10 octobre 2017

Nuits en satin blanc

Poème pour celles. Et pour ceux.









Cette nuit 
Fluide et ardente 

Elle offre à la lune à l'été haletante
la douceur suave de ses rondeurs blanches
Ses globes capiteux 
palpitent et
frôlent le satin
N'est-elle pas
Goûteuse et divine

languide et affalée
Posée là
Immobile inassouvie
Remplie
Des eaux éclairées
De la nuit du fleuve 
Elle relève
L'ourlet du désir
De sa jupe agacée, trop serrée

son corps sage frémit
au tréfond
Laissant à son hôte délicat
Le soin d'y trouver refuge
Et la main
et les doigts
et autre chose encore
courant sous la lumière blafarde
 dans les plis du velours
et l'onde chatoyante 
L'amante ondule 
un doux vent ténu court 
sur ses cheveux fins
répandus lourdes vagues
les Moody Blues trouent l'air là-bas, au lointain du bal de minuit
Volupté sans pudeur
 insolemment 
à son amant
elle soupire
elle ruisselle
elle s'enroule
Le chat à la fenêtre s'étire 
moelleux comme un gros loukoum blanc
cependant qu'un long fil 
étourdi intenable
elle le sent doux chaud
se dévider en elle de son cocon de soi
semence féminine
odeur pâle et sucrée
langueur fébrile
tandis que sur ses lèvres fond un baiser 
mouillé de la rosée du soir
et que son corps exulte 
en un 
cri...

Ouf  il était temps ...
L'orchestre maintenant joue Un gamin d'Paris.

¸¸.•*¨*• ☆

Musique: Nights in white satin
Moody Blues

149 commentaires:

  1. C'est brusquement si torride par ici que je bronze...
    Ti bacio mia Cara

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    1. Et toi, tu n'as pas besoin de crème solaire, je connais ta technique imparable...
      Baci per te
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Mon dieu comme je plane avec cette chanson depuis la nuit en satin blanc de ma jeunesse et si tu ajoutes l’envolement avec tes battements d’ailes d’une nuit tendre, c’est le ciel qui s’embrase à l’horizon emportant ses flammes jusque dans les cœurs. Il pleut sur le lit du ciel, des tonneaux d’amour qui enfièvrent les corps et le mien en est tout exalté quand mon cœur enivré est tout chaviré. Quelle beauté que ce poème qui sort de ton corps comme un oiseau ivre. J’aime tes mots exultants! Mes bisous enflammés

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    1. Je reconnais bien là ta fougue de poète et les élans du soleil et de la mer qui dérèglent vite le thermostat de la passion et emballe les radiateurs. ;-)
      Un peu d'ivresse aussi dans tes mots, mais c'est bon.
      Bisous enivrés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Superbe texte qui me trouble comme l'adolescent que j'étais quand ces chers vieux Moodies, alors jeunes, emballaient quelque peu mes propres jours avec leurs Nuits de satin blanc. En ce temps-là, pour le journal de la MJC de ma ville, j'avais écrit un article sur l'album Days of future passed dont était extrait le tube planétaire Nights...
    C'est très beau Cel, ce poème plein d'ardeur, de goût, de désir. Bien sûr days of future really passed now. Mais ATTB Angel Baby with kisses.

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    1. Déjà tu chroniquais les albums de rock...
      Une passion qui t'a tenaillé depuis tout jeune alors...
      Merci pour le «superbe texte ».Je me suis mise en écriture automatique, il m'a suffit de me laisser envahir par l'émotion.
      Big kisses from your « not moody » angel ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. Étranges humains si surprenants, si naïfs et pleins de tourments ; que c'en est presque pitoyable... Amusez-vous et riez, bels humains, vivez l'instant comme si c'était le dernier...
    Jouez donc du clair de lune et des fluides nocturnes, célestes et divins...
    Il viendra bien tôt le temps où il vous faudra rendre tout cela...
    Bises délicates

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    1. Parce que vous n’êtes pas un humain vous ?
      Ça alors ! Voilà qui est étrange.

