Oui, le bonheur est furtif
je sais l'attraper quand il passe, le poser sur ma main
comme un oiseau fragile qui bat des ailes
pour me dire toute la douceur de cet instant
et puis l'instant s'enfuit, il nous faut l'accepter
il y a de gros nuages
qui viennent s'amonceler sur nos vies
alors seuls les poètes et les vagabonds savent
que ce bonheur reviendra
quand on ne l'attendra pas
il nous fera un manteau d'étoiles
nous emportera dans son souffle
avant de disparaître à nouveau
c'est comme ça
c'est la vie
une ronde
un tourbillon
ne pas pleurer
ouvrir ses ailes
et attendre
comme une aurore dans le ciel de nuit
J'avais écrit ce simplistic poème un jour, je ne sais plus ni où ni quand. Comme on souffle une bulle de savon. Mais mon amie Mathilde Doublétoile l'avait gardé dans un repli soyeux de son cahier de songes. Elle me l'a renvoyé, un jour d'hiver où sa peine immense débordait le ciel d'un torrent irrépressible.
Pour me remercier de « ces mots qui me font du bien » me dit-elle, « quand le chagrin me submerge. » La faucheuse a redoublé de zèle, il faut dire, en emportant sa mère et son mari dans le même convoi.
La mort rôde aussi autour de moi, ce doit être normal à cet âge...
Je n'ai pour la tenir en respect que mon bouclier de lumière, fragile comme une de ces bulles.
Ce soir une furie de boue a dévasté Saint Martin, le village de mon enfance. Un pont s'est rompu sous la violence de l'eau. J'ai eu peur que le barrage qui surplombe le village ne cède et l'engloutisse. J'ai eu peur pour mon frère qui vit là-bas. Il n'a plus d'électricité, il est seul. La semaine dernière, j'y étais, moi aussi, dans cette maison que j'aimais tant. A rouvrir comme une blessure les tiroirs où ma mère gardait ses carnets, à caresser du bout de mon doigt la statuette de bronze où mon père accrochait ses clefs. Cette maison que l'on va vendre. Ce grand fragment d'enfance qui se détachera définitivement, comme une falaise de craie s'effondrant dans la mer.
J'ai écrit à Olga. Une longue lettre pour lui dire que je pense toujours à elle, même si la vie nous a séparées. Même si elle m'en veut d'être heureuse. Mais comment choisir entre l'amitié et l'amour ?
J'ai longtemps contemplé le sac et le ressac, la respiration de la mer, sur cette petite plage ravissante de Jean Blanc où les méduses roses s'échouent sur le sable, tels de petits sacs au ventre mou.
Photos moi. |
L'haleine chaude du large m'a envahie profondément, en visitant le Belem dimanche.
Quel merveilleux bateau plus que centenaire !
A Saint Tropez c'étaient les Voiles, les vieux gréements d'acajou et de teck y remplaçaient pour une fois les gros et inélégants yachts de milliardaires sur le quai Jean Jaurès. C'était de toute beauté.
Et soudain j'ai dû avoir le regard fasciné de Marius dans le Vieux Port, à l'appel de la Malaisie. Parce que Paul m'a regardée avec ce même sentiment d'urgence qui efface tout le reste, et qui nous happe comme une corne de brume.
Ce n'est pas le bonheur qui est furtif. C'est la vie. Fréquenter des choses solides semblant éternelles, en atténue juste un peu l'éphémère.
Samedi 3 octobre
Et aujourd'hui ?
J'ai été réveillée par mon frère en larmes, j'ai vu les images d'apocalypse de mon beau village dévasté. Il va bien, autant qu'on peut aller dans ce genre de circonstances... Il est choqué. Je le suis aussi, terriblement. Ma cousine n'a plus de maison, elle a été emportée par la rivière.
Partout, des images de désolation, des routes éventrées, des arbres arrachés. On a beau dire, ça ne fait pas le même effet quand on est directement concerné.
Tous les mots que l'on peut écrire sont des dentelles déchirées.
Louis Aragon
Tous les mots que l’on peut écrire
Sont des dentelles déchirées Tous les mots que l’on peut écrire
Sont des dentelles déchirées
Très beau poème, et bravo pour ces mots qui aident. C'est à cela que doit servir l'écriture, à mon avis : donner et soutenir.
RépondreSupprimerBon week end !
Ce sont deux fonctions de l'écriture, en effet, parmi tant d'autres...
SupprimerEcrire peut être aussi un exutoire, une façon de faire le point en soi, d'exprimer ses sentiments, de partager sans forcément attendre de retour.
Et tellement plus !
merci Marie.
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Très joli texte, et toujours cette délicatesse.
RépondreSupprimerMoi, mes questions sont plus triviales :
Pourquoi diable baptiser Belem, qui m'évoque immédiatement Lisbonne, un bateau français ?
