Sous-titre : je fais rarement des chroniques littéraires, il y en a tellement qui font ça mieux que moi, mais là, l'auteur est un ami...
Dessin de Sempé |
Je
reviens d’un voyage étonnant que j’aimerais vous inviter à faire à votre tour.
Rassurez-vous, nul besoin de mollets de campeur pour enfourcher ce vélo-là.
Vous
n’aurez simplement qu’à vous caler dans un bon fauteuil.
Le
prodigieux pouvoir de votre cerveau fera le reste.
Neuf
nouvelles. Neuf petites histoires en apparence anodines, mais qui nous font
plonger en pensée au-delà de nous-mêmes, au cœur de cette île étrange que nous
avons tous à découvrir à l’intérieur de nous. Peut-être pour chasser l’ombre de
nos propres démons.
Le temps
y suinte, le temps qu’il fait comme celui qui passe et s’accroche à la peau.
Brouillards
poisseux, crachins tristes, pluies glaciales.
Comme
dans les films noirs : bistrots glauques, banlieues sales, villages
fantômes.
Souvent à
la mer, en Bretagne, mais jamais celle des cartes postales. Le sable colle à
vos basques, le port, la jetée ont quelque chose d’inquiétant dans leur fausse
quiétude même. De désagréablement malsain.
Futur ou
passé ? Peu importe, on est surpris par le présent diffus de quelque
chose de plus fort que nous. La Fatalité, le Mal, la Mort rôdent.
En
quelques mots bien choisis, l’auteur allume la lanterne magique du théâtre
humain. Sans complaisance, mais avec une sorte de tendresse impuissante, il met
en scène ses personnages, tellement vrais, et les catapulte vers la fin de
l’histoire, presque malgré lui.
Des
personnages banals, ternes même, se retrouvent basculés dans le bizarre sous le
doigt griffu du destin. Leur vie se vide en une seconde sous nous yeux ébahis.
Ils sont seuls. Ils regardent s’effondrer leur univers avec un bruit mou. Ils
sont happés, chosifiés.
Leur
rapport au monde, aux objets parfois animés d’intentions maléfiques, se
modifie. On pense à Faust, à Dorian Gray. A la Peau de Chagrin de Balzac.
Surfant
sur le borderline, la marge mouvante de la folie ordinaire, l’auteur évoque les
passions humaines avec une précision de scalpel. On sent qu’il maîtrise le
sujet ! Les relations
hommes/femmes, les dominations, les frustrations, les fétichismes sexuels, les
illusions perdues, les hésitations, les perversions narcissiques, les nœuds
gordiens ou de vipères, l’emprise, la violence, les jalousies, les rancoeurs, les
revanches prenant racine dans l’enfance humiliée ou castrée par une mère
abusive, et là c’est Camus ou Bazin qui s’imposent.
Et le
diable a souvent une gueule d’ange. Il fait louper les trains ou les mariages.
Il englue les rêves de gosse dans une morne résignation qui finit par faire
péter sa gangue de manière tragique. Ou libératoire.
Au
final, puisqu’il faut bien un petit bémol pour compléter une critique, les
touches d’humour sont délicieuses mais un peu clairsemées pour nous éviter
l’apnée, tellement le suspense est haletant.
TheBookEdition, 2016, 108 pages.10€
Wahou ! Je suis totalement scotché de la manière dont tu as perçu mon petit recueil !....
RépondreSupprimerJe ne sais que dire....
Tu perçois si bien ces comédies humaines que j'ai tenté de montrer dans quelques fictions, issues sans doute de ma petite expérience de vie, quant à la mise en scène des personnages.
Mais les autres grands vrais auteurs que tu cites, c'est trop !... Je n'arrive pas à leur cheville...
Merci pour ce texte qui m'enseigne au delà de moi-même.
Et pour ce qui est du talent de critique... tu excelles !!
Et promis, la prochaine fois, je mettrai un peu plus d'humour... !
Alain
SupprimerL'histoire de notre amitié, virtuelle et pourtant bien plus réelle que certaines fausses relations de la «vraie » vie qui nous font parfois souffrir, a commencé sur les chapeaux de roues, étant sans doute l'un comme l'autre des êtres entiers, hypersensibles et cachant comme tout un chacun des blessures.
