Photo Céleste |
Il peut sembler extravagant à certains. Voire fou. D'aucuns diraient qu'il n'a pas l'électricité à tous les étages, ou qu'il a l'intelligence d'une huître ou d'un papillon.
Mais que savent-il de la confusion des sentiments qui l'ont destiné à rester là ? Que savent-ils de sa psychologie intime ?
Il vit dans sa tête, cet homme-là. Il suit sa ligne, pas lunatique pour deux sous. Il se donne de grands airs affairés, des effets de bras, il parle seul, il brasse de l'air. Soudain il s'arrête, gesticule, une vraie boule de nerfs, la voix haute, apostrophe un serveur ou un pêcheur. Puis il repart, pour sa deux cent quatre-vingtième longueur de port, en grommelant dans sa barbe.
Il accompagne le soleil dans sa course, du petit matin frais au crépuscule flamboyant. Il danse au bord des mâts et des voiles, et pose son mystère. Complet. Etonnant. Il n'a pas l'air malheureux. On peut se dire : « Zut ! Dommage qu'il reste là, sans jamais avoir envie de découvrir autre chose ». Mais ce serait le juger en fonction d'un filtre qui n'est pas le sien. Si ça se trouve, il est le plus heureux de la terre.
D'où vient-il ? Que fait-il ? Où va-t-il ? A lui seul, il représente la somme des questions existentielles de l'humanité et en cela, j'ai comme une certaine tendresse pour lui.
Pour les Plumes d'Asphodèle chez Emilie.
HASARD LUNATIQUE INTELLIGENCE METEO CONFUSION SOUDAIN PAPILLON EFFET EXTRAVAGANT ZUT BOULE DESTINER DOMMAGE DESINVOLTE
Tant qu'on marche, on est vivant...j'ai lu le texte avant de regarder la photo et la photo est finalement inutile !
RépondreSupprimerC'est existentiel comme tu le dis...joli texte.
Bises et bon week-end !
C'est vrai, la photo est sans doute redondante par rapport au texte. mais c'est une photo authentique, et c'est là tout l'intérêt de mon histoire : c'est qu'elle est vraie.
SupprimerBisous Mindounet
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Ton texte m'évoque l'homme des foules d'Edgar Allan Poe !
RépondreSupprimerDis donc, tu as de la culture, Boss.
SupprimerJe vais aller aussitôt lire cette nouvelle d'Edgar Poe que je ne connais pas.
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Au moins, il doit se maintenir en forme !
RépondreSupprimerJe crois en effet qu'il n'a pas de souci avec sa ligne !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Nous aimerions savoir parfois ce que les autres ont dans la tête et la raison de leurs actes, mais nous ne saurons sans doute jamais, en tous cas pour cet homme. Il a sûrement de bonnes raisons, qui lui appartiennent, tant qu'il ne fait de mal à personne, laissons-le aller et venir... :-)
RépondreSupprimerBeau week-end à toi, Célestine. Bisous.
En effet, c'est fascinant d'observer ses semblables, et de se poser des questions sur eux.
SupprimerC'est toujours une activité pleine d'enseignements.
Bisous ma belle
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Il vit dans son monde…..Chacun vit dans son monde et nous avons souvent des difficultés à connaître le monde des autres…...Nous sommes des petites bulles dans l'Univers !
RépondreSupprimerJ'aime bien l'image des petites bulles, même si cela fait un peu autistique...Heureusement qu'il y a quelques ponts entre les bulles !
SupprimerBises Daniel
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Il marche. Sans arrêt il marche. Il va ici et puis là. Il passe sa vie sur quelque soixante kilomètres de long, trente de large. Et il marche. Sans arrêt. On dirait que le repos lui est interdit.
RépondreSupprimerCe qu'on sait de lui, on le tient d'un livre. Avec l'oreille un peu plus fine, nous pourrions nous passer de ce livre et recevoir de ses nouvelles en écoutant le chant des particules de sable, soulevées par ses pieds nus. Rien ne se remet de son passage et son passage n'en finit pas.
