09 octobre 2015

Merci pour le chocolat



En réponse aux déchaînements plumitifs, picaresques et piratesques  de Rackham le Rouge  et de Bizak son complice de tribulations, je vous offre une petite fantaisie légère pour égayer ce début d'automne.
Pour toutes celles, et ceux qui aiment rêver d'aventure ...


***

Laissez-moi vous conter la rencontre singulière que je fis un soir de longue lune où les courants avaient ramené mon vaisseau tout contre celui d’un écumeur des mers bien connu.
Jack Rackham le Rouge, que j’avais entrevu plusieurs semaines auparavant dans une taverne à Arutanga, à moins que ce ne fût à Rakiraki,  m’avait titillé la coloquinte avec une histoire de chocolat. Connaissant mon penchant pour ce mets divin, rempli de tant d’extases buccales et de promesses papillaires, vous ne serez qu’à moitié surpris que j’acceptasse son offre de visiter un des endroits les plus secrets de sa goélette. Ils m’accueillirent, lui et son fier tricorne, au vent bleu sombre de la nuit étoilée de vigueur.

J’avais jeté négligemment, pour les réchauffer, ma capeline de velours noir sur mes frêles épaules dénudées par le même vent. Ma robe blanche flottait en étendard autour de mes cuisses.
Cependant que nous descendîmes dans le ventre chaud du bateau, pas un bruit ne troublait cette nuit fabuleuse où scintillaient les reflets de la lune sur l’eau comme autant de diamants. Le Capitaine avait dû assommer ses hommes d’une triple ration de rhum.

Une fois dans la cache secrète, Jack fit jouer un hasardeux mécanisme qui, fruit de mon imagination en fièvre, ou réalité tangible, déclencha l’apparition de maître Pô.
« Par Carradine ! Comment est-ce possible ? » Murmurai-je in petto. Cela dura quelques minutes. De sa voix énigmatique, Maître Pô me prédit un imminent bonheur.
Puis l’image disparut, me laissant sans voix. Je regardai mon compagnon dont le corps se colla au mien.

La tête pleine de cette magie puissante que seuls les maîtres pirates savent dispenser, telle une musique envoûtante, au cœur des moussaillonnes, je me promis pourtant de résister à l’appel de ces bras puissants, en me concentrant sur celui de ma drogue favorite. Mais Jack me la servit aussitôt, dans la profondeur humide de cette cale prodigieuse : un chocolat fumant et diabolique qui pouvait facilement embarquer les neurones dans le désir vibrant de la chair étonnée. 

Soudain l’homme au tricorne lécha mes moustaches de chocolat, d’une langue si douce que tout mon être fondit comme beurre de cacao au soleil des Tropiques. C’en fut fait de mes résolutions de rebelle.
Dans un grand élan de soie et de bure, nos corps firent voler leurs vêtements pour se retrouver nus et plaqués au sol par des alizés espiègles. C’était d’une surprenante langueur et en même temps d’une force tremblante qui ôtait les mots de la bouche et les faisait sécher comme des harengs sur des cordes de lin. 

Je fus subjuguée. La vigueur conquérante de Jack n’était donc pas un mythe ! La quille de son navire me chavira, tout de go, investit mes creux et mes monts, parcourus mes abris côtiers, s’attarda sur mes plages, souffla dans mes haubans et bientôt je ne fus plus que houle ondulante et flots déferlants.
Il manoeuvra dans mes eaux troubles durant ce qui me sembla des heures, infatigable pourfendeur et havre bienfaisant à la fois. Ses mains affolantes semblaient trouver seules les chemins de mon haletant désir, connaître chaque crique, chaque grain de sel de ma peau. Le cuivre de la sienne luisait d’un éclat sauvage à la lueur des lampes à huile. Nous bûmes encore et encore de ce breuvage si inspirant, et je repartis à l’assaut en l’enfourchant en amazone pour une cavalcade sauvage qui me laissa épantelée.
Au matin, je quittai la goélette, la dentelle en désordre, les cheveux fous et le cœur renversé de félicité.
Comme jadis, le voyant aveugle ne se trompait jamais.



