Les « il faut » sont de drôles d’oiseaux qui se
perchent sur notre épaule dès le matin.
Leur chant est désagréable. Et insistant. Parfois même
insidieux.
Nous avons tous nos « il faut ». Et ils
ne nous laissent pas en paix tant que nous n’avons pas fait ce qu’ils
demandent.
Une espèce plus pénible encore, ce sont les « il
faudrait ». Ils nous engluent dans une sorte
de torpeur molle appelée procrastination.
Mais les pires sont les « il aurait fallu » qui
laissent planer au-dessus de nos têtes l’amer et
entêtant parfum des choses devenues impossibles.
Ces derniers mois, j'ai eu trop de ces vautours chaque jour sur moi.
Mue par le besoin de me reconnecter à mes désirs, j'essaie de remplacer ces injonctions contraignantes par des
« j'ai envie de » ou « cela me ferait du bien de ».
« j'ai envie de » ou « cela me ferait du bien de ».
Aujourd'hui, par exemple, où la caresse d'un pâle soleil
doux m'a incitée à partir à l'aventure.
Nez
au vent, j’ai eu envie de laisser mes pas guider mon itinéraire. Je me suis dit que cela me ferait du bien.
L'air
sentait la gaufre chaude et la voix de Dean Martin enrobait les rues de la
sirupeuse mélodie de mon jeune temps. Let it snow, let it snow ...
Comme vous y allez, il fait au moins douze degrés, comment voulez-vous qu'il snow ?...
Les yeux des enfants brillaient de leurs vacances toutes neuves.
J'avais envie de sourire. J'ai rencontré Naïma qui était
dans ma classe il y a deux ans. On s'est subjuguées mutuellement, moi par mes cheveux roux
et elle par ses quinze centimètres supplémentaires. Elle m'a embrassée comme une brioche moelleuse.
J'ai bu un chocolat au Commerce. Mais trop de bruit, décidément.
Je me
suis posée un moment à la bibliothèque pour fuir l'agitation. La salle de lecture domine la rue par
de larges baies vitrées ensoleillées. On y voit tout sans rien entendre, c'est délicieux.
Moment exceptionnel, baigné de lumière
chaude, lovée comme un chat, lisant quelques extraits de « Enfance » de Nathalie Sarraute.
Le bibliothécaire qui a l'oeil qui frise m'a encore fait ses compliments badins, de ceux qui réchauffent le coeur par leur sincérité timide.
J’ai
opté finalement pour Les Fourmis de Boris Vian, un livre de nouvelles que je ne connaissais
pas. La première est macabre au possible, mais drôle. Je riais sous cape, comme dit Superman.
Coïncidence, peut-être mue par un besoin cathartique, j’ai écrit un conte macabre et drôle, hier, le genre de truc qui te casse ton image, comme dit Souchon quand il veut du cuir.
Ça vous dirait de le lire ?
¸¸.•*¨*• ☆
Vu ton style de narratrice et ta fraicheur... Je suis preneur !
RépondreSupprimerBises.
Ce sera peut-être la fraîcheur de la morgue... hihi
SupprimerMais je suis preneuse du compliment.
¸¸.•*¨*• ☆
Mais bien sûr.
RépondreSupprimerJe suis curieuse de voir comment tu casses ton image.
C'était pour faire un bon mot, et puis j'adore Souchon, et j'adore cette chanson de Souchon justement parce qu'il sort de sa case de « chanteur romantique comme dans les nouvelles pour dames de Somerset Maugham »
SupprimerMais ceux qui me connaissent depuis longtemps savent que mon côté Célestoche fait partie de moi, en fait. Tout comme tes versiflages.
Bises
¸¸.•*¨*• ☆
Les il faut, il faudrait et autres il aurait fallu sont des gens de chez toi. Ici nous avons des fais com'çi , fais com'çà, fais pas ça, et fais pas çi. Alors, je fais ce que je veux, quand je veux..... enfin.... presque. Tu as écrit ? Je veux bien lire le drôle mais pas le macabre. Bises dominicales
RépondreSupprimerAh...les donneurs de leçons, les gens qui voudraient bien nous faire passer par le chas de leurs aiguilles à eux...
SupprimerBon, message reçu, ne lis pas mon prochain billet, alors.
Bisous brumeux ce matin.
