02 février 2019

Poulet rôti






Lettre à Victor




Ah, mon brave Totor, si tu voyais ta France, dans quel galimatias elle se débat…
 Ce siècle a dix neuf-ans, l’âge des fleurs et du printemps, et pourtant il s’enlise dans une sorte d’hiver social interminable et noir. Tous les dés sont pipés, les arcanes du Pouvoir et de la Finance l’ont définitivement ficelé comme une paupiette.
 Du coup, le citoyen lambda, et même l’alpha ou l’oméga, ne comprennent plus grand-chose dans ce grand flou artistiquement entretenu, dans la logorrhée lénifiante des politiques de bâbord comme de tribord. La coque prend l’eau. Et ce n’est pas la poudre de perlimpinpin de leurs promesses élimées, qui changera la donne. Qui fera oublier leurs larcins et leurs arnaques.

Tiens, ce matin par exemple, c’est ballot, j’étais partie à petits sauts de cabri, au vent aigre de janvier mais le cœur au chaud, ayant troqué la nuisette à fines bretelles contre la veste en mouton retourné et l’écharpe en cachemire. Je pensais musarder au marché, échanger quelques calembredaines croquignolesques avec les marchands de primeurs. M’acheter un petit poulet fermier rôti dans sa peau,  que je savourais déjà in petto, en salivant.

 Ah ça, pour du poulet, j’en ai vu…des dizaines, des centaines de poulets en batteries à chaque carrefour.

Ce que j’ai vu, c’est un centre-ville déserté, décimé, barricadé frileusement, derrière des cordons de gens en armes, et des planches en contreplaqué. Ça m’a mise à l’envers. Au trente-sixième dessous.  J’ai frémi. On aurait dit le tréfonds de la Roumanie du temps du Rideau de Fer.

Tu ne reconnaîtrais plus ton pays, mon vieil Hugo. Où est passée sa tradition de  contestation subversive et éclairée, héritée en droite ligne des Lumières ? Que deviennent les acquis sociaux et les libertés individuelles, passées au tarabiscot de la loi du Marché ? Et le droit de manifester ? Quelles carabistouilles va-t-on encore nous faire avaler, comme des fèves amères, en montant soigneusement des pans entiers de la population les uns contre les autres ? En traitant les citoyens de fainéants et de réfractaires ? En brouillant les cartes jusqu’à ce que l’on ne sache plus qui se bat contre quoi ? En assommant, par le truchement du gant de boxe sécuritaire et paternaliste, la petite puce de la Liberté …

Je t’affole peut-être inutilement, toi qui repose en paix au panthéon avec Simone Veil, Zola, Jaurès et quelques autres… je trouve simplement que c’est grave ce qui se passe. C’est disruptif, oui, mais avec notre histoire de peuple libre. Et le pire, c’est que personne ne s’en aperçoit, ou presque.

 •.¸¸.•*`*•.¸¸

***

Pour les Plumes d'Asphodèle, il fallait placer les mots : nuisette, tradition, trente-sixième, fève, noir, tréfonds, envers, tarabiscot, bretelle, musarder, arcane, affoler, arnaquer.

Pour l'atelier Filigrane, il fallait placer les mots du Président : croquignolesque, poudre de perlimpinpin, galimatias, truchement, larcin, ballot, saut de cabri, fainéants, réfractaires, logorrhée, antienne, in petto, disruptif, carabistouilles 




113 commentaires:

  1. Excellent!
    Les mots tarabiscotés de qui l’on sait et les mots des Plumes vont très bien ensemble dans ton texte.
    Chapeau chère fée
    Bisous

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    1. les mots tarabiscotés de qui l'on sait...
      Ah, j'aime tes litotes, ma luciole
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  2. Baba, ébaubie, stupéfaite devant ce bel art de manier la plume acérée mâtinée de vraie réalité. Victor, Jean, Simone, Émile, oui, doivent tonitruer devant telle pouillerie !

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    1. Ebaubie, tonitruer, pouillerie, voilà des mots que Jupiter le Second ne renierait pas...
      Un gros bec, chère Tine
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  3. Je ne voudrais faire de peine à personne, mais après les lumières, c'était pas la terreur ?
    Bon, j'ai toujours eu le raccourci (si j'ose dire) audacieux et je suis bien conscient que c'est pas ça qui va faire avancer le schmilblick macrophage...

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    1. Ah mais tu ne me fais pas de peine en soulignant que l'histoire n'est qu'un éternel recommencement...
      Il n'empêche, il m'est resté deux trois trucs de mes lectures du XVIII° siècle, une espèce de sensibilité à la liberté de penser...
      Macrophage, j'aime bien ^^
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  4. Ta plume est talentueuse. j'espère que tu as pu déguster ton poulet fermier !

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    1. Eh bien pas du tout, mon cher Daniel. Pas de marché, rien qu'une place vide et triste sous la pluie d'hiver.
      Merci pour la plume, je sais que quand un sujet me tient à coeur, les mots sortent tout seuls...
      Bisous
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  5. Je crois, ma chère Célestine, que tu dois vraiment aller débattre! Tu aurais des choses à dire et surtout la manière! J'admire ta plume toujours très juste. Célestine, Présidente! ;-) Bises alpines.