90 commentaires:

  1. Rôôôôô, pas de chance, j'avais misé sur l'attrait de l'uniforme pour te séduire, et c'est aux mauvais garçons que tu es sensible.
    Moi, caporal Blutch, je sais maintenant qu'il ne lui reste que la solution de déserter et de venir t'enlever, te prenant en croupe sur les fesses d'Arabesque et nous galoperons pour échapper au vilain sergent Chesterfield.
    Je t'emmènerai au port de Valparaiso voir le sort réservé aux pirates... Heu oui, si Chesterfield n'arrive pas à nous rejoindre avant...
    Ti bacio

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    1. Le prestige de l'uniforme pour un vieil anar comme toi ?
      Tu vois on se ressemble : on n'en est pas à une contradiction près.
      Celà dit, je ne connais pas vraiment les tuniques bleues, ça manque à ma culture...
      Baci anche
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ben, caporal Blutch, si tu sais manier les armes et si le coeur t'en dit, je peux t'engager sur mon rafiot et t'indiquerais le repaire du pirate qui se trouve d'ailleurs non loin de l'île de Monté Cristo. Mais seulement je doute fort que le capt'ain te laisse approcher de ses réserves chocolat, si c'est à cela que tu penses en voulant peut être troquer ton uniforme contre un baril de son chocolat . Et puis Célestine n'aime pas qu'on lui dise de quel côté souffle l'alizé!

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    3. Le caporal Blutch ne s'est pas présenté au rapport, capitaine.
      Il y a anguille sous cloche ! Ou baleine sous gravier, si vous préférez...
      Ce n'est pas de son fait.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je courrais dans tous les sens, sur mon fier destrier, pour t'enlever à la convoitise des pirates côtiers....
      Je ne t'ai point trouvée dans le Sud-ouest, lundi j'irai voir en Bourgogne...
      Ti Bacio

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    5. Dommage que ta route ne croise plus la fabrique de douceurs...
      mille baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Mais peut-être te trouverais-je en bergère au pays du Roquefort ou à l'angle d'une prairie à garder un troupeau de Charolaises....
      Ti bacio forte

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    7. Qui sait ? j'ai un grand périple à faire dans le Sud-Ouest, des amis à voir à Pézenas, à Carcassonne, à Toulouse, à Perpignan, en Dordogne...ce sera pour la belle saison.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Je me rappelle cette escapade nuitale, sous une lune désespérément grise alors que le matin tu n’avais cessé de me bourlinguer ma cervelle embrumée avec ton chocolat aux mille élixirs divins que t’avais promis un pirate. Cette nuit là je ne savais pas comment subitement le sommeil m’avait gagné avant l’heure sans compter le vent qui commençait à tout valser mettant tout sens dessous dessus. Ce matin à mon réveil oh ! surprise je te voyais accrocher au grand mât telle une ventouse enchainée .Tu avais l’impression d’avoir labourer toute la mer méditerranée tellement tes cheveux étaient ébouriffés, tes joues enflammées, tes yeux arrondis comme des phares. C’était comme si tu venais de sortir d’un bal enivrant où le diable était le maître.
    Je t’avais posé la question de savoir ce que tu faisais debout à cette heure matinale, accrochée à ce poteau. Tu m’avais répondu alors : que veux tu que je fasse si ce n’est que pendant que toi t’étais dans les bras de Morphée moi, j’étais là lutter contre le vent et tempête jusqu’à ce matin où j’ai réussi à m’accrocher à ce gros mât et en grimpant aux rideaux… pardon aux voiles, je voulais dire. Je peux te dire que j’ai passé une nuit assez mouvementée, rêvant beaucoup de chocolat !
    Tu as fini Moussaillonne de me prendre pour le dernier des mohicans, je lis à travers les cloisons…bien plus, je devine les âmes les plus secrètes, mais il n’y a pas grand mal, ce ne sont pas de ces vérités casse-gueule dont j’ai envie d’entendre ; Mais sache moussaillonne, que le vin était tiré quand au lieu de grimper aux voiles, tu grimpais aux rideaux, si tu comprends bien sûr le français.
    Remets-toi mon pirate, je te le dirais plus tard, j’ai mille choses à te conter mais ce matin j’ai bien besoin d’un bon somme et d’une bonne douche à l’eau de rose.

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    1. Après mure réflexion, au vu de ton texte palpitant et excellemment tourné, tu as révéré cette langue, que j'aime plus que tout jongleur de mots que je connaisse, je te pardonne cette nuit comme on avait pardonner à Shéhérazade la sublime conteuse des mille et une nuit.Dors bien la fée pour un autre conte aussi beau.