J'ai souvent eu droit, au début, à ton côté narquois, sarcastique, qui me laissait démunie et perplexe. Pourtant je n'ai jamais renoncé à te lire. Sans doute un pressentiment que tu fais partie de ceux qui s'enrobent dans de gros piquants de hérisson, ou dans une carapace rugueuse de pachyderme. Quoi d'étonnant, alors, que tu sois devenu Babar pour une Céleste ? (Oui, c'est le petit surnom que je te donne depuis longtemps, et nos lecteurs seront sûrement content de comprendre pourquoi)
Peu à peu, nous avons appris à nous connaître, à nous apprécier, à nous accueillir, à nous pardonner même nos réactions un peu vives, grâce à une importante constante dans nos rapports: l'humanité. La compréhension, l'empathie. L'intelligence relationnelle.
Alors aujourd'hui, toi que je n'hésite pas à comparer à un phare qui a su (et saura encore) me guider dans les tempêtes, je suis heureuse de te rendre mon admiration et mon estime.
Voilà, quoi, je l'aime, mon Babar, d'un amour universel, filial, amical, unique.
On s'en fout que tu ne sois pas Camus, ni Hugo, ni Zola.
Tu es toi, et c'est en te lisant, et en lisant des gens comme toi, que j'apprends peu à peu à être moi. Et y a du boulot ! ;-)
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Tu veux un kleenex ? :-DD
Je n’ai pas beaucoup suivi les billets d’Alainx ces derniers temps, mais je pense avoir lu qu’il devait achever son dernier roman, ou plutôt un recueil de nouvelles. Eh ! bien, je lirais bien « A vélo pour l’éternité ». Je connais un peu le verbe effilé, même mordant d’Alainx sur les blogs mais je ne connais pas celui d’Alain Rohand. Ta chronique Céleste met le vent en poupe et je me promets de le lire. Je viens de lire un court extrait d’une des onze nouvelles(Emprise) sur « The BookEdition.com, je dois dire que ça me donne l’eau à la bouche.. avec l’amoureuse de Zorro. Merci céleste pour cette belle chronique dont je dois dire, qu’elle est assez bien tournée, et assurément méritée. Bisous à La taulière et bravo Alainx.
RépondreSupprimerIl y a en chacun de nous des trésors d'inventivité et de talent, je suis persuadée que tu pourrais éditer un recueil de tes plus beaux poèmes, Bizak, et je mettrais le même enthousiasme à en parler. ce que j'aime, c'est l'authentique, les mots qui viennent du coeur, des tripes.
SupprimerQuant au verbe effilé et mordant, j'en parle dans ma réponse au--dessus: ce n'est sans doute qu'une armure de protection qui s'est épaissie au fil du temps, à cause des intempéries et des avaries d'une vie difficile.
mais le coeur de l'homme se bonifie d'année en année, et devient fondant comme une crème.
Merci pour tes mots, Bizak.
Ils scellent une amitié à laquelle je tiens et le rêve qu'un jour, peut-être, un jour couleur d'orange, on se retrouve tous sur une terrasse de café. Pour refaire ce putain de monde qui va si mal et qui est pourtant si beau...
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En gros vous nous dites que vous ne savez pas chroniquer une oeuvre...Eh bien, voilà une modestie qui vous honore mais qui n'est absolument pas fondée. Vous avez une manière très personnelle de parler de ce qui vous touche, on sent que vous vivez les choses avec le coeur plus qu'avec la tête. Alors votre critique donne envie, tout simplement.
RépondreSupprimerEt puis, les passions humaines...ah...que voilà un beau sujet !
~L~
Si je vous dis que ma modestie n'est que le reflet d'un résidu de manque de confiance en moi, me croirez-vous ?
SupprimerMais vous me dites depuis si longtemps ma « déliciosité » que je vais peut-être me laisser aller à l'outrecuidance d'y croire...
parler aux humains des passions humaines et faire émerger leur universalité ...autre chose mérite-t-il que l'on prenne la plume ?
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Ah! Célestine, ton billet est merveilleux et chacun de tes mots m'ont tenu en haleine, tu écris si bien ce que tu ressens.
RépondreSupprimerJ'aurais bien voulu continuer à te lire mais il faut bien mettre un point final.
Je note le titre de ce recueil. Un grand merci.
Bon dimanche Célestine
Bisous.
Pour continuer à me lire, tu peux attendre le prochain billet: ce que tu dis me galvanise tellement !
SupprimerMerci pour mon ami Alain, qui sera heureux de ton enthousiasme.
Belle fin de journée à toi, Denise.
Continue d'enchanter la nature de ta baguette !
Bisous
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Magnifique chronique ! Tu as beaucoup de talent, Célestine !
RépondreSupprimerDu coup, j'irai lire l'auteur que je ne connaissais pas.
Bises et bon dimanche.
Tu ne peux savoir combien ces mots, venant de toi, me réjouissent particulièrement.
SupprimerEnfin si, je pense que tu peux le savoir.
J'en suis émue au-delà de l'exprimable.
Belle journée, chère amie.
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Wow ! Alors ça c'est de la chronique !
RépondreSupprimerSuperbement bien décrit...
D'autant plus que j'ai lu ce recueil. Et que je suis un peu fâchée contre l'auteur qui a fait mourir un personnage auquel je m'étais attachée. Mais voilà, toute puissance de l'écrivain... Ce qui serait amusant, ce serait qu'il reprenne toutes les nouvelles et qu'il les termine autrement. Un contre pied ;)
J'ai bien trouvé l'humour par contre. Souvent noir, certes, mais il est bien là. Avec plein de petits détails savoureux.
Je le relirai ce soir, tiens... Car j'ai passé un excellent moment de lecture, et j'ai envie de recommencer. Et puis on ne sait jamais, si jamais les histoires s'étaient modifiées. Ca pourrait faire une histoire de science fiction, tiens, le livre qui se transforme à chaque lecture... Mais de toute façon, un livre change toujours à chaque lecture...
(PS : Extra l'illustration !)
Tu fais bien de me faire remarquer que j'ai oublié de préciser la source de l'illustration. les connaisseurs auront évidemment reconnu le coup de crayon du grand Sempé.
SupprimerJ'adore l'idée qu'un livre se modifie, comme certain tableau dont les couleurs changent au fil des heures...
Les conditions particulières dans lesquelles j'ai lu le livre ( dans cette période délicate où le deuil de mon père grisaille un peu mon paysage) ont fait que je n'ai peut-être pas aussi bien capté l'humour que d'habitude.
Je suivrai ton conseil et le relirai quand j'irai mieux: je suis sûre que mon regard accrochera davantage le second degré.
Bisous ma belle
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Je suis impressionnée, comment tu fais pour trouver tout ça à dire autour d'un livre ? Moi je ne sais pas exprimer mon avis, à part, c'est bien, ou c'est ennuyeux...A l'école c'était déjà ma hantise: donner mon avis !
RépondreSupprimerTu as un don, tu aurais pu travailler pour un grand journal
Angela
C'est à peu près la chose que je fais le mieux (tu vois j'allais dire le moins mal, mais j'ai eu peur de me faire gronder par Lorenzaccio) C'est sans doute un don, de qui me vient-il ? je ne sais...
Supprimermais il me procure les plus grandes et les plus durables joies de ma vie, après mes enfants bien sûr...
Bisous ma belle, merci d'être fidèle
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Moi, vous gronder ? Vous n'y pensez pas...
SupprimerMais je confirme ce que dit votre amie Angela. C'est un don que vous avez, délicieuse.
~L~
Merci mon grand ami.
Supprimerje suis confuse et ravie.
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J'ai le livre en question à la maison ! (sourire)
RépondreSupprimerJe ne rajouterai rien à ton billet, Célestine, car il correspond tout à fait à ce que j'ai ressenti en lisant ce petit chef-d'oeuvre écrit par notre ami Alain. Je pense d'ailleurs que je lui consacrerai également un billet d'ici quelques jours. :-)
Belle fin de dimanche, ma belle. Gros bisous.
Tu as raison, nous sommes son « fan-club ». je me souviens quand tu avais parlé des pensées plongeantes, son précédent livre.
SupprimerEt il envoie une dédicace à ceux qui le désirent. C'est-y pas chouette ça ?
Belle soirée Françoise.
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Françoise, c'est bien volontiers que je lirai tes impressions de lecture…
Supprimer@Alain, je ne doute pas qu'elles seront positives aussi, mais j'avoue que cela m'intéresse de savoir la façon dont Françoise a perçu ton livre, avec sa sensibilité à elle.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu donnerais envie de pédaler à un cul-de-jatte ! Jolie chronique ...
RépondreSupprimerJoli compliment ! Je prends ! ;-)
SupprimerBisous et hop la boum !
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;-)
SupprimerLe cul-de-jatte à vélo… ça me donne une idée pour un autre texte !
Hihi ! tu seras obligé de verser des droits d'auteur à Hopla.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Et bien, je découvre le monsieur Alain grâce aux mots de dame Célestine. C'est une belle façon de ta part de parler d'un livre qui t'a touchée. Je gonfle les pneus du vélo et je me mets en selle pour l'éternité.
RépondreSupprimerLe titre du livre évoque le titre des deux nouvelles qui débutent et qui terminent le recueil.
