23 janvier 2018

Ti scrivo nella notte*











Sur le banc où luit la pluie
J'irai m'asseoir le coeur mouillé
L'oiseau me dira le nom de l'arbre qui s'égoutte
et le poids des saisons enfuies
Près du bord, de la rive,
un écureuil de son oeil perle,
figera de son éclair fauve le soir qui descend
Et tout attendra que la brume
nous enveloppe
dans un concert de poivre et d'ambre
Longtemps nous nous tairons
en regardant la nuit qui fond

*

Les prairies d'Irlande et d'Italie
pleureront leurs cils de soie
jusqu'au bout des chemins
Il n'y aura plus que les cloches des beffrois
qui se souviendront du matin
Je poserai mon coeur meurtri
là, juste au creux de ton épaule
Pour attendre
au bord du temps
que revienne le temps des prés
Et tous les soleils flamboyants

*

Le sang dans mes veines alourdies
fait un bruit de poudre
un éclair a zébré le ciel comme un signe trop furtif
l'air a un goût de farine, 
le claquement des voiles, comme des becs d'oiseaux
fait un bruit sec, 
et l'heure
sombre et usée
va s'abîmer dans l'océan
de la blanche absence


¸¸.•*¨*• 🦋



*je t'écris dans la nuit

Musique: The infinite essence of life - Robert H. Coxon

136 commentaires:

  1. Tu sais que je me sens parfois engoncé par rapport à la poésie, je n'ai pas cette légèreté d'esprit.
    Soutenu par la musique, ce texte est d'une si profonde mélancolie que j'ai juste envie de te prêter une épaule amicale pour y déposer délicatement ton coeur meurtri et lui sussurer la vie et les aubes naissantes...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toi tu me plais, j'aime ta contradiction !

      Bleck

      Supprimer
    2. @Candide
      Engoncé, engoncé...ce n'est pas ce que tu laisses à penser en effet, dans ta dernière phrase...
      Même que ça plaît beaucoup à Bleck...
      Je me demande si ce ne sont pas tes aubes qui le titillent...
      Rhôô Mademoiselle Célestine !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. @Bleck

      Bon ben lui il te plaît, c'est déjà ça...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. @ Cel & Bleck : bien sûr, vos compliments sont agréables à recevoir, mais y'a quand même quelque chose qui me chiffonne : Bleck, c'est masculin ? Héwé, alors je suis désolé mon pôv' Bleck, mais je suis obligé de te dire que même si je te plais, ça va pas être possible. J'ai beau avoir l'esprit libre, je me sens pas concerné. Eusses-tu été une rousse fille d'Erin, une brune ragazza ou une blonde fille d'Odin qu'on aurait peut-être pu envisager de faire affaire, mais là !...
      Et puis mon coeur est déjà pris !...
      @ Cel : je confirme que mes aubes n'avaient aucunes intentions de titillation. Mais on voit que le printemps approche !

      Supprimer
    5. Je maintiens que le grand Bleck a été davantage subjugué par tes mots que par les miens...
      De là à en tirer des conclusions hâtives, je vous laisse régler ça sur le pré, comme d'hab ?
      Provoquer en duel tout mon lectorat masculin, c'est une technique... :-)
      Muahaha !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. M'enfin, j'ai juste décliné !
      8o0
      Là tu me prêtes des intentions que j'avais même pas l'intention d'avoir, tssss !

      Supprimer
    7. @ Candide,

      - Bleck, pseudonyme du genre masculin.
      - Je ne suis pas pauvre, je serais plutôt du genre à l'aise tendance riche.
      Surtout, c'est à dire surtout, ne sois désolé en rien et conserve ton esprit libre mais tu peux te sentir concerné j'ai lu ton commentaire et j'ai écrit ce qui me venait illico en tête soit que ton commentaire ou bien ton attitude via ton commentaire me plaît.
      Permets-moi d'ajouter qu'à mon humble avis ça ne coûte rien d'accepter un compliment d'où qu'il vienne.
      Ensuite je fais un distingo certain entre affaire de cul et affaire de coeur mais vois-tu et je me connais, je ne suis qu'un modeste hétérosexuel affirmé.
      Une fois ces mises au point mises au pointe, permets-moi de te remercier pour la réponse à mon commentaire, pour ton humour et pour ce magnifique bouquet de fleurs que je viens de recevoir via un réseau de fleuristes fort réactif...

      Bleck

      Supprimer
    8. Mouarf ! je me marre !
      Excellente passe d'armes, Bleck.
      Ma poésie vous inspire, j'adore. Encore, encore !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    9. Pourquoi Candide quitte régulièrement de débat lorsque tu te réjouis des dialogues nourris?
      Mais non Candide, personne ne veut attenter à ta vertu :-)
      Saluti et Baci à la Taulière...

      Supprimer
    10. Oui c'est vrai...
      Mais il ne maîtrise pas forcément toujours son emploi du temps, si ça s'trouve...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    11. Si c'est toi qui lui trouves ses excuses, il ne va pas réagir et ça te prive de quelques passes d'armes :-)
      Candide est le spécialiste des distances XXL.
      Le duel au fleuret à 15 mètres et les joutes verbales à 15'000 km.
      moiskejendi...
      Baci Cara et une accolade au barbu

      Supprimer
    12. Toisketendi, c'est que tu ne déteste pas souffler sur les braises... n'est-il pas ?

      Bleck

      Supprimer
    13. Souffler sur les braises c'est peut-être une façon de se réchauffer, y a beaucoup trop de pluie chez Célestine...
      ¸¸.•*¨*• ☆ ☆•*¨*•.¸¸

      Supprimer
    14. @Bleck : je sais pas d'où sort ce bouquet, mais je peux t'assurer que j'y suis totalement étranger !
      @Blutch : Je suis d'une époque où on écrivait à la main sur du papier qu'on envoyait par la poste avec un timbre dessus, et où la pensée avait le temps d'éclore. Il m'a fallu quatre ans pour comprendre que la DLUO d'un billet est de 48 heures et qu'au-delà il devient inutile de s'agiter. Pendant ces quatre ans j'ai fait plusieurs fois des derniers commentaires qui sont restés sans réponse. Et comme, à l'inverse de notre hôtesse qui peut écrire trente lignes tirées au cordeau en dix minutes, j'ai l'écriture laborieuse, trente lignes me demandant une heure, je me suis lassé !
      Enfin il est vrai qu'en ce moment je ne maîtrise pas vraiment mon emploi du temps qui a été pris en otage par le spleen: je péclote et n'ai rien foutu de positif depuis trois semaines !
      Ca passera. Avec le soleil. Ou avec la bête...

      Supprimer
    15. @ Candide

      C'est juste pour ne pas m'humilier que tu avoues être un laborieux de la syntaxe? Parce que, c'est pas pour dire mais entre l'ouverture de la boîte à commentaires et l'envoi final, je peux être trèèèèèèèèèèèèèèèèèès long. C'est mon côté Suisse ;-)
      Tu avais déjà du papier.... du vrai de maintenant? Lorsque j'ai commencé à écrire, on gravait des plaquettes de marbre, c'est pour ça que je suis lent....
      Accolade

      Supprimer
    16. Oui, mais ça se déguste !
      ;o)))

      Supprimer
    17. @Blutch : Tu serais vaudois, je crois ? Ewéé : on part pas tous avec les mêmes chances dans la vie !
      ;oP
      ;oDDD

      Supprimer
  2. Que cette poésie est belle. Je vois, je sens, je ressens en la lisant.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment exprimer à un ami qu'il est important pour soi ?
      La poésie est un de mes modes préférés.
      Il suffit d'une musique appropriée et hop, les mots coulent tout seuls...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  3. Le sang qui fait un bruit de poudre dans les veines... quel poids! C'est très beau mais j'aurais aimé le lire al cader della notte et pas au matin... me revoici alanguie et en besoin de fermer les yeux!

    Baci sorellita...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mi dispiace, sorellita.
      Je ne voulais pas t'alanguir de bon matin, et te priver de cette délicieuse et pétillante énergie dont tu fais preuve au saut du lit !
      Al cader della notte, j'aime bien...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. Nostalgique à souhait. J'aime cette évocation des prairies d'Irlande et d'Italie, même si elles sont très différentes. Le soleil reviendra et réchauffera tout de ces doux rayons. Bises alpines et merci pour cette poésie délicate qui me ravit.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme tu le sais, je ne connais ni les une ni les autres, mais elles peuplent mon imaginaire à partir des nombreuses lectures que j'en ai faites, livres, cinéma et chansons...
      Et celui à qui ces vers sont adressés partage le même goût pour ces racines si différentes, et si semblables en même temps, qui me constituent.
      Lire un poème de Yeats, assis sur un banc, à quelqu'un qui aime la poésie, est un plaisir subtil.
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Candide/Jdissa, je sais plus...mardi, 23 janvier, 2018

      Il en a de la chance, "...celui à qui ces vers sont adressés..." !
      ...'fin moi Jdissa...

      Supprimer
    3. Andiamo, sors de ce corps ! ;-)
      Et moi j'ai de la chance d'avoir des lecteurs si mignons !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Bon, je peux dire que j'aime beaucoup ce poème sans me prendre un coup d'épée dans le coffret ?
      Non, parce que c'est vrai quoi.
      J'aime beaucoup ce poème mademoiselle Célestine. :)

      Supprimer
    5. Merci monsieur Cricket.
      Pour le reste, je ne me prononce pas, faut demander aux prompts de l'estoc... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. s'assoir sur un banc humide de pluie.... brrrrr !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J't'en fich'rais, de la poésie...Là, voilà, ça fait des plombes que je me gèle les fesses sur ce banc trempé, il fait un froid de gueux, et je suis là à attendre je ne sais quoi...
      Mon imper a un trou, il aurait fallu que j'aille m'en acheter un nouveau mais voilà, on dit toujours « il aurait fallu » quand on est poète, et puis on laisse les choses se déliter.
      Ah et puis voilà que la semelle de ma botte droite prends l'eau, et j'ai les arpions tout humides dans mes chaussettes.
      Pas l'ombre d'un oiseau ni d'un écureuil, tu parles ils se sont tous barrés dans leurs nids, pas fous !
      Bon je crois que je vais rentrer avant qu'on ne me ligote dans cet arbre, version barde gaulois... :-) :-) :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Très beau poème, chère délicieuse.
    J'aurais aimé qu'il me fût dédié, car j'y retrouve des thèmes que j'aime particulièrement.
    Cette pluie que vous tentez avec brio de faire aimer à vos contemporains, cette pluie si bienfaisante et pourtant si ennuyeuse, vous la transcendez par vos mots, et l'on s'assoit sur ce banc avec vous, avec délice, avec recueillement, pour goûter toute la magie de cet instant, l'oeil et l'oreille attentifs.
    Ne pleurez pas l'absence, celui à qui vous parlez est dans le fond de votre coeur, quel qu'il soit.
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je transcende, je transcende...enfin j'essaie !
      Pas facile tous les jours d'emmener la poésie dans le quotidien des gens !
      Mais je m'accroche, comme je l'ai fait avec mes élèves pendant tant d'années.
      Tous les sens en éveil.
      Mais à l'instant où vous le lisez, il vous est forcément un peu dédié, comme à tous les amoureux des mots et de la poésie. des choses.
      Merci, cher Lorenzaccio

      Supprimer
  7. Celui (ou celle) à qui cela s'adresse, a bien de la chance... ];-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. ♪♩♫ On a tous un banc, un arbre ou une rue
      Ou l'on a bercé nos rêves
      On a tous un banc un arbre et une rue
      Une enfance trop brève...♫♪
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Que tu donnes clairement le nom de l'absent ou qu'on le devine entre tes lignes, celles-ci sont aussi touchantes. Le souvenir des absents, d'avoir été entre leurs bras, au creux de leurs épaules, certaines nuits peut nous aider. Un très beau poème.
    Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De ta part, j'apprécie le compliment.
      Laisser parler sa sensibilité en écriture automatique, tu sais faire avec grand art...
      Merci pour tes mots, Patrick
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. C'est beau, cette capacité à mettre les choses en poésie.
    J'aime beaucoup !
    Merci pour ce moment de douceur, même si c'est un peu triste, j'aime beaucoup (ah mince, je l'ai déjà dit !)
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bis repetita placent, chère Angela.
      Je sais que tu n'es pas insensible à la poésie de ton Italie natale...
      Alors dis moi que tu aimes beaucoup, dix fois, cent fois, mille même si tu veux.
      A chaque fois ce sera comme un baume (de Venise)... ;-)
      Bisous ma belle italienne
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. Tendre est la nuit qui murmure dans son silence, des mots de rêves que tu sais cueillir dans tes doigts fuselées. La paix, l’amour, les rêves, sont tes victuailles de vie. Il pleut sur ton cœur ébloui, des tendresses de rosées, qui scintillent dans tes yeux comme des larmes de bonheur.
    Je tends ma main aux mots,
    Ils viennent comme un désir,
    Ils se lancent sur tes traces
    Ils grelottent au son de ta voix
    Tu les attrapes alors au lasso
    Leur intimant un silence doré.

    Bisous sous un arbre nourri de pluie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'entends comme un écho au silence, dans tes mots ciselés.
      La forêt résonne de mille bruits agréables que seuls les poètes savent entendre, dans la solitude de leur coeur.
      Merci pour ton passage en frôlement d'ailes, Bizak
      Bisous scintillants
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Je devais te dire que ton poème est un hymne à la vie dans ses soubresauts mais aussi dans toute la délicatesse et l'amour qui se répand en soi.^^

      Supprimer
    3. C'est pas faux ! ;-)
      Tu es adorable !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. Texte d'une sublime beauté musicale et poétique chargé d'émotions.
    ....
    Des mots mouillés de pluie
    dictés par quelques oiseaux ou écureuil de passage.
    Et c'est beau d'attendre ainsi la nuit,
    de rêver de l'Irlande et de l'Italie
    combler ainsi un peu l'absence.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce qui me plaît c'est de voir s'exprimer chaque lecteur avec ses propres mots, comme autant de fleurs différentes du même jardin. C'est la phrase que je disais toujours à mes élèves.
      Et j'aime beaucoup ce que tu dis Marie. Merci
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Il me semble qu'en ce moment même tu peux constater que le banc s'est rempli.. les amis sont la .. Mais tous assis sur ce banc nous te serrerions de trop près . Il nous suffit donc de répondre présent pour d'un seul coup dissiper un instant de mélancolie, même si le tableau que tu peignis pour nous touche par sa beauté
    al'image de la tienne
    Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Petrus
      Ça me touche beaucoup.
      J'apprends à accepter les compliments comme de sincères gages de coeur.
      Et cela me fait du bien.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Réponses
    1. Te connaissant, je sais que tu es sincère, et ça me fait vraiment plaisir.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. Bonsoir Célestine, que de douceur et ce sens inné de la formule poétique qui se fait caressante à la lecture tel ce vers "la brume nous enveloppe dans un concert de poivre et d’ambre". Un régal !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un peu difficile à mettre en musique, mais je goûte le fait que tu te sois régalé de mes mots, et j'apprécie à sa juste valeur ton oeil de poète.
      (Non je n'ai pas dit ton oeillet de poète... ) :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. Mais comme c'est beau , léger et profond, tu sais dire ce que l'on ressent ! Vraiment magnifique. Merci

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un compliment que j'aime beaucoup, c'est celui-là : léger et profond.
      C'est un peu mon leitmotiv.
      La profondeur n'empêche pas la légèreté.
      Et lycée d'Versailles :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. Ah mais, ils ont raison, tu réconcilierais la brute la plus épaisse (je citerais bien un ou deux noms, mais délicat comme je suis, je ne veux pas faire de peine, hein) avec la poésie, ma petite Celle qui es si mignonne.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Toi qui es délicat comme un verre de vin du pays de l'Autan, chatoyant comme une chevelure de femme, ce qui est certain, c'est que le mot brute épaisse est à tes antipodes. Mon petit Bof qui est trop mignon.
      Brutes épaisses...non, je vois pas. :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. @ Bof
      C'est pas vrai, je ne suis pas le plus épais.....

      Supprimer
    3. On me l'avait dit...

      Supprimer
    4. Mais c'est qu'il n'aurait même pas démenti !

      Supprimer
  17. Je viens de chez Den où j'ai écouté cette si belle musique de Chopin, je viens chez toi, je lis tes mots si joliment tournés, j'écoute les notes de piano, le violon (ou violoncelle), et mes yeux s'embuent... Je crois que j'ai un peu de vague à l'âme ce soir... mais ce n'est rien, tout va bien. :-)
    Gros bisous, ma douce.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est bon le vague-à-l'âme...de temps en temps...
      Avec de la musique mélancolique. Ça laisse s'exprimer des sentiments profonds et ça lave de l'intérieur, comme une vague.
      Gros bisous belle dame
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. J'aime beaucoup la photo ! La poésie est superbe

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci, miss !La photo n'est pas de moi, contrairement au texte...
      Ton oeil de photographe ne s'y est pas trompé, la photo est très belle !
      Bisous du soir
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. "Dans la fraiche aube, à peine épanouie,
    Le long d’un bel l’arbre, vénérable et heureux,
    Glissait une misérable mélancolie
    En un délicieux ruban de perles gris-bleue.

    Elles venaient s’endormir au coin de tes lèvres
    Entrouvertes pour un silence prometteur.
    Sur ce banc perdu tu n’avais plus de fièvre…
    J’étais un menteur égaré loin de ton cœur."

    Ton texte est un bonheur... C'est beau comme du Rimbaud.
    Il m'a instantanément inspiré ce petit texte. Cadeau pour te dire: merci.
    Bises poétiques.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup Etienne pour ce beau texte
      Ces perles de mélancolie caressent l'âme.
      beau comme du Rimbaud, n'exagérons rien. Chut ! il y a dans ces pages un spécialiste de Rimbaud qui risquerait d'en perdre sa moustache !
      Mais je goûte quand même le bonheur de te lire
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. J'irais bien m'asseoir sur ce banc,
    cinq minutes avec toi et regarder le temps qui s'en va...
    Mince ! Ça a déjà été écrit ! Dommage !

    Je ne suis pas poète et je n'ai pas de mot.
    Mais juste pour te dire
    que tes mots sont beaux.
    Que ta poésie à lire
    se goute comme un sirop,
    légère comme de la dentelle
    souple comme un roseau.

    Bon, j'ai beau m'estirgouiller les méninges, je ne suis pas fait pour les rimes.
    La musique un peu mélancolique lui donne plus de... Je ne sais pas le dire?
    Ça y est, la musique sublime tes mots, leur donne une toute autre dimension, plus émouvante, plus envoûtante, plus pénétrante au fond de l'âme. Comme une lame de fond qui touche le cœur et le (tré)fond(s).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Des rimes ? Mais vois-tu des rimes dans mon poème ?
      Non, ne jamais se forcer à faire rimer les mots (à part dans les exercices imposés)...
      Les mots sonnent tout seuls sans qu'on les estirgouille (j'adore ce mot)
      Et les tiens sont très beaux : sirop, dentelle, roseau ! tu me combles.
      Merci du fond du coeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ben oui, j'en vois des rimes !
      Je ne me suis pas vraiment forcé, ces mots-là me sont venus presque instantanément.
      J'ai tenté une suite, impossible !
      En fait, on ne peut estirgouiller les mots, pas plus que les méninges ! Connais-tu la signification de ce mot, de chez moi?

      Supprimer
    3. En tout cas, elles ne sont pas volontaires, ces rimes...
      Tout comme toi. C'est ainsi que la poésie donne à plein, quand on ne la force pas. C'est comme une vigne, ou un champ de blé...
      Alors, ça veut dire quoi, estirgouiller ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. On parle d'estirgouiller, en parlant d'un vêtement. Un pull, un t-shirt, un sweat, un vêtement "haut". Quand il a perdu sa forme originelle, qu'il est "estiré", étiré dans tous les sens, on dit de ce vêtement qu'il est tout estirgouillé.
      S'estirgouilller les méninges, c'est réfléchir difficilement, se triturer l'esprit pour trouver une solution, un bon mot...
      Dans ta phrase :"Les mots sonnent tout seuls sans qu'on les estirgouille",
      tu l'as très bien utilisé! Moi aussi j'aime beaucoup ce mot que personne ne connait.

      Supprimer
    5. Eh bien moi aussi, j'aime beaucoup ce mot ! Et je l'adopte dans mon petit dictionnaire portatif.
      Si tu le revois dans un de mes billets, ce sera un clin d'oeil personnel à un beau jeune homme qui m'apprend des mots... ;-)
      Mon ami Bof lui utilise bradasser » je suis sûre que tu le connais...
      En tout cas, j'espère que tu ne l'es pas trop...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. Merci pour le clin d’œil à venir ! Bradasser, je l'ai appris chez toi ! je ne l'avais jamais entendu avant et n'aie pas de souci,je ne le suis pas quand je te lis.
      Je te rassure, rien ne drandouille !

      Supprimer
    7. Drandouiller, drandouiller ! Ah oui, quand rien ne drandouille, c'est que tout va bien, tout est ok. "Drandouiller" se dit de quelque chose qui ne tient plus trop sur un support, qui remue en tout sens, qui bouge beaucoup en émettant un bruit particulier, mais sans "lacher". Par exemple, un manche qui "flotte" dans un outil, une poignée de porte qui ne tient plus vraiment, le manche d'une casserole, un volet mal fermé que le vent fait battre.

      Supprimer
    8. J'adore !
      Chez nous, dans le Midi, on dirait que ça boulègue...
      C'est beau, ces échanges d'idiomes.
      Allez belle nuit cher Didier
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. La pluie égoutte ses perles mouillées, écoule ses petits rus, ses rigoles, ses bois,
    et moi je goûte le plaisir de t'élire Célestine en ce mât-teint qui tintinnabule son cristal tant pur, ses clochettes ses breloques d'or et d'argent aux lueurs de l'aube légère qui ouvre la marche à l'astre brûlant, promet au temps qui blanchira le sOleil.

    Je t'attendrai demain sur ce banc rempli d'absence, et l'aure-or brumeuse, étincelante de rose enfin s'habillera....

    "Puisque l'aube grandit, puisque voici l'aurore" (Paul Verlaine) ..

    Je marcherai droit sur des sentiers de mousses
    sur des rocs des cailloux encombrant les chemins sans plus aucune mêle-ancolie...

    Merci Célestine pour ce texte si poétique !
    douce journée à toi.
    bisou.

    Den


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tes mots sont toujours empreints de cette délicate mélodie qui n'appartient qu'à toi , tu les fais résonner comme des glaçons dans un verre, dans un doux et frais tintement.
      Je te remercie chère Den d'ajouter ta poésie à la mienne pour enjoliver ce monde.
      Cette aurore brumeuse étincelante de rose ravit mon coeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Ma che bella la tua poesia, Celestina !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Grazie mille eMmA cara. :-)
      è un piacere
      baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. Parfaitement mélancolique comme j'aime !

    RépondreSupprimer
  24. Une douce musique qui chante avec mélancolie, particulièrement adaptée au temps qui fait chez moi. Les sentiments sont comme des papillons. Ils butinent dans les coeurs !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup les métaphores à base de papillons...
      Tu es en phase avec Bizak sur son dernier billet...
      Bisous Daniel
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. Comme c'est joliment écrit... Tu es vraiment très douée pour me faire monter les larmes aux yeux... Ces vers sont plein de finesse, de délicatesse et de tristesse, mais quel bonheur de les lire....
    Un titre italien, une langue si douce à mon oreille..
    Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il linguaggio dell'amore, si si !
      Merci beaucoup Marilyne pour cette émotion si particulière, faite de bonheur et de tristesse en même temps, et qui s'appelle la mélancolie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. "Sur le banc où luit la pluie
    J'irai m'asseoir le coeur mouillé"
    Le coeur? Plutôt le derrière non?
    Mais il est vrai que je ne suis pas poète pour un sou.
    David

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bonjour.
      Je ne vous connais pas.
      Dites m'en un peu plus sur vous.
      Je me suis permis d'écrire un petit texte à mon ami Carnets Paresseux, et comme il a le même sens de la poésie que vous, je me permets de vous le citer:
      J't'en fich'rais, de la poésie...Là, voilà, ça fait des plombes que je me gèle les fesses sur ce banc trempé, il fait un froid de gueux, et je suis là à attendre je ne sais quoi...
      Mon imper a un trou, il aurait fallu que j'aille m'en acheter un nouveau mais voilà, on dit toujours « il aurait fallu » quand on est poète, et puis on laisse les choses se déliter.
      Ah et puis voilà que la semelle de ma botte droite prends l'eau, et j'ai les arpions tout humides dans mes chaussettes.
      Pas l'ombre d'un oiseau ni d'un écureuil, tu parles ils se sont tous barrés dans leurs nids, pas fous !
      Bon je crois que je vais rentrer avant qu'on ne me ligote dans cet arbre, version barde gaulois... :-) :-) :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. Nostalgie délicate, mélancolie rêveuse. L'absence... On peut s'en sauver parfois, jamais s'en délivrer tout à fait...

    Bises pensives

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour exprimer son sentiment à un(e) ami(e), rien ne vaut pour moi les délices de la poésie, qui permettent de dire les choses de façon elliptique et parabolique.
      Et tu sais comme j'aime cela. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. L'oiseau dendrologue m'a beaucoup plu.

    (A te fréquenter j'apprends tout plein de mots nouveaux !)

    Il faut écrire maintenant l'histoire de l'arbre ornithologue (celui qui fait rire les oiseaux ?);-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. A défaut, je peux te parler de l'arbre aux verdurins tropicaux...
      Tu es sûr que ce n'est pas plutôt toi qui m'apprends un mot, là ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. Hé ho, il est magnifique ton texte, j'aime particulièrement le premier paragraphe.
    Bravo miss!
    La fin est triiiisssssste, mais c'est normal, c'est de la poésie !
    Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les chants désespérés sont les chants les plus beaux...
      Et j'en sais d'immortels qui sont de purs sanglots...
      Tu n'es pas sans connaître ce bel aphorisme, cher Mindounet, toi dont l'esprit aime errer sur les landes brontësques...
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. Je n'ai pas cherché à comprendre tes mots si beaux, je les ai juste dégustés... bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison, cher Brizou, il ne faut pas toujours chercher à comprendre ce qui sort de mon cerveau tortueux !
      Déguster, c'est déjà merveilleux et je t'en remercie !
      Bizou poétiques
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Réponses
    1. Je crois que certains de mes lecteurs vont beaucoup apprécier votre pseudo !
      Merci quand même de votre passage
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ce n'est pas un pseudo, c'est une raison sociale, autrement dit, de la pub.
      Il est peut-être beau le déboucheur de lavabo, mais qu'il est laid son bidet....
      Tu crois qu'il a fait Lagaf....
      Ti bacio

      Supprimer
  32. J ai commenté et pfuuit mon comme est parti. Je disais que j'aimais bien des associations comme le concerto de poivre et d'ambre.
    La poésie se nourrit d'associations imagée.
    En même temps une amie m'a dit un jour lire un poème avec les lèvres et non avec les yeux.
    Pourtant c est aussi un art très visuel.
    Et du ressenti.
    Je devrais peut-être m'y remettre...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as l’âme d’une artiste Je suis certaine que tu écrirais des poèmes magnifiques
      Oui. Remets-toi à la poésie ❤️

      Supprimer
  33. Quel beau poème Célestine, c'est tout simplement magnifique. Ce n'est que du bonheur de te lire. Le soleil fera son retour. Ton dessin du bandeau est merveilleux :-)
    Bisous ♥

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le soleil est déjà dans tes commentaires, chère Denise.
      Et je suis toute émoustillée de ce que tu dis.
      Mots, dessins, musique, photos, tant de façons de fêter le bonheur de vivre !
      Gros bisous belle rêveuse !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  34. Oubli... merci aussi pour ce magnifique morceau musical. Un régal!

    RépondreSupprimer
  35. C'est très beau, Célestine, tu nous gâtes toujours avec tes articles.
    En tout cas, je le ressens comme ça, Merci.
    Bises,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Eh bien merci de le ressentir comme ça, chère Mo.
      J'essaie de donner le meilleur de moi-même, alors ça me fait plaisir de toucher mes lecteurs.
      Bisous belle jardinière
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  36. J'ai du me donner du temps pour commenter. Ca rebouille ton poème. Ca laisse des traces une nuit pareille,tiens, regarde par toi-même, mon plastron est détrempé.
    Mais je sais que l'austère Irlande reverdira et que le soleil reviendra sur les plaines de Toscane. Sienne et Lucca se font belles et t'attendent. Firenze t’épuisera de courir dans tous ses musées mais le campanile de Pise se penche un peu pour te faire un clin d'oeil. Il t'invite à goûter la quiétude de la ville dont il est le héros. Sais-tu ce qui serait formidable... Un concert et des danses irlandaises sur les remparts de Lucca ;-)
    Grazie per essere tu, ti bacio forte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu fais comme Xoulec, tu m'apprends des mots...
      Ça rebouille ...C'est mignon. Et cela sent l'émotion.
      Tu m'emmènes à Lucca quand tu veux.
      Grazie mille baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ca sera peut-être difficile de convaincre River Dance de donner un spectacle sur les remparts :-), mais l'imagination peut tout.

      Le temps s'est arrêté à Lucca. La ville intra-muros est restée intacte et si les remparts sont encore là, c'est que la soeur de Napoléon les avait fait aménager en promenade.
      Ti bacio Cara

      Supprimer
    3. Oui Lucca nous a énormément plu, en hiver ça redevenait un petit village sympa, très attachant, magnifique et la tour Guinigi couronnée de chênes verts, ça c'est de la trouvaille ! Mais pour moi Lucca restera toujours le festival de Bédé où Wolinski allait nous chercher des merveilles qu'il faisait traduire pour Charlie Mensuel. Ha tiens j'ai lu dans l'Obs que Cahiers Dessinés réeditait l'œuvre géniale de Guido Buzzeli. Je vous envie petits fripons si vous pouvez découvrir ce poème graphique.

      Supprimer
    4. A vous entendre tous les deux, on pourrait imaginer que vous y étiez ensemble...
      Ça c'est une trouvaille, disait Brassens...
      Mais il parlait d'autre chose ...
      Quoiqu'on se rapproche de la cambrure des reins, avec Buzzeli... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    5. Oui j'ai découvert Buzzelli vers 15/16 ans et ses filles bizarres, monstrueuses, même m'ont beaucoup fait fantasmer. On est loin des mannequins lisses et photochopées, avec lui !! Et ce n'est pas la vraie vie non plus. C'est Buzzelli, quoi ? Dans le Top 3 de la bédé, à mon humble avis.

      Supprimer
    6. Et les deux autres, à ton sens ?

      Supprimer
    7. Aaargh la question qui tue ! Buzzelli est un peu une rareté car il faisait scénarios et dessins, il y a un "monde buzzellien". Il est aussi en noir et blanc et il est aussi du côté surréaliste, genre Fellini. Il est tout seul dans sa cour, en fait. Si on isole le dessin, plein d'autres le dépassent, Rosinski, Manara, Giraud, Bilal, Ferrandez... mais ceux-ci avaient tendance à se spécialiser et à faire de l'illustration ou à faire travailler des scénaristes. à égalité avec lui, monde original + génie + dessin plus ou moins réaliste, je vois Hugo Pratt, Jean-Claude Forest... Mais si on abolit toutes les cases, mes goûts vont surtout vers un dessin libéré de toutes contraintes, Reiser, Vuillemin, ou vers du fond, du sens, Sempé, Lauzier, Larcenet, Brétecher, Blutch (non, pas celui des Tuniques bleues) et puis vers les grands maitres, Greg, Franquin et en ce moment Fabcaro me fait pisser de rire. Sans cases, pour te répondre : Reiser Franquin Buzzelli.

      Supprimer
    8. @ SF
      Tiens par exemple, Buzzelli ferait un bon sujet de billet pour Blogbo...

      Supprimer
  37. " attendre
    au bord du temps
    que revienne le temps des prés
    Et tous les soleils flamboyants"...
    L'attente est un moment délicat, mais le silence qui accompagne ce moment peut nous enrichir profondément... Quelle poésie dans ce matin pluvieux, merci Céleste Célestine, à tout bientôt sous les flamboyants soleils. Bises. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le silence et la méditation sont une richesse que personne ne peut enlever à quiconque. a vraie richesse.
      Celle d'accepter et d'attendre la promesse des soleils, sous la pluie.
      Bisous ma Plume
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  38. j'ai bu avec délice ces mots pour laisser glisser en moi, pour enfin engloutir goulûment toutes ces images poétiques.
    Bises
    NB image de ton blog : Ta Celestine du jour se mire-t-elle dans ma mare????

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une mare qui s'est réconciliée avec l'étang...
      Merci Jak
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  39. C'est avec un plaisir non retenu que j'ai lu ce poème tout en mélancolie, un poème qui a un côté bucolique et romantique à la fois.
    Derrière les mots se cache une tristesse indéfinie, une sorte de douleur sourde qui envahit cette personne dont le banc et la nature sont témoins du chagrin.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hey ! merci l'ami, je ne te savais pas si amateur de poésie.
      La poésie, cette description fugace d'un état d'âme qui ne l'est pas moins, et qui pourtant parle aux âmes au-delà du temps...
      Chouette alors !
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  40. ¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆

    "le claquement des voiles, comme des becs d'oiseaux
    fait un bruit sec..."

    ¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆.¸¸.•*¨*• ☆

    j'aime ces mots jolis et mélancoliques
    bella farfalla blu



    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. 🦋🦋🦋🦋
      🦋Merci 🦋
      🦋🦋🦋🦋

      Supprimer
    2. bouh j'ai perdu mon com' scrons'enfiche !!!!

      rire

      sera sans doute moins bien mais bon... :)

      je ne sais si c'est ICI ou LA ? ici,
      du même coup

      donner moi le si donner moi le la
      j'avoue que j'ai eu peur
      en janvier d'y venir
      en tire lire
      te lire

      au titre en latin nouveau
      poivre et ambre
      et la nuit des fois c'est si noir
      mais je ne regrette

      on a fait de jolis dessins autour des mots, là

      et ce banc en photo, en décor si strict,
      stricto sensu
      contraste doux aux volutes de tes mots
      ici

      comme tous ces bancs t'inspirent
      que tu as dit
      m'en souviens d'un petit poème
      toujours d'actualité
      pour moi

      "
      Inspirez fort s’il vous plait !

      J’aime beaucoup l’inspiration. Calmement. Profondément
      Nous sommes un couple d’amoureux
      Mais si la plume est paresseuse. Si elle me file entre les doigts
      Si elle n’est plus au rendez-vous
      Je reste heureux car ma ferveur
      S’en va vers elle et non vers moi

      J’aime d’amour l’inspiration. Qui se cache, qui se défile
      L’inspiration qui me possède...

      "

      bisous tous blueus, Farfallina blu


      Supprimer
    3. Ton poème à l'inspiration est magnifique,
      et je vois qu'elle est revenue dans tes bras...
      Heureusement que tu n'as plus eu peur des mots en italien (pardon, en nouveau latin)
      Ça me donne le plaisir d'un de tes longs commentaires, comme un bouquet de feu d'artifice...
      Petit conseil : fais un copié collé avant d'envoyer...
      C'est vraiment rageant quand un commentaire s'en va dans la nébuleuse..
      Merci.
      Bisous blus

      ¸¸.•*¨*• 🦋

      Supprimer
    4. hi hi
      oui mais tu verras toi aussi que des fois un copié collé peut en cacher un autre
      en faute d'inattention vite et mal venue en dernière seconde
      mdr de mdr

      et là : s'affichent juste que deux mots genre "stricto sensu" en italien ancien
      que tu as été vérifier rapido, et le reste
      plus que couik de chez couik

      mais bon je colmate je colmate sous les aisselles genre

      Célestine: Dites-moi Monsieur Preskovicavalier, ce n'est pas le même comment-kloug que tout à l'heure ?

      Cavalier : Ah c'est parce qu'il a changé, je l'ai colmaté avec les schpozis...


      bonne soirée papillon bleu

      Supprimer
    5. Gloups !
      j'ai pas tout compris, je pense qu'il est temps pour moi d'aller au lit !
      Bisous blu
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. hi hi pas grave
      je suis abscons parfois, souviens-toi de l'article d'Hicham sur mon blog

      juste que je copie toujours aussi avant d'envoyer
      soit dans un fichier texte, soit dans le presse papier (quand on fait copier)

      sauf qu'une fois sur mille, je vais chercher juste avant d'envoyer mon com',
      un mot une expression ou autre
      avec un copier-coller des fois, que je "glisse" vit'fait dans mon com'

      et si j'envoie et que "problème", j'ai tout perdu

      et là j'avais été cherché "stricto sensu" justement

      donc oui, c'est rageant me restait que "stricto sensu" bouh

      donc en général sur un com long on se remémore les points clef et on réécrit
      autour
      c'est ce qui me fait penser à "colmater"

      et "colmater" me fait penser au "père noël est une ordure" : Thérèse, monsieur Preskovic
      et le fameux kloug

      donc j'ai modifié la tirade dialogue fameuse

      bisous du mardi je sauve, j'envoie et je me sauve... hue Tornado !

      Supprimer
    7. Et à la fin de l’envoi, tu touches !
      Ben voilà j’ai tout compris
      Oui il me manquait la référence cinématographique... :-)

      Supprimer
  41. Beau ...
    Des baisers bus, papillons poux
    Pour toi, beauté.

    RépondreSupprimer
  42. C’est étrange la poésie
    Je la lis toujours avec délice en la chuchotant et ce qui est fantastique c’est qu’on peut y dénicher tant de bruits, tant de détails, tant d’ambiances différentes
    Là, dans cette dernière strophe je ressens l’addiction d’un héroïnomane, tu sais ce lui que je connais pas vraiment mais que j’ai croisé sans oser l’aborder de peur de saborder ses rêves , celui qui est seul en proie à de terribles souffrances et à l’absence, cette absence de tout qui le rend vraiment fou
    A chaque ligne le rituel du recommencement amer et mortel ….

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un héroïnomane ? oui, peut-être...
      mais alors je l'ai été sans m'en rendre compte... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.