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    3. Allez savoir pourquoi les chants d'amour et de volupté aigrissent ceux qui en manquent...

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    4. @Gilles
      Je te connais maintenant, et je sais que tu n'aimes pas les frissons charnels...
      Pourtant tu les recherches.
      Tu as à chaque fois cette réponse ambiguë dont je ne me formalise pas.
      Je trouve juste ça dommage.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. @La Baladine
      N'est-ce pas aussi un comportement que l'on retrouve chez ceux qui manquent d'argent, de talent, de beauté ou de tout autre chose considérée comme une chance ? ;-)
      Encore faudrait-il connaître les raisons profondes qui font que la vie les a aigris... Non ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Quand apparaissent les symptômes d'une détresse sincère, oui...

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    7. Je crois sincèrement notre ami dans la détresse. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. @ Gilles
      Je crois l'avoir déjà dit que dans ton refus de jouir de la vie, tu ressembles beaucoup à mon fils.
      Naïf: je ne le suis plus depuis bien longtemps, j'ai trop vécu pour l'être resté.
      Tourmenté: je le suis de moins en moins.
      Mais résigné, ça non !

      Bien sûr qu'un jour il faudra renoncer à tous ces petits rien insignifiants pour la survie, mais si agréables lorsqu'ils sont partagés, qu'ils croissent et rendent la vie plus douce, sans pour autant qu'il soit nécessaire de se déjuger ou se trahir.
      C'est vrai aussi que vivre un moment agréable nous projette dans cet "après" d'une réalité pas toujours drôle. Mais il restera que ce moment a existé et qu'il reste dans les possibles pour demain.
      J'ai vécu beaucoup de ces moments "après" et pour rien au monde je renoncerais à leurs intermèdes.
      Je souhaite que tu puisses regarder la vie dans son entier. Le Soleil ne se couche jamais sur Terre, il suffit d'être au bon endroit lorsqu'on en a besoin.
      Ce blog est un endroit de soleil et je suis content que tu t'y exprimes car ça indique que ton feu couve sous la braise. Saura-t-on souffler juste ce qu'il faut pour ranimer la flamme?
      Bien à toi, sincèrement.

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    9. 0 Angela, La Baladine, Célestine, et Blutch.
      Ah, comme il est prévisible de la réaction humaine... Ou comment des mots peuvent être interprétés selon l'humeur du lecteur. Le mot "naïfs" par exemple, est à prendre au sens d'ingénu, naturel ; et non dans le sens de ridicule.
      J'ai abordé le formidable texte de Célestine comme un "oni" (ce dont je suis pour répondre à Angela et La Baladine) pour celles et ceux qui magnifient la sensualité et le plaisir charnel... J'aborde aussi le texte comme un ascète, pour celles et ceux qui manquent de discernement et rejettent des opinions différents du leur.
      Bref, ma réflexion était positionnée "hors" sentiment atavique ; puisque nous sommes censés évoluer ; ne sommes-nous pas au 21e siècle compté (et toujours pas d'évolution) ?
      Sourire.
      Relisez donc mon commentaire et placez-vous hors de vos corps assoiffés de volupté, et peut-être verrez vous ces étranges créatures si prévisibles (pour répondre de nouveau à La Baladine, si certaine de ses affirmations).
      Blutch, cher camarade. La jouissance n'est en rien une nécessité dans l'existence. Elle renferme sur soi, focalise sur l'individu et ferme l'esprit au monde. Egoïste, voilà ce qu'est la jouissance... L'instant de satisfaction animale ; pour l'homme qui se dit supérieur à l'animal ? Paradoxe... N'ai crainte l'ami, le soleil a besoin de l'ombre pour exister ; et vice-versa...
      Célestine, merci encore de tes vibrations.
      ;-)

