On m'a dit récemment que je
« pensais trop ».
Je pense beaucoup, je
l’avoue. Je n’en fais pas mystère. Mon cerveau ne me laisse pas en repos.
« Je pense, donc je
suis. »
Monsieur Descartes, en
suivant votre logique, si je « pense trop », suis-je trop ?
Est-on jamais trop ?…
A l’heure où
« avoir » prend le pas, ou semble le prendre en tous cas, dans
l’inconscient collectif des sociétés fondées sur
l’argent, « être » n’est-il pas la seule façon de
survivre, pour l’humanité ? Comment les hommes, un jour, comprendront-ils
enfin que l’on peut être soi sans nier l’autre ?
Pour ma modeste part, telle
une aiguille de boussole affolée par les ondes magnétiques d’un aimant qui
s’approche, je cherche seulement à essayer d’être moi-même à nouveau, après ce
coup de sirocco, à émerger doucement de la phase d’incrédulité sidérante dans
laquelle m’ont plongée les derniers événements.
Les temps sont rudes pour
les gens qui doutent ! Pour les poètes, les troubadours, les funambules,
les saltimbanques, les musiciens. Les cueilleurs de rêve. Les idéalistes. Les
romanesques, les bisounours. Ceux qui n’ont que leurs bras pour
embrasser et leur cœur pour aimer.
Je reconnais mon
incompétence à comprendre les rouages de la haute voltige politique. Je
constate ma dualité, mes incohérences, mon impuissance, mon humilité. J’admets
mes failles égotistes, mes limites de femme épantelée par la vie. Je lève les
yeux vers les étoiles et je n'y vois qu'un silence mortellement glacé et
coupant comme un diamant. J'avoue chercher ma voie et ma raison dans les signes
qui me parlent.
Alors, sur un sol
spongieux, quand tout vacille, que la tête me tourne, que tout
semble mou, instable, brumeux, fuyant, la musique de Scarlatti et celle des
mots de Neruda accueillent le raisonnable, l'unique et le sublime comme une île
solide sur laquelle je prends appui, un rocher dans l’ouragan de mes
incertitudes.
Il me semble que j’y
retrouve un peu de la sérénité qui m’a quittée il y a dix jours.
Je crois même y apercevoir
quelques amis fidèles qui me tendent la main. Vous y êtes, lecteurs
chéris, vous qui savez trouver les mots justes, vous qui traversez les mêmes
doutes, vous qui savez surtout, que l’espace d’un blog n’engage que son auteur.
Et que personne ne détient la vérité, puisque celle-ci est à jamais au fond
d’un puits.
Délivre-moi de moi. Je veux quitter mon cœur.
Je suis ce qui gémît, ce qui brûle et qui souffre.
Je suis ce qui attaque, ce qui hurle, ce qui chante.
Et non, je ne veux pas être cela.
Aide-moi à briser ces portes colossales.
Avec tes épaules de soie arrache à la terre ces ancres.
Je suis ce qui gémît, ce qui brûle et qui souffre.
Je suis ce qui attaque, ce qui hurle, ce qui chante.
Et non, je ne veux pas être cela.
Aide-moi à briser ces portes colossales.
Avec tes épaules de soie arrache à la terre ces ancres.
Pablo Neruda.
Tu penses certainement trop, comme moi, mais je sens que tes pensées de te paralysent pas. Tu penses, penses, et réalises de plus en plus que tout ce que nous savons est ténu et complexe, fragile, mouvant, et que plus on croit savoir moins on "sent". Alors tu penses; penses; penses, mais jamais tu ne fermes le couvercle qui tente de contenir ton impulsivité vigoureuse, cette vie secrète que tant d'entre nous étouffent.
RépondreSupprimerJe pense trop aussi. Et je le sais. Mais ce n'est pas pour moi que je pense: c'est dans l'espoir d'un jour trouver une ligne, rien qu'une ligne, de la recette pour le bonheur de tous...