¸¸.•*¨*• ☆
Allez...envoie du lourd !
RépondreSupprimerAvec plaisir, belle orchidée.
SupprimerEn même temps, ce sera du «lourd » célestinien. Dans mon échelle de valeur, ça en fera doucement rigoler certains.
pas grave, j'assume tout. C'est un peu comme quand j'essaie d'être méchante. C'est tout un art, un rôle de composition. Un exercice pour neurones... héhé
Belle journée !
¸¸.•*¨*• ☆
Il y a aussi le « je l’avais dit ! », qui enfonce l’interlocuteur dans la frustration la plus absolue, tout en lui montrant un peu de compassion. Pour le conte, moi aussi, je suis preneur.
RépondreSupprimerEt le « moi je dis ça, mais après tu fais comme tu veux » Grrr !
SupprimerA tout bientôt, lediazec.
¸¸.•*¨*• ☆
en voilà une belle promenade, où il y a tout sauf du hasard, finalement ;-)
RépondreSupprimerBien vu, Adrienne !
SupprimerCe cher et merveilleux hasard qui fait que lorsque l'on est dans de bonnes dispositions mentales, il ne nous arrive que de bonnes choses...
Celui qui provoquera notre rencontre un jour... je dis ça, je dis rien...
;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Tu le sais certainement : j'ai une large préférence pour les "j'ai envie de", qui me servent généralement de guide. Ils me mettent le sourire aux lèvres, m'attire vers le bon et le doux, alors que les "il faut" ont tendance à me renfrogner.
RépondreSupprimerHier, par exemple, "il aurait fallu" (pour qui ? pour quoi ?) que j'aille en ville pour la corvée des cadeaux de noël. Je n'en ai rien fait, préférant suivre mon envie de profiter d'un soleil pimpant et du calme bienfaisant de ma campagne. J'ai ainsi pu méditer sur cette tradition que j'abhorre et prendre position sur ma façon d'y répondre…
Je te souhaite une belle journée de libres envies :)
Le début de mon billet était resté coincé dans un coin de ma tête depuis le 5 novembre, date à laquelle tu m'as devancée sur le sujet :-) Je n'aurais pas aimé paraître redondante...On a sa fierté, même mal placée...
SupprimerMais bien évidemment c'est un clin d'oeil à ce thème qui nous est cher à tous deux, et crois moi, tu m'as convaincue de ne plus utiliser ce terme qu'avec circonspection...Quant à la corvée des « cadeaux imposés et achetés » je me réjouis d'avoir pris la décision de les éviter. Quel bonheur ce sera de fêter les retrouvailles familiales dans la sobriété heureuse qui m'est si chère.
Bises citoyennes du monde
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j'ai lu ce bouquin en son temps mais je ne m'en souviens plus. Il FAUT que je le relise. Bizzz du dimanche des Caphys
RépondreSupprimerTu veux dire que tu as envie de le relire, je suppose ...
SupprimerEt d'ailleurs, tu parles des Fourmis ou de Enfance ?
¸¸.•*¨*• ☆
Envoie le conte !
RépondreSupprimer(pour le reste, lis aussi "L'herbe rouge" de Vian, au moins tu auras l'occasion de rire même pas sous cape, notamment avec la nouvelle sur le brouillard.)
Je prends avec plaisir cette référence. De Vian je n'ai lu que les best-sellers. Si ça se trouve ce ne sont pas forcément les meilleurs (clin d'oeil à Aukazou)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Coucou Célestine,
SupprimerNe te fie pas à ce que j'ai écrit à propos de Vian. Je l'ai lu il y a si longtemps et depuis j'ai perdu des enthousiasmes en route. En revanche, je garde toujours le même plaisir à relire Queneau. Pour en revenir à Vian, j'ai été beaucoup plus marquée par Vian/Sullivan et particulièrement "Les morts ont tous la même peau". En même temps, je suis une fan de polars: ceci explique sûrement cela.
Je te fais des gros bisous.
Ps)Je repasserai quand j'aurai retrouvé un peu plus le sourire. Je ne suis pas très en forme et j'ai du mal à décolérer en ce moment : deux abrutis sont en train d'essayer de me déposséder d'un travail dans lequel j'ai beaucoup investi. Le pire n'est pas de se faire voler son boulot : non, le pire, c'est que les deux affreux qui vont le récupérer, pour s'éviter des embêtements et gagner un temps considérable sur leur échéances, ignorent tout de ce que moi j'y ai mis en énergie, en volonté de réparation, en hommage aussi ... On va rire un peu, on va dire que je suis la fourmi de l'histoire, parasitée par deux cigales. Enfin, rire, c'est beaucoup dire ...