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    10. @Blutchy
      Les moments de bonheur sont-ils des intermèdes dans une réalité grise ?
      Ou les aléas sont-ils des interruptions momentanées de bonheur ?
      J'aurais tendance à préférer le deuxième angle de vue...
      Ou, pour paraphraser Leo en inversant sa phrase, que « le chagrin, c'est du bonheur qui se repose »
      Grazie per « il sole »
      Mille baci
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. @Gilles
      Etre prévisible est-il forcément un défaut ? Cela voudrait dire que certaines réactions humaines sont universelles, et que l'on peut s'y attendre...
      Un jour, tu m'as dit préférer la compassion à l'amour.
      J'éprouve de la compassion our toi (et non de la pitié, bien que tu trouves «pitoyables » les humains.)
      J'ai de la compassion pour ton histoire, tes failles et tes blocages .
      Cependant je pense, comme Blutchy, que si tu fréquentes (même virtuellement) des gens aussi différents de toi que l'ombre l'est de la lumière et le jour de la nuit, c'est que quelque chose en toi manifeste (sans doute à ton insu) un désir de changer, d'évoluer vers un mieux.
      Peut-être pourrais-tu reconsidérer cette définition très « machiste » (si je peux me permettre d'être sincère) de la jouissance. La jouissance physique, même si elle a évidemment quelque chose d'organique et d'animal, n'est rien si elle reste cet acte égoïste et dépourvu d'amour.
      Mais si elle est don de soi, abandon et écoute à autrui, alors, elle se décuple, elle se centuple, elle se milluple et devient sublime.
      Il y a dans ce partage originel, quelque chose de céleste, de cosmique et d'explosif qui n'a rien à voir avec les simagrées des films pornographiques que j'ai en horreur.
      Puisses-tu trouver un jour cette paix magnifique qui autorise le don de soi et le ravissement de l'extase partagée, en osmose.
      Douces pensées
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    12. @ Gilles: Si tu n'avais pas rajouter le mot "pitoyable" dans ton texte, peut-être n'aurait-il pas provoqué autant de rejet et n'aurait gardé que de l'animosité. Tes bises délicates,ne l'étaient pas.

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    13. @Bizak
      Je ne vois pas de réactions de rejet dans ce que chacun a écrit.
      Mais simplement un besoin de comprendre ce qui est différent. Ainsi sont les êtres humains: la différence leur fait peur par un réflexe de protection, mais heureusement on a inventé les mots pour pouvoir aplanie les incompréhensions et faire entrer la lumière là où il n'y avait que sombres obscurités.
      Ainsi, je vois bien de la délicatesse de la part de notre ami, dans le fait de nous faire suffisamment confiance pour se permettre de s'exprimer en toute sincérité.
      Ce que tu fais toi aussi et je t'en remercie très sincèrement, comme je remercie tout ceux qui apportent leur petit grain de sable doré à ces discussions enrichissantes.
      Bises pacifiques
      ¸¸.•*¨*• 🦋

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    14. Ce que j'aime, ici, c'est que c'est un espace de liberté où chacun s'exprime, grâce aux vertus magnifiques que possède la tenancière de ce blog : l'écoute non-violente, et la profonde empathie qu'elle a pour ses lecteurs.
      Je vous remercie, Gilles Patrick, d'être venu réexpliquer votre réaction, je ne savais pas ce qu'était un oni, je vais me coucher moins bête ce soir.
      A propose de l'écoute de Célestine, je l'ai connue identique dans son métier, et c'est pour cela qu'elle était appréciée, parce que devant elle les problèmes s'aplatissaient. Je la regrette beaucoup.
      Bises
      Angela

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    15. Joseph Pulitzer ,précurseur du journalisme indépendant( dont un prix pulitzer a été institué en Amérique) avait écrit au fronton de la porte de son journal: "Ici les journalistes écrivent librement, mais les adjectifs, je m'en charge".

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    16. @Céleste: Moi j'en vois mais la question n'est pas dans le nombre. Mais quand tu le dis , chacun est libre d'écrire ici. Je suis désolé d'avoir mal compris. dont acte.