Christian Bobin: l'homme qui marche
Bobin, Poe, jean Béliveau, Giacometti
SupprimerLe mythe de l'homme qui marche a toujours inspiré !
mais ne sommes nous pas programmés pour marcher éternellement...voire errer ?
« L'homme qui marche est ce fou qui pense que l'on peut goûter à une vie si abondante qu'elle avale me la mort.Ceux qui emboîtent son pas et croient que l'on peut demeurer éternellement à vif dans la carté d'un mot d'amour, ceux là , force est de les considérer comme fous.Ce qu'ils prétendent est irrecevable. leur parole est démente et cependant que valent d'autres paroles?
Il va la tête nue. La mort, le vent, l'injure, il reçoit tout de face sans jamais ralentir son pas. A croire que ce qui le tourmente n'est rien en regard de ce qu'il espère. A croire que vivre est comme il marche, sans fin. »
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Je suis assez fascinée par ce genre de personnes. Depuis toujours. Comme une envie de percer un mystère, de comprendre.
RépondreSupprimerCela me fait un autre point commun avec toi, Val
SupprimerBises ravies
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Mystère et boule de gomme ! :-)
RépondreSupprimerUn mystère épais comme une grammaire latine !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Qu'a-t-il dans la tête? Quoi qu'il en soit, il ne semble pas dangereux, n'est-ce pas?
RépondreSupprimerNon, il a plutôt l'air tranquille comme garçon...
SupprimerS'il savait qu'il fait l'objet d'une de mes « études sociologiques » !
Un souvenir curieux (si on peut dire…) m'est revenu en lisant ton texte.
RépondreSupprimerUn repas de famille il y a bien plus de 30 ans, une vieille tante, dont j'aimais beaucoup l'accent du Nord très prononcé, a pété un câble et s'est mise à dire plein de choses désagréables et limite ordurières aux convives et plus généralement la terre entière. Dans mon souvenir cela a bien duré une dizaine de minutes. Elle était veuve la brave tante, ses filles qui étaient présentes tentèrent de la calmer et de la faire taire. Ce fut juste verbal. Pas d'autres manifestations physiques.
Et puis tout à coup elle s'est tue. Amorphes quelques minutes.Et ensuite elle ne s'est jamais souvenue de rien. Elle a encore vécu quelques années.
Le psychisme a des méandres aussi surprenants qu'intéressants à observer…
Tu prêches une convertie !
SupprimerJe suis à nonne école, comme tu le sais, avec le psychisme compliqué de ma chère mère... Merci pour cette anecdote étonnante. Aurais-elle eu un accès soudain du syndrome Gilles de la Tourette ?
Bisous
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En effet, je sais qu'en la matière tu y connais un rayon… je fais partie d'ailleurs de tes collègues avec la mienne qui valait le déplacement et une visite guidée.
SupprimerCela dit, pour une convertie, je comprends que tu es à «nonne » école !
;-))
Muahaha !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Alain, cette manifestation parvenait certainement de plus haut encore.... mais nul ne saura jamais ce que vivent et pensent les neurones...Le cerveau travaille – s’active – tout le temps et à 100% dans ses deux casemates. Ce qui signifie un grand déploiement d'ardeur expliqué par la circulation sanguine également véhicule de l’oxygène. Pourtant le cerveau « au repos » reste grand consommateur d’activité : la transmission d’information se poursuit encore et toujours.
SupprimerQuant à ce monsieur marcheur à la Rodin ou à la Giacometti il a bien raison de cheminer...il semble, mais il n'en ai rien, esseulé, pathétique, puisqu’ il “marche” les pieds enracinés, il apparaît comme placé seul face au monde, marche sans but, erre dans l’espace comme il le veut, avec son corps anonyme, charmant néanmoins. Il est condamné à être libre, libre de marcher, et ce dans la direction qu’il aura choisie. Ainsi cela lui évitera plus tard, et peut-être, des problèmes circulatoires, des tendinites,.. et des questions jugées indiscrètes ! NA !
Bisous Céleste.
Excuse d'avoir occupé ton espace :
Den
Tu occupes tout l'espace que tu veux, voyons den, depuis quand tu te préoccupes de la longueur de tes commentaires ? Tu sais bien que j'aime infiniment que mes lecteurs s'expriment et que je prends beaucoup de plaisir à découvrir leurs dialogues...
