25 mai 2013
Le temps de vivre
Le vent des magnolias entre par la fenêtre,
il est printemps il est soleil et sous mes doigts
les cordes vibrent
Et le sable du temps qui passe
emplit de son amère grâce
Le fil de mes pensées perdues
Il est vingt ans, mon bel amour et l'oiseau sur sa branche ploie
sous le poids des incertitudes
Je sens soudain mon âme elle tremble et déchire
de ses ongles fourbus la matière du temps
Pourquoi faut-il partir un jour
me dis-je
A mes muettes larmes
l'écho du vent répond sans fin
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85 commentaires:
Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.
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Cent mots qui me laissent sans voix...
RépondreSupprimerBaci
En un mot comme en cent, la vie ne vaut rien, mais rien ne vaut la vie! ;-)
SupprimerMolto baci
Salut l'artiste !
SupprimerOn va te rendre hommage à la fête de la musique...
Au fait Cel, as-tu essayé de jouer "La vie ne vaut rien" ? Elle me tentait tellement que je j'ai essayé. Pas dure : capo2, Do La- Mi Sol / Do La- Mi Sol7, tu fais tourner en rond sur un rythme lancinant.
SupprimerEt là, t'essayes de chanter.
Et là, tu déchantes !
Les accélérations et les suspensions de la ligne mélodiques sont telles que je m'y suis cassé mon métronome mental intégré à moi qu'il est.
Déçu le Candide, bouhhh !
On la met sur la liste de notre concert ?
:o)
Bon voila, j'ai relevé le défi! pas facile, cette chanson la Souche!
SupprimerIl a eu toute la vie pour s'amuser, il aura désormais toute la mort pour se reposer... :~/
RépondreSupprimerJoli! c'est une belle philosophie,mais bon, pas facile avec le taf!
SupprimerOui, prenons le temps, le temps d'aimer, le temps de savourer, le temps de rêver aussi... merci Célestine, tes mots sont beaux!
RépondreSupprimerAimer, savourer, rêver...belle devise!
SupprimerBen didon ! Moi j' veux bien mourir si tu m' écris des jolies choses comme ça ...
RépondreSupprimerOui mais alors, de mort lente, hein, comme disait Brassens...
SupprimerTout fout l'camp ma bonne dame ,tout fout l'camp, c'est le " sable du temps " qui te le dit et il sait de quoi il parle !!!
RépondreSupprimerUn copain s'en va, ma guitare fait la gueule, mais ... bonne journée quand même !
Moi je retourne, " sans la nommer " parler d'elle, et c'est un boulot à plein temps qui me va bien.
Ça me plaît bien ton boulot: je pense qu je fais un peu le même, je sème de petites graines dans les cerveaux de mes petits élèves...
SupprimerSalut l'artiste !
RépondreSupprimerProche, la fête de la musique sera l'occasion de te rendre hommage...
C'est là qu'on fait notre concert? Avé les pizzas et tout et tout? ;-)
SupprimerCa va être dur, je joue déjà les 21 et 22 juin, et quelque chose me dit que tu sera occupée aussi. Au moins tes oreilles.. ;o)
SupprimerPis faudrait p'têt' qu'on récupèpète un peu, non ?
Mais t'inquiète, les pizzas ont du mouron à se faire !
:o))
Didon, tu serais pas une grosse gourmande qui s'assume pas, toi ?
SupprimerSe retrancher derrière un hypothétique concert (les Kerguelen, c'est pas la porte à côté !) comme excuse pour manger des pizza ! Je trouve ça petit !
;oD
non mais tu habites vraiment aux Kerguélen?!!?
SupprimerEvidemment, c'te question !
SupprimerIl faut le prendre... Belle journée avec bises !!
RépondreSupprimerOui, c'est certain, si on ne le prend pas, il ne se donne pas tout seul!
SupprimerUne tasse qui fume
RépondreSupprimerLe soleil chasse la brume
L'odeur du pain grillé
Une abeille sur le beurrier...
(oui, c'est bien moi)
J'ajoute : Ne changez rien Madame : tout est parfait...
Supprimer(oui c'est toujours l'horrible Blogbo)
L'horrible "blogbo" écrit quand même de bien belles choses!