Voilà : Lancé le 10 juin 1896, seulement 7 mois après sa commande aux chantiers Dubigeon de Nantes par Fernand Crouan, de la Compagnie nantaise Denis Crouan et Fils spécialisée dans le transport du cacao pour le compte des chocolateries Menier9. Portant le nom du comptoir commercial portugais de la compagnie et arborant sur sa proue la devise du nouvel État brésilien : Ordem e Progresso, il est affecté à la flotte des « Antillais » et peut transporter jusqu'à 675 tonnes de fret.
SupprimerCe magnifique voilier est régulièrement à quai à Nantes et c'est toujours un bon moment que de le longer !
Merci !
SupprimerRéponse d'autant plus triviale : alors pourquoi s'appeler Walrus quand on est français ?
Supprimer"Voile russe" pour mieux prendre le vent au Belem ?
C'est que je ne suis pas Français :
Supprimerhttp://presquentrenous.canalblog.com/archives/2012/04/17/24034955.html
Ah mes amis, votre petit dialogue me fait sourire, et j'avoue que par les temps qui courent, je ne refuse pas un peu de légèreté...
Supprimer« Voile russe » je trouve ça excellent.
merci à tous les trois.
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J'ai aimé lire cet article quand souffle le vent et que le coeur se met à la nostalgie d'automne. Les eaux jours nous ont quittées emportés par les rafales.
RépondreSupprimerBon week- end malgré tout, malgré la maison d'enfance qui sera vendue........
Comme tu le sais le week-end fut un moment d'angoisse, d'effroi et de peine...
SupprimerJ'aime ton lapsus « les eaux jours » Oui, on peut le dire, les eaux ont tenu la vedette ces jours-ci...
On ne peut arrêter un fleuve en furie. Et je ne pensais pas être aussi prémonitoire en parlant de l'éphémère...
Bisous Anne
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Comme il est joli ton poème plein d'espérance, c'est ce qu'il nous faut Célestine !
RépondreSupprimerj'aime tant cette petite plage que j'aimerais tant découvrir, c'est aussi une image qui fait du bien.
j'ai vu tout cela, cette catastrophe dans ta belle région et à Saint Martin de Vésubie,quel souci pour toi, les tiens et tous les autres ...
Je t'embrasse fort,oui, tout est si fragile...
Rien ne dure, rien ne tient...
SupprimerLa vie bascule en quelques heures...
Une grande leçon de vie, en effet.
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Des choses solides semblant éternelles ?
RépondreSupprimerLe Belem me fait penser à la coquille de noix du narrateur dans "Le Discours" de Fabrice Caro que j'aime beaucoup, plus pour son "Broadway" d'ailleurs.
Sinon comme autres exemples sarcastiques il y a :
- la bibliothèque d'Alexandrie : it's better to burn out than to fade away !
- Notre-Dame de Paris : a traversé la vie comme une flèche !
- Joe Krapov : est encore passé en coup de vent !
Bon dimanche quand même, Céleste nièce, malgré tes "Malheurs de philoSophie" auxquels, bien sûr, derrière mon masque, je compatis !
Désolé d'avoir fait dans la légèreté : je n'avais pas vu ni entendu les infos avant de déposer ce commentaire. Tu peux bien entendu le supprimer s'il te semble indécent.
SupprimerOh mon cher oncle Joyeux... Ne te culpabilise pas d'avoir répondu par une de tes pirouettes habituelles : à l'heure où tu as écrit, nul ne pouvait se douter de la tournure que prendraient les événements...
SupprimerJe te remercie pour ta bonne humeur qui me donne du baume au coeur.
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Merci Célestine pour ton joli poème, cela fait du bien.
RépondreSupprimerCe matin, j'ai vu, horrifiée cette catastrophe dans le village de ton enfance. Cela fait froid dans le dos. J'espère que tout se passera bien pour ton frère.
Je t'envoie mes douces pensées, je t'embrasse ♥
Mon frère est sain et sauf, mais il est coincé là-haut, chaque nuit est un cauchemar puisqu'il n'a pas d'électricité ni de chauffage.
Supprimerla reconstruction des routes prendra beaucoup de temps, et c'est une épreuve terrible pour toute ma famille.
Merci pour tes pensées.
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Coucou. Me vient cette question: "est-ce que c'est le bonheur qui est furtif ou nous qui ne sommes pas assez lestes?" Vous avez 4 heures pour disserter. :-)
RépondreSupprimerJ'ai vu quelques images de la France du Sud qui est en pleine intempérie. C'est triste pour les gens qui perdent tout, pour les familles endeuillées, pour les paysages dévastés. Tout peut aller tellement vite quand la nature se déchaîne. Chez moi, c'est le vent et la neige qui font des dégâts.
Bises alpines.
Je reprends mon commentaire après une courte interruption. J'espère que tout va bien pour ton frère!
SupprimerEt pour ce qui est des photos de bateau de ton billet du jour, j'avoue que j'ai envie de mer... Je l'ai vue la dernière fois en janvier de cette année mais depuis, je n'ai fait que sillonner les sentiers de montagne. Une petite envie de prendre le large. Bises alpines
Assez lestes ? Ou à Céleste ? ;-)
SupprimerTu as raison, tout est relatif comme disait mon copain Einstein.
