un monde enfui...
SupprimerJe garde le ferme espoir que cette crise débouche sur une réflexion à propos de notre monde, et sur les débordements qui ont mené à tout cela...
Oui je sais, je suis utopiste...(rassuriste, diraient les inventeurs friands de néologismes)
Bisous Biche
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Le confinement est une sorte de prison, une prison dont l'esprit n'est pas forcément le prisonnier.
SupprimerÇa, c'est une question de disposition d'esprit. On avait la chance tout de même de disposer des clefs de la cellule avec les attestations et c'était à chacun de savoir jouer avec...
Une tite zizique ?
https://www.qwant.com/?q=Diego%20libre%20dans%20sa%20t%C3%AAte&t=videos&client=brz-moz&o=0:4ab9ed66acbc5029c69cac9a7f858af2
Baci collectifs
Très belle chanson, qui me met la chair de poule...
SupprimerLa liberté est pour moi toujours la vertu cardinale. Il semblerait que les instances modernes lui préfèrent la sacrosainte « sécurité »
J'en connais plus d'un qui doivent se retourner dans leur tombe...
Ti bacio caro❤️
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Le pays de Voltaire et Hugo est devenu celui de Thiers et de de Gaulle, mais ce n'est pas inéluctable. On refera chanter la Liberté, cette Liberté chère à Moustaki et Béart.
SupprimerMolto baci Cara
♥️
SupprimerC'est la magie de l'art que de figer un instant dans le cours du temps pour le soustraire au phénomène irréversible de la flèche du temps.
RépondreSupprimerAu delà de la filiation directe entre cette grand mère et toi Céleste notre talentueuse narratrice, c'est toute femme qui peut s'apercevoir en perspective dans ce rôle de grand mère attentionnée.
Merci pour ce beau tableau. Si je peux prendre quant à moi le rôle du grand père photographe c'est bien grâce au talent de l'auteur de ce cliché que tu as pris plaisir à nous partager.
Et pour finir je te remercie par ailleurs de m'avoir ainsi donné l'occasion d'approfondir les réflexions du physicien philosophe Étienne KLEIN sur la notion du temps qui passe, et sur l'éventualité d'un possible voyage dans le temps.
En résumé je dirai que seul l'art permet un voyage de l'artiste et de son contempteur dans un temps propre à chacun d'eux, alors que physiquement parlant le voyage dans le temps serait impossible....
https://youtu.be/DyVEU71Azno
Une conférence de deux heures ! Mais comment veux-tu que je trouve deux heures, dans ces journées qui se rétrécissent de plus en plus ? ;-)
SupprimerJe ne doute pas que les réflexions d'Etienne Klein sur le temps qui passe soient pertinentes, mais le sont-elles plus que les tiennes, qui sait, tout comme moi, l'apprécier à sa juste valeur, dans les souvenirs, les événements présents et les projets futurs ?
Une chose sur laquelle je suis bien d'accord, c'est que l'auteur de la photo avait beaucoup de talent, un talent énorme...
La magie de l'art quand il est spontané.
Je t'embrasse cher Petrus
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erreur , erreur, je voulais écrire et signifier 'contemplateur' , et surtout pas contempteur
RépondreSupprimerOui, la magie de la langue...A deux lettre près, on n'a pas du tout le même sens !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Hé bé ma petite Celle qui es si mignonne, sûr segur que 2020 t'aura bradassée. Mais l'emplacement de la maison du haut a permis de sauver ces savoureuses photos. J'ai une énorme peine pour tous les autres habitants du bas qui ont tant perdu et sans doute à jamais.
RépondreSupprimerAu fait, nous avons eu la visite d'un pluri-sinistré du feu, j'ai nommé mon chou. Est ce que tes oreilles ont sifflé, car nous avons parlé de toi? Non, ça n'a pas dû le faire.
Il m'a apporté une gentillesse que j'aperçois pas loin.
Allez, je me lève pour m'en servir une goutte: c'est l'heure.
A Diù siatz!
Mes oreilles ont largement sifflé, je peux te dire. J'avais l'impression d'être enfermée dans une cage avec deux mille canaris !
SupprimerTu connais donc saint Martin, les maisons du bas et les maisons du haut...Ma cousine habitait en bas, près du torrent, et sa maison s'est barrée dans les flots comme une coquille de noix...
C'est vrai que la maison parentale a eu de la chance.
Mais la vue de la terrasse est beaucoup moins jolie depuis le 2 octobre...