SupprimerPour ce qui est des rouages du cerveau humain, il y a bien longtemps que je m'y intéresse, sans doute parce que je suis touchée de près par les débordements de certains fonctionnement, et que le mien est resté longtemps pour moi une énigme...
J'aime bien ton analyse personnelle de « mon » marcheur.
Chacun peut avoir la sienne en fait. C'est si subjectif, la perception que l'on a d'autrui...
Bisous et reviens quand tu veux occuper mon espace.
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il marche et sans même qu'il y songe tout plein de questions s'alignent derrière lui, traces, sillages, ligne de vie, curiosité et philosophie. Mais qu'il est mal habillé !!
RépondreSupprimer:)
Sans doute l'habillement est-il le cadet de ses soucis... ;-)
SupprimerMerci de ton passage cher Dodo
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En fait, c'est juste le gardien du port mais la commune n'a pas pu lui acheter un bel uniforme...
RépondreSupprimerComme il parait qu'on est tous le fou de quelqu’un, il évite à beaucoup de monde de se poser des questions existentielles.
Qu'il en soit remercié.
Ti bacio Cara
Non, et on ne me l'aurait pas dit ? Il est vrai que les budgets publics ne sont pas en hausse...
SupprimerA défaut de garder le port, je crois qu'il essaie surtout de garder le cap...
Baci caro mio
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J'essayais juste de te replonger dans le monde de l'absurde pierredaquien.
SupprimerPour un illuminé, il pourrait aussi garder le phare...
Molto baci
Ah...mon père putatif numéro un...
SupprimerPas mal, le coup du phare.
ti voglio bene caro
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Pfff... Tu as oublié la première question : Qui est-il ?
RépondreSupprimerJ'attendais que tu la posasses, cher ami...
SupprimerHeureusement que tu es là ! ;-)
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Ce matin, sur le balcon de Jean mon second fils, je savourais un délicieux petit dejeuner.....
RépondreSupprimerCe plaisir simple fut un instant suspendu par un événement de la Langgasse de Bern : un homme allait son chemin en combinant ses pas avec l'expression vibrante de quelques interjections modulées.....
Cet homme filait sa route comme tout être, comme cet homme sur le port...
Si nous sommes toutes et tous simples éléments de l'univers, nous évoluons chacunes et chacuns sur une voie qui nous est propre.
Sommes nous conscients du parcours, ou simplement à sa recherche ? La réponse appartient à tout être pour lui-même.
Et les autres se perdront en conjectures a essayer de comprendre. Comment comprendre l'altérité ? Elle existe, c'est un fait ; et nous ne pouvons que l'admettre en dépit de notre coappartenance à l'univers .
Mais, prendre le temps d'essayer de comprendre le chemin de telle ou tel sans le juger est un véritable acte d'amour, le premier acte à pratiquer avec notre entourage pour vivre une coexistence pacifique .
Au long du chemin quotidien c'est un véritable défi à relever , c'est la condition humaine et au-delà de toute vie dans l'univers.
Il me plaît chère Céleste de te suivre sur ce chemin.
Bises enthousiastes
Eh bien, voilà un développement philosophique de haute tenue, cher Petrus.
SupprimerAltérité et identité, voilà bien les deux pôles entre lesquels nous balançons...
Et trouver notre route entre les deux, notre plus grand défi.
Bises de même
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Il est libre Max....
RépondreSupprimerTout à fait !
SupprimerC'est une chanson qui lui correspond tout à fait.
Bisous miss
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♥‿♥❤️♥‿♥♥‿♥☘️♥‿♥♥‿♥❤️♥
RépondreSupprimerC'est beau 🌸
Supprimerça lui fait de beaux mollets en tout cas…
RépondreSupprimerTu as l'oeil, Brizou !
SupprimerEt c'est ma foi vrai...Même si Carnets Paresseux dit qu'il est mal habillé ;-)
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Titre à revoir : l'homme qui charme.
SupprimerNon?
Tu es le roi de la contrepèterie, mon petit Bof. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'aime beaucoup ce billet.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ce billet d'ailleurs si j'avais un blog, c'est du titre et de ce billet que je m'inspirerais.
