Chère toi,
Voilà, j'ai réussi. Je suis allée au bout de ce pari fou, et tu as vécu l'aventure de bout en bout. Cela fait des mois que tu me supportes sans en avoir plein la caisse de mes états d'âme. Et ce n'est qu'un début : car je compte bien renouveler l'expérience de nombreuses fois.
Tu m'as soutenue, tu m'as aidée, et rassurée chaque fois que je t'ai prise dans mes bras. Comme si c'était toi qui m'avait prise dans les tiens. Tu as vibré en même temps que moi, quand je suis entrée sur cette micro scène d'une petite ville du midi où j'avais rendez-vous avec moi-même. Avec mes fragilités, mes craintes. Mon léger manque de confiance en moi. J'avais tellement besoin de me prouver que je pouvais y arriver.
Toi seule a senti les tremblements nerveux de mon corps agité de mille pensées effrayantes quand je me suis avancée. Tu as fait en sorte de couvrir un peu les premiers sons un peu hésitants de la première chanson.
C'était « Nous dormirons ensemble » d'Aragon. J'ai été étonnée d'entendre applaudir les gens...Titre non prémonitoire: personne ne s'est endormi, plutôt bon signe !
Peu à peu, j'ai pris de l'assurance, ma voix s'est envolée et j'ai pensé à ma prof de chant, et j'ai souri, libérée, et j'ai vu le public conquis pendant « Les passantes » d'Antoine Pol, ou « Si tu t'imagines, fillette, fillette » de ce cher Queneau.
Un programme difficile. Prévert par Montand, Apollinaire par Ferré, et puis Richepin, Desnos, Eluard, Boris Vian, Barbara, en tout dix poèmes mis en chanson...
Le point d'orgue: Les oiseaux de Passage de Brassens. Un texte habité. Sublime. Je me sens tellement oiseau de passage, au fond...
Ce soir je te remercie. Sans toi, rien n'aurait été possible. Merci pour ce plaisir immense que j'ai éprouvé à chanter, merci pour ma peur évanouie, pour ces retours gratifiants d'après spectacle, au moment de partager le fameux apéro. J'ai encore de délicieux frissons dans mes doigts et dans mon coeur. Ma chère guitare...
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Bravo, je suis admiratif.
RépondreSupprimerBleck
Quand je pense que j'aurais pu te raconter tout ça en live, autour d'un bon cassoulet...mais je n'insiste pas je sais que des contingences extérieures t'ont empêché de répondre favorablement à ma demande et je le comprends très bien. Mais quand même, ca m'a un peu fait râler de savoir que j'étais à deux encablures de rencontrer le grand Bleck, et que les Dieux de l'Olympe se sont encore alusés â nous mettre des bâtons dans les trous... Ils sont séniles, à force. Ils jouent toujours aux mêmes jeux.
SupprimerAllez sans rancune, on a encore trois ans et demi, on est larges.
Bises toulousaines
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Qu'est-ce que j'aurais aimé venir, mais on ne fait pas souvent ce qu'on veut. Le choix des poètes est exigeant mais garant de succès car un excellent parolier ne vaudra jamais un vrai poète. C'est Léo Ferré je pense, qui a déposé le plus de musiques sur les poèmes. Qui ne se souvient de ses vinyles à la pelle sur Aragon, Rimbaud, Beaudelaire, Verlaine... Et quelles musiques !!
RépondreSupprimerSur Beaudelaire, rendons à Georges ce qui lui appartient, c'est georges Chelon qui a le plus bossé. je crois bien qu'il a mis en musique toutes les Fleurs de Mal.
Et puis, comme on ne peut parler de Chelon sans évoquer Blanche, c'est elle qui m'a fait découvrir ce bijou au lyrisme sans pareil :
https://www.youtube.com/watch?v=OP-Naj8AXis
Tu aurais adoré l'ambiance, mon Saouf, c'était léger comme soirée, dans le sens pétillant, bon enfant, authentique, pas prise de tête, jouissif, ca m'a rappelé certaine soirée sous les étoiles l'année passée. Que du beau linge, comme de juste, la prochaine fois je penserai à Chelon que je connais pourtant, et puis Baudelaire, mon Baudelaire...
