La maison ouvre ses paupières de bois vert sur un jardin naturel de toute beauté. Abritée derrière le paravent des chênes-lièges, et des pins arrachant au vent leurs branches torturées qui nous font la révérence. La grille grince un peu. L'eau arrive par citernes, livrée par les pompiers. L'électricité vient du soleil.
On est seuls au monde. Loin des turpitudes. Seuls avec ce sentiment d'éphémère et d'éternité à la fois qui donne au vin l'éclat de l'or, et un peu d'eau dans les yeux.
La maison est refaite à neuf, confortable. Meublée avec goût.
L'Estérel laisse affleurer ça et là, dans les blessures du sol, sa roche rouge éclaboussée.
Tout à l'heure, en montant les deux kilomètres qui séparent la barrière de la maison, sur un chemin poudré de lavande et de cistes, mon frère m'a dit :
« Tu verras, la vue n'est pas terrible ».
Il a toujours eu beaucoup d'humour, mon frère. Loin d'être un agélaste. La fréquentation des arbres l'a même bonifié au fil du temps.
Je suis soufflée. Le Mont Aigre et le Mont Vinaigre hérissent leurs cailloux brûlants et leurs ravines désolées. La forêt triomphe sur chaque colline. Pagnol et Giono me caressent de leurs ailes.
Tout en bas, la mer clapote le long du golfe. Clair bien sûr, comme il se doit. Les vallons bruissent et vibrent des premiers insectes, mais la fraîcheur descend au crépuscule et leur clôt les élytres. On n'est pas encore en été. On met la laine.
La nuit, sublime perspective, les lumières de Fréjus clignotent, telles des étoiles échouées sur le sable. Un rossignol lancinant et joyeux blesse le soir de sa langueur océane. Je sors mon laser à pointer les étoiles. Les vraies. Antarès flamboie à l'horizon sud, le coeur du Scorpion, la géante. Les Ourses sont à leur place. Cassiopée casse les pieds à se cacher derrière un nuage.
On prend les guitares, on est bien.
Le lendemain on part sur les traces de notre enfance, et de nos vacances à Agay. Boulouris, le Dramont, la plage du Débarquement, les noms chantent à ma mémoire, diabolo menthe et sable blanc, bronzette et pieds mouillés dans les tongs, bermuda et bouées-canards en plastique. Mes souvenirs se voilent de l'ombre de mon père. Les gorges se serrent un peu. Mais c'est doux. Le carré du temps a arrondi ses angles.
L'amour exulte et coule, dans le basilic, les tomates, les rires et l'huile d'olive et le bonheur d'être là. Et plus tard, sur les draps blancs. Derrière les persiennes au jasmin odorant, les gouttes de rosée perlent à l'herbe et à mon front. Je clos mes yeux comme pour mieux goûter le miel de ce moment. Celui d'être éveillée quand on croit que nous dormons.
Je serais bien restée très longtemps dans ce vert paradis réservé aux agents de l'O.N.F...
C'est chouette d'avoir un frère garde-forestier.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les mots de l'atelier Treize à la douzaine ont trouvé leur place dans mon texte, après coup. Magie de l'écriture ...
magnifique! tu nous fais rêver :-)
RépondreSupprimerC'est mon voeu le plus cher, dans ce monde où l'imagination et la poésie manquent parfois cruellement.
SupprimerMerci dame Adrienne
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Les cigales ne stridulent pas encore ? Tu parles de Giono et Pagnol: tes mots sont autant d'aplats de couleurs que tu déposes sur le lin avant de poser la signature : Paul Cézanne.
RépondreSupprimerL'homme au prénom sublime, comme Eluard, Gauguin, Verlaine, Valéry, et même Picasso...
SupprimerTon commentaire fleure bon l'essence de térébenthine...
Merci ma belle Chinou
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Hey, Chinou, les cigales non, mais les criquets et les grillons ont fait une ode à Célestine dès son arrivée ! :)
SupprimerAh tu étais donc là, ma chère bestiole. Je t'ai cherché partout ...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je ne suis jamais loin, puisque je suis ta conscience !
