Ils sont assis sur le long balcon surplombant la ville, devant le crépuscule naissant. Les murs
semblent d’or.
Elle
ferme les yeux à demi devant l’aveuglante clarté du couchant. Lui fixe crânement
le soleil qui descend face à eux, dans un plongeon silencieux de lumière
poudrée, comme une grosse orange éclatée. Le ciel s’ocre. Puis blanchit.
L’ombre envahit
peu à peu les ruelles, pressant le pas des passants.
C’est
beau, une ville qui éclaire une à une ses lampes comme autant d’étoiles. Tu
sais, chacune semble raconter un morceau d’histoire. Comme celles du ciel.
En bas
la rue bourdonne d’une rumeur sourde.
Le vent
se lève. Tiède. Presque chaud. Le balcon se moire d’ombres violettes allongeant
la silhouette des cyprès en pot de grès.
Le vent
glisse sur sa peau, sur ses seins qui frissonnent. Son chemisier de soie
blanche claque comme une voile sur la mer. Ses cheveux volent dans ses yeux.
La nuit
recouvre chaque façade de son drap de velours sombre.
Ça sent
la tubéreuse, et le lys. Ah, et le jasmin aussi, par moment.
La lune
semble une rognure d’ongle luisant au-dessus des arbres. Ils rient de cette
image. Leurs mains se serrent.
Ils sont
bien. Seuls, dans cet instant d’éternité splendide et quotidienne.
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Dans le silence de la nuit qui enveloppait les deux tourtereaux, leurs mains se faufilaient dans leurs corps qui ne formaient qu'un seul. L'ombre formée des deux corps alors unis est projetée sur le mur telle une silhouette de la déesse Kali avec ses innombrables bras qui dansaient comme des ombres chinoises. Du bas montait une musique très douce avec un synchronisme d'un subtil montage qui accompagnait les soubresauts des tourtereaux montés au ciel.
RépondreSupprimerMerci pour ce beau texte qui m'a séduit et me permet de plonger dans un bon sommeil.
L'été a des délicatesses que n'ont pas les autres saisons...la chaleur devient douceur quand le soir descend, et rien n'est plus beau que de partager ces moments-là avec autrui.
SupprimerLa conjugaison de la lune et de l'air qui vibre ouvre une porte vers le rêve éveillé.
On se prend à croire que tout est possible.
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je suis contente que le billet du 15 soit passé....merci pour cette musique
RépondreSupprimerL'été est une musique, c'est vrai.
SupprimerIl n'y a que douceur en moi en ce matin crissant de cigales et tremblant de plantes assoiffées, arrosées par les jardiniers du matin.
On n'oublie rien, mais la vie continue, belle et magique quand on se tourne vers la paix intérieure.
Bisous chère Sylvie.
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C'est joli, doux. On aimerait en être...
RépondreSupprimerQuoique... Bien qu'il n'y ait aucune ressemblance avec des personnes ayant réellement existé, ça me rappelle des moments passés...
Cela résonne sans doute en chacun de nous, ces moments ineffables où l'or quitte la terre au profit de la nuit, où l'on se sent tout petit mais tellement à sa place, soudain, dans l'univers...
SupprimerOù plus rien n'a plus d'importance que cette bulle d'oxygène entre deux vides sidéraux.
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C'est beau.
RépondreSupprimerJe ressens tout en te lisant: la lumière qui s'estompe, la chaleur, le vent, les parfums, le bruit, la quiétude.
Tu es une grande sensible, Suzame. Ressentir à travers les mots n'est pas donné à tout le monde.
SupprimerAlors merci de faire étinceler les miens au soleil du matin.
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"Sensitive"... c'est comme celà que je me qualifie (quand on me le demande). Mon ego est discret. Sourires
SupprimerC'est normal. Les ultrasensibles ont l'ego tout raplapla...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Rhoooo, c'est beau. J'aime beaucoup la phrase sur la lune et ce texte tout en ombres et lumières...