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    2. Heureusement que tu te ravisas, beau flibustier, et que tu écrivis ta deuxième missive.
      Car la première me plongea dans les affres du désespoir qui m'arracha moulte larmes, et la seconde heureusement raviva la flamme de mes yeux plus sûrement qu'un vent de force 8.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Il est bon parfois de montrer sa rigueur légendaire de prince des mers caspiennes où je sévissais jadis, sinon la maison est livrée aux ouailles.Mais aujourd'hui comme je privilégie la qualité à la quantité, j'aime quand je te vois prendre tes libertés et tes grands airs de sirène dont l'appétence pour tous les fruits de mer est insatiable et pour moi te sachant heureuse fraîche et langoureuse tu m'émerveilles, c'est pour moi le plus beau des cadeaux. Allez prends ta Lyre et joue moi une aubade.

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    4. En parlant de fruit de mers...une langoureuse Célestine, n'est-ce point une langoustine ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. Attention qu'un des cuistots du capt'ain Tracasse, ne te confonde et ne te prépare comme recette de langoustines flambées au Rhum !

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    6. La vie de piratesse est bien aventureuse, n'est-ce pas...
      Finir grillée comme une langouste ! rhôô...
      Je vais reprendre ma baguette de fée, c'est moins risqué.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Tu aurais la même chose au café...

    Bleck

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    1. Les vertus du café ne sont plus à me démontrer...
      La même chose ? Eh bien...je ne doute pas que d'autres écumeurs des mers égalent les prouesses de Jack le pirate...La flibuste demande des hommes braves et fiers.
      ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Hé hé! Je constate que le retrait de l'EN te réussit plutôt bien ;-)

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    1. Ah...oui je n'avais pas fait le rapprochement, mais c'est vrai que j'ai davantage de temps pour écrire mes mini-nouvelles et mes petits délires... J'espère que tu as aimé, j'en suis même sûre, en fait. Sinon tu ne serais pas venue commenter ^^
      Bises célestes belle moussaillonne rousse
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oui j'ai aimé et même .... Je t'enverrai secrètement un de mes écrits jamais publiés!

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    3. Avc le plus grand plaisir gourmand.
      merci de ta confiance.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Mille sabords, ça me fait de l'effet. Officiellement je parle là du chocolat...Bigre!!!! Bises pourquoi pas parisiennes. ATTB.

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    1. Oui, bien sûr, qui parle d'autre chose que du chocolat, ici ?
      Cela dit, un chocolat chaud chez Pouchkine, pourquoi pas, en effet ?
      Bises et attb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Puis-je me permettre de demander à qui j'ai l'honneur?
      Un blogborygmien que je ne connais pas, ça m'interpelle ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Rôôôôôôôôôô^Célestoche....
      Que fais-tu de l'esprit de famille... :-D :-P

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    4. Non, je ne vois pas, désolée...
      Ce n'est pas faute de chercher mais là, faut m'aider un peu, je ne connais pas de Gilbert chez Blogbo ...
      ^^

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    5. Gilbert, ça doit être Gilbert Bécaud, déjà, vu le café de chez Pouchkine... Mais qui se cache derrière ? Je ne vois pas qui utilise ce genre d'émoticones.

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    6. Ah oui, Gilbert Bécaud, bien sûr...
      Tu ferais un bon Sherlock Holmes ;-)
      Un Gilbert Bécaud revenu d'outre-tombe.
      Mais à part ça, je ne vois pas qui usurpe impunément le label blogborygmien... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. Je préfèrerais que tu me compares au Dr Watson, alors, plutôt qu'à l'autre obsessionnel inémotif asexué au gros melon ? Le docteur au moins est dans l'admiration et la fidélité...

      Sinon, le label Blogbo n'appartient à personne donc à tout le monde et si Monsieur 100 000 volts veut nous faire bénéficier d'un peu de son énergie, il est le bienvenu !