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    17. J'aime beaucoup la citation de Pulitzer.
      En revanche je suis triste si tu prends mal mon besoin de pacifier les choses en accueillant chacun dans sa différence.
      Je suis naïve, c'est vrai, et sans aucun doute pour moi est-ce une qualité.
      Surtout dans le sens candide, naturelle et quelque part, un peu trop pure.
      Les mots parviennent à me blesser mais j'essaie désormais de voir la souffrance qui se cache derrière chaque mot blessant.
      Je préfère quand tu écris "bises enflammées" plutôt que ce "dont acte" qui fait un peu froid soudain, et qui ne te ressemble pas..
      Car je sais que tu es toi aussi un coeur pur. Tu comprendras certainement ce que j'ai voulu dire.
      Je t'embrasse en bouquet d'étoiles parfumées cher poète.

      ¸¸.•*¨*• 🦋

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    18. « Au coin du boulevard Magnanime, on est allé prendre à la terrasse un petit cassis et un diabolo ». Ferdinand Céline
      Voilà pour rire, Céleste !
      Bises lumineuses, am chère amie

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    19. Pffiou tu me rassures ...
      Je craignais que tu ne repartes en guerroyage contre les moulins de mon coeur.
      J’aime ce boulevard Magnanime...

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    20. @ Blutch
      "...il suffit d'être au bon endroit lorsqu'on en a besoin."
      Parfois, "il suffit de" est la chose la plus difficile à faire au monde.

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    21. Ce "il suffit..." peut se prendre de diverses façons mais pas comme une mise en cause.
      C'est loin la Lune, c'est difficile à atteindre, mais si tu veux avoir une petite chance d'y aller, il faut d'abord savoir qu'elle existe.
      Ce n'est qu'après que tu peux faire le compte des difficultés.
      Gros bisous

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    22. Je vous laisse papoter entre vous, vu que je ne sais pas du tout de quoi vous parlez...
      et qu'il n'y a aucun rapport avec mon billet...ah si, la lune, peut-être ? :-D
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    23. Tu as farpaitement raison, c'est en marge de ton billet, enfin, plus ou moins, puisque c'est suite au commentaire de Gilles.
      Pour la remarque de Ambre, Il faut remonter haut dans la discussion; jusqu'à mon commentaire à Gilles, avant dernier paragraphe.
      Bisous à Ambre e baci per te

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    24. Merci pour tes explications, il mio amico
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    25. Merci Blutch d'avoir expliqué à Célestine ce que j'avais omis de faire. Je n'en suis pas encore arrivée à écrire n'importe quoi sans rapport avec rien (encore que...) mais c'est vrai que du coup ça tombait comme un cheveu sur la soupe
      Bonne journée à vous deux

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    26. Mais je n’ai jamais dit que tu écrivais n’importe quoi...
      Disons que j’aime bien que les lecteurs se parlent entre eux, mais qu’ils me parlent à moi aussi sinon j’ai l’impresession d’etre juste une boîte à lettres...
      Comme j’aime aussi répondre à tous les commentaires, et avoir une petite réponse aux miens... ;-)
      Je suis un peu spéciale sûrement...
      Bisous et beau dimanche à toi

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    27. C'est bien pour ça que j'aime mes Pas Communes :-)
      Bisous e baci

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    28. C'est tout à ton honneur Céleste, pour le respect que tu as de donner suite à nos commentaires, même pour les plus distendus. Je t'embrasse poétesse.

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    29. Merci mes amis d'avoir assuré comme d'habitude la maintenance de ce blog pas commun, qui répond toujours aux commentaires...
      Bises célestes e baci a tutti due.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. Eh bien moi je trouve ce texte très beau et de bon matin, lire un poème érotique sans vulgarité c’est magnifique et ça donne le sourire.
    Ah ce slow planétaire comme dit eeguab, il en a fait planer des couples !
    Merci céleste je suis de celles qui apprécient.
    Bises
    Angela

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    1. L'érotisme n'est-ce pas le contraire de la vulgarité ?
      Merci Angela
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Un slow, planer... taire...Rien de mieux ! :)

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  6. Laissons les corps exulter...