On peut remarquer que ton homme qui marche marche sur un quai, un quai de port ça ne me semble par être un hasard. J'ai longtemps vécu sur un quai, le quai d'un port de commerce, je passais des après-midi à regarder les gens, je me souviens de deux personnes qui marchaient un homme et une femme ils ne se connaissaient pas ils ne marchaient pas ensemble ils arpentaient le quai sur 3 - 400 mètres allaient, revenaient la femme faisait ça à heures fixe plutôt en début de soirée... l'homme c'était n'importe quand et souvent !
Ils n'adressaient la parole à personne, c'est clair qu'ils n'étaient pas "conventionnels" eux ils ne rentraient pas du taf, ils marchaient. A l'époque je demandais à René pourquoi ces gens étaient là, à marcher, il me répondait qu'à son avis "un être cher" était parti par là et que cette homme, cette femme guettait le retour de cet être cher... eh bien je me dis que ça peut s'entendre "l'autre" qui est parti, la symbolique du port, du fond de la mer... alors l'homme et la femme marchent.
Il marche ton homme, là, peut être que lui se demande pourquoi les autres sont affairés inutilement plutôt que simplement marcher.
Bleck
J'adore ton « si j'avais un blog »...
SupprimerTu pourras raconter cette anecdote par exemple. Elle est riche d'enseignements. Comme une sorte de doucle histoire d'amour inscrite en creux comme sur de la carte à gratter...
Les comportements des gens nous intriguent quand ils ne sont pas « conventionnels » (avec des tonnes de guillemets, parce que qu'est-ce que ça veut dire au fond, conventionnel ?
Bref, j'aime bien ce commentaire
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Peut-être marche t-il encore et encore pour oublier de penser ;)
RépondreSupprimerBisous chère fée
Je comprends tout à fait ton commentaire, Emilie sauf que lorsqu'on marche on oublie tout sauf de penser, en règle générale, oui mais justement que "l'homme qui marche" n'a pas une attitude à règle générale.
SupprimerBleck
@Emilie
SupprimerBeaucoup d'activités humaines ne sont conçues que pour nous empêcher de trop penser...
Alors peut-être est-il dans ce cas...
Bisous ma luciole
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@Bleck
SupprimerPense-t-on, en marchant, ou médite-t-on ?
Là est toute la question...
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Bah bah bah bah bah... aujourd'hui on est dans le "tout méditer" alors forcément les stages, livres, films et autres symposiums de méditation, il se dit qu'on peut méditer en épluchant ses carottes, en circulant en tramway ou noircissant des pages de cahier... alors soit, on peut marcher en pensant ou en méditant, on peut !
SupprimerBleck
C’est bien la méditation...
SupprimerSi les gens méditaient davantage il y aurait moins de violence c’est certain.
Bises
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C'est ce que je me dis tous les matins en regardant les gens conduire leurs voitures...
SupprimerJoli billet, miss.
Mais tu te fais bien rare ! :)
Bises
Angela
Un homme marche. Un homme marche, tombe et crève dans la rue... Oui, mais personne ne l'a vu ! L'indifférence ♫♫♫
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=5rwJ0MChoYU
Visiblement, cet homme-là ne t'a pas laissé indifférente ! Comment expliquer, pourquoi expliquer, d'ailleurs ? Du moment qu'il ne fait de mal à personne.
Il a sûrement ses raisons. Lui, marche de long en large, d'autres marchent au petit bonheur la chance, parfois les yeux embués, le Cœur déchiré, le cerveau déconnecté.
Peut-être que la marche aide à retrouver ses esprits ? Ton texte me fait penser à un homme qui courait, parce qu'il était malheureux, et puis un jour, il s’arrêta
https://www.youtube.com/watch?v=QgnJ8GpsBG8
Un jour, j'ai croisé une fille, elle marchait seule♪♪♪, lentement, moi aussi.
Visiblement, elle pleurait, c'était des larmes assassines. Elle ne se cachait pas, n'avait pas honte, se moquait de la bien-pensance. Je l'ai même trouvé belle, dans son chagrin.