Supprimer:)
Wouaou ! Et tu tiens le coup ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
https://www.youtube.com/watch?time_continue=1&v=cB8kQm-CmHY
RépondreSupprimer:o)
Merveilleuse chanson...
Supprimer:-)
Superbe quel voyage
RépondreSupprimerJ'ai rêvé
Non non je n'irai pas
Je ne suis ni garde ni cantonnier
:)
Cavalier
Oui c'est un peu dommage, ces magnifiques maisons sont réservées aux agents de l'ONF...
SupprimerMais après tout, chaque métier a ses avantages, n'est-ce pas.
Il reste les mots qui répandent dans les coeurs l'odeur de la pinède et du soleil dansant dans les feuillages.
Et le petit rosé à l'ombre de la treille. ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Je me disais bien qu'il manquait quelque chose à ce tableau.
SupprimerC'était le rosé bien frais !
:) :) :)
Par contre tu as besoin de lunette : n'as-tu pas vu ma phrase « ce sentiment d'éphémère et d'éternité à la fois qui donne au vin l'éclat de l'or »
SupprimerJe ne parle pas du rosé, là ?
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est ma foi vrai, par mes élytres !
Supprimer:)
Me revoici plongée dans le monde de Jean Giono, ou d'Henri Bosco que j'ai tant aimés avant de connaitre la Provence, ses senteurs, ses lumières...
RépondreSupprimerBelle journée Célestine
Les lectures de mon enfance aussi...Elles me poursuivent chaque fois que je descend en Provence, au coeur de la garrigue.
SupprimerBisous Marine
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Merci pour ce voyage en nostalgie ...
RépondreSupprimerUne nostalgie d'enfance qui n'a duré qu'un moment. Le reste du temps, je me suis sentie bien vivante et très présente au monde.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Pour paraphraser Boris Vian, c'est chouette d'avoir un frère garde-forestier, c'est chouette d'avoir un frère, c'est chouette. Chouette de croiser cette maison qui ouvre ses paupières de bois vert. Chouette de te lire.
RépondreSupprimerJe te retourne le compliment : citer Boris Vian, un de mes auteurs favoris, tu ne pouvais faire mieux.
SupprimerBises l'artiste
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Je connais bien cette splendide région, le mot splendide n'est d'ailleurs pas suffisant pour décrire ce que l'on y voit et ressent... Tu dois être en pleine forme après avoir vécu un tel moment ! Bises céleste Célestine,à bientôt. brigitte
RépondreSupprimerAh, toi aussi tu es en panne d'adjectifs pour exprimer ton enthousiasme ? Il est vrai que nous revenons souvent sur les mêmes mots, quand nous sommes en émerveillement.
SupprimerJe suis dans une forme épantelante et suréminente.
Et cela fait un petit moment que cela dure...
Bisous ma Plume
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Sublime et aérien... ♥
RépondreSupprimerC'est bien résumé, petite étoile.
Supprimermerci🖤
•.¸¸.•*`*•.¸¸🦋
Une balade en harmonie, où tous les sens sont convoqués pour nous faire goûter, écouter, humer, toucher, admirer.
RépondreSupprimerJe suis sans mots.
Merci belle et délicieuse amie, de revenir nous faire partager cela.
Mais de grâce ne nous laissez pas si longtemps dans l'attente. Vous voulez bien ?
~L~
Je réfléchis à essayer d'écrire un peu plus assidument....
SupprimerMais je ne peux rien promettre. Désormais la vraie vie m'aspire dans son tourbillon, et les pauses se sont inversées...
Merci pour votre sollicitude, cher Lorenzaccio.
Votre fidélité m'émeut
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Giono, Bosco, Pagnol et toi, une belle équipe. Je ne savais pas ce qu'était un agelaste. Je n'en suis pas un si j'ai bien compris même s'il m'arrive des lunes d'austérité. Un homme du Nord, avec statut non officiel de gentilhomme octroyé par qui de droit, serait-il admis en cet endroit béni des astres (toujours présents chez toi) et des dieux?
RépondreSupprimerJe t'embrasse Miss W. et je te souris. Quelle chance tu as. :D ATTB...
Cet homme-là serait admis, évidemment, puisque tout au bout du pré, à l'aplomb de la falaise ouvrant sur le si beau panorama décrit ici, il y a un banc.