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    8. Ben ça alors mais c'est que tu sais parler aux femmes toi dis donc...
      Moi qui croyais te faire un compliment sur ta suprême intelligence! Quant à l'énergie apportée à blogbo, je pensais faire ma part ^^
      Bises féminines ( c'est chiant, les femmes!)
      :-)))

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    9. Eh Bé Sorellita, tu as les neurones un peu mou des genoux depuis 24 heures.....
      Le café Pouchkine est en effet en relation directe avec Bécaud et ce n'est pas sa faute si tu ne te prénommes pas Nathalie.. ;-)
      Autrement combien connais-tu de Blogborygmiens multi.pseudorisés?
      Ti bacio

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    10. Ah Blutchiamo, oui j'ai été un peu molle du genou ces temp-ci, pour ne t'avoir pas reconnu, je m'en excuse platement. (Si tant est que je puisse utiliser cet adverbe à mon endroit (et à mon envers aussi d'ailleurs))
      Baci

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    11. Je pensais juste te faire sourire et je fus bien étonné de voir que le complice d'Holmes avait du prendre ce mystère à bras le corps. Mystère d'autant plus épais lorsqu'on ne regarde pas du bon côté...
      Tu n'as besoin d'aucune excuse, c'est juste moi qui ai souri de te voir ramer à contre-courant de mes indices...
      "platement" est en effet un adverbe impropre à tous les aspects de ta personnalité ;-)
      Ti abbraccio Cara.

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    12. Ce qui me rassure, c'est que je nesuis pas le seule à être tombée dans ce piège...
      Le fantôme de Bécaud ça reste un fantôme, et moi quand je suis toute seule, j'ai peur des fantômes...
      Tenerezza
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    13. @ Celestine et Blutchiamo: Vous êtes mes plus beaux spécimens dans les joutes oratoires que j'ai suivies par ma lucarne. Et vous êtes comme ces chats, qui quelque soit la hauteur de leur chute, ils finissent toujours par tomber sur leur quatre pattes, une fois au sol. Merci de votre intelligence.
      Bise Célestine et Ti bacio Blutchiamo.

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    14. Tu es le bienvenu dans ces joutes, un valeureux pirate tel que toi, tu penses !
      Croiser l'épée avec toi, Blutchy adorera, le soleil de la Toscane et et celui des Aurès, j'imagine les étincelles de feu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    15. Tu es le bienvenu dans ces joutes, un valeureux pirate tel que toi, tu penses !
      Croiser l'épée avec toi, Blutchy adorera, le soleil de la Toscane et et celui des Aurès, j'imagine les étincelles de feu...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    16. On va reprendre ce qu'avaient fait nos ancêtres, les pirates qui écumaient le bassin de la méditerranée et les pirates les plus redoutés étaient ceux de Cilicie(une ancienne province romaine) qui régnaient en maîtres dans le “ Golfe d’or ”, en mer Egée. Le nom de Bougie (Béjaia) où je suis né, venait de la cire d'abeille que troquaient nos pirates contre les couteaux et autres vaisselles des italiens, plus précisément de la ville de Gênes. Et bien, aujourd'hui pour l'histoire,jusqu'à aujourd'hui dans notre jargon kabyle, le couteau de cuisine s'appelle "A genouis" (le gênois). Comme quoi l'histoire finit toujours par nous rattraper.

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    17. Merci pour cette page d'histoire très documentée.
      J'adore apprendre de nouvelles choses !
      Merci !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    18. @ Bizak
      Le rital n'est jamais loin d'un couteau mais il préfère le tenir par le manche...
      @ Céleste
      Le soleil piémontais est pas mal non plus lorsqu'on a quitté la plaine embrouillardée de l'Eridan.

      Accolade et Baci

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  6. Ho, mais dis moi quel est ton secret pour résister à des bras accueillants, chaleureux, prometteurs et accepter un chocolat, plaisir plus éphémère que la chaleur humaine. Mais Chinou, me diras-tu, ne t'emballe pas, poursuis ta lecture et tu comprendras vite que dans ce happy end , tout n'est qu' une invitation au voyage où tout est luxe, calme et volupté...........