RépondreSupprimerBises.
C'était le thème des impromptus, et je trouvais qu'il correspondait aussi très bien au défi du 20...
SupprimerL'été, c'est la magie de l'ombre fraîche que l'on recherche et de la lumière qui donne aux choses leur beauté superbe.
Bises Mind, merci de ton commentaire de fin gourmet littéraire.
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C'est joli, c'est léger, ça se laisse déguster avec plaisir
RépondreSupprimerJe suis contente: chacun ressent différemment mon tableau, avec les yeux, avec le coeur, l'ouïe, l'odorat, le toucher...Toi, la gourmande tu le dégustes comme un sorbet. Merci Brizou !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une fois ton texte lu, je ferme les yeux et suis transportée là-bas, dans la sensualité des parfums que nous n'avons pas chez nous, l'exotisme des couleurs chaudes, les ruelles et non les boulevards de ta photo, je remplace tes cyprès par les palmiers et.....j'y suis. Ton texte me touche et ouvre en moi une part de rêve; j'espère ces instants et j'y crois. Dis moi Céleste, toi qui connais les astres, c'est lourd un croissant de lune ? car peut-être il tombera dans mes mains après demain.
RépondreSupprimerUne ville du bord sud de la Méditerranée, par exemple, chatoyante et empli d'odeurs épicées ?
SupprimerLà où vit Bizak, mon cher Prince du désert ? Pourquoi pas, en effet ? ;-)
La lune ? Elle n'a que le poids de nos rêves, plumes de cygne, coton léger, dentelle de soie...
En parlant de croissant, je file prendre mon petit déjeuner!
Bisous ma Chinou
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Oui, tu as tout compris, je pensais en effet à ce Prince, ton Prince. Quant à la lune, je me demande si je ne dois pas compter que sur moi-même pour la décrocher dans la quiétude et l'émotion de cette soirée à venir que j'attends de tout mon être et qui ne sera pas, je le crains, à la hauteur de mes espérances . Affaire à suivre.
SupprimerMa Chinou, mon prince, c'est affectueux, l'adjectif possessif est une manie du midi, mais n'implique en rien une quelconque possessivité... ;-)
Supprimerj'espère, quant à moi, de tout coeur, que tu pourras venir sur ma colline au mois d'août, pour que je te montre mes étoiles :-)))
Crois-y, crois à cette soirée que tu espères. Et elle viendra.
Gros bisous tout doux
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Oui vous avez raison mes chères amies de faire l'éloge de ces lieux magiques surtout à la tombée du jour sur le désert du Sahara. Quelques mots de l'aventurière et poétesse Isabelle Eberhardt née à Genève et qui a été fascinée par le Sahara:
Supprimer"La nuit, après la torride journée ! Jamais aucun jardin d’ailleurs n’égalera en grâce et en splendeur les « rhitan » profonds du Souf où s’assemblent les palmiers choisis, de grandeurs diverses, depuis les palmiers nains, depuis les jeunes sujets aux immenses feuilles arquées, jusqu’aux géants vénérables, souvent inclinés au-dessus de la verte famille environnante…
… Rien ne saurait égaler en splendeur et en mystère les nuits de lune dans le désert de sable."
Merci pour ce très bel extrait de notre chère Isabelle Eberhardt !
SupprimerUn jour, j'irai...
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Tout du vécu, en rêve, en imagination ou en vrai. Vécu et savouré. L'amour, la solitude au-dessus de la foule, celle qui marche et celle qui fait sa cuisine ou regarde la télé aux étages inférieurs, et la mansuétude du soleil couchant, de l'ombre qui monte et offre l'intimité...
RépondreSupprimerDes moments de bien-être indicible, seuls ou accompagnés...mais toujours dans la gratitude !
Supprimertrès bien dit, la mansuétude du soleil couchant.
Rassurés, on peut jouir de la nuit sans crainte: le soleil se lèvera demain.
