Photo Yves Regaldi |
Quand Lucia me fit rencontrer Aminata, la petite Burkinabée qu’elle hébergeait pour un temps, en attendant que celle-ci puisse se faire opérer du cœur, c’est le soleil d’Afrique qui pénétra à flot par les écoutilles de la maison. Quelle expérience prodigieuse !
Ses grands yeux noirs, profonds comme
des lacs, observaient le monde avec ébahissement. Elle allait comme de miracle en
miracle. Dans la salle de bains, ses petites mains d’ébène couraient sur le
carrelage rose, effleuraient les flacons, les fioles, les serviettes
bouclées... La baignoire et les lavabos ne laissaient pas de l’étonner. Par
quelle magie l’eau, si précieuse, si rare, pouvait-elle jaillir ainsi en gerbe
ni trop chaude ni trop froide, simplement en tournant ces boutons d’opale
argentée ?
Alors que dans son village, le seul puits
enchâssé dans la poussière grise n’offre qu’un peu d'eau boueuse où bêtes
et gens s’abreuvent et se lavent ensemble.
Il lui semblait décrocher la lune à
chaque tour de robinet.
Dans la chambre elle toucha à tout, les
livres, les rideaux légers comme un souffle, le lit moelleux. Elle tourna la
clé d’un tiroir de la commode pour y découvrir les frivolités de satin et de
soie.
Elle tomba en arrêt de longues minutes, grave
comme une papesse, devant le portrait d’Arthur Rimbaud accroché dans
l’entrée…elle qui ne disposait que d’un seul livre usé, comme tout bagage
culturel, et le souvenir de choses affreuses qu'une petite fille ne devrait
jamais vivre.
Au parc où nous l’emmenâmes en promenade, les
occasions d’émerveillement fusèrent. Les poneys tirant leurs petites carrioles
de bois peint, les tours de manège réglés comme du papier à musique, le
marchand de gaufres et de pommes d’amour, luisantes et vermeilles. Et les
pelouses, ah ! Les pelouses douces et si vertes… et la gloriette couverte
de chèvrefeuille odorant, et le lac aux bernaches et la statue d’albâtre
d’Hermès…Tout l’enchanta. Son sourire m’éblouissait.
Au café Anglade, nous prîmes un chocolat
chaud, et son ravissement éclata en perles : on eût dit des tintements de
grelots dans la montagne.
Petite Aminata à la peau de velours sombre,
par ta joie de vivre tu nous as fait réfléchir. La vie ne t'a pas fait de cadeau, à la misère elle a ajouté cette défaillance cardiaque. Soudain je me suis sentie presque vaguement honteuse
de cette chance inouïe que nous possédons de vivre ici, d’avoir accès à tant de
belles choses qui nous semblent si naturelles, quand toi, et les tiens,
attendez toujours que les nantis occidentaux cessent enfin de se moquer du
tiers-monde comme du quart...
Mais
certains d’entre nous, comme mon amie Lucia, loin d’attendre les bras croisés
le fameux « quand les poules auront des dents », agissent sans se payer de mots. J'en suis
profondément admirative, j’aimerais avoir ce courage.
Je dédie mon billet à France Gall
Je dédie mon billet à France Gall
¸¸.•*¨*• ☆
Pour l'atelier de Filigrane, il fallait placer :
les mots « salle de bains », « café », « parc »,
les objets « clé », « statue »et « portrait de Rimbaud »,
les expressions « quand les poules auront des dents », « réglé comme du papier à musique », et « décrocher la lune ».
Association La chaîne de l'espoir si vous voulez en savoir plus.
Association La chaîne de l'espoir si vous voulez en savoir plus.
Ça m'a toujours sidéré : les plus merveilleux sourires ne se rencontrent que chez ceux qui n'ont rien !
RépondreSupprimerC'est très vrai ce que tu dis
SupprimerLe sourire de cette enfant m'a enjolivé le coeur.
Bisous cher Boss
¸¸.•*¨*• ☆
Pourquoi ceux qui n'ont rien sont content de vivre alors que les Occidentaux dépriment et sont tristes?
SupprimerCeux qui n'ont rien ou presque comptent ce qu'ils ont et pour eux vivre est déjà un miracle.
Dans nos pays nantis ceux qui sont tristes comptabilisent ce qui leur manque et tremblent pour ce qu'ils ont.
Pour Aminata, sa maladie est aussi la chance de sa vie car elle restera en contact avec Lucia. Elle ne connaîtra que la face rose de notre société.
Peut-être même que, son coeur réparé, elle aura accès à l'instruction et pourquoi pas des études car elle a un regard intelligent.
Je comprends que ce petit brin de femme en devenir t'illumine.
