24 octobre 2015

Elle voyage en solitaire


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Les Plumes d'Asphodèle sont de retour, pour mon plus grand plaisir, avec un thème, le manque,  qui a donné lieu à une jolie liste de mots...



Frissonner, vide, humeur, plume, embellir, enfin, sommeil, drogué, impasse, poésie, torture, plénitude, trop-plein, youpi, énergie, absence, temps, dénuement, bol, idée, déchirement, bus, besoin, rationner, abandonné.


***
J’ai lu récemment, aiguillée par un ami, le récit de voyage en solitaire de Magisophienne. Un récit haut en couleurs et en sensations, écrit d’une belle plume par… une jeune femme, charmante au demeurant.
Une question m'a alors taraudée. Serais-je capable de partir comme elle, seule sur la route ? Audacieuse idée. Mais téméraire. Embellir sa vie en se dépassant, sortir de cette impasse dans laquelle un trop-plein de routine nous englue tous, peu ou prou, en se prouvant que l'on peut faire quelque chose de fort ? Cela ne répond-il pas à un désir de faire le vide de nos trouilles sclérosantes, de nos humeurs chagrines, de nos idées préconçues ?
Certes, mais saurais-je quitter mon nid trop douillet de conventions et d’habitudes, mon confort d’occidentale pour une absence et un déchirement aléatoires et risqués ? 

Ce bol d’air pur métaphysique m'a fascinée. Certes, il demande temps, courage, énergie, et quelques nuits sans sommeil, surtout pour convaincre mon entourage de cette folie…Youpi ! quel défi…Il est vrai que m’imaginer dans un pays étranger, rationnée, rackettée, dépouillée de mes affaires, torturée par des bandits, abandonnée dans le plus complet dénuement, ou violée au fond d’un bus par un drogué en manque, a de quoi dénaturer singulièrement la poésie et le goût sauvage de l’aventure, et inquiéter les proches...

On peut se demander si la liberté totale, quand elle s'accompagne d'inquiétude, est encore liberté ? Son prix n’est-il pas trop élevé ? Ne vaut-il pas mieux choisir un compagnon (ou une compagne)  de route suffisamment respectueux de ce désir de liberté (ou ressentant le même besoin) tout en apportant, par sa présence, une certaine sérénité ? Avec, de surcroît, la joie de frissonner ensemble devant les beautés du chemin ?
Je me rends compte que ce sont des questions que chacun se pose face à la vie elle-même, en fait…

A la lecture de ce récit, une petite graine est venue se ficher dans ma caboche de bélier. Je vais la laisser mûrir. De quelle façon arriverai-je enfin, un jour, à la plénitude tranquille du Voyageur ? Je ne sais toujours pas...


¸¸.•*¨*• ☆














349 mots

104 commentaires:

  1. autre question existentielle:
    Voyage-t-on vraiment seul en restant connecté/e par un smart-phone (ou autre, chui pas raciste) ...
    Ti bacio forte

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    1. Connectée à un pote qui n'ouvre jamais le sien, par exemple? Oui, parfois, on peut se sentir un peu seule...
      baci
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    2. Cela dit, après cette boutade (de Dijon) que j'espère tu auras prise pour ce qu'elle est c'est à dire de l'humour vaseux de déprime saisonnière, tu as parfaitement raison.
      Trouver un ordinateur chaque jour pour relater son voyage sur internet, ce n'est pas "oufissime", en terme de solitude, comme disent les ados quand ils ont abusé du redbull.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Ces jours il est tout le temps ouvert puisque c'est ma seule connexion avec Internet.
      J'aime la boutade forte et bio :-)

      Ce Sidi, la fille de la photo ne va pas loin avec son barda. Elle n'a pas le gabarit légionnaire pour trimballer un poids pareil.
      Il semble que le poids idéal du sac ne doit pas dépasser 6 kg. C'est du moins ce qu'une amie a rapporté comme expériences sur le chemin de St Jacques.
      Elle était partie sans entrainement, fumeuse et en surpoids pour faire tout le trajet espagnol (800 km et des broutilles). Depuis, elle ne rêve que de pouvoir y retourner.
      Les jours de cafard, elle vide son sac, vérifie qu'il n'y manque rien et le re-prépare comme si elle partait demain. Après, elle dort apaisée.
      La solitude, c'est durant la marche, ou plutôt non, l'interruption de la solitude, c'est l'arrivée au gite étape, la lessive, soigner les bobos aux pieds, le repas, les téléphones et très vite le pieu parce que 25 km à pied, ça n'use pas que les souliers...
      Ti bacio