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    1. Et puis j'adore ce magnifique poulet!

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    2. Loin de moi l'idée de devenir présidente de quoi que ce soit.
      Comme disait très justement le philosophe Alain,
      « Car enfin le trait le plus visible dans l'homme juste est de ne point vouloir du tout gouverner les autres, et de se gouverner seulement lui-même. Cela décide tout. Autant dire que les pires gouverneront »
      j'essaie déjà de me gouverner moi-même, et je trouve que ce n'est déjà pas mal...
      Quant au poulet, j'espère ne pas choquer mes ami(e) végan ou végétariens... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  6. Moi je dis qu'il faut revenir au bon vieux temps, où le président en place demandait à l'armée de tirer sur les manifestants à balles réelles, parce qu'ils avaient l'audace de ne pas penser comme lui !
    D'accord cela faisait quelques centaines de morts, mais au moins après on n'en parlait plus…
    D'ailleurs "ton" cher ministre, Luc, que tu as tant aimée (comment ça non ?!), souhaite que l'on en revienne à ces bonnes vieilles méthodes qui ont fait leurs preuves.
    Les forces de l'ordre devraient pouvoir ouvrir le feu sur les manifestants et il faudrait faire intervenir l'armée.

    Pitain ! Ce mec de droite était responsable de l'éducation de nos gosses !
    Vivement Wauquiez que ça change…

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    1. Ben non, je ne l'ai pas trop « tant aimé » en fait...
      Désolée de te décevoir ;-)
      J'avoue que ça fait froid dans le dos mais je vais te rassurer : ce n'est jamais le ministre qui est vraiment responsable de l'éducation de nos gosses. J'en ai vu passer une bonne vingtaine depuis que je suis en âge de comprendre et je crois que le corps enseignent dans son ensemble a toujours essayé de filtrer les délires des ministres avides de laisser leur marque ou leur réformette...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. C'est toi, Alain, le philosophe Alain dont parle Célestine ?
      :)

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    3. @ Gemini cricket
      Non, non, le philosophe ne suis-je. J'ai fait polyester et polytechnique, comme mon « X » l'indique…

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    4. Muahaha ! Je ne connaissais pas ces hautes études acryliques !
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  7. Bravo tu as tout bien placé et même très bien placé, juste comme il faut un bon moment! Bravo, tu as su dire ces graves moments sans les rendre sinistres. J'espère, je crois, je suis sûre que Victor t'auras compris. Ha, si seulement nous en avions un de Victor il aurait su haranguer les politiques et cette odieuse finance qui n'en finit pas de brader nos acquis… Bizoux ma belle et beau dimanche (sans poulet quel dommage)

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    1. Tu as tout très bien résumé, et dans les Misérables, Hugo parle de la différence entre l'émeute et l'insurrection.
      Il y a l’émeute, et il y a l’insurrection ; ce sont deux colères ; l’une a tort, l’autre a droit. Dans les états démocratiques, les seuls fondés en justice, il arrive quelquefois que la fraction usurpe ; alors le tout se lève, et la nécessaire revendication de son droit peut aller jusqu’à la prise d’armes. Dans toutes les questions qui ressortissent à la souveraineté collective, la guerre du tout contre la fraction est insurrection, l’attaque de la fraction contre le tout est émeute …
      C'est intéressant, cette histoire de fraction et de tout.
      Je crois que l'oligarchie qui nous gouverne, c'est à dire la fraction la plus riche de la population, doit être régulièrement rappelée à l'ordre par le tout que représente le peuple...
      Bizou ma Brizou

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  8. Bonsoir Célestine,
    comme tu exprimes bien la situation que nous subissons...
    Bisous,
    Mo

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    1. J'essaie, ma chère Mo, j'essaie...
      Ce n'est pas facile, les gens ont tellement tôt fait de cataloguer et de mettre dans des petites boîtes étiquetées ceux qui ne pensent pas comme eux...
      Moi j'essaie d'observer ce qui se passe, de ne pas m'identifier à tel ou tel groupe, à tel ou tel discours, de comprendre et d'analyser les tenants et les aboutissants...
      Et surtout, je me pose des questions, des dizaines, des centaines de questions...
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    1. C'est gentil, madame Adrienne !
      Tu penses que j'ai fait oeuvre pédagogique ?
      Je n'en suis pas certaine, mais si tu le dis... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  10. Puisque vous en cherchez le sens de ce pays que vous aimez, je vous dirais, chère Célestine, que vous auriez tort de vous en inquiéter. Non pas à cause du Panthéon et de ces êtres morts qui comme moi l’habitent.
    Mais bien plutôt grâce aux « Gavroche » qui, comme vous le faites si bien, savent jongler avec les mots les plus divers des guirlandes de mots qui transmettent au monde leurs couleurs.
    Ce pays est tombé par terre, c’est la faute à Voltaire; le nez dans le ruisseau, c’est la faute à Rousseau.
    Mais il se relèvera le jour où il sortira de sa routine...et ce sera la faute à Célestine.
    Et il sera encore plus beau par la faute à Hugo (et oui...on me dit aussi vaniteux !)