SupprimerJe rêve d'un mode où on ne se poserait même pas la question. Il n'y aurait plus de barrière, plus de portes ni de clés. juste des gens qui s'aiment sous la clarté de lunes affables, sans austérité.
Oui, j'ai de la chance je me le dis chaque matin.
Big kisses my friend and attb as soon as possible ;-)
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Ton pouvoir évocateur a encore frappé !
RépondreSupprimerJe ramène ma fraise personnelle : quand j'étais enfant, sur les cartes d'état-major que mon père m'apprenait à consulter lorsqu'il était mentionné MF et qu'il me disait c'est une maison forestière, je ne sais pourquoi cela ne pouvait qu'être des cabanes mystérieuses… qui cachaient certainement de lourds secrets…
Et tu avais raison. Ces maisons sont fabuleuses. Certaines datent de Colbert ou de Napoleon.
SupprimerJ'aime bien quand tu ramènes ta fraise...
Et as-tu vu que je t'avais dédié le billet précédent ?
Bisous mon Babar
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Oui ! J'ai vu cela. Et je t'en remercie.
SupprimerPardon de ne pas avoir commenté, mais tu as lu mes derniers billets, et donc tu sais…
j'ai apprécié ta démarche et ton engagement. Et tu te doutes que c'est un milieu que je connais… et pour cause…
❤️
SupprimerQuel lieu sublime, plein de paix, de parfums herbeux et boisés que je connais bien, et puis les souvenirs, les yeux qui s'embuent et le coeur qui s'emplit d'une heureuse nostalgie : ah, que de belles choses on a vécues, et quel bonheur de les évoquer encore!
RépondreSupprimerTu aurais adoré, sorellita!
SupprimerC'était fabuleux.
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Et bien, même si je ne peux pas y aller, c'est comme si j'y étais avec une telle description ensoleillée, pleine de parfums subtils, d'étoiles scintillantes et d'arbres majestueux. Et puis si l'amour coule sur le basilic et les tomates, moi je suis très contente car... j'adore les tomates. Miam. Merci pour ce rêve éveillé. Bises alpines ma frangine et contente de ton bonheur à l'état pur.
RépondreSupprimerMmmhhh ! les tomates de saison, gorgées de jus et de soleil, avec du basilic et une larme d'huile d'olive...
SupprimerMerci ma frangine d'apprécier mes enchantements.
C'est agréable de partager du bonheur...
Bisous célestes
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerhélas, l'O.N.F. est en danger... Il y a des modifications en vue...
https://www.capital.fr/economie-politique/pourquoi-loffice-national-des-forets-est-au-bord-de-la-faillite-1324279
Profite bien de ce paradis que tu visites et qui fait rêver!
Bisous,
Mo
On n'a pas que joué de la guitare...on a aussi beaucoup parlé de la situation catastrophique de ce service qui, comme tous les servies publics, est attaqué, affaibli par une politique de rigueur et de logique comptable fatale.
SupprimerPareil pour la santé, l'éducation, la police...etc.
Bisous ma belle jardinière
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On ne peut pas y aller mais on y va un peu avec toi quand même. Comme d'habitude tes mots nous entraînent, nous emmènent. J'ai grandi à la campagne et je resterai toujours un gars de la campagne. Alors ce n'est pas la même campagne que ça, plus agricole que forestière mais certaines senteurs feront toujours partie de moi tout comme ce sentiment d'être un peu coupé de tout, de toute agitation surtout. J'ai aussi en moi un souvenir de profond bien-être dans une maison à la compagne pendant une période de ma vie. :)
RépondreSupprimerBises Célestine.
Tu t'entendrais bien avec mon ami Xoulec...
SupprimerMerci pour ce témoignage qui m'en apprend un peu sur toi.
Je t'embrasse cher poète
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Tu nous décris un lieu idyllique perdu parmi les chênes. J'ai cru un instant que tu voulais parler de ma maison... Pour la vue sur la mer, j'y réfléchi car il suffit de raser le Massif Central... Une formalité, quoi ! Autrement, pour la Dive bouteille, il y a de quoi, la Bourgogne n'étant pas le pire de lieux de production.