Ti bacio mia Cara
J'aime ce projet de vie pour elle, je serais si heureuse, et surtout quand je vois comment certains jeunes en Occident qui ont la chance énorme de pouvoir faire des études, crachent dans la soupe, ça me dégoûte. Alors qu'il y a tant de jeunes dans des pays lointains qui rêveraient de s'asseoir sur les bancs d'une école ou d'une université françaises.
SupprimerJe pense à Valentina, la jeune chilienne dont j'avais parlé ICI. Et qui rayonnait du bonheur d'avoir obtenu son visa...
En fait je déteste que l'on crache dans la soupe, et qu'on ne se rende pas compte des chances inouïes que l'on a.
Baci fratello mio
¸¸.•*¨*• ☆
Un très beau billet, qui pose un problème crucial : doit-on attendre quelque chose des « têtes décideuses » du monde ?
RépondreSupprimerLa réponse est non, évidemment.
Les ONG l'ont bien compris: et les citoyens qui apportent leur goutte d'eau à toutes sortes d'heureuses entreprises comme cette magnifique "chaîne de l'espoir"le savent aussi. Se retrousser les manches est plus efficace que de se lamenter.
Vous réussissez, comme souvent, à mélanger un défi d'écriture avec un sujet fort.
Vous êtes un oiseau rare, ma chère délicieuse.
~L~
Oiseau rare, comme vous y allez !
SupprimerDisons que je cherche toujours à joindre l'utile à l'agréable, et même très souvent, l'agréable à l'agréable.
Et les gammes que représentent pour moi les ateliers d'écritures ne m'empêchent pas d'exprimer ce que j'ai envie d'exprimer.
Il se trouve que l'expérience de cette amie, qui accueillent des enfants du bout du monde pendant leur hospitalisation puis leur convalescence, m'a beaucoup interpelée.
Peut-être parce qu'en ce moment, je ne m'en sens pas capable.
J'ai d'autres engagements citoyens et on ne peut être partout.
Celui-là a forcé mon admiration.
¸¸.•*¨*• ☆
Je "t'interdis", tu vois j'ose ce que je m'interdis, pour te dire non Célestine, ne culpabilise pas, tu es entièrement en règle de coeur. Le sujet du don de soi est un vaste lupanar. Je mets ton amie en dehors. Je veux dire que sont très rare les purs qui donnent. Ceux qui l'ont le mieux compris n'ont pas hésité à en tirer profit. Ne me fais pas mal, je te prie, tu donnes autrement, mais putain qu'est ce que tu as donné et donne encore !!!
SupprimerOui c'est vrai, tu as raison, cher zoizo...C'est sur le moment je me suis dit que je devrais le faire. J'étais tellement emplie de joie de voir le sourire de cette enfant.
SupprimerPour mon amie, dans cette association les familles d'accueil ne touchent pas un centime, c'est du bénévolat complet.
Merci pour ta dernière phrase, je suis émue. La reconnaissance de ce que je suis et fais me berce. C'est doux à entendre.
Bises en cascade
¸¸.•*¨*• ☆
Merci, tà mine à ta, c'est l'ô courante, et rien de l'idée noire du blanc sale. Reste à boire, assise sur mon cadre, on pédale dans le m'aime uni vers.
SupprimerJe tant et plus encore.
Une ch'tite balade dans les oyats, au vent marin, sur la barre transversale de ton fringant coursier, on se la joue Alceste à Bicyclette alors ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai ressenti la même chose lors de mon dernier voyage!
RépondreSupprimerNous ne mesurons pas la chance que nous avons!
Merci pour cet émouvant témoignage
Quand on va à la rencontre de ces pays très pauvres et défavorisés, ce sentiment doit être encore plus fort, en effet...
SupprimerMesurer sa chance devrait être le premier geste du matin de tout un chacun. En tout cas c'est le mien.
Bisous Marie
¸¸.•*¨*• ☆
Un grand merci, Célestine pour ces précieux moments de bonheur, simples mais magiques ...
RépondreSupprimerLoïc
Le bonheur simple a toujours quelque chose de magique: il défie les lois du marché... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Parce que l'Avoir, ne permet pas forcément l'Etre.
RépondreSupprimerTon billet est magnifique ma chère Célestine, comme le sourire de cette enfant qui est parvenu jusqu'à nous.. merci à ton Âmie Lucia de la belle chaîne qui donne son temps et ne le compte pas... bravo à elle à toi ....
Un doux dimanche sous le vent à 13°...
bisous.
Den
Même vent doux un peu inquiétant au regard de la saison...
SupprimerL'ombre du réchauffement climatique plane...
Le réchauffement des coeurs, lui, est de plus en plus d'actualité dans ce monde froid et souvent insensible dont on nous rebat les oreilles.
Merci d'être un très beau maillon de cette belle chaîne.