SupprimerLa première s'appelle « le vélo » et la dernière « l'Ile de l'éternité »
J'aime ton commentaire plein d'humour.
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Essayer Alainx (Rohand), c'est l'adopter...
Supprimer;-)
Tu veux une pommade pour les chevilles ?
Supprimerhihi !
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Bonjour à vous deux,
RépondreSupprimerMoi lectrice silencieuse qui ne commente pas souvent en direct sur vos blogs...
Je viens de lire, Céleste, ta superbe chronique qui donne envie de déplacer le livre d'Alain de mon bureau à ma table de nuit pour pouvoir en commencer la lecture dès ce soir....tant pis pour le livre que je lis en ce moment ...je vais lui faire quelque infidélités....
Tu m'as vraiment donné envie ...
En plus avec la dédicace reçue de ta main Alain, j'ai l'impression d'avoir partager un instant avec un auteur que j'apprécie dans un salon du Livre :-))
J'avais lu avec émotion "le passage secret" euh se crée ..et les pensées plongeantes , je vais te découvrir dans un autre registre.
Merci à tous les deux pour les bienfaits que vous faites au travers de vos mots.
Je vous embrasse.
Mathilde
Je suis émue que tu aies pris la plume (enfin le clavier) pour nous associer, Alain et moi, dans un commentaire si bienveillant et agréable.
SupprimerAlors merci de tout coeur, chère Mathilde. Je suis heureuse que tes mots prennent leur place ici, elle leur revient de droit.
Je t'embrasse à mon tour.
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Je n'ai bien sur pu lire que l'extrait de l'Emprise...
RépondreSupprimerMais j'ai eu une curieuse impression ; je me suis demandé si cet auteur était ton double, ta jumelle, ou bien toi-même.....
La brune aux yeux bleus avec des poussières d'étoiles.....
C'était quand même trop proche pour être du au seul hasard ....
Mais ta chronique littéraire est efficace : j'ai envie folle de lire l'entier livre, quel qu'en soit l'auteur....
Je t'embrasse
Pierre
Il est vrai que la brune aux yeux bleus et les poussières d'étoiles m'ont interpellée...
SupprimerEtait-ce un clin d'oeil inconscient ? ;-)
En tous cas je suis heureuse de t'avoir donné envie de lire le livre.
Bisous célestes
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En parlant des chroniques littéraires,Il y en a qui font ça mieux que toi,dis-tu! Je ne vois pas comment on peut faire mieux !!! C'est un vrai compliment. si si c'est vrai!
RépondreSupprimerBen...disons que ce n'est pas ma spécialité...mais si c'est un compliment, je le prends comme tel.
Supprimermerci cher Xoulec, mon commentateur de la nuit ^^
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Commentateur de la nuit...J'aime bien!
SupprimerLa nuit tu m'apparais immense
je tend les bras pour te saisir
mais tu prends un malin plaisir
à te jouer de mes avances S Adamo
Moi ? me jouer de tes avances ?
SupprimerPeuh ! moi qui suis la gentillesse incarnée... ;-)
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Meuh non,moi aussi je rigole!
SupprimerEt puis ton rire fend le noir
Et je ne sais plus où chercher
Quand tout se tait revient l'espoir
Et je me reprends à t'aimer ... S Adamo
Je n'accroche pas avec les nouvelles, de moins en moins, même si les thèmes ici sont tentants...par contre j'ai enfin acheté Dorian Gray et puis Dorian, j'adore cette chanson d' Agnès Obel une merveille.
RépondreSupprimerAgnès Obel excellente chanteuse ! Je plussoie.
SupprimerJe ne l'écoute pas en ce moment parce que ça plombe un peu le moral, mais excellente chanteuse.
Oscar Wilde c'est très spécial mais j'avais bien aimé.
Bon tu es revenu donc tu n'es pas fâché que j'ai dégommé Maître Gym.
Bisous Mindounet
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Raconté comme tu le fais ça donne envie. J'en ai vu de ces pédaleurs ramener leurs conquêtes sur le cadre de leur vélo, le soir après le boulot ! C'était un autre temps, une autre époque.
RépondreSupprimerC'était un temps déraisonnable
Supprimeron faisait des châteaux de sable
on prenait les loups pour des chiens...
Sans rire, les nouvelles te plairaient, plutôt trash et très bien écrites.
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"Les relations hommes/femmes, les dominations, les frustrations, les fétichismes sexuels, les illusions perdues, les hésitations, les perversions narcissiques, les nœuds gordiens ou de vipères, l’emprise, la violence, les jalousies, les rancoeurs, les revanches prenant racine dans l’enfance humiliée ou castrée par une mère abusive"
RépondreSupprimerCatalogue impressionnant et pourtant proche. Brrr... ATTB mais Brrr quand meme.