De vieux souvenirs d'une vie où nous étions sans doute des princesses égyptiennes, cara mia ;-)
Baci
Je ne peux que regretter que la douceur crépusculaire ne l'ait pas incitée à rester dans ce si joli maillot de bain deux pièces.....
RépondreSupprimerIl est vrai aussi que je ne suis pas à vélo... :-D
Ti bacio Cara
Parfois j'ai du mal à accéder aux couches supérieures de ton cortex, mio amico.
Supprimermais je suis sûre que tu vas me dire de quoi tu veux parler... ;-)
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N'aurais-tu pas été, dans ton jeune âge, responsable d'une perte de contrôle vélocipédique à cause d'un bain de soleil en petite tenue sur un balcon visible depuis la rue.... ;-)
SupprimerBaci
Si fait ! mais ce n'était pas un vélo, je crois bien que c'était une mobylette...d'où ma perplexité qui n'avait d'égale que la fosse des Mariannes...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si je te résume, tu as creusé une fosse de 10'916 mètres de profondeur avec un moteur de 49 cm3... Belle performance :-D
SupprimerVu comme ça, oui, ça se pose là ! j'aime bien ... hihi !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Zut ! Ici, il n'y a que le parfum écœurant des troènes...
RépondreSupprimerOui, mais avec six troènes, tu peux voyager loin ! hihi !( jusqu'en Chine...rappelle toi la croisière jaune)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
La croisière jaune, je connais, j'ai même pris une photo :
Supprimerhttp://storage.canalblog.com/21/55/1240604/111734572.jpg
Génial ! mais c'était où ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Au musée de l'automobile à Leuze-en-Hainaut
Supprimerhttp://web.mahymobiles.be/Mahymobiles/Home_FR.html
Ah oui, chouette. J'avais adoré le feuilleton sur la croisière jaune...
SupprimerMerci pour l'info, Boss !
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Un joli moment de grâce, un baume apaisant... Tant que ça ne sent pas le vetiver, je prends !! :)
RépondreSupprimerSeule la rognure d'ongle prosaïquement jette une ombre sur le tableau et nous ramène brutalement à la réalité ;)
Eh bien, moi qui croyais avoir fait de l'humour... :-)))
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si fait, gente dame, si fait... :)
SupprimerVous m'en voyez ravie, cher ami ^^
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Pour peu, on s'y croirait...
RépondreSupprimerJ'espère bien, parce que c'est le but ultime de l'écriture de plonger les lecteurs dans un monde qui les fait se pincer pour savoir s'ils rêvent ou non...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Magnifique et touchant...un moment de grâce.
RépondreSupprimerIl ne faut jamais arrêter de s'émerveiller...jamais.
http://fabulo.blogspot.fr/2011/01/semerveiller-pour-resister.html
Désolée, Célestine : je ne mets pas mes adresses ainsi pour t'embêter, mais parce que je ne sais pas comment, dans les commentaires, ajouter un lien "direct"...
Tu me diras comment on fait... :-)
Oui je te dirai...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bel instant dérobé qui résonnera longtemps dans les cœurs et les mémoires...Belle fin de journée.
RépondreSupprimerMerci Florence, et bienvenue sur mon totem.
SupprimerHeureuse de faire vibrer ta mémoire comme un petit grelot.
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L'émotion du crépuscule, tellement bien rendue, ma chère Celestine. Et ces mains qui se serrent, simple comme bonjour, simple mais trop rare. J'aime tant ce que tu écris...Kisses et ATTB.
RépondreSupprimerEffleurer l'âme de ma plume, voilà qui me comble chaque fois que j'y parviens...
SupprimerKiss you, and attb from your little angel baby
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Ah ce délicieux billet tout en nuances ! En ce 20 juillet, il me touche d'autant plus... Merci Célestine pour ces émotions partagées.
RépondreSupprimerBon anniversaire one more time, MJ !
SupprimerGros bisous
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J'aime beaucoup ta conclusion: Ils sont bien. Seuls, dans cet instant d’éternité splendide et quotidienne.
RépondreSupprimerOn oublie souvent ce quotidien gracieux et élégant qui nous fait du bien... Si nous prenons le temps de le voir.
Bises.
Ce soir le ciel était noir d'orage au-dessus de l'horizon vert.
SupprimerC'était d'une beauté !
j'ai failli verser une larme...
Bises étoilées
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On dirait le Sud. C'était tellement bien que oui on s'y croirait. Cela me rappelle à moi aussi des choses. Des vacances en Espagne. Je me rappelle du balcon, du ciel et de cette chaleur particulière.
RépondreSupprimerUne chaleur aussi moite dehors que dedans...
SupprimerUn balcon sur la mer ou sur la rue qui grouille.
Peu importe. La magie, c'est de vivre un moment unique.
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Très beau, on sent le jasmin par bouffées jusqu'ici.... Mais la lune rognure d'ongle, non, vraiment... A la limite French manucure, d'accord. Ma si jolie lune.....
RépondreSupprimerIls rient de cette image...mais oui, la lune parfois est toute fine comme un bout d'ongle.
SupprimerC'était un petit trait d'humour...La dérision, le petit grain de folie, et à deux c'est encore plus drôle.
Non ?
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sanguine et lente
RépondreSupprimerl'orange doucement
amorce le descente
soleil couchant
le ciel s’effondre
et quand vient la pénombre
on voit danser des ombres
au beau milieu des champs
chaque soir,c'est la fin du monde
à l'heure ou le jour tombe
à l'horizon... chanson crépuscule:Véronique rivière
Des amoureux,seuls s’imprègnent du crépuscule,promesse de la nuit!
Beau billet,à déguster comme...une gourmandise,du miel!
La belle Véronique Rivière, merveilleuse voix et très belle chanson.
SupprimerMerci Xoulec pour ce souvenir, j'ai réécouté "Capitaine" wouaou ! que de souvenirs...
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wouaou! itou.
SupprimerLE MONDE SEMBLE SOMBRE QUAND ON A LES YEUX FERMÉS.
RépondreSupprimerProverbe indien.
Mais toi tu as les yeux grand ouverts sur le monde.
Et j'aime !
Très joli proverbe, Kangourou !
SupprimerJ'aime la sagesse indienne.
Bisous
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Regarder l'obscurité fait que la moindre étincelle devient un soleil... Ça c'est de moi (lol)...
RépondreSupprimerQue ne donnerai-je pour parfois vivre ces instants de "bien-être"... Dans l'attente, j'apprécie de les voir, de les ressentir chez les autres.
Bises
J'aime bien ton aphorisme, Gilles.
Supprimerje suis contente d'être une petite étincelle pour toi.
Ces instants reviendront j'en suis persuadée.
A chaque nouveau mot que tu écris, je sens un peu plus la lumière gagner du terrain, et cela emplit mon coeur d'une grande joie, sincèrement.
Bisous scintillants
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Une façon très célestinienne d'aborder un Défi du 20, c'est ton choix, tu as le droit.
RépondreSupprimerIl faut de l'ombre dans la vie, pour nous abriter de la lumière, mais certaines ombres sont dangereuses, hélas.
Gros bisous
De quelles ombres parles-tu chère Soène ?
SupprimerMon billet était un hymne à la vie.
Celle que nous défendons chacun à notre manière
Bisous célestes
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L'ombre n'est-elle pas celle de la lumière ?...
RépondreSupprimerUne très belle évocation et une merveilleuse écriture, une fois encore, céleste Célestine. Merci, mille bises étoilées. brigitte
Pas de yin sans yang, pas d'ombre sans lumière évidemment..
SupprimerC'est un plaisir d'écrire pour des lecteurs tels que toi, chère Plume...
Bisous célestes
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hummm délicieusement érotique
RépondreSupprimerUn pléonasme, non ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Délicieusement Célestine, tout simplement.
