L'air vif de décembre piquait mes joues en sortant du cinéma, l'autre soir. Des joues humides de quelques larmes, je venais de voir l'émouvant film « En Fanfare », avec Benjamin Lavernhe, de la Comédie Française.
Il est merveilleux ce Benjamin Lavernhe. Vraiment. Comment ça, j'abuse des superlatifs ? Je vous dis qu'il est merveilleux, fondant et confondant. Je pourrais parler de la même façon de Laurent Lafitte, formidable dans chacun de ses rôles, même s'il a quitté le fabuleux théâtre pour d'autres aventures. Ou de Léonie Simaga, moins connue mais tout aussi talentueuse.
A quinze ans, j'adorais le jeu de Georges Descrières dans Arsène Lupin, tout en désinvolture et avec une classe folle, celui de Jean Piat tout en force et regard d'acier, de Francis Huster, en émotion contenue et l'oeil étincelant, de Danielle Lebrun en perfide ingénue dans Vidocq, ou encore de Catherine Samie, à la carrière-fleuve impressionnante. Ayant joué tous les rôles du répertoire, de Molière à Beckett.
Et combien d'autres acteurs, fougueux, drôles, tendres, convaincants.
Bref, sociétaire (ou pensionnaire) de la Comédie Française, ce n'est pas juste pour de la mousse. C'est un vrai pedigree de talent hors norme. Toujours accolé au nom de l'acteur dans les génériques de cinéma ou de télévision. Comme le poulet de Bresse, le métier d'acteur a son « Label Rouge ».
En classe de première, avec ma chère Amadéi, je découvris Tartuffe ou l'imposteur joué par Robert Hirsch. J'en sortis éblouie. Et je m'inscrivis à l'activité théâtre du foyer.
Bien plus tard, j'ai eu la chance de pénétrer dans ce saint des saints du théâtre, ce lieu mythique que les initiés appellent simplement Le Français. Au bras d'un prince de hasard, l'une de ces rencontres éphémères et que l'on n'oublie pourtant jamais. On jouait Cyrano, ce joyau absolu de la littérature française. Ah ! Cyrano... Entendit-on jamais pièce aussi bien troussée ? Deux mille six cents vers, pas un seul de médiocre, de loupé, de moins bien. Comme autant de diamants qui forment un collier scintillant et unique. Frénétique et fulminant, comme dit son héros (Scène 7 Acte I)
Le panache, quoi... La beauté de cette langue que j'ai défendue toute ma vie auprès des têtes blondes.
Le prince avait, en m'en parlant, de minuscules étoiles d'or dans les yeux.
Dans le rôle-titre, un Michel Vuillermoz époustouflant. Didier Sandre était De Guiche, Hervé Pierre, Ragueneau. Mais peu importe le nom des comédiens, le spectacle était parfait.
D'une perfection rarement égalée : pas un souffle mal placé, une hésitation, un trébuchement sur un vers, un écorchement de syllabe.
Une mécanique céleste. Une quintessence, sublimée par ce lieu empreint d'histoire.
Tout cela pour vous dire que j'ai gardé mes yeux d'enfant, le talent m'émerveille toujours.
Là, tu me rabats le caquet et tu m'en bouches un coin car bizarrement j'ai peu flashé sur acteurs ou actrices, certes in il en eut, mais je pense que je préférais lire, enfin, m'attacher à des personnages que je pouvais imaginer. Un faible pour Francis Huster quand même, oui, mais mon grand amour fut Jean Marais, et je pense que personne ne l'a surpassé dans mon coeur :D
RépondreSupprimerLire oui, bien sûr, tu prêches une convertie, mais le théâtre...le spectacle vivant, c'est quand même formidable, non ?
SupprimerAlors quand on vit dans un village où il n'y a pas de théâtre, comme quand j'étais enfant, ou dans une ville mais avec trop de frères et soeurs pour pouvoir se payer des pièces de théâtre, comme quand j'étais ado, on rêve devant le petit écran...