J'adhère à ton commentaire, Edmée. Vraiment. J'aime beaucoup ce que tu dis de la vie secrète, je laisse s'épancher en moi, comme une forêt un peu luxuriante et sauvage, et j'ai hâte de la retrouver.
SupprimerAh...ta dernière phrase est si belle...
Baci sorellita
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Crois-tu que l'on puisse penser "trop" ? La pensée, la réflexion, l'analyse, sont le propre de l'homme (et de la femme, cela va sans dire…). Penser, c'est aussi s'ouvrir un espace de liberté, trouver sa propre voie, ajuster sa tonalité, chercher son équilibre. Quand on pense c'est que quelque chose est instable en nous. Dès lors, considérer que l'on puisse penser "trop" ce serait comme limiter l'humain dans ce qu'il a de plus essentiel.
RépondreSupprimerMais il importe aussi, à d'autres moments, de se laisser porter par les émotions, les ressentis et laisser sa pensée au repos. Je sais que tu y parviens, lorsque tu n'es pas comme en ce moment en période de trouble et de questionnements.
Aujourd'hui tu penses, demain tu ressentiras, tu rêveras.
Bises bien pensées
Comme toujours tu poses les choses avec calme et équilibre, et c'est apaisant pour moi qui suis en ce moment un petit volcan en ébullition. Je dis souvent que ce n'est pas facile d'être passionnée et d'être en même temps détachée. Et il est vrai que ma fougue, mon impulsivité vigoureuse n'est pas toujours un défaut. Il faut juste que je la contrôle...
SupprimerJe te remercie pour ton écoute encourageante.
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Comme d'habitude je vais à contre pied des autres commentaires...
RépondreSupprimerJe dirai : "Moshutoku".
En bouddhisme zen, cela signifie "non pensée".
Penser, c'est s'emprisonner. L'esprit s'arrête sur une idée, un sentiment, un objet. Il cesse alors d'être libre. Comme une ancre, il stoppe alors l'esquif relié à lui : le corps, l'être.
"Non penser" est une attitude qui permet d'être vraiment "soi". Pas de barrière, pas de limite, de contrainte.
Cette pensée que tu évoques n'est pas une île salvatrice, c'est un écueil où se brise nos esquifs... Nous échouant sur des rivages de désolations, d'incompréhensions...
Bisous.
Si tu as bien lu, ce n'est pas la pensée qui est une île salvatrice pour moi. C'est au contraire de me laisser bercer par la musique ou lapoésie en ne pensant plus à rien. En cela, je m'efforce de suivre ton conseil et de devenir un petit galet dans le ruisseau, mais apparemment je ne me suis pas exprimée très clairement.
SupprimerMoshutoku, oui, mais en alternance avecdes moments où la pensée reprend sa place. Sinon, je ne me sentirais plus tout à fait moi.
Comme le dis très bien Un Homme dans un de ses billet, "parfois je suis ouate, et parfois je suis watt".
J'aimerais avoir l'âme plus japonaise, mais c'est très difficile de sortir de ses conditionnements d'enfance.
Cependant, j'apprécie tes commentaires à contre-courant qui m'apporte beaucoup de lumière.
Merci.
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Pas facile de s 'empêcher de penser... mais parfois nécessaire pour retrouver la sérénité. Fais appel au yoga et continues d'écouter Scarlatti, continues de lire Neruda, évade-toi de tout ce maelstrom d'émotions, juste un peu, juste le temps de te retrouver, de sécher tes larmes, regarde les étoiles que tu aimes tant.... par dessus tout, fais comme tu peux ma belle et sache que tu n'es pas seule... bisous bretons
RépondreSupprimerOh oui Brizou, c'est bon de savoir que l'on n'est pas seul dans ce monde de brutes...
SupprimerLe yoga c'est une bonne idée. J'en ai déjà fait à plusieurs reprises dans ma vie, cela m'a toujours été bénéfique.