L'envie de prendre le large...Je la connais bien. Et mon frère est en train de se demander s'il va continuer à rester dans ce village et le spectacle désolant qu'il donne...
On est en pleines interrogations...
Bisous chère frangine de la montagne
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La bonne nouvelle, c'est que ton frère va bien. Quant au village, j'ai vu les images de désolation. Il va y avoir tant de travail. Je comprends les interrogations des gens qui ne savent pas s'ils vont avoir la force de rebâtir comme avant. Courage! Bises alpines.
SupprimerSan Martin de Lantousca...
RépondreSupprimerJe perçois et ce n'est pas la première fois, comme l'ombre portée d'un coup au plexus, le Ren Mai percuté en pleine trajectoire ...vertige du sol qui se dérobe , battement d'ailes éperdu de l'oiseau encagé, étreinte poignante et glacée du sang qui se fige...
Ce qui s'en va , reste cependant pour toujours dans le coeur de ceux qui restent et sur son aviron, la vie, comme les pelles du rameur loin de tout les si beaux gréements , donne la cadence sans s'arrêter aux souvenirs et en reçoit sans les oublier tout le bleu ....
Tu sembles bien connaître Saint Martin.
SupprimerTu perçois bien ce qui me meut : je ne suis qu'une plaie béante à cause de mon hypersensibilité, et tous mes méridiens vibrent au moindre choc.
Merci chère Lucile, pour ce commentaire sensible.
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Il est des rêves d'immortalite ....
RépondreSupprimerMais notre planète et tout ce qui la compose , tout ce qui l'habite est en constante évolution .
Les forces en mouvement dans ce processus ne nous apparaissent jamais si clairement que lorsqu'elles détruisent tout sur leur passage de crues exceptionnelles, de coulées de boue ou de lave en fusion.
"On tombe chacun à son tour
Entre les griffes du rapace
Le seul remède, c’est l’amour
D’ailleurs, c’est pour ça qu’on court
D’un bout à l’autre de l’espace"
Oui, il a raison Francis, le seul remède c'est l'amour, l'amour que l'on peut témoigner à toutes celles et à tous ceux qui perdent en quelques heures ces témoins qu'ils avaient l'audace de penser éternels.
Ici je ne peux que dire ma solidarité avec ceux qui souffrent d'un tel cataclysme
La sagesse voudrait évidemment que l'on accepte avec un certain fatalisme les catastrophes dites « naturelles » Mais dans un premier temps, on est sous le choc de voir pulvérisés des choses que l'on a toujours vues...même si l'échelle d'une vie humaine n'est rien à côté des éléments en furie...
SupprimerLa catastrophe est-elle si naturelle, ou n'est-elle pas le résultat d'une certaine inconscience humaine, qui accélère d'un côté le réchauffement climatique, et d'autre part construit avec une certaine insouciance dans le lit des rivières ?
Je ne fais le procès de personne, je m'interroge simplement...
Merci pour tes mots solidaires mon Petrus
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Bonjour Celestine, j'ose à peine demander si les nouvelles de ton frère sont rassurantes...
RépondreSupprimerCourage et pensées positives.
Bisous.
Quand il a réussi à choper un semblant de réseau, il a pu nous donner des nouvelles. Mais l'angoisse et la tristesse restent ancrées pour de longues semaines, voire des mois, sans doute.
SupprimerBisous jolie Julie
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J'ai vu les infos hier soir et jai pensé à toi devant ses images horribles de Saint-Martin.
RépondreSupprimerIl faut profiter de ses amis, de ses amours, il faut profiter de la vie, de l'amour car le jour d'après, on ne le connait jamais.
Magnifique album photos
Bises Célestine.
Mon album photo est un peu tombé à l'eau, si j'ose dire...
SupprimerComme c'est dérisoire, une vie humaine. Et comme, c'est vrai, nous devrions tous avoir cette conscience aiguë que les bons moments doivent être dégustés sans aucune culpabilité...
Profiter de la vie, ce n'est pas égoÏste, comme tendraient à le dire certains grincheux.
Non, c'est un devoir de bien aller quand tout va bien : on se reconstitue ainsi des forces pour surnager quand tout va mal.
Bisous Patrick
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J'ai immédiatement pensé à toi en apprenant ce qui se passait à St Martin, pays de ton enfance. J'ai pensé que tu avais probablement mal de voir cette dévastation.
RépondreSupprimerOui, le bonheur est furtif et le malheur prompt à apparaître là où on ne l'attend pas.
Belles photos du Belem :)
J'ai plus que mal. C'est le village de mon enfance, de mes parents, de ma grand-mère, c'est le village de vacances de mes enfants. Ce sont des lieux enchanteurs, des écrins de verdure, des petits jardinets ravissants. Des infrastructures construites à la force du poignet dans des conditions extrêmement difficiles : des gorges encaissées, des falaises de granit, par lesquelles des hommes ont trouvé le génie de faire passer une route.
SupprimerLe bonheur, c'est du chagrin qui se repose, comme disait Leo Ferré.