Baci bella
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♥♥♥
RépondreSupprimer❤️❤️❤️
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Devant ton émotion encore visible, je suis allé en fanfare me renseigner sur le thème et la bande annonce....
RépondreSupprimerJe sais que j'adorerai également ce film, et que j'y verserai également quelques larmes.
Un ancien voisin (né sous x) m'a grandement sensibilisé à cette difficulté d'être de celui ou celle qui, un jour , apprend l'existence de son adoption....
Par ailleurs ma grand-mère maternelle a du vivre avec l'idée que sa mère, devant des difficultés , avait du se résoudre à la déposer à l'assistance publique. Elle n'a jamais su qui était sa maman....
Quant à ce que tu évoques par ailleurs, tu connais mon goût pour le cinéma...
A Paris nous avons dans le même élan admiré Bebel en un admirable Cyrano et un duo entre Anny Duperey et Bernard Gireaudau.. et même le film Cyrano avec Depardieu.
Antérieurement ,à Paris, au tout début des années 80 , ce fut une pièce dans laquelle s'illustrait André Dussolier, puis Diable d'homme de Robert L'amoureux et Marthe Mercadier..... et à la sortir nous aperçumes le chapeau et l'écharpe d'un Claude Nougaro tout guilleret....
Mais , moi qui fus bercé par la voix de Gérard Philippe récitant le Petit Prince, j'ai envié ma marraine qui le vit sur scène à Paris....
Enfin bref, je me retrouve complètement dans ton billet du jour
Bises d'un égal amateur de notre belle langue
Notre vie a croisé la trajectoire de nombre de monstres sacrés, quand on y réfléchit...C'est réjouissant, tous ces grands noms du théâtre. André Dussolier, Jacques Perrin, Jacques Weber, Pierre Arditi...
SupprimerAnny Duperey je l'ai vue dans Oscar et la dame rose, elle était merveilleuse.
Gerard Philippe est mort avant que je vienne au monde, c'était un grand.
Moi celui que j'aurais aimé rencontrer, c'est Pierre Fresnay. Et Raimu aussi, l'idole de mon père.
Je te souhaite une bonne séance devant « En Fanfare »
Bises étoilées
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Waooh ! Le beau billet de fanitude ! Je plussoierai volontiers en avouant que j'adore Laurent Stocker chez Emmanuel Mouret et que j'ai bien apprécié les deux spectacles de reprises musicales - ces gens-là ont tous les talents ! - de Serge Gainsbourg et Boris Vian qu'ils ont donné et passés "dans le poste" !
RépondreSupprimerDire que j'ai travaillé pendant dix ans à même pas un kilomètre de cet endroit, que j'allais prendre souvent le métro place Colette et que je n'y ai jamais mis les pieds, dans ce temple ! ;-)
Ah...La fanitude. C'est doux, c'est chouette. Et très vrai. Quand je suis fan, je le dis, je l'exprime, et j'assume !
SupprimerEmmanuel Mouret j'adore. Chouette retrospective sur Arte de ses principaux films.
Pour cette lacune impardonnable, il n'est pas trop tard : pourquoi ne pas prendre deux billets pour une pièce à Noël ? Ce serait un beau cadeau pour ta conteuse préférée, non ?
Bisous mon oncle.
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J'ai prévu d'aller voir ce film, avec ton billet j'y cours.
RépondreSupprimerDans ces moments morose, un peu d’humour, un message d'espoir... voilà qui fait du bien. Je ne vais pas bouder l’opportunité de m'offrir une pause légère avec un zeste de poésie. La bande annonce donne envie, ton billet est raccord. J'aime beaucoup la fin de ton texte sur la langue française, sa richesse et sa beauté, collées à des œuvres éternellement magiques. C'est par sa langue qu'un peuple conserve son âme. (Maurice Druon) Ne perdons pas la notre, continuons d'écrire en couleur.