Enfin, on est vivants, et pour déguster des gentillesses comme celles dont ton chou est spécialiste, on est toujours partants.
Merci mon petit Bof qui est si gentil.
Et à tout bientôt j'espère.
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Deux mille canaris? Mais on était que deux, et en plus, nous étions sereins.
SupprimerSerai-je pardonné de cette affreuse approximation?
Grandement pardonné, mon Bof ! C'est tellement drôle !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah bé tant mieux. J'avais un peu peur, à force...
SupprimerFaire un album photos avec tous ces souvenirs, cela peut tirer des larmes bien sûr, mais combien de sourires aussi ! Quelle belle idée de le faire, Célestine ! (sourire)
RépondreSupprimerCette photo est très belle. L'espace d'un moment, d'une histoire, d'une vie.
Bisous doux, ma belle.
Tout réside dans le juste équilibre entre les larmes et les sourires. j'ai hâte en fait, de voir les visages de mes enfants quand ils vont découvrir mon travail. j'y ai mis tout mon coeur, et je sens que es larmes ne seront pas loin...
SupprimerBisous belle d'âme. Merci pour tes mots gentils.
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C'est un magnifique billet. Votre album, c'est celui qui vient à l'esprit de chacun de nous, avec nos photos propres dont plusieurs sortent de notre imaginaires, de nos souvenirs « enmieutés » mais bien ancrés en nous.
RépondreSupprimerAh mon cher ami du bout de là-bas, quel bonheur de vous lire.
SupprimerEnmieuté, quel joli adjectif ! C'est québécois, ou bien vous l'avez inventé ?
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Ça se dit plutôt rarement, mais c'est employé. Je suis le premier étonné des résultats quand je cherche l'origine des mots et des expressions que je croyais être d'ici. Notez que bien souvent on parlait pour se faire comprendre sans savoir si c'était autorisé. On inventait, on empruntait à l'anglais.
SupprimerMais... il arrive que ces mots et expressions viennent d'une région de la vieille France, une France dont la langue n'était pas pareille d'une région à l'autre. Après la conquête anglaise, les liens entre le Nouveau Monde et la France furent coupés. La langue d'ici, dans sa survivance et interdite dans les grandes villes, se transmettait telle qu'elle était arrivée alors qu'en France elle évoluait, elle s'uniformisait.
Antidote me dit que ça s'écrit avec deux « m » (emmieuter) et que ça veut dire : améliorer, parfaire, perfectionner.
Écrit dans un journal:
« N’allez surtout pas penser que vos derniers commentaires ont « emmieuté » la distinction essentielle que vous devriez faire entre les manifestants fautifs et ceux qui ne le sont pas. »
Le Devoir
Parents étymologiques
Ascendance : melior latin cl. ❯mieux ❯emmieuter.
melior latin cl.–mieux → mieux, mieux-disant, mieux-être, emmieuter • meilleur
Alors d'où ça vient? Je sais seulement que c'est plus employé au Québec qu'ailleurs.
Wow ! Quelle démonstration. Merci pour ce cours d'étymologie et de langage.
Supprimerj'aime tellement les mots, en apprendre, les connaître, savoir tout d'eux !
Une vraie concierge du dictionnaire ;-)
Il y a dans ce « emmieuté » quelque chose de doux, de délicieux, sans doute à cause de consonances voisines avec le mot « emmmailloté ».
Merci d'avoir emmieuté mon vocabulaire, mon très cher ami
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J'aime aussi trouver l'origine de certains mots et expressions. Dans ce cas-ci, j'ai échoué. Le Robert dit que c'est « Canadien ». C'est pas clair.
SupprimerMais en ce domaine, vous êtes une grande spécialiste et maniez ces mots comme peu de gens en sont capables! J'apprécie ce que vous écrivez.
Canadien et Québécois sont souvent mis dans le même panier par les profanes incapables de nuancer...
SupprimerMerci pour votre compliment que je sais sincère. Il me touche.
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Cette photo est si charmante, si vaporeuse et réveille tant de beaux souvenirs, d'enfance, de vacances, d'amour partagé, merci Célestine, ces retours en arrière font tant de bien même si ils nous font verser des larmes de nostalgie...
RépondreSupprimerOui, la nostalgie fait du bien.
SupprimerSi l'on sait s'en servir pour rebondir, et qu'on ne se noie pas dedans.
mais je ne t'apprends rien : le souvenir d'un être que l'on a aimé, est un diamant pour continuer le présent.
