C'était un dimanche clair et doux. Comme je les aime...Rien de mieux qu'un dimanche de novembre qui ne se prend pas pour un dimanche de novembre.
Mon marronnier à moi, c'est ma haine de ce mois. Un condensé de tout ce que je déteste. Je me demande ce qu'il m'a fait...Assurément, dans une autre vie, en novembre, on a dû me faire rôtir les pieds en croyant que c'étaient des châtaignes, sur la place de Grève. (Oui parce que les supplices, c'était toujours en place de Grève...de nos jours, ce serait plutôt la place de la Nation, la place de grève...mouais, bon hum, je sais, c'est facile...)
Comme je l'ai dit en d'autres temps, lyrique, que l'on prononce novembre et aussitôt se dessinent devant mes yeux, je n'y peux rien, un champ morne et gris, au petit matin, des vols de corbeaux grinçants et cacochymes et deux silhouettes fantomatiques, bottes noires et chemise blanche aux manches retroussées, mains gantées prolongées par une excroissance métallique crachant la balle fatale, le projectile ultime: une antique pétoire, un combat en duel, le mort qui s'écroule, un trou rouge au côté droit, comme dirait l'autre, fauché dans l'absurde et impérieuse intransigeance de sa jeunesse. Mort pour l'honneur, la gloire, l'amour. Huit heures au champ des corbeaux. Avec un bruit mat, le perdant est tombé dans l'herbe constellée de cristaux de givre, de longues écharpes de brouillard se traînent d'arbre mort en arbre mort comme des filaments de haillons déchirés.Et toujours ces croassements lugubres et transperçant les os jusqu'à la moelle.
Bref, c'était quand novembre malgré tout m'inspirait encore...désormais, je n'ai que mépris pour ce mois affreux. Et ne me parlez pas du plaisir des grandes ballades en forêt, des feux de cheminée et des couleurs flamboyantes de l'automne.Et patati et chabada... J'échange mon baril de super-novembre contre deux barils de n'importe quel autre mois ordinaire.
Mais je m'égare, puisque je parlais de dimanche. Et qu'il faisait beau. Le soleil caressait mes cheveux à cette heure alanguie où l'on digère les agapes d'un repas de fête.Sur la nappe, il reste les verres presque vides et l'on apporte le café, en enlevant délicatement les miettes pour faire plus joli.
Je me saisis de ma guitare, et je commence à descendre quelques arpèges (bien qu'il me manquât un chêne-liège, clin d’œil cabrelien) et là, contre toute attente, mon futur gendre idéal me dit: "Jolie cette chanson! C'est de qui? je ne connais pas..."
Ô temps pourri! Ô mauresque*! Nicolas Peyrac...l'amour de mes quinze ans**...
Mais il aime, et cela me ravit à double titre: d'abord, il a du goût, mais cela, je le savais déjà puisqu'il aime ma fille, et surtout mon interprétation n'était pas trop mauvaise...ce qui prouve que, quand on aime, on est souvent transcendé.
Mais il aime, et cela me ravit à double titre: d'abord, il a du goût, mais cela, je le savais déjà puisqu'il aime ma fille, et surtout mon interprétation n'était pas trop mauvaise...ce qui prouve que, quand on aime, on est souvent transcendé.
* qui est comme chacun sait un délicieux cocktail à consommer avec Madère à Sion...
**Euh...Jeanne, contrairement aux apparences, c'est un billet musical, et non sur le temps qui passe... ;-)
Bon pisque c'est "musical" je vais m'y cantonner...
RépondreSupprimerEt pisque tu as retrouvé un nouveau fournisseur de zik, tu dois être drôlement contente !
Et pisque tu parles de Cabrel, il y a une magnifique chanson sur "Octobre", tu connais? ça doit être chouette de l'apprendre à la guitare, de quoi passer novembre agréablement !
Et pisque tu parles du futur genre idéal, c'est un charmeur diplomate qui s'y connait pour créer des relations sympatoches avec la future famille ;) La musique rapproche les générations et comme il ne connait pas NP, il serait intéressant de savoir quel est votre plus petit dénominateur commun musical à tous les deux ...
