J’avais dix-sept ans ; j’aimais déjà le monde et sa lumière. La rage au front, le bonheur imprudent et volage, je baladais mes illusions en oriflamme. Me frottant à la perfidie, au sarcasme et aux airs supérieurs de certains de mes compagnons d’étude, qui m’appelaient le bébé. J’avais un an d’avance, il faut dire. J’étais naïve, de la naïveté troublante des filles qui découvrent le pouvoir de séduire sans vraiment y croire. Comme impressionnées d’elles-mêmes, et d’une pierre un peu magique qu’elles auraient tenue dans leur main et qui aurait lancé des étincelles vertes.
Qu’il
était beau, cet Alexandre qui surgit tout à coup dans ma vie. Un cou puissant
de taureau, des boucles brunes et des yeux de braise. Des bras forts, un
sourire…Et bon sang, quel sourire … Dès que je l’aperçus le monde vacilla, et
mon journal intime devint le théâtre secret de mes complots d’amoureuse :
il me le fallait. Je voulais ces mains, ce regard, cette peau burinée par des
nuits de bamboche.
Mais Alexandre était un bad boy, et puis il y avait cette Daisy Léonaud qui se suspendait à son cou comme une araignée venimeuse. Je rêvais souvent que je la giflais. J’aurais aimé qu’il la jette comme un mouchoir, qu’il me remarque, mais j’étais trop lisse. Trop bien élevée. Alors, commença pour moi une longue période de stratégie, et je m’encanaillai sérieusement pour le conquérir.
Mais Alexandre était un bad boy, et puis il y avait cette Daisy Léonaud qui se suspendait à son cou comme une araignée venimeuse. Je rêvais souvent que je la giflais. J’aurais aimé qu’il la jette comme un mouchoir, qu’il me remarque, mais j’étais trop lisse. Trop bien élevée. Alors, commença pour moi une longue période de stratégie, et je m’encanaillai sérieusement pour le conquérir.
C’est
l’époque trouble où mes jupes raccourcissaient, où mes pulls caressaient mon corps
sans aucun obstacle entre eux et ma peau, érigée, sensible, frémissante.
L’époque
où je me couchais de plus en plus tard, traînant dans des soirées interlopes où
les substances illicites dispensaient des nuages délétères qui déridaient les
lèvres et faisaient ciller les yeux.
Un
soir où Ramona, la sombre Ramona, me lança à nouveau une pique, comme à sa détestable habitude, Alexandre la
rabroua vertement et me prit dans ses bras pour me consoler. Son air vainqueur
et le parfum fou de ses doigts sur mes mains finirent de me faire chanceler. Je
me donnai à lui avec la fougue de mon impatience et de la passion dévorante qui
me consumait comme une torche. Il m’éblouit par son génie sexuel. Il faut dire
que je n’avais pas beaucoup de recul à l’époque, mais même maintenant j’en
garde un souvenir ému et il me suffit de l’évoquer pour prendre un air rêveur.
Il était doué et me donna sans doute une belle image de l’amour. Il aurait pu me demander n'importe quoi, je lui avais littéralement aliéné ma raison...
Hélas,
après quelques mois d’une relation qui me réduisit en cendre, il me fallut me
rendre à l’évidence. Ce n’était pas un garçon pour moi. Il me le dit d’ailleurs
lui-même, un soir de détresse où je sentis mes pieds s’effondrer sous mon
poids.
Il
m’embrassa tendrement en me disant que je méritais mieux que lui. J’eus beau me
défendre d’une telle idée avec énergie, rien n’y fit. Il m’abandonna à mon
chagrin et disparut de ma vie. Définitivement. Et quelques semaines plus tard,
ma voiture toute neuve termina sa route contre un rocher. Je pensais trop à
lui. Je ne crois pas avoir voulu mourir...Mais est-on sérieux quand on a dix-sept ans ?
Mon père conclut que je n’avais pas assez d’expérience après l’obtention de mon permis. Mais je savais moi, que j’avais quitté les rives ouatées de l’enfance pour me jeter à corps perdu dans l’âge adulte, et que j’exprimais là le désespoir de mon cœur et de mes tripes d’avoir brûlé d’un amour impossible et sauvage.