RépondreSupprimerTrèfle de plaisanterie, l'endroit donne envie, mais je suis sûr qu'il ne serait pas si beau s'il était décrit par un économiste.
Ti bacio
J'ai égaré ma baguette magique, Blutchiamo mio : celle qui me permet normalement de parvenir à caser tous mes projets, mes rêves et mes désirs dans le temps qui m'est imparti...
Supprimerje crains de ne pouvoir vérifier de visu si ta maison ressemble au mas des chênes avant un petit moment. Parce que là, je ne sais vraiment pas comment je trouverais le temps de venir te voir...
Une chose est certaine : je ne désespère pas !
Trèfle d'idiotie, tu aurais aimé cet endroit. Décrit par une éco...logiste.
Ti bacio forte etvb
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@ Blutchy
SupprimerNon mais, je rêve ! R A S E R L E M A S S I F C E N T R A L !!! le plus vaste strato-volcan d’Europe ! ET puis quoi ? ;)
Oups ! Pardonne-lui, il ne sait pas ce qu'il dit... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il est tout pardonné, il n'a pas mesuré l’ampleur de la tâche ...!
SupprimerC'est vrai que raser un stratovolcan...On est déjà sur du bon rasoir, là...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@ Xoulec et Céleste
SupprimerJ'ai vu pire dans les projets. Sur des murs de béton dans une ville de mon coin de pays il était écrit:
"Raser les Alpes qu'on voit la mer."
Alpes qui, si je ne m'abuse (pas le docteur), sont largement plus conséquentes que les volcans auvergnats...
Slogan mis en musique par Michel Bühler (que peut-être, mais ce n'est même pas certain, Xoulec est susceptible de découvrir... :-)
https://www.youtube.com/watch?v=0-4cFKEteZw
Saluti et baci
Voilà qui enrichit grandement ma culture, mon ami Xoulec n'ayant pas eu sa verve commenteuse habituelle, avec force références musicales (mon bon monsieur les traditions se perdent que c'en est une pitié)...
SupprimerMoi je dis qu'il vaut mieux raser les Alpes ou le Massif central que les murs.
Mais ça n'engage que moi...
Baci e buona notte
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@ Blutchy
SupprimerMais quelle idée saugrenue, de vouloir raser les alpes ! Et en faire une chanson ...! :) Je ne connaissais pas. Merci
@ Célestine
Depuis une semaine, j'ai la tête complétement ailleurs... J'en ferai un billet, pas piqué du tout des hannetons... Je commence seulement à rassembler mes esprits, pour mon commentaire, c'est en cour...
Tu sais que tu m'inquiètes ?
SupprimerJ'espère que tu ne vis pas quelque chose de top grave.
Je t'embrasse
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ne t'inquiète pas, le plus difficile est passé. C'était très grave, je n'ai pas dormi trois jour et deux nuits, et presque rien pu avaler. sur les nerfs, j'étais... Maintenant, je suis épuisé. j'en ferai un billet et je te donnerai à lire la version vraie...
SupprimerImagine ther's no heaven,
it's easy if you try,
no hellbellox us,
above us only sky...
https://www.youtube.com/watch?v=VOgFZfRVaww
Mon oreille guidée par la douce mélodie de cette chanson culte m'a emmené directement dans cette maison forestière, sans avoir besoin de raser ni les Maures ni l'Esterel réunis, pour voir la mer danser...
Qui, entre nous, n'est qu'un peu d'eau...(j'rigole.).
c'est la magie de tes mots mis en scène avec talent, qui me transporte la-bas, loin des tempêtes et des orages, libre continent sans grillage...
Les ombres du papet et d'Ugolin planent en ces lieux, Pagnol en est le gardien et toi, toi, Célestine en est l'ambassadrice. Il suffit de fermer les yeux, et j'y suis.... J'entends la musique, des accords de guitare, Joan Baez, Brassens, Cat Stevens, sans oublier the sound of silence....
Ce séjour t'a fait du bien et cela se voit dans tes mots. Tu es en pleine forme.
Et moi, je suis heureux de pouvoir (enfin) écrire...
Oup's ! Où ai-je la tête... ?