Charmeur diplomate? Tu veux dire que ma musique lui a cassé les oreilles mais qu'il n'a rien dit ? Alors je ne dois pas le croire non plus quand il m'appelle " très belle-maman"... ;-) notre plus petit dénominateur commun est une belle plante d'1 m76, qui a bien grandi depuis la petite graine...
SupprimerPour octobre, si je la connais? Elle fait partie de celles que je massacre régulièrement à la guitare, oui.
Quant au fournisseur, non c'est toujours le même...je lui ai juste montré qui c'est Raoul... :-)))
héhé moi aussi je l'aimais bien :-)
RépondreSupprimeret novembre est le plus triste des mois parce que (pour moi) il a des connotations de cimetière et de guerre de 14, de mort, donc...
Ça fait longtemps que je sais que nous avons les mêmes valeurs, chère Adrienne...
SupprimerBonne journée ... de novembre et courage.
Bah, pour rester en musique, dis-toi que ça pourrait être pire ! :~)
RépondreSupprimerMais quand vas-tu te décider enfin à t'enregistrer et à nous donner à ouïr tes talents d'interprète, hein ?
Ah oui, c'est effectivement pire: j'ai écouté jusqu'au bout, quel délicieux drille de benjamin Biolay, tout de même! La question que l'on se pose, c'est que choisir: la corde ou le gaz? ...:-D
Supprimer''Enregistrer? Euh...pour l'instant c'est vrai que je n'ai pas dépassé le cadre des intimes...mais pourquoi pas? J'y réfléchirai...
Il ne faut pas être injuste avec Novembre. C'est seulement une question de perspective ! Dans l'hémisphère sud, Novembre est un mois des plus agréable :-) !
RépondreSupprimerSinon, Nicolas Peyrac, pareil que toi (bon c'était pas mon idole mais je l'aimais bien). J'avais ce 45 d'ailleurs, et sa photo maronnasse. Mais sa chanson que je préférais, c'était : "je pars".
Tu as vu, j'ai compris comment faire pour te passer des messages !
Oui j'ai vu dis donc, formidable! Tu apprends vite.
SupprimerAlors décryptons le message: hémisphère sud + Je pars = hurluberlulu était donc en vacances aux Maldives. Alors, c'était bien? ;-)))
Ma première mission en tant que correspondant local : Le 11 novembre, papier sur le dépôt de gerbe au monument aux morts de Réaumont à 11H00. . . j'aurais préféré Célestine à la guitare que la sonnerie aux morts au clairon, mais on ne m'a pas laissé le choix.
RépondreSupprimerBizzzz
Rrrrrah! La vie est bien cruelle...mais bon, quand faut y aller, faut y aller...comme on dit quand on aimerait bien être quelque part mais qu'on nous dit qu'il faut aller ailleurs...
SupprimerD'ailleurs, il faut que j'aille a l'école. Eh oui, j'aurais bien aimé passer ma journée à jouer de la guitare, et à m'entraîner a jouer octobre de Cabrel pour faire plaisir a Numericman, ou pour remplacer avantageusement ( ou pas) le clairon, ais quand faut y aller...faut y aller! Et la j'ai tellement de boulot que ça déborde sur le mercredi. Mais je pense que c'est pour nous habituer au grand bord...chambardement de l'an prochain.
Bonne journée cher garde.
Garde-toi bien
Et ça, alors, c'est du caca-boudin ?
RépondreSupprimerhttp://www.youtube.com/watch?v=Ny11UjEt_Gg
Je me suis toujours demandé si Anne vanderlove a eu conscience de l'ambigüité de ses vers "Si j'ai fondu tant de chandelles, depuis le temps qu'on ne s'est vu..." d:^)
C'est Anne qui me troublait ...
SupprimerMa mère était rassurée que je ne flashais pas sur Nicolas ....
Quant à l'ambigüité.... peut être était-ce voulu...