Je t'embrasse
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J'aime beaucoup ton illustration sonore et poétique mais ton billet me donne envie de réécouter Anne Sylvestre. Cette femme courageuse et lucide m'a toujours consolé de la folie ambiante :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=WQuAugvtp2Y
https://www.youtube.com/watch?v=0wwB-qCEtXI
J'aime les gens qui doutent...oh oui, comme j'aime cette chanson depuis toujours. Tiens, je te la chanterai le 13, rien que pour toi.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une idée chasse l'autre et génère une troisième, j'aimerai adhérer au calme de la pensée unique, mais comme toi je vacille !
RépondreSupprimerZoé, tu as bien fait de rappeler l'existence de l'humour
SupprimerJe cite:
"L'humour implique une commisération pour la condition humaine, un regard plein de tendresse sur le ridicule et la faiblesse des hommes ! Lucien Guirlinger.
Je laisse à mes lecteurs le soin d'aller lire la citation de Kirkegaard.
Ecoute ta musique préférée et tu verras, c'est magique pour ne plus vaciller.
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Joli texte. Mais peut-on s'empêcher de penser ? Non bien sûr, Il n'y a que le grand saut qui nous empêchera de penser et encore quièn saben !
RépondreSupprimerOh la la...je pense que la petite mort empêche de penser bien avant la vraie, et c'est beaucoup plus agréable... ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Etre?
RépondreSupprimerAvoir?
C'est plutôt un troisième verbe qui me parait être en harmonie avec notre époque: paraitre et Charlie le sait
Oui tu as raison, paraître est un verbe dramatiquement futile, contre lequel il va falloir que l'on lutte pour ne pas perdre de vue les valeurs humaines.
SupprimerBises et ravie de te voir, marieswiss ! Ton passage me fait plaisir.
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pense-t-on jamais trop?
RépondreSupprimerje déplore que nombreux sont ceux qui ne pensent pas assez
même si parfois ce serait tellement reposant d'avoir le bouton "marche/arrêt" pour notre tête ;-)
Peut-être que les techniques de relaxation et de méditation ont pour objet de trouver en nous ce bouton marche/arrêt...
SupprimerEn tous cas, la musique m'y aide.
Et le dessin aussi. Créer de mes mains m'empêche de trop penser.
Bises célestes
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ça cogite ça cogite sur ce blog !!
RépondreSupprimerComme pourrait le dire la marionnette de Philippe Lucas "l'homme est fait pour penser et pi c'est tout!"
Mais dans ton contexte, "penser" me semble signifier "se poser un paquet de questions dont personne à les réponse". A quoi ça sert?
Alors il faut être capable d'arrêter la roue de ce moulin qui produit sans arrêt... Que ce doit être fatigant, sinon !! ;)
Ah si au moins ce blog pouvait être le vecteur de ta palingénésie après traumatisme !!
Chouette un nouveau mot ! merci cher Antiblues je m'en souviendrai pour mes mots fléchés.
SupprimerCela dit, bien évidemment que mon blog est un vecteur de reconstruction pour moi. Je puise ma force dans l'expression de mes ressentis et le récit palinodique de mes déboires et de mes cogitations.
Et si tu l'as bien compris, le moulin est en train de s'arrêter car il n'a plus rien à moudre.
Juste par la magie de quelques sonates qui me réinscrivent dans mon histoire personnelle, qui est de chanter le bonheur de vivre et non la douleur.
*K*
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Tes mots,je les signe à 100%. Tu pense trop, qu'est-ce qu'on a pu me le dire. Comme si c'était de notre faute. Heureusement il y a Scarlatti et Neruda et et tous leurs collègues. Pour le "depuis" la semaine dernière j'ai opté pour un relatif silence. J'en ai beaucoup entendu et souvent ça ne m'a pas beaucoup plu. Et ce que j'aurais à dire ne trouve pas sa place sur les blogs, tant de choses me paraissant excessives et,ce faisant,insignifiantes. Heureusement il y a Neruda et Scarlatti et leurs confrères. Je t'embrasse, Miss Williams, Miss...Fedora Williams, de tout coeur. ATTB.