Oui impressionnant. La Comédie Humaine, quoi.
SupprimerC'est vrai que ce n'est pas le genre de livre vers lequel je vais spontanément.
mais le monde s'enrichit des différences, n'est-ce pas.
Moi j'ai envie de dire plutôt Brrr mais ATTB quand même.
On ne se refait pas...
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Oooohhh... Tu donnes envie, Célestine, tu donnes envie! Et comme ce n'est pas bon de rester sur une envie inassouvie, je vais lire!
RépondreSupprimerQuel bonheur d'aller ainsi de pépite en merveille au gré des multiples découvertes!
Merci ému, et pressé de lire...
Merci pour lui, Baladine.
SupprimerIl est vrai que chroniquer le livre d'un ami est toujours délicat mais là je n'ai pas eu de mal à trouver les mots.
Ton enthousiasme me fait plaisir.
Bisous étoilés
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Alors comme ça on lève le voile sur le X, ici ? C'est osé ! ;-)
RépondreSupprimerMais que tu es spirituel, mon oncle !
SupprimerC'est un vrai plaisir d'être ta céleste nièce...
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TU sais y faire. Je le lirais, si je lisais.
RépondreSupprimerC'est comme le reste, l'envie de lire reviendra un jour.
Je sais bien...Je recommence à peine à lire, depuis deux mois je n'avais pas ouvert un bouquin...
SupprimerMais notre ami appréciera ton intention.
Bisous ma belle
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Aaaaah mais si c'est notre alainX... j'imagine qu'il en "connaît un bout" sur les dérives des relations et les mécanismes faussés... Tu en donnes une note de lecture très alléchante, même si on n'ignore plus que c'est du noir teinté de sombre :)
RépondreSupprimerLes noirceurs de l'âme humaine n'ont plus de secret pour toi non plus, ma chère Edmée.
SupprimerTu as une façon très personnelle de les traquer et de les fustiger, tout en gardant ton caractère enjoué et positif...
Et les connaître ne veut pas forcément dire s'assombrir soi-même...
baci sorella
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Je pense que maintenant on a plus qu' à acheter le livre waouuuuuu comme tu sais bien mettre en valeur tes amis ?
RépondreSupprimerBravo bravissimo .
Bonne soirée , gros bisous marseillais .
Renée (mamiekéké)
Merci chère Renée.
SupprimerTu sais il n'y a qu'une façon de mettre en valeur ses amis.
S'asseoir et écouter son coeur.
On ne l'écoute plus assez.
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Le dessin de Sempé me laisse rêveur :)
RépondreSupprimerQuand tu auras fini de lire, tu ne veux pas venir faire un tour ma petite reine ?
On irait dans les ronciers, comme Michel Fugain. Enfin, pas dedans, hein, juste chercher des mûres et s'en tartiner le museau.
Je voulais dire "sur" ma petite reine.
SupprimerLapsus que je ne renie pas !
Ah oui la chanson de Michel Fugain , avec cet air langoureux à l'harmonica...
SupprimerJ'en rêve.
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Tu nous mets l'eau à la bouche... je vais le noter sur mes tablettes mais pour l'instant je n'en finit pas de lire Ken Folett. Quoi que une coupure serait sans doute bienvenue pour m'éloigner de la peste et des cathédrales!!
RépondreSupprimerIl est venu le temps des cathédrales...
SupprimerExcellent choix !
Bizou Brizou
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Merci ! Je note.
RépondreSupprimerEt hop, je m'en vais sauter sur mon vélo...
Bises
Oh mon eva !
SupprimerDepuis la fin des cent mots je t'ai négligée
J'espère que tu vas bien
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Bravo à ton ami Alain pour son livre que tu as si bien présenté! ☺☺☺☺
RépondreSupprimerMerci pour lui Cathy
SupprimerBelle journée ma douce
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Je note. La critique donne envie de lire ce coup de pédale vers l'éternité. Pourquoi ? Parce qu'elle dure longtemps !
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, Lediazec, je te rajoute à mon totem
SupprimerEt merci pour Alain, il sera content, je pense, de cet engouement.
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Je ne sais pas si d'autres ont plus de talent que toi, pour écrire les chroniques littéraires, mais en tout cas tu m'as donné envie de lire ce livre
RépondreSupprimerEh bien, j'en suis ravie, chère Missfujii.
SupprimerGros bisous
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