SupprimerJe t'embrasse aussi ;)
J'ai toujours bien aimé la poésie qu'il y a dans certains tags.
SupprimerLe fils d'un couple d'amis s'était fait pincé en train d'écrire sur un beau mur tout neuf: "J'aime ma maman."
Et la maman en question était bien empruntée pour devoir sévir, puisqu'il semblerait que ce n'est pas permis, même pour des mots d'amour...
Le même avait aussi écrit qu'il voulait plus de crème dans les mille-feuilles
Saluti e baci
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
SupprimerJe ne comprends pas trop ton commentaire Mio Caro
A quoi fait-il référence ? Tu m’expliques ?
Baci
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je fais allusion à des tags écrits sur les murs par des sprayeurs ayant un peu plus d'esprit que les auteurs de "Fake les Flics" et autres amabilités du genre.
SupprimerDans sa chanson, Bühler en cite quelques uns, dont "raser le Alpes qu'on voit la mer".
Dans la même veine poétique, j'en cite quelques autres, dont "J'aime ma maman".
Imagine toi, il y a quelques années, tu reçois la visite d'un flic qui te dit que ton fils à dégradé le mur du collège en sprayant "J'aime ma maman"... pas facile de sévir, non ?
Baci
@Xoulec
SupprimerEt moi, où avais-je la tête ?
Interpellée par le commentaire de Blutchy, je suis passée complètement à côté de ton magnifique commentaire...
Purée, fait pas bon vieillir !
-Rhôô Célestine, les fées ne vieillissent jamais !
-C'est pas faux, mais parfois elles ont des absences... :-)
En tout cas merci pour la chanson de Lennon.Je l'ai dans la tête pour la soirée, mais c'est très agréable (mieux que la danse des canards si tu veux)
Bisous cher Didier
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai tout de suite pensé à cette chanson. Et comme une fois n'est pas coutume, j'ai débuté mon commentaire, avec... au lieu de terminer... Tout fous le camp !
SupprimerEn fermant les yeux, je me voyais quitter la route, pour prendre ce petit chemin qui sent la noisette ; la piste du Porfait, la piste aux étoiles... J'ai vu qu'il y a une sorte d'observatoire, pas très loin ! Y es-tu allé ?
Non je ne savais pas, tu sais je préfère observer les étoiles à l'oeil nu...
SupprimerQuoiqu'une fois, un ami à moi m'a emmenée pour une visite privée de l'observatoire de Neuchatel...C'était assez magique...Le truc qui n'arrive qu'une fois dans une vie...
Bisous cher Didier, belle nuit !
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@Blutchy
SupprimerJe ne suis pas forcément contre les tags. il en est de très beaux...Et je n'aurais jamais puni un enfant qui écrive maman je t'aime, c'est clair...
la chanson qui a le plus de succès auprès des enfants en ce moment c'est « on écrit sur les murs » la vieille rengaine de Demis Roussos remise au goût du jour...
Ti bacio forte
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu donnes envie... comme toujours !...
RépondreSupprimerEn bien moins grandiose, j'ai vécu un de ces instants suspendus l'un de ces derniers jours. Dans les rues de Morteau où je sortais de quelques démarches puis de la médiathèque. Première après-midi de beau, soleil chaud (pour un franc-comtois d'adoption s'entend, t'aurais peut-être enduré une 'tite laine). Rien d'autre à faire que de me laisser respirer, sans charges ni injonctions, et recevoir le soleil sur ma peau... Sûr que ça fait moins rêver que ton Estérel, mais moi je me sentais libre et léger. Alors j'ai pensé à toi, notre hédoniste, me disant que c'était sans doute de ces moments que tu sais kiffer avec ferveur. Juste, pour moi, un peu de mélancolie: le manque d'un souffle léger à l'unisson, une 'tite main dans la mienne...
Un jour peut-être...
Pourquoi « en bien moins grandiose » ?