Ses larmes roulaient sur ses joues en silence, douloureusement. Il me sembla qu'elle marchait sans but précis, un peu hagarde. J'ai eu de la peine pour elle et quand elle a levé ses yeux sur moi, j'y ai vu toute sa douleur et tu sais quoi, Célestine... ? Je crois bien qu'elle a vu dans les miens, la compassion que j'éprouvais. J'ose espérer que cela lui a fait du bien. Elle s'enfuyait et après...
https://www.youtube.com/watch?v=mTnFoCKHRaM
Merci pour cette belle anecdote, vraie bien entendue, ponctuée par une chanson de l'ami commun que je ne connaissais pas.
SupprimerCette fille qui marche m'en a rappelé une autre, qui était peut-être moi ?
Quant à Forrest Gump, je reverrais le film volontiers, l'extrait m'en a donné envie.
La marche, en tout cas, quand elle n'est pas sportive mais plutôt philosophique, est un sujet infini de questions et de pensée...
Bisous de la nuit cher toi
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Je me souviens parfaitement de cette autre fille qui marche et qui était peut-être toi...?
SupprimerC'est de mon commentaire, que je ne me souvenais plus. Je suis souvent étonné par ce que j'écris ; je me reconnais, c'est bien moi.
Forest Gump a le pouvoir de me tirer une larmichette au coin de l’œil, que je ne montre pas à mes enfants, mais je crois qu'ils ne sont pas dupe.
Bises
C'était même sûrement moi, maintenant je peux le dire... ;-)
SupprimerTes enfants, eux, savent très bien que tu es un homme sensible, et il n'y a aucune honte à l'admettre...
Bises du soir
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C'était bien l'impression que j'avais eu... En relisant maintenant, cela ne pouvait être que toi. D'ailleurs l'image choisie, ne l'était pas par hazard ...!
SupprimerMon fils ainé a la même sensibilité que moi, peut-être même davantage ? Et je connais la difficulté de vivre avec, en société... on peut se faire manger tout cru ! Moi, je me suis adapté.
Par hazard...comme Thierry Hazard ?
SupprimerBisous d'une revenante...
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Lui-même, s'en allant danser le jerk, sur de la musique pop..
SupprimerUne revenante, pas un fantôme !
Bises
Une chronique très humaine.
RépondreSupprimerComme tout le monde, j'ai souvent croisé le chemin d'hommes et de femmes mystérieux comme cet homme dont tu parles. Et je me suis toujours posé ces questions-là. Et aussi : Où se situe la norme ? Qui est foi et qui est sain d'esprit ?
Je ne peux pas dire ce que l'avenir me réserve. On peut tous faire partie un jour de ces hommes qui marchent.
Bises.
C'est un personnage vraiment extraordinaire.
SupprimerJ'ai tout de suite eu envie d'écrire sa route, tant elle est interpellante...
Je t'embrasse cher Patrick
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Très beau texte.J'ai particulièrement retenu cette phrase qui exprime tant à mes yeux : "Mais ce serait le juger en fonction d'un filtre qui n'est pas le sien. Si ça se trouve, il est le plus heureux de la terre."
RépondreSupprimerBises, Célestine
Nous jugeons souvent les autres à travers nos propres filtres...
SupprimerC'est humain.
Mais le difficile est d'essayer de changer de focale, et de laisser ses a-priori...
Bises chère Laurence, merci d'être venue me lire
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J'ai la réponse ! Enfin, elle est dans le billet précédent : il danse pour dire !
RépondreSupprimer;-)
Merci de trouver de la cohérence entre mes billets, mon oncle !
SupprimerIl n'y a que toi pour faire ça aussi bien. ;-)
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Walk, man... Walk on!
RépondreSupprimerhttp://pavupapri.hautetfort.com/archive/2008/11/22/walk.html
Je le connaissais, cet homme qui marche pour une bonne cause.
SupprimerMerci mon Titi.
On se voit aux Impromptus ?
Tu sais qu'ils arrêtent ?
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Vous avez le don de dénicher dans votre environnement les détails humains que d'autres ne voient pas.