Bises Frangine.
Tu écris formidablement bien en couleur, frangin.
SupprimerEt les mots sont sous ta plume des gouttes de soie qui coulent sur tes jours.
Bon film !
Je t'embrasse.
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Comment, un inconnu est venu vous amener voir une pièce où l’on parlait de moi sans que je sois au courant. Votre billet chère Célestine est un hommage bien méritée auquel j’adhère à 100%. Cet acteur est fascinant et ce dans chaque rôle qu’il interprète. C’est vrai que cet belle institution a fait éclore de beaux talents. Dans ce film cependant de nombreux autres acteurs sont également admirables. J’aime que votre émotion légitime ne vous empêche pas cette finesse d’analyse. Si j’osais,,,,,je vous embrasserai 😉😉😉 HSCB
RépondreSupprimerMon cher Hercule Savinien, bien sûr, les autres acteurs sont tout aussi formidables, notamment Pierre Lottin, qui joue le frère de Benjamin Lavernhe.
SupprimerOn me dit en coulisse que les amis à qui j'ai conseillé ce film l'ont trouvé génial.
Et j'en suis ravie, moi qui ai suivi votre conseil...
Les bonnes choses sont faites pour être partagées... ;-)
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Je ne vais plus jamais au théâtre (ni au cinéma d'ailleurs). C'est grave Maîtresse ?
RépondreSupprimerEnfin... j'y vais parfois : déposer mon épouse et nos petites-filles, est-ce que ça compte ? ;-)
Je crains fort que le dernier "Monstre sacré" que j'aie vu sur les planches c'était Jean Vilar au TNP ! :-)
SupprimerAh oui quand même...Mais quelle est cette étrange résistance à aller au spectacle, alors que les femmes de ta vie semblent aimer ça ? Tu es mal assis dans les fauteuils de velours rouge ?
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Du spectacle, j'en vois assez dans le monde... et c'est gratuit ! :-)
SupprimerTu m'as bluffé avec ton titre ! En ces temps troublés j'ai cru que tu allais faire une grande déclaration au peuple français. Mais non il s'agissait de la Comédie-Française… quoi que… quand on voit les débats à l'assemblée… est-il meilleure comédie ?
RépondreSupprimerJe ne me souviens plus à quand remonte ma dernière séance de cinéma. En tout cas c'était au siècle dernier. En revanche, quelquefois au théâtre ou à l'opéra. Je préfère.
J'apprécie le « en direct » ce qui demande vraiment du métier. Au cinéma quand on retourne 30 fois la même scène… on finit par trouver un rush acceptable…
Ce sont les techniciens qu'il faudrait féliciter au moins autant que les acteurs… les chefs monteurs/monteuses en particulier, diplomates et loyaux en même temps que tacherons de l'ombre.
J'adore ton premier paragraphe. Si je peux me permettre, l'assemblée est peut-être un théâtre où les acteurs ne sont pas si mauvais, mais les scénarios sont d'une indigence, d'une tristesse sinistre... On devine toujours la fin, et c'est rarement folichon...
SupprimerTu as raison aussi pour ce qui est du spectacle dit « vivant »
Les émotions sont décuplées quand on ressent les acteurs respirer, transpirer, bref, vivre...
Quant aux métiers de l'ombre, ils mériteraient évidemment un billet...
Kiss mon Babar
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Tu me l'as tellement vanté , le film, (pas l'homme) que je serai dans la salle dans une demie heure. Merci.
RépondreSupprimerJe crois savoir que tu as aimé le film... et j'en suis ravie.
SupprimerToi qui es une chti de coeur, tu as dû apprécier doublement.