RépondreSupprimer~L~
Là, en revanche, ce serait plutôt une hyperbole, si vous préférez...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
RépondreSupprimerC'est doux, chaud, enveloppant comme ce vent caressant, qui descend sur ces deux êtres que j'imagine enlacés. Je t'embrasse.
C'est le bonheur de l'harmonie entre la nature et les êtres.
SupprimerMoi aussi je t'embrasse
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Ce que j'aime dans cette ode au crépuscule estival, c'est que l'ambiance de l'instant est délicieusement magnifiée par ce parfum unique qui unit deux êtres qui s'attirent…
RépondreSupprimerC'est du moins ainsi que je le ressens.
C'est tout à fait comme cela que je le ressens aussi, cher Pierre.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Tu, Âmie Céleste le feu sur la page
RépondreSupprimerDans ce cil-anse inspiré
Respiré, retenu entre ciel et terre
Et j'emporte le bleu des nuages
Entre les lignes
Mes rêves entre mêlés
Et je me suis affalée sur le fauteuil
Dans ce songe éveillé, le secret des caresses
Ai tenté de lire sur les lèvres enrosées de la lune
Contemplant son coucher pour y puiser l'étreinte
Fièvre-heureuse-aimant
Le jus du plaisir errant coule et se perd entre mes veines
Et frisonne dans l'amour in-fini
Passeur du temps
Du tant attentif au cil-anse oublié
Je déroule en courant entre ombre brune et lumière blonde
Mes rubans-beaux, mes ribambelles fleuries...
Et j'imagine...
Merci pour cette délicate rêverie...Emue
Den
Quel splendide poème t'a inspirée mon texte...
SupprimerMerci Den, je suis très touchée
C'est plein de délicates trouvailles et de mots qui sonnent comme du cristal
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Que dire après des mots si doux! Je ferme les yeux et je rêve!Quelle belle soirée!
RépondreSupprimerOh merci Passiflore, merci d'être passée, je te rajoute à mon totem.
SupprimerGros bisous tu es la bienvenue
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Voilà que les fenêtres se ferment
RépondreSupprimerAu vent mauvais qui pourrait naître
Aux rafales de grêle détruisant les récoltes
Ce soir je vous dis il va pleuvoir des hallebardes
Bonnes gens fermez vos portes
Je suis un soir d'été
Les miennes resteront ouvertes ne vous en déplaise
Je crois en la survenance d'une belle nuit d'été
Lorsqu'à ma fenêtre je la devine passer
L'ombre qui me fera renaître des ruines de mon passé
Elle est lumière incandescente sur les maux de la terre
Je suis un soir d'été
Son nom partout je crie , je l'appelle liberté
Non pas celle que l'on vend d'ordinaire sur le marché,
Celle que l'on marchande à coup de plus grands esclavages,
Non, celle que chacun reconnaîtra à sa douce harmonie
Permettant la pleine union des cheveux blonds , des cheveux gris
Je suis un soir d'été
Bises d'improvisation
Je suis impressionnée par le pouvoir évocateur de mes quelques mots, qui inspirent de si belles choses à mes lecteurs. Den, toi, Bizak..; et j'en oublie.
Supprimermerci beaucoup pour ce beau texte, Pierre.
Tu as des improvisations fulgurantes.
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Les beaux immeubles de type haussmannien à toit d'obus, qui illustrent votre délicat article, m'évoquent un lieu parisien qui m'est particulièrement cher. Il me manque tout de même quelques détails d'architecture ainsi qu'un peu de perspective pour en être assuré.
RépondreSupprimerVoulez-vous me dire si ces immeubles se situent à Paris, dans le XVIe arrondissement, après le pont Bir-Hakeim ?
Bel été, Begli Ochi !
Je vous ai répondu cher patrick.
SupprimerSur l'autre billet.
Vous avez bien fait d'insister, ce commentaire avait échappé à ma sagacité, émoussée sans doute par la torpeur estivale...
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