D'autant que l'usage de la chandelle est connu au sein des respectueuses communautés, chez les Cénobites tranquilles....
Je vois que tous les deux faites allusion à une pratique extrêmement bien décrite par l'ami Georges dans un de ses chefs d'œuvre de bon goût et de délicatesse appelé " Mélanie" où il est question de trouver une rime riche aux inénarrables trompes de Faloppe...
SupprimerNovembre... ce mois m'a inspiré ma première grande pensée philosophique. J'avais terminé en deuxième primaire l'immanquable "rédaction" sur la Toussaint et ses poncifs brumeux par cette phrase : "La vie de ceux qui sont morts est finie" !
RépondreSupprimerJe crois que quand j'avais quarante ans mes parents le racontaient encore en se marrant comme des baleines. Je suis un incompris !
Et pourtant cette phrase était frappée au coin du bon sens...mais les génies incompris sont le pléonasme incarné...
SupprimerHa mais je connais Nicolas Peyrac...et cette chanson là qui est très belle en effet.
RépondreSupprimerEn même temps, si je mets à la place de ce garçon, difficile de dire à sa future belle mère qu'elle a des goûts de chi.....et qu'elle joue mal...il faut toujours avoir la belle mère dans ses petits papiers...
Tu préfères grimper dans les cerisiers avec une jolie robe à fleur, alanguie sur l'échelle.? Comme dirait Francis !
La robe et l'échelle...quelle belle chanson! Tu es un connaisseur, je vois... ^^
Supprimertant de lumières subtiles et de couleurs fluides me ravissent malgré le soleil fuyant
RépondreSupprimerChère Marie-madeleine, je te reconnais bien là...bien sur, si tous les jours de novembre ressemblaient a ce dimanche que je décris...mais le gris le gris...partir le matin au travail, dans la nuit, revenir le soir dans la nuit...et entre les deux, un ciel bas comme un couvercle...
SupprimerEh oui le grand Boris Vian avait associé octobre et novembre, ils étaient devenus "octembre" mois pourris s'il en est ... Quoique j'ai souvenir d'une jolie rencontre faite en cette période, c'était il y a PFUUU ! (t'étais pas née) Comme quoi les jolies fleurettes poussent parfois là où on les attend le moins.
RépondreSupprimerIl y a si longtemps? Pfiouu le temps passe! Ah...Boris Vian, dis donc, tu sais parler aux femmes toi!
SupprimerNovembre, mon mois difficile....
RépondreSupprimerLes effets commencent à se faire sentir.
Ceux qui ont lu mon livre, savent pourquoi....
Reste que je suis sensible à la commémoration. Que la "sonnerie aux morts" me tire toujours des frissons.
Je vois alors les photos de mes ancêtres qui n'en sont pas revenus, des fils en uniforme sur le buffet...
"Déjà la pierre pense où votre nom s’inscrit
"Déjà vous n’êtes plus qu’un mot d’or sur nos places
"Déjà le souvenir de vos amours s’efface
"Déjà vous n’êtes plus que pour avoir péri
Louis Aragon
Des vers frissonnants, comme toujours avec Aragon...décidément un de mes poètes préférés, il y a des gens qui me connaissent bien sur ce blog...
SupprimerMoi aussi, j'ai appris à connaître le petit garçon de douze ans qui ne parvient plus a remuer son gros orteil...et il sait qu' il y a au moins une maîtresse qui lui aurait fait aimer l'école...
Aragon n'était pas un minet.....
SupprimerC'est pas faux...
Supprimer:-D
Je sais que tu aimes Aragon, Célestine.
SupprimerMes enfants m'ont offert les deux tomes de ses poèmes dans la Pléiade. (ils connaissent leur père...). Certes c'est une édition "de luxe", mais son vrai luxe c'est la qualité des notes et commentaires par des spécialistes....
Quel beau cadeau!