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    1. Tu as raison, aucun secret. On ne résiste pas au chocolat quand on est une gourmande invétérée...
      Et quelque chose me dit que tu es une gourmande aussi...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Ce fut un enchantement de partager cette aventure avec toi Célestine, tu as dirigé mon gouvernail avec volupté et panache telle l'égérie de la piraterie...J'ai connu le privilège de ta peau et tes caches secrètes, tu as bon goût et sais donner du corps à tes histoires ! Tu m'as gâté comme un roi des mers, mon sabre est éreinté de te connaître et ma langue a parcouru tes endroits même à l'envers ^^ 1000 besos éternels, à bientôt pour d'autres chocolats...♥

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    1. J'aimerais bien faire goûter de ton chocolat si réputé, à quelques unes de mes moussaillonnes, elles arrêtent pas de me presser à l'abordage de ta felouque encensée ;

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    2. Hé hé Captain, tu vois comme les fèves de cacao ça vous change un homme...ou une femme.
      Ce fut un plaisir de partager ce goûter de rois.
      Besos puisque tu parles en espagnol comme un ces galions que tu asservis de ton audace, roi des mers.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. @Bizak

      Que tes moussaillonnes se rassurent, ce genre de dégustation n'a pas besoin d'abordage. Comme on dit dans le métier, il y en aura pour tout le monde, Jack est bâti pour cela. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Je te vois bien informée princesse des mers, sur les capacités du pirate dont tu connais trop bien ses secrets ! bon sachant que tu ne veux que du bien à ces moussaillonnes qui sont après tout sous ta coupe, tu voudrais bien faire à ce cher pirate une invitation pour le recevoir sous notre toi...non toit( pardon j'ai mangé ma langue) en vue d'un bon gueuleton à partager et cesser toute hostilité,sceller une bonne amitié et faire face à d'autres ennemis en étant unis pour le meilleur et toujours pour le meilleur des mondes aquatiques.

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    5. @ Célestine : Je suis plus proche d'un roseau que d'une armoire normande, mais j'ai un mental d'acier voilà tout ^^

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    6. Un roseau pensant, alors...qui plie mais ne rompt pas, je suis à mon affaire !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. @Bizak

      J'ai failli louper cette proposition, noyée sous les assauts de tous ces commentaires...
      Bien sûr que je ne refuse jamais un bon repas entre amis...Ce serait un grand honneur de trinquer avec le fleuron de la piraterie française...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Ça confirme la légende :
    Il avait bien une troisième jambe de bois....

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    1. Une légende n'est-elle pas faite pour faire rêver dans les chaumières ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Si j'étais vulgaire mais tu me connais belles châsses, je ne le suis pas, si j'étais vulgaire (voire trivial) je dirais :"le chocolat est bien meilleur quand il es fourré "

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    1. Mais heureusement, dieu me savonne, tu ne l'es pas du tout, et du coup,tu ne le dis pas. C'est ce que l'on appelle en termes galants une belle prétérition.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. eh ben dis donc ! me suis régalé en lisant ton aventure avec le capitaine , j'espère que les hommes d'équipages n'ont pas désaoulé pendant tes agapes sinon tu aurais déclenché une mutinerie !

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    1. Une mutinerie, c'est quand il y a une mutine à bord ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah quelle belle aventure, écrite avec fougue et passion !
      Voila un aspect de votre talent qui ne demande qu'à s'épanouir...
      Une bien belle évocation, très gourmande, délicieuse.
      ~L~

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    3. Oh vous savez, cher Lorenzaccio, je pense que ce genre d'écrit n'est pas appelé à se renouveler trop souvent. Surprendre les lecteurs, mais ne pas les habituer, voilà le secret...
      merci toutefois pour vos appréciations.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Mais ne voyez-vous pas que vos lecteurs en redemandent , douce fée du verbe haut ?
      ~L~

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  11. Bindidon, pfiouuu !
    Ahem, pardon : Rhôôô, Mademoiselle Célestine (ben oui on se refait pas !) ! ;oDDD

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    1. Oui, je crois que ça laisse sans voix un talent pareil, hein...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Bindidon, on n'est jamais mieux servi que par soi-même, hein ! ;oDDD
      Enfin, je ne sais duquel tu parles ici, mais pour ma part je te connais quelque talent caché dont on ne saurait faire état ici mais qui te vaut d'être pardonnée, t'en as de la chance !

      ...mais alors là, Jdirien du tout !

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    3. Ah bon ? Tu connais mes talents cachés ? Pourtant je n'ai jamais dit a personne que je savais faire tenir droit l'œuf de Colomb ...
      :-D
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Mon souffle s’est enflammé à la lecture de cet érotique voyage, j’en ai les ébarioles,....