SupprimerTu as raison, les poètes sont les meilleurs paroliers au monde, et leurs textes, sublimés par la musique, ont largement contribué à mes frissons... Je te jure, en chantant je me suis trouvée comme soulevée du sol. Et pourtant l'excellent vin qu'on nous a servi n'avait pas encore coule à flots dans les verres, heureusement. J'aurais pu faire un collapsus stendhalien tellement j'étais heureuse.
Je file écouter ton lien et je te dis quoi., comme disent les gens du Nord ( pardon, des "Hauts de France")
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T'as oublié un truc, Chou, c'est de nommer celle qui a fait découvrir Chelon à la Calune. Je supporte encore, de temps en temps, l'artiste, mais sans pour autant m'y habituer...
SupprimerIl est vrai que je ne suis ni gentleman, ni des plaines, hein, Celle?
A vrai dire, la fonction de gentleman des plaines est déjà prise, mais je me suis laissé dire que chez toi, c'était pas vraiment des plaines...Plutôt des petites collines, non ?
Supprimerde toutes façons, quand ton Chou est là, tu ne me vois même plus... :-(
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RépondreSupprimerMa chère Célestine,
Nous avons aimé ta lettre. Trop souvent les interprètes oublient leurs vieilles compagnes de scène. Toi, tu nous avais emmenées toutes les deux, nous les fausses jumelles. Nous ne savions pas bien laquelle d'entre nous tu allais choisir suivant le temps, l'inspiration, l'émotion. Nous partîmes donc à trois. Nous avons bien senti des le voyage en voiture cette émotion qui s'emparait doucement de toi. Tu n'as pas arrêté de chantonner, de te remémorer les textes que pourtant tu savais par cœur.
Très vite nous fûmes sur la scène et ce fut ton tour de chanter. Nous, tes compagnes de bois et de cordes, nous savons tout de toi. Nous sentons sous la robe les vibrations de ta voix et les battements de ton cœur. Nous sentons la pression de tes doigts, parfois d'incompressibles frissons qui les parcourent.
De temps en temps comme une enfant timide tu baisses la tête vers nous et tu regardes nos cordes comme si elles étaient tout à coup les choses les plus importantes du monde. C'est un doux moment. Nous sentons alors ton souffle chaud, animé de belles paroles qui vient se poser sur nous. Parfois tu descends si bas que tes cheveux viennent toucher notre bois.
Au fur et à mesure du temps qui passait nous sentions bien ton corps qui s'affirmait a l'unisson de l'âme et de la voix. Tu prenais de l'assurance. Oh ! Fragile, éphémère , la moindre fausse note aurait pu rompre ce bel équilibre. Il n'y en eut pas. Toi, tu crus en entendre parfois mais ce public qui t'écoutait n'en entendit aucune et tu sais bien que seul son avis est important.
Et puis il y eut les applaudissements et l'après-spectacle et nous avons repris notre place sagement dans la voiture et pendant tout ce temps passé avec les autres nous nous racontions chaque instant de ton tour de chant.
Maintenant vient le temps du repos. Tu vas nous délaisser quelque temps pour d'autres histoires, d'autres aventures de ce que vous les humains, pauvres mortels, vous appelez la vie. Tu vas toucher d'autres objets, d'autres corps. Nos doigts s'habitueront aussi à cette absence. C'est notre sort.
Et nous en attendant ta prochaine aventure musicale nous nous raconterons sans fin ce doux moment que fut ce récital.
Merci, chère Célestine,
Tes amies, tes guitares.
Il est vrai que j'avais préféré assurer en prenant les deux, en prévision du pépin qui tue : la corde qui casse ou les doigts en capilotade...Quelle jolie lettre, merci beaucoup monsieur Jacques.
SupprimerElles sont adorables ces petites choses-là...
Que d'émotion.
Merci merci
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Ah ! cela me rappelle ce violoniste autrichien qui ne pouvait se séparer de son « Impératrice », il cumulait tellement d’argent dont il avait besoin pour l’Impératrice. En fait l’Impératrice était un violon, un Stradivarius l’un des meilleurs violons du monde. On l’appelait Impératrice parce qu’il fut donné en présent à l’Impératrice d’Autriche. Ça, c’est pour dire que tu peux rendre hommage à ta guitare, elle le mérite elle t’a supportée, tu as lui-même cassé parfois ses cordes…vo, vo ! non, non ! c’était pas vocales, même si les tiennes, aussi… parfois, se cassaient pendant les longues répétitions ! Mais tu as oublié le plus magique, enfin pas peut être, comme ta guitare, ta magique guitare…..tu devines ? non ? Mais c’était ton traaacc !!! sans le trac, on n’aurait jamais de succès, c’est le plus grand stimulant, il faut juste le gérer comme tu gères ta guitare ! Voilà , sinon, Prévert par Montand, Apollinaire par Ferré, Richepin, Desnos, Eluard, Boris Vian, Barbara….n’ont pas à rougir, tu les as conquis.