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Je ne suis jamais allé au théâtre (si une fois à Montpellier Comédie mais c'était pour entendre Roland Dyens et 50 guitares jouer ensemble, aux Internationales de la Guitare...). Il n'y avait pas de troupe de théâtre à mon lycée. Je suis allée plusieurs fois au cinéma, 2 fois pendant mon enfance et adolescence. Puis à Lille en 1972 avec une copine. Puis à Montpellier, plusieurs fois. Ayant eu la télévision dès 1958, j'ai connu beaucoup d'acteurs avec les vieux films. Et ceux que tu cites je m'en souviens également. Merci pour ces souvenirs et ceux du temps présent. Bon après midi.
RépondreSupprimerJe ne parviendrais pas à compter comme toi le nombre de fois où je suis allée au théâtre ou au cinéma...A part dans ma période où mes trois enfants étaient en bas âge...
SupprimerJe pose ici mon commentaire chez toi, que je ne parviens pas à publier.
« Tu sais que la Soupe au Caillou est le titre d'un album pour enfants avec lequel j'ai beaucoup travaillé quand j'avais des maternelles ?
Les jeux d'antan étaient simples, pourtant ils nous ont laissé des souvenirs impérissables.
Cela dit, même à l'époque archi connectée que nous vivons, mes petites-filles jouent encore à la dînette avec des feuilles, des brins d'herbe et des pommes de pin. Et des cailloux, aussi, bien sûr. »
Belle soirée Elisabeth
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"Les décors sont de Roger Harth et les costumes de Donald Cardwell "
RépondreSupprimerAu théâtre ce soir, j'me souviens encore de cet énoncé des comédiens avant que le rideau ne tombe.
C'est marrant que ça reste dans la mémoire collective et la musique de Vidocq aussi :-)
Tu me rappelles un billet que j'avais écrit.
SupprimerIl commençait par la même phrase mythique.
Si le coeur t'en dit, c'est ICI.
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Que de souvenirs... Je n'ai pas compris la phrase de ta collègue "Combien de fées se sont penchées sur ton berceau".
RépondreSupprimerNéanmoins, j'ai connu le vendredi soir les réunions Tupperware.
Elle voulait sans doute dire que j’avais plusieurs cordes à mon arc…j’ai cette chance en effet…
Supprimer😊
Je ne compte pas le nombre de fois où je suis allé au théâtre. Je n'y suis jamais allé, mais je ne désespère pas d'y aller un jour. Le cinéma, beaucoup plus. Lorsque j'étais militaire ; tarifs réduit oblige. Puis assez régulièrement par la suite, sauf quand les enfants étaient encore des enfants. Le dernier en date, l'amour ouf. C'est violent, c'est dur, c'est fort. D'ailleurs, on ressent cette force, celle de l'amour quand il est fou...
RépondreSupprimerJe rêve de te faire découvrir le théâtre… ce serait chouette.
SupprimerJe n’ai pas vu l’amour ouf mais je ne désespère pas d’aller le voir 😊
Belle soirée mon Didier
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J’aurais bien aimé rencontrer un prince qui m’emmène à la comédie française …mais pour moi, ce théâtre c’est comme rouler en Ferrari, pas pour moi. :-) je me sentirais pas à ma place :)
RépondreSupprimerBises
Angela
Je te rassure, tu t'y sentirais tout a fait bien, les fauteuils sont confortables...Et beaucoup moins chers qu'une ferrari !
SupprimerBises ma belle
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Confortables, les fauteuils ?? tu ne t'es jamais assise au Blancs Manteaux ou au Café de la Gare ! "confortables" tu m'amuses Célestine, je reviendrai !
SupprimerBleck
Oui bon, des fois on a un peu les genoux dans le menton, je me souviens du Palais Royal notamment, mon fils était plié en douze, moi en huit simplement, mais quand le spectacle est bon, on ne regarde pas à si peu...
SupprimerEt puis, comme dirait l'autre, on est toujours mieux là qu'aux Baumettes ... :-)
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PS : Te faire rire reste un plaisir de fin gourmet... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est vrai il a l'air charmant, Je confirme !