SupprimerJe suis partante pour échanger tes barils de super-novembre contre trois ou quatre de ... printemps par exemple, car j'adore ce mois et ce, pour les mêmes raisons qui font que tu ne l'aimes pas ! ! !
RépondreSupprimerP'tite parenthèse : les chagrineux qui associent tristement novembre à la guerre devraient au contraire l'apprécier et se réjouir parce que c'est le mois de l'armistice donc de la fin des hostilités.
P'tit clin d'oeil : j'aime lorsqu'il pleut en novembre parce que : " pluie en novembre, Noël en décembre "
Ok je sors !
Euh pas de suite, juste pour rajouter : Peyrac sans plus, mais L.A. sans modération !
Formidable! Mieux que sur le bon coin...j'accepte le deal.
SupprimerLe proverbe est connu mais toujours drôle, comme tous les bons mots de Coluche.
Peyrac gagné juste a être connu: il y a des bijoux dans son répertoire qui ne sont jamais passés a la radio...
ben moi, Novembre, et pile poil aujourd'hui, le 6 c'était la naissance de mon premier enfant ... le papa des jumeaux... alors j'aime pas mal Novembre, les brumes , les teintes sourdes et le poêle rougeoyant qui fait de la pièce un lieu douillet où les chats se vautrent le ventre à l'air sur les fauteuils pendant que je fais de même ( mais pas le ventre à l'air , faut pas exagérer) en bouquinant allongée à côté d'Ombrelune qui me couve de l’œil en ronronnant . j'aime l'odeur de la fumée , dehors , des feux alentour , et le crachin ouaté ... en novembre se préparent les promesses des beaux jours , et les envies d'hibernation riment avec pelotes de laines qui alimentent mon tricot du moment ..
RépondreSupprimerbravo pour la guitare et le chant....
au fait, l'écoute de Nicolas est limitée à 20 sec.... fichu Deezer!
Vingt secondes...Juste de quoi mettre l'eau à la bouche a ceux qui aiment ma musique, et juste pas trop pour ne pas énerver ceux qui n'aiment pas : sacré deezer...
SupprimerMais apparemment cela dépend si l'on est abonnè et connecté . Il semblerait qu'Eeguab soit parvenu a écouter tout le morceau.
Bon on se le fait ce bœuf un de ces quatre?
je confirme.... faut s'inscrire.....
SupprimerMon pauvre Alain, tu souffres pour moi, c'est vraiment gentil
SupprimerNovembre a inspiré nombre de poètes, comme chacun sait. Il vous inspire aussi aujourd’hui, mademoiselle Célestine et le billet que vous nous faites partager nous apporte bien du plaisir, preuve en effet que « quand on aime, on est souvent transcendé »
RépondreSupprimerA tout seigneur, tout honneur. Voici l’ami Victor:
Novembre
Je lui dis : La rose du jardin, comme tu sais, dure peu ;
et la saison des roses est bien vite écoulée.
SADI.
Quand l'Automne, abrégeant les jours qu'elle dévore,
Éteint leurs soirs de flamme et glace leur aurore,
Quand Novembre de brume inonde le ciel bleu,
Que le bois tourbillonne et qu'il neige des feuilles,
Ô ma muse ! en mon âme alors tu te recueilles,
Comme un enfant transi qui s'approche du feu.
…
(extrait)
Et puis Charles Cros, l’éternel oublié,
Novembre.
Je te rencontre un soir d'automne,
Un soir frais, rose et monotone.
Dans le parc oublié, personne.
Toutes les chansons se sont tues :
J'ai vu grelotter les statues,
Sous tant de feuilles abattues.
Tu es perverse. Mais qu'importe
La complainte pauvre qu'apporte
Le vent froid par-dessous la porte.
Fille d'automne tu t'étonnes
De mes paroles monotones...
Il nous reste à vider les tonnes.
