12 juillet 2017

Ennui



A quoi tient l'alchimie d'une soirée réussie ? Quels secrets engouements poussent les convives les uns vers les autres en une savoureuse osmose, à moins qu'au contraire l'ennui se mette à grignoter peu à peu l'espace et le temps ?
Ce soir, je ne me sentais pas à ma place autour de cette table. Je n'étais pas dans mon assiette, ni d'ailleurs dans aucun des plats pourtant exquis que nos hôtes avaient préparés. En deux coups de cuillère à pot, je me suis retrouvée à contempler le fond de mon verre en me demandant ce que je fichais là, et quand celui qui monopolisait la conversation de ses sujets insipides allait enfin se taire. Sentant le bâillement intempestif me gagner... Jetant des regards furtifs à mon smartphone que je n'osais ouvrir, en fille bien élevée. 

Ça vous arrive aussi, parfois, d'avoir cette impression étrange de ne plus appartenir à un lieu, comme si vous sortiez de votre corps pour vous en aller flotter là-bas, au-dessus des ajoncs, de l'autre côté de la haie ? En gros, ça vous arrive de vous emmerder ferme dans une soirée ? 



Musique: Keiko Matsui, Dawn

87 commentaires:

  1. J'ai dépassé ce stade, me demandant plutôt quand est-ce que je ne m'emmerde pas dans une soirée ? Peu-être devrais-je essayer les matinées ...

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    1. Tu es drôle. Et rien que pour ça, je suis sûre que je ne m'ennuierais pas à t'écouter ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Je ne participe que rarement à des soirées. Ce n'était pas dans la culture familiale, je connais peu de "gens de soirées" et mes oreilles déficientes sont rapidement débordées par le brouhaha et/ou les résonances des lieux. Et puis je n'apprécie guère ces rencontres où tout le monde sait tout sur tout. Alors je connais bien cette impression étrange d'être seul au milieu de la foule, et la saudade qui en découle doucement.
    Une amie à moi que j'ai appelle ça "se sentir dissocié"...
    Je préfère des rencontres plus intimes, où l'on ne serait pas plus de quatre...

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    1. Tu ne fais que des choses qui sont dans ta culture familiale alors ? quelle loyauté filiale ! ;-)
      J'aime sortir, voir du monde, échanger, partager un bon repas, mais pas des soirées où il y a du « brouhaha »non des repas avec quelques personnes de bonne compagnie.
      C'est ce qui était prévu hier. Mais un seul invité, avec une grosse voix et une manière totalement déplacée de tout ramener à lui, a quelque peu gâché ce qui, au départ, promettait d'être sympathique.
      Et dans ces cas-là, je me dissocie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Si maintenant Candide se met à raconter ma vie....
      C'est dans des foules compactes et bruyantes que j'ai vécu mes plus grands moments de solitude...

      Il y a des moments où il faudrait rappeler à certains importuns que Socrate avait dit: "Tu as deux oreilles et une seule bouche, preuve qu'il faut beaucoup plus écouter que parler."
      Baci Cara et accolade au barbu

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    3. Mais qui a parlé de foule bruyante ici ? pas moi, dit le canard... j'ai juste dit que pendant un repas, un type avait ramené sa fraise toute la soirée.
      Sinon pour le reste je suis d'accord avec mes deux barbus préférés.
      Baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Je crois que j'ai appris à dire non à des soirées dans lesquelles je pense que je pourrai m'ennuyer ferme. Et puis de toutes façons, je suis un peu une sauvage et quand je vais chez des amis, c'est toujours en petit comité. Les gens savent comment je suis...

    Hier soir j'étais justement invitée chez des amis chers. Nous étions 3 et c'était bien ainsi. Bises alpines fatiguées.

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    1. Bien sûr, quand on sait d'avance que ce sera mortel, il faut être masochiste pour y aller...
      mai ce n'était pas le cas hier soir.
      Bises sociables, chère sauvage
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Beurk, quel temps perdu. J'ai vécu ça la semaine dernière et pourtant nous étions en petit comité. Invitée pour rencontrer un ami d'enfance revenu dans sa ville natale j'ai aussi fait la connaissance de sa femme.: Madamejesaistoutjeconnaistoutetjaitoujoursraison. Je comprends que tu devais bouillir. N'as tu point essayé de simuler un malaise ? De dire que tu devais rentrer de toute urgence (ton téléphone vibrait près de toi), que, oups, tu venais de te souvenir que tu devais aller chercher ton frère à la gare. La prochaine fois, prend un comprimé de gaviscolel pour éviter les remontées acides ou bien viens passer la soirée avec moi. (cette dernière proposition est un peu prétentieuse non ?) Bises pour une belle journée.

