Un beau merle brillant est venu se poser sur le bord de la bassine en fer blanc, sous les chênes. Après quelques gorgées d'eau fraîche, il a sauté tout entier pour s'ébrouer à grandes éclaboussures joyeuses.
Nous en discutions récemment, avec Françoise, les animaux passent de longues heures à leur toilette. Ils s'épouillent, se lissent, se lavent, s'aspergent, barbotent, s'enrobent de boue, comme dans les cures de thalasso, comme si la nature pourvoyait intelligemment à sa propre hygiène.
Ils arrangent aussi leurs antres, nids, terriers, tanières, de façon à ce qu'ils soient confortables, et propres. A l'abri de l'eau, du vent, du froid... Réservant un endroit à part pour leurs excréments, les seuls déchets qu'ils produisent... Qu'ils sont ingénieux, nos amis que l'on appelle les bêtes ! Et écologistes pour de vrai, de surcroît.
Le merle a terminé ses ablutions. Je le regarde s'envoler, pensive. Calme. Ravie. Ce matin, je suis restée en tenue de nuit, pour être à l'aise, et sexy, parce que j'aime bien lier l'agréable à l'utile, et que ça ne déplaît pas à qui de droit... Avec un peu de musique, et en se partageant le travail, nous avons mis du bonheur dans nos gestes, de la joie à nettoyer, à ranger, à briquer, à faire étinceler la maison de la colline.
Les purs esprits, ceux qui sont au-dessus de ces basses contingences, ne font sans doute jamais le ménage, mais dans la vraie vie, la poussière, les microbes se nichent avec ténacité dans les moindres recoins (de l'espace). C'est leur rôle de poussière et de microbes. Le nôtre est de les déloger.
Tâche ingrate ? Revenons à l'étymologie du mot, que diable !
In-grat, « signifie littéralement privé de gratitude, se dit d'une chose qui ne dédommage guère de la peine qu'elle donne, de l'effort qu'elle coûte. »
Mais c'est tout le contraire ! Ce contentement que l'on éprouve quand on a entretenu son lieu de vie, rendu aux vitres leur transparence, tendu des draps frais et parfumés, chassé les transhumances de moutons sous les meubles, et joué les soubrettes un plumeau à la main, ce contentement béat nous remplit de gratitude.
Je repense au film « Perfect Days » dans lequel un Japonais trouve sa sérénité et son équilibre dans l'entretien quotidien des toilettes publiques. Quelle leçon ! J'ai adoré.
Je propose que désormais, l'on parle plutôt de tâches gratifiantes. C'est important, la couleur que l'on donne aux choses.
J'ai remis mes chaussures à brides. L'air est doux pour une fin novembre, je vais faire un tour dans le jardin, avec ce sentiment du devoir accompli qui donne la banane. Puis je rentrerai trinquer à l'amour, à la vie, et au balai à franges.
Pour l'atelier du Goût.
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Je pense que la jeune femme aime bien la musique de Mannix, il y a une bouteille de Saint Julien sur la table. Finesse, équilibre, puissance. Ça respire les années 70. Après l'émission "Aujourd'hui Madame" Peut être pense t elle à l'attente comme dit l'adage c'est le " bonheur suspendu"
RépondreSupprimerConcernant la dernière photo, tu as de beaux restes.
Merci Laurent, j'essaie de m'entretenir aussi bien que ma maison, ha ! ha ! ;-)
SupprimerAh, Mannix, je me souviens de ce générique...avant que ça devienne une marque de préservatif, c'était un beau détective élégant et sportif.Quant à l'émission, elle ne me dit rien. Certainement parce que je devais être à l'école à l'heure de diffusion... ;-)
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ou comment combiner balayette, nuisette et piquette :-)
RépondreSupprimeril fallait y penser!
Excellent, madame Adrienne !
SupprimerBravo.
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Merci, chère Célestine, de nous rappeler à ces contingences. L’entretien, le nettoyage, la remise en l’état des choses sont en effet simplement une façon de les remercier et de les associer à notre quotidien. Ces objets inanimés qui ont donc une âme qui s’attache à notre âme et la force d’aimer. L’idée d’ajouter une petite touche de sensualité à ce rite ménager ne manque pas de charme.
RépondreSupprimerJe vous souhaite donc une bonne et belle journée, chère fée du ménage 😉.