SupprimerA mon sens, il n'y a pas d'échelle de la sensualité aux choses. Et j'aurais certainement été aussi éblouie là où tu étais, que devant le Golfe de Fréjus. L'intensité n'est pas dans le paysage, ni dans la chaleur du soleil, ni même dans les gens qui nous accompagnent. Elle est en nous, au coeur de ce coeur de soie si intime, si profond, et que, d'après ce que tu décris, tu as expérimenté là : l'endroit où vibrent la sensation d'être vivant, et toutes les implications que cette simple phrase entraîne, dans des ramifications infinies. : « Je suis vivant(e) »
Ça m'émeut, tiens...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tain, c'est beau c'que vous dites !
Supprimerj'en ai la larme à l'oeil
:)
@ Gemini: C'est vrai qu'Elle est douée, Elle se démerde pas mal pour son âge !
Supprimer;oDDD
Bon, on va finir dans un sacré sac de noeuds tous les deux. Bicôze si, avec bien évidemment l'intention perverse de brouiller les pistes, il m'arrive parfois de commenter sous des pseudos aussi divers que variés, il m'est arrivé de le faire en tant que Gemini Cricket: on est mal, on est mal !
Quoique non, je constate que dans ma mégalomanie superlative, je mets une majuscule à "Criket": on est sauvés !
;o)))
C'est vrai que je me démerde pas mal pour mon âge...Mais je ferai mieux quand je serai grande, forcément ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
@Gemini cricket sans majuscule :
SupprimerAffirme toi ! Non tu n'es pas un clone pervers de Candide ! (c'est lui qui le dit!)
T'es une bestiole intermittente que je n'arrive pas à cerner en fait...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bestiole intermittente ça me plaît bien !
Supprimer:)
@ Cel: quand tu seras grande ? Fichtre, déjà qu'il me faut un tabouret pour te regarder dans les yeux, devrai-je bientôt investir dans une échelle ?
SupprimerDidon, devait être bien tard quand tu as répondu, t'avais plus la lecture en face des trous: j'ai jamais traité Gemini cricket sans majuscule de clone pervers, je me serais pas permis (clown, à la rigueur ?). J'ai eu l'honnêteté d'avouer la perversité de ma démarche. T'en trouveras beaucoup des comme ça !
J'ai fait une ellipse en fait. J'aurais dû dire « non tu n'es pas un clone conçu par l'esprit pervers de Candide. »
SupprimerÇa s'appelle une métonymie. C'est une figure de style.
C'est comme « boire un verre » pour dire « boire une boisson contenue dans un verre »
Vala vala...y'a qu'à demander mon Candidounet.
Rhôô Célestine, t'arrête de faire ta maîtresse d'école de bon matin ? 😜
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1) Bon Dieu mais c'est bien sûr: Une métonymie, comment n'y ai-je pas pensé plus tôt ? Et où diable avais-je la tête, tsssss ?
Supprimer2) "Mon Candidounet": fais gaffe, ils vont finir par se douter de quelque chose !...
3) Chassez le naturel...
;o))
1 / Oui, on se le demande
Supprimer2 / Se douter de quoi ?
3 / Ben oui, on ne se refait pas... ;-)
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2) Va savoir, l'esprit a si vite fait de battre la campagne !...
Supprimer;oD
La pauvre, elle n'a pourtant rien fait de mal...
SupprimerCe doit être un esprit frappeur... :-)
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Cette forêt est tellement belle, on s'y sent tellement bien. Ah oui, avoir un frère garde forestier, c'est une chance.
RépondreSupprimerMerci pour votre texte.
Bonne journée.
C'est un bonheur du jour de trouver ton commentaire !
SupprimerMerci de ton passage.
Bisous
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Rien que la photo me donne envie de regarder pousser la lavande en écoutant chanter les cigales.
RépondreSupprimerPendant quelques jours seulement.
Mais quels jours, bon sang !
Oui, des jours que tu aurais appréciés, avec la douce chaleur que tu aimes, et des paysages à couper le souffle.
SupprimerBon après il aurait vite fallu que tu retrouves Paris et son animation toujours nouvelle...
Bises
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Toc toc
RépondreSupprimerJe viens doucement pour ne pas perturber ces pierres endormies
ça sent bon la France
Les arbres et les fossés chantent
Et ou se taisent sur notre passage
J'ai contemplé
Je n'ai rien déplacé
Juste poser mon regard attendri
Et te dire merci
C'est un joli passage tout en douceur
SupprimerEt en poésie
Merci Rose.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Je suis comme le Goût, j'aime la campagne mais à dose homéopathique.