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    4. Ce que tu peux être tâtillon ! La fille de la photo est peut-être super woman...
      C'est drôle parce que pendant que tu étais en train d'écrire ton commentaire, je parlais moi aussi de saint jacques, que j'aimerais bien faire une fois dans ma vie...
      les grands esprits... on ne le dira jamais assez...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. Ben tu vois, c'est un exemple que parfois les mots sont inutiles...
      Baci

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    6. Blutchiamo, en effet, le poids d'un sac ne doit pas dépasser 10% du poids du porteur . Mais comment faire lorsque tu pars en autonomie pendant 10jours, que tu as déjà 2kgs d'eau , que tu tiens à rester "propre", que tu as une trousse pharmacie et que, sans être une 1/2 portion tu pèses.......47kgs. Anch'io senza conoscerti, ti bacio. Chinou

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    7. Il y a la théorie, et puis ensuite dans la pratique...il m'est arrivé de partir avec un sac de 10 kilos, et pourtant je n'en fais pas 100...
      Bisous et baci per il mio caro fratellino
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    8. E veramente il tuo fratellino ?

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    9. non, solo potenzialmente...
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    10. Selon le point de départ, le pèlerinage de St Jacques fait entre 800 et 1800 km. Dans la version la plus courte, c'est environ 40 jours de marche (5 à 8 heures selon le terrain et le marcheur).
      L'effort demandé aux épaules est énorme, voilà pourquoi le sac doit être léger.
      Sur la base de 47 kg, il vaut mieux avoir un pote balèze pour assurer le surplus :-)
      Baci per tutti duo

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    11. Tu te proposes ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. J'ai dit un pote BALEZE....
      J'ai posé cet adjectif à la suite de plusieurs accidents concernant la colonne. Ce n'est pas que ça me rebute, loin de là, mais je crains de n'être d'aucun secours dans un rôle de Sherpa.... et j'en suis le premier navré.
      Baci

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    13. Ta modestie te perdra: tu es toujours extrêmement balèze, intellectuellement s'entend.
      Ce qui suffit pour trouver des solutions à à peu près tous les problèmes d'intendance...
      Ti bacio
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    14. Là tu soulèves un autre aspect sur lequel je ne peux guère avoir un avis objectif ;-)
      Dans le genre solution neuronale, je proposerais bien le caddie à (grosses) roulettes, sachant que pour avoir vu des photos du Chemin, il ne serait pas toujours de grand repos.
      Mais est-ce encore faire de la marche?
      Tirer son barda au lieu de le porter est-ce une triche?
      Sachant que de grands pénitents faisaient le chemin nu-pieds, l'usage de souliers de marche à semelles pneumatiques et gel spécial est-il à proscrire?
      Mille baci

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    15. Compostelle, c'est un concept qui s'adapte au temps.
      l'essentiel ne se passe pas dans le sac ou dans les chaussures, mais dans le coeur.
      Et je ne pense pas que l'on doive forcément d'écorcher les pieds sur les cailloux du chemin, ou de se péter les vertèbres, pour être capable de donner un sens spirituel à cette marche.
      baci anche
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    16. C'est aussi mon avis, mais ça méritait réflexion tout de même...
      Chinou si tu nous lis, tu as une solution pour dépasser les 4,7 kg de bagage....
      Baci per tutti i due

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    17. Bah voui ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Il y a aussi les voyages intérieurs, les routes de l'introspection, la découverte des immenses espaces de l'esprit. Ou, plus physiquement, la recherche de nouvelles expériences, de sensations inconnues, de sensualités insoupçonnées. Il ne faut pas nécessairement chercher les saveurs sauvages du dépaysement à l'autre bout du monde...

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    1. Ah tu sais que ces voyages-là n'ont pas de secret pour moi...
      Je suis entrée de plein fouet dans cette période troublée où le réchauffement climatique, la pénurie de pétrole et la crise financière et autres joyeusetés de ce siècle décadent, vont nous amener de plus en plus à économiser les déplacements... les voyages dont tu parles sont gratuits et gratifiants.Je les pratique avec bonheur.
      Il n'en reste pas mois que la question de mon sujet portait sur ma capacité à partir seule. Moi, faible femme. je n'ai pas vraiment la réponse.
      Bises nocturnes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Dans le genre femme audacieuse, je te suggère de jeter un oeil sur le blog d'une jeune femme partie il y près de quatre ans pour un tour du monde en solitaire : Histoires de notre planète

    Son itinéraire incroyable à travers les pays les plus reculés est impressionnant. Les récits qu'elle fait de son quotidien itinérant, de ses découvertes, ainsi que ses nombreuses photos sont fascinants. Elle a rencontré un incroyable diversité de cultures et a été très souvent généreusement accueillie par les habitants. On peut constater que, sous réserve de quelques précautions, le monde semble bien moins dangereux et hostile que ce qu'on peut imaginer.