Le petit nouveau…
Quel plaisir, un commentaire du Petit Nouveau...
SupprimerCiter Alphonse de Lamartine me semble tout à fait pertinent, dans ce monde qui manque cruellement de poésie...au point d'appeler « corvées » toutes ces tâches pourtant si indispensables à notre bel équilibre.
Oui, il y a du bonheur à entretenir ces choses inanimées qui ont été conçues dans le but d'enjoliver et de faciliter notre vie... Et j'ai grandi dans l'idée que la façon de tenir un intérieur en dit long sur la personne, et sur l'état de son « moi » intérieur.
Je suis sûre que tu me comprends, toi qui passes beaucoup de temps à faire de ta maison un lieu accueillant et beau à regarder.
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Un coucou et des gros bisous 💖🐻😘
RépondreSupprimer❤️
SupprimerJe ne suis pas particulièrement fan des tâches ménagères mais il faut bien les faire. Et c'est vrai que quand tout est terminé, on se sent bien. Je te conseille cette petite lecture "Une rose et un balai", de Michel Simonet. Ou quand un homme prend enchante son quotidien en étant balayeur de rue. Bises alpines.
RépondreSupprimerJe suis allée voir les critiques de ce livre. Cela m'a fortement donné envie de le lire !
SupprimerCet homme porte sur lui la joie qui l’habite. Non pas l’hilarité bruyante du rigolo, mais un bonheur paisible que le regard atteste et que vient nuancer une pointe d’ironie – les lunettes à monture orange assortie au costume de travail, par exemple. Une joie profonde et discrète, celle de l’âme et de l’esprit, celle du croyant et du lettré. Pour l’âme, il s’en explique sans forfanterie ni fausse pudeur : «chrétien à l’air libre», avec «la foi du cantonnier», suivant le Christ en souliers à coque renforcée. Pour la gamberge littéraire, il l’assaisonne de clins d’œil potaches, signant «Joachin du Balai» ou pastichant Prévert : «Je vous salis ma rue…» Notre balayeur n’a rien de pédant, mais il est conscient de son capital culturel.
Un balayeur qui pense...ça m'interpelle !
Bises ma frangine des montagnes
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Je pressentais que cela pouvait te plaire. Bises alpines ma belle du Sud.
SupprimerOui j'adore !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
In-grat, « signifie littéralement privé de gratitude, se dit d'une chose qui ne dédommage guère de la peine qu'elle donne, de l'effort qu'elle coûte. »
RépondreSupprimerC'est vrai, plus on chasse la poussière, plus elle revient, comme le naturel au bungalow. A croire qu'on finira nous-mêmes un jour par devenir comme elle ! ;-)
Si ça se trouve, tu as raison...
SupprimerNous retournerons en poussière mais pas tout de suite !
On a encore beaucoup trop de choses à faire...
Le naturel au bungalow : ha ha ha !
Je t'adore mon oncle. Comment ai-je pu me passer de tes blagues si longtemps ?
Ta céleste nièce
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Je te comprends tellement ! Comme Dédé je n'adore pas toutes les tâches ménagères, mais on n'a pas vraiment le choix, et au moins...quand c'est fait, on est si contentes d'admirer les reflets du propre, non? Et puis par exemple j'adore faire l'argenterie, parce que je l'ai faite si souvent avec ma mère, ainsi que les cuivres. On les voit passer de ternes à étincelants, et... on bavarde pour alléger le travail, on divague ici et là, et oui que c'est gratifiant, on a finalement bloqué du temps à passer ensemble. Adolfo se prête très bien au jeu, et je recrée avec lui ces moments d'intimité douce durant lesquels rien d'important (de visiblement important, dirais-je) n'est dit. Juste du chit-chat. Oui nettoyer est un acte de grâces ! Merci pour ton si beau billet, et oui, tu es bien sexy ;)
RépondreSupprimerJe ne connaissais pas le mot chit-chat ... Un emprunt à ta période américaine I suppose... Je t'ai reconnue à cause du prénom de ton amoureux hihi !
SupprimerJ'avoue que ces tâches-là supportent bien d'être effectuées à deux...
Merci ma sorella pour tes mots gentils de la fin. ;-)
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« Nous avons mis du bonheur dans nos gestes » et voilà ! Tout est dit !
RépondreSupprimerIls sont simples parfois les secrets d'une existence qui s'accomplit vraiment.