RépondreSupprimerTous ces comédiens que tu cites, je m'en souviens et on les a adoré !
Et puis notre amoureux de la Gascogne, Cyrano, quelle merveilleuse pièce !
Un gros bisous Célestine
Et encore, j'en ai oublié tout plein...
SupprimerTu te souviens de la musique d'Arsène Lupin C'st le plus grand des Voleurs...Oui mais c'est un gentleman...Avec la voix de Dutronc, et un petit air de saxo qui l'accompagnait.
J'adorais ! J'avais quinze ans.
Bisous ma belle
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♥♥♥ merci Célestine.
RépondreSupprimerbisous
Den
Je t'embrasse Den.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
La bande-annonce donne vraiment envie de voir le film.
RépondreSupprimermerci à toi.
Tu ne seras pas déçue. C'est un beau film, humain, tendre, drôle...
SupprimerTout ce qu'on aime.
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Je suis peu allée au théâtre. Et jamais dans mon enfance. Et mon ex-mari encore moins. Nous avons pris soin d'initier nos enfants au théâtre quand ils sont eu l'âge d'y aller. Maintenant à eux de faire ce qu'ils veulent. Je suis plutôt danse et musique. Tiens la semaine dernière je suis allée au concert de Zao, avec ma fille et ma soeur. Zao c'est "ma p'tite dernière", "ma fille" de chanson etde musique. Quel concert ! Elle est époustouflante ! Et quel public ! "En fanfare" ! J'ai prévu d'y aller . Bon week-end Madame la Fée
RépondreSupprimerOui j'aime beaucoup Zaho. Elle a un style bien à elle, une voix extraordinaire, j'ai prévu d'aller la voir en concert.
SupprimerBisous de fée, ma Suzame.
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"La fanfarre " je n'ai pas encore vu ce film dont j'ai entendu le plus grand bien.
RépondreSupprimerJ'aime le théâtre, j'y vais assez souvent, je suis bon spectateur ....
Mai aujourd'hui, moi sniff sniff, eklablog a refait toute la présentation de mon blog que j'aimais bien et que j'ai choyé durant 3 ans, j'ai perdu plein de compmentaires , la liste des blogs amis ..... et c'est moche maintenant. Triste je suis.
Oh Marco, je compatis ! C'est vrai que c'est rageant ! C'est sans doute pour prévenir ce genre de mésaventure que j'ai pris la précaution, l'an dernier, d'éditer tous mes textes... C'est que moi, ça ne fait pas trois ans que j'écris mon blog, mais quinze, tu imagines !
SupprimerBon l'essentiel, c'est que tu ne m'aies pas perdue hihi ! Je viendrai toujours voir ton blog pas si moche. L'important ce sont tes textes et ils sont chouettes.
Allez fais un grand sourire ! Tu veux un kleenex ? ;-)
Bisous bisous
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Mais oui, il est charmant...
RépondreSupprimerLa première pièce de théatre que j'ai eu l'occasion de voir était, Tartuffe, à la Comédie française, lorsque j'étais pensionnaire en classe de seconde à Paris... malheureusement, c'était une version moderne, les actrices et acteurs étaient habillés comme dans la rue, une terrible déception... Joli week end céleste Célestine, à bientôt. brigitte
C'est vrai qu'on aime voir Molière en costume d'époque...J'ai pourtant vu, moi aussi, un Tartuffe moderne il y a quelques années, et je l'avais trouvé formidable.
SupprimerJe te mets le lien de l'article que j'avais publié à l'époque.
ICI
Je t'embrasse ma Plume.
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Je me souviens de la première fois où je suis allée au théâtre avec la classe de sixième pour assister à Cyrano de Bergerac au théâtre des Céléstins à Lyon avec Jean Marais. Déjà le théâtre en lui-même est un merveilleux bijou mais en plus la représentation était fabuleuse. Moi qui ne connaissais que le cinéma, j'ai été surprise par les bruits naturels et directs, comme ceux des pas par exemple et les voix bien sûr. Un grand moment !