    Un livre pour bientôt S. T .P....pour d'autres aventures aussi bien narrées

    jakgaga

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    1. Quelle connaisseuse tu fais, Jak la belle...
      Nul doute qu'il n'y eût une place pour toi dans le cœur de Jack, ton homonyme pirate !
      Bon weekend mon amie, je m'en vais me renseigner sur les "ébarioles" ...
      Quant au livre... Je crains que la concurrence dans ce domaine ne soit trop rude!
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. As-tu des ébarioles de te lancer dans ces écrits de voyages assez bien pimentées ,il ne faut pas t'ébravager , tu sais !

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    3. Je vois que tu es allé te renseigner sur le "parler gaga" que je ne connaissais pas.
      Ça m' a appégée tout ça, et comme je ne suis pas bazut, j'ai ouvert le petit cafuron magique, et tous les mots ont débaroulé dans ma tête, il y en avait cuchon !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Prem's !
    "Ben tiens !"

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    1. Ben oui mais c'est pas d'jeu, j'étais pas chez moi... :-(
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  14. C'est bien ce que je pensais... tout n'est pas perdu, oh hé du bateau.... pas de sabordage.... pas éteint l'incendie...tu t'encoquines en fantaisie galante et badine ... agréable à lire, et à imaginer l'enchantement de ce voyage en mer !! merci de nous permettre de rêver !!! Den

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    1. C'était le but, chère Den.
      Je suis heureuse que tu y sois sensible. Toute la difficulté consiste à rester galant et badin sans tomber dans la trivialité. Un art très difficile.
      Beau dimanche, Den.
      Bises mutines
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. C'est marrant, le Chevalier de Hadoque ne nous raconte pas tout ça à propos de Rackham le Rouge !
    Ca doit être aussi dans un album que je ne possède pas !

    Quelle bibliothèque d'introuvables incunables tu nous inventes !
    ;-)

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    1. Chaque personnage public a une vie cachée, qu'on le veuille ou non, mon cher oncle !
      Cela dit, mieux vaut être incunable qu'imbittable... (je mets le lien vers le dictionnaire Larousse pour ceux qui auraient un doute sur le sens du mot...)
      Bises étoilées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Et bien, ma Célestine!!! Quelle fougue, quel tempérament et quelle verve!!! Continues, continues à nous emmener par monts, vaux et vagues, j'adore.

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    1. Rien ne vaut une belle verve pour agrémenter un dimanche après-midi, hein, ma Brizou...
      Je vois que tu y es sensible, ça fait plaisir !
      Bizou
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Palsambleu, tu en fais des choses, toi, autour du chocolat. Va bè qu'il y avait le fougueusissime Rackame assoiffé de tes onctueuses douceurs, mais j'en suis haletante... Tu as la marque?

    Bravo et baci, sorellina...

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    1. As-tu vu le sublimissime film "le Chocolat" dont j'ai choisi la musique pour illustrer mon billet ?
      Sinon, cours-y vite (sur netflix) pour te délecter de cet hymne à la gourmandise onctueuse...
      Les correspondances entre les breuvages, les entremets et les vibrations amoureuses y sont démontrées de façon brillantissimes. Depp et Binoche y sont extra.
      baci per te, bella ragazza
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Épantelée ? Vraiment ? Tu m'en diras tant !

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    3. Un mot que j'ai inventé...j'en suis assez fière.
      Bisous ma belle.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Je n'imaginais pas qu'on puisse fondre autant pour un chocolat fumant § ;-)

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    1. Tu vois comme quoi...on en apprend encore... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Est-ce ton nouveau tableau que tu as mis en bannière ? Ou un plus ancien ? Je ne vois pas de date. Il est magnifique.

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    1. C'est un ancien mais j'ai enlevé la date parce qu'elle apparaissait sous "Célestine"
      L'original ICI
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Sûr, je me mets au chocolat, rien que pour avoir des moustaches! Et tant mieux pour les dentelles.
    Bises.

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    1. Tiens, un amateur de chocolat... *:-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Et il t'a laissé repartir au petit matin ?
      Quel grand benêt ce Jack...
      Reusement, y'a plus d'un pirate sur mer qui s'appelle Jack

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    3. Ben oui, je suis une grande incomprise... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.