Par-delà l'agréable et plaisant texte que tu nous donnes à lire sur la quotidienneté dite domestique et parfois sensuelle, tu nous ramènes à la simplicité joyeuse de l'ordinaire : le bonheur est dans le plumeau ! Et pas que…
C'est souvent le cas dans tes textes ces temps-ci. L'essentiel en épure. (En est pur ?)
Ça fait un bien fou !
Une chose réjouissante, c'est de parvenir à te faire un bien fou . Cher Alain. Une existence qui s'accomplit, c'est un cercle vertueux : plus cela va, et plus l'essentiel apparaît dans sa lumière profonde.
SupprimerIl en résulte que même en parlant de balai et de serpillère on se sent touché(e) par la grâce.
Ces temps-ci, oui, je vis une sorte d'état de grâce quasi permanent, un point nemo des emmerdements, qui se tiennent loin, bien loin, à moins que ce soit moi qui les tienne éloignés en ne leur donnant que peu d'importance, une sorte d'ataraxie précieuse, goûtant comme du nectar chaque seconde.
Bref, encore une fois, merci pour tes commentaires qui, dans leur interaction avec mes textes, leur donne à chaque fois plus de force.
Je t'embrasse
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Ce matin, je n'arrivais pas à me coller à la corvée du ménage du lundi en grand, une habitude prise depuis ma jeunesse, ma mère déléguant tous les lundis matins les tâches à chacun, comme ranger les armoires, passer le balai (oui, pas d'aspirateur), comme passer la serpillière, comme aider à faire la lessive à la main... et les garçons partis nettoyer les écuries, la porcherie, le poulailler.. Les filles dedans, les garçons dehors...Après avoir lu cette ode au ménage, je me suis dit "quelle satisfaction j'aurais, sûr, après avoir passé l'aspi dans toute la maison de revenir lire tranquillement les autres devoirs"...Et voilà, c'est fait, me reste à dépoussiérer les meubles et à attendre que la machine à laver ait fini de bosser à ma place..Mais, je n'étais pas en tenue légère, non, en robe de chambre épaisse. Pas glamour, pas de quoi exciter le mari, lui sorti nettoyer les fientes des pigeons, comme tous les matins...Le mec dehors, la femme dedans comme ma mère faisait...Maintenant que tu le dis, je pense que le nid qu'ils ont sous les toits est peut-être propre, vu comme ils se lâchent sur les rebords en bois de la maison...Même que j'ai des envies de meurtre en voyant les dégâts qu'ils font, oui, moi, plus que le mari, mais, je n'ai qu'un chiffon pour les éloigner...2 mn....1 an que nous sommes là, et la famille pigeons s'est encore agrandie, vu que les pigeons font plusieurs portées par an...Dommage que ce ne soit pas des éléphants...
RépondreSupprimerRavie d'apprendre que mon texte t'a donné de l'entrain pour accomplir tes tâches ménagères, chère Juliette.
SupprimerPour les pigeons, c'est vrai que c'est contrariant. Nous avons supporté des fouines pendant cinq mois, c'est bien mignon mais ça fait un bazar de tous les diables, des saletés partout, et du bruit quand on voudrait dormir. De là à préférer des éléphants...Tu as déjà vu un caca d'éléphant ? ha ha !
Bon la prochaine fois, essaie la nuisette, c'est plus confortable et on transpire beaucoup moins.
Ça plairait peut-être à monsieur mari de retour de son travail de défientisation...
Fin, moi j'dis ça...
Bises ma belle
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Hello A.B. J'ai eu l'occasion l'an dernier de présenter Perfect days, une merveille qui illustre bien ton propos. Très joli texte qui honore ces taches dites ingrates et ceux qui les effectuent. Kisses my Persona Grata et ATTB. 🐦🌷
RépondreSupprimerUn très beau film de Wim Wenders que j'ai adoré. Surtout que, comme tu le sais, je revenais du Japon quand je l'ai vu. Oh, le visage de cet homme qui sort de chez lui, chaque matin et qui regarde le ciel, le sourire de cet homme à ce moment là, qui contient toute la sérénité d'une existence qui sait mettre du sens dans les gestes les plus anodins. Cela m'a bouleversée et emplie d'une joie indicible.
SupprimerOui, c'est une merveille.