RépondreSupprimerD'où ma réponse. Je te fais la même.
SupprimerBises
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Un petit coin de paradis et le contact direct avec la nature…….C'est ça le bonheur !!
RépondreSupprimerUne leçon de temps présent comme tu sais en prendre, et en donner aussi...
SupprimerBisous cher Daniel.
Então gostaste de Portugal ? ;-)
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En lisant la description sensible que tu en fais, en voyant la photo de cette maison forestière, j'ai pensé qu'elle témoignait encore d'une époque quasi révolue. Celle ou la forêt était respectée (ah, ces forêts "Domaniales", presque sacrées), honorée, quand la dignité du vivant allait de soi et que sa diversité naturelle n'était pas encore qualifiée de biodiversité.
RépondreSupprimerJ'ai surtout pensé à l'incendie, qui a ravagé tant de forêts méditerranéennes et a visiblement épargné celle que tu montres, au vu des dimensions des chênes qui lui font écrin. Tu as eu la chance de connaître ce lieu. Et ton frère fait un bien beau métier :)
Merci pour ce partage
Moi j'ai aussi pensé, pendant tout le séjour, à l'écologie, et à ce que deviendront ces lieux exceptionnels si on continue à dévaster notre environnement...
Supprimerj'ai aussi pensé que les hommes sont fous de ne pas apprécier simplement le ciel, les arbres, la terre...
Mais tu vois, il y a des gens qui n'aiment pas la nature, et qui préfèrent la ville, le bruit, les hydrocarbures.... Je respecte. Mais je me dis que l'on a loupé un truc quelque part...
Oui mes frères ont tous des métiers en contact avec la nature. Moi, j'ai été jardinière d'élèves, c'est un peu plantr des graines aussi... ;-)
Bisous
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Qu'il est doux de se laisser bercer par tes mots, tous les parfums nous envahissent avec des images et un brin de nostalgie de ne pouvoir jamais connaître cette maison aux volets verts… bises
RépondreSupprimerIl suffit de connaître quelqu'un qui travaille à l'O.N.F...
SupprimerMais il faut se dépêcher, car ils suppriment des postes à tour de bras..
Bizou ma Brizou
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merci pour le partage de cet émerveillement! ♥
RépondreSupprimergros bisous
C'est un plaisir, ma cathy
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Le mas des chênes . Rêve éveillé , splendide , on sent les mots couler entre tes doigts. J ai beaucoup aimé .
RépondreSupprimerJe t'embrasse.
Merci ma douce. Il est trop beau ce commentaire...
SupprimerJe t'embrasse aussi
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J’aurais aimé partager ça avec toi !
RépondreSupprimerJ’adore cette région ...
Bises
Angela
Oui tu aurais adoré les parfums’ la lumière et l’ambiance sur le port le soir, au bar des tapas...
SupprimerBisous ma belle
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
ONF : Orgasme Nouvelle Formule
RépondreSupprimerCherche
Encore
L'
Éternelle
Sérénité !
Tu
Illumineras
Nos
Existences
.
.
.
Merci pour ce superbe acrostiche
SupprimerTu me fais rougir de plaisir
Bisous étoilés
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ps je transmets l’acronyme de ONF à mon frère il va adorer 🥰
J'y ferais bien un tour...dans ce petit coin de paradis...! :-)
RépondreSupprimerBises.
Et tu ne serais pas déçue.
SupprimerC’est en effet un coin de paradis ...
Bisous chère Licorne
Toujours contente de te voir par ici :-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tous ces endroits me parlent, j'y ai passé des vacances pendant 2 ans, au tout début de ma vie de travailleur. L'Estérel est magnifique...vu d'avion aussi d'ailleurs et Agay aussi. Et puis il y a un peu de la Corse par là-bas.
RépondreSupprimerPar contre les massifs forestiers du Sud, pas du tout mon truc...
L'Estérel est quand même un massif forestier du Sud, à la base...
SupprimerComment l'aimer sans aimer les forêts du Sud ? ;-)
J'espère que tu vas bien dans ta nouvelle vie.