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    1. Eh oui, ç'aurait été une idée, de simuler une urgence, mais en bonne écolo de base j'étais venue en covoiturage...j'ai donc attendu bien sagement la fin de la soirée.
      mais quand je pense aux délices que j'ai partagées avec toi...non ce n'est pas prétentieux de dire que ta table est avenante comme toi.
      Bisous doux
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. ...Devenue un peu "sauvage" en fin de compte... je n'accepte que ce que me correspond, n'ai plus trop envie de faire des efforts, donc plus grand chose... j'ai eu mon "époque" de rencontres, d'invitations organisées ou réceptionnées... belles, grandes, importantes, ....dans le "beau monde" disait-on, ce qui me fait bien rire à présent, mais je n'ai plus trop envie de "ne pas être à ma place" quelque part...à attendre que le temps s'insinue et que je finisse par l'aimer... mais seule en réalité, plongée dans ma rêverie, à chercher l'accroche d'une étoile pour ne pas s'ennuyer, hors du temps..
    Merci Célestine pour ce joli billet dans la même lignée que les autres, et merci pour tes mots hier... délicatement déposés. très émue par cette déclaration amicale... n'ai pas l'habitude..
    A bientôt.
    Je t'embrasse.
    Den

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    1. Ce n'était pas une grande et importante réception ni un cocktail, ni un mariage, ni aucune de ces invitations de
      « beau monde » guindées et un peu hypocrite.
      C'était un petit repas entre collègues qui s'apprécient d'habitude.
      Peut-être n'étais-je pas très bien disposée, bref, l'alchimie n'a pas pris. j'avais des choses à raconter je n'ai pas pu en placer une...
      C'était sincère Den. Un cri du coeur.
      Bises émues
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ces invites dans ce que l'on appelle le "beau monde" n'ont en réalité pas grand intérêt, elles permettent d'observer les divers comportements, et sont souvent ennuyeuses... et celles (les invites) entre gens que l'on choisit, peuvent malheureusement aussi, parfois, se révéler d'un grand ennui, ...ça peut arriver .... et ça m'est arrivé ... mais dans l'ensemble, je les préfère...
      bon après-midi Célestine.
      Bisou.
      Den

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    3. Et tu as bien raison, chère Den.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Ha mais tout le temps, depuis que je suis né c'est comme ça même si je dois dire qu'en prenant de l'âge ça s'arrange !
    Au delà de 4 personnes, il n'y a plus d'intérêt dans l'échange, sauf à s'amuser , boire un coup etc bien entendu, mais pour la conversation et l'échange...

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    1. « Le pluriel ne vaut rien à l'homme et sitôt qu'on
      est plus de quatre on est une bande de cons...»...

      C'est un peu exagéré, mais à peine, en fait...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ce n'est absolument pas exagéré.

      Bleck

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    3. Je crois que je n'ai jamais assisté à des conversations impliquant plus de 4 personnes.
      Même chez les Blogbos (et Dieu sait que les participants sont des être d'exception :-)), à plus de 4, il y a plusieurs conversations.
      Exception faite, bien sûr, lorsqu'on chante....
      Tanto Baci

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    4. Mon cher Bleck je ne serai pas aussi affirmative que toi.
      J'ai dit « un peu » d'ailleurs, et je maintiens. Il m'est arrivé d'être cinq, et je ne me suis pas sentie plus con que la veille. Et puis j'ai joué au handball dans ma jeunesse...;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. @Blutchy
      je crois que chanter a du bon, finalement...
      Ça rassemble !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. plus il y a de monde, plus il y a ce risque d'ennui ;-)

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    1. A huit, c'aurait été parfait. Le neuvième était en trop... (voir plus haut) ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Oh on dirait que tu parles de moi! J'aime l'expression de candide "être dissocié " c'est vraiment ça ! Ça m'arrive souvent...