Je pars demain matin à la campagne. Je crois que j'ai un gros besoin de vacances et d'air pur.
J'espère de tout coeur que les vacances vont te permettre de retrouver le sourire et l'énergie.
SupprimerEt que ces deux cigales ne vont pas te nuire plus longtemps.
Moi ce que j'aime dans l'écume des jours c'est la langue poétique, les trouvailles de langage toujours imitées jamais égalées...et puis l'histoire d'amour entre Colin et Chloé.
Je l'ai relu plusieurs fois dans ma vie, et j'y ai trouvé quelque chose de nouveau à chaque fois...
Mais je comprends qu'une amatrice de polar préfère Les morts ont tous la même peau.
Dans le recueil "Les Fourmis" on a un peu les deux...
Je t'embrasse
¸¸.•*¨*• ☆
L'écume des jours est une merveille dans son genre (et pas que la culture du nénuphar).
SupprimerMais tente "L'automne à Pékin".
Ça m'a laissé un souvenir ému.
Ça c'est un mec qui savait émouvoir.
Et pourtant, normalement je suis imbattable pour ça ! ;-)
Merci pour le tuyau, le Goût.
SupprimerL'automne à Pékin, je saurai m'en souvenir.
Tu sais quoi, tu m'émeus, t'as raison...
¸¸.•*¨*• ☆
Et si je ne faisais RIEN ? Eloge du farniente (tu avais écrit un billet sur le rien foutre : farniente)
RépondreSupprimerAbsolument ! Pour ceux qui veulent le (re)lire, c'est ICI
SupprimerJe constate en le relisant l'énorme progrès que j'ai fait depuis: je n'ai plus aucun soupçon de culpabilité !
¸¸.•*¨*• ☆
a) Pour le conte, c'est oui. Je crois que je le lirais même si je pouvais faire autrement.
RépondreSupprimerb) J'opterai pour le "j'ai envie". Ex. "J'ai envie de casser la g... à un bibliothécaire". Non mais...Bises préhivernales, conifères, jinglebelliennes et ceci sans modération ma Miss W.
P.S. Le bibliothécaire, là, quand même, il gâche un peu...
Peuh, jaloux toi ? J'y crois pas...
SupprimerNous rejouerais-tu l'Ecole des Femmes ?
« La femme est en effet le potage de l’homme
Et quand un homme voit d'autres hommes parfois
Qui veulent dans sa soupe aller tremper leurs doigts
Il en montre aussitôt une colère extrême »
Kisses from miss W and let's smile and sing in the rain ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Ravi d'avoir appris que Superman riait sous cape!
RépondreSupprimerTout juste. Spiderman est appelé à régner, et Batman, depuis qu'il est chauve, sourit.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bien sûr que ça me dirait!!!! Déjà, je vais noter sur mes tablettes, les fourmis de Boris Vian. Chez nous c'est tout gris et c'est journée repos et guirlandes pour moi. Trop d'agitation hier. Bisous belle rouquine et beau dimanche
RépondreSupprimerJe me suis demandé pourquoi tout le monde s'agitait autant. Quelle est donc cette fièvre ? A la terrasse du Commerce, les serveuses étaient sous pression, comme des cocottes-minutes prêtes à exploser. Celle qui préparait les commandes derrière le comptoir était au bord du burn out.
SupprimerJe me suis approchée d'elle, et je lui ai dit: « vous savez, tous ces gens sont en vacances ou en week-end. Ils peuvent attendre trois minutes de plus leur consommation...» Elle m'a souri, et j'ai cru sentir un imperceptible souffle de soulagement sortir de sa bouche. Il y avait au moins une personne, sur cette planète, qui ne semblait pas indifférente à ce qu'elle était en train d'endurer. Au nom de quel « il faut » ?
Bizous tendres
¸¸.•*¨*• ☆
Savoir s'écouter jusqu'au fond de soi, abandonner les sommations, laisser parler ses désirs, qui n'appartiennent qu'à soi, et déployer ses ailes... Et le monde s'ouvre, la mélodie est chaude comme le soleil, les rencontres sont joyeuses, ça sent bon la brioche ;-) !