Mon père conclut que je n’avais pas assez d’expérience après l’obtention de mon permis. Mais je savais moi, que j’avais quitté les rives ouatées de l’enfance pour me jeter à corps perdu dans l’âge adulte, et que j’exprimais là le désespoir de mon cœur et de mes tripes d’avoir brûlé d’un amour impossible et sauvage.
Magnifique mais je t'en reparlerai ailleurs. Naissance de Keith Jarrett, tout à fait approprié. Un an d'avance, je connais, :( j'en ai parfois souffert,un autre point commun. Je t'embrasse.ATTB.
RépondreSupprimerPour choisir une musique, je me laisse porter par le hasard et la synchronicité, et ça marche (presque) à tous les coups; j'avoue penser aussi à mes lecteurs mélomanes...
SupprimerJ'ai hâte de savoir ce que tu as à me dire de si mystérieux.
ATTB
¸¸.•*¨*• ☆
17 ans ! L'âge du tout ou rien, c'est jamais tout, c'est jamais rien, toi qui n'aime pas les extrêmes voilà qui te comblera.
RépondreSupprimer17 ans ! Quand on atteint l'âge inverse 71, et bien tout peut recommencer, on peut encore être ébloui, tu vois ma jolie la vie réserve parfois de ces surprises ];-D
Tu vas donner de l'espoir à tout un tas de gens, Andiamounet ! Personnellement j'ai beau inverser les chiffres, j'ai toujours le même âge...
Supprimerbises célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Et oui, chaque décennie, durant une année, on a beau inverser les chiffres, on garde le même âge !
SupprimerA 17 ans, je roulais à Solex. Bien sûr qu'on est très sérieux, même amoureux, même malheureux.
L'essentiel est de ne pas en mourir ....
Chère Anne **, que je suis contente de te voir ! Eh bien, par une facétie de la vie tout à fait explicable, selon les moments, les humeurs et les situations, parfois j'ai 11 ans, et parfois 99 ans...
SupprimerOoooh...le solex : :-))) merci pour cette délicieuse évocation d'un objet mythique qui a bercé notre jeunesse...
¸¸.•*¨*• ☆je t'embrasse
Enveloppé par ta musique avec un saxophone( l'instrument qui m'électrise mes ailes) qui "mugit" dans mon cerveau, je me sens réincarné dans mon amour vécu pendant cette période de tes 17 ans( elle, avait 16 ans en 76) et moi 22 sonnantes et trébuchantes. Ces moments ineffaçables et ineffables de ma vie me re-hantent et me racontent que la vie est tellement belle parfois même si c'est un petit bout de bonheur mais explosif quand même.
RépondreSupprimerMerci Célestine pour ce partage intime d'un bout de ta vie extraordinaire.
Ineffaçables et ineffables...j'adore quand tu joues sur les mots !
Supprimerles amours de jeunesse sont empreints de cette gravité légère que l'on ne retrouve plus jamais. Cela a quelque chose sans doute d'un peu universel, chacun l'a vécu, je pense ( à part peut-être madame Thatcher)
Très heureuse que cela t'ait plu.
¸¸.•*¨*• ☆
« les amours de jeunesse sont empreints de cette gravité légère que l'on ne retrouve plus jamais » Hmmm… en est-tu sûre ?
Supprimerje demande à voir... ;-)
SupprimerAvoue que cette éventualité est préférable au "plus jamais" ;)
SupprimerJ'avoue...que je me suis mal exprimée. En tous cas pas assez explicitement.
SupprimerCe que je voulais dire, c'est que l'oxymore "gravité légère" est plus difficile à réaliser avec l'expérience. Les amours deviennent soit graves et pesantes par leurs lourdes attaches, soit légères et superficielles, et un peu inconsistantes. Je rêve en fait de retrouver la gravité légère d'un amour de jeunesse.
