Elle aime frissonner.
C'est une sensation qui lui plaît. Elle frissonne d'émerveillement devant un tableau, elle frissonne de plaisir, d'attente, de joie, d'excitation, elle frissonne sous le regard insistant d'un bel inconnu, dans le train, elle frissonne à la pensée d'une soirée où le courant passera, elle le sait. Elle connaît ce sentiment jubilatoire qui soulève son cœur dans sa poitrine. Elle aime la connivence de certains yeux, de certaines bouches. Il lui suffit de fermer les paupières, d'imaginer...Elle sait terriblement imaginer, au point que les images en deviennent presque réelles: c'est cela qui la fait frissonner, depuis toujours. Dans ses rêves, certains baisers laissent sur ses lèvres, au réveil, un étrange goût de réalité.
La nuque de certains hommes, douce et émouvante, avec ce creux juste fait pour accueillir la main , cela peut la faire chavirer. Un lobe, aussi, parfois. Une commissure. La courbe d'une frange de cils. Un éclair bleu. Les hommes sont des puzzles dont chaque pièce peut emporter le frisson. le rêve lui suffit. Il l'emplit.
Pour peu que la musique s'en mêle, la voilà partie dans ses émois érotico-intellectuels, cette exultation des sens et de l'esprit. Elle vibre. Comme la corde d'un arc sous le souffle du vent.Son jardin secret est un champ de blé ondulant sous la houle d'un frisson permanent.
oui, la nuque est un endroit de volupté... tout à fait en phase avec toi!
RépondreSupprimerwouhhh arrête tu me donnes des frissons ;-)
RépondreSupprimerje reconnais tout à fait!!!
La nuque, la voix... et les mains. Certains tableaux, la mer, certains paysages. Et la musique, alors la musique, tu le sais déjà, je te rejoins au coeur du frisson de .... l'émotion pure....
RépondreSupprimerSourires .... Sais-tu pourquoi ? parce que c'est à cette endroit qu'Eliane aime m'embrasser quand je pianote ici et qu'elle passe derrière moi, c'est aussi là qu'elle y dépose sa bise du matin....
RépondreSupprimerUn secret: j'ai toujours ma peau de bébé.... Rires
Bises
magnifiquement exprimé tout ça...
RépondreSupprimerah la capacité de frissonner d'une femme, pleinement femme, une femme qui OSE frissonner!
Bises à toi, chère frissonneuse..
C'est hyper sensuel...! j'ai adoré lire ça... Un instant j'étais dans le champs de blé ondulant... :)
RépondreSupprimerLa peau est chaude et la mer fraîche. J'adore ce frisson là.
RépondreSupprimerTrès beau texte. Je passe te souhaiter un bon week-end ensoleillé de Pâques.
RépondreSupprimerJe frissonne avec toi. Entre volupté imagination et adrénaline. En plus la musique est parfaite... Agnès Obel me fait frissonner aussi. :)
RépondreSupprimerTant qu'on connaît de ces merveilleux frissons, on sait qu'on vit vraiment. Heureuse fête de Pâques Cel.
RépondreSupprimerPareil que Coumarine et Julia !:-)) Très doux, sensuel, caressant.. Bisous sur ta nuque.. ;-)
RépondreSupprimerTu m'avais promis de ne jamais parler de moi...
RépondreSupprimer;-))))))
"Le jardin secret."
C'est ça. Oui, ayons tous un jardin secret...
j'adore le commentaire de LI...
RépondreSupprimerje crois qu'on se retrouve dans tes mots, Cel... on est des frissonneuses et heureuse de l'être
Ah les nuques des zhom! ;-))
c'est très beau ma chère Célestine. et cela me ressemble ... aussi. Il existe un conte étrange qui s'appelle je crois : celui qui cherchait à connaître la peur. Tout le long du récit il cherche le frisson, le frisson de la peur. rien ne marche, ni la nuit passé avec des pendus, ni la rencontre avec des fantômes... etc.. à la fin, quelqu'un lui apprend la peur en jetant dans son lit un seau d'eau rempli de poissons frétillants, et le jeune homme de se réjouir : ça y'est j'ai senti le frisson, j'ai senti le frisson. Accéder à la peur, c'est accéder à la conscience de soi, à son état d'être mortel, à ses limites. c'est en même temps franchir le cap de l'âge adulte par l'expérience sexuelle...
RépondreSupprimerBises
C'est marrant, je viens d’écrire un truc à propos de frisson. Un tout autre frisson.
RépondreSupprimerJ'aime bien bien frissonner comme tu le dis.
On a souvent comparé la femme ou son corps a un instrument de musique à cordes qui vibre sous les doigts de l’artiste talentueux.
RépondreSupprimerComme ils peuvent être exquis certains frissons qui ne vont pas plus loin !
Gros bisous Célestine pour ce dimanche pascal et pour tous ces doux frisons !
Ton champs de graminées est divin !
Florence
Bojour !
RépondreSupprimerj'adore ce que tu écris, comme tu sais si bien l'écrire; je frissonne, moi aussi, souvent, pour bien de s choses.
le frisson est l'expression de l'émotion, non ? tu ne crois pas ?
Bonne semaine!
Coucou PrinCelsse,
RépondreSupprimerprendre les mots de ton écrit pour les chevaucher autrement et......
j'ondule sous la houle d'un frisson permanent dans l'antre de ton jardin secret
POEME:
La vie est un long frisson tranquille
L’épi de blé ploie, et de ses cils longs
La courbure danse à l’alizé chaud.
Le champ, frange blonde, aux grillons
Refuge des amours, chante en échos.
Oh, douces mains de l’été caressons
Les cordes sensibles des violes de pailles
Et aux lobes de ma Princesse, frissons
Emouvants de musiques divines, ne faillent
A la commissure de ses lèvres, en creux
Juste les fossettes de bonheurs disparaître.
Qu’à sa nuque, Apollon l’homme preux
Bande son arc et ce baiser secret apparaître.
Texte léger accompagné fort joliment d'une voix véritable.
RépondreSupprimerAmitiés
Pardonnez moi de ne pas vous répondre. Je suis en vacances, et en plus j'ai des problèmes avec la publication des commentaires de mon blog.Je tente de restaurer la modération modérée...
RépondreSupprimerA très bientôt.
Célestine
♥♥♥
Texte très sensuel. j'adore
RépondreSupprimerEt bien! j'en ai raté des textes, des histoires, des frissons dans vos blogs....et pourtant j'en ai vécu!!!
RépondreSupprimer