SupprimerBon les abeilles, en ce moment, elles se les caillent trop pour s'aventurier sur le beurrier. Elle restent coincées à la niche...euh...nuche...euh ...ruche!
oui,
RépondreSupprimeril est tant,
aux sables du temps,
qui filent et se défilent...
et moi j'aime bien
Tout l'art consiste à désactiver le sablier de temps en temps.
SupprimerC'est ce que l'on appelle faire la pige au temps.
On glisse alors dans un délicieux hors-temps.
Même si l'on sait qu'il aura le dernier mot à la fin.
SupprimerC'est ambigu. Qui donc aura le dernier mot à la fin ?
Mais LUI, bien sûr. Celui qui nous échappe...
Supprimermoi, pour la pige au temps,
Supprimerj'aime bien jouer à pigeon vole,
de temps en temps,
et le temps, est-ce qu'il vole, lui ?
t'envole ?
'tention au gage...
sourire un peu cavalier
Le temps vole et on ne le rattrape pas, surtout celui qu'on a perdu, mais parfois, on saisit une de ses plumes et le temps d'un instant, on s'envole avec lui. Quand on va à la même vitesse que lui, sur un tapis volant par exemple, on a l'impression fugace qu'il s'arrête. Rien que pour nous.Merci Einstein.
SupprimerJ'ai bon? C'est quoi le gage?
PS j'ai mis un commentaire chez toi,mais il ne s'est pas affiché...;-)
SupprimerBien beau texte Celestine,et une douce chanson que je possède sur un 33 tours archaïque et magnifique.
RépondreSupprimerMerci cher ami!
SupprimerUn grand pan de ma vie est lié à ces chansons et notamment celle qui passe en boucle.
J'ai presque honte à le dire... mais le départ de Moustaki ne m'a pas touchée du tout... qui sait pourquoi. Je n'étais pas fan, ni opposée. Et peut-être suis-je en train d'accompagner d'autres personnes plus proches au dernier train, et ça me fait garder la tête tournée vers eux...
RépondreSupprimerMais j'aime ton poème... il est d'une tristesse... "gaie"!
Une tristesse gaie...c'est très joli.Et très vrai,car en fait c'est exactement l'état d'esprit dans lequel je me trouvais quand je l'ai écrit.
SupprimerCélestine tu m'as mis la larme à l'oeil avec cette chanson que j'aime particulièrement et ton joli poème! Mais ce ne sont pas des larmes tristes mais des larmes qui font du bien :-)!
RépondreSupprimerOui, voilà, c'est la tristesse gaie dont parle Edmée.
SupprimerQui parlera de la bienfaisance des larmes ?
En lisant les comm, je comprends qu'il s'agit d une chanson de Moustaki,
RépondreSupprimerMousta qui ?
Bon, je ne vais pas te faire un cop/col de mes comm chez Aspho, tu les as lus je crois...
Il est où, le sac? ;)
Mais j'ai beaucoup apprécié tes comms chez Aspho. Je les ai lus attentivement et j'étais assez d'accord avec toi, si ce n'est sur le côté quelque peu "délicieusement provoc", mais je commence à te connaître un peu!J'espère que tu as compris ma théorie sur les deux raisons qui font aimer une musique...Et surtout au fort pouvoir évocateur d'une chanson,même insipide, si elle est liée à un bon souvenir. Mais c'est vrai que, d'après l'excellente Berthoise, l'amour rend con. Je le pense aussi.Mais j'assume.
SupprimerPOST scriptum: je vais pas me vexer, mais le texte est de moi, quand même.La chanson de Moustaki, c'est le sirop en fond sonore qui a inspiré ma prose...
SupprimerAh OK !! Je ne mets jamais la zik sur le net (j'en connais un autre !!)
SupprimerMais tu vois, pour les paroles, on ne prête qu'aux riches !!! :) Bravo !
Tu parles de l'inénarrable crist***e?
SupprimerOn ne prête qu'aux riches? que veux-tu dire? (je fais ma blonde)
Ben j'ai pensé que c'était l'oeuvre du grand poète regretté par (presque) tous !