¸¸.•*¨*• ☆
Hmmm, il se pourrait que le terme "amours de jeunesse" ait désorienté ma pensée volage. Ce que je voulais dire c'est qu'un "amour de jeunesse" peut arriver à tout âge, voire à un âge avancé, et après d'autres amours qui, précisément, auraient manqué de cette "gravité légère". Ou qui l'auraient peu à peu oubliée...
SupprimerÀ l'occasion, on pourra en reparler de vive-voix [mais faudrait noter la liste des sujets à aborder sur un calepin, sinon on va en oublier, c'est sûr !]
Bises légères
Noter sur un calepin, bonne idée...
SupprimerBises légères ...et graves, non ?
Dix-sept ans, c'est un mauvais souvenir pour moi, berk, que j'ai trainé... toute ma vie.
SupprimerEn revanche, je crois qu'on peut vivre un amour de jeunesse à n'importe quel âge. C'est peut-être ce que je vis en ce moment avec la Dame de mes pensées, mais chhht...
:o)))
Jdirien
Désolée d'avoir évoqué pour toi un mauvais souvenir... je l'ai pas fait exprès :-/
SupprimerPour le reste, je vais te dire comme à Pierre: je demande à voir !
Bisous célestissimes
¸¸.•*¨*• ☆
Tsss, t'es bien curieuse, not' fée !... :o))
SupprimerJe peux seulement te dire qu'elle te ressemble un peu : c'est une grande brune aux z'yeux bleus, et elle fait battre mon coeur, houlâââ !...
Peut-être vous la présenterai-je un jour, si sa timidité m'y autorise et si vous êtes bien sages...
...'fin moi, Jdirien...
Ah elle est timide ? Là s'arrête la ressemblance alors...
Supprimer^^
Rhôôô, comme elle s'la pête la Célestine ! ;)
SupprimerHélas...diriger une école de trois cents élèves t'enlève définitivement toute velléité de timidité...
SupprimerMais bon...si tu préfères penser que je me la pète
;-)
Je ne t'apprendrai pas qu'on peut avoir une belle assurance dans son domaine professionnel et être timide dans d'autres circonstances…
SupprimerMais je ne demande qu'à te croire, parole de timide ! :)
Oui tu as raison...
Supprimerj'ai réagi un peu vite, peut-être parce que je n'aime pas l'expression "se la péter"...je ne la trouve pas très positive en tous cas.
Mais dis-moi, tu as déjà commencé ta dissertation à ce que je vois ^^ Qu'est-ce qu'oser pour un timide ?
Tu commences à te lâcher, c'est bien !
(non pas taper, je rigooole !)
¸¸.•*¨*• ☆
Dites donc tous les deux, quand vous aurez fini de vous chamailler, vous remarquerez qu'elle fait battre mon coeur, houlâââ, et que c'est bien ça le plus important !
SupprimerNon mais !
...'fin moi...Jdirien
Elle est cardiologue ?
SupprimerOk je sors...
Mouarf !
Génie sexuel... 17 ans... fichtre à 17 ans j'étais un tout petit gamin loin, très loin du génie et même pas sexué !!
RépondreSupprimerBleck
Ah bon, pas sexué , bigre ! C'est possible ça ?
SupprimerMais au fait, qui a dit qu'il avait dix-sept ans, lui ?
;-)
Ah ! Étrange (et sans doute commun) morceau de vie...
RépondreSupprimerA dix-sept ans j'étais un vrai bâton de dynamite : je ne laissais approcher personne, les nerfs et les blessures à vifs...
La première rencontre sexuelle, ce fut sur un "pari" avec une inconnue, avec un goût de "déjà vu" à la clé... Cinq ans après tes dix-sept ans.
Pas de génie, pas de magie... Juste un pari "amusant" et une nuit blanche...
Pas d'affect non plus, ni de "chaines" ou de "poison" distillé...
Pour la TS, ce fut aussi plus tard, sur un autre pari avec mon égo, cette fois... Beaucoup de sang perdu et beaucoup d'illusions, et des cicatrices sur mon bras... (environ 10 ans après tes dix-sept ans)...