RépondreSupprimerEt d'écrire avec subtilité tous les rouages de la comédie humaine.
J'ai vraiment aimé ce billet.
merci délicieuse.
~L~
J'essaie d'être à peu près subtile en effet...et je me garde de juger mon prochain sans comprendre ni connaître.
SupprimerMerci pour votre enthousiasme, cher ami.
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J'espère qu'il va se poser pendant la canicule, sans chapeau, ça peut être dangereux.
RépondreSupprimerJe l'espère pour lui...quoiqu'au bord de l'eau, il fait quand même moins chaud !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il m'inquiète un peu ton bonhomme... il est libre certes, mais il s'arrête tout de même de temps en temps pour boire un p'tit coup ? Il y en a eu un qui a arpenté le chemin qui mène à la maison de ma mère pendant plus de 20 ans, on le disait neurasthénique, il n'avait plus de nom, ni de prénom, c'était le neurasthénique et puis un jour... plus rien, il est mort le pauvre homme ! C'est la vie... Bravo céleste Célestine, tu nous emmènes sur de drôles de chemins et c'est bien. Bises. brigitte
RépondreSupprimerEt personne n'a cherché à savoir ce qu'il avait dans le ventre, ce neurasthénique ?
SupprimerC'est étonnant quand même...peut-être qu'un coup de main l'aurait aidé ?
Bisous ma Plume
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Belle performance d'avoir casé les mots...
RépondreSupprimerIl y a à la Guadeloupe, entre Gosier et St François, et cela depuis des années, un homme qui marche ainsi ; il ne demande rien à personne, prend sa douche à la marina et on ne sait où il dort. Il ne parle à personne mais marche tous les jours que Dieu fait...
Ah...Gosier, saint François...tu me rappelles là un beau voyage.
SupprimerIls sont fascinants, ces marcheurs hors-norme. Et ils font la diversité de notre espèce..
Bisous Gwen
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Oooh je suis bien comme toi, ils me bouleversent ces êtres qui ont sombré dans une autre réalité, qu'ont-ils traversé, subi, encaissé pour se déconnecter du monde….
RépondreSupprimerOn peut se le demander...mais sont-ils plus déjantés que certaines personnes branchées en permanence sur facebook ? Ou abrutis par la recherche du profit ? On peut se le demander... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Cet homme pourrait promener sa souffrance, son manque, je ne sais pas mais cela me questionne..
RépondreSupprimerSait-il faire autre chose que de marcher ?
Je n'ai pas eu l'occasion de l'observer suffisamment...
SupprimerJ'espère pour lui quand même qu'il sait faire autre chose... ;-)
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La différence nous dérange, nous fait peur. Pour se rassurer, on raille, on se moque, on insulte... On discrédite ce qui nous dérange, histoire de nous magnifier...
RépondreSupprimerCet homme que tu racontes n'est pas moindre que nous autres. Il est même, peut-être plus, fiable que ces "bien-pensants" qui le montre du doigt, le rejette.
Je ne miserai pas un cent d'euro sur la qualité d'âme de la plupart des gens.
En tout cas, je ne fais pas partie de ces gens qui le rejettent.
SupprimerC'est peut-être cela ma force : aller au-delà des apparences et accueillir la différence sans jugement.
Comme j'ai accueilli la tienne depuis toujours.
(Re)bienvenue sur mon blog, cher ami.
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Cela dit, j'ai entendu dans un film pas jeune "un imbécile qui marche ira toujours plus loin qu'un intellectuel assis".
RépondreSupprimerD'après ce que j'ai vu dans film, l'imbécile aurait dû rester assis...
C'était un film signé Audiard, non?
SupprimerIl avait le sens de la formule...
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Oui, dans Un taxi pour Tobrouk.
SupprimerLa formule était au pluriel. Ils étaient 4 perdus dans le désert, deux voulaient tenter de rejoindre la civilisation et les deux intellos trouvaient la chose vaine.
Baci Sorellita
Ah quel beau film...
SupprimerJe m'en souviens très bien. C'était un des films préférés de mon dabe.
Baci caro
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Tu ne veux pas lui demander qu'il vienne un peu par chez moi. Comme il a l'air de brasser de l'air, il pourrait me faire un peu de courant en cette grande canicule.