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    1. Tout à fait, Manou, cela arrive aux gens sensibles, ou qui « pensent trop » comme moi. Nous utilisons alors la plongée en soi-même, en nous raccrochant à des étoiles, comme dit Den...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Oh que oui et plus d'une fois. je me demande dans ces cas là, si ça vient de moi qui ne suis pas dans de bonnes dispositions, ou alors des invités ?

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    1. Je crois que c'est un mélange des deux, cher Jean-François.
      C'est pour cela que je parle d'alchimie...
      j'aurais pu parler plus prosaïquement de mayonnaise qui ne prend pas à tous les coups...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. ça m'est même arrivé d'anticiper qu'une soirée allait être chiante. Heureusement ça n'est pas arrivé souvent. Bizzz à toi Céleste

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    1. Oui fort heureusement. La vie étant vraiment trop courte pour s'emm...
      Bizzz mes bestioles
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Oh oui, ça m'est arrivé. Ne pas être dans le même moment ni lieu que les autres. Très bizarre. Mais heureusement, pas fréquent :)

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    1. Une sensation d'étrangeté, c'est ainsi que les psychologues nomment cet état bizarre. Il vaut mieux que ce ne soit pas fréquents car c'est un signe de maladie plus grave quand ça se produit tout le temps...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Aaah le nombre de fois qu'il faut être faux-cul dans ce genre de singerie, faire semblant de s'intéresser à des gens sans intérêt, de rire aux éclats avec des trucs qu'on ne trouve pas marrant, d'être au top alors qu'on donnerait une fortune pour n'être que deux, un voile sur l'abat-jour...

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    1. C'est vrai, la vie en société demande des ajustements permanents, des concessions, des fauxculseries, parfois les relations humaines, ça picote, ça grince, ça grattouille, ça tire aux entournures comme un vêtement trop petit.
      Alors que ça peut être si doux et lisse et agréable et léger...quand on met les voiles (sur l'abat-jour ou ailleurs) ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je n'ai pas retrouvé l'auteur (plein d'humour)de ce mot d'excuse pour ne pas devoir participer à une invitation chiante.
      "Chère Madame, je suis contraint de renoncer à votre invitation pour cause d'engagement postérieur."

      Ti babio

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    3. Engagement postérieur ? Je comprends que ce soit resté dans les anales...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      C'est meugnon, babio...encore plus doux que bacio ;-)

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  13. dommage pour les plats exquis... N'est-on pas toujours seul,en réalité ? et que dire de l'ennui dans les réunions professionnelles ou autres !

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    1. Je te comprends d'autant mieux que je m'en suis tapé un wagon, des réunions professionnelles ennuyeuses à mourir...Mais dans ce cas, on se dit que ça fait partie du jeu. Alors qu'un repas entre amis...
      Bref, passons !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. Oui mais je me force de moins en moins, je sors peu le soir, je vois les amis au déjeuner.

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    1. Mais le pire c'est que je ne me suis pas forcée...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Voyage au bout de la nuit
    Voyage au bout de l'ennui
    N'écoute plus tous ces blablas
    Viens chez moi y'a des Tagadas ];-D

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    1. Mmmhhh...des tagadas
      Si tu me prends par les sentiments...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Cher Céleste,

    Heureux homme que je suis
    En cet instant je suis ravi
    Et je n'ai pas d'ennui
    A ce que je vis

    Loin dans ma mémoire je fouille
    Cherchant ce casse-couille
    Qui me paralysa d'ennui
    Et là je m'enfuis

    Je préfère contempler
    La clarté de tes yeux
    Pour être heureux
    Que de chercher

    Bises contemplatives

    Pierre

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    1. Ah tu fais dans la rime en ouille toi maintenant ? ;-)
      Attention quand même, c'est dangereux et parfois mal interprété ...
      Merci par contre pour ton dernier paragraphe qui me donne bien trop d'importance, mais bon, je ne crache pas dans la soupe non plus
      Bises ravies
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Ça me laisse froid, je ne m'ennuie jamais : je suis toujours en ma compagnie :o)

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    1. muahaha !
      Tu as raison, on n'est jamais si bien qu'avec soi-même...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Ah oui, ça m'arrivait, au point que parfois, on me disait: Maryline tu es avec nous? ou tu rêves? et oui, je n'étais plus avec eux, et encore oui je rêvais... Maintenant, après un changement de vie, je sors très peu et avec de vrais amis choisis;-)Et c'est un bonheur!
    Belle journée