Comme quoi, même différentes, les vies se ressemblent dans les limbes de l'existence...
Bisous.
Etrange et commun, tu as raison. Comme si certains passages initiatiques étaient peu ou prou teintés de la même couleur écarlate.
SupprimerPas une vraie TS pour moi : juste un acte manqué qui aurait pu finir beaucoup plus dramatiquement, quand j'y pense. Et tout cela pour quoi ? Pour qui ? j'en ai gardé l'absolue et intime conviction qu'aucun être ne mérite que l'on perde sa vie à cause de lui. Pour lui, à la limite, si c'est son enfant que l'on peut sauver ainsi...mais c'est un cas extrême. La vie est un bien trop précieux.
Merci pour cet écho très émouvant de ta propre expérience.
¸¸.•*¨*• ☆
La sagesse viendrait-elle avec les accidents de voiture ?
SupprimerEn partie, oui, certainement. Ce sont les accidents de la vie, les écorchures, les fêlures, les chutes, les brûlures, au sens propre comme au sens figuré, qui nous apprennent peu à peu le sens et le prix de la vie...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Très fort ce texte... très fort... A 17 ans, on morfle quand même... ça me fait penser à ce billet que j'avais écrit: http://10choses.fr/10-choses-a-dire-a-mes-16-ans/
RépondreSupprimerQuand j'y repense, j'ai bien morflé quand même... mais on grandit, on vit, on expérimente... à soi de déterminer si l'on veut subir ou agir!
Je t'embrasse!
PS: moi aussi j'avais un an d'avance... donc moi aussi j'étais soit "le bébé", soit "la chouchou des profs"... pfff
SupprimerJ'ai relu ton article avec plaisir.
SupprimerSi je devais écrire une lettre à la fille que j'étais à ce moment-là, je lui dirais fonce. Je n'ai jamais eu de regret d'avoir vécu cet épisode de ma vie, même si un chagrin d'amour ça fait mal. En même temps, ça construit.
Bises douces
¸¸.•*¨*• ☆
Ou comment Alexandre le magnifique devient Alexandre le bienheureux.
Supprimer��
Joli !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Elle s'appelait Célestine. C'était, tu en conviendras, un drôle de prénom. Mes amies de l'époque s'appelaient Monique, Gisèle, Françoise ou Véronique. C'était la seule qui portait cet étrange prénom. Elle était grande et menue. Un genre qui passait bien en cette époque de dessins de David Hamilton, de Jane birkin, de Twiggy, on aimait bien ces femmes tout en longueur. Elle avait de longs cheveux noirs, une frange qui dissimulait presque deux yeux d'un bleu coupable. Elle semblait presque trop jeune. Tu sais, comme ces petites filles vêtues des robes et des chaussures de leur mamans. Elle n'avait pas l'air de trouver vraiment sa place. Les hommes avaient peur de l'effaroucher et les femmes voyaient très vite en elle une rivale. Très vite, elle prit dans mes rêves une place importante mais je n'osais l'approcher de peur que, connaissant ma réputation de séducteur , elle ne s'enfuît dès le premier instant.
RépondreSupprimerQu'aurais- tu fait à ma place ? Je fis semblant de m'en désintéresser complètement et je menai quelques aventures avec certaines de ses compagnes, moins farouches...mais tellement plus ordinaires. Je la vis changer alors. L'enfant sage devenait enfant rebelle et s'acoquina avec les pires d'entre nous. Elle se donnait des airs affranchis et une cour se fit vite autour d'elle que je voyais comme une menace. Ma compagne de l'époque s'appelait Ramona, un peu le négatif de Célestine. Mais bien que sotte, elle était aussi femme et comprit vite le danger menaçant. Elle attaqua de front. Célestine parut décontenancée et je ne pus faire autrement que de prendre sa défense. Ramona s'enfuit en me maudissant et c'est moi qui tombai sous le charme de cette fée. Le reste fut éblouissant : elle savait tout faire, chantait, jouait de la guitare, donnait un nom aux étoiles et racontait des histoires qui faisaient rêver longtemps. En très peu de temps la chenille devint papillon et je me sentis vite dépassé.