Charles Cros
Il y a Apollinaire, bien entendu, à et pour qui nous avons cru déceler chez vous une immense inclination :
Automne
Dans le brouillard s’en vont un paysan cagneux
Et son bœuf lentement dans le brouillard d’automne
Qui cache les hameaux pauvres et vergogneux
Et s’en allant là-bas le paysan chantonne
Une chanson d’amour et d’infidélité
Qui parle d’une bague et d’un cœur que l’on brise
Oh !* l’automne l’automne a fait mourir l’été
Dans le brouillard s’en vont deux silhouettes grises.
*pas d'autre ponctuation
Guillaume Apollinaire ("Alcools" - Mercure de France 1913 -)
On terminera par un poète du siècle dernier, totalement oublié désormais avec cette poésie débridée datée de 1959
Novembre. Où volent les oiseaux maigres
Aux ailes liées et la bouche cousue
Mon sang vous laisse-t-il un goût aigre
Et le jour où je n'en aurais plus.
...Je trébuche toujours. Contre moi t'aime.
Quand j'aurais cent ans de plus
que maintenant
...Hier, j'ai économisé des gouttes de vie
qui me pèsent.
Novembre approche
Les vagues se noient elles ? J'ai vu un
petit garçon
écrasé
par un camion.
Ou bien une petite fille?
F.Thellery
Vous renouvelant nos félicitations pour votre billet enlevé, nous arrêtons pour l'heure les poètes sans omettre de vous féliciter autant pour ce délicieux "nick name" de "très belle-maman" du meilleur gen(d)re.
Ah ...les poètes ont été tant inspirés par novembre et ses frimas tremblants...
SupprimerMerci d'avoir laissé un peu de place aux autres...
Apollinaire, vraiment ce soir, je ne trouve que du beau monde dans ces pages, des gens que j'aime, que j'ai aimé lire...et que j'aimerai jusqu'à ce que la brume du temps ait recouvert mon ciel à jamais.
Et le petit thellery aurait dû faire une carrière...
Moi je suis, un défenseur de novembre, dont l'austérité me convient assez bien, austérité redoublée dans ma Picardie de bataille de la Somme et de Chemin des Dames. A doses dodécimales cependant, une fois sur 12. J'adore cette version de So far away from L.A. Superbe! Cette chanson est très belle. Mais je l'accuse comme certaines choses très belles d'être assassines. J'accuse solennellement So far away from L.A. d'être trop belle, trop prégnante, trop tout et d'avoir pratiquement tué la carrière de Nicolas Peyrac, qui, 40 ans après, n'est guère invité que pour cette chanson. J'exagère un peu, pas beaucoup. Mais encore une fois cette version instrumentale est un bonheur. Kisses from L.A. and from Picardie.
RépondreSupprimerCe que tu dis des choses belles et assassines est terrible, mais très vrai. Combien de carrières ont été brisées à cause d'un rôle ou d'une chanson qui ont figé a tout jamais leur interprète...
SupprimerMoi aussi, j'adore cette version. J'aimerais comprendre pourquoi tu parviens a l'écouter en entier, alos que Croukougnouche n'en a que vingt secondes...
Bises du sud
"Client Deezer" je peux écouter l'intégralité. Mais tu sais, je suis loin d'arpéger comme toi, si loin, si far away. A +
SupprimerUn homme = une chanson !
SupprimerIl y en a quelques uns comme ça. Ça fait quand même pas mal de royalties ! (dit le grip'sous !)
Parait que Patrick Hernandez avec son "born to be alive", se fait encore 3.000 € de revenus PAR JOUR avec sa rengaine de part le monde....
Mais que n'ai-je écrit une chanson à succès !!!
:-)
Avec un bon pull à col roulé, tu aurais pu être désireless...
SupprimerC'est pas beau de se moquer !!
Supprimer:-)
suis-pas encore chauve comme elle !
Cela dit, en effet, j'avais des cols roulés en ce temps là !!
avec les cheveux jusqu'aux épaules....
quelle épok !!
Oh Alain! J'aurais bien aimé te voir avec tes cheveux longs...tu devais être aussi beau que Mike Brant. :-)))
SupprimerJ'aime pas novembre, c'est le début des frimas et de la neige. Je hais les frimas et la neige, alors je n'aime pas novembre, pas plus que décembre, janvier et février.