Je t'embrasse fort
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C'est ta maman cygne qui m'a ému le plus sur cette photo. Tu comprendras sûrement pourquoi, car moi je ne saurais vraiment dire.
RépondreSupprimerUne maman cygne qui vient faire un signe à ceux qui restent quand l'heure vient. Elle attendait dans la boîte.
Ce n'est pas sans raison que tu as choisi cette photo-là pour « ici ».
Mais les raisons du cœur on ne les voit pas toujours aussi vite.
Sauf si tu l'écris : la joie profonde dans le deuil.
La vraie peut-être, celle de l'amphore qui contient le précieux éternellement.
Une autre leçon de grammaire : l'accord du participe passé avec le présent.
Comprendre qu'on devient l'alchimiste en changeant le plomb du passé en étincelles d'or et les larmes en diamants.
Célestine « passeresse », comme ce petit cordon indispensable pour bien carguer la voile par vent fort pour aider le navire à passer ailleurs sans encombre
Wouaou.
SupprimerNos mamans « atlantiques » se ressemblaient beaucoup dans leurs fièvres et leurs montagnes russes.
Et sur cette photo, je me rends compte de tout l'amour que mon père avait pour elle, au point de la photographier pour que l'on ne se sente pas inquiets pour elle.
Mon père qui savait exactement comment la lypémanie cyclique de ma mère, suivie de débordements sismiques, pouvait l'entraîner dans le fond...
Mon père qui nous a protégés tant qu'il pouvait de cette affection déroutante et devant laquelle il était impuissant.
cette photo m'a aidée à consolider la paix que j'ai faite en mon coeur avec ma mère. Elle me la montre sous un jour magnifique, calme, attentive, comme la mère que j'aurais voulu avoir.
C'est tout cela que l'on peut réunir sous l'expression « la joie dans le deuil »
Ma mère a réussi l'exploit de m'aider à me construire, alors qu'elle était constamment en butte à sa propre construction défaillante. Et pour cela, je lui en suis au final reconnaissante.
L'accord du passé avec le présent estla plus belle des leçons de conjugaison, même si elle prend une vie entière. Ou peut-être pour cela justement.
Merci Alain pour ta vision toujours très fine et extraordinaire de mes écrits.
Et tu finis par une métaphore marine, toi qui sais combien je les affectionne depuis toujours.
Je t'embrasse du fond du coeur.
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Là, où j'ai trouvé des ressemblances entre nous, c'est que, pour moi, mon père a réussi l'exploit de nous construire, au moins pour la plupart, alors qu'il était en proie à sa propre déconstruction...
SupprimerOui, je sais, c'est un peu flou, mais l'idée est la même.
bise du soir
Pas flou du tout, je comprends très bien ce que tu veux dire ♥️
SupprimerDe nos malheurs, de ce que nous avons perdu, du temps qui s'est envolé y trouver la force d'en faire quelque chose qui puisse permettre d'avancer. Un texte plein. Plein d'émotions. Plein d'espoir.
RépondreSupprimerLa photo de ton père est très belle.
Bises Célestine.
Un commentaire plein. Plein de respect, de bienveillance et de sagesse.
SupprimerMerci Patrick.
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Premier prix d'excellence en grammaire ! Tu es donc la preuve vivante que les chiens ne font pas des chats. On sent l'émotion que tu as eue à albaumer tant de souvenirs.
RépondreSupprimerJe m'inquiétais presque de ton silence sur les blogs, maintenant, je sais la raison.
Sur ces photos que l'on découvre, on cherche parfois à voir ce que le photographe y a vu, au point de vouloir l'immortaliser. Ton paternel y a vu exactement ce que tu y vois, aujourd'hui seulement... Longtemps après leurs départs, ils nous transmettent encore, en nous faisant nous souvenir et nous interroger...
Je suis heureux de voir que tu as placé un mot que j'aime beaucoup... ;-)
Extraire l'or du passé n'est pas chose aisée, les larmes sont presque indispensables pour que cet or soit pur. Je vois que tu ne t'en sors pas si mal.
Bises
Albaumer c'est joli comme néologisme. J'aime beaucoup. Ça sent bon, comme embaumer...
SupprimerDepuis deux ans, j'ai toujours la même raison d'être absente, alors, ne t'inquiète pas outre mesure...
Quant au mot que tu aimes beaucoup, c'est un spécial clin d'oeil à mon ami du soir, un certain Didier...
Bises espiègles
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😉
Supprimer😊
SupprimerC'est très beau ce que tu as écrit.
RépondreSupprimerLes émotions composent nos sentiments.
Merci Laurent.
SupprimerJ'aime beaucoup ta phrase. Elle me rappelle un livre que j'ai lu il y a quelques années « Le prodigieux pouvoir des sentiments » sous-titre du livre de Lynn Grahorn « Excusez-moi mais votre vie attend »
Bises
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Je ne peux exprimer ce que je ressent en te lisant. C'est profond comme un puits plein d'eau fraîche. J'en garde des perles d'eau aux coins des yeux.
RépondreSupprimerC'est tellement beau, tellement magique...
C'est plus qu'un cadeau, c'est la vie.
Merci.
Bises chamboulées.
Mon grand poète sensible !
SupprimerTu m'émeus quand je te lis. Quelle belle image, ce puits profond d'eau fraîche.
Merci pour tout cela, et pour d'autres choses encore.
Bises estransinées ;-)
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C'est ça, c'est exactement ça ce à quoi je refuse de renoncer aujourd'hui. Ils sont là aujourd'hui les 4 cousins et je ne veux pas attendre des temps meilleurs ou moins risqués. Plus tard, il sera trop tard, ces moments-là seront passés. Et je refuse de passer à côté de ce temps suspendu qui, une fois passé, ne reviendra plus.....
RépondreSupprimerAh voilà un vrai cri du coeur !
SupprimerMa sister, je suis comme toi : je n'ai qu'une hâte, c'est serrer les gens que j'aime sur mon coeur. Et leur montrer le vrai visage de la joie.
Sans masque.
Ce n'est pas sa longueur qui rend une vie pleine. C'est son intensité en émotion.
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Coucou. Jonquille, coquelicot, bleuet. Cela donne un petit parfum de vacances. Tu m'as fait monter les larmes aux yeux avec ton texte. Je me suis rappelée plein de souvenirs de vacances, de cahiers de dessin que je gribouillais avec application et que j'allais ensuite montrer à ma Maman. La photographie a le don de faire revivre tous ces souvenirs enfouis et tu as eu raison de passer du temps à compulser tout cela pour offrir le passé à tes enfants pour Noël. Offrir le passé, c'est faire vivre le présent. Aussi. Bises alpines.
RépondreSupprimerOh ma Dédé, je ne voulais pas te faire pleurer...mais c'est vrai que c'est émouvant de se remémorer les vacances, moment privilégié s'il en est...
SupprimerJ'aime beaucoup ta dernière phrase : « offrir le passé, c'est faire vivre le présent » .
C'est magnifique, et très vrai !
Bisous neigeux.
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Une valse dans les bras de ton oncle Max ... et si tu nous en disais plus ?
RépondreSupprimerJoli billet en tout cas, comme je les aime.
C’est vrai qu’il faut tirer les photos sur papier sinon plus tard on n’aura pas de souvenirs. L’ère numérique ne doit pas nous faire oublier le passé. Trop de photos tuent la photo ...
Bises
Angela
Le jour de mon mariage, mon oncle Max, qui était un fin danseur, m'a fait faire une valse dont je me souviens encore : mes pieds ne touchaient littéralement plus le sol, et heureusement qu'il me tenait fermement, ou je serais partie dans le décor avec la force centrifuge... Un grand moment !
SupprimerBisous ma belle
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Quelle belle photo et quelle belle idée cet album. Je crois que je vais en faire un projet pour 2021. Merci !
RépondreSupprimerVoilà un super projet, ma miss !
SupprimerTu ne le regretteras pas, passées les bouffées de nostalgie, on est très fier du résultat. C'est un travail très gratifiant, si tu le fais en ayant en tête de rendre hommage au souvenir de ton père.
Je t'embrasse fort
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Nous sommes entrés il y a quelques années dans la rubrique photos pour grands parents ce qui nous amène à recevoir inexorablement chaque année albums photos, calendriers, magnets où figurent les minois de nos petits enfants . J'avoue j'ose avouer que j'en ai mon sadoul. Pourquoi nos enfants ne nous offrent ils pas un album où nous pourrions nous remémorer leur enfance et donc notre jeunesse ?
RépondreSupprimer« J'en ai mon sadoul » : tu sais que je suis allée voir sur le net la signification de cette étrange expression que je n'avais jamais entendue...