    Quoi qu'il en soit nous n'avons pas tous une telle audace, ni la capacité de faire avec l'incertitude du lendemain, ni d'accepter de voyager, manger et dormir dans des conditions très éloignées de notre confort d'occidentaux. Alors oui, tu as raison, l'inquiétude est certainement une très mauvaise compagne de voyage…

    La question du voyage en solitaire ou à plusieurs prend là tout sons sens… tout en sachant que ce que l'ont vit, ressent et perçoit diffère beaucoup selon que l'on soit seul ou plusieurs. A ce propos j'aime bien le parallèle que tu fais entre le voyage et la vie elle-même :)


    Bigre, tu as tellement bien intégré les mots de la consigne qu'ils passent totalement inaperçus !

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  4. Je me doutais bien que le "fond" te ferait oublier la "forme", Pierre... et que tu ne verrais pas les mots imposés!
    Mais je sais aussi que le sujet t'interpelle particulièrement. Il est certain que faire un tour du monde en solitaire, quand on est une femme, présente quand même quelque danger que je ne me sens pas prête à affronter, personnellement. Peut-être faut il une audace que je n'ai plus...

    En revanche, la marche spirituelle type Compostelle me tenterait assez, et elle, me semble nécessiter la solitude. En tous cas un certain silence.
    La marche d'une manière générale me paraît mal s'accomoder avec le bruit. Qui sait si le besoin de partir seul ne résulte pas, pour certains, d'une mauvaise expérience de partage "pollué" par un verbiage constant et inapproprié ? C'est ce que je n'aimais pas quand j'emmenais des élèves en forêt: impossible de leur faire fermer leur bouche cinq minutes...J'ai toujours aimé contempler les beautés de la nature sans parler, ou le moins possible. J'avais d'ailleurs écrit un billet sur le sujet, intitulé Là-haut.

    Mais je m'éloigne. Oui, pour ce qui est du dernier point, la vie n'est-elle pas le plus beau et le plus passionnant des voyages ?
    Bises de la nuit
    ¸¸.•*¨*• ☆

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    1. Oh tu sais, tout homme que je sois, et pas rebuté par la solitude, moi non plus je ne me sens pas de partir pour l'incertitude d'un tour du monde en totale liberté. C'est pourquoi j'admire ceux et celles qui en ont l'audace…

      La marche en solitaire (ou du moins avec suffisamment d'espace pour l'intériorité silencieuse) dans un pays sûr est donc un bon compromis : la liberté sans l'inquiétude.

      Bises silencieuses

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    2. La liberté sans l'inquiétude...un sujet de philo, en fait.
      On part quand ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Quand ? Dès qu'on saura où ^^

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    4. Oui, j'avais remarqué l'analogie amusante. Paraphrase involontaire, mais qui allait de soi.

      Bises... de soie

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  5. J'ai commencé à voyager seule il y a quelques années - par la force des choses - et c'est un mode de voyage qui me va très bien: je ne dirais pas que c'est "solitaire", on rencontre des gens (ne serait-ce que dans les transports en commun) et on a intérêt à parler leur langue...
    Compostelle à pied, j'en ai rêvé longtemps, j'aurais dû le faire ;-)

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    1. Comment ça, " j'aurais dû "? Veux-tu bien m'enlever ce vilain conditionnel passé ?
      Tu parles comme si ta vie était finie.
      Allez, tu prends ta retraite et on y va. Je t'attends.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Celui qui se verrait volontiers compagnon de route ne peut qu'acquiescer à ce beau texte. Il faut se garder de l'angélisme, cette nécrose, comme il y en a bien d'autres. Quant au match inquiétude-liberté je pense qu'hélas la première rongera la seconde. Bises et ATTB;

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    1. Sans faire de l'angélisme, je ne vois pas le mal partout non plus.
      Ne sois pas si pessimiste, tu me plombes ! Allez, je vais prendre ma guitare et répéter "tumble in the wind" for you.
      Kiss et attb

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  7. Devant les quais tranquilles de ta terrasse surchauffée
    Tu navigues arrêtée, avec pour chant des sirènes
    Une guitare désaccordée, un chat somnolent
    Ton voilier ? Une feuille de saule dans la piscine tombé.

    Les plus beaux voyages sont ceux que l'on fait sous la lampe familière...