RépondreSupprimerMoi je lui claque une bise, au bibliothécaire, on ne veut pas de mal à quelqu'un qui fait du bien ;-)
Et j'attends le conte macabre... en écoutant le beau Dino, et son compère Frankie, les deux voix les plus chaudes qu'on nous ait jamais donné à entendre ♫♫♫
Bises impatientes!
On ne veut pas de mal à quelqu'un qui fait du bien
SupprimerJoli principe ! J'adhère à l'idée comme une moule à son rocher !
Sinatra et Martin ont bercé notre adolescence, chère jumelle de coeur.
Les dimanches après-midi...vautrée sur mon lit à écouter « Laura » et « I got you under my skin»...
Je préférais ça à Claude François...
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OUI JE VEUX BIEN LE LIRE! et je comprends ce que tu dis par "le genre de truc qui te casse ton image"....Chaque fois que je me glisse à écrire qqchose très teinté, comment dire?, "pas beau" dans le sens de cassant les codes "esthétique définis par je ne sais pas qui", ou teinté de trop d'intime mélancolique peut-être, je me sens comme fautive...tu vois ce que je veux dire? bises goulues
RépondreSupprimerDisons que je voyais ce que tu veux dire. Mais ça, c'était avant...Je me sens de moins en moins coupable d'être moi-même, en accord avec toutes les parts de moi, même avec mon côté obscur de la force...
SupprimerBises assumées
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J'espère que ton conte est bon... ahahaha... trop facile, celle-là... ahahaha...
RépondreSupprimerMuuuua ha ha ! j'adore ...
SupprimerOui je sais, je suis bon public, c'est ma faiblesse.
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« Les mots sont le fil sur lequel nous enfilons nos expériences », a dit Aldous Huxley. Les mots ont un pouvoir, ils peuvent nous blesser comme ils peuvent nous enchanter. Ils disent nos sensations du moment, et si nous ne les contrôlons pas, ils peuvent semer des dégâts. J’aimerais jeter aux orties les mots violents, tordus, les mots détestables, ils nous éloignent trop de l’amour qui doit nous nourrir, ils nous empêchent de voir le printemps. J’ai appris que certaines langues amérindiennes n’ont pas de mots pour “mensonges”, “aversion”, “haine” et “guerre” car ces concepts ne font pas partie de leur langue ni de leur pensée, quelle aubaine pour eux ! Ravi Céleste de te voir reprendre petit à petit goût à la vie. Quel beau lieu qu’une bibliothèque pour s'abreuver de mots de bonheur, de vie, d’amour. Il faudrait ne jamais employer: "il faudrait", sauf pour lui rajouter du "bonheur".
RépondreSupprimerMerci Célestes. Bises confiantes et enthousiastes.
Ah! tu as écrit un conte? Il faut bien qu'on le lise ce conte drôle bien qu'il soit macabre comme tu le soulignes...
SupprimerHeureuses sont ces langues amérindiennes qui ne possèdent pas ces mots ! cependant, le fait de les posséder peut permettre de s'en défendre, en tous cas de les dénoncer comme des fléaux.
SupprimerOu alors, en écrivant des contes qui permettent d'évacuer par la fiction...
Oui, une bibliothèque est un lieu merveilleux. Je suis contente de pouvoir y aller davantage depuis que je ne fais plus que ce que je veux (ou presque)...
Bises enthousiastes de même
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Oh oui! ça me consolerait du silence persistant de Poupoune.
RépondreSupprimer( http://poupoune-pidou.blogspot.be/ )
Oh oui tu as raison, elle était excellente dans le décalé et le provocateur..
SupprimerOn peut faire une pétition pour qu'elle revienne, peut-être...
Bises mon Boss
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... Nathalie Sarraute je l'ai beaucoup aimée, aimé son écriture..... quant aux fourmis je connaissais celles de Bernard Werber pas de Boris Vian...Ton conte... oui j'aimerais bien le lire, oui je veux bien.... j'ai envie de lire ta nouvelle... ce n'est pas un "il faut".. "il faudrait" "il aurait fallu".. moi aussi ces mots m'horripilent.... d'ailleurs je ne les entends plus.... bisous.