RépondreSupprimerLes instruments de musique ont une âme, c'est évident, et certains musiciens sont amoureux du leur.Il faut avouer que le summum, ce sont les Stradivarius qui portent en eux des siècles d'histoire et d'émotion.
SupprimerLe trac m'a bien stimulée, tu as raison.
Et aussi la patience de mes amis, que je ne remercierai jamais assez de me soutenir. Surtout quand je stresse.
Bisous reconnaissants
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Est ce que tu arborais la même tenue que Françoise ? C'est hardi non ? Vous avez dit Hardy ?
RépondreSupprimerCe fut une jolie balade, je n'étais pas là... Tant pis !
Même jupe, mêmes bottes (mais noires) et même frange. La comparaison s'arrête là, hélas, je n'ai pas le génie de mademoiselle Hardy... (Mais vous m'avez dit de dire Hardy ! ... ;-))
SupprimerMais l'envie de faire de mon mieux, ça oui.
Une jolie balade et de jolies ballades...
Baci
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Bravo, chère Célestine ! J'aime bien quand tu parles à ta guitare.
RépondreSupprimerUne collègue de mon épouse avait un mari guitariste, lui aussi amoureux de sa guitare (c'est vrai que la chose a des formes délicieusement féminines). Elle trouvait qu'il la serrait dans ses bras bien plus souvent qu'elle.
Je n'ai trouvé qu'un enregistrement de lui sur Youtube :
https://youtu.be/TChAs4rfTMY?list=PL3kCQ-fO79iLdnNfgkywpyOjdD_2HnO_N
Tes applaudissements me vont droit au coeur, Boss.
SupprimerEtant moi-même une "femme guitare" eu égard aux formes que la nature m'a donnée, j'étais prédestinée à aimer cet instrument...Et je suis très sensible à ce que tu en dis.
Le mari de cette collègue était un bon guitariste classique. Merci pour ce moment mélomane. Du coup j'ai laissé tourner la "playlist" et je me régale de baroque.
Belle journée
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A vous deux. Moi qui suis un tout tout petit petit peu un collègue, comme le symathique gouttière est collègue du tigre de Sibérie, je n'ai jamais douté de vous. Et je vous embrasse toutes deux. Je vais de ce pas ou plutôt de cette main caresser Gertrude, de la chanterelle à la grave, et qui n'est pour rien dans la platitude de ce que je vous inflige de temps en temps.
RépondreSupprimerBises de quelqu'un qui vous prendra dorénavant de Hauts, mais de France quand même. ATTB.
Personnellement, j'aime les chats de gouttière, leur instinct de liberté, leur côté Gavroche.
SupprimerC'est incroyable, mais sais-tu qu'une de mes guitares s'appelle Gertrude ?
Les Hauts de France, c'est joli...ça fait chic.
Bisous des Bas de France, donc...mais ce sont des bas de soie, tu t'en doutes...
Kiss from angel baby and ATTB
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j'ignorais pour toi et la guitare! c'est magnifique! y a pas un bout d'enregistrement?
RépondreSupprimerDe ce spectacle là, non. Mais il traîne dans mes blogs quelques exemples de mon filet de voix...
SupprimerICI, ICI, ou encore LA...
Bisous musicaux
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Craint-elle une pluie d'étoiles
RépondreSupprimerSur ses épaules frêles,
La jolie étoile,
Pour qu'elle
Ait une ombrelle ?
J'ai vu ta bannière déjà, accompagnée de ce joli poème de Paul Verlaine (La Bonne Chanson):
Un vaste et tendre
Apaisement
Semble descendre
Du firmament
Que l’astre irise…
C’est l’heure exquise.
La Bonne Chanson: le titre n'est-il pas tout à fait indiqué pour ce billet ? ;-)
SupprimerJe crois qu'elle se protège aussi des coups de lune...
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Si tu le dis, et avec ton feeling!Et puis c'est pour la Bonne Chanson,( j'allais dire la bonne cause) s'il y'a des frissons dans les doigts.