Plus que jamais il avait raison.
Merci pour les photos du Belem, j'en était assez fière...
Bisous Pierre, merci de ta fidélité
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Comme Pierre j'allais écrire "j'ai immédiatement pensé à toi", tu le sais Célestine, je t'ai envoyé un sms..... on a beau avoir envie d'écrire sur le bonheur, mais il est des instants où c'est difficile d'y croire ! bientôt le temps récupèrera sa place,ses douceurs.. St Martin de Vésubie, si magnifique, je l'ai connu en 1969 et c'est là que j'ai découvert que j'attendais ma fille aînée....Du courage à tous les tiens.
RépondreSupprimerTes photos de bord de mer et de bateaux sont splendides. Merci à toi.
Regardons ce qui est devant nous.
Bisous.
Merci encore pour ton sms, Den.
SupprimerEt pour tes mots d'espoir et de consolation.
Je veux bien regarder ce qui est devant moi, mais pour l'instant je ne vois qu'un champ de ruines.
Mais en effet, on ne peut que rebondir, même s'il faudra quand même un peu de temps...
Bisous ma belle
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Oui, on est tellement égoïstes, égocentrés, tellement les enfants terrorisés par l'abandon et qui ont trouvé une amitié-cocon qu'ont peut t'en vouloir d'être heureuse. C'est totalement irrationnel, mais "Pourquoi elle et pas moi ? Qu'est-ce que j'ai fait de mal, que dois-je expier pour y avoir droit moi aussi ?!" Moi aussi dans mon histoire je me débats avec cet irrationnel qui m'encombre. Et, rationnellement, Olga ne se souvient pas combien tu t'es sentie abandonnée quand elle a rencontré son amour à elle. Elle ne ses souvient pas, sans doute (certainement) parce que dans l'éblouissement elle n'a rien vu !
RépondreSupprimer"...Et quoi que j’apprenne
Je ne sais pas
Pourquoi je saigne
Et pas toi… et pas toi..."
C'est compliqué les rapports humains, tellement compliqué !
Alors quand on y ajoute du féminin et du masculin !
Pourtant, si je n'ai pas été câliné depuis août 2017, si aucuns bras ne m'ont étreint, aucune peau ne m'a touché depuis, je sais que des bébés ou de jeunes singes nouveau-nés se laissent mourir de ne pas être touchés. Et que ma vie raccourcit pour cette unique raison. Et les autres cons de médecins qui voudraient que je ne mange plus que des haricots pour ne pas avoir de tension, pas de surcharge, pas les intestins déglingués !
Passons. Hors mon nombril, la maison de ton enfance n'a pas souffert et tu sais ton frère à l'abri. Les secours s'organisent et si ce n'est déjà fait, ils auront bientôt de l'eau et des vivres. Qu'ils avaient déjà un peu parce qu'en montagne on est prudent. Et il n'est pas au chômage !
Je pense très fort à eux, à vous !
Non je ne peux comprendre qu'on m'en veuille d'être heureuse. C'est de l'énergie négative qui fait surtout mal à la personne qui la dispense.
SupprimerC'est vrai que c'est irrationnel. Je peux comprendre que l'on se sente abandonné par la chance.
Quand elle a rencontré son amour, je ne me suis pas sentie abandonnée, juste très heureuse pour elle.
Et ça m'a donné la force de me dire : si elle l'a pu, pourquoi pas moi ? Le bonheur des autres a toujours été un moteur pour moi.
Pour autant, je ne me sens pas coupable d'éprouver de la peine pour le village de mon enfance, pour ma cousine, pour le souvenir de mes parents, pour mon frère. Même si, en lisant ton dernier paragraphe, tu nous donnes plein de raisons de nous estimer vernis pour l'occasion, et tu as raison : rationnellement, nous avons eu de la chance. Personne n'est mort.
Merci de penser à nous.
Je croise les doigts pour toi aussi.Pour que ton antepénultième paragraphe cesse d'être vrai.
Je t'embrasse
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Oh !
RépondreSupprimerCe joli poème et cette nouvelle qui suit. Pas dramatique mais qui annonce tant de choses à reprendre, à refaire...
Tout est bulles de savon. Et nous aussi.
Bises. Et merci d'apporter ton bonheur et ton énergie a ceux que tu aimes.
Pas dramatique, pas dramatique...Ça dépend pour qui.;-)
SupprimerNous sommes poussière, il est vrai...mais de savoir cela n'empêche pas d'éprouver des sentiments.
Ce sont eux qui permettent de nous sentir pleinement vivants malgré toutes les adversités.
Peine, colère, déni, ébahissement, peur, effroi, espoir...toute la gamme !
Et puis l'eau coulera sous les ponts, si j'ose dire en l'occurrence...
Le temps est un grand guérisseur, en même temps qu'il nous tue chaque jour.
Bisous Aldor
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Le vent s'est calmé, la terre est humide de rosée,
RépondreSupprimerla tempête d'étoiles dans le ciel va s'arrêter.