RépondreSupprimermerci Célestine.
Bon dimanche.
Den
Il est vrai que le nouveau roman méritait bien son nom.
SupprimerC'était une rupture totale des codes d'écriture, la plume s'est libérée de tout un tas de carcans. Cela n'a pas donné que des chefs d'oeuvre, mais quand même, Sarraute fait partie des grands.
C'est une bonne idée, finalement de ne plus entendre les mots qui nous horripilent.
Une sorte de surdité salvatrice...à creuser...
Belle soirée dominicale Den♥︎
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"Il faut" que je passe un dimanche comme toi ! .... en 2017 !!!! Quelle chance, La librairie "Ecumes des livres" est ouverte dimanche !
RépondreSupprimerécumes das pages....
SupprimerAh oui, je connais l'Ecume des Pages Boulevard Saint Germain.
SupprimerJolie librairie.
Bienvenue chez moi, Binh An. Tu rejoins mon totem.
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Bonjour chère Céleste,
RépondreSupprimerUn conte macabre et drole bien entendu que j'ai envie de le lire
parce que , venant de toi, le macabre sera léger, alors que le drôle fera plaisir de constater que tu as le moral.
Let it be , voilà par contre un il faut que j'aime
d'abord parce que ce titre des Beatles m'a plu; ensuite parce que cette dynamique donnée, offerte à la vie, à l'espoir, à la joie me plait, autant que d'entonner un chant qui me fait vibrer coeur et corps à la fois.
Alors, Céleste, quand on promet.....
Ne nous fait pas trop languir
Bises joyeuses
Je n'ai pas trop saisi l'allusion au Let it be des Beatles, mais je suis certaine que tu m'expliqueras.
SupprimerVoilà un chant qui conviendrait parfaitement pour un concert de Noël dans une chapelle.
Le billet sera publié dans deux trois jours...
Bises étoilées
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Ne pas s'imposer de limites ni trop d'obligations. On en a déjà pas mal sur le dos !! Vive la liberté !! Etre le plus simplement du monde.....Qu'est ce que ça fait du bien !!
RépondreSupprimerJ'essaie, Daniel. j'essaie de toute mon âme.
SupprimerJ'ai de bons professeurs : les arbres, les étoiles, les livres, les gens positifs.
Et tu fais partie de ceux-là :-)
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J'imagine le bar bruyant... On en a quelques-uns comme ça chez nous (à Bruxelles) où je ne mets pas trop les pieds (inutile d'espérer avoir une conversation avec qui que ce soit) et seule, j'aime bien le calme aussi. C'est une bonne idée d'avoir été parler à la pauvre serveuse... Et en effet.
RépondreSupprimerLes bibliothèques sont des endroits de rêve, tiens, je pourrais même écrire un billet sur celle de ma commune o:))) ou sur mes souvenirs de bibliothèques.
Et pourquoi pas le conte ? Y exécuterais-tu une ordonnance avec une mini guillotine comme le pharmacien de Vian dans je ne sais plus quel roman ? J'en ai lu un en lecture suivie pendant une de mes années d'études (affreux, j'aimais Vian, je n'aimais pas le prof et je ne me rappelle quasiment rien - je crois que c'était l'Attrape-coeur mais je n'en suis même pas sûre !)
Donc, nous attendons le conte o:)))
Ah...la mini-guillotine de l'Ecume des Jours...
SupprimerEt le piano à cocktails... et tant d'autres trouvailles.
Je vois que tu as lu les commentaires attentivement, les commentaires ici sont des prolongements naturels de mes billets, et l'histoire de la petite serveuse sous pression aurait pu faire l'objet d'un billet à elle toute seule...
Tu attends mon mini-conte, j'attends tes souvenirs de bibliothèque...
Bisous ma Pivoine
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Ok o:) - Oui, je lis aussi les commentaires et les réponses... Ca fait presque plus long que tes textes, mais j'aime bien o;)))
SupprimerTu n'es pas la seule à bien aimer, et cela me fait plaisir. D'abord que chacun se sente accueilli et pris en considération, qu'il puisse s'exprimer en toute liberté (on dit souvent des choses très puissantes sur les blogs des autres) Et puis parce qu'effectivement, cela permet de nouer des liens, de prolonger le débat suscité éventuellement par le billet, d'apporter des éclaircissements ou des ajustements.