RépondreSupprimerAh le théâtre des Célestins...C'est MON théâtre !
SupprimerC'est drôle ce que tu dis : moi c'est quand je suis allée voir mon premier concert avec violons et orchestre que j'ai été bluffée par la qualité du son. C'était dans une cathédrale et c'était plus beau que sur la chaîne stéréo flambant neuve de mon père...
Bises célestes
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J'aime le théâtre et j'y vais souvent. La dernière pièce que j'ai vue, c'était la semaine dernière"Lorsque l'enfant paraît" avec Catherine Frot et Michel Fau. Malheureusement la pièce a été interrompue au bout de trois quart d'heure, Catherine Frot ayant été victime d'un malaise....Pas de chance !
RépondreSupprimerOh pauvre Catherine Frot ! J'aime tellement cette actrice, sensible, émouvante, drôle...
SupprimerJ'espère que ce n'est pas trop grave pour elle.
Bisous Daniel
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Coucou. J'aime le théâtre et pourtant... je n'y vais presque jamais. Il y a des salles qui ne sont pas très loin de chez moi mais il faut y aller... Depuis quelques années, je me rends bien plus souvent dans les musées, ici et là, au gré de mes pérégrinations. Garder son âme d'enfant, s'extasier devant le talent, devant la beauté, rire et s'amuser, vivre et rêver. Et surtout, surtout, faire un pied de nez à toutes les choses négatives qui nous entourent et dont on nous parle tous les jours. Bises alpines.
RépondreSupprimerAh bon ? On nous parle de choses négatives ? Je n'ai pas remarqué... Ah mais oui, suis-je bête, je n'écoute pas les infos... Je préfère écouter celles des gens qui sont proches de moi, et m'en occuper. Je trouve cela plus utile et tellement plus gratifiant...
SupprimerPas plus tard qu'avant-hier, je suis allée voir une pièce de théâtre amateur jouée par des retriatés joyeux et actifs. C'était fort divertissant. Ça s'appelait « Voyage en Absurdie » et à grand renforts de textes d'auteurs brillants (Prévert, Desnos, Tzara, Wilde, Dac, Desproges) cela mettait l'accent sur les côtés absurdes de notre condition humaine...
Bisous ma chère frangine alpine.
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J'adore le théâtre. J'y allais beaucoup ado. Bon évidement le Français, c'est le nec le plus ultra.
RépondreSupprimerEt Georges Descrières mon dieu : j'adorais cet acteur, son flegme, sa classe.....
On a les mêmes valeurs ma miss !
SupprimerÇa nous rapproche, j’en suis émue 😊
J'ai eu l'occasion à moult reprises de me retrouver dans un fauteuil du Français.
RépondreSupprimerJe n'ai jamais été déçu. Robert Hirsch fut sans doute un des acteurs qui me marqua le plus, tant son jeu était époustouflant.
Il faut dire que mon métier de professeur de littérature me facilitait les choses. Certains textes classiques ont pour moi la saveur du fruit défendu : quelque chose que l'on déguste en souhaitant ardemment pouvoir recommencer. Et quand je vois l'indigence de certains textes actuels, mon estomac se serre.
Mais ne boudons pas notre plaisir de partager ce goût des lettres avec quelqu'un comme vous. C'est un plaisir de gourmet.
Je vous embrasse, délicieuse
~L~
Plaisir partagé, cher Lorenzaccio (un très beau texte de Musset, soit dit en passant. Pseudo très bien choisi !)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Vache !!!
RépondreSupprimerVa être jouasse, le Benjamin, et passer une fin de semaine des meilleures ! ;-)
Bah voui ! Quand j'aime je ne compte pas...
SupprimerMerci d'être passé par là.
Au plaisir de la revoyure.
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