Big kisses my picard singer.
ATTB
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Plusieurs idées en tête :
RépondreSupprimer"C'est le temps passé pour ta Rose qui fait ta Rose si importante "
Mes réflexions de jeune
Mon plaisir à rénover
Oui, encore une fois Saint Exupery nous donne le la : c'est le temps donné pour autrui, témoin de l'amour ressenti et partagé qui fait le sel de la vie.
Jeune je pensais déjà : en fait l'idéal serait que chaque être ait en partage dans sa journée des travaux agréables et des travaux à rendre gratifiants.
Cette solution réalisée dans les faits ferait disparaître la partie ingrate de la vie d'une Cendrillon (Femme ou Homme).
Mais, tu as raison, le ressenti de l'être qui accomplit 'un travail à rendre gratifiant' dépend du regard que l'on porte sur la chose. Le regard d'autrui , comme son propre regard....
En ce qui me concerne c'est l'acte de rénovation qui me rend heureux dans son exécution. Redonner un éclat à ce qui est cassé, terni, en panne.... faire revivre une maison comme faire revivre une relation...
Je t'adresse mille éclats de rire du Petit Prince
Je saisis au vol cette phrase de toi : « faire revivre une maison comme faire revivre une relation...
SupprimerJe vais me l'appliquer à moi-même : faire vivre une maison pour faire vivre une relation. Voilà un des ressorts du bonheur. Balayer devant sa porte, chasser les araignées du plafond, laver son linge sale en famille, elles ne manquent pas les expressions qui font allusion au ménage au propre et au figuré. Surtout au figuré d'ailleurs. Pour évoquer l'état de sa psyché intérieure.
Rénover, c'est effectivement s'inscrire dans l'impermanence dont je parlais la semaine dernière. Accepter qu'un objet ne muisse rester éternellement ce qu'il a été, le changer, le dépoussiérer, lui donner un coup de jeune, bref, le faire évoluer. Il en est de même de nos relations.
Quant aux cendrillons, ce sont bien (trop) souvent encore des femmes, malheureusement...
Même si ça avance.
Bisous cher Petit Prince
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* ne puisse rester, bien sûr !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Bonjour Maîtresse, comme vous êtes canon ! Avec ou sans frange, les balais vous réussissent 😊
RépondreSupprimerAdorable scène de ménage à deux, j'adore la poésie du troupeau de poussière 😊
Merci pour ce doux moment de lecture, bonne soirée 😘
Avec ou sans frange, les balais vous réussissent Alors ça, c'est du grand art de jeu de mots !
SupprimerJe n'ose même pas dire combien j'en totalise, des balais, ça commence à en faire pas mal...
Mais bon, l'essentiel est que dans ma tête j'en aie toujours vingt-cinq...
Quant aux moutons sous les lits, c'est vrai que leur doux bêlements pourraient nous empêcher de dormir.
Il faudrait alors se mettre à les compter. Pa simple. Autant les éradiquaspirer.
Bises ma Julie
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Le problème quand on a fini de rager la chambre en nuisette, 'est qu'a peine fini il faut tout "reranger".
RépondreSupprimerÇa fait souvent cet effet le ménage en tenue autre que le bleu de travil ou le tablier de toile cirée...
Ah mais tu étais chez moi hier matin ?
SupprimerComment tu le sais ?
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S'assoir et regarder tout le travail réalisé par une autre personne que moi. Cela pourrait être jubilatoire. Mais, chère amie, tu me connais suffisamment .....
RépondreSupprimerOh oui, je sais que tu n'aimerais pas tant que ça déléguer ton travail de fée du logis...
SupprimerOn ne se refait pas, n'est-ce pas ?
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Sans aucune hésitation, j'opte pour celui-ci ! Et en plus il a l'air très sympathique ! ;-)
RépondreSupprimerhttps://www.abavala.com/wp-content/uploads/qubi_ces2018_0.jpg
Bises ma Céleste !
Mouif ! Pas mal...Mais que penses-tu de celui-là? :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
😀 il est plus sympathique que ces robots humanoïdes qui font peur parfois 🙂
SupprimerÇa pour sûr !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tellement d'accord avec toi ! quand ma maison est nickel je me sens super bien... bon, des fois c'est un peu le bazar car l'ouragan est passé par là, alors il faut s'atteler à la tâche et alors le bonheur est double : avoir eu ma tribu chérie et me sentir bien dans la maison propre.