RépondreSupprimerExcessif et insignifiant: tu relèves, par cet oxymore, toute l'ambiguïté des débats humains: tuer pour des dessins, mourir pour des idées, c'est juste énorme quand on y réfléchit bien. On pense à ces querelles de bacs à sable autour d'un seau et d'une pelle, ou aux drames en trois actes des disputes de récréation...l'homme sera-t-il adulte un jour, en considérant la vanité de ses disputes ?
SupprimerFedora...C'est trop d'honneur mon cher...
ATTB
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C'est pour ça que j'évite de penser, je pense...
RépondreSupprimerEt ça te réussit plutôt, cher Boss.
SupprimerOn sent à ton ton détaché que tu fais fi des pensées, et que tu te dépenses sans compter pour t'éviter de penser.
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Ca compense!
SupprimerTu penses !
SupprimerSi les pensées sont pour une amélioration de soi alors elles ne sont pas vaines. Ecouter les bruissements et rugissements de ce Monde permet d'évoluer ses idées, ses projets, ses modernités (dans le sens actuel). Donc, la pensée est indispensable. Maintenant, elle ne doit pas être redondante et triste, sinon, c'est du ruminement et il n'y a rien de plus néfaste. Si l'on se prend en flagrant délit de ruminer, faut se dire STOP, mettre le bouton off :) Quant à tes dualités, elles sont normales, il n'y a pas une vérité mais DES. Difficile de se positionner de manière claire et nette. Il ne faut pas oublier aussi que l'on connait peu de choses à part les surfaces. Et oui, il faut s'apaiser, nous en sommes tous là et le gérons tous à notre manière :) Anormalement normale humaine notre petite étoile malgré sa beauté d'âme singulière :) bisous
RépondreSupprimerJ'ai été blessée par les cauchemars que j'ai faits cette semaine. D'horribles images m'ont assaillie et je n'en ai parlé à personne. Je ne voulais pas en parler. j'aurais dû peut-être.
SupprimerLa guerre et la violence me terrifient profondément, sans doute parce que je suis désarmée. A quoi sert une chanson si l'on est désarmé...comme dit la chanson.
Et puis des mots m'ont heurtée, des phrases, des idées qui sont entrées en collision avec ma sensibilité particulière. Merci pour tes mots. C'est important, ces lucioles au bord du chemin, même pour une toute petite étoile...
Kiss
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Shiro Kuma a raison : vous êtes prête pour la " non-pensée"
RépondreSupprimerJe vous embrasse
~L~
J'ai lu votre lien. Il est vrai que c'est intéressant, cette métaphore des nuages qui passent, et du silence entre deux passages... j'aimerais essayer !
SupprimerMerci beaucoup
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Essayer de penser positif malgré tout ... Ce n'est pas toujours simple ... Lâcher prise ...
RépondreSupprimerBisous tendres pleins de réconfort ♥
Merci Marie. Je suis touchée de ton soutien. Comme toujours émerveillée par la simplicité, la bienveillance, le naturel, la spontanéité qui émergent de tous ces commentaires.
SupprimerEmue, comme un scarabée sous les étoiles.
tendres bises
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Samedi j'ai fait ma première séance de réflexologie plantaire ... Que du bonheur, j'ai beaucoup pleuré, mais surtout quel lâcher prise ...
SupprimerJe vais à l'essentiel, réécrire ce que tu as déjà relaté dans ton billet, ce n'est pas utile ... Juste être là avec des mots simples ;-)
Bisous et bonne soirée chère Célestine ♥
Tu m'en diras plus ? Ça m'intéresse beaucoup, la réflexologie plantaire, comme toutes les techniques de soin tenant compte de l'étroite corrélation entre le corps et l'esprit. Et le lâcher prise est vital, tu prêches une convaincu …
SupprimerMerci ma douce amie.
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je t'embrasse fort
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j'éponge donc j'essuie.... et quand la coupe est pleine et qu'elle déborde trop, j'éponge, j'éponge...et l'éponge gonfle gonfle... puis elle dégouline et j'essuie, j'essuie... sauf que le torchon brûle en ce moment, alors ? comment faire ?