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    1. Victor Hugo, sors de ce corps ! ai-je envie de dire en lisant ce beau pamphlet si digne du grand écrivain...
      En revanche, je ne pense pas que Rousseau et Voltaire soient responsables de la situation actuelle... ;-)
      Je pense que certains auraient intérêt à les relire. ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  11. On vit une époque formidable aurait dit Reiser...

    J'admire tellement l'aplomb des totalitaristes actuels qui accusent leurs opposants de manquer d'esprit démocratique que j'en ai fait un billet:

    https://www.facebook.com/blutch.zerozeroun.33/posts/104003060722280

    On pourrait m'opposer que la violence étatique n'est pas d'aujourd'hui et que comparé aux 30'000 fusillés sans jugements d'Adolf Thiers en 1871, le roitelet actuel fait figure d'enfant de coeur, mais je suis de ceux qui n'excusent pas une forfaiture en en invoquant une autre.

    Ti bacio

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    1. Candide/Jdissa, je sais plus bien...dimanche, 03 février, 2019

      @ Blutch:
      Blutch, tu fait chier (et je n'écris pas "tu fais iech" parce que je rigole pas le moins du monde !) !
      Wé, tu fais chier parce que j'adore ce que tu dis sur ton cul de bouc ! Moi dont le neurone poussif n'a jamais rien appris de l'histoire et jamais rien compris à la politique, et donc encore moins à la géopolitique, je suis scotché de la clarté de tes analyses, ici comme sur Blogbo.
      Mais putain qu'est-ce que t'es allé faire sur Cul de bouc ? T'as vendu ton âme au diable ? Moi qui aimerais tellement continuer à lire tes écris, je veux pas y aller sur cudbouc, cette boîte profondément malhonnête qui manipule les données et les gens et ne participe pas à l'effort fiscal qui lui incombe en France !
      Ouais, je vois que ça : t'a vendu ton âme au diable !
      Et tu m'emmerdes ! Parce que maintenant j'oscille douloureusement entre ma fidélité à ma répulsion et l'envie de te lire !
      Dis, pasque je sais que tu m'aimes bien : t'es sûr qu'y a pas d'autre endroit pour t'exprimer ?

      Je t'embrasse chaleureusement, foutu helvète !

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    2. @ Candide
      Ahhhhhhhhhhhh, si tu savais.... Ca fait belle lunettes que j'ai vendu mon âme au diable, parce que le "bon dieu" qu'on nous propose n'est pas présentable :-)
      Tiens, ça n'a rien à voir, mais ça me rappelle un truc:
      Parce qu'aux âmes damnées la valeur... etc.
      J'avais eu des mots avec le DRH de mon patron d'apprentissage qui déclara péremptoirement que j'étais irrécupérable. Il n'a jamais compris pourquoi je lui ai répondu que j'espérais bien ne jamais pouvoir l'être. e qui le faisait le plus chier, c'est que j'étais le meilleur de ma volée (sur 105)...

      Pourquoi Fesse bock?
      Tu me vois faire un commentaire de 3000 mots sur le blog à Céleste?
      Quant à Blogbo, c'est pluss tourné sur la déconnade.
      Il me fallait donc un autre support, mais un support que j'ai totalement mystifié.
      Aucun détail personnel, aucune photo. La date de naissance est celle de Blutch, donc la date de parution de la première BD des Tuniques Bleues. Si Fesse bock (de bière) vend mes infos, il fabrique de la fausse monnaie.
      J'espère que tu apprécieras que je ne compromets pas sur le réseau pourri par un canard débile...
      Et puis, sur effebé, je suis dans un petit recoin tranquille avec notre Céleste amie et ma super potesse Françoise Simpère. François Ruffin n'est pas loin, non plus.
      Je n'irai pas jusqu'à dire que des connivences pareilles puisse relever le niveau général du lieu, mais ça démontre que toutes généralités ont des exceptions.
      Voilà !
      Alors, t'as lu ou t'as pas lu?
      Dans la négative, et parce que c'est toi, je t'envoie le billet en courriel.
      Le mien, c'est: Butch001@protonmail.com
      Et c'est encore une autre mystification car il s'agit d'un serveur crypté et totalement hermétique. Gage de sérieux, il est suisse :-)
      Bref, un truc où Gogol ne se fera pas de thunes, lui qui ne paie pas non plus d'impôts,
      Comme Amazon, Apple et Microsoft, autrement dit la bande des GAFAM.
      Je t'embrasse itouement, vieux râleur.