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    1. je dois avouer que cela ne m'arrive pas très souvent. Et c'est vrai, j'ai décroché de la conversation par moments, si bien qu'on aurait pu me dire oh célestine tu rêves ?
      Belle fin de journée à toi
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Oh oui souvent.... C'est mon côté légèrement misanthrope et ma grande incapacité à faire du "small talk"

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    1. C'est quoi du « small talk » exactement ?
      Bisettes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. De mon côté, je refuse certaines invitations. je repère dans mon quotidien les sorties qui ne m'ont pas nourri, affectivement ou intellectuellement, je sais me rendre indisponible pour ces soirées inutiles. Il en est de même pour certaines réunions familiales que je ne veux plus acceptez par conformisme plutôt que par désir. Quelle énergie retrouvée dès l’instant où l'on prend la décision de respecter son authenticité !

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    1. Oui je comprends. Mais quand j'ai accepté je ne savais pas que j'aurais dû refuser. Cela me servira de leçon.
      Quoique, peut-être qu'une autre fois, avec un autre état d'esprit, cela se serait mieux passé ? Qui peut le dire?
      mais respecter son authenticité, je m'y emploie, chaque jour, avec plus ou moins de succès selon les jours...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Environ deux fois par an, nous nous retrouvons en face de P. et de B. et nous savons à l'avance que nous n'aurons qu'à les écouter. Ils adorent raconter des anecdotes sur eux, sur leurs enfants, etc., mais lorsque nous arrivons enfin à placer quelques mots, ils écoutent cinq minutes, puis ils se mettent à parler entre eux à voix basse, bref à ne pas du tout s'intéresser à ce que nous disons. Nous le savons maintenant, nous les écoutons, contraints et forcés, et par politesse bien qu'eux en manquent totalement, et nous n'essayons même plus de dire quelque chose, de toute façon, ils s'en foutent. Nous pourrions les éviter, mais bon, pour des raisons personnelles, nous ne tenons pas à nous fâcher avec eux... Mais franchement !!!

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    1. Eh bien je crois que ce genre de situation arrive, malheureusement, mais peut-être faudrait-il finalement que nous examinions de plus près ces raisons personnelles qui fait que nous endurons cela "pour ne pas se fâcher"
      Moi je pense que je dirais leurs quatre vérités à P et B en me disant que s'ils ne sont pas capables de l'entendre et qu'ils se fâchent eh bien tant pis.
      Mais c'est un vrai sujet de société: jusqu'où devons nous supporter certaines choses par politesse ou convention ?
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Il y a quelques années, cela m'est arrivé une ou deux fois. De toute façon, je préfère les repas en petit comité, quatre personnes ou en famille, c'est parfait :-)
    Bel après-midi Célestine et merci de tes mots et la petite musique.
    Bisous ♥

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    1. Je crois que l'alchimie dont je parle n'a rien à voir avec le nombre. j'ai passé des soirées délicieuses dans des groupes de quinze personnes, et des repas à quatre d'un ennui mortel, sachant que c'est une erreur de jeunesse de ne pas être exigeant sur ses relations...
      On apprend toute la vie à mieux se respecter.
      Bisous belle rêveuse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je crois qu'il y a vraiment une relation entre le nombre d'individus et la réussite d'une "soirée" (j'entends par soirée, repas au resto ou bien repas chez l'un ou l'autre) au-delà de six personnes il me semble impossible d'avoir des "conversations" ça dérape quasi-systématiquement et déjà six c'est énorme...

      Bleck

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    3. Tout dépend de ce que l'on appelle une soirée réussie...
      Pour danser six c'est un peu juste...Pour jouer au bridge c'est trop... ;-)
      Moi je crois que ça dépend surtout de la personnalité des participants...

      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Souvent, dans ces cas-là, notre pente naturelle est de dire : « c'est la faute des autres, et en particulier de ce con/cette conne qui monopolise la conversation !… ».D'autant que bien évidemment on avait des choses à dire de la plus haute importance. Et qu'on n'a pas pu en placer une !
    Cela m'est arrivé assez peu souvent je dois dire. J'ai tendance à trouver toujours un intérêt à l'observation d'autrui dans ces circonstances-là. Cela m'a même donné des idées pour des billets de blog ! Parfois on se trouve un/une complice qui s'emmerde aussi fort que nous. Du coup ça devient intéressant !
    L'autre cas de figure, c'est quand on peut anticiper que ce sera pénible. Je pense à certains repas professionnels avec le directeur Machinchose-de-la-Bidule, qui tient absolument à vous avoir au restaurant avant de signer le contrat pour cette formation qui va quand même rapporter pas mal de blé. Alors il faut bien céder au monsieur qui a la signature du chèque et qui va passer tout le repas à raconter sa petite vie sans intérêt. O lui fait des grands sourires d'approbation, en se disant alors m. . . e ! Ça vient ce chèque ou quoi ? !
    :-)