RépondreSupprimerToute cette eau, ça va éteindre l'incendie du torchon, non ?
SupprimerEn tous cas, je suis comme toi : j'ai pleuré comme une madeleine, je me suis vidée de larmes.
Ça m'a apaisée…
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Ma belle, je suis dans le même état d'esprit. J'ai entendu et lu tant de phrases terrifiantes par tant de non humanité que je suis saoule de toute cette horreur. Et désemparée.
RépondreSupprimerC'est pourquoi il nous faut maintenant rentrer en nous-même et convoquer à nouveau nos forces intérieures pour ne pas flancher...
SupprimerCar le naufrage d'une goutte d'eau n'a jamais arrêté la tempête.
Je t'embrasse fort.
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Penser oui, mais comment!
SupprimerIl y a deux façons de le faire:
- Fermer son angle de vue pour ne voir que ce qui choque.
- Ou au contraire l'ouvrir pour trouver la solution tout à côté du problème, ou tout au moins le pourquoi de la chose. En comprenant ce pourquoi, il reste la tristesse, mais plus l'angoisse.
A part ça, je n'arrive pas à t'imaginer lobotomisée dans le triptyque Métro-boulot-dodo... :-)
Molto baci
Ne t'inquiète pas, j'ouvre mon angle de vue au max. On m'appelle "oeil de poisson"
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Kif-kif le Saoul-Fifre : la folie ambiante me donne envie de réécouter quelques doux troubadours... Et moi, c'est vers Gilbert Laffaille que je tourne mes oreilles...
RépondreSupprimerj'aimais beaucoup cette cette chanson-là, d'icelui.
SupprimerMerci de raviver un vieux souvenir...
bises émues
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Qu'il est bon de douter pour ne pas jeter l'ancre dans l'océan de nos certitudes. Cependant la dérive de nos pensées nous éloigne souvent de nous-mêmes. Alors que, pour être dans le monde, quelle que soit sa couleur du moment nous avons besoin d'être d'abord ancrés en nous. Et surtout là où nous avons du mal à voir, dans cette fraction noire d'encre qui se niche au plus profond de notre vie.
RépondreSupprimerL'obscurité donne sens à la lumière quand l'amour est présent.
Ne t'inquiète pas Célestine, crois en toi et continue de donner de cet amour qui te nourrit. Le monde a besoin de tous ces êtres qui ont choisi , coûte que coûte, la voie(x) de la paix.
Ce sont des mots précieux que tu m'offres, à l'heure où chaque parole prononcée revêt une importance toute particulière.
SupprimerMerci pour cela, tout simplement. Je retiens la phrase : "l'obscurité donne son sens à la lumière"
Très beau.
bises étoilées
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Bonjour Célestine,
RépondreSupprimerJe visite ton blogue pour la première fois et je tiens surtout à te dire que j'aime énormément ce dessin sur la page d'accueil, il me fait penser à celle qui serait la copine du Petit Prince de Saint-Exupéry. C'est vraiment très joli. j'aime ces couleurs, l'insouciance avec laquelle elle attache une fleur à ses cheveux, tout cela me touche sans trop savoir pourquoi. Je me demandais où tu l'avais pris et à voir à droite la section "Mes croquis", je crois comprendre que c'est de toi, alors un magnifique bravo à toi.
Bienvenue, cher ami. En lisant ton orthographe francisée du mot "blogue" je me suis dit que j'avais à faire à un habitant de ce charmant pays que j'aime tant, là bas, de l'autre côté de l'Atlantique. ...
SupprimerJe te rajoute à mon totem.
merci pour tes compliments, j'espère que tu auras la curiosité de cliquer sur mes croquis, il y en a plein d'autres qui attendent d'être découverts par ceux qui les aiment.