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    1. Tableau très véridique (à part le chat qui est, hélas, plus que somnolent...je crains qu'il ne soit parti pour un sommeil éternel...)
      Tu as l'âme romantique aujourd'hui, Andiamounet.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Plaisir, voyage...solitude ? Oui c'est bien du chemin de vie dont il s'agit. Nous en parlions hier soir avec un groupe d'amis d'une autre façon. Nous parlions de plénitude et d'interiorité. Quelqu'un me demandait à propos de mon voyage à Rome comment je pouvais être aussi épanouie et sereine en étant seule alors que j'ai toujours eu tant d'amoureux et d'amants? Je pense que c'est un choix

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    1. Peut-être es-tu épanouie et sereine justement parce que tu as été très aimée...
      Quand la solitude est un choix, on en voit les effets bénéfiques sur la personne. Aucune aigreur, aucune rancoeur dans ton beau visage épanoui.
      Bises grande soeur
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Pour commencer doucement : "Chemin faisant", de Jacques Lacarière...

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    1. Je l'ai feuilleté dans Kindle, il a l'air très bien. Mais il me faut un escabeau pour aller le mettre tout en haut de ma pile à lire...
      Une vie ne suffirait pas à lire tout ce que l'on m'a conseillé...
      Je crois que je vais plutôt aller marcher...
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. Quel texte magnifique où les rêves se dessinent et se bousculent, l’âme comme l’esprit ne peuvent rester cloitrés indéfiniment même dans le plus beau des corps. La liberté est notre paradis, elle nous donne dans l’aventure les gouts et les saveurs les plus innocents, les plus éblouissants, les plus éperdus, de cette belle vie. Le spleen prend la poudre d’escampette ; ce n’est pas son terrain de prédilection, trop d’anges y veillent. Le bonheur alors atteint, assouvi, on rentre chez soi comme un héros tel Ulysse à Ithaque, reprendre la chaleur familiale et la douceur de nos petits coins. Bravo Célestine pour ton beau texte et un petit coucou à Sophie l’aventurière, la randonneuse…
    Je t’embrasse Célestine

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    1. Je retiens une phrase qui me donne du baume au coeur: oui, mon âme n'est pas le terrain de prédilection du spleen...
      Merci pour ces paroles réconfortantes, Bizak.
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Merci pour le clin d'oeil Bizak ;-) J'aime le "Sophie l'aventurière, la randonneuse !!" Quelle belle plume, j'adore la mélodie de vos mots ! Puissants.

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    3. Oui Bizak est un authentique poète.
      Ils sont précieux, il n'y en a pas beaucoup...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je suis juste enchanté par les mots et j'aime les répandre sur les cœurs élancés, les âmes aériennes et ailées. Merci à vous deux, je suis comblé.

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    5. Y-a-til quelque chose de plus beau ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. Très bon choix ! Lacarière, avec son surpoids, prenait son temps et voyait des choses dont les "sportifs" ne se souciaient pas.

    Un autre pèlerin (mais lui abattait ses 70 kms par jour) a écrit les pensées qui lui venaient "en se balançant d'un pied sur l'autre", comme il disait. C'est Lanza del vasto et son secoueur d'âmes "Principes et préceptes du retour à l'évidence". C'est un petit livre qui ne pèse rien dans le sac mais beaucoup dans la tête.

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    1. Saoul Fifre, mon cher pourvoyeur de nourritures spirituelles, comme je le disais à Jdissa, c'est pas l'envie qui m'en manque. Lanza des vasto 188 pages, Lacarrière 294 pages...je vais voyager léger !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Lanza DeL Vasto...rhoo ! je ferais bien de relire ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Bon ma copine, je crois que tu n'es pas prête pour un tour du monde-sac-à-dos-pétard même avec l'iPhone en béquille de pélerin !!! Il va être difficile de te sortir de ta "zone de confort" (comme beaucoup) parce que c'est ça, en fait le plus dur. Mais ta réflexion sur le sujet est très intelligente (comme d'hab') et intéressante : jusqu'où la liberté a-t-elle plus d'attraits que d'inconvénients, quand elle ne se transforme pas en fardeau impossible à porter... Et voyager seul est un état d'esprit, il faut déjà être coutumier du voyage intérieur (ce que tu sais faire) avant de s'aventurer sur les routes...qu ce soit à pied, en avion ou autrement ! Quant aux "dangers", il ne faut pas les sous-estimer, choisir ses destinations aussi (pas la peine de jouer les héroïnes à la Bettancourt et aller narguer les FARQ ou DAESCH), mais il ne faut pas non plus voir le "mal partout" ! Gros bisous Céleste amie et bravo pour ce texte à connotation philosophique malgré la brume mélancolique (et saisonnière) qui le nimbe de poésie... :)