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    1. Oui tu as raison, en fait je n'avais rien de bien important à dire et c'est sans doute pourquoi ma pente naturelle dans ces cas-là est de me réfugier en moi-même en pensant que tout est de ma faute et que je ne suis pas intéressante. (eh oui, on ne se débarrasse pas facilement de son doute) Le gros con qui a monopolisé la conversation a bien eu raison de le faire, parce que désormais il n'aura plus à supporter mon ennuyeuse présence : dès que je saurai qu'il est invité, je ferai un large détour pour ne pas lui faire de l'ombre ;-)
      J'aurais bien envie de te dire que non, que je pense que je suis quelqu'un de bien qui a des choses à dire, mais ça ferait récitation de la leçon numéro 7 d'un stage de développement personnel...
      Parce que bien sûr, je n'avais rien anticipé, et je ne fais donc pas partie du deuxième cas de figure. Heureusement que je n'ai jamais eu, d'ailleurs, à attendre un gros chèque de quelqu'un. De ce côté là, à l'educ Nat, c'était assez tranquille.
      ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. M'emmerder ferme dans une soirée... un peu que ça m'arrive oui, je peux même te dire que je peux m'emmerder mou dans une soirée, c'est pire !
    Si je réfléchis je me rends compte que c'est en présence d'une soirée que je peux m'ennuyer, seul je ne m'ennuie pas, c'est d'ailleurs assez terrible.
    Voilà peu de temps un mail "dimanche midi, rdv chez nous il y aura piscine, plancha, les untel on vous attend" nous y sommes allés avec grand plaisir et dès l'ouverture de la porte je me suis dit que je n'avais rien à foutre là... terrible.
    Non ce qui me plaît et depuis un bail c'est rencontrer untel ou unetelle "qu'est-ce tu fais c-soir ?" on ouvre une boite ou on fait des pâtes des fois c'est Champagne et souvent ça le fait comme il le faut. Non, l'invite deux semaines avant avec les "machin"... pas glop...

    Bleck

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    1. M'emmerder mou, alors ça c'est drôle...
      C'est vrai que les repas improvisés sont les meilleurs qui soient...tu restes manger ? Allez d'accord...
      J'adore ça, la spontanéité.
      C'est peut-être ce qui m'a le plus manqué hier soir...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Moi aussi, ça m'est arrivé de m'ennuyer dans un dîner. Voir plus grave, d'être mal a l'aise. Que faire sinon rêvasser au moment où le "calvaire" prendra fin et où on pourra de nouveau faire ce que l'on veut ? Il faut rester zen. Lol.
    Bises.

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    1. Tu as la bonne stratégie...Une autre stratégie consisterait à ne pas se rendre à ces soirées-là...mais ce n'est pas toujours possible.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Ben non, je n'ai jamais eu cette sensation de sortir de mon corps pour aller flotter ailleurs, dommage d'ailleurs car cela changerait les idées quand on s'ennuie à une réunion... ;-)
    Bises,
    Mo

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    1. Comme quoi, chacun est différent, et c'est tellement mieux ainsi.
      Toi, tu es bien dans ton jardin, présente à la moindre fleur, et je suis sûre que tu ne t'y ennuies jamais...
      Bises ma jardinière
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Quand je m'ennuie dans une soirée ( c'est rare, mais les traquenards existent), je me laisse aller à écrire dans ma tête. Il y a chez moi, dans mon esprit, quelque chose qui mijote en permanence. Je peaufine mon histoire, mon poème. Alors, en fin de soirée, ces hôtes s'interrogent en m'interrogeant: tu t'es ennuyé? Et ma réponse est simple: ce n'est pas grave, l'ennui n'est pas du temps perdu.
    Ceci dit, j'évite les soirées ennuyantes. A force, je fini par les connaitre ceux qui invitent pour se faire mousser.
    Et je côtoie assez de gens formidables et intéressants pour éviter les autres.
    Je ne t'ai pas ennuyée au moins?
    Bises plaisir.