¸¸.•*¨*• ☆
"Les écoutilles de la maison" c'est gracieux et l'usage del'expression "se moquer du tiers (monde) comme du quart" c'est habile. Bien joué
RépondreSupprimerJ'apprécie toujours tes expertises littéraires, cher ami.
SupprimerC'est important de parler de la forme, et pas seulement du fond. D'autant qu'à la base ce texte a été écrit pour un atelier d'écriture ;-)
Merci beaucoup.
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
quel beau projet!
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a des Luçia qui ne restent pas dans la velléité.
J'aurais tant aimé être Lucia
Un émerveillement
RépondreSupprimerHeureusement qu'il y a des Luçia qui ne restent pas velléitaires.
J'aurais tant aimé être Lucia
Bonne journée
Jak
Le sentiment qu'il faille que l'on « fasse quelque chose » est très prégnant, mais souvent on n'ose pas.
SupprimerEt puis parfois, on rencontre des gens qui ont osé, et ça fait bouger nos lignes intérieures.
Belle journée, mon amie !
¸¸.•*¨*• ☆
Tu m'as dit un jour : "c'est bien de dire je suis Charlie, mais c'est mieux de le prouver... Et bien voilà. Tout le monde aime bien les migrants, de là à en prendre une paire chez soi, il y a un abîme ! ];-D
RépondreSupprimer« Tout le monde aime bien les migrants » euh... je ne suis pas sûre de cette affirmation. ;-)
SupprimerEnfin, dans le cas d'Aminata, il s'agit d'enfants malades (avec de graves malformations cardiaques) qui n'ont pas les moyens de leur opération. C'est un peu différent.On les accueille le temps de leur soin et convalescence.
Mais je comprends ce que tu veux dire, il y a un monde entre dire et agir...
¸¸.•*¨*• ☆
J'aime ta belle plume qui porte en elle une émotion simple et sincère, qui me touche, qui me renverse. Tu as dans l'encrier de ton cœur beaucoup d'amour que tu partages avec talent.
RépondreSupprimerBravo.
Bises émues.
Wouaou, c'est beau « l'encrier de mon coeur »
SupprimerMerci beaucoup, je suis très touchée.
¸¸.•*¨*• ☆
Une de mes amies Zaïroise vit au Burundi. Elle est infirmière. Plus un jour de congé depuis un an. Malade. Elle venait autrefois tous les ans passer un mois en Belgique, et je lui disais "fais-toi gâter". Et elle le faisait sans retenue, riant de toutes ses jolies dents. Jouissant du confort. Jamais amère en repartant : si Dieu le voulait, elle reviendrait. Elle va sans doute revenir pour une opération. Mais nous nous réjouissons. Si Dieu le veut...
RépondreSupprimerJ'espère que dieu lui fera pas le coup de ne pas vouloir :-)
SupprimerEt que tu reverras ta merveilleuse amie dont tu parles si bien.
baci con emozione
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Et, elle va bien cette petite fille aujourd'hui, répond oui, je t'en prie.
RépondreSupprimerOui elle va bien avec sa belle valve mitrale toute neuve :-)
Supprimer♥︎
Belle participation !
RépondreSupprimerBises
Merci ma Berthoise !
SupprimerTu peux participer si tu veux. Enfin, seulement si tu te sens...
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A force de voir Rimbaud dans vos textes, je me demandais si je n'étais pas devenu contagieux ! ;-)
RépondreSupprimerTu expliques très bien pourquoi j'ai un mal fou à évoquer mes treize desserts de chanceux de 2017 pour les Impromptus littéraires !
En effet, je n'arrive pas moi non plus à choisir une année...chacune est digne d'être choisie, en fait.
SupprimerRimbaud est une douce maladie contagieuse, mon oncle !
Du petit lait pour toi, ce défi, non ?
Bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Comme souvent, Célestine, j’ai autant plaisir à lire les commentaires (et tes réponses!) qu’à lire d’abord ton billet... Par hasard, cette fois, j’ai lu ton billet à sa parution, vierge de commentaires. Hé bien, j’ai tenté en vain d’écrire un premier commentaire et j’ai bien fait d’y renoncer... car le sujet « Burkina Faso » m’a trotté dans la tête depuis, merci !...
RépondreSupprimerJ'ai fait un stage d’étudiant en 1964 ou 5 au Burkina Faso, qui indépendant depuis 2 ou 3 ans, venait d’abandonner son nom colonial de « Haute-Volta », pour sa belle appellation actuelle de « Pays des Hommes Libres » en langue Mossi. Ce stage d’un mois et demi m’a beaucoup plus appris que les deux ans de (pseudo) études universitaires que j’ai fait grâce à une bourse pour non-bachelier !