SupprimerNe fais pas ta blondasse car sous mes doigts, ces mots qui s'étalent ne sont peut être pas un compliment, damned !
Pour Cr... oui, je pensais à lui. Ça m'arrive très rarement heureusement ! ;)
Bon, si, d'accord, il est bien tourné ton billet:D
Je ne cherchais pas le compliment? juste l'explication... ;-)
Supprimerun compliment arraché sous la torture entre deux sacs vomitoires, ça joue pas!
C'est un joli poème.
RépondreSupprimerMouif...
SupprimerMerci Berthoise, je réalise que j'ai été un peu laconique avec mon mouif (qui veut dire à la fois oui, et bof) je crois comprendre que Moustak n'était pas ta tasse de thé. C'est gentil d'avoir fait l'effort de venir quand même!
SupprimerQuel poème magnifique ! Et avec Moustaki en fond sonore, je ravale mes petites larmes de midinette... ;) Il emmène nos vingt ans avec lui, cette époque bénie et insouciante où le temps s'étirait à l'infini... La nostalgie, elle ne passe jamais quoiqu'on dise ou fasse, elle profite de la moindre occasion pour nous sauter à la figure, sans prévenir ! :)
RépondreSupprimerC'est exactement ça qui m'est arrivé.Moi qui n'écoute jamais radio nostalgie (radio vieux comme disent les djeun's) je ne m'attendais pas à la claque du temps en écoutant ce temps de vivre qui a bercé mes dix-sept ans...
SupprimerDix-sept ans, une femme une enfant
Dix-sept ans
Des seins de satin blanc
Semblent narguer le vent
De leur charme insolent
Dix-sept ans
Et prendre encor' le temps
Le temps de refuser
Le monde organisé -
Et faire à l'heur' présente
Un aujourd'hui qui chante ...
C'était beau, à l'époque.
On n' est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
Une petite madeleine de Proust musicale en quelque sorte.
Même si pour Antiblues, ce fut plutôt une madeleine de prout...hi hi!
Ah j'ai rien dit sur ce coup là mais si vous me cherchez ... ;)
SupprimerOn te cherche gentiment, quand même, tu avoueras! ;-)
SupprimerJe rajouterais même: "Qui aime bien charrie bien" :-D
SupprimerLa taquinerie c'est la méchanceté du gentil ...
Supprimerrhôô comme c'est mignon!
Supprimeril est printemps il est soleil et sous mes doigts les cordes vibrent...
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup !
Merci beaucoup. J'ai rejoué avec plaisir cette chanson (d'autant qu'il n'y a que cinq accords)Mais sentir les doigts de l'être aimé frôler les tiens quand tu apprends à jouer,et te montrer comment les placer correctement, ça te laisse des souvenirs impérissables. ^ ^
Supprimerben tu vois, pour une fois j'ai écouté toute la chanson :-)
RépondreSupprimeret j'y ai même ajouté ma voix ;-)
(cette chanson était sur l'unique 33 tours que j'ai acheté de Moustaki... moi qui n'ai de toute mon adolescence acheté que trois disques, Moustaki était l'un de ces trois...)
Beaucoup de gens doivent avoir le même à la maison...Il va commencer à devenir collector!
SupprimerHé bien, en lisant les commentaires j'ai fait face à mon inculture musicale pour les œuvres de Moustaki. Du coup, j'ai été découvrir ce qu'il faisait et ma foi... j'ai beaucoup aimé!
RépondreSupprimerAlors merci de cette découverte: il n'est jamais trop tard !
Non il n'est jamais trop tard pour s'ouvrir à autre chose que ce que l'on connaît. C'est sans doute un des secrets de mon énergie. Je la prends à la source.Merci à toi de ta fidélité.
SupprimerOn sait que l'on naît pour mourir un jour :-)
RépondreSupprimerMais je trouve que lorsqsu'on peut exprimer ses convictions, son amour ... à travers la chanson, pour moi c'est merveilleux, car on fait partager tout l'émotion possible, non ?