Tu me connais : je suis lâche. Je disparus sous le premier prétexte. Elle sembla affectée mais je sous-estimais sa peine. J'appris plus tard qu'elle avait eu un accident. J'oubliai mais peu de temps. Depuis les femmes se sont succédées dans mes bras. Je n'ai jamais retrouvé ce goût-là, ni la qualité de l'instant.
Elle s'appelait Célestine. C'était, tu en conviendras un drôle de prénom.
Quelle surprise de retrouver l'illusion de cet homme que j'ai tant aimé.
SupprimerEt cette lettre en forme d'anadiplose est très belle.
Merci, artisan de l'ombre, qui que vous soyez.
¸¸.•*¨*• ☆
On est toujours un alexandre 1 pour quelqu'un
SupprimerQuelle verve !
SupprimerJ'avais dix-sept ans. J'ai giflé la Daisy Léonard qui s'appelait en fait Patricia qui disait que c'était un bad boy et qu'il n'était pas pour moi. Elle voulait en fait le garder pour elle. J'avais dix-sept ans et il n'était pas si bad boy que ça, même si mon grand père l'appelait le voyou. Et 38 ans plus tard, il m'éblouit toujours. Ironie du sort, il a passé 20 ans de sa vie à éduquer les bad boys des autres :-).
RépondreSupprimerAh ma chère Myo, comme il est habile ce commentaire, qui reprend le scénario à ton compte.
SupprimerOui, j'aurais peut-être dû la gifler, cette Daisy. Mais avec le recul, je crois qu'Alexandre n'éprouvait pas pour moi les mêmes sentiments absolus et passionnés...
Ton histoire est merveilleuse.
Mais tu l'es, c'est normal.
¸¸.•*¨*• ☆
Quel texte ! Il est fort, il est beau, il est cinglant et flamboyant ! Quel panache ! Est-ce toi, cette fille pas si naïve que ça ? Il semble bien, oui.
RépondreSupprimerDix-sept ans… rien que de penser à cet âge et mes souvenirs affluent. J'ai moins osé que toi. Beaucoup moins. Pour tout dire je n'ai rien osé à cet âge là…
Ce n'est que bien plus tard que j'ai vraiment osé. Mais pas suffisamment encore. Ou alors le défi était trop grand...
J'aime bien ce que tu réponds à Andiamo : « j'ai beau inverser les chiffres, j'ai toujours le même âge ». Certaines parts essentielles de nous ne vieillissent pas...
"Certaines parts essentielles de nous ne vieillissent pas"
SupprimerC'est vrai, je garde à l'esprit la tirade d'un personnage du feuilleton "les oiseaux se cachent pour mourir" une femme âgée amoureuse du beau prêtre...elle disait en substance qu'à l'intérieur de soi, on est toujours pareil, ce n'est que l'enveloppe qui vieillit...ça m'avait marquée, cette scène.
Mais que veut dire "oser" pour toi ?
Voilà un sujet de disssertation intéressant. Non ? ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Tu vois, dans ce monde numérique sans enveloppe apparente, il serait parfois bien difficile de donner un âge à ceux qui s'expriment. Preuve, s'il en était besoin, que l'esprit n'a pas d'âge…
SupprimerTu oses, hé, me faire causer sur ce qu'est qu'oser ? Bigre, cela vaudrait le coup que je me fende d'un billet, pour un tel sujet. P'têt ben que je vais me laisser tenter...
Et j'ajoute que j'aime bien ta nouvelle ¸¸.•*¨*• ☆ signature :)
SupprimerRien ne saurait me faire plus plaisir, cher ami.
SupprimerJe n'osais te le demander...
;-)
Je l'ai trouvée...céleste.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Comment oser poser un commentaire après tous les précédents si riches et aux réponses tellement adaptées ?
RépondreSupprimerAimer à 17 ans, C'est comme aimer à tout âge, cet état d'âme si puissant qui en instant vous rend fort ou bien misérable selon que vous soyez amant ou soupirant.