SupprimerBisous chère Pivoine
¸¸.•*¨*• ☆
Et comment que j'ai envie de lire ta nouvelle !
RépondreSupprimerDisons mardi minuit, même endroit ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonjour Célestine, pour ma part, pendant des années, j'ai entendu "mais que vont penser les gens"... cela fait tant d'années que je ne m'inquiète plus du qu'en-dira-t-on et je ne m'en porte que mieux.
RépondreSupprimerAdolescente, mon père m'avait offert un livre sur les fourmis, je crois bien que c'était "le monde merveilleux des fourmis" mais j'ai oublié le nom de l'auteur.
Je savoure ton récit sur ta journée au soleil.
C'est avec plaisir que j'aimerais lire ton conte :-)
Que ta soirée soit douce et zen.
Bisous ♥
SupprimerLe qu'en dira-t-on est effectivement une sacré maladie chronique. Quand on peut enfin s'en débarrasser, c'est une nouvelle naissance.
J'ai été surprise que Bernard Werber ait pu donner le même titre à son roman que celui d'un Boris Vian...
Cela dit, les arcanes de l'édition sont extrêmement mystérieux.
Douceur et zénitude pour toi aussi, Denise.
¸¸.•*¨*• ☆
Je comprends que tu veuilles fuir le bruit, dans les cafés aux heures de pointe, c'est la folie, on n'arrive même plus à entendre la personne avec qui l'on est.
RépondreSupprimerJ'aime bien ton texte qui glisse peu à peu dans la sérénité, et cette musique ah là là ! comme elle symbolise Noël !
Bisous
Angela
Le bruit m'est difficile à supporter au bout d'un moment j'ai les oreilles hypersensibles...
SupprimerAlors j'ai préféré la douce quiétude de la bibliothèque .
Bisous
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Un conte macabre!Je ne dit pas non.Je bous d'impatience,il faudrait^^ que je me contrôle!Mais je bous quand même!je n'ai pas envie de me contrôler!Heureusement que je ne suis pas comme le café^^.
RépondreSupprimerUn conte macabre! Mais c'est fourmis d'able! ou d'ailleurs,toutes ces fourmis qui cro-ondent!
oui bon,je ne suis pas très fier de mon jeu de mots à deux balles!Je n'ai pas pu résister.
bises de la nuit
Je ris de voir ta réaction légèrement ...exaltée !
SupprimerTu risques d'être fort déçu par mon mini-conte à la gomme arabique...
Mais bon, on verra bien.
Et puis d'abord, on dit c'est fourmidouble ! ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Ah ça c'est fort de...Mini conte,mini conte!L'aurais-tu écris dans un carnet à spirale?
SupprimerA l'encre bleue aux vertus sympathiques
Sous des collages à la gomme arabique...?
Tout à fait...
SupprimerUn tout petit conte de rien du tout, mais bon, je n'en dis pas plus...patience et longueur de temps...
¸¸.•*¨*• ☆
Font plus que force ni que rage.Rien du tout,rien du tout!Tu es trop modeste.
SupprimerBon,là il faut que je te laisse!
douce nuit à toi Célestine,je t'embrasse.
^^
SupprimerFais gaffe, ton conte eunuque risque de plaire et il te faudra alors renouveler l'exercice jusqu'à plus soif, un peu comme Georges Rémi qui s'était caché derrière un pseudo pour ne pas avoir l'air ridicule avec ses petits dessins..... Ou Conan Doyle qui avait fait mourir Sherlock Holmes tellement il lui était devenu insupportable...
RépondreSupprimerDis, tu vas nous rejouer le tango des bouchers de la Villette?
Ti bacio forte
J'ai dit macabre, j'ai pas dit sans gland... euh sanglant !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bien sûr Célestine, on tous envie de te lire...
RépondreSupprimerUn peu de ré-assurance ne fait pas de mal de temps en temps...
SupprimerCela dit, c'était quand même une petite coquetterie de ma part que de poser la question...
¸¸.•*¨*• ☆
Tu as lu ce recueil de nouvelles de Boris Vian, une se passe dans le brouillard, un homme croit serrer une main, je te ne dirais pas la suite.
RépondreSupprimerJe suis entrain de le lire, je n'en suis pas encore arrivée au brouillard.