Et bientôt chacun d'entre nous va dormir sous la terre, nous
qui n'avons jamais laissé les autres dormir dessus.
Marina Tsvétaeva, Insomnie et autres poèmes
Cela me rappelle un temps où je "tentais" de parler d'évènements particulièrement douloureux,
et qu'inexorablement on me répondait :
"C'est comme ça, c'est la vie !"
Donc, oui, "ça ne fait pas le même effet quand on est directement concerné."
Et je ne peux que comprendre cet effroi.
Mais comme la poussière, élevons-nous encore ...
Merci l'ami. Oui, le fatalisme est plus facile à manier quand on n'est pas directement concerné...
SupprimerMais au final, ne faudrait-il pas l'être, puisqu'on n'y peut rien ?
J'aime beaucoup la dernière phrase...
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Mince! je suis allée voir des images de Fr3, quelle terrible chose!
RépondreSupprimerça fait réfléchir, c'est sûr...
Réfléchir au sens philosopher, sans nul doute...
SupprimerMais cela fera-t-il aussi réfléchir les urbanistes, les consommateurs, les spéculateurs...
J'en doute.
Merci Adrienne
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Je reviens Célestine pour te dire que je suis de tout coeur avec toi. J'ai revu ce matin, d'autres images de villages voisins. C'est l'horreur et je pense à toutes ces personnes qui ont dû tout abandonner. Je pense à ton frère et à ta cousine.
RépondreSupprimerJe t'embrasse ♥
❤️
SupprimerQuelle catastrophe! On a du mal à s'imaginer. Pour certains toute une vie qui s'en va ou qui bascule en quelques secondes. L'éphémère est bien présent dans nos vies. Il faut en avoir conscience. Mes pensées vont à ceux qui souffrent.
RépondreSupprimerQuand j'écrivais sur l'éphémère, vendredi soir, tard dans la nuit, je ne savais pas encore ce qui m'attendrait au réveil...
SupprimerQuand je parlais de mon pan d'enfance s'écroulant comme une falaise de craie dans la mer, j'exprimais peut-être une prescience inconsciente de ce qui allait se produire...
Quoi qu'il en soit, cette épreuve est une nouvelle preuve que tu as raison : La vie bascule toujours d'un instant à l'autre.
Merci pour tes pensées Daniel.
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Je ne peux rien dire, rien écrire si ce n'est que je suis à tes côtés, que j'ai une pensée pleine d'affection pour toi, que j'aimerais pouvoir porter un peu de tes soucis pour les rendre plus supportables. Tiens bon, les bons moments de ces derniers jours vont je l'espère t'aider . Je t'embrasse
RépondreSupprimerC'est ce que je disais plus haut, à l'ami Patrick (V.s)
SupprimerC'est un devoir de bien aller quand tout va bien : on se reconstitue ainsi des forces pour surnager quand tout va mal.
Les quelques jours paradisiaques au bord de la mer et sur le Belem, m'ont donné l'énergie d'affronter cette nouvelle ironie du destin.
Tendres bises
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Parfois on ne sait que dire face aux événements devant lesquels nous sommes totalement impuissants, comme cette catastrophe dans le village où tu as des attaches et auquel s'ajoute d'autres préoccupations et soucis qui font gonfler un ensemble.
RépondreSupprimerParfois on est étonné néanmoins de lire un texte comme le tien qui témoigne de toute ta sensibilité et en même temps de toute ta force personnelle, et qui en plus est poétique.
Cela renforce une admiration constante.
Alors il n'y a qu'à demeurer dans la présence et l'affection et prendre l'autre dans ses bras, comme on prendrait symboliquement toutes nos misères. Peut-être cela ressemble à la solidarité..
Ton premier paragraphe résume à lui seul l'état dans lequel je me trouve : cette force, que j'ai appris à convoquer en moi, tout au fond de moi, cette force m'aide à trouver du positif, de l'amour, de l'entraide, de l'espoir, même au coeur des situations les plus terribles.
SupprimerCette force que l'on m'a renvoyée parfois violemment comme un boomerang, me déstabilisant, et me remettant parfois durement en question, cette force je la considère désormais comme mon bien le plus précieux.
Elle est le corollaire parfait de ma fragilité, due à ma construction de bric et de broc, et en ambivalence.
La poésie qui jaillit de moi, et dont je me réjouis à chaque fois qu'elle provoque ton admiration, n'est ni plus ni moins que la conjonction de ces deux énergies qui me constituent.
Quant à tes derniers mots sur la solidarité, ils sont géniaux de simplicité : cela ne va pas au-delà ! une présence, deux bras aimants, des mots d'affection, et avec un tel levier on soulève des montagnes.
Je t'embrasse fort
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Devant un tel cahot, je suis désemparé.
RépondreSupprimerLes mots ne sont rien que des larmes noyées dans la boue.
Bises solidaires.
Ton lapsus orthographique, qui n'échappe pas à mon oeil de lynx d'enseignante littéraire, est un petit bijou de philosophie : ce que nous prenons pour le chaos n'est ni plus ni moins qu'un cahot, qu'un soubresaut du chemin cosmique des éléments.