RépondreSupprimerBises ventées.
Ah oui quand les chicoufs repartent, c'est un vrai bonheur que de remettre la maison en place, et de trouver les petites traces de doigts sur les vitres, les jouets sous les meubles et les papiers de bonbons dans les plis du canapé...
SupprimerBises de même ! un vent du sud à décorner les boeufs...
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Enfin quelqu'un qui réhabilite les travaux du quotidien et nous rappelle tout ce qu'on doit à nos amis animaux, qui soit dit en passant sont bien plus intelligents que nous. Ta réflexion au sujet de l'hygiène chez eux me fait penser à mes cochons, j'aimais observer avec quelle méthodologie les mamas truies prenaient soin de leur petits et comment elles organisaient leur logis . En effet, les cochons sont trés propres. bonne soirée.
RépondreSupprimerMais tout à fait, Délia !
SupprimerCe sont les hommes qui ont rendu les cochons sales, en les laissant dans des porcheries non nettoyées. D’ailleurs les cochons élevés en liberté n’ont pas la queue en tire-bouchon, preuve qu’ils sont moins stressés 😊 …merci pour cette intervention scientifique, chère Delia.
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Ah je savais que tu allais adorer "Perfect days". C'est sublime.
RépondreSupprimerMoi, j'ai vraiment un plaisir jouissif à jouer les fées du logis, voire les fées du joli. Et mettre de l'ordre met aussi de l'ordre dans ma tête.
Nétwayé, baléyé, astiké , Kaz la toujou penpan.....
Les fées du joli…c’est vraiment très bien dit. Quel talent chez mes lecteurs ! Merci de rappeler à ton tour combien est grande la corrélation entre le lieu de vie et la personnalité. Les maisons ressemblent trait pour trait à leurs propriétaires. Et je confirme : ça doit être bien joli chez toi… ;-)
SupprimerMes jours sont parfaits comme les tiens sister.
Gros kiss
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J'aime bien ! Outre que mon totem est Merle, ton billet me rappelle le temps où nous invitions des amis pour nous obliger à nettoyer l'appartement ! Aujourd'hui, nous avons une mignonne petite Portugaise qui vient chaque semaine mettre un semblant de tenue dans notre logement (ça va : elle est pas trop acharnée et nous non plus...). Du coup, nous n'invitons plus beaucoup d'amis... faut dire que, vu notre âge canonique, la majorité ont disparu ;-)
RépondreSupprimerTon totem est merle « moqueur » devrais-tu préciser...
SupprimerLe mien est gai rossignol on devrait pouvoir s'entendre... :-)
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Moqueur n'est pas le "quali" de mon totem, mais je ne vais pas en discuter ici... ;-)
SupprimerSatisfaction du trvail bien fait et façon de marquer son territoire !!Moi il y a deux chose que j'aime bien faire: passer le balai et faire la vaisselle !
RépondreSupprimerTu travailles à l'ancienne, alors...Pas de lave-vaisselle ni aspirateur ?
SupprimerMais quand même, tu ne fais pas ta lessive à la mai, rassure-moi ? ;-)
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J'admire ceux pour qui le ménage n'est pas une corvée !
RépondreSupprimerMa mère disait lorsque j'étais jeune, Fabienne on pourra manger chez elle (j'adorais faire la cuisine) , mais il ne faudra pas regarder par terre, tout est dit ;)
Le ménage est une corvée tant qu'on le considère comme tel. Mais il y a toujours moyen de renverser les choses, de changer de focale et de ne voir que le bon côté des choses...
SupprimerEt je suis sûre que quand tu fais la cuisine, tu as à coeur que ton plan de travail soit nickel...
Bisous Fabie
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Ah belles châsses cette photo je le connais, prise dans un joli village ravagé par la foudre tombée du ciel !
RépondreSupprimerRascar Kapak n'y était pour rien... Enfin va savoir ?
Nous en parlons fréquemment avec Andiamette : effectivement les animaux ne polluent pas EUX !
Même leurs déjections fertilisent le sol.
Eh oui, depuis, la maison a été vendue, l'eau a coulé sous les ponts reconstruits, et j'ai changé de couleur de cheveux, même si je n'ai pas changé de silhouette, c'était un autre temps...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il n'y a pas de tâche ingrate, il n’y a que des tâches utiles.