Vous écrivez si bien chère Célestine que nous rêvons tous des suites de ces débuts de romans palpitants.
Je crois que j'aime bien les débuts d'histoire, finalement...parce que les fins, c'est toujours un peu triste.
Supprimermerci Mr jacques pour vos compliments indéfectibles sur mon écriture.
Et ne doutez pas de la valeur de votre commentaire, vous n'avez pas compris que tous mes lecteurs sont importants pour moi? Enfin ne croyez quand même pas que vous allez avoir un cadeau à chaque fois, il ne faut pas abuser des bonnes choses... ;-)
kiss céleste
¸¸.•*¨*• ☆
^^
SupprimerAh les cendres... de l'amour consumé ;-)
RépondreSupprimerTu nous avais déjà parlé de ton "fauve mort", ou est-ce un autre ? Ces quelques mois ont-ils duré 2 ans ? Moi j'ai passé mon adolescence à sauter de chagrin d'amour en amour chagrin...
http://celestinetroussecotte.blogspot.fr/2010/03/fauve-mort.html
La relation a duré beaucoup moins longtemps que le chagrin...
SupprimerUne blessure qui a mis des années à se refermer. Merci pour ce renvoi d'ascenseur, si tu vois ce que je veux dire...
Bisous admiratifs.
¸¸.•*¨*• ☆
Ah les cendres...ptain, je viens de tilter ! j'assure pas, mon pauv Saouf t'es trop fort !
SupprimerBisous subjugués à retardement
J'ai eu moi aussi 17 ans...
RépondreSupprimerUne fille s'en souvient surement...
Sans me demander qui j'étais...
La première fois elle m'a aimé..................
Tu as la délicatesse de reconnaître à demi-mots, que certains garçons ne sont pas toujours conscients de ce que représente la première fois pour une fille...
SupprimerMais je ne fais pas de généralités, hein...
Cela dit, tu devais être charmant à dix-sept ans !
¸¸.•*¨*• ☆
On s'emmêle les pinceaux avec deux Jacques ! Il faudrait suggérer à Jacques d'accrocher des étoiles à son nom ! Il se reconnaîtra je pense. Qu'en dis-tu Célestine ?
SupprimerJe vais te dire un secret, Anne : Jacques, notre Monsieur Jacques, je le reconnaîtrais entre mille autres. Je connais trop son style.
SupprimerEt puis en cliquant sur les pseudos, on tombe sur deux sites très différents, pas d'erreur possible.
Mais Jacques fera ce que bon lui semble, et à mon avis, il lui semblera bon de t'être agréable. Et puis il sait que j'adore les étoiles...
¸¸.•*¨*• ☆
Ça est un vrai compliment.
SupprimerProuvez que vous n'êtes pas un robot.
Que moi je prouve que je ne suis pas un robot ???
SupprimerEh bien...euh...en somme, je n'ai aucun moyen présentement, de le prouver.
Il va falloir me croire sur parole...
:-)
Moi, je pense pouvoir vous prouver que je n'en suis pas un
Supprimer;-)
La preuve n1 : je perds tous mes numéros.
Mais j'ai d'autres preuves à disposition.
La preuve n° 1 est irréfutable.
SupprimerCela dit, perdre tous ses numéros n'est grave que pour un directeur de cirque... ;-)
¸¸.•*¨*• ☆
Le directeur de cirque se demande s'il n'a pas un problème plus grave : retenir les numéros.
SupprimerBon si c'est un problème, il vaut mieux qu'il les oublie, alors...
Supprimer@anne** et @Célestine
SupprimerOn va dire "Jacques*" car seule "Anne**" mérite seq deux **
;-)).
Bravo Jacques*
Supprimerpersonnellement ça me va
¸¸.•*¨*• ☆
Et j'en suis très émue .... merci !
SupprimerEh bien tu vois, Anne**, il suffisait de le demander gentiment...