Bisous et merci :-)
Marie
Tu touches là un point important, petite Marie.Que reste-t-il à la fin de la vie, quand la vague du temps a tout emporté? l'écume des émotions. Tout le reste a été dissous. La chanson,la musique, l'art, la littérature, autant de façons de faire circuler des émotions qui nous tiennent envie le plus longtemps possible...
SupprimerIl y a t-il une vie après la mort ? Question sans réponse ? Et pourtant je suis presque sûre que tout n'est pas fini ? Mais ... Alors tant que la vie nos tend les bras vivons pleinement les instants présents à fond avec tous ceux qu'on aime, non ?
SupprimerBisous Célestine, d'ailleurs tu as un prénom lumineux, crois-tu en ta bonne étoile :-)
Marie
Oh oui, je crois même que j'ai plusieurs étoiles qui veillent sur moi!
Supprimerbien d'accord avec ta philosophie: cueillons les instants présents.
Mort cruelle ! Le feuille nouvelle retombe, inerte;
RépondreSupprimerL'air doux du soir la fera peut être revivre...
Non ! les rayons du matin se rient de ma tristesse,
Le temps pour moi ne refleurira plus.
(traduction française d'un fragment de poème d'Emily Brontë)
Evidemment,je ne rivalise pas avec cette grande dame.;-)
SupprimerTout au plus puis-je dire que, comme elle, mes mots sont sortis tout droit de mon coeur.
Salut Célestine.
RépondreSupprimerJe me demande si je vais pas m'habituer à te laisser un mot ou deux de temps en temps. Alors, avec un peu de retard quand même, je profite de ce billet pour répondre à une question que tu nous avais posée début février à La Poule et à moi. Sûr segur que c'était pas facile comme question, mais j'aime effectivement beaucoup Moustaki. Excuse le retard, hein, mais c'est février de cette année là.
Salut.
Bon je donne ma langue au chat. Je croyais t'avoir reconnu, mais là je nage en plein suspence! donne moi des indices un peu?
Supprimer2 février 2013 chez les Blogbos dans " le plus grand amour de ma vie "
SupprimerMoi je n'en connais qu'un qui dit : "sûr ségur" !!! n'est-ce pas Bof ?
SupprimerAh ben oui,cher BOF, mais là si Andiamo nous casse tout le suce panse!
SupprimerBon de toutes façon, la Poule, ça avait fini par faire tilt dans ma tête.
Mais il se trouve que j'ai un copain qui dit "ségur", et donc, ma réponse à ton commentaire de la dernière fois, où j'ai cité la chanson de Bécaud "merci Beaucoup" ben elle a dû faire un flop mémorable, du coup!
Bref, mon petit BOF, est-ce que ce serait trop te demander, la prochaine fois, de signer de tes trois mignonnes petites lettres, afin que je ne commette plus d'impair, bien qu'en ce moment ,les impairs soient quand même bien utiles avec le temps qu'il fait...Et merci d'avoir osé venir chez le "dragon", monsieur le timide! Tout va bien? Tu veux un mentos? Tu es ici chez toi, reviens quand tu veux.
bises
Célestoche
Magnifique poème où les mots valent leur pesant d'or! Vil temps sans scrupule qui nous laisse choir quand on a à peine commencer à goûter au printemps, des magnolias!
RépondreSupprimerC'est le temps, je crois, qui vaut son pesant d'or...
SupprimerMerci de ton passage, toujours apprécié.
J'arrive un peu tard ..
RépondreSupprimerj'ai lu ton billet et quelques commentaires , pas tous , j'avoue
Georges , les Georges ont un sacré pouvoir à émouvoir , ou à séduire ..
j'ai écouté Moustaki , un peu , je l'ai chanté aussi , "le facteur " en duo avec un ami
Son départ me laisse une étrange impression , je ne peux plus écouter , ça me fiche le bourdon , je ne l'explique pas , y'a des trucs comme ça ..
La mémoire se réactive , et ..laisse une impression mélancolique
Quand Maxime Leforestier partira , je serai triste , je le crois vraiment
Il reste l'autre George ;)
Georges Moustaki , ce n'est pas forcément le chanteur ou la voix, c'est surtout, comme je le disais plus haut, une époque qui me remonte aux tripes.Et j'avoue que c'est de réentendre cette chanson qui m'a fait passer le cœur par la gorge.