SupprimerUn verre d'eau pour une fourmi, c'est un tsunami.
Les larmes ne font qu'ajouter un peu d'eau à la boue, et puis, bien vite, il faudra retrousser les manches et y aller !
Merci de ta solidarité, frangin.
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Un lapsus de taille... j'avais peur de ne pas en faire cette année!
SupprimerEt ta générosité précieuse y trouve un sens philosophique.
Tu es incroyable!
Bises du soir.
Je suis retournée voir les photos que tu avais faites de St Martin, de la maison, et je suis triste avec toi. J'ai été bouleversée par cette catastrophe, choquée aussi. Je pense à toutes ces personnes, c'est terrible ce qui vient de leur arriver. Je suis de tout coeur avec toi ma douce, avec ton frère et ta cousine, et tous ces gens anéantis.
RépondreSupprimerJe t'embrasse très fort, Célestine.
Les photos qui font le plus mal sont les « avant/après » que les journalistes s'ingénient à montrer pour prendre la mesure du carnage...
SupprimerJe ne pensais pas vivre tout cela un jour, mais on ne pense jamais les choses et elles arrivent...c'est la main du fatum on ne peut rien.
C'est si beau, et si absurde, la vie.
Mille bises ma belle dame de coeur
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L'amour est au rendez vous mais l'actualité est bien triste, j'espère que ton frère va pouvoir sauver quelques souvenirs.
RépondreSupprimerLa maison familiale était sur une hauteur, comme tu peux la voir en suivant mes liens...
SupprimerMais le paysage qui s'étale à ses pieds est une vision de cauchemar.
Les souvenirs sont donc intacts. Mais j'ai perdu une part de ma vie dans ces lieux aimés qui ont été broyés par la force de l'eau.
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Que dire, ma belle, sinon t'offrir un énorme chaudoudou où réchauffer tes peines. J"ai vu ce déchaînement de la nature apocalyptique et,sans connaître ni le village, ni ses habitants, j'ai été choquée, submergée par la compassion envers ceux qui ont tout perdu et ceux qui ne savent pas, n'ont pas de nouvelles... je ne peux m'empêcher de penser que le monde se venge du mal qu'on lui fait... bisous doux à toi et à tes proches
RépondreSupprimerMerci ma Brizou pour ce chaudoudoux !
SupprimerJe le prends avec joie. Ce genre de catastrophe je pense un peu comme toi : c'est, comme on dit, la nature qui reprends ses droits...
Bisous
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Tôt, ce samedi, j'avais scribouillé quelques lignes, comme çà, en vrac, avant qu'elles ne s'évanouissent. Je te les livre telles quelles, sans rédaction.
RépondreSupprimer-Tu ne sais plus où est Caen ? Raymond Devos, au secours...
-pincement au cœur à l'idée de vendre la maison
-Furtivité de la vie, battement d'aile de funambule
-Le bonheur comme une bulle de savon, risque d'éclatement si on le touche, entretien...
-Écriture de poème, seulement lorsque je suis un peu mélancolique
-Vésubie !!! Horreur, malheur
-je pense à toi.
-Famille, maison
-Barrage de Malpasset
-Célestine mélancolique
-tristesse, jalousie du bonheur
C'est avec les premières impressions que je fais mes commentaires, je note ce qui me vient, après, je trie et j'essaye d'écrire quelque chose avec tout ça.
Mais ce soir, je ne saurais pas écrire quelque chose d'amusants ou de drôle ; je n'aurais même pas un jeu de mot sous le coude. Seulement la compassion que l'on peut avoir dans pareil cas.
Après une catastrophe, il y a cet abattement qui ne tombe que sur les vivants, si j'ose dire. Mais l'être humain est fait de telle sorte qu'il se relève toujours. C'est une loi de la nature, l'instinct de survie qui nous anime depuis que nous sommes homme.
La nature aussi, panse ses plaies, les hommes peuvent l'aider s'ils agissent intelligemment, avec bon sens. C'est parfois de cet abattement que l'on puise sa force.
Tu verras, Célestine, ton frère, comme ton village se relèveront.
Je t'embrasse
J'aime beaucoup la façon dont tu composes tes commentaires. j'ai eu l'impression, en te lisant, de passer derrière le rideau, dans les coulisses, dans le secret de la préparation, ce que l'on ne voit jamais... Et je me suis dit que j'avais de la chance d'avoir des amis comme toi. Qui témoignent de telles marques de confiance...
SupprimerMerci pour tes mots de consolation et de sagesse.
Ils sont précieux.
Bisous du soir
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C'est une tragédie, mes larmes - inutiles je le sais bien - accompagnent du plus profond de mon âme ces gens qui souffrent et qui ont tout perdu. Ce sont des régions que je connais, plus la vallée de la Roya que celle de la Vésubie, la force que déploie la nature en quelques minutes est incroyable, je reste sidérée par la violence de l'évènement, je leur tiens la main à tous ces gens et admire leur courage. Bises céleste Célestine, et de tendres pensées vers ton frère. Les Voiles de St Tropez, magnifique évènement... brigitte
RépondreSupprimerLes larmes ne sont jamais inutiles. Elles sont des perles d'humanité, et elles expriment tant de sentiments différents !