Supprimermais ce que tu dis fait très envie ^^
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Heure-Bleue a raison, j'ai confondu avec les nouvelles qui font suite à l'Herbe rouge, "les lurettes fourrées".
RépondreSupprimerLa nouvelle à laquelle je pensais était "Le brouillard" dans "Les fourmis".
Récapitulons mes chouchoux: L'Automne à Pekin, l'herbe rouge , les lurettes fourrées, j'ai de la culture à rattraper.
SupprimerBisous à tous les deux
¸¸.•*¨*• ☆
Oh mais oui IL FAUT que tu partages avec nous!
RépondreSupprimer
SupprimerHihi ! tu me fais rire Manou !
Voilà une injonction à laquelle je ne résiste pas longtemps...
Belle journée à toi
¸¸.•*¨*• ☆
en CNV, j'ai appris que le "il faut" est à bannir .... Pas mal ton programme aussi ... et tes mots pour le dire sont si bons à lire. Un conte ? allons y !
RépondreSupprimerOui je crois que c'est une des bases de la communication non-violente, en effet...
SupprimerEt ce n'est pas à nous que l'on apprendra l'importance du choix des mots...
¸¸.•*¨*• ☆
Une proposition enthousiasmante ! Fourmidable, même !
RépondreSupprimerOui, je l'avoue...mais sera-t-elle à la hauteur de tes attentes ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Les "il faut", je les évite au maximum, surtout depuis quelques temps, car ils sont pour moi synonymes d'obligations, et les obligations, je n'en veux plus ! :-)
RépondreSupprimerJ'attends impatiemment de lire ton conte, Célestine. Demain ?
Bonne soirée, ma belle. Gros bisous.
Il paraîtra incessamment sous peu, comme ont dit quand on ne sait pas exactement quand...
SupprimerBisous et merci de ta constance.
¸¸.•*¨*• ☆
C'est souvent quand on pète son image qu'on est le plus vrai. Pour moi, c'est vrai.
RépondreSupprimerJe procrastine à mort depuis deux ans.
Avant, j'étais un guerrier, un tueur, depuis, je me glisse entre le "il faut" et le "il faudrait".
Ca me fait du bien pour l'instant, ça pose le corps et l'esprit.
Merci pour tes mots très riches chez moi.
Nat
Pour ma part, J'aime beaucoup ta sincérité, Nat.
SupprimerJ'aime beaucoup la sincérité d'une manière générale.
Je ne sais pas être autrement que vraie. Mais ma vérité n'est pas forcément celle des autres.
Je t'accompagne dans ton itinérance, Nat.
¸¸.•*¨*• ☆
il est mignon, le bibliothécaire à l'oeil frisé ? Alors, raconte... (Bécaud et pas Souchon sur ce coup-là !)
RépondreSupprimerDimanche matin, en marchant les écouteurs dans les oreilles, la magnifique Carole Bouquet, récitant "TERRE LUNE" de Boris Vian. Une merveille qui m'étreignait le coeur ! Bises. Je penserai à acheter ce livre.
Mignon n'est pas le mot. Disons charmeur. Un monsieur entre deux âges, très cultivé et distingué...
SupprimerTerre Lune, un grand classique que mes CM2 ont appris pendant des années...
¸¸.•*¨*• ☆
J'attends, l'oeil avide de lire les mots macabres. ;-) Mais "il faut" que cela vienne vite car je suis impatiente. :-)) Mille bises.
RépondreSupprimerTon oeil avide ne sera-t-il pas livide, une fois que tu l'auras lu ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Ta plume, tes pensées sont touchantes ma chère Blue-Célestine ! Tu as toujours le petit mot qui me parle, qui me dit : "tiens c'est tout moi" !
RépondreSupprimerCes derniers mois, moi aussi j'ai eu ces vautours qui sont venus polluer mon esprit à coup de "il faut, il fallait, il aurait fallu !!!" Au diable toutes ces pollutions !
Heureusement que j'ai sur mon épaules mon bienveillant Jiminy criket qui vient régulièrement me botter le c-- à coup de douces et belles paroles.
Je te souhaite de Belle Fêtes de fin d'Année Blue ;-)
Et comme les fourmis sont de circonstances je te propose les milliers de fourmis rouges de Michel ;-)
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=FNZ39qNcIfI
Etre un homme libre, une femme libre, c'est ne pas accepter les "il faut" et les "y'a qu'à " des autres.