SupprimerUn vaste et tendre apaisement...
SupprimerQue j'aime ces mots !
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J'ai écouté ton filet de voix. Il coule calme, tranquille et reposant comme un petit ru dans la montagne au milieux des prairies jonchées de fleurs sauvages.
RépondreSupprimerQue c'est joliment dit, ma chère Lauriza. :-)
SupprimerMerci.
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C'est où la séance d'autographes ? :-)
RépondreSupprimerAh mince ! t'as loupé... c'était vendredi.
SupprimerRhôô c'est ballot...
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Bravo !
RépondreSupprimerJoli programme.
La plus difficile était la chanson de Barbara sur le poème d'Eluard : "Printemps". Je ne sais pas si tu la connais...
SupprimerTrès très difficile !
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Les poètes ne pouvaient recevoir meilleure célébration de leur printemps que ce concert d'étoile. Bravo !
SupprimerJ'attends la sortie du CD avec impatience, céleste nièce ! ;-)
Ouhhh le CD comme tu y vas ! ;-)
SupprimerEt pis de nos jours, c'est dématérialisé la musique...il faudra plutôt guetter Spotify ou Deezer...
Baci della tua nepotina
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Le plus ballot de tout, c'est que tu n'as pas attendu que je sois en Aveyron pour trainer tes guêtres et tes guitares dans le coin...
RépondreSupprimerParce que depuis la France du 2e étage, ton coin apéro coincé vers la frontière espagnole, n'est pas ce qu'on peut appeler la porte palière d'à côté. Mais je n'oublie pas le récital privé déjà programmé...
Ti bacio
Tu as raison, par rapport aux "Hauts de France", j'étais carrément la cave (j'y ai goûté du très bon vin, d'ailleurs)
SupprimerJ'aime cet endroit, Collioure, Argelès, que c'est beau...
Baci
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Dis donc, j'y pense, c'est toi qui insistait sur le billet précédent pour que je raconte ma soirée...je suis un peu restée sur ma faim question "ce que tu en as pensé"...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Si je te dis que j'aurais aimé en être, j'enfonce une porte ouverte et ça fait pas bouger le Schmilblick d'un pet de moineau.
SupprimerBen au lu du compte rendu narratif de cet apéro-concert (ce qui est une surcharge littéraire parfaitement inutile car bien sûr qu'on sert l'apéro du moment qu'il est annoncé), je m'aperçois que j'étais un peu maso de me faire raconter une si belle soirée où je ne pouvais y être...
Si jamais tu attends que je sois au pays de José Bové pour te balader dans mon coin de Bourgogne, je pique une criiiiiiiiiiiiiise.
Baci e ti voglio bene Sorellita
J'aimerais voir ça en fait: Blutchy qui pique une crise ...
SupprimerÇa doit être quelque chose !
Je te signale quand même que c'est toi qui t'es fait la malle quand je suis allée me balader du côté de chez toi...
Mille baci
Je ne me suis pas fait la malle, je n'ai pas eu le temps de rentrer, nuance...
SupprimerLes rencontres, c'est comme pour les miracles, il y a 48 heures de délai...
Si j'aurais su que tu descendais le cours de la Saône ce jour-là, j'aurais p'têt'e pu, mais avec un préavis ...
Bacione
Hihi ! je sens que tu n'es pas loin de la criiiiiise !
SupprimerBon allez j'arrête de te taquiner. On a des rendez-vous sur le feu, je te rappelle, et avec beaucoup plus que 48 heures de préavis...Ça devrait aller comme ça, non ?
¸¸.•*¨*• ☆
Vous vous doutez que j'aurais aimé être là, délicieuse.
RépondreSupprimerJ'espère avoir l'occasion de vous voir un jour, et surtout de vous entendre.
~L~
J'ai donné un peu plus haut les liens de quelques enregistrements...mais il est vrai que cela ne remplace pas le spectacle "live"
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
J'ai écouté vos liens, je ne m'en lasse pas.
SupprimerVotre voix a quelque chose d'émouvant et de fragile. Comme un oiseau sur la branche...
~L~
c'est merveilleux de savoir jouer de la musique!
RépondreSupprimerUn bonheur que j'ai depuis longtemps..j'ai appris la guitare à seize ans...mais c'est une chose de savoir jour dans son salon, ou entre amis, et c'est autre chose de se produire devant un public...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
C'était un beau programme....Une artiste est née !! Je te souhaite beaucoup de succès !