Bisous Mind
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La description que tu fais de ce lieu donne évidemment très envie d'y aller, mais si je te lis bien, ce ne sera pas possible pour nous ? Tant pis, profite de ce privilège d'être la soeur d'un garde forestier. :-)
RépondreSupprimerBelle journée à toi, ma douce. Gros bisous.
Ou alors connaître la soeur d'un garde forestier, peut-être ? ;-)
SupprimerBisous ma belle, je suis heureuse de te revoir.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
;-)
SupprimerMerci.
Tes mots parfumés à la virile volupté de ce lieu, abreuvent mon regard et s'envolent vers l'infini majestueux de son arborescence !
RépondreSupprimerTon voyage partagé par chance avec nous demeurera une trotte à découvrir en tee-shirt, entourée de chênes aux larges têtes et aux troncs ramassés ! ! le vert éphémère de ton coeur éblouit la page ! merci Célestine.
Je t'embrasse.
Den
Tes mots font merveille, une fois de plus, à exprimer tes ressentis.
SupprimerOui j'aimerais te le faire découvrir, mais je sais que par chez toi, il en est d'aussi beaux, si l'on excepte l'absence de la mer...
Je t'embrasse, belle poétesse
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Bonjour belle du soleil,
RépondreSupprimerPour le cas ou mon commentaire ne franchirait pas le paravent aux cigales, je te l'envoie depuis mon Tarn...
Et une pointe d'accent comme un grain d'ail sur une tomate bien mûre, le basilic a été frôlé, le fruité de l'huile d'olive enrobant le tout. La chaleur enveloppe nos épaules.
Le plaisir de vivre, et la caresse des mots d'un professeur cardiologue (ce jour) qui pour une "simple" consultation me conseille de prendre soin de moi et de profiter de la vie. Voilà, exactement, ce que l'on ressent dans tes mots.
Bises de Lou
Quel joli conseil te donne ce médecin !
SupprimerEt comme tu as raison... Le mari de ma meilleure amie vient de perdre sa soeur, à 48 ans.
La vie n'est qu'une poignée de sable qui nous file entre les doigts.
Je t'embrasse
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Quel endroit magnifique, bucolique où tout doit sentir bon, les senteurs de la Provence...enfin, tout ce que j'aime. Merci Célestine pour tes mots de bonheur.
RépondreSupprimerDouce soirée et mes bisous ♥
Des mots de bonheur, oui, à partager avec mes chers lecteurs et lectrices qui, comme toi, apprécient les paysages et les senteurs.
SupprimerMerci pour ton passage tout en douceur, Denise.
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Dieu que c'est beau ! Pour mon retour dans la blogosphère, j'en prends plein les yeux et les narines :-). Et c'est tellement bon. Merci ma sister de coeur....
RépondreSupprimerCe retour ne saurait me faire plus plaisir !
SupprimerTu m'as manqué, sister.
Oui, c'était beau, et magique, tu aurais adoré.
Kisses
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Grimper dans quelque chêne...
RépondreSupprimerMarchons ma bien aimée à travers la garrigue,
D'où vient ce doux murmure, où va donc cet écho,
Qui sait bien nos amours et nos passions prodigues,
Qui aime nos chansons et nos tendres bécots ?
Qui sait se faufiler parmi les romarins,
le thym, le serpolet, au cœur des cystes roses,
Passer près du muret, rebondir pieds d'airain,
Grimper dans quelque chêne et redire haut ta prose...
Cavalier
:)
Ah que de jolis vers pour chanter la garrigue
SupprimerEt l'amour bucolique au creux des bois touffus !
Joli, cher poète. J'apprécie au plus haut point culminant du massif de l'Estérel... ;-)
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C'est un coin de paradis. Où j'aimerais me blottir ....je ne connais pas encore l'Estérel, mais fin septembre je vais retrouver quelques amis à Agay pour randonner . Je me réjouis énormément pour marcher dans la lumière et le ciel bleu, les yeux perdus dans les flots bleus.
RépondreSupprimerBelle journée
Amitié
Anda
Tu verras, c'est un lieu enchanteur...et tu en reviendras enchantée... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