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    1. Le grand Jacques serait d'accord... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Ah mais que voilà de douces pensées... Maintenant les (très anciens) gamins de Paris savent très bien parler d'amour, et plus si affinités ];-D

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    1. Mais je n'en doute absolument pas, surtout quand le gamin de Paris a des origines quelque part de l'autre côté des Alpes du Sud... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Une chanson qui t'a magnifiquement inspirée...

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    1. Mes parents avaient ce disque des Moody Blues dans leur discothèque...
      Mon père l'avait acheté parce que Leo Ferré en parlait dans une de ses chansons
      Les moody blues qui chante(nt) la nuit
      Comm' un satin de blanc marié

      Comme quoi il était éclectique mon père.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. - Où est passé le chat ?
    - Je l'ai mangé cette nuit. J'adore les loukoums.

    Sinon pour ce texte, "c'est extra !" comme chantait le Lion affairé qui est mort ce soir.

    ;-)

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    1. Tu sais que j'ai posé ce chat sur la fenêtre en pensant à toi.
      Juste pour tempérer le côté too much du poème...
      Et puis la chute aussi...
      Pour rire.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. des prouesses, toujours des prouesses ! Heureusement, la radio n'a pas enchainé sur "le petit bonhomme en mousse" ou "chochocho chocolat" ; mais "les nuits d'une demoiselle" n'auraient pas déparé

    :)

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    1. Ah cher dodo, tu as raison, voilà deux chansons qui font déchanter...
      En revanche les nuits... tu connais sans doute cette version moderne de la célèbre chanson...
      Sinon, je te la conseille.
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je ne connaissais pas la version de Jeanne Cherhal. De ton côté tu aurais pu passer cette version "moderne" de "Night in white satin" :

      http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2009/02/01/1108-mon-prochain-album-10

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    3. Publicité gratuite mais non clandestine...
      T'as raison, vive le libre-échange (c'est pas comme ça qui dit, Mac Rond ?)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Excellente, cette version Tant-Bourrinesque.

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    5. A hurler de rire, tu veux dire ! Ca va me donner des ailes pour enregistrer mon "Rikki la loose" que je n'osais pas ! Merci Saoul Fifre !

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    6. Il faut remercier Tant-Bourrin, le capitaine du Blogborygmus helas perdu quelque part dans le triangle d’un bermuda, sans doute ( et non dans soute)
      J’ai hâte d’entendre ton Rikki-la-Loose.
      Comment ça tu n’osais pas ? Et à quoi ça sert alors que j’ecrive des billets sur l’audace ? :-)

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  11. C'est très beau, tu excelles pour sublimer la sensualité...
    " bouche de fraîcheur, de délices, de flamme, fleur de volupté, de luxure et de désordre, qui vous vide le coeur et vous boit jusqu'à l'âme..." (M.NIZET)
    "(Le plaisir) est l'instrument qu'emploie le diable pour posséder nos âmes." (St Cyprien )

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    1. J'aime bien ta première citation.
      En revanche la seconde...est un rien trop judeo-chrétienne pour moi...
      Le plaisir est naturel, et je n'ai jamais compris une religion qui nie la nature.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Hé bé !
    Quel texte ! (chaud devant...et derrière...)
    Et la femme fontaine
    dans ces mots humides...

    Heureusement il y a la chute !!
    Pour s'en remettre.
    un gamin de Paris, ça c'est aussi tout un poème....
    :-)
    Mais le tien est largement au dessus du lot....
    Comme souvent !

    M'en vais ouvrir ma fenêtre
    Fait trop torride !
    Ou alors j'écoute Nights in white satin, qui fait partie de mon listing "chansons insupportables"....
    ça devrait aussi me refroidir !
    ;-)

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    1. J'ajouterai que la pirouette finale… est une jolie trouvaille !