Je relève dans l’un des premiers commentaires, cette question : « Pourquoi ceux qui n'ont rien sont content de vivre alors que les Occidentaux dépriment et sont tristes? ». Et voilà une anecdote en réponse : dans la brousse africaine, j’ai été hébergé une seule nuit chez un européen, cadre d’une société française de coton - cultivé par les paysans locaux. C’était un type banalement « pas-raciste-mais... » et surtout abruti de « bien gagner sa vie en compensation d’aller vivre chez les pauvres », seul dans une superbe villa munie d’antennes radio gigantesques pour pouvoir capter Europe1 !... J’ai ensuite fuit cet imbécile de riche pour loger dans ma camionnette avec mon guide-interprète. Car mon stage consistait à circuler 5 jours pour enquêter chez ces pauvres paysans, avec un jeune lycéen de Ougadougou. Où revenir le w-end faire le point entre enquêteurs-étudiants-de-France et lycéens du pays... et c’est eux, avec leur conscience et radicalité politique qui devinrent nos amis-instructeurs, y compris dans l’art de vivre joyeux et pauvres !... : Au bout de 5 ou 6 semaines, nous avons fait grève d’enquêtes et avons été rapatrié à mi-stage !: nos jeunes amis nous avaient appris que nos enquêtes soit-disant sociologiques ne visaient qu’à mieux exploiter les paysans... : les appauvrir au profit des riches marchands de coton...:c’est toujours le cas aujourd’hui !!
J’ai perdu mes notes de l’époque mais tu me donnes idée de devoir écrire un petit essai sur le sujet ! : ne serait-ce que pour mon fils, dont le foyer aide une handicapée d’Afrique, tout comme ton amie...
Je suis vraiment heureuse si mon petit billet coup de coeur t'inspire sur ton blog.
SupprimerMerci beaucoup du regard que tu portes sur mes écrits, et aux commentaires qui sont toujours, je le reconnais, d'une grande qualité.
Sans doute le fait que je sois à l'écoute de chacun explique-t-il cela.
j'aime beaucoup le reportage de ton expérience au Burkina. Et la description de cet « abruti » au comportement un peu colonialiste, quelque part.
L'art de vivre « joyeux et pauvres » m'interpelle. Il me fait penser à la « sobriété heureuse » de Pierre Rabhi. Quant à la phrase que tu cites: « Pourquoi ceux qui n'ont rien sont content de vivre alors que les Occidentaux dépriment et sont tristes? » , elle est de mon ami Blutch, et je suis maintenant persuadée que tu t'entendrais avec lui comme larrons en foire. Votre point commun est l'ami Erby, tu vois ce que je veux dire...
Bisous cher Rem*, ton commentaire me met en joie.
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Il est fort heureux que cette petite Aminata ait pu se faire réparer le palpitant.
RépondreSupprimerIl eût été dommage qu'un si grand cœur tombât définitivement en panne.
Et puis il est toujours bon de prendre des leçons de bonheur de gens qui ont peu.
Au lieu de nous plaindre de n'avoir pas assez, on devrait râler parce que beaucoup ont trop peu parce que d'autres ont trop...
Je plussoie à tout ce que tu dis là, cher Goût.
SupprimerJe ne me plains jamais de n'avoir pas assez. Et pourtant j'ai raté ma vie, je n'ai pas de rolex... ;-)
Bisettes
¸¸.•*¨*• ☆
Rolex, Rolex ??
SupprimerJ'ai réussi ma vie, on a eu deux solex, le mien et celui de ma compagne : et la joyeuse petite famille se baladait avec un gosse sur chaque porte-bagage...
Solex, Solex!
J'espère que tu n'as pas pris au premier degré ce que j'ai dit, Rem*
SupprimerC'était une allusion à la phrase débile de Jacques Séguéla, que tu connais sûrement...
Ah les solex...Dire que je n'en ai jamais eu !
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"Ah les solex...Dire que je n'en ai jamais eu !"
SupprimerC'est aussi bien, si tu savais combien ça peut coûter de pantalons.
J'ai rarement vu truc aussi bien étudié pour se casser la gueule... ;-)
(bon, c'est moins risqué que freiner avec le frein avant d'une Puch ou d'une Flandria.)
Moi j'avais un Chappy (tu te souviens des Chappy ?)
Supprimerj'étais drôlement fière !
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Pas de Rolex et même pas de Solex... à 50 balais, j'avais tout juste une M-Watch, tu vises un peu la misère...
SupprimerC'est simple, depuis que Séguéla m'en a fait prendre conscience, je me cache sous des pseudos.
Lorsque je serai tout qu fond du trou, je me ferai appeler Paul Bismutz...
Oui, mais bon, faut pas déconner quand même, ce serait juste avant de perdre mes derniers neurones.