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    1. Parce que toi tu es prête ? je ne sais pas en fait...Comment peut-on être sûr de soi dans ce domaine.
      Comme dirait l'autre le doute m'habite.
      Ton analyse est très juste. Aller jouer les héroïnes et se jeter dans la gueule du loup, pas sûr que ça fasse avancer le schmilblick.
      Mais je n'ai pas renoncé à mon vieux rêve de mes années hippies : le trek au Népal...
      Merci de tes louanges scripturales. Tu sais que tes Plumes m'inspirent, ma belle!
      Bisous joyeux
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Je sais déjà que je ne pourrais pas! J'aime trop mon confort, je suis déjà trop vieille dans ma tête...Enfin pour ce genre d'aventure, je l'ai toujours été :D
    Se poser la question c'est déjà commencer à partir, non?
    Une belle réflexion...à suivre :D

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    1. Vieille dans ta tête ? Ah bon ? je ne m'en étais pas rendu compte...
      Disons que pour l'instant, tu n'es pas dans le trip. Quand on élève trois petite schtroumpfs, on n'a pas que ça à faire de rêvasser à partir seule...mais tu verras, on change !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. Je ne connais pas trop les règles de ce jeu sinon pour le voyage en solitaire et la notion de liberté, je crois que c'est l'état d'esprit qui compte dans chacun de ses actes et son libre-arbitre qui fait la différence. Après, on peut surfer sur Internet ou aller à Katmandou, on sera soi-même où qu'on aille et on n'aura pas peur d'être tout seul...(on ne pensera même pas à cette notion de solitude en fait)
    Cette réflexion ne peut pas être menée par quelqu'un de trop embourgeoisé, bien sûr ^^
    Besos Célestine et "Bons voyages" ♥

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    1. Je ne crois pas être "embourgeoisée" enfin, au sens où on l'entend habituellement...
      C'est d'ailleurs pourquoi ce genre de voyage me titille la coloquinthe...
      Mes voyages littéraires m'apportent déjà beaucoup de plaisir, la musique me fait triper aussi.mais je sens que j'ai besoin de grand large.
      besos beau capitaine.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Gérard Manset, sors de ce corps !! :D
    Le meilleur compagnon de voyage de type randonnée, ce doit être un âne ou une ânesse...
    Partir, oui mais pour revenir??
    Tu nous interroges à travers le périple possible de ton personnage...
    Bisous.

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    1. Gerard Manset est un grand poète méconnu qui gagnerait à être beaucoup plus connu que par cette seule chanson...c'est pas gagné, quand on voit que sur d**zer et sur spot*fy c'est le désert complet...
      va écouter "que deviens-tu" sur YT. Magnifique.
      Pour l'âne, je suis d'accord. S'il veut bien avancer !
      Bises mindounet.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. une petite graine finit tjs par germer

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    1. Euuuuh, excuses mon inculture Flipperine, mais ça veut dire quoi "tjs" ?

      8o0

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    2. Rhôô ! t'as jamais pris de notes ?
      Ça veut dire toujours.
      Je reponds à sa place parce que je ne pense pas que Flipperine reviendra te répondre, elle a un gros ultratrail à faire chaque jour !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Sans vouloir trop me la jouer "t'as vu comme je suis en phase comme copinaute" je ne lis que des récits, dernièrement l'aventure (je l'ai prêté à Paul mon fils chéri, mais s'il me le rend et si on se rencontre un jour... je te le prêterai parce qu'à mon tout petit avis les livres sont fait eux également pour circuler...) d'un Parisien qui a traversé la France de mer du Nord à Méditerranée en plein hiver à la sortie de longues convalescences suite à un putain d'accident... et puis nous sommes allés voir un film sur Compostelle et puis je randonne et dans les randonneurs que je côtoie on m' a parlé d'un type ayant rejoint le pôle à pied... il y a des années que j'y pense, comme une ode à la lenteur partir en France un ou deux mois... j'y pense.
    Voilà des années j'ai dévoré les bouquins de jacques Lanzmann, j'avais croisé ce Monsieur marcheur au long cours... j'y pense.