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    1. Oh pas le moins du monde, et si je bâille, c'est plutôt de sommeil que d'ennui...
      C'est une bonne idée d'écrire dans ta tête pour tromper l'ennui...
      Traquenard: oui tiens, c'est un mot parfait...
      Bises sourire
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. S'em...... ferme dans une soirée!Ben oui!Malheureusement.Un mariage où j'étais un invité de secours.C'était de la famille de ma maman,je fis un effort,l'année suivante il y eut récidive,je refusai.
    Les repas "d'entreprise",ennuyeux...Avec de "bon partenaires/collègues",nous nous amusions à dévier le centre d’intérêt qu'était les dirigeants et leurs discours.C'était très jouissif de voir que petit à petit,nous monopolisions l'attention par nos blagues,nos rires,nos bons mots!
    Bizarrement,il n'y eu plus de repas d'entreprise!
    Je me souviens aussi d'une soirée dans un restaurant,où vraisemblablement les convives de la table voisine fêtaient un ou plusieurs départs à la retraite.
    Quand nous pénétrâmes dans la salle,ça s'ennuyait ferme!Nous étions une sorte de "fine équipe"et nous avons mis une ambiance du tonnerre...En quittant leur table,toutes ces dames ont tenus à nous faire la bise,en disant qu'elles n'avaient jamais autant ri...Une belle soirée en somme.
    Et pour finir ,cette journée à venir(le quatorze) où je suis certain de passer une belle journée,une belle soirée aussi...D'autant plus que je n'y vais pas les mains vides,mais avec un cadeau de ma fabrication,un truc utile pour la tablée que nous serons.

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    1. Je gage que tu es un joyeux drille dans les soirées, pour mettre une telle ambiance !
      Le quatorze sera aussi pour moi l'occasion de ne pas m'ennuyer, une cousinade de trois jours va réunir toute ma famille.
      je crois que nous allons bien rire, et ça va faire beaucoup de bien de nous revoir dans des circonstances moins pénibles qu'en septembre...
      Bisous nocturnes cher Didier
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Et si je te dis, que je m'ennuie de toi, ces jours-ci, tu penserais quoi? ^^

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    1. Et pour te régaler d'une si belle chanson de Claude Michel:
      https://www.youtube.com/watch?v=klgiutnBZi8

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    2. Je penserais que tu as raison d'exprimer ce que tu ressens, cher Bizak...
      Mais s'ennuyer de moi alors que je publie un billet par jour, il y en a qui vont trouver que tu exagères ! hihi!
      Je ne connaissais pas cette version française de « stand by me »
      Et je ne connaissais pas non plus ce chanteur.
      Je t'embrasse fort cher poète
      ¸¸.•*¨*• ☆


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  30. L'ennui potentiel est souvent proportionnel au nombre de convives. Les rares fois où je suis convié à une soirée je me prépare donc mentalement à ce probable ennui, quitte à avoir une heureuse surprise. Ma stratégie ? Une position d'écoutant et observateur attentif. Je suis "présent" et en même temps légèrement en décalage. Cela me permet généralement d'éviter l'ennui.
    Mais les personnes qui mobilisent toute l'attention, monopolisent la parole sans se soucier de ce que peuvent en penser les autres convives, je reconnais qu'elles peuvent nuire à ma sérénité et me donner envie de fuir ;)

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    1. Présent et en même temps en décalage, c'est exactement ce que j'ai ressenti.
      J'aurais aimé me sentir présente vraiment, mais je n'y arrivais pas.
      Et si tu savais ce que j'ai eu envie de fuir... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Je ne supporte que très pu ce genre de soirées où les gens se rendent pour être vus ou pour dire « j’y étais ».
    Quant à ce genre de personnage qui monopolise la conversation en parlant de leurs exploits de P.D.G., d’avocat, de médecins ou autres, comme je suis franc du collier, je ne peux m’empêcher de les contrecarrer dès qu’ils disent une ânerie et les ramène à leur juste place.
    Un de mes frères et mon épouse, réagissons de la même façon. Cela fait que nous sommes rarement invités dans ce genre de soirées ou alors si cela est le cas, c’est parce que l’hôte sait que nous allons mettre de l’animation face à certains m’a tu vu.
    Je préfère de très loin les soirées en famille ou entre amis ou chacun peut parler librement sans blesser quiconque et dans lesquelles la sincérité fait loi

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    1. Ce n'était pourtant pas une soirée à la Eddy Barclay !
      Pas de jet-set, pas de pipole, juste des gens comme toi et moi (expression délicieuse qui ne me convient qu'à moitié, mais bon...)
      Non c'était une petite bouffe entre collègues pour fêter l'été et les vacances.
      Parfois ça tourne en eau de boudin... mais j'ai survécu, je te rassure !
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Je connais ça aussi. J'évite de me mettre dans ce genre de situation !