Ti bacio
Evidemment (comme aurait dit France Gall) :-)
SupprimerÇa lui avait fait du bien de côtoyer Berger et qu'il lui fasse ses chansons.
SupprimerL'option "Debout" de Berger au piano lui a mieux réussi que le JJ Debout de Chantal Goya roulant sous les tables (JJ, pas Chantal)
C'est incomparable en effet...
SupprimerAutant comparer un violon avec une boîte à clous.
Je n'arrive pas à publier un commentaire aujourd'hui !
RépondreSupprimerje disais que Lucia portait bien son prénom, elle qui apporte la lumière dans la vie de cette petite fille, qui le lui rend bien, apparemment !
Quant à toi, tu ajoutes à ce billet ta propre lumière.
Merci pour ce billet lumineux
Bises
Angela
Heureusement tu as persévéré dans la publication !
SupprimerMerci beaucoup pour ce commentaire rutilant, étincelant, nitescent ...
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Tout simplement merci Célestine pour ton merveilleux et touchant billet. C'est un grand bonheur que la petite Aminata ait pu se faire opérer. Que la vie lui apporte beaucoup de joie.
RépondreSupprimerBisous ♥
Je l'espère pour elle. En tout cas, elle était la joie personnifiée, et c'est vraiment une grande leçon.
SupprimerC'est ce genre de choses qui m'ont toujours aidée à relativiser.
Bisous chère Denise.♥
"Ce ne sont pas les bonheurs qui nous font évoluer, mais les épreuves qu'on nous donne à surmonter..." disait France Gall, et elle savait de quoi elle parlait.
RépondreSupprimerBaisers pleins d'émotion ♥
(((la chaîne de l'espoir, et aussi http://www.initiatives-coeur.fr/)))
Ça fait drôle de dire : « disait France Gall »
SupprimerOn a beau dire, ils ont marqué le public, ces chanteurs qui disparaissent...
beaucoup d'émotion, oui.
merci pour le lien vers cette autre association...
Bisous émus ♥
Je suis aussi contente qu'elle ait guéri.
RépondreSupprimerUne connaissance avait accueilli un Africain - je ne sais plus de quel pays. Un touareg.
Nous lui avons acheté des bijoux en argent et ébène et nous l'avons croqué tout un après-midi.
Une amie blogueuse avait une petite fille qui avait le coeur malade. Elle a aussi guéri.
Il est difficile parfois d'accorder ses actes à ses désirs. Seule, je ne me sens pas capable d'accueillir un/une migrante chez moi, pour une nuit, au lieu de les savoir campant dans la boue et le froid du Parc Maximilien (près de l'Office des Etrangers et ce quartier n'est pas un cadeau).
France Gall avait des moyens c'est d'autant mieux qu'elle l'ait fait, tous ne le font pas.
Ma chanson culte est évidemment "Cézanne peint", écoutée et réécoutée quand je venais de me marier. Mais j'en aime d'autres aussi, comme "Résiste" et "Babacar"...
Elle me rappelle aussi un souvenir d'enfance, à une fancy-fair d'école dans mon quartier, où nous étions invités parce que mon père faisait la comptabilité de l'école, une classe avait interprété Sacré Charlemagne et j'avais trouvé ça très amusant.
ps. Ma lessive est faite et sèche o;)))
Je suis bien contente pour ta lessive, Pivoine.
SupprimerSinon, dans mes chansons préférées de France Gall, je dirais Ella, elle l'a
Evidemment, et Ma déclaration.
Tu as raison, c'est difficile d'accorder ses actes et ses désirs.
Mais l'intention compte déjà, disait ma grand-mère...
♥
Moi, c'est Diego...
SupprimerBaci
Ah oui, Diego aussi, oui, bien sûr... Evidemment... :-)
SupprimerIl y a le monde mais chacun vit dans son monde. Je ne mesure pas assez la chance que j'ai de vivre dans un si beau pays que la France. Je me plains parfois.... Alors quand je vois ce décalage entre privilégiés et ceux qui sont privés de tout, je suis mal à l'aise et j'y pense tous les jours. Ton amie ne fait pas que penser.....Elle agit !!Et c'est bien !
RépondreSupprimerTu as tout dit, Daniel.
SupprimerQuand j'ai envie de me plaindre, je me dis tout comme toi.
Bisous cher Daniel
¸¸.•*¨*• ☆
Merveilleuse cette solidarité qui permet à des petits êtres démunis de venir se faire soigner en France. Merveilleuses familles d'accueil. Cela fait trés longtemps que cela "existe". On n'en parlait moins.
RépondreSupprimerC'est vrai, mais tu trouves qu'on en parle beaucoup ?
SupprimerMoi je trouve que c'est encore trop confidentiel.