    Bleck

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    1. Bon en même temps, pour répondre à ta première phrase, c'est pas une tare d'être en phase avec les copinautes, hein, personne ne songera à te le reprocher.
      Sans doute la randonnée est-elle un moyen très "intellectuel" de faire du sport (attention je ne mets rien de péjoratif dans ce mot, ne prends pas peur) je veux simplement diire que ça ne fait pas marcher que les jambes, c'est une véritable philosophie. D'ailleurs les personnes que l'on croise sur les chemins sont aussi "en phase" comme connectés à la même source d'énergie.
      Je pense que tu n'es pas le seul ici à qui ça parle.
      Pour ce qui est de se rencontrer ça arrivera, ce n'est pas "si" on se rencontre, c'est "quand" on se rencontrera, parce que que je ne renonce jamais à une promesse qu'on m'a faite. (mais je tiens toujours les miennes, enfin j'essaie, ouh la prétentieuse)
      Les longues marches c'est vrai, ont un côté rédempteur. J'ai un pote qui a fait sa première rando à 20 ans, il avait passé toute sa vie en dialyse et quand il a eu sa greffe de rein, on l'a emmené dans le Vercors et là, il a dit : "les gars, je viens de naître"... :-))
      Bises grand Bleck
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Si ce n'est pas une tare d'être en phase, si on ne me le reproche pas j'avais toutefois vraiment l'envie d'écrire ces mots en préambule à un sujet "quasiment intime" pour moi (alors que je peux parler de "patrasse" sans sourciller, comprenne qui peut ou sauve qui peut.) en même temps le phénomène "déconnexion", la marche, l'envie de solitude me semble être banalisé aujourd'hui, quasiment à la mode... et j'avoue je me méfie tout de même des modes, voilà j'ai envie de me tirer à pied... j'y pense.

      Bleck

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    3. Et tu as bien fait de les écrire ces mots si tu en avais envie.
      j'aime que mes lecteurs ses entent libres d'écrire ce qu'ils ont envie d'écrire.
      Tu as raison pour le côté "mode", mais bizarrement, dès qu'on sort un peu des sentiers battus, on ne trouve plus beaucoup de snobs ou de fashion victim. la marche en montagne, c'est le royaume de l'authentique, la frime n'est pas au rendezvous.

      Bises Bleck
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Pour des raisons félines (et évidentes), je ne quitterai pas ma zone de confort. Certes, nous avons déménagé, il y a dix-huit mois, mais j'ai retrouvé mes appartements, aménagé "pour moi". Etre un félin libéré et aveugle, c'est tout sauf facile.

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    1. Ma pauvre Nunzi, je sais bien que tu ne peux pas aller sur les routes de Compostelle...
      Mais c'est déjà gentil d'être venue poser ta patte chez moi.
      Merci beaucoup
      Miaou !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Merci, c'est gentil. Je te rassure, j'ai des compensations (et beaucoup de copines pour me tenir compagnie... enfin, quatre - et un copain, qui perd autant ses poils que moi).
      Miaou !

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    3. Ah la la les poils de chat...j'espère que tu n'as personne d'allergique dans ton entourage ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Chère Célestine, tout d'abord un grand merci d'avoir relayé mon histoire sur ton blog. Je ne me doutais pas que ma simple aventure de 10 jours sur la route puisse inspirer. Tu me procures un bien beau cadeau en réponse à mes questions : pour quoi et pour qui j'écris ? Je n'ai pas eu l'impression d'être fort audacieuse dans ce voyage. C'était un appel. Vital. C'est aisé pour moi. Je vis ainsi. Je me rends compte grâce à toi et ton partage que sortir de sa zone de confort est bien difficile pour certaines personnes. A travers mes articles et prises de paroles, mon intention est d'encourager chacun, à son niveau, à faire un pas en avant... vers soi-même. Et le voyage en solo est un exemple qui me convient parfaitement. Mais comme je l'écrivais dans ce récit, le voyage est bien plus intérieur et il n'est pas toujours besoin de partir sur les routes pour vivre avancement ou introspection. En lisant les commentaires, j'avais l'envie de t'offrir le texte que j'ai écrit pendant ce voyage sur la randonnée : http://magisophienne.com/blog/?p=696 J'y vois la métaphore de notre existence. Concernant la liberté, je poursuis mon questionnement sur le thème. La quête se renouvelle sans cesse. Je ne pense pas être plus libre parce que je pars sur les routes en solitaire. Je me sens libre car personne ne me dicte la manière dont je dois vivre ma vie. J'ai appris à observer les systèmes, à les comprendre, à m'en dégager et à les utiliser. Je suis à l'écriture de mon deuxième livre qui racontera, entre autres, ce que j'ai vécu les 6 dernières années, dans le lâcher-prise et le détachement, sans plus d'argent ni logement. De tout à rien au pays des paillettes. L'agrandissement de mon Monde sans plus d'attaches. J'ai tout détissé. Et je suis à ce moment où je tisse autrement. Tout est à construire. Je passe par des moments de grande tristesse, de doute et de peur. Mais ce ne sont que des émotions qui s'envolent et me propulsent toujours plus haut, plus loin. Je vole et me ramasse encore ! Grâce à ton commentaire sur mon blog et ton partage sur le tien, tu m'apportes une brise d'encouragement car le chemin est parfois bien solitaire (pas seulement sur la route). L'écriture permet de s'entourer et se nourrir. Je te remercie vivement, chère Célestine. Tendres câlins californiens. Et à tout bientôt ici et ailleurs.

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    1. Tout est dit dans ce passage du texte que tu m'as cité

      "Tout ça pour ça ! Oh oui ! Et je recommencerai ! Encore et encore. Comme dans la vie, je tombe, je me trompe, je pleure, je crie, je stagne, je me pose des millions de questions, je radote, je me plains. Un instant. Je me pose, je me repose. Et je repars ! De plus belle car le feu qui brûle au fond de moi ne s’éteindra jamais. Je garde toujours l’espérance du meilleur ! La soif de découvrir !

      Je suis faite de la même eau, du même bois...
      Merci pour ton message.
      Bonne continuation et au plaisir de te revoir, ici, ou là...
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Partir, tout laisser derrière soi... Un besoin de se ressourcer qui je l'avoue me titille l'esprit bien souvent... Je ne crois pas que ce soit une liberté, plus un besoin vital...
    Marlaguette

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    1. Je suis d'accord, marla. C'est un besoin vital.
      Un appel profond de la vie, qui nous fait signe.
      Il faut savoir l'écouter.
      Merci de ton passage.Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. « Il faut » ?

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    3. Oups !
      Il faudrait...
      Il serait bon de...
      Peut-être devrait-on s'interroger sur le fait de ...
      Il serait peut-être intéressant de discuter sur la possibilité éventuelle de...

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Oh non, beaucoup plus simplement : "j'ai envie de l'écouter" ou "laissons-nous l'écouter".
      Il nous faut laisser tomber les injonctions ! ^^

      Bises taquines

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    5. J'ai envie d'écouter mes injonctions profondes...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Hmmm, n'est-ce pas plus gouleyant ainsi ? Tiens, j'en reprendrais bien une lichette !

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  21. Oui un sacré billet qui me plonge face à des désirs, des envies mais aussi des peurs. Se retrouver seule, face à la route, à la vie ...

    Je crois que chacun est différent et que parfois, il est nécessaire, voir vital de se retrouver seul(e) pour une balade, un voyage, un bout de chemin... comme celui que je suis en train de parcourir en ce moment... Un chemin pour se retrouver ...

    Merci Blue pour ce joli billet plein de vérité et de jolis maux ... :)

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    1. Heureuse de savoir que tu parcours un chemin ressourçant en ce moment.
      Moi aussi, je suis en train de chercher un peu, en ce moment...
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. C'est le premier pas qui coûte. Et si on commence à trop réfléchir on ne va plus nulle part.

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    1. Voilà qui est bien résumé.
      Mais partir sans réfléchir, il ne vaut mieux pas non plus...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. j'ai raconté, un jour, sur un site de voyages, celui que nous avions fait au Maroc. J'ai ainsi fait la connaissance d'une jeune femme, elle a l'âge de mon fils aîné. Elle part toute seule, sac à dos et ses lieux de prédilection sont les pays asiatique. Elle riait lorsque je lui disais que tout cela me faisait peur, j'imaginais un de mes enfants parcourir le vaste monde en ne se fiant qu'à la bonne mine des gens rencontrés sur sa route. Je suis ses pérégrinations régulièrement, je l'ai rencontrée il y a quelques années puisqu'elle travaillait à Pau, elle est mignonne comme tout mais a la tête sur les épaules , je suis rassurée. En ce moment, elle est en Inde, dans une famille qui l'a déjà accueillie il y a plusieurs années. Bises

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    1. Les voyages forment la jeunesse, et ils n'avaient pas tort, nos ancêtres avec cet adage...
      C'est vrai que le monde occidental est devenu frileux. Mais il est certain que certains pays ne sont pas très engageants, il faut bien le dire...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Tu écris dans ton récit, toute la même réalité rêvée et réfléchie que celle à laquelle je pense. Ton récit est pile poil, ce que je pense et ce pourquoi je ne pars pas, alors que mes rêves me poussent continuellement vers le partir, le voyage, ce voyage aussi de Compostelle. Mais oui, j'ai une "jolie-soeur" qui le pratique par petits morceaux avec bonheur. Je suis déjà sur le chemin de par la position de la ville où j'habite. Je pourrais même remonter sur la carte. Mais en tant que femme avec tout ce que l'on entend, j'attrape la trouille. Aujourd'hui n'est plus ce qui était hier. Et pourtant l'idée continue à tourner dans la tête, à peut-être germer. A force d'y penser, ce sera comme tout le reste, à l'état de fantasmes et rien d'autre. Le tout est déjà d'avoir des projets, des rêves et au moins en réaliser un. Et voilà que le côté physique embrouille la donne. Non mais des fois. Il y a bien des handicapés sur les routes de France. Je ne suis pas à ce stade là, donc je peux le faire, mais.....mais.... j'ai peur de faire le premier pas ?, peur de l'inconnu ? d'avoir dépassé l'âge au niveau de l'esprit d'entreprise ?. Merci pour cette belle mise au point. Je m'en vais maintenant lire tous les commentaires :) Merci Célestine pour ce beau voyage.
    Geneviève.