Supprimerles hommes ne savent rien nous refuser ^^
(Bon Pierre va encore dire que je me la pète, alors j'arrête)
Bises et bonne nuit étoilée
¸¸.•*¨*• ☆
Jdirien, comme dirait l'autre…
Supprimer^^
Supprimer@ Pierrot : Tssss, gaffe au copyright !
SupprimerNon mais !
;oD
Merci celestine un régal ce texte . Les dix sept ans qUe j ai connus étaient bien trop sage s!!!!
RépondreSupprimerJ'espère que tu t'es rattrapée depuis... Que dis-je, j'en suis persuadée !
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Cela me rappelle une histoire, mais beaucoup moins passionnante :-(
RépondreSupprimerBisous et bonne nuit chère Célestine ♥
En es-tu sûre ? Tout histoire d'amour est forcément passionnante sinon, ce n'est pas de l'amour...
SupprimerNon ?
bisous et bonne nuit à toi aussi.
Merci de ta fidélité
¸¸.•*¨*• ☆
Moi j'étais passionnée, mais lui jouait avec mes sentiments, cela a duré 2 ans :-(
SupprimerJe suis d'accord avec toi, l'amour devrait toujours être passionnant, mais parfois ...
Bisous et bonne nuit chère Célestine ♥
Merci à toi d'être là ⭐
C'est beaucup, deux ans pour avoir joué avec tes sentiments.
SupprimerPauvre petite marie...
Je suis là tant que je peux, j'aime ce lien. Et puis ce sont les vacances cocooning, j'adore rester au coin du feu quand il fait très froid...
Bisous chère marie
¸¸.•*¨*• ☆
"Mignonne lons voir si la rose..." sont les mots qui me viennent après cette belle histoire. Jamais je crois je ne raconterai mes premières folies qui feraient rougir la plupart de mes amis
RépondreSupprimerMignonne et naïve j'étais...
SupprimerMais j'ai fait soft, là. J'ai raconté ce qui était racontable. ;-)
bisous tardifs
¸¸.•*¨*• ☆
J'imagine bien ;-)
Supprimer^^
SupprimerOn n'est pas sérieux lorsqu'on a 17 ans disait Arthur...
RépondreSupprimerOu alors on l'est tellement trop qu'on n'ose pas imaginer que la fée que l'on admire en silence puisse s’intéresser à un crapaud....
Bref, on passe à côté de tout.
Ce Sidi, je ne suis pas à un âge où je voudrais inverser les chiffres ;-)
Baci Célestina
Il y a quand même longtemps, ne t'en déplaise, que le crapaud s'est transformé en prince...
SupprimerMolto baci.
¸¸.•*¨*• ☆
Mon bad boy de l'époque qui dansait comme un dieu (ce à quoi je ne m'attendais pas, n'ayant jamais fait attention à lui - il était d'un an ou deux mon cadet) est devenu courtier en assurances (je crois...)
RépondreSupprimero:))) - Bonne fin d'année, Célestine ! (Pivoine Blanche).
Eh oui, "seulement il y a la vie, seulement il y a le temps
Supprimeret le moment fatal où le vilain mari tue le prince charmant..."
Mais courtier en assurance, quand même, c'est dur !
Bonne fin d'année à toi, Pivoine !
¸¸.•*¨*• ☆
Il aurait pu terminer séminariste ou politocard...
SupprimerBaci
Je n'ose l'imaginer...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆Molto baci, stella cadente.
Et qu'est-il devenu aujourd'hui Célestine ? That is the question ?? Qu'est-il devenu cet Alexandre??
RépondreSupprimerSi je le savais mon Mindounet, si je le savais...
Supprimerje ne l'ai plus jamais vu, il a disparu pour toujours.
Et comme il a un nom répandu, impossible de le trouver sur fb
Merci pour ton passage durant ta pause bloguesque, ça me fait plaisir
I¸¸.•*¨*• ☆
bisous
Voilà un billet brulant qui réactive en chacun de nous les amours de jeunesse impossible
SupprimerImpossible de contrôler le coeur et la raison
et c'est ainsi qu'on grandit
chagrin , repli , rêveries et carnets intimes ..