SupprimerBisous ma Jeanne
RépondreSupprimerLégèreté. Pesanteur. Deux termes que tout oppose et qui affleurent et se querellent au long de ce beau poème. Il diffuse cette sensation étrange de naître, un peu éphémère, un peu diaphane, jusqu’à s’achever par le mot « fin » ou à contrario « sans fin ». Dans l’interstice l’espace s’est envahi d’un parfum du temps, de son air et surtout de son âme.
On ne peut pas ne pas évoquer Kundera et « L’insoutenable légèreté de l’être »
(On relèvera au passage la fascinante beauté de ce titre)
Dans ce roman Kundera pose la question-clé de son oeuvre, celle qui va le/la structurer : légèreté et pesanteur, lequel de ces deux termes est le négatif ? Dans « L’insoutenable… », Kundera oppose légèreté et pesanteur à travers les personnages de Teresa, Franz, Sabina et Tomas. Il est dit dès les premières pages que Teresa incarne la pesanteur : "un jour, Teresa était venue chez lui sans prévenir. Un jour, elle était repartie de la même manière. Elle était arrivée avec une lourde valise. Avec une lourde valise elle était repartie." La répétition de "lourde valise" mis en fin de phrase et en début de phrase suivante insiste sur la pesanteur. Teresa incarne donc la pesanteur. Quant à Tomas, "l'absence totale de fardeau fait que l'homme s'éloigne de l'être terrestre, qu'il n'est plus qu'à demi réel et que ses mouvements sont aussi libres qu'insignifiants." Il incarne par conséquent la légèreté. Mais le bon choix est-il la pesanteur, comme Teresa, ou bien la légèreté, à l'image de Tomas ?
Un autre extrait :
« [Sabina] dit : - Et pourquoi ne te sers-tu pas de ta force contre moi de temps en temps ?
- Parce qu'aimer, c'est renoncer à la force, dit Franz doucement.
Sabina comprit deux choses : premièrement, que cette phrase était belle et vraie ; deuxièmement, qu'avec cette phrase Franz venait de se disqualifier dans sa vie érotique". »
D’ici-là, attendons sereinement ou « Du vent dans les branches de Sassafras » ou du vent des magnolias de Célestine, pour peu qu’elle veuille bien nous donner plus de poésies
Pour l’heure, les magnolias des Iles Borromées refleuriront l’an prochain
Oui ! Il est vingt ans
Magnifique étude de texte qui aurait pu faire un billet.
SupprimerVous me placez dans la cour des (très) grands et je suis sûre de ne pas en être digne.Mais à votre demande, je me laisserai aller plus souvent à la poésie qui me traverse parfois, quand je baisse la garde de mon optimisme déluré...
Il faut partir un jour parce qu'on a fini sa vie.
RépondreSupprimerSimpliste réponse à ton joli poème, mais c'est une réponse unanimement acceptée par mes élèves ou mes kids qd ils me posent la question.
J'ai effectivement toujours dit ça, aux interrogations de mes enfants, un peu inquiets: "dis, on va pas mourir encore?" -"Ben non, on n'a pas fini notre vie!"
SupprimerIl n'en reste pas moins que cette angoisse subsiste et elle me saisit au collet de temps en temps, quand je baisse la garde de mon optimisme déluré.
RépondreSupprimer"Il est vingt ans, mon bel amour et l'oiseau sur sa branche ploie"
Si l'on vous écoutait réciter votre poème, entendrait-on :
" Il est vain tant mon bel amour et l'oiseau sur sa branche ploient" ?
Âme émue, êtes larmes?
SupprimerQuand il est mort le poète, tous ses amis pleuraient... mais ses textes restent, ses chansons nous trottent encore dans la tête ! très beau poème ma Célestine
RépondreSupprimerMerci Prudence, oui, c'était un poète.Et une génération qui s'en va, celle de la lutte et en même temps de l'insouciance.
SupprimerJe te donne le temps de vivre
RépondreSupprimerLe ton de mai
Après la pluie, le beau teint ...
Merci ma douce amie.
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