RépondreSupprimerSe mettre de petits défis est le meilleur diffuseur d'énergie que je connaisse.
SupprimerÇa m'a donné une patate, ce n'est pas toi qui me contredira...
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Oui mais là non...moi je coudrais entendre !! Même si ce genre de répertoire me laisse froid sur le papier, je voudrais t'entendre...même un petit bout !! Et vraiment continue, la pratique d'un art est ce qui sauve , c'est pour ça que je suis en perdition :D :D
RépondreSupprimerEn perdition, toi, mon Mindounet ?
SupprimerOh mais que dis-tu ? Sais-tu qu'il n'est jamais trop tard pour pratiquer un art ? Il y a trois ans, je ne dessinais pas mes funambulles, et puis j'ai découvert la palette graphique...et j'ai laissé libre court à mon imagination...
Pour écouter, il faudrait que je puisse récupérer un enregistrement de la soirée...
C'est pas gagné. Mais tu connais déjà un peu ma voix intime, celle que je susurre quand je suis toute seule. Sinon, j'ai mis des liens en réponse à Sylvie Kapal, un peu plus haut...
Bisous Mind
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J'aime les gens passionnés. Ça fait du bien de lire ça, quelqu'un qui se met des obstacles.Et qui se réjouit de les avoir passé. Allez hop et youpi ! j'aime ça ! encore ! encore !
RépondreSupprimerQuel enthousiasme ! Je vais faire de mon mieux, selon l'accord toltèque n'° 4...
SupprimerBelle journée à vous cher kangourou.
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Tous les accords toltèques tu les respectes, y compris même tous les accords de guitare.
Supprimerhttp://www.guitarezero.fr/dicchord.html
Joli !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
On ne peut pas vraiment maitriser une guitare sans avoir suivi les cours dispensé par un génie du genre:
Supprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=R3DuHAWNxIY
Accolade et baci
J'avoue que le niveau musical est impressionnant ! je n'arriverai jamais au quart de sa cheville !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bravo! Peut-être deviendras tu, toi aussi, accro à la scène, comme Tornade?
RépondreSupprimerJ'ai plus d'un point commun avec Tornade...C'est lui qui m'a appris que la vie ne s'arrêtait pas quand on arrête de travailler, mais qu'au contraire elle prend un goût encore plus délicieux...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Que dire ? Bravo !
RépondreSupprimerTes doigts n'ont pas faibli, les cordes n'ont pas pété.
Sûrement que tu as été excellente et que tu as vaincu toutes tes appréhensions.
Et quel plaisir sans doute !
Je te baise sur chaque joue.
Les deux choses importantes, c'est que les cordes n'ont pas pété...
SupprimerEt que j'ai droit à tes baisers appuyées sur les deux joues !
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J'ai peut-être été trop timide !
SupprimerTimide ? Ou simplement un gentleman ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
plaisir et trac , c'est l'essence même du soliste
RépondreSupprimertu as franchi un cap , bravo , bravo
ne t’arrête pas en si bon chemin
bisous
Je ne compte pas m'arrêter...Tu m'as donné le virus, depuis le temps que je te lis. Même si j'ai choisi le solo, je n'ai pas renoncé à l'idée de chanter en groupe.
SupprimerMerci ma belle
Je voir si tu as du nouveau...
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"Zut ! J'arrive trop tard. " se dit le petit nouveau en entrant dans la salle déjà dans l'ombre. On l'avait prévenu trop tard. Par hasard.
RépondreSupprimerIl y a maintenant un peu de temps qu'il avait quitté l'école et la région et qu'il était venu s'installer un peu loin dans cet autre ville. C'est à midi que son père a lancé à table : " tu sais ce que j'ai vu en passant devant la médiathèque. Ton ancienne maitresse de CM2. Elle fait un tour de chant. Je lisais une autre affiche quand mon regard a été attiré par son nom. C'est drôle, non ? C'est vendredi soir dans la grande salle."
Le petit nouveau est dépité. Il ne sera pas là. C'est le soir de l'entraînement du foot.
Il part le cœur un peu serré. Il aurait bien aimé la revoir sa jolie maitresse.
Il n'était pas un bon élève..au début. Il était même mauvais, de ceux qui n'intéressent pas les professeurs parce qu'ils ont toujours un peu la tête ailleurs...et ça, ça ne va pas avec les bonnes notes.
Elle, elle l'avait compris. Elle, elle ne l'avait pas laissé de côté. Et puis elle avait plein de trucs pour les intéresser. Elle lui avait donné le goût de la lecture et même de l'écriture.
Il était devenu Le Petit Nouveau avec des majuscules. Il adorait ce surnom qu'ils partageaient en secret.
Il arrivait qu'elle vienne avec sa guitare et qu'elle mette en chanson de beaux poèmes. Il avait été pris sous le charme. Sans effort apparent il avait progressé.
Il aimait quand elle passait dans la classe. Il aimait son pas feutré, son odeur de miel et de vanille. Parfois, elle regardait par dessus son épaule son travail et ses cheveux le frôlaient. Il aimait cette chaleur, cette gentillesse.
Ce vendredi soir c'est bien la première fois qu'il fut si content qu'il n'y eut pas foot. L'entraîneur était malade.
Il fila dans la salle et arriva ....en retard.
C'était bien elle...en encore mieux. Elle s'était appliquée à choisir une tenue à la fois simple et jolie. Elle lui sembla un peu timide dans ce rôle qu'il ne lui connaissait pas. La salle, le micro, les projecteurs...c'était un peu different de la classe.
Il se dit qu'elle ne le verrait pas et que ,si elle le voyait, elle ne le reconnaîtrait pas. Il se trompait. Elle le vit. Juste au moment d'un petit trou de mémoire sur un poème de Prévert. Il était interdit mais ne pût s'empêcher de chanter sur ses lèvres, sans bruit, la phrase qui manquait. Ce geste la sauva . Il ne sut pas que c'était lui qui l'avait sauvé et à la fin du spectacle, lorsqu'elle le chercha du regard, il avait disparu...timidement.
Il était reparti, le cœur ensoleillé, comme s'il avait eu une apparition.
Il retournait dans son monde, un peu plus chaud et un peu plus léger à la fois. Il avait croisé la route d'une fée.
Il y avait longtemps que vous ne nous aviez régalé d'une histoire du Petit Nouveau, Jacques.
SupprimerC'est juste, c'est fin et délicat, et cela me rappelle vraiment le bon coté de ce métier si beau et si prenant qui me permettait de "sauver" des élèves que la vie avait malmenés...
Et là, c'est lui qui m'aurait sauvé du trou de mémoire, juste retour des choses.
merci beaucoup pour ce beau texte.
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J'arrive un peu tard...
RépondreSupprimerOn en a parlé de ce concert, avant... Du choix de la guitare, classique cordes nylon, ou folk cordes acier, qui sonne plus, de comment elle sonnaient, l'une et l'autre... Des inquiétudes, du trac... J'ai dit ma confiance...
Je crois que tu as poussé une porte qui te tentait depuis longtemps. Te voilà addict: la scène, le public, quand on y a goûté, on en reprendrait bien un p'tit peu. Bienvenue parmi les drogués ! ;oDDD
C'est une drogue douce...J'en redemande, c'est vrai.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quelles belles chansons...
RépondreSupprimerDifficiles, mais très belle et éternelles...
Supprimerj'ai été surprise que les enfants ne connaissent plus "En sortant de l'école" un grand classique de Prévert, quand même...
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Très belles...
SupprimerJe suis admirative Célestine, vraiment.... quand aurons-nous la chance de t'écouter chanter !
RépondreSupprimerbon week-end en chant et en coeur encor'...
Den
Je t'engage à suivre les liens que j'ai donnés à Sylvie Kapal (un peu plus haut dans ce fil de commentaire)
SupprimerTu me diras...
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Merci Célestine, j'ai écouté ta délicieuse voix,... charmante, mélodieuse... j'aime beaucoup ta sensibilité qui en émane... un bel accord de ton et de son.. un timbre sympathique... tu as réellement plus d'une corde artistique à ton arc... à t'entendre encore, avec grand plaisir..
SupprimerBisou.
Den
BRAVO!!! Bravo Célestine! Il faut le faire, monter sur scène, aller au bout d'un tel projet. Chapeau bas l'artiste!
RépondreSupprimerMerci, c'est gentil. Ça m'a libérée...et je n'ai pas fait de crise cardiaque comme dans mon précédent billet...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Moi je te veux dans mon équipe ! (Avec Slimane ;) )
RépondreSupprimerVolontiers ! ^^ Il est trop fort ce Slimane, il me met les poils...
Supprimer