Très fortes les filles pour ça
et eux , combien ont souffert pour nous
hein ?
je me demande
tout à fait vrai: l'amour brûle les ailes des jeunes papillons...
SupprimerMais bien des années plus tard, est-on devenu raisonnable en amour ?
Rien n'est moins sûr...
Bises ma jeanne
¸¸.•*¨*• ☆
..."Rien n'est moins sûr..."
Supprimer:o))
...'fin moi... Jdirien
Ce garçon était un idiot, pour vous avoir laissé filer...
RépondreSupprimer~L~
Je ne crois pas non...Je crois qu'il m'a donné une belle preuve d'amour en me rendant ma liberté. Il n'a pas voulu jouer avec mes sentiments...
Supprimerbien à vous cher ami
¸¸.•*¨*• ☆
J'avais 16 ans 1/2 lorsque j'ai rencontré celui qui allait devenir mon mari! Mais à l'époque on était très sage : on se tenait par la main et on échangeait juste quelques petits bisous ! Mais 37 ans après on est toujours ensemble:-)!
RépondreSupprimerTu sais que c'est extraordinaire ton histoire, mammilou ?
SupprimerBien plus que la mienne...
Passe une douce soirée de saint Sylvestre ^^
Gros bisous célestes
¸¸.•*¨*• ☆
Oui l'histoire de Mammilou est bien belle, et rare maintenant, semble-t-il
RépondreSupprimer2015 est clémente avec moi puisqu'elle me laisse accéder à ton blog Célestine, chose que je ne pouvais plus faire depuis plusieurs semaines, un problème avec mon ordi sans doute qui se plantait lamentablement à peine je découvrais ta bannière... :-(
Cela me permet de te souhaiter une Heureuse nouvelle année, de l'amour, de l'amitié et de continue d'aller jusqu'au bout de tes rêves Bisous
Hé ho petit sucre, je l'ai bien vu, le clin d'œil à J.J.Goldman. Je suis "kro fort" comme dit tout le temps Célestine, dans son style "cour de récréation" ;-)
SupprimerJ'espère que vous vous êtes aussi bien amusés que nous hier soir !
Et "Ballonné, bois qu' son thé" à tout le monde <8°/
Merci petit Sucre
SupprimerOui je suis contente de te voir, ça fait tellement longtemps ...je me disais que tu devais être bien occupée, parce que fâchée, ça c'était impossible !
j'espère que tu as passé un bon réveillon.
je t'embrasse ¸¸.•*¨*• ☆
@Saoul-Fifre
SupprimerQuoi mon style de récréation ? déjà y' a Auguste Petitbon qui fait rien qu'à m'embêter alors j't'f'rai dire que j'aimerais bien que tu lui mettes une raclée pasque j'veux être à côté d'toi en classe vu que tu m'laisses recopier sur ton cahier, même que t'écris drôlement bien. Et si tu veux pas eh ben j'irai tout dire à la maîtresse que t'as tiré les ch'veux d'Agnès Longuevue, na !
Wo la réput' que tu cherches à m'faire ? J'ai jamais été un winner ni un violent et chose encore plus rare, je n'ai jamais connu cette période répandue où les garçons se moquent des filles et leur font des misères. Vous me fascinez et m'attirez depuis mon plus jeune âge, mesdames ! Et, dernier point, à part en primaire, j'ai toujours été un cancre et nulle n'aurait eu l'idée aussi sotte que grenue de copier sur moi ! Allez, on fait comme si qu'on est en cours élémentaire et je veux bien que tu t'assoies à côté de moi d8^p
SupprimerC'était que pour de la fausse ! Ça joue pas ! ♥
Supprimer:-DDD
¸¸.•*¨*• ☆
C'est pas bientôt fini ces chamailleries de potaches!
SupprimerTu as écrit là un bien beau texte sur les premiers émois d'adolescentes!
RépondreSupprimerBonne année et gros bisous ♥
Merci Cathy. Heureuse que cela t'ait plu.
SupprimerBises celestes
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