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    3. Mon Blutch,
      Globalement, je comprends... Enfin je crois !
      Mais quand même, j'ai le triste mais honnête devoir de te dire que dés le début, je suis un peu déçu :
      Si je comprends ton aversion pour la religion créée par des hommes contre les hommes, je trouve d'une infinie tristesse que tu aies basculé dans le camp du malin ! Que n'as-tu gardé ton indépendance, toi qui m'y semblais si farouchement attaché ? N'es-tu pas tombé de Charybde en Scylla ?
      Bon, ceci étant, j'ai lu. J'aime.
      Parce que si sur le fond je suis d'accord, je suis incapable de le synthétiser clairement.
      Le problème c'est que maintenant je suis tenté de revenir te lire. Mais fais 'iech' !... Moi je m'étais promis de pas aller sur le Culdebouc, où je me suis limité à ouvrir une page vide pour qu'on ne me pique pas mon nom...
      Quant à ton adresse, c'est bien "Butch001... ? Manquerait pas un "l" ?
      Par ailleurs, je retiens protonmail...

      Bizouilles !

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    4. ...mais quand même, y'a un truc qui m'échappe mon Blutchy : pourquoi pas un blog ?

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    5. @ Candide
      Il manque en effet un "L", car j'ai le clavier capricieux.
      Je redis donc: Blutch001@protonmail.com

      Pourquoi pas un blog, dis-tu?
      Il est plus facile d'être visible sur le cul de caprin.
      Mais tu me donnes l'idée de réactiver mon blog..., même si Canaldébloque n'est pas non plus le pied...

      Postant sur fb, l'idée est de pouvoir virer le billet chez l'intéressé (-e, en l'eau cul rance).

      Tu vas peut-être m'expliquer comment on peut rester indépendant sur le Net?
      Quel que soit l’hébergeur, tu es maqué avec un système commercial.
      J'essaie de me défaire de la mafia GAFAM, mais ce n'est pas évident.
      Déjà, je n'achète rien sur Amazon. Si je ne trouve que chez-eux, je regarde qui vend le produit, je contacte directement le vendeur et Amas-zône l'a dans le croupion.
      Je n'ai ni MAC, ni E-phone (Androïd est hélas incontournable pour éviter la pomme).
      Pour Microsoft, j'attends d'avoir l'esprit disponible pour passer à Linux.

      Je te fais une tripotée de phalanges

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    6. Tiens un échange entre barbus, ça faisait longtemps que ça n'était plus arrivé...
      Je vois que vous vous débrouillez très bien sans moi.
      En gros, je retiens votre imagination sans limite pour désigner le rezosocio de Zuckerberg (qui signifie quand même « montagne de sucre » je dis ça je dis rien...)
      Et puis tout un tas d'autres informations de la plus haute importance, dont il me serait malvenu de faire l'inventaire, après de si brillantes démonstrations de part et d'autres.
      Baci et bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    7. @ Blutch :
      Je retiens ta bonne adresse et comprends la possibilité d'adresser un billet sur Cul de bouc.
      Etant une brêle en informatique (demande à Cel), je suis bien incapable de te dire comment rester indépendant sur le net, mais je suis suis heureux de constater qu'on a la même philosophie concernant Amazon.
      Il y a beau temps que je jure que je vais installer Linux/Ubuntu sur mon PC, mais s'il semble que ça ne soit plus guère compliqué aujourd'hui, j'hésite toujours, tant par paresse que parce que je suis celui qui a un truc incompatible sur son PC, comme j'étais celui qui, à l'époque des vinyls, trouvait le seul Deutsche Grammophon voilé ou excentré du magasin, ou celui qui a deux fois de suite une même panne réputée n'arrivant jamais sur sa voiture !
      En revanche, concernant ton turlu, je sais qu'il existe un Linux dédié. Pour autant qu'il me souvienne, les gens du service informatique de ma boîte en semblaient contents, d'autant qu'il serait économe en matière de volume. A toi de voir...

      Et comme je suis un grand sentimental, je m'en tiens aux Bizzz !

      ;o))

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    8. Candide, impertinent...dimanche, 03 février, 2019

      @ Cel:
      Tiens ,t'es là, toi ?

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    9. @Candide

      Je n'ai fait qu'un petit passage éclair et je me suis régalée de vos échanges, les barbudos...
      Bon c'est vrai, j'ai oublié de remercier Môssieu Astérix !
      Je prie Môssieu Astérix de bien vouloir accepter mes plus plates excuses pour cet oubli !
      ;-) ;-) ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

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    10. @Blutchy

      Les « gars-femmes » c'est drôle comme nom... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    11. @ Célestine
      Chez Blogbo, je l'aurait dit autrement, disons que c'est une façon de dire qu'ils nous prennent à revers...

      Baci

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    12. @ Candide, mais pas que...

      Puisque tu es rétif au postérieur de caprin et que la montagne de sucre te donne le diabète, j'ai réanimé mon blog dont l'adresse est ci-dessous:

      http://refairecemonde.canalblog.com/

      Saluti Barbudos
      e baci per Celestina

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    13. C'est une super idée, Blutchiamo
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  12. @ Céleste
    T'ai-je dit que ton billet et bien troussé ?
    Non.... Alors maintenant, c'est fait.
    Enora di baci

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    1. Ça fait plaisir, Blutchiamo
      J'ai eu peur qu'emporté par ton élan, tu n'adressasses la parole qu'à Candide ^^
      Baci e ti voglio bene
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

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    2. Mes deux commentaires se suivaient. C'est Candide qui s'est intercalé et qui te fait penser que c'est un éclair de lucidité bien tardif qui m'a fait pondre le 2e commentaire.
      Ti bacio Cara

      PS: Si t'aurais tété là, t'aurais pu intervenir dans le débat...