SupprimerEt s'interroger sur nos propres injonctions: n'obéit-on pas inconsciemment à l'injonction d'un autre ?
C'est une vraie question philosophique que tu poses là, kangourou.
SupprimerLes formatages de l'enfance nous poussent à nous donner à nous-mêmes des injonctions, mais il est bon de les ré-examiner de temps en temps pour en apprécier la pertinence... C'est sans doute ce qui est le plus difficile à faire, il est tellement commode de se conformer à des schémas pré-établis, de se couler dans des moules.
Suivre ses envies et ses aspirations profondes est parfois un parcours du combattant.
¸¸.•*¨*• ☆
@Christina que j'ai laissé passer inconsidérément...
SupprimerCette chanson n'est pas très gaie pour un jour gris et froid de décembre...mais c'est Michel Jonasz, respect !
Tu as raison de parler de pollution, l'air en est plein, pas seulement d'hydrocarbures.
Bon nombre de pollutions nous assombrissent le coeur et l'âme.
¸¸.•*¨*• ☆
Ce bibliothécaire mesure-t-il la chance qu'il a de pouvoir approcher Célestine autrement que dans le cadre d'un petit commentaire de blog ? Ah...voir le soleil venir poser une caresse sur vos cheveux pendant que vous lisez. Félicité...
RépondreSupprimer~L~
Je ne puis parler à sa place, et il ne viendra pas vous répondre (sauf si je lui donnais le chemin de mon blog, mais je ne crois pas que j'oserais...)
SupprimerEn tous cas, ce n'est pas aujourd'hui que je lirai au soleil...le ciel est bas comme un couvercle...
Merci pour vos mots.
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Excellent ce réveillon funeste ! Et rien qu'avec des mots de noël tout mignons, elle est forte celle-ci !
RépondreSupprimerAh oui je comprends ta remarque sur l'autre billet !
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Les "Il faut" sont le plus souvent envoyer sur une "to-do list" pour débarrasser mon esprit (ça évite de se les répéter, de peur de les oublier). Les "Il faudrait" y sont souvent envoyer également, mais comme au rugby, ce ne sont que des essais et on n'est jamais sûr de leur transformation. Et il se volatilise parfois à coup de "si j'ai le temps", sans aucun complexe. Car quand il se transforme en "il aurait fallu", ils sont balayés par cette philosophie de vie inculquée par ma mère, que si quelque chose ne s'est pas fait, c'est qu'il ne devait pas se faire. Ou alors par l'excuse du manque de temps : c'est juste que j'ai dû trouver mieux à faire, même si c'est buller devant n'importe quelle série ou film devant l'ordi (si je l'ai fait, c'est sûrement que j'en avais besoin, un point c'est tout).
RépondreSupprimerJ'ai arrêté 'La liste de mes envies', car ça flirtait un peu trop avec des injonctions. Et voir le bilan des envies non réalisées n'était tout compte fait pas bénéfique. J'ai des envies, toujours, dans un coin de ma tête, des priorités à réaliser. Et pour le reste, advienne que pourra.
J'aime beaucoup ce que tu dis, Sabine.
SupprimerVivent les vacances qui me permettent de te revoir un peu par ici..
J'espère que tu vas pouvoir buller devant des séries en écoutant, plus que tes envies, tes besoins profonds sans culpabiliser.
Bisous
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En cette période de l’année, ton amorce évoquant le verbe falloir à tous les temps me parle énormément (je me sens en effet saisie par les divers froids de l’hiver). Heureusement, tu évoques sagement de puissants antidotes : nos besoins, nos petits plaisirs, nos rencontres, ainsi que les verbes qui nous font du bien : se poser, embrasser, réchauffer. Et …aimer, aussi, bien sûr…(un grand merci, Célestine, pour ton poème du jour : je l'ai reçu comme un cadeau, un très très beau cadeau).
RépondreSupprimerMerci à toi, Dad. C'est ton commentaire qui est un cadeau. Tu es une super découverte pour moi de cette année 2016.
SupprimerJ'entre très souvent en résonance avec ce que tu écris, ce sont ces petits fils invisibles auxquels je fais souvent allusion dans mes commentaires.
La trace de notre humanité comme un marqueur génétique subtil qui nous relie tous.
Belles fêtes, Dad
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