RépondreSupprimer:-) Bises alpines en surchauffe.
P.S. les gens qui ne sont pas dans la norme nous font souvent peur, moi je les trouve souvent attachants. J'en connaissais un qui se baladait avec un cône de circulation sur la tête. J'ai souvent rêvé de pouvoir faire comme lui en arrivant au travail mais je n'ai jamais osé. ;-)
Ou alors, arrivé déguisé en poussin et chanter « Au revoir Président »...comme dans une célèbre pub.
SupprimerJ'espère que tu as un peu moins chaud: ici les orages du soir rafraîchissent bien l'atmosphère.
Bisous chère frangine.
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Peut être a t-il simplement perdu quelque chose ? Et suite à un bug il continue à le chercher... Ou peut être est ce une autre sorte de Sisyphe...
RépondreSupprimerJ'ai pensé à un Sisyphe des temps modernes...ou à un Diogène de Sinope
SupprimerUn type qui cherche, qui cherche...un homme ?
Bisous doux
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S'appellerait-il Alberto ? Prendrait-il le quai pour la salle des pas perdus ? Attendrait-il le ferry-boat de Félix Escartefigue ? Aïe ma cabosse, je me pose beaucoup de questions qui n'obtiendront aucune réponse ! Après tout, il fait ce qu'il veut. Est-ce que ça me regarde ? Bisous
RépondreSupprimerÔ bonne mère !
SupprimerVa savoir ...
J'en suis toute estransinée ;-)
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Eh oui, c'est la vie ;-) C'est beau. Brassens avait bien exprimé tout ça dans "les passantes". Bon dimanche
RépondreSupprimerIl me semble que les Passantes étaient plus romantique que mon marcheur...
SupprimerMais qui sait : peut-être ne se remet-il pas d'avoir laissé partir une de ces belles passantes, justement...
merci de ton passage Cath
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C'est bien de faire attention aux délais, à l'instant, de capturer l'inspiration et de vagabonder avec elle, c'est un mode de vie que je partage.
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, Nowowak
SupprimerJe te rajoute à mon totem. ;-)
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Je connais son grand frère. Il arpente le boulevard derrière chez moi. Vêtu d'un épais manteau et d'un jean délavé été comme hiver, il porte un casque de moto. Et ses mains sont toujours occupées par quelque chose: un carton, une boîte, un gros sac, ou alors il tire un petit chariot. Aucun son ne franchit jamais le mur de ses lèvres serrées. Son regard n'accroche rien d'autre que ses propres pensées. Il erre en bordure de caniveau, jamais sur le trottoir, mais pas complètement sur la chaussée. Border line et énigmatique. Déphasé et recalé par la vie. Mais sans doute pas malheureux. Enfin, je lui souhaite sincèrement !
RépondreSupprimerExcellent ce portrait, miss !
SupprimerEt je suis heureuse de te revoir par ici, ça faisait bien longtemps, ce me semble...
Bisous
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Ben, justement, je viens d'admirer l'exposition Giacometti à Albi...
RépondreSupprimerTu as donc vu « l'Homme qui Marche »...
SupprimerBisous Lou
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Non, pas invité à l'expo, par contre il y avait sa femme... ;) Annette ! Divinement dessinée, photographiée et statufiée !
SupprimerWouaou ! quelle chance !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Eh ! Tu as cessé d'écrire ?
RépondreSupprimerBen alors ?
Oh non... merci de t'inquiéter. je t'ai dédié mon nouveau billet.
SupprimerBisous émus
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C’est très juste ce que tu dis, on ne peut juger !
RépondreSupprimerUne philosophie de la vie qui interpelle forcément !
Je t’embrasse Blue
Je dis souvent des choses assez justes ! Lol
SupprimerBen quoi un peu d'autosatisfaction de temps en temps ça ne fait pas de mal...
Bisous espiègles
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J'aime beaucoup votre description. J'ai connu dans mon enfance, un homme comme ça, sauf qu'il marchait au long d'une route et courrait après les papillons. Il provoquait en moi autant de peur que de fascination.
RépondreSupprimer