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    3. J'aurais adoré !
      Mais tu sais que désormais, j'ai quelques absences momentanées sur ce blog, dues à une certaine reconsidération régulière de mes priorités, alternant mon bonheur d'écrire avec d'autres joies plus concrètes dirais-je...
      Mais je sais bien que tu m'aimes... ;-) ;-) ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸♥︎

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  13. Superbe Célestine ! kéa

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    1. J'apprécie l'absence de virgule entre les deux mots, Kéa.
      Mais je pense que tu voulais parler de mon texte ;-)
      Merci bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Les deux... superbe texte jaillissant d'un superbe talent

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    3. Je suis confuse, chère Kéa !
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  14. Chapeau bas ! C'est excellent.
    J'espère que Victor aura une idée. Parce que de ce côté du monde, ça me semble compliqué...

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    1. Non ce n'est pas compliqué...c'est juste inédit. Inventer un nouveau système qui n'a pas encore existé.
      Moi j'y crois, pour mes enfants et ma petite-fille...
      Le nouveau Victor Hugo pourrait être Aurélien Barrau, par exemple.
      Bisous ma douce
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  15. Belle narration...
    Faut quand même remettre le curseur au milieu : la désertification n'est pas due aux poulets, mais bien aux crétins qui se baladent avec des pavés à la main, qui, au lieu d'acheter les poulets cherchent à les tuer...
    La zizanie ressentie n'est pas non plus due qu'aux "charlots" qu'on a désigné pour nous gouverner... Les benêts qui se comportent comme des enfants gâtés et qui font des caprices de morveux en sont les instigateurs...
    Bref, les poulets sont là pour que la basse-cour soit tranquille et si on s'enprend à eux, c'est qu'on n'a pas compris les règles de ladite basse-cour...
    La question que je me pose souvent est : comment se fait il que cette ridicule minorité met la pagaille dans une si grande basse-cour ?
    Bon, c'est pas tout, mais je dois faire cuire mon poulet...
    kisses.

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    1. Une petite remarque sur « le curseur au milieu »
      Je pense que tu me connais un peu, et que tu sais que j'aime bien garder un juste milieu en chaque chose.
      En l'occurrence, je ne dis pas ici que je soutiens ou ne soutiens pas les gens qui devaient manifester.
      je dis juste que je n'ai pas envie de vivre dans un état policier, avec des gens armés jusqu'aux dents à tous les coins de rue.
      Ça m'évoque trop de choses sombres de l'histoire pour ne pas m'en émouvoir.
      D'autant que l'urgence étant définitivement planétaire et écologique, il est bien temps de cesser les guerres (civiles ou pas) et de retrousser les manches pour sauver ce qui peut encore être sauvé.
      Je comprends que dans un système basé sur l'argent, les gens aient le droit de manifester contre le mauvais partage des richesses.
      mais moi, ce qui me dérange le plus dans les riches, ce n'est pas qu'ils soient riches et même de plus en plus riches. C'est qu'ils mettent à sac les ressources de la planète. Sachant qu'ils représentent 1% de la population mondiale, on peut en effet parler de « minorité qui met la pagaille » oui, c'est clair.
      Le système ultralibéral met en danger toute l'humanité.
      Kisses
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. PS les livre d'Hervé Kempf sont intéressants à cet égard, lui qui se définit comme un « objecteur de croissance »
      Bisous
      http://www.seuil.com/ouvrage/comment-les-riches-detruisent-la-planete-herve-kempf/9782020896320
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    3. J'entends et comprends... N'empêche que la démarche de la minorité manque absolument d'intelligence, et lorsqu'on est bête, on n'en vient qu'à la violence, qui entraîne la violence... Ainsi, il ne s'agit pas de déplorer une vie policée, mais de réduire la violence en agissant intelligemment.
      ;-)

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    4. Je suis entièrement d'accord: la première violence, c'est celle de l'argent et de son culte, qui assèche les mers, affame les populations, décime les ressources et troue la couche d'ozone et pollue à tour de bras : la minorité des patrons du CAC40 est tellement bête qu'elle n'a pas compris que les billets de banque ne se mangent pas en salade...A croire qu'ils n'ont ni enfants ni petits enfants... Et les oligarques qui sont à leur botte, même chose.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    5. Au début du précédent siècle, les patrons avaient compris que pour développer la clientèle, il fallait que le petit personnel puisse devenir consommateur des biens produits. Peut-être retrouveront-ils la raison...
      Quant aux thésaurisateurs qui collectionnent les milliards, ils s’apercevront, mais ça risque d'être un peu trop tard, que l'argent n'a de valeur que dans sa capacité à circuler. Un milliard planquer dans un coffre ou dans un paradis fiscal, c'est de l'argent mort.
      Le petit peuple a de moins en moins accès à l'argent officiel, alors il fait du troc et il invente des monnaies alternatives... qui ne sont pas fiscalisables.
      Des politocards auraient voulu le faire avec les échanges en SEL (ainsi que les ventes de particuliers sur le Boncoin.)
      Les fiscalistes se sont trouvés devant une impasse à plusieurs inconnues:
      - Toute la fiscalité est exprimée en Euros.
      - L'Etat n'a que faire de recevoir des SEL en paiement d'impôts.
      - Il n'y a pas de cours de change officiel entre les divers SEL et l'Euro.
      - Les échanges en SEL échappent à toutes comptabilités.

      Pour les ventes sur le Boncoin, il a fallu expliquer aux énarques que lorsqu'on vend un bien, il n'y a pas d'enrichissement, mais le transfert d'une valeur investie en argent liquide, ce qui est, au sens comptable, une opération blanche.

      Les financiers nous font quitter le monde de l'AVOIR, c'est une chance de pouvoir entrer dans le monde de l'ETRE...

      "Lorsque le dernier arbre sera mort, que la dernière fleur sera fanée, l'Homme s'apercevra mais trop tard, qu'on ne se nourri pas d'argent."

      Je ne résiste pas au plaisir de (re)citer cette chanson, qui date de....1933.
      https://www.youtube.com/watch?v=QQzPKykwbSo

      Molto baci à fort taux d'intérêt.

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    6. C'est vrai que le peuple est inventif, je le vois tous les jours. les initiatives alternatives sont l'avenir de l'homme, quand est-ce que ce sera enfin reconnu officiellement ?
      La chanson est tellement prémonitoire ! 1933 tu dis ? Juste après la crise de 29 quoi...
      Je prends tes baci caro mio, même à taux zéro. ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    7. Ah non ! surtout pas de reconnaissance officielle parce que des énarques vont y foutre la pagaille... et des taux de prélèvements fiscaux.

      C'est en effet 1933. Gilles était un poète visionnaire (pléonasme, mais faut le dire tout de même)à l'humour tendre, et parfois la dent dure. Ca vaut la peine de le connaître.
      Taux zéro, taux zéro ! Je maintiens mon fort taux d'intérêt pour ma Sorellita.

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    8. Quand je parlais de le reconnaître, je voulais dire en prendre conscience...parce que c'est pas pour dire mais les dirigeants des pays de tout poil sont les seuls à sembler ne s'être aperçus de l'urgence...
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    9. Les riches sont assez cons pour croire qu'avec l'argent, on peut s'acheter une planète propre, et les politocards assez naïfs pour croire que les riches sauront les récompenser d'avoir trahi le peuple pour du fric.
      Politocard, c'est un métier kleenex. On te garde dans la poche tant que tu es propre et utile, et c'est poubelle après usage.

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    10. J'ai regardé une série qui montrait exactement ce que tu dis...et c'était tellement criant de vérité que Netf...x a décidé d'arrêter la série : ça a dû faire peur à certains...
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  16. Un billet superbement bien écrit ! Et je suis tout à fait d'accord avec le contenu ! :-)
    Merci d'exprimer aussi bien tes ressentis, et par là même, de beaucoup d'entre nous.
    Un très beau dimanche, Célestine. Gros bisous.

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    1. Merci Françoise, je sais que je ne suis pas la seule à penser cela..
      Lis à cet égard ma réponse à Hyôtoko, qui précise dans quelle direction se tournent mes combats désormais...
      Bisous belle d'âme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  17. Ce texte est bon comme un repas dominical.
    Il me manque juste quelques patates bien dorées pour accompagner (les pourries, on les lance vers les casseurs de république de tous bords) !

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    1. Bien balancé, eMmA !
      Ton commentaire ne manque pas de sel...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  18. Bravo à vous. Votre double ration de mots imposés forme une joyeuse farandole malgré la tristesse du propos.

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    1. Ah merci Mme Chapeau !
      Farandole joyeuse, ça me va !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  19. Fais gaffe, bonnet phrygien protège mieux du froid que des coups de matraque...
    Heureusement que Julien Denormandie (non, ce n'est pas "Julien de Normandie", descendant de Guillume) m'a rassuré.
    D'après lui, crise sociale actuelle est due essentiellement au fait que 50% des Français n'ont pas accès au haut débit...
    Ça m'a surpris.
    Puis je me suis dit que quelqu'un d'aussi intelligent avait sûrement raison.
    Je devais être un sacré imbécile pour penser que c'est plutôt parce que 14% des Français n'ont pas accès au seuil de pauvreté.
    Alors qu'en faisant un effort, ils pourraient sortir de la misère pour accéder à la pauvreté.
    Suffirait qu'ils traversent la rue...

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    1. Il est rave, ce Julien Machintruc...
      Moi je crois que la crise sociale actuelle vient surtout du fait que 1% des gens concentrent quasiment toutes les richesses...
      Mais on va dire que je fais du mauvais esprit...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  20. L'exercice n'est pas facile, surtout lorsqu'on a une double liste de mots à placer. Et l'écriture est tellement fluide que cela ne se voit pas. Bravo !

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    1. C'est ma spécialité, tu sais, les logorallyes...
      Un jour j'ai mis 50 mots imposés dans un texte. ;-)
      Merci Lydia, bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  21. J'ai cru un instant que ce blog était devenu un blog culinaire ! Avec la recette du poulet au vinaigre, de Claude chabrol...
    Et puis non ! J'ai décelé tout de suite le défi. Les mots du coquelet furent faciles à trouver, les autres, sans lire la consigne, furent quasiment impossibles, tant ils sont bien amenés, parfaitement insérés. Bravo Célestine !
    Ton texte est grave. Triste constat... Le coquelet n'a pas été élu légitimement, il a volé le vote... Face à la "facho" ! Je soupçonne même que cela a été orchestré à dessein...
    "À vaincre sans péril, on triomphe sans gloire "
    Il va falloir devenir macro(n)phage, ces grandes cellules ayant la particularité d'être le premier mécanisme de défense contre les agents infectieux. Y compris les coqs laids.

    Je voudrais apporter une précision. Le tarabiscot ne sert pas à aplanir, à niveler par le haut, tel un rabot, ou un rouleau compresseur, il sert à moulurer une pièce de bois chantournée, souligner un élément de boiserie, notamment en ébénisterie.
    Et pour s'en servir, il faut avoir des tara-biscotos.
    Bises du soir

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    1. Encore un de tes délicieux commentaires que je découvre un peu tard, mais ce n'est la faute ni à Voltaire ni à Rousseau...
      Truffé de jeux de mots et plein d'humour.
      Je suis entièrement d'accord avec ton analyse de l'ersatz de démocratie auquel nous avons eu droit depuis quelques élections, où l'on s'arrange pour faire monter le diable au second tour...
      Je referai confiance aux politiques quand ils tiendront réellement leurs promesses de campagne.
      Quant à ta précision concernant le tarabiscot, il n'empêche que ça reste un outil qui enlève du bois, donc qui gratouille, quelque part...
      De toutes façons, le mot a été proposé par « carnets paresseux » et il n'était pas facile à placer quoi qu'il en soit.
      bisous de l'aprèm (tout fiche le camp, ma brave dame...) 🖤
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. Un tarabiscot n'égalise pas, il sert à donner du relief, en enjolivant une pièce de bois. Mais bon, pas facile à placer, je te l'accorde.
      Ton texte est finement ciselé. Un coup de tarabiscot, qui en aurait épousé les contours, aurait souligné la verve poétique et lui aurait donné tout le relief qu'il mérite. Je soupçonne que tu l'aies utilisé en toute discrétion avec maestria.

      Bises de début de soirée (c'est vrai, tout fiche le camp...)

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    3. Merci Didier pour ces précisions hautement techniques
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  22. Joliment tortillonné, ce coup-double ! et prendre les mots de Jupiter-le Petit pour les lui claquer aux visage, le souffleter de ses propres affectations verbeuses, c'est du génie !
    Bravo Célestine !

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    1. Affectations verbeuses, c'est tout à fait ça. Et elles sont d'autant plus ridicules qu'elles voisinent avec des « faut pas déconner » et « on leur file un pognon de dingue »...
      Merci mon Dodo !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  23. De Grenette jusqu'à Perriere
    D'la rue d'la Poste à la rue Galilée
    Y a pas un môm' dans tout Gratianapolis
    Qui avec le mien pourrait lutter
    De la tête aux pieds quand on l'épluche
    On ne trouv' rien à lui retrancher
    C'est un oiseau phare
    Que Roi des chancards
    J'ai eu le bonheur de trouver :

    Ah ! si vous connaissiez mon poulet
    Vous vous perdriez tous dans la foule
    Ses p'tits yeux pervers
    Qui pointent au travers
    De son pistolet taser
    Vous mettent la tête à l'envers !
    Il a des membres faits au moule
    Des cheveux roux, gommines partout
    Et tout et tout...
    Si vous le voyiez,
    Vous en cauchemardriez !
    Ah ! si vous connaissiez mon poulet

    Mais , Victor ou pas Victor,
    Quand, devenu Maitre au Château
    Vous auriez atteint la resistance limite
    Peut etre seriez vous comme lui
    Tente d'utiliser mon beau poulet...

    Bises de la Haute Cour

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    1. J'ai compris que Gratianapolis était l'ancien nom de Grenoble.Tu me l'as appris.
      Pour le reste, je n'ai pas tout à fait compris qui est censé parler dans ton poème...
      Tu m'expliqueras
      Bisous curieux
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  24. Elle est déjà la rupture, et la cassure entre les politiques et le peuple aussi.

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    1. Oui ça fait un moment qu'elle est là...depuis.... la nuit des temps ? ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  25. Je n'ai hélas pas le temps de lire tous les nombreux commentaires qui sont toujours (ou souvent) aussi savoureux que ton texte mais je n'ai qu'un mot : BRAVO ! Tu exprimes poétiquement tout ce que je ressens devant ce gâchis boueux en train de s'installer. SORS DE MON CORPS ma belle !!! :D :D C'est superbe, ce que tu dis et , au-delà : CE QUE TU ES, la belle âme aux yeux d'étoiles... je t'embrasse♥♥♥

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    1. Merci ma belle brume
      Tes Plumes m'ont toujours inspirée, et je suis fière de les porter haut comme des oriflammes...
      Bisous émus
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  26. P.S. : j'adore ta bannière !!! Superbe, délicate...♥

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  27. Quand les mots imposés font un texte savoureux, on imagine le croquant de la peau du poulet rôti... Quel "merdier" que cette dictature de barbouzes!

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    1. Vive l'humour, hein, sorellita ... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  28. La liberté consiste à choisir entre deux esclavages : l'égoïsme et la conscience. Celui qui choisit la conscience est l'homme libre. Dixit Victor.

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    1. Quand je disais qu'il était sympathique, ce Totor... ;-)
      Bisous ma Myo
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  29. On n'est mal barré ! Ton texte est tellement bien écrit

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    1. La juxtaposition de tes deux phrases laisserait à penser qu'il y a un lien de cause à effet entre les deux...
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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    2. J'avais compris, j'ai le même humour...

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  30. Gilets jaunes, bonnets rouges, foulards idem, à quand les frocs marrons ?

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    1. Avec un gouvernement bonnet d'âne, c'est nous qui sommes marrons.

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    2. Tu veux dire que l'on serait dans la merde ? rhôô !!!
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  31. Merci pour ce texte qui balance quelques vérités bonnes à entendre...
    Ravie de te l'avoir inspiré !
    A quand un samedi "sans poulet" ? ;-)

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    1. J'ai adoré ton sujet, la Licorne !
      Tu sais bien que j'ai toujours craqué pour les logorallyes... ;-)
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  32. Oh que oui je me rend compte à quel point ce qui se passe en ce moment est terrifiant...
    Merci d'être passée sur Emprises, personne ne m'avait dit que mes petits textes poetiques avaient quelque chose de Tzara, ma foi je suis flattée...
    Belle journée Célestine

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    1. J'aime la poésie, l'art, le talent...
      Merci d'être passée, ma belle
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  33. C'est l'éternel combat du pot de terre contre le pot de fer... Le grand écart entre la masse qui turbine et l'élite qui profite... Ce n'est pas nouveau, ça s'en va et ça revient... Mais il est des moments où il ne faut pas dépasser les bornes des limites. na! Me suis-je bien faite comprendre? ;-)
    bisous

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    1. Je pense que tu t'es bien fait comprendre, Marilyne.
      « la masse qui turbine et l'élite qui profite » j'aime bien ta formule. Elle est lapidaire mais résume bien la situation ... ;-)
      Bisous belle conteuse
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  34. Chapeau bas pour avoir su mêler deux jeux d'écriture différents avec fluidité et aisance et offrir au lecteur un texte empreint de vérité qu'il fait bon lire en ces temps troublés...
    Bises Célestine

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    1. Merci Laurence.
      J'ai adoré me mettre la pression et mélanger les deux consignes...
      Bisous
       •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  35. Superbe coup double !

    Merci surtout de nous rendre outre l'esprit d'Hugo ces mots qui ne sont pas ceux du président mais ceux de notre langue qu'il a volés pour nous flouer puis nous narguer.

    On devrait condamner ce genre de marionnettes pas honnêtes au silence ! Par Jupiter, c'est ce que je pense ! D'ailleurs j'éteins de plus en plus souvent le poste pour regagner le mien au doux pays de Poésie !

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    1. Le doux pays de Poésie est tellement plus agréable à l'oeil, à l'oreille, au toucher !
      Je te comprends, cher oncle, les agitements de ces zigotesques pantins ne méritent pas que l'on perde du temps à les regarder, ni surtout à s'énerver...
      C'est vrai, ces mots sont à tout le monde, et je suis heureuse de leur avoir donné une place ici.
      Bisous ravis
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  36. Voila longtemps que le monde ne tourne plus rond mais là il se met vraiment à grincer et moi aussi ça me fait peur. Mais tu l'écris si joliment cette crainte, cette désolation que finalement tu parviens quand même à me réconforter !

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    1. Je pense que mon optimisme transparaît quand même dans mes écrits...
      Bisous ma belle miss, garde espoir !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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  37. Bon, eh bien, tout a été dit !
    Bravo, Célestine, défi relevé haut les mains... pardon ! haut la main !
    Je confirme que ton texte respire l'espérance...
    ;-)

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  38. La semaine dernière, impossible de commenter ici. Je disais que j'étais étonné du thème vu les mots collectés, mais ce doit être ça le talent.
    Tout est ko, à côté, tous mes idéaux des mots, abimés...
    Bisous.

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    1. Jolie la référence à Mylène !
      Et merci d'avoir persévéré, Mindounet.
      Blogspot est une maîtresse exigeante... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.