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    2. Merci Alain de ta sincérité.
      Et de ton enthousiasme pour mes envols éroticopoétiques...
      Pour la liste des chansons insupportables, j'en ai une aussi :
      «Pour le plaisir» étant sans doute celle qui me donne le plus de gerçures... ;-)
      Quant à la pirouette, c'est du Célestoche...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. ah carrément ! "pour le plaisir" : perso j'en ai des cloques !
      certains méritent des claques....
      ;-)

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    4. Herbert Leconard s'est pourtant constitué une solide retraite rien qu'avec cette ineptie urticante...
      Et il ne va même plus payer l'ISF...
      Quelle époque épique.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Il y a des musiques inspirantes et enveloppantes... Magnifique ! Merci céleste Célestine, je vais réécouter ce disque... Bises et douce journée à toi. brigitte

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  14. Quel slow
    Dans le faste
    De ton poème

    De celui-ci
    De ces "Nuits de satin blanc"
    Ne jamais atteindre la fin
    Parce que je l'aime
    Oui je l'aime
    Oh comme je l'aime

    ( Bises )

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    1. Et des lettre que tu as écrites...
      sans avoir l'intention de les envoyer ?
      Slow dans le faste...wouaou !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Qué calor ! Ce poème sur les étreintes de deux corps mus par le désir et le plaisir et toujours avec tes mots qui sont un ravissement.

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  16. La température monte. Pourtant on va vers l'hiver. ;-). Bises alpines ma belle.

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    1. Et après, il en restera pour ne pas croire au réchauffement climatique ...
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. C'est bien Nique Miches Elle qui chantait "Un gamin d'Paris" ? C'est sûr qu'après les maudites blouses en satin blanc, ça fait débander !

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    1. Et encore, ç'aurait pu être pire. Genre Soeur Sourire et son Dominique nique nique...
      Nan mais pince-moi, t'es venu ?
      Rhôô mon Saoulf qu'est-ce qui faut pas faire pour te sortir de ton antre.
      Ton chou, le Bof, vient plus souvent que toi...
      M'enfin, ça me fait trop plaisir comme disent les djeuns
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ouais, j'ai lu. Faut que je souffle un peu: té, je vais méditer sur ce qui s'est passé en Catalogne.

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    3. C'est vrai que c'est radical pour faire retomber les échauffements du corps ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Et pour une fois que du vent rafraîchirait le chrétien, pas un qui se décide, de vent, à souffler...Et la météo qui annonce l'été indien: 27 à Brive La Gaillarde, et j'en passe. Et dimanche, je vais jouer ( enfin, je m'entends, hein ) aux cartes à Périgueux. Tu crois que ça va me reposer, tout ça, hein, Celle, tu crois?

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    5. Ah mon petit Bof si je le savais...
      Pour ce qui est de cet été indien à rallonge, c'est vrai, aujourd'hui, à Digne, 27 degrés au plus fort de la journée...
      J'ai mangé en fines bretelles, au soleil...
      Formidable.
      Mais inquiétant, plus une goutte d'eau dans la Bléone...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. Je m'endors avec un texte d'une certaine veine...Et ce matin,surprise,la veine a changé!
    La chenille audacieuse s'est transformée en papillon voluptueux.
    Si l'un est apprécié et fait sourire,l'autre fait fantasmer,sublimer l'imagination.
    L’œil d'un homme est capable d'identifier une femme dénudée en une fraction de seconde,son cerveau reptilien est instinctivement en éveil.Je crois bien qu'il en est de même à la lecture des premiers mots d'un texte délicatement érotisé.
    Ton texte empreint,empli de sensualité à l'état pur vient titiller la fibre masculine.
    La découverte matutinale de ce poème délicieusement... doux a mis ma journée en émoi,heu...En joie!

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    1. Je me doute bien qu'un texte de cette veine-là ait un certain succès auprès de la gent masculine.
      J'espère quand même que mon texte titille aussi la fibre féminine de mes lectrices...
      D'ailleurs je ne sais pas pourquoi je dis "j'espère" parce que j'en suis certaine.
      Ravie de t'avoir apporté de la joie.
      Ça compense les infos qui ne sont jamais très joyeuses...
      Bises du soir
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oh, qu'en termes délicats ces choses-là sont dites...
      blanc, douceur, sensualité font exploser l'exultation,
      Avec amour, j'espère !
      Nicmo


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    3. Isabeau de R. m'a fait soulever les côtes,
      Je m'en vais jardiner pour du vrai !
      Nicmo

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    4. Ah oui je l’adore !!!!
      Bon jardinage douce amie

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  19. Ohhhh, joli ! C'est très sensuel voire hot sans jamais dériver dans le lourd...je crois que les hommes ont du mal à arriver à ça, enfin ce qui écrivent des textes plus ou moins érotiques.
    Belle idée que ce chat loukoum.
    Il n'y a que la musique qui ne me parle pas ...