Bises enchantées
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« Je constate ma dualité, mes incohérences, mon impuissance, mon humilité. J’admets mes failles égotistes, mes limites de femme épantelée par la vie. Je lève les yeux vers les étoiles et je n'y vois qu'un silence mortellement glacé et coupant comme un diamant. J'avoue chercher ma voie et ma raison dans les signes qui me parlent. »
RépondreSupprimerFort bien dit, à la fois poétique et précis ! Il y a quelque chose de fondamental dans ces propos, jeune femme aux yeux d'horizon immense, quelque chose qui vous constitue. Remarquable analyse, toute d'orgueil et d'humilité !
Quelque chose de fondamental, vous ne croyez pas si bien dire, puisque j'ai inscrit cet article sous le libellé "mes fondamentaux"...c'est ce qui s'appelle être sur la même longueur d'ondes ;-)
SupprimerAu mot orgueil je préfèrerais fierté, moins...biblique.
Mais dans l'ensemble, cela résume bien une partie de ma dualité.
Bien à vous cher ami
Regards étoilés pour vous
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Quand l'émotion, comme celle de ces derniers jours, nous submerge l'esprit, la pensée même devient paralytique. Mais, même si le négatif qui n'est ni exemplaire ni définitif nous plombe, un tant soit peu, la raison reprend toujours ses droits. Pour le psychothérapeute Thierry Janssen : "Nous sommes plus que ce que nous pensons!" Il ajoute : " Nous devons commencer par être conscient de ce que nous pensons en tenant compte de notre propension à croire que les autres pensent la même chose que nous.
RépondreSupprimerEt je crois Célestine dans tout ce fatras de ces derniers jours, nos échanges ont été je "pense" à la mesure de
nos espoirs partagés et ton blog qui galvanise nos cœurs n'en est pas moins utile. Je t'embrasse.
C'est bien dit tout ça, cher Bizak. Tu sais bien choisir, à chaque fois, la citation qui fera mouche, de l'auteur, la romancière ou le poète que tu aimes.
Supprimer«Un blog qui galvanise nos coeurs»...tu me fais rougir.
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Coucou
RépondreSupprimerJe pensais que je pensais trop aussi! "Tu penses trop, tu penses trop" qu'ils disaient...
Jusqu'au jour où une personne m'a dit: " Ce qui est bien avec vous, c'est que vous pensez beaucoup". Je suis restée perplexe. D'un coup, d'un seul, penser était devenu "bien".
"Les temps sont rudes pour les gens qui doutent." Tu m'étonnes ! Mais on ne se déracinera pas, on ne se brisera pas...
Bises
Les choses sont double-face, tu le sais bien, chère Emilie.
SupprimerOu est le mal, ou est le bien... En lisant les commentaires, on peut penser tour à tour que penser ne sert à rien ou que penser c'est tout...
Alors, oui tu as raison, il faut se faire sa propre idée, garder ses racines, sa force en soi, et essayer de se tenir à un cap.
Bises étoilées
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Ce que tu penses , écris-le, ce que tu ressens , dessine-le.
RépondreSupprimerL'Homme est un Miracle mais l'Homme est irrécupérable et c'est un Miracle s'il est encore là. C'est ma pensée du jour. Pour le dessin, j'préfère m'en remettre aux chevaux.
C'est un très bon conseil que tu me donnes là. Je crois que je vais me jeter sur mes pinceaux pour faire une petite funambulle...La dernière en date pleure beaucoup trop. Je vais en faire une plus joyeuse.
SupprimerTa pensée du jour me fait justement penser que l'on fait toujours trop de généralités. L'homme, l'homme, toujours l'homme...
Mais il y en a quand même sept milliards, ils ne peuvent pas être tous pareils !
C'était ma pensée du soir !
Bises mutines
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tU n'as pas tort JE crois , je voudrais tellement que tu aies raison!!!! Dessine, fais nous de jolies demoiselles qui ont de l'espoir, elles sont tellement pleine de poésie
SupprimerMerci, belle Hélène, venant de toi, le compliment me touche deux fois plus...