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    1. Je crois que tu te poses les mêmes questions que beaucoup d'entre nous, et elles sont légitimes.
      mais enfin, personne ne nous oblige à partir seul. Ce doit rester un choix.
      De là à ne pas partir du tout...Moi j'ai beaucoup de rêves mais j'essaie d'en réaliser quelques uns...
      Bises brindille. j'aime bien ton pseudo.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Trop frileuse (dans tous les sens du terme) pour partir seule ;-) mais je t'admire d'y songer ....
    Bisesss Célestine

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    1. Ah oui, j'y songe, et même de plus en plus. Certains commentaires de ce billet me donnent à penser que l'on n'a qu'une vie et la vie est une aventure palpitante.
      Bisous Val
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Alors, fonce Célestine !
    Ton signe astrologique t'aidera !
    Moi aussi, je me poserais toutes ces questions devant un tel projet. Je n'oserais pas entreprendre un tel voyage...
    Fais les Chemins de St-Jacques. Ceux qui l'ont fait y ont trouvé la sérénité.
    Bélier ou Taureau, on se pose vraiment trop de questions !!!
    Belle semaine et gros bisous

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    1. Oui Saint-Jacques me semble un bon compromis entre le trekking au Nepal et le cul sur la commode.
      Je crois que je vais me laisser tenter, oui.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Mon commentaire a préféré se poser sur "le plaisir solitaire" plutôt que sur "elle voyage en solitaire"..
    si peux aller le lire... sinon je l'écris à nouveau !!
    excuses.
    Bonne semaine !
    Den

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    1. C'est moi aussi, quelle idée de mettre deux fois le mot solitaire dans deux billets consécutifs...
      Me sentirais-je si seule en ce moment ?
      Je vais de ce pas le lire, chère Den.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. Il y a aussi ce blog que je te conseille, celui de Françoise, qui est partie de l'Ardèche jusqu'en Chine à pied, à 50 ans... J'avais suivi son voyage avec un immense plaisir, à présent elle en a fait un livre et aussi des spectacles.
    http://katbrakatjamb.blogspot.fr/

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    1. Je suis allée feuilleter son album, juste pour avoir une idée.
      Je suis admirative ! je ne sais pas si je pourrais, vraiment, faire ce qu'elle a fait.
      C'est tellement énorme... mais ça me travaille vraiment en profondeur cette question.
      Bises Pastelle, merci pour l'info, je retournerai la lire à tête reposée...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Même si tu n'as pas le temps de tout lire, ce que je comprends, je crois que tu apprécieras la dernière note, son bilan, qui s'intitule "Mais qui a marché ?". Vraiment passionnant à lire. Et qui sait, peut être que ça pourra t'aider...
      http://katbrakatjamb.blogspot.fr/2012/11/mais-qui-marche.html

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    3. Merci pour le lien Pastelle.
      Gros bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. J'aime les défis, mais partir seule sur la route jamais !! Je suis bien trop trouillarde pour ça ! Je suis même incapable d'aller me promener toute seule dans la campagne, la forêt ou la montagne ! Alors non ce n'est pas pour moi mais j'admire ceux qui le font !

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  30. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  31. Tiens tu vois rien que l'angoisse de m'imaginer seule sur une route, me fait faire des mauvaises manips : j'avais publié deux fois mon commentaire :)

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    1. Et moi qui n'avais pas vu tes commentaires ! pardonne moi mammilou !
      Déjà tu fais des choses que peu de gens de ton âge font, comme courir le 10 km en 1h09 !
      Pour une trouillarde, c'est pas mal !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Ce n'est pas tant la route que les êtres humains qui inquiètent ! je me suis souvent "promenée" seule au fin fond des bois et forêt et hormis évidement quelques prudences élémentaires, je ne me suis jamais sentie en danger, apte à me suffire, quelques temps évidement.
    Ta façon de placer les mots en interrogations intérieure est intelligente, déplaçant l’intérêt du lecteur sur ce qu'il en pense au lieu de dépister les mots.

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    1. Pour m'entraîner, chère Monesille, je suis allée me promener seule .
      Une expérience à renouveler.
      Merci pour tes mots bienveillants.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Compostelle à pieds, il y a des tronçons bien sympas, et aux côtés d'un âne, c'est parfait!

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.