RépondreSupprimerQu'ils aient se faire voir ces mois affreux...
Mais j'aime la guitare de Célestine puisque je l'ai entendue et que même que je voudrais bien qu'êlle fasse la saint cochon avec sa guitare.
Baci
Si c'est la Saint Cochon à laquelle je pense, ça me ferait un immense plaisir d'entendre aussi. Même d'avoir un petit bocal de rien du tout en souvenir...Mais qui serait assez insensé pour me le livrer? Car je ne bouge pas quand la durée du jour est très courte ( j'adore, surtout quand il y a de fortes amplitudes thermiques entre la nuit et le jour ), et encore moins quand ces putains de journées sont trop longues et trop chaudes.
SupprimerBof.
Bon les gars vous me mettez la pression là...j' ai super envie, bien sur, de vous faire plaisir, mais je ne peux rien vous promettre...
SupprimerBof, tu veux un petit bocal de ma musique, si j'ai bien compris ta deuxième phrase... :-))
Blutchiamo, j'imagine bien la scène...mais en été! Ma guitare non plus, elle n'aime pas le froid. Ça lui distend la chanterelle et lui déforme la caisse. Et après elle joue mal exprès pour m'embêter.
Bon, d'accord. Combien de lignes ( à recopier, hein )? Ou pire: combien de kirounets en moins ( que prévu )?
SupprimerBof, qui vient de se ravitailler avant que ça ne barde trop.
J'ai pas tout compris...
SupprimerJe n'ai jamais dit qu'il te fallait jouer la balade en novembre dans les frimas du même mois....
SupprimerIl parait même que SF a équipé sa maison avec un sauvage central pour tempérer non pas les ardeurs des fêtards, mais l'ambiance thermométrique de sa case...
Baci guitarinella
Oui, c,'est vrai, tu ne l'as pas dit...et oui, c'est vrai, vous me mettez la pression...
Supprimerje ne sais pas si je vais pouvoir résister à un sauvage central!
Baci anche
C'est que je me suis mal exprimé. C'était d'un bocal souvenir de cochon que je parlais. Donc, je reconnais que je mérite une punition, mais je discute son importance: pas trop de lignes à recopier, et pas trop de kirounets en moins. D'ailleurs, il est quelle heure? Ah? Déjà?
SupprimerBof.
Tiens : dans ce billet, tu as une photo du "sauvage central", à titre documentaire ;-)
Supprimerhttp://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2006/03/18/278-une-table-a-maree-basse
Oh la déception! je m'attendais vraiment à une photo de toi! hi hi!
SupprimerJ'aime beaucoup beaucoup comment tu racontes les histoires... vraiment !
RépondreSupprimerJe les vois très bien, les deux messieurs dont tu parles, tout endimanchés et rasés de frais pour mourir... Ayons une pensée émue, non pas pour le perdant, mais pour les petites blanchisseuses qui s'étaient éreintées, la veille, à laver plus blanc que blanc les belles chemises à jabot de ces messieurs si susceptibles et qui dès le lendemain devaient enlever des taches de sang, de boue et d'herbe, les plus difficiles à avoir, comme chacun sait!
C'est vrai que "So far away...", c'est très far away de maintenant.... En 1975, quand est sortie cette chanson, j'avais 14 ans et moi aussi, je l'aimais bien le Nico...
Bon, tu n'aimes pas novembre (pourtant c'est joli "brumaire" et "frimaire", non?) et c'est ton droit le plus absolu... mais Tom Novembre, t'aimes pas non plus ?
Bises d'Ep'
@ Walrus: Je compatis car j'ai moi-même vécu cette "humiliation" du texte libre relu en famille longtemps longtemps après... Oui, les grands philosophes sont d'éternels incompris !
On aurait pu trainer sur les mêmes bancs de collège, alors, si je comprends bien...
SupprimerTom Novembre, oui, j'aime bien mais il faudrait que j'approfondisse la question...