SupprimerOui, c'est toujours impressionnant, mais encore plus quand on arpente les lieux depuis l'enfance...
Merci pour ta compassion, ma Plume
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J'espère que ton frère est désormais en sécurité, que ses voisins retrouveront bientôt leur nid, que cette maison d'enfance sera transmise à de belles âmes, que tu trouveras toujours cette force et cette lumière pour mettre de la douceur, de la chaleur dans les tourments de la vie
RépondreSupprimerTes souhaits sont les miens, ma miss.
SupprimerDemain sera un autre jour...et le tourbillon de la vie reprendra son cours tumultueux, comme toujours.
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Nouvel ordinateur, plein de péripéties, je rame sec, j'ai perdu mes liens, illisibles...
RépondreSupprimerJe pense à toi, à ton frère, j'espère que ça va pour lui, pour ta famille, j'imagine leur détresse... C'est terrible de voir cette dévastation dans une si magnifique région
Je t'embrasse fort Célestine
Tu n'as pas perdu mon lien, c'est chouette !
SupprimerOui, c'est terrible. Et les images me hantent encore, depuis samedi dernier...
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Si vite file le bonheur
RépondreSupprimerIl sait s'enfuir à pas de géant
Restent des images, des regards
Quelques lieux où l'on a été heureux
Où retentissaient nos rires
Où pesaient nos silences
Ensemble le coeur palpitant
Noué de temps qui passe
Le bonheur est une bulle
Qui s'évapore dans le ciel...
marine
Merci pour ce très joli poème, Marine.
SupprimerJe suis très touchée
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Bonjour Célestine, wouah ! Quel billet dont tu as le secret . Tu nous entraînes non pas dans un spleen mais dans une douce mélancolie qui est celle de la vie ou le bonheur est fugace tel "un oiseau fragile qui bat des ailes" comme tu l’écrivais dans ce beau texte emprunt d'une douce tristesse et d'une justesse qui en font sa force aussi . le temps qui parfois emporte nos aînés, nos parents, nos proches car, oui, la mort rode autour de nous tout autant que la vie et le rire au fond nous rend également plus fort l'air de rien . Les récentes intempéries t'ont fait serrer le cœur plus encore et la vie est là tout de même avec ses bas mais aussi , et surtout , ses hauts .
RépondreSupprimerc'est ce que je fais avec les chansons et je t'invite Célestine à découvrir un premier extrait de mon nouveau disque qui sort ce vendredi 9 octobre 2020 ... Bon mardi soir sur la terre !
Je ne manquerai pas d'acheter ton nouveau disque, mon musicos ! Il ira rejoindre le premier dans ma discothèque.
SupprimerLe rire nous rend plus fort ? Je crois bien que je n'ai pas entendu quelque chose d'aussi sensé depuis longtemps ! On vit tellement dans une époque de tristus...
Bisous 🎵🎶
OH !! Merci beaucoup Célestine! Oui, quelle époque épique...
SupprimerBon... Que reviennent, et vite alors ! la splendeur des matins, ses ors... ;)
RépondreSupprimerElle est toujours là, derrière les nuages. Elle revient bientôt, mon Titi.
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tout est à reconstruire dans l'arrière pays niçois mais la vie reprend toujours le dessus.
RépondreSupprimerJ'ai hâte de voir les images de la vallée de la Vésubie et de la Roya dans six mois,
ton pays d'enfance devait être beau.
Moi aussi, j'ai hâte que tout cela soit reconstruit, même si, bien sûr, cela ne sera pas à l'identique...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Cela faisait longtemps que je n'étais pas passée sur ton blog...
RépondreSupprimerJ'aurais aimé de meilleures nouvelles et je suis vraiment désolée pour toi...et les tiens.
J'imagine que ce sont aussi les souvenirs qui remontent, et l'enfance avec...
Bises attristées.
Mon blog est un journal de bonnes nouvelles, mais de temps en temps, effectivement,c'est moins réjouissant...
SupprimerReviens bientôt, ça devrait être plus gai !
Bisous d'espoir
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J'ai lu, plus que vu , la désolation de ton village d'enfance, celui qui fut le cadre de la fin de vie de tes parents.
RépondreSupprimerUne maison ou un village qui est pareillement blessé est un chose triste à voir. J'imagine le chagrin lorsque ces maisons détruites emportent un bout de son enfance.
Les colères de la nature sont ancrées dans les outrages que les hommes lui font subir.
Ca demande de plus en plus de circonspection lorsqu'on veut planter ses racines en terre.
J'espère que votre maison a été épargnée, ainsi que le repos de tes parents.
Ti bacio forte Cara e TVB
Oui la maison ne s'appelle pas pour rien « La Dominante »
SupprimerEt le cimetière de mes parents, c'est l'ancien, que les vieux avaient construit pour le préserver des caprices de la rivière...