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    1. Heureusement, nul besoin de la musique pour apprécier le texte (et vive versa d'ailleurs...)
      Je crois que les hommes aussi savent écrire des choses érotiques et coquines sans dériver dans le lourd...
      Mais tu me répondras que tout le monde n'est pas Rimbaud, ou, tiens, Voltaire, par exemple dans cette délicieuse « polissonnerie »


      Je cherche un petit bois touffu,
      Que vous portez, Aminthe,
      Qui couvre, s’il n’est pas tondu
      Un gentil labyrinthe.
      Tous les mois, on voit quelques fleurs
      Colorer le rivage ;
      Laissez-moi verser quelques pleurs
      Dans ce joli bocage.

      – Allez, monsieur, porter vos pleurs
      Sur un autre rivage ;
      Vous pourriez bien gâter les fleurs
      De mon joli bocage ;
      Car, si vous pleuriez tout de bon,
      Des pleurs comme les vôtres
      Pourraient, dans une autre saison,
      M’en faire verser d’autres.

      – Quoi ! vous craignez l’évènement
      De l’amoureux mystère ;
      Vous ne savez donc pas comment
      On agit à Cythère ;
      L’amant, modérant sa raison,
      Dans cette aimable guerre,
      Sait bien arroser la gazon
      Sans imbiber la terre.

      – Je voudrais bien, mon cher amant,
      Hasarder pour vous plaire ;
      Mais dans ce fortuné moment
      On ne se connait guère.
      L’amour maîtrisant vos désirs,
      Vous ne seriez plus maître
      De retrancher de nos plaisirs
      Ce qui vous donna l’être.

      Voltaire


      Bisous Mindounet

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    2. Ha mais oui, c'est joli, frais et imagé, surtout le premier paragraphe !
      Comme tu le dis, tout le monde n'est pas Verlaine ni Rimbaud...
      Je crois que l'homme a besoin de voir en fait, c'est peut être pour ça qu'il est plus vite au delà du sensuel et de l'érotisme.

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    3. J'ai connu un aveugle qui était très sensuel, pourtant...
      je dis ça, je dis rien...
      Bises taquines
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Je me souviens de cette chanson des Moody blues. Ah, ma jeunesse...
    Bises, Célestine

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    1. Je n'ai jamais dansé dessus, moi c'était plutôt John Travolta et la fièvre du Samedi Soir...Mais je me souviens que mon père avait le disque à la maison.
      Bises chère jardinière
      Connais-tu ce moment de pur délice jardinier et coquin ? Je te l'offre.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah non, je ne connaissais pas.
      Merci beaucoup, Célestine!
      Bisous

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    3. C'est amusant n'est-ce pas ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Un très joli texte sensuel sur la musique d'un tube qui ne vieillit pas.
    Bisous et bravo pour ces mots si bien choisis et associés!

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    1. Le choix des mots est important, comme dit ma copine Baladine... :-)
      Merci pour ton passage tout en douceur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Sur la couverture un triangle arque en ciel
    Sous l'aiguille du tourne-disque
    Mon pavillon monte de quelques étages d'un coup
    Têtes dans les pôles on s'est bien garé du nord
    Parce qu'au fond de ton patio, on dirait le sud
    Tellement dans tes draps le fourre-my cigale.
    Show ma Belle quand le bleu glisse !

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    1. Le bleu glisse couleur réglisse
      sur le rose ventru des aurores
      les jambes sont des ponts où coule des rivières
      faut-il qu'il m'en souