Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue ;
Un trouble s’éleva dans mon âme éperdue ;
Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler ;
Je sentis tout mon corps, et transir et brûler.
Je reconnus Vénus et ses feux redoutables,
D’un sang qu’elle poursuit tourments inévitables.
Racine, Phèdre I, 3
Auscultez-moi, Docteur. J'éprouve depuis quelque temps de petits picotements, là. Est-ce grave ?
- Voyons mademoiselle Célestine...Ces picotements vous grattouillent-ils, ou plutôt vous chatouillent-ils le bulbe rachidien ?
- Vous n'y êtes pas, docteur. C'est beaucoup plus bas ! Du côté du poumon... là, voilà, nous y sommes. Au niveau de cette chose qui bat, là, dans mon caisson.
- Le coeur ? Ah oui, je sens en effet comme une légère tachycardie printanière... On dirait un murmure d'abeilles. Avez-vous de la fièvre ?
- Une fièvre brûlante, docteur ! Et des frissons par tout le corps...
-Vos yeux se brouillent-ils ?
- De larmes d'émotion, oui.
- Vous êtes essoufflée aussi, je pense ?
- A bout de souffle, bien souvent. Comme estomaquée.
- Par manque d'oxygène...
- Que nenni ! De grosses bouffées d'air pur qui me coupent littéralement la respiration, vous voulez dire ! des vagues de sentiments débordants qui m'envahissent... Mon plexus qui se gondole.
- Des courbatures ?
- Plutôt une sorte de frétillement permanent de mes extrémités, une tension, un tremblement.
- Une perte de sensation ?
- Oh non, au contraire, je sens, j'hume, je regarde, je goûte, je touche tout avec bonheur !
- Perte de l'appétit ?
- Au début, sans doute un peu...Mais je suis une gourmande invertébrée, et je dévore désormais avec délices et orgues !
- Pas de doute...Vous êtes atteinte d'un mal étrange et pénétrant; j'ai mon idée, mais ne nous prononçons pas hâtivement...... Faisons le test. C'est indolore.
...
...
...
- Alors, docteur, ce test ? Un résultat ?
- C'est bien ce que je pressentais : vous êtes positive.
- Ah oui ! Une vraie positive, docteur ! Je le sais, on me le dit souvent. Parfois même on me le reproche.
- Les idiots... Vous souffrez en fait d'une forme aiguë du virus le plus répandu de la planète. On l'appelle le syndrome de Vénus, ou encore le Cupidovirus. Symptômes diffus, variables, souvent forts. Incubation incertaine. Guérison aléatoire, parfois spontanée. Peut s'emparer d'une personne à n'importe quel âge. Jambes qui flageolent, joues empourprées, mains moites et pieds poites...
- Des contre-indications ?
- Pas que je sache. Vivez de toute votre âme. Profitez de toutes vos forces. Battez de tout votre coeur jusqu'à la chamade.
- C'est douloureux ?
- Seulement quand ça s'arrête, alors, ne soyez pas pressée.
- Pas de remède donc ?
- Ce virus, fillette, est le seul qui soit en même temps un remède. Contre à peu près tout. Un véritable vaccin contre l'ombre, l'ennui, et la morosité ...C'est pourquoi l'on parle sans le percer jamais vraiment, du mystère de l'amour.
- J'en ai pour la vie ?
- Je l'espère pour vous, jeune dame... N'oubliez pas que la vie est la première maladie mortelle sexuellement transmissible. Alors...Allez, courez, volez et nous vengez de la peur, du froid, du manque d’amour...
Aimez donc ! Tout le reste est lie, et ratures.
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Fuyez ce cabinet médical et vivez votre virus!
RépondreSupprimerLes docteurs aimeraient sans doute être consultés plus souvent pour ce genre de symptômes...
SupprimerMais les marchands de pilules seraient moins contents !
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Une bien jolie maladie, positivement !
RépondreSupprimerJe me ferais bien contaminer, un petit bisou ? ;-)
Pourquoi un seul ? Des grappes, des myriades, des papillonnades de petits bisous.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Jolis, la maladie comme l'écrit.
RépondreSupprimerC'est toi sur la photo ?
Merci !
SupprimerEt bien sûr ! Ne reconnais-tu pas ma silhouette altière et alanguie à la fois ? ;-)
En pleine méditation devant la mer, un vol de nuages passant au loin...
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Bien sûr Candide que c’est elle
SupprimerEt son charme incandescent.
:)
J'aime Phèdre !
RépondreSupprimerToi aussi bien sûr et
Tu écris très bien ces tourments qui t'assaillent
Tous ces tourments t'empêchent de livrer bataille
A celui qui t'occupe depuis quelque temps
Au point que tu le laisses prendre de bons moments
A te regarder rire, aussi te voir bouger
Et puis se demander comment il va t'aimer
Bon, c'est le matin, alors je me réveille aussi, ne sois donc pas trop exigente.
J'adore Phèdre.
SupprimerEt j'aime beaucoup ta petite poignée de vers, qui loin d'être de mirlitons, sont un hommage brillant à l'amour, qui est, à n'en pas douter, exactement ce que tu en dis : regarder vivre, rire, bouger la personne aimée, et puis se demander comment on peut l'aimer...encore plus !
J'aime bien ton humeur du matin.
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Vivre et ressentir les tourments de l'amour, quelle belle sensation, profites-en Célestine, la vie est si courte...
RépondreSupprimerDe bien doux tourments, je le confirme.
SupprimerEt un pied de nez un peu appuyé à la sinistrose...
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Ah ! le CoronnaVénus !
RépondreSupprimerViens vite, contamine-moi de tes « gestes manières »
refaisons une cure de Kalins.
Et quel texte splendide et qui fait tant de bien.
Vite ! À la sécur'
dans la nomenclatur'
« Et quel texte splendide et qui fait tant de bien. »
SupprimerAh, mon ami, vraiment, quel bel alexandrin.
J'en suis toute ébaubie et je tombe des nues
En termes plus chatiés j'en tombe sur le cul...
Signé Zazie (dans le rétro)
Bises joyeuses
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Chère Angel Baby, que voilà un bulletin de santé réjouissant. Vis, Miss W., vis! Mais je te fais confiance. A très bientôt. Kisses from the bench.
RépondreSupprimerJe vis je vis ...My dear friend from the bench.
SupprimerI wrote a letter for you. Did you receive it ?
Big kisses.
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Va, Célestine, va, vis et profite !
RépondreSupprimerJe vais, je cours, je vole et je sais profiter
SupprimerAvec un tel blanc-seing, je ne peux que voler.
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J'ai eu peur ! mais je te reconnais bien là, Célestine, tes mots à double lecture....,
RépondreSupprimerMerci pour ce plaisir du mât-teint !
Profite belle Âmie "sans lie ni ratures".
La ficelle était grosse et le plaisir facile
SupprimerMais je suis comme ça, j'aime me rendre utile
Et dispenser aux coeurs un peu de joie futile
Vénus !? Parlons-nous de la même ? La planète amoureuse, la planète à l'envers sens dessus dessous, où le soleil se lève à l'ouest et se couche à l'est ? Il y a un mont, si je me rappelle, j'en faisais l'escalade quand j'étais jeune. Au sommet je plantais un bouquet, avec des lys. Je n'ai plus le temps désormais, ni les jambes, je jardine et nettoie le mur de granit rose, qu'envahissent les nombrils de Vénus
RépondreSupprimerComment ça ? Tu me ferais croire que tu es vieux,
SupprimerToi qui sautes à pieds joints dans les flaques du temps ?
Qui danses dans les prés et allume des feux
Aux ailes des lucioles, et joues avec le vent ?
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Les médecins disent qu'au bout de quatre ans environ les symptômes s'amenuisent, et qu'il faut attendre une cinquantaine d'années pour qu'ils laissent place à un mal moins brûlant mais tout doux et soyeux qui se nomme"tendresse" Allez, courage Céleste, je te souhaite de ne jamais guérir.
RépondreSupprimerLes docteurs sont vraiment des idiots patentés
SupprimerIls pensent que l'amour se met en équation...
La tendresse et l'amour sont à jamais liés
Le jour et l'amitié, la nuit et la passion.
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Joli virus dont on ne se lasse pas, mais ne vas surtout pas donner le lien de ton blog à Pfizer ou Moderna, ils seraient capable de faire un vaccin et que Véran le rende obligatoire...
RépondreSupprimerC'est que c'est subversif l'Amour, ça tue le commerce des ersatz, ça rend heureux sans avoir besoin de consommer et ça rend hermétique à la stupidité.
Les amoureux n'ont besoin de personne et c'est la porte ouverte à la déprime pour les politocards qui disent vouloir faire le bonheur du peuple, sans lui demander son avis.
C'est un virus qui n'est jamais assez contagieux car c'est si bon de l'attraper.
Toute la félicité que je peux espérer est que tu n'en guérisses jamais.
Molto baci Cara e ti voglio bene.
J'aime ton dernier voeu, il me remplit d'une aise
SupprimerQue tu ne peux imaginer mon doux ami
Et là je m'aperçois de cette rime en « aise »
Oups ! me dis-je en moi même, c'est une rime hardie...
Molto baci anche
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Quelle est cette crainte qui t'habita
RépondreSupprimerQuel besoin de visiter Carabin
Quand ce noble sentiment ta vie occupa
Et que nuits et jours devinrent divins ?
A cette question je ne sais qu'une raison :
Le mal à dire était si émouvant
Que son transport exigeait vive contagion
Et que seul praticien dirigerait ce courant
Heureux sommes nous toutes et tous
D'être ainsi branchés au courant de l'Amour
Par tes écrits magiques et sans secousse
Tu nous inities au bonheur à ton tour.
Sois en remerciée
Bises reconnaissantes
Petrus, poète et baladin, tu as compris
SupprimerCombien ce carabin n'était qu'une façon
De donner une base à mon nouvel écrit
Afin que d'exprimer ma délectation...
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimervoilà une maladie qu'on souhaiterait plus contagieuse...
Comme tu en as bien décrit les symptômes...
Gros bisous,
Mo
Ah, quoi de plus facile, quand on l'éprouve en soi
SupprimerQue de décrire un mal plus doux que de la soie ?
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Magnifique texte Célestine. En lisant tes mots, j'ai souri et je souris encore. Profites de ces doux moments, c'est merveilleux.
RépondreSupprimerBisous ♥
Te voir sourire, et t'extasier, douce rêveuse
SupprimerEst un plaisir subtil pour qui est amoureuse ;-)
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Quand le coeur palpite, faut consulter.
RépondreSupprimerIl m'a l'air bien ce docteur "Vivez de toute votre âme" Voilà un bon médicament
J'espère que c'est remboursé par la sécu?
Si cela ne l'est pas, il le faudrait dare-dare
SupprimerCar c'est un mal bien doux, qui fait du bien à l'âme
Bien plus que ces poisons des praticiens de l'art
Tous ces apothicaires qui vendent de la came.
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Mais oui!! Aimer, aimer la vie, aimer les autres, aimer son amoureux, aimer l'inconnu, l'inattendu.....Vibrer, s'émerveiller, frissonner.
RépondreSupprimerEn lisant ton texte, j'ai pensé au docteur Knok !!
J'y ai pensé aussi, bien sûr, et mon hommage
SupprimerSe cachait (oh, si peu) derrière ces deux mots:
Chatouiller, grattouiller, cette célèbre page
de l'oeuvre de Romains est dans tous les cerveaux !
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Oui, l'Amour est le meilleur virus qui puisse exister, personne ne lui résiste (sourire).
RépondreSupprimerSois heureuse, Célestine, et continue à semer de l'Amour autour de toi comme tu sais si bien le faire.
Bonne fin de soirée, et une douce nuit. Je t'embrasse.
Oui je sème l'amour comme d'autres les fleurs
SupprimerEt plus que la tempête et le vent qui détruisent
Je préfère sourire et choyer mes lecteurs
En leur faisant un peu oublier cette crise...
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Y'avait pas un certain Michel qui a mis cette maladie en tube, il y a quelques décennies d'ici ?
RépondreSupprimerElle surprend l'écolière sur le banc d'une classe
SupprimerPar le charme innocent d'un professeur d'anglais.
Elle foudroie dans la rue cet inconnu qui passe
Et qui n'oubliera plus ce parfum qui volait.
;-)
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Je suis assez heureux que tu aies contracté une forme aigu du cupidovirus. Belle forme de cas contact ! Les radiations, quel que soit le niveau d'irradiation, ne sont pas mortelles, c'est même tout le contraire. Un booster de vie à la puissance infinie.
RépondreSupprimerC'est presque mathématique. Il ne suffit que de te lire pour comprendre.
L'incubation est parfois immédiate, les bouleversements qui s'ensuivent sont considérables ; figure toi, que, outre les palpitations cardiaques, chaque millilitre de sang qui y est pulsé, est porteur de milliard de bulles d'un gaz mystérieux aux vertus euphorisantes qui se répandent dans tout le corps et le fait rayonner. Le plus, c'est que ce rayonnement se voit à l'extérieur, et, comme le chantait le fils de Françoise Dolto, l'amour, c'est tout bizarre, l'amour ça rend les laids beaux ; alors les belles ...!
Je suis certain que sur toi, la différence entre l'avant et maintenant doit être plus que frappante.
« Il ne suffit que de te lire pour comprendre. »
Supprimer« Un booster de vie à la puissance infinie.
Voilà de beaux alexandrins ! Et à tout prendre
Je préfère Carlos à ces bonnets de nuit
Qui viennent constamment nous jouer les Cassandre
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L'amour, une douce maladie dont on ne veut pas mourir.
RépondreSupprimerUne délicieuse fièvre, pas nécessairement présente en permanence, mais qui récidive pour notre plaisir.
Ton texte est un bonheur d'humour et d'amour.
La félicité des amis me fait du bien.
Bises en comprimé.
Mon texte est un bonheur et d'humour et d'amour
SupprimerDis-tu pour me combler, et j'en suis très touchée
Car mon but est atteint : j'ai fait dans le velours
Quand tant d'autres nous plongent dans la morosité...
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Quel joli texte !
RépondreSupprimerMerci Marie 🌸
SupprimerComme c'est mignon, l'adolescence sans les portes qui claquent. Des bises joyeuses
RépondreSupprimerC'est bon de ranimer sa folle adolescence,
SupprimerLes émois de jeunesse et le plaisir des sens.
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Ah... Phèdre la grande amoureuse ...que vous la citiez en exergue, cela ne m’étonne point de vous. Vous êtes de la même trempe, fougueuse, passionnée, et vous utilisez à votre façon le vocabulaire médical dont nous sommes abreuvés jusqu’à la nausée en une délicieuse pirouette espiègle.
RépondreSupprimerQuel bonheur c’est de vous lire !
Quand je vous dis que vous êtes merveilleuse ...
Ne changez pas.
~L~
Vous avez tout compris : tourner l'actualité
Supprimermorose et détestable, pour en faire un poème
Voilà ce qui vous sied, et voilà ce que j'aime
L'espièglerie n'est pas ma moindre qualité !
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Je souffre, je souffre, JE SOUFFRE AUSSI! Il nous faut une maison médicalisée par chère Célestine! ;-)
RépondreSupprimerQu'il est bon de souffrir ainsi, douce frangine
SupprimerC'est, à n'en pas douter, bien meilleur qu'une angine !
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Quelle curieuse maladie n'est ce pas qui peut nous tomber dessus n'importe quand n'importe où et à n'importe quel âge. J'ai beaucoup aimé ton texte, ça fait du bien de sourire et de savoir que ça va bien finir.
RépondreSupprimerJe te souhaite effectivement d'en avoir pour la vie.
Un peu de fantaisie ne nuit pas, c'est un fait
SupprimerEt j'aime en disperser mes lignes et mes phrases
Quand je sais mon public heureux, et à la fête
Je me dis que sourire, vraiment, c'est la base !
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PS : Très beau choix de photo. :)
RépondreSupprimerMerci, j'en suis fort aise. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai reçu de ça il y a bien longtemps, une notification d'exonération du ticket modérateur pour cette maladie...c'est mon affection de longue durée à 100%
RépondreSupprimerBien vu ma Cathy !
SupprimerExcellente réponse immunitaire de tes cellules !
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Je rêve ou tu as répondu à tout le monde en faisant des vers ?
RépondreSupprimerTu me donneras le nom de ta potion magique ?
Bises
Angela
C'est l'ami Alain X qui m'a donné l'idée
SupprimerAyant pondu un magnifique alexandrin
Tu sais que j'ai ces vers dans la peau chevillés
Je me suis fait plaisir à versifier un brin.
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Parole d'iatrophobe, il m'a l'air très bien ce docteur !
RépondreSupprimerSoigne-toi bien ou plutôt non : soigne-nous bien !
« Soigne-toi bien, ou plutôt non : soigne-nous bien »
SupprimerSur deux vers, cher tonton, un seul alexandrin...
Iatrophobe, certes, mais pas illettré !
J'attendais un quatrain, en toute vérité...
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Quel brio! Même au niveau des réponses!
RépondreSupprimerCupidon a l'art et le malin plaisir de toucher deux cibles avec une seule flèche. Visiblement il a fait deux merveilleux heureux!
Cupidon, sans nul doute, a fait mouche en nos coeurs
SupprimerEt je vis chaque jour un insolent bonheur !
Merci de ton passage ô marie la fidèle
Je te souhaite le meilleur en ribambelle.
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Si les gens étaient un peu plus atteints de ce virus-là, ils auraient moins peur de l’autre...
RépondreSupprimer:)
C'est d'une logique imparable.
SupprimerBisous chère bestiole
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Comme c'est joli!!! Comme tu as l'air heureuse et comme c'est gai à lire un tel bonheur!!! Bisous
RépondreSupprimerEn temps normal, je te dirais que j'aime ce virus, mais "c'est douloureux ? seulement quand ça s'arrête"...
RépondreSupprimerJoli texte, sinon. :)
Mais comme ce texte est beau et comme il fait du bien. Si on pouvait inoculer ce virus, je pense que tout le monde serait volontaire mais ....
RépondreSupprimer