La cybersphère m'a joué un tour à moi aussi. Alors que je venais d'écrire un billet de vingt lignes, une fausse manip et hop! plus de billet...
Bon en gros, je disais à peu près ceci:
Vous chers internautes lecteurs de ce blog, vous dont la rentrée s'est faite discrètement et dans l'indifférence générale, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est, une fois par an, de se lever au radar, de se glisser sous la douche et là, d'entendre la radio s'exclamer: "Aujourd'hui, c'est la Rentrée, nos chères têtes blondes et leurs PROFESSEURS vont reprendre le chemin des écoliers.
S'ensuivent des dizaines de commentaires, de reportages et d'interviews sur le sujet. Sans parler des publicités pour les cours de soutien parascolaires, les assurances scolaires ou les bombes anti-poux. Au vu de ce matraquage, on pourrait penser qu'ils ont tous peur qu'on oublie d'y aller!
Alors, avec le savon qui coule dans l'oeil et le léger frisson qui vous parcourt l'échine en ce petit matin frileux de septembre, vous qui nagiez dans l'insouciance et le bonheur il y a seulement quatre jours, au milieu des vagues ou des cigales, vous vous sentez soudain comme mis à nu (c'est le cas de le dire) observé, traqué, filmé, surveillé , comme si un index accusateur était pointé vers vous avec l'air de dire : "Encore tout nu? Allez, debout, fainéant, assez de vacances, la France a besoin de toi!"
C'est bien simple: c'est tellement gênant que maintenant, le jour de la rentrée, je n'allume plus la radio dans ma salle de bains ...
Bon en gros, je disais à peu près ceci:
Vous chers internautes lecteurs de ce blog, vous dont la rentrée s'est faite discrètement et dans l'indifférence générale, vous ne pouvez pas vous imaginer ce que c'est, une fois par an, de se lever au radar, de se glisser sous la douche et là, d'entendre la radio s'exclamer: "Aujourd'hui, c'est la Rentrée, nos chères têtes blondes et leurs PROFESSEURS vont reprendre le chemin des écoliers.
S'ensuivent des dizaines de commentaires, de reportages et d'interviews sur le sujet. Sans parler des publicités pour les cours de soutien parascolaires, les assurances scolaires ou les bombes anti-poux. Au vu de ce matraquage, on pourrait penser qu'ils ont tous peur qu'on oublie d'y aller!
Alors, avec le savon qui coule dans l'oeil et le léger frisson qui vous parcourt l'échine en ce petit matin frileux de septembre, vous qui nagiez dans l'insouciance et le bonheur il y a seulement quatre jours, au milieu des vagues ou des cigales, vous vous sentez soudain comme mis à nu (c'est le cas de le dire) observé, traqué, filmé, surveillé , comme si un index accusateur était pointé vers vous avec l'air de dire : "Encore tout nu? Allez, debout, fainéant, assez de vacances, la France a besoin de toi!"
C'est bien simple: c'est tellement gênant que maintenant, le jour de la rentrée, je n'allume plus la radio dans ma salle de bains ...
C'est vrai ça, j'avais jamais vu ça comme ça : on aurait trop de vacances qu'on en oublierait de retourner travailler, du coup les média et la société toute entière nous le rappelle dès le 1er Août... un peu comme ces célibataires à qui leur mère n'arrête pas de rabacher "boooon,et quand est-ce que tu nous présentes quelqu'un ?!"
RépondreSupprimerA moins que ce ne soit pour motiver les élèves, mais c'est un leurre, en collège déjà ils ne sont plus très chauds pour y aller !
C'est vrai que les médias sont lourds par moment.
RépondreSupprimerEn tous cas bon courage et ne journée
Math
La place pour l'encrier en plus, ce sont un peu les tables que nous avions il y a 70 ans !!!
RépondreSupprimerBonne journée.
Photo de ta classe? Nooon! Tu m'avais l'air un peu désabusée style coup de gueule qui se prépare dans ton com chez FD. Ca ne s'est pas si ien passé que ça la rentrée?
RépondreSupprimerbises
FD
RépondreSupprimerMotiver les élèves...grande question, surtout quand on cherche de plus en plus à démotiver les profs en cassant le service public...Mais tu connais ça toi aussi, je ne t'apprends rien!
Patriarch
Non , ce n'est pas ma classe, c'est la photo d'une classe-musée en Suède je crois. Les meubles et les encriers ont bien 70 ans , en effet.
Delphine,
oui, c'est vrai que les formalités administratives deviennent pesantes, de plus en plus. Ma pré-rentrée m'a découragée, mais ce matin, j'ai vu mes nouveaux élèves et j'ai retrouvé le même bonheur d'enseigner, celui qui ne me quittera jamais.
Bises à tous
Oups, mon petit Mathéo, je t'ai oublié, mon poète!
RépondreSupprimerMille pardons et merci pour tes encouragements
Bises
Celestine