Cela dit tu as raison, ce sont des choses comme celles-là qui donnent de l'espoir.
Bisous ma Suzame.
¸¸.•*¨*• ☆
Un bien beau récit tout en émerveillements et bien sur une pensée pour France qui s'est tellement engagée à son tour pour ce beau continent qu'est l'Afrique!
RépondreSupprimerCe qui est incroyable, c'est que j'ai publié cet article hier soir, et que ce matin, en apprenant la mort de la chanteuse, je me suis dit : « mince alors !»
SupprimerC'st vrai qu'elle aurait aimé Aminata, au temps de Babacar et d'Action école.
Bisous cher Alezandro.
¸¸.•*¨*• ☆
Ton texte nous entraîne avec Aminata dans la découverte de ce monde inconnu pour elle. Tous ces détails, on est nés avec, on y est tellement habitués qu'on y fait même plus attention et qu'on oublie que dans certains pays ils n'ont pas tout ça.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ton texte : c'est par le regard de la petite fille et par son émerveillement que ces différences nous touchent, beaucoup plus que si disons on voyait un reportage sur son pays à la télé.
Bravo Celestine. Bises.
Les choses graves prennent plus de force quand elles sont dites en poésie.
SupprimerMerci pour tes mots, patrick.
De tout coeur
¸¸.•*¨*• ☆
Ton billet est émouvant mais me fais un peu honte aussi de me plaindre parfois pour des choses qui n'en valent pas la peine...
RépondreSupprimerBises, Célestine.
Mo
On en est tous là, tu sais Mo...n'aie pas honte, nous sommes des êtres humains...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une bien jolie note. Et un peu une manière de réécrire la chanson "Babacar".
RépondreSupprimerJ'ai une tendresse particulière pour le Burkina. Un enfant là bas, aussi, un peu...
C'est vrai, Babacar
SupprimerTu me raconteras, belle photographe ?
J'ai ton coeur qui tape
Qui cogne dans mon corps et dans ma tete
I'ai des images qui s'entetent.
J'ai des ondes de chaleur et comme des cris de douleur
Qui circulent dans mes veines
Quand je marche dans ma ville j'ai des moments qui defilent
De ton pays d'ailleurs ou tu meurs.
Bisous
Aujourd'hui j'ai entendu la chanson d'Azima, et j'ai repensé à ta note, qui y colle parfaitement aussi...
Supprimer"Mais toi qui viens de France
Où l'on oublie qu'on boit
Dis-leur ce que tu penses
Dis-leur ce que tu vois
Dis-leur quelle est leur chance
Et qu'ils ne la voient pas
Et qu'on meurt d'impuissance
Mais qu'on garde la foi
Que le désert avance
Et l'eau n'arrive pas..."
Dis-leur que la nuit tombe
Sur cette affreuse urgence
Et que c'est sur nos tombes
Que le désert avance
Cette chanson me donne des frissons.
SupprimerElle est magnifique.
Et terrible.
Ce qui n'est pas incompatible. :-)
¸¸.•*¨*• ☆
Être doux et bienveillant envers nos voisins de terre, ça rend tellement heureux...
RépondreSupprimerIl m'a suffi d'une rencontre pour que mon échelle de valeur soit modifiée à jamais...
Et il y a tellement de misère sur notre grosse boule bleue que l'on a encore fort à faire avant que chaque terrien ait eau, nourriture, soins, éducation...
Ton histoire est presque un conte de Noël !
Ça l'a été pour moi, je te l'assure !
SupprimerUne merveilleuse rencontre.
Merci pour ton témoignage,Ep.
Bisous célestes et émus
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a quelques années, j'ai effectué un voyage au Népal, je garde un merveilleux souvenir des autochtones à la joie de vivre communicative, et très hospitaliers. Mais plus encore des enfants curieux de tout aux sourires si expressifs, d'ailleurs on dit que le Népal est le pays du sourire.
RépondreSupprimerC'est surement à cause de cette autre façon de vivre, loin de la société de consommation....
Quel beau voyage tuas dû faire. Oui, le pays du sourire, ça me dirait bien d'y aller un peu... :-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Amie Nata.
RépondreSupprimerBleck
Bien vu.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comme on vient de me le faire remarquer France Gall était très discrète en général dans sa vie et en particulier dans ses actions altruistes.
RépondreSupprimerL'essentiel est bien d'avoir le coeur ouvert et accueillant. Parce que chaque jour s'offrent à nous mille possibilités de faire don ; don de soi, e son temps, d'un sourire ou de toute manière plus matérielle. Les besoins sont immenses parmi ceux qui ont moins , qui ont peu ou tout juste de quoi survivre. Alors tout geste d'ouverture, d'accueil, de partage est pour l'autre un trésor.