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  33. Quand nous vivions au Maroc nous avions souvent des invitations à des "mondanités", et quelquefois je ne pouvais vraiment pas refuser. Mais c'était rarement des repas, plutôt des cocktails, alors en général je m'échappais dans le jardin et j'allais admirer les fleurs. Sinon mon mari m'avait donné un conseil : "Fais comme si tu étais au zoo". Et c'était effectivement amusant de regarder les gens ainsi. :)
    Mais il y a eu quelques repas aussi, et là c'était vraiment pénible... Attendre que ça passe et penser à autre chose...

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    1. Ah oui, c'est pas mal, le coup du zoo. J'y repenserai la prochaine fois.
      Et aller admirer les fleurs...
      Tu es pleine de ressources, ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Quand le petit dieu des rencontres refuse d'apparaître... et que la soirée fait pschitt. Même pas un regard complice auquel se raccrocher pour se dire qu'on n'est pas seule à s'enquiquiner copieusement et ironiser silencieusement sur le pérorant? Déception. J'espère au moins que le vin était bon, ça peut aider à s'évader.
    ;-)

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    1. Non pas grand chose à quoi se raccrocher, à part le cadre 'très verdoyant) et les chants des oiseaux ...
      Le vin était bon, mais je l'ai eu un peu triste, du coup...
      Allez, j'ai oublié, déjà.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. Pour répondre à ta dernière question: de moins en moins. 1/ Parce qu'au fil des années j'ai acquis une petite compétence dans l'art de décliner, quand je pressens que l'invitation ne sera pas à mon goût. 2/ j'ai toute une palette d'excuses pour m'en aller presto quand je me sens prise au piège dans une soirée emm... (un train à prendre tôt le lendemain, etc etc) 3/ au pire, je me mets en mode méta et j'observe ce qui est en train de se passer, qui dit quoi, qui fait quoi, comment je réagis, ce que cela provoque en moi comme émotion, réaction corporelle. Du coup, ça devient intéressant, instructif et... le temps passe comme ça. Mais, si ça m'arrive, j'en sors toujours avec l'impression d'avoir perdu mon temps et ça me fait rager, parce que je me dis que j'aurais pu faire autre chose, lire, écouter, être avec d'autres gens. Je te comprends, C'est pénible. Mais c'est heureusement relativement rare, à moins qu'on soit très mondain, ce qui n'est de loin pas ton cas, je crois? Très belle soirée, chère Célestine! D.

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  36. Cela m'arrive souvent...Pour le coup, j'essaie d'avoir le verre plein, histoire de ne pas me perdre à en contempler le fond ��
    Bisous chère fée

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  37. Bien apprécié ton billet et les commentaires des uns des autres...
    Ne vais plus chez Fauxculand non ! ( j'ai dû en supporter trop longtemps, qui au fond ne me permettait que de m'éloigner de "moi m'aime" si tu vois ce que je veux dire, je préfère tellement la land rare et choisie entre deux vraies amies par ex.

    Ici au moins, s'il y a du monde ! ( et du beau :) chacun est libre de s'exprimer comme et quand il l'entend ! ;)

    Bisous en privé

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    1. Oh oui, je vois ce que tu veux dire, Veronica...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  38. "" Ça vous arrive aussi, parfois, d'avoir cette impression étrange de ne plus appartenir à un lieu, comme si vous sortiez de votre corps pour vous en aller flotter là-bas, au-dessus des ajoncs, de l'autre côté de la haie ? ""

    Tellement ! C'est presque systématique si je ne fais pas attention. Sauf que je m'ennuie sans m'ennuyer. Je me perds en pensées et observations, et je me fais ma soirée à moi dans ma tête (car trop bien élevée aussi, je n'ose pas dégainer le portable ou le bouquin planqués dans mon sac !).

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.