Tu as donc lu plus que vu...Les images sont impressionnantes, je t'en enverrai quelques unes.
Molto baci e ti voglio bene
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C'est une chance que la maison familiale soit construite en hauteur et que ta famille soit saine et sauve!
RépondreSupprimerles catastrophes naturelles sont dévastatrices...Heureusement que la solidarité est là pour aider la population à surmonter ce chaos :(
gros bisous et chaudoudoux
La solidarité est la seule chance de survie de l'humanité...
SupprimerMais comme disait je ne sais plus quel comique l'autre jour à la TV, les sardines savent se grouper pour échapper à leurs prédateurs...Quand l'homme aura-t-il enfin le QI d'une sardine ? ;-)
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Mais qu'est-ce qu'on est serré
SupprimerAu fond de cette boîte
Chantent les sardines
Chantent les sardines
Mais qu'est-ce qu'on est serré
Au fond de cette boîte
Chantent les sardines
Entre l'huile et les aromates
Est-il besoin de dévoiler le nom de l'auteur ?
Ti bacio forte Cara mia
N’empêche... les sardines sont plus intelligentes que nous !
SupprimerDe telles images sont insoutenables ! la nature reprend toujours ses droits, elle a trop souvent été oubliée, spoliée .. nous n'avons pas su écouter nos aïeux qui eux savaient .... on ne construit pas n'importe où.... j'étais toute petite quand mon grand-père et mes oncles le disaient... les nouvelles constructions devront aller dans ce sens... mais c'est dramatique pour ceux qui ont tout perdu.... une si belle vallée mais tant d'aides que ça en est émouvant !
RépondreSupprimerje pense à vous.
AMITIES.
Le chalet de ma cousine avait plus de soixante dix ans...c'est dire que cette crue a quand même un caractère exceptionnel, quoi qu'on en dise...
SupprimerMerci den pour tes pensées et ta réflexion de sagesse.
Tendres bises
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Je l'aime bien ce poème. Il donne espoir à ceux et celles qui subissent une épreuve difficile.
RépondreSupprimerPourquoi choisir entre l'amitié et l'amour? Ne s'agit-il pas de deux choses différentes pouvant se retrouver chez une même personne?
Ces désastres naturels bouleversent des vies mais quand l'amour et/ou l'amitié existent, on s'en sort. Malheureusement, tout le monde n'est pas entouré d'amour ou d'amitié. On n'est pas tous doué pour l'un ou l'autre.
Merci pour le poème.Je ne pensais pas qu'il serait autant d'actualité en l'écrivant, et surtout en le ressortant quelques mois après...
SupprimerNe pas vouloir choisir entre l'amitié et l'amour, c'est vouloir garder les deux. Et parfois, cela semble impossible...
En revanche, je crois que tout le monde est doué pour aimer, à la base...Mais après, il y a les circonstances de la vie...
Merci mon ami pour votre passage, toujours apprécié.
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Le spectacle dantesque étalé sur nos écrans de télé, m'a bouleversée. Cette vallée de la Vésubie avait un parfum de bonheur intense mâtiné de chagrins. Il y a plus de 20 ans que nous avons eu la chance de découvrir cette vallée, d'en arpenter les sentiers. Il faisait très chaud, en plein mois d'août, lorsque nous avons entrepris l'ascension jusqu'à Utelle en passant par le chemin des corniches. Nous avions fini par trouver un logement dans une auberge, entre St-Martin et la côte. Le mari de ma soeur aînée était dans le coma après avoir fait un AVC, j'ai pleuré de n'avoir pas eu la force d'arriver jusqu'à la chapelle de la Madone d'Utelle. J'ai dû mettre ma tête sous l'eau froide de la fontaine du village pour éviter l'insolation !..
RépondreSupprimerLa vallée des Merveilles, les marmottes après le pas de l'arpette, le lac cerise si petit que ça m'a "presque" fâchée, et puis le coup de téléphone de Guillaume, en larmes, qui nous parlait de notre petit chien, le labrit des Pyrénées, en train d'agoniser. Il a fallu que ce soit notre belle-soeur et notre fils aîné Xavier qui aillent chez le vétérinaire pour la piqûre létale.
Mais voir combien la nature s'était acharnée sur cette belle vallée, comment elle a détruit irrémédiablement la vie de tant de personnes, c'est vraiment trop !
Pauvres gens !
Je pense à ton frère mais surtout à ta cousine qui a tout perdu.
Comme nous sommes petits, insignifiants face aux assauts destructeurs de ces torrents si romantiques en temps de paix.
Bisous Célestine, bon courage à vous tous.
Comme toujours tu réussis à me tirer des larmes, mariejo.
SupprimerDes souvenirs bien durs sont attachés pour toi à mes belles montagnes...
mais tu vois, j'éprouve pour ce coin la même passion que toi pour tes Pyrenées. Et c'est un crève coeur d'avoir vu ces images de destruction massive...
Merci pour ta présence.
Bisous
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