Réjouissons nous de ce cadeau que tu nous fait à travers le beau sourire de l'Amie Nata comme dit Bleck
Le don de soi est un moteur.
SupprimerEncore faut-il discerner à qui l'on fait ce don. 'est là toute la difficulté des empathes...
Bisous cher Petrus
¸¸.•*¨*• ☆
"Je m’appelle Fatou…
RépondreSupprimerMa peau et mes yeux sont noirs comme l’ébène. Je vis dans un village africain très pauvre avec mon papa, ma maman et mon grand frère.
Nous sommes très heureux ensemble, mais j’ai la maladie bleue. Ca veut dire que mon cœur est malformé (...)"
Merci pour cette belle page et l'hommage à France Gall.
Fatou va-t-elle pouvoir soigner sa maladie, par une association du type de celle de mon amie ?
SupprimerC'est ce que je lui souhaite :-)
Pour l'hommage à France Gall, il est venu le lendemain du jour où j'ai écrit mon billet, par un hasard extraordinaire...
Bisous belle eMmA
¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir Célestine, en lisant ce texte que pensais à Babacar et je ne suis donc pas surpris pour la dédicace fort juste à propos de France Gall dont la disparition me touche tant je l'écoutais souvent .Lucia et Aminata du Burkinabée ont été touché par ce don du ciel qui parle pour elles. Douce soirée de lundi Célestine.
RépondreSupprimerDouce soirée, cher Jerry.
SupprimerTu mêles habilement mon billet et les paroles des chansons de France.
Au fait, es-tu allé chercher ton petit cadeau sur le billet 2018 ?
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
Ton texte avec ces mots imposés est émouvant et je ne me risquerai pas à l'exercice...
RépondreSupprimerCe sont très souvent les petites gens, les modestes, les moins riches qui donnent, parce qu'ils savent toutes l'importance de ce geste envers leurs semblables, parce qu'ils mesurent la valeur des choses, de la chance que l'on peut avoir, des actes de solidarité, de réconfort.
La question n'est pas de savoir ce que l'on va faire pour le pays, mais ce que l'on peut faire pour autrui, dans ce même pays?
Coluche en son temps a su, alors il a fait!
Compter sur les politiques est une utopie. d'ailleurs, j'ai lu quelque part que la politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent.
Chacun à sa petite échelle peut œuvrer dans ce sens.
En plus de France gall, il est des artistes qui chantent pour ceux qui n'ont rien...
https://www.youtube.com/watch?v=ibAAlUGQPf0
«la politique n'est pas l'art de résoudre les problèmes, mais de faire taire ceux qui les posent.
SupprimerC'est tellement vrai...
Je ne sais pas qui a dit ça, mais je sens que ça va beaucoup plaire à certains...
Quant à la valeur des gestes de solidarité, tu as raison, c'est souvent ce qui n'ont pas grand chose qui sont les plus généreux.
Mon oncle disait toujours en rigolant: si les riches sont riches, c'est parce qu'ils sont radins...
C'était en partie vrai...
(le plus célèbre d'entre eux, Picsou, est milliardaire)
Michel Berger, lui, chantait pour ceux qui sont loin de chez eux..
¸¸.•*¨*• ☆
Mais pourquoi n'y ai-je pas pensé? je la connais, évidement!
SupprimerY a comme un goût amer en nous
Comme un goût de poussière dans tout
Et la colère qui nous suit partout
Y a des silences qui disent beaucoup
Plus que tous les mots qu'on avoue
Et toutes ces questions qui ne tiennent pas debout
https://www.youtube.com/watch?v=f4FK2hV9D2I
Quels beaux textes ! Tu as vu celui cité par Pastelle un peu plus haut ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oui,assez bouleversant de lucidité! Hier, quand j'ai appris la nouvelle,je n'y ai pas cru!
SupprimerOui, ça a laissé un blanc dans les conversations, tu as vu ? :-)
SupprimerEnfin, en tout cas dans la notre !
SupprimerConcernant les politiciens, il serait plus juste de dire qu'ils ne sont pas là pour résoudre les problèmes mais pour faire en sorte qu'ils restent supportables afin que le peuple s'en accommode.
SupprimerLes politocards ont compris qu'à vouloir seulement museler la colère populaire, elle fini immanquablement en révolution dont ils pourraient sortir vaincus.
Et puis, ne jamais oublier de donner un os à mordre à la vindicte populaire.
Hier, c'étaient les Juifs, aujourd'hui, ce sont d'autres Sémites: les Arabes.
En entretenant bien aussi l'autre division, savamment orchestrée, celle de la lutte des sexes, les prédateurs ont devant eux un avenir serein...