Je ne suis pas très férue en tomnovembrologie...
J'aime ta façon de parler de ce mois si difficile à vivre. Prendre la guitare je sais pas faire, mais chanter Nicolas Peyrac si ! Qu'est ce que j'aimais ses boucles.....
RépondreSupprimerLa mode des cheveux longs a été fatale a beaucoup de chanteurs de ces années là...quelques décennies plus tard, la crinière est devenue plus rare.
SupprimerJe trouve au Nicolas peyrac actuel un petit air de Reggiani, non? Ce n'est pas pour me déplaire...
Boń je joue, tu chantes, on se retrouve quand?
Didon ma fée, on va devoir tirer des plans : toi, Jeanne, maintenant Zoé, plus moi, on va bientôt pouvoir monter un orchestre philarmonique !
SupprimerMais pour les répèts', faut trouver l'épicentre !
Et les Kerguelen, ça risque fort de faire pencher la balance vers quelque part dans l'océan indien, aïe !
:oDDD
Le mi-chemin entre les Kerguelen et la France, c'est Nairobi. On peut faire un safari dans la brousse en prime...
Supprimer'tain, t'en sais des choses !
SupprimerNon, j'ai juste regardé sur Google Terre, et puis j'ai choisi Nairobi parce que l'Ocean Indien il y a beaucoup trop d'eau...mais on peut dire Madagascar si tu préfères...
SupprimerCa risque de vous coûter chaud ! Peut-être devrait-on attendre que je revienne en métropole ?
SupprimerEt où serait l'épicentre alors ?
Selon mes calculs, l'épicentre serait à Limoges...C'est déjà nettement moins chaud!
SupprimerY'apuka ?
Supprimeret ben , je suis une fille de Novembre , je me suis mariée en novembre , et j'ai mis au monde mon premier enfant en novembre , alors , je devrais l'aimer ce mois hein ?
RépondreSupprimerEt bien non , beurk les pommes , les chataignes , les limaces et les feuilles qui collent aux godasses et les chaussettes , faut remettre les chaussettes aussi
j'aime pas ce mois , les premières déco de Noël entre deux citrouilles tout ça
Alors , je chante , nous chantons , à fond , ça oui , c'est bon , terriblement doux
Billet musical
oui , oui , d'accord , joue Célestine , ne t'arrête pas
Je joue, je joue, t'inquiète pas ma Jeanne, je ne fais que jouer...
SupprimerJe chante et même si parfois ma voix se teinte de nostalgie, je chante quand même la beauté du monde...
Supprimer... "Mais, vous savez, moi je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d'abord des rencontres, des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face, je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors ce n'est pas mon cas, comme je le disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu ; et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens aujourd'hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", eh ben je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain, qui sait, peut-être seulement à me mettre au service de la communauté, à faire le don, le don de soi..."
Du merveilleux Edouard Baer
C'est la première fois que je vois écrit ce monologue qui est un trait de génie...je vais pouvoir l'apprendre par coeur, merci mon cher Nuage.
SupprimerOh Pauvre Novembre, personne ne l'aime!
RépondreSupprimerJ'aime Novembre car c'est un mois de rien , que dalle , nada. C'est un mois de latence, je vois ma petite tortue hésitante "j'hiberne ou pas ?" , les chevaux qui prennent leur allure d'ourson avec leur poil d'hiver, il n'y a pas encore d'urgence de fin d'année bien que les enseignes trépignent, aucune obligation encore .... Bon aujourd'hui on était presqu' en T shirt alors.... en même temps ce n'est donc pas vraiment novembre. En revanche M Peirac, impossible pour moi, allergie chronique!
Quel dommage de ne pas aimer cette chanson aux accords si magnifiques...un régal à arpéger à la guitare...
SupprimerTu étais en TEE shirt? Mais tu habites où?