RépondreSupprimerLes partager à deux donne du souffle aux êtres qui le font.
Et ça n’empêche pas les fous rires, les œillades innocentes, la beauté des gestes. Le bonheur se nourrit de tout, discrètement mais sûrement. Et puis quand on vit à deux, il y a dans nos vies des évidences qui s'imposent naturellement.
Un billet qui me plait...
Toi sur le balcon, au soleil, heureuse... ça chasse la grisaille de chez nous.
Bises étoilées.
Heureuse, ça oui, je ne le dirai jamais assez. Le bonheur n'est pas indécent, il est juste le rayon de soleil qui manque, la cerise sur le chapeau, le point d'orgue d'une vie.
SupprimerMerci de me comprendre si bien, frangin.
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Ah chez moi c'est le samedi matin le grand ménage hebdomadaire, et après avoir passé la serpillère pendant que le sol sèche, il y a le marché où l'on peut papoter. les autres jours il y a le robot aspirateur mais il faut quand même faire un peu de ménage en semaine.
RépondreSupprimerJ'ai toujours aimer regarder une femme faire le ménage, briquer , nettoyer.
C'est mieux que le ciné !
Rhôôô ! Tu sais que tu pourrais être épinglé pour sexisme en disant des choses pareilles...
SupprimerJe suis obligée de dire qu'il ne me déplaît pas de voir un homme briquer et nettoyer, et pas seulement sa voiture ;-)
Trèfle de plaisanterie, je sais que dans ta bouche ces mots sont naturels et dépourvus de tout sexisme.
un peu comme Nougaro dans cette chanson...
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Tâches gratifiantes : expression très juste. C'est un vrai plaisir de voir son lieu de vie tout propret, que ce soit l'intérieur ou le jardin pour ceux qui ont la chance d'en avoir un. Quand je fais du ménage, je me dis qu'en plus je fais de l'exercice physique et que c'est bon pour ma santé !
RépondreSupprimerC'est bon pour la santé physique, et mentale aussi.
SupprimerC'est un peu comme faire le ménage dans son jardin intérieur...Se débarrasser de tout ce qui encombre et salit notre être.
Mais tu sais tout ça, ma Suzame
Ravie de te revoir.
Bisous de fée
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La propreté et l'ordre me semblent inhérents à notre nature. Chaque matin j'aime prendre du temps pour ranger ma maison, extérieure et intérieure. Pour la maison intérieure, il existe un savon vraiment spécial, déjà présent en nous. Mais comme le dit souvent notre cher ami Alainx nous avons besoin d'un "éveilleur" (vivant) pour le localiser. La vie semble ainsi faite qu'il faille toujours un passeur, une aide, un ventre pour naître. Self made man ça n'existe pas ! kéa
RépondreSupprimerOh oui, comme tu as raison ma kéa. C'est exactement ce que je dis à Suzame juste au-dessus. Le ménage de notre intérieur...
SupprimerNous nous construisons en interaction avec d'autres êtres, et les « éveilleurs » sont des phares qui nous indiquent le chemin, comme ça, sans fanfaronnade, ni grande leçon tapageuse.
Juste en étant eux-mêmes et en nous montrant ainsi qui nous sommes vraiment. Alors nous trouvons notre savon spécial, celui qui nous rendra beau inside.
Bisous kea
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C'est vrai que c'est important cette couleur.... Et souvent ces tâches sont une chance : on a de la chance d'avoir un chez soi à entretenir, des jolis vêtements à lessiver, un bon appétit à nourrir mais on oublie, harassé par les tracas quotidiens.....
RépondreSupprimerLa conscience, la présence, la gratitude, c'est justement ne pas oublier tout ce que l'on a...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La poussière va plus vite que moi, mais je la chasse autant que je peux...Pas en nuisette mais avec mes chaussettes, style chalet savoyard avec des picots pour les escaliers !
RépondreSupprimerTout à la fois femme de ménage et femme de méninges : ce M. Kidedroit a bien de la chance !
RépondreSupprimer« Ce qui contribua surtout à rendre Rodolphe amoureux fou de Mademoiselle Mimi, ce furent ses mains que, malgré les soins du ménage, elle savait conserver plus blanches que les mains de la déesse de l'oisiveté. » (Henry Murger, Scènes de la vie bohème).