La générosité populaire, les bénévoles, les actions caritatives permettent à l'Etat de se défausser de ses obligations. Encore heureux qu'une partie des dons est déductible sur les impôts, mais ça pénalise ceux qui ne sont pas assujettis à l'impôt sur le revenu...
Ti bacio
@ Célestine
SupprimerUn blanc dans la conversation! Un passage à vide, ou plus simplement une mauvaise manipulation. Désolé, toute cette place perdu!
@Xoulec
SupprimerTu rigoles ? J'ai trouvé ça génial au contraire... ;-)
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@Blutchy
SupprimerNe pas pouvoir compter sur les politocards : air connu...
Mais il est vrai que quand les gens se débrouillent par eux même, ça les énerve, mais en même temps ça les arrange...Compliqué, hein ?
baci
Tu as raison, c'est plutôt bien retranscrit, le vide que cela laisse, ou plus simplement, les mots que l'on ne dit pas!
SupprimerC'est quand même bizarre, juste dans ce contexte?
J'ai trouvé ça très symbolique.
SupprimerLa nouvelle m'a laissée sans voix...
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Je suis vraiment génial! Et modeste! Non j'rigole. :)
SupprimerBen oui. Tu en doutais ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
D'être modeste, pas du tout! génial? Je suis moins sûr!
SupprimerJe plaisantais!
Belle nuit à toi Célestine
Merci pour ce petit dialogue nocturne. heureusement que t'es là, y a plus personne sur les blogs, c'est calme...
SupprimerUn petit peu trop beaucoup calme …
Bisous belle nuit !
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Oui, j'ai pensé à Babakar en lisant ton texte, même si ce n'est pas la même histoire...
RépondreSupprimerC'est un peu la même histoire, en fait. Tu imagines ma stupéfaction, quand j'ai appris le décès de France Gall le lendemain du jour ou je publie mon billet...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Oui eh bien justement, on me souffle dans l'oreillette... un collectif de chanteurs en rémission te demande de cesser de publier pendant un moment... La chanson Française reconnaissante.
SupprimerBleck
Muahaha!
SupprimerTrès drôle. Promis, pas de billet sur la Bohême, ou le Mendiant de l'Amour, ou les Lacs du Connemara, ou Santiano...
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Très beau billet, sur un sujet très touchant... on ne choisit pas de naître ici ou là, mais certains ont des vies très difficiles, parfois en raison du pays où ils sont nés, parfois par des revers du sort... ce qui est sûr c'est que tout le monde devrait manger à sa faim, boire à sa soif....être soigné... ailleurs comme ici
RépondreSupprimerMerci pour cette jolie prise de conscience.
Gros bisous
Une prise de conscience quotidienne et matinale pour moi.
SupprimerOn a tellement de chance... j'ai tellement de chance !
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En effet, certains agissent avec simplicité et modestie et, moi aussi, je les admire. J'ai de telles amies pleines de générosité et de joie de vivre et c'est tellement bon de les connaître!! bises mon amie
RépondreSupprimerBizou ma Brizou !
SupprimerTu as raison, ce sont des gens que l'on aime avoir parmi ses amis.
Peut-être parce qu'ils nous ressemblent ?
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Oh comme je l'aurais aimée, cette petite fille ! Quel joli prénom ! Je l'ai regardée fureter partout avec ses yeux pleins de curiosité et d'innocence et l'image de Charlotte est venue se substituer à celle d'Aminata. Une brune, une blonde, toutes les deux un peu perdues dans notre monde et si avides de le connaître. Zut, une petite boule est coincée dans ma gorge. Comme je me languis d'elle !
RépondreSupprimerTu as vécu un moment merveilleux et ton amie est formidable. Bisous
Oui, marie-jo, et Lucia m'a fait penser à toi, même dévouement pour aider une petite fille pas trop gâtée par la vie à la base...
SupprimerMerci pour ton émotion.
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N'enviez personne pour le courage.
RépondreSupprimerVotre texte est touchant et très utile. Les choses utiles ne sont pas toujours celles auxquelles on pense. Pour les prochains jours ce ne sera pas que de l'eau qui coulera de nos robinets mais de la Vie, de la Chance, un extraordinaire nectar, un son réconfortant et beaucoup de Reconnaissance. Je suis un buveur d'eau.
Ne sous-estimez pas vos mots et votre personne. Aminata et vous formez un sacré duo.
Chose curieuse, à 10 cm de mon clavier repose un livre intitulé: Aminata. Ce livre traîne sur mon bureau depuis 6 mois. Il attendait peut-être votre texte.
Grand-Langue
Ah cher Ami du bout du monde ! Comme je suis contente de vous revoir en ces pages.
SupprimerEt vous me dites des mots si réconfortants, si beaux et si vrais...
Je vous en remercie et je suis heureuse de constater que vous allez bien.
Bien à vous
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