En lisant vite, j'ai cru lire:" les enseignants trépignent" ...c'est pas faux. Noël est l'ennemi des enseignants. Et dès novembre, il nous faut lutter contre la fatigue saisonnière, les premières vitrines, les catalogues de jouets, les publicités envahissantes et les lettres au PN...pfffff.....va-t-en avancer le programme avec tout ça!
nb : super en tout cas pour la guitare !h
RépondreSupprimerMerci!
SupprimerNovembre n'est pas mon mois préféré mais c'est quand même le mois où je suis née alors je ne peux pas ne pas l'aimer:-)!
RépondreSupprimerQuand à Nicolas Peyrac et cette chanson en particulier j'ai adoré et..... j'adore toujours:-)!
bon anniversaire alors, chère Mammilou!!!
SupprimerCélestine, tu parles d'un temps que les gens de 20 ans ne connaissent guère ! Je parle de Nicolas Peyrac qui d'ailleurs a disparu de la circulation. Une petite visite chez G....e m'apprend qu'on est conscrits !
RépondreSupprimerEn novembre, j'aime bien faire un petit tour dans les cimetières si fleuris. A part ça, je ne l'aime pas trop non plus.
Bisous de ma tour
Je parle de mes quinze ans...C'est vrai que c'est un petit peu loin.
SupprimerDis donc tu es mieux conservée que ton conscrit! où sont passées ses belles bouches...
Bisousss tout douxxx
Ah! comme je te sens romantique et nostalgique déjà des jours printaniers! Je savais...je te voyais venir, quand tu parlais d'avril l'autre fois, que tu appréhendais novembre qui pointait déjà ses ténèbres, ses jours tristes!
RépondreSupprimerRomantique? ..tu ne peux même pas t'imaginer...
SupprimerAaaah Célestine tu as l'art de nous écrire des billets qui nous font du bien et nous réchauffent le coeur et les os par ces temps humides.....
RépondreSupprimerC'est toi qui me fait chaud au coeur, Miss!
SupprimerEntre les enfants, la guitare et les copies à corriger, on se demande où les institutrices trouvent encore le temps de jouer à la marelle.
RépondreSupprimerD'autant qu'elles passent le plus clair de leur temps à regarder leur image dans l'eau noire au fond des puits, ce faisant elles jouent à la margelle de manière irraisonnable.
SupprimerPetit cadeau chez moi pour toi , je te fais des bisous !
RépondreSupprimerMerci petit singe, je cours -y vite!
SupprimerBonjour Célestine, Bizak me recommande votre blogue et il a bien eu raison de le faire. Quel bel antre!
RépondreSupprimerMerci beaucoup a toi, et a lui aussi de t'avoir invitée chez moi.
SupprimerUn antre pour une fée? Pourquoi pas, je suis aussi un peu sorcière a mes heures...
Bon,le plus important là-dedans, c'est la dernière phrase.
RépondreSupprimerPasque pour novembre, on en viendra bien à bout, non ? Et puis on est là pour t'apporter not' soleil à nous !
Heu,didon, "So far away", tu l'joues aussi bien que chez 10h ? Pasque là, pour le coup, j'ai du mouron à me faire pour rattraper mon retard ! :o$
Ecoute, je vais essayer , mais je n'égalerai certainement pas cette version qui est magnifique...
SupprimerMerci pour ton p'tit soleil mon candidounet...
Vos echanges avec Blutchiamo me manquent beaucoup!
Je détestais Septembre jusqu'à il y a peu, je ne sais pas du tout pourquoi, à présent c'est Octobre qui deviendra ma terreur mais Novembre est un doux mois.... c'est celui de ma naissance!
RépondreSupprimerMerci de ton passage, Marieswiss! on a tous un mois qu'on n'aime pas trop..;il en reste onze pour célébrer la vie!
SupprimerJe me fais paresseuse même si je continues de venir en visite... je n'aime pas trop Novembre surtout quand il se fait pluie et vent comme cette année,bisous
RépondreSupprimerJe te comprends...c'est une saison qui rend un peu flemmarde...
SupprimerMais tes visites sont toujours les bienvenues, même si tu ne dis rien...