SupprimerC'est moi, cette année, qui offre à mon fils un calendrier avec les minois de ses filles.
Je suis toujours un peu à l'envers des autres... ;-)
Bisous mon amie
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J'étais sûr d'avoir commenté mais ça doit être un jour de caprice du Web...
RépondreSupprimerJe pensais t'avoir dit que nous aimerions voir cet album, HB et moi.
Je trouve très chouette cet exemple de la transmission des savoirs au cours des générations.
Quand je monterai à paris, je l'emporterai avec moi pour vous le montrer, promis.
SupprimerJe ne sais pas quand ce sera possible, mais ce sera.
Bisous cher Goût
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Nous sommes à jamais riches de l'amour reçu et partagé, c'est un filon d'or sans fin... Magnifique photo, je comprends ton émoi ! Bises étoilées et lumineuses fêtes de fin d'année à toi et aux tiens céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerOui, l'amour est la plus belle des richesses, c'est même une fortune.
SupprimerBisous ma Plume !
Et merci.
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je comprends que tu aies craqué sur cette photo. Elle me prouve encore une fois combien la famille est importante pour toi. La tendresse, l'attention que tu portes aux tiens, passé et avenir sont intimement mélangés.
RépondreSupprimerSais-tu ce que j'ai offert à mon mari ? Un calendrier fait "par moi-même" avec des photos des enfants et de Clément. Relié "maison", il avait un petit air de bricolage pas bien au point... :D
Et j'ai écrit pendant les différents confinements, mes souvenirs d'enfance. 8 livres de plus d'une centaine e pages format A4 :D illustrés de photos que mes frères et soeurs avaient dénichées ! J'ai fait un travail de mémoire dont je ne me serais pas cru capable. J'ai relié ces livrets, en ai offert un exemplaire à chacun de mes frangins et frangines. C'étaient mes mots d'amour à moi pour eux que j'aime tant.
Les années passent, nous voyons notre cercle d'amis et de famille se rétrécir, il est grand temps de se laisser aller à la tendresse et sans retenue.
Chacun d'eux est important et j'ai choisi quelques citations pour introduire certains passages de mon adolescence comme celle-ci de Kattherine Pancoll : Dans chaque famille, il y a des gens qui ont l'air de petits boulons insignifiants et pourtant, sans eux, il n'y a pas de vie possible, plus d'amour, plus de rires, plus de fêtes, plus de lumières pour éclairer les autres.
Célestine, je crois que tu es le petit boulon qui éclaire nos blogs.
Gros bisous.
PS : le cadeau, ce sont tes deux derniers textes ? Merci
Merci de penser que mes textes sont des cadeaux, mariejo.
SupprimerMais tu verras, c'est plus simple que ça : j'ai offert une petite image ou un son aux gens qui sont venus me mettre un commentaire.
Merci de tout coeur pour cette parabole du petit boulon, qui parlera aussi à l'homme que j'aime, lui qui est un technicien...
Tu as écrit 800 pages ! J'en suis émerveillée.
Bravo, c'est un document magnifique que ta descendance aura du bonheur à consulter.
« il est grand temps de se laisser aller à la tendresse et sans retenue. »
Oh comme je suis d'accord avec toi.
Les hommes qui veulent éradiquer les contacts sont devenus fous. regarde les japonais, ils sont complètement azimutés avec leurs masques depuis plus de dix ans...
Bref, vive la vie !
Gros bisous ma belle
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C'est une très belle photo. Et tes mots, émouvants, comme toujours. La famille est si importante, plus le temps passe, plus je m'en rends compte.
RépondreSupprimerNous n'avons pas pu nous réunir pour Noël (interdiction en Belgique), ça a été douloureux, même si j'ai veillé que nous passions une bonne soirée, mes fils et moi.
Interdit de se réunir ? Ne sont-ils pas allés au-delà du supportable ?
SupprimerQuand a-t-ton vu ça dans l'histoire de l'humanité ?
Et à quoi bon être en bonne santé si c'est pour ne plus voir personne ?
Bref, ça me hérisse un peu, ces restrictions sans fondement...
Bisous chère Olivia. Je compatis.
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Le Credo du photographe est un vers d'Aragon : "Et pourtant je vous dis que le bonheur existe !".
RépondreSupprimerMon papa a certainement dû avoir un petit sourire dans sa tombe, en lisant cela...
SupprimerBisous émus, cher tonton
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