Supprimersourire célestissime
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J'aime les gens qui doutent
RépondreSupprimerLes gens qui trop écoutent
Leur coeur se balancer
J'aime les gens qui disent
Et qui se contredisent
Et sans se dénoncer
J'aime les gens qui tremblent
Que parfois ils ne semblent
Capables de juger
J'aime les gens qui passent
Moitié dans leurs godasses
Et moitié à côté
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime ceux qui paniquent
Ceux qui sont pas logiques
Enfin, pas comme il faut,
Ceux qui, avec leurs chaînes,
Pour pas que ça nous gêne
Font un bruit de grelot
Ceux qui n'auront pas honte
De n'être au bout du compte
Que des ratés du coeur
Pour n'avoir pas su dire
"Délivrez-nous du pire
Et gardez le meilleur"
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui n'osent
S'approprier les choses
Encore moins les gens
Ceux qui veulent bien n'être
Qu'une simple fenêtre
Pour les yeux des enfants
Ceux qui sans oriflamme,
Les daltoniens de l'âme,
Ignorent les couleurs
Ceux qui sont assez poires
Pour que jamais l'Histoire
Leur rende les honneurs
J'aime leur petite chanson
Même s'ils passent pour des cons
J'aime les gens qui doutent
Et voudraient qu'on leur foute
La paix de temps en temps
Et qu'on ne les malmène
Jamais quand ils promènent
Leurs automnes au printemps
Qu'on leur dise que l'âme
Fait de plus belles flammes
Que tous ces tristes culs
Et qu'on les remercie
Qu'on leur dise, on leur crie
"Merci d'avoir vécu
Merci pour la tendresse
Et tant pis pour vos fesses
Qui ont fait ce qu'elles ont pu"....
Des bises terrestres............
Tu ferais une jolie équipe avec Saoul Fifre , Jacques. ;-)
SupprimerCette chanson est une de mes préférées. Merci de rappeler ce beau texte à mes lecteurs.
Bises très celestes
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"Je me méfie aujourd'hui de cette profusion de pensées jaillissantes, j'aime mieux être de temps en temps en friche et en attente"
RépondreSupprimerEtty Hillesum
Cette phrase m'a touchée. Je me suis dit que "être en attente", paradoxalement se travaillait. Dans le silence, jusqu'à atteindre le fond, là où on peut trouver la sérénité
Bonne soirée, Célestine
J'y travaille, oh, Coumarine, si tu savais comme j'y travaille...
SupprimerEt là, avec la musique et la poésie, je me mets "en friche et en attente".
La sérénité viendra sans doute quand j'aurai bu l'écume de tous les mots dispensés ça et là et qui m'ont fait mal, et de toutes ces "pensées jaillissantes" que je n'ai pas su exprimer ou arrêter avant de faire mal moi-même. A d'autres...
tendres bises
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J'aime bien ce que tu écris là. Je crois qu'on ne pense jamais trop et la pensée fait partie de l'être. Ici et maintenant, corps et âme, voilà le secret. Tu as lu "Le secret" de Frédéric Lenoir? petit conte philosophique empli d'enseignement simple et essentiel sur l'ëtre et l'avoir.
RépondreSupprimerJe vais lire ce "Secret" dont tu me parles en termes mystérieux qui donnent envie de le connaître.
SupprimerMerci de ce précieux commentaire en forme de conseil de Vie.
kiss céleste
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La musique, la nature et les mots aident à vivre c'est certain ! Les étoilent filantes ne coupent pas pourtant non ??
RépondreSupprimerSi, je crois que les étoiles, même les étoiles filantes, sont coupantes, en ce sens qu'elles nous ramènent à notre insignifiance, elles coupant tous les fils égoïstes qui nous rattachent à la temporalité et font de nous les marionnettes du destin...
SupprimerCela n'enlève rien à leur fatale et éternelle beauté glacée qui me fascine depuis tant d'années.
Bisous célestes
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Merci de partager ce qui te restaure, c'est généreux et cela fait beaucoup de bien.merci!
RépondreSupprimer��
Mon étoile!!!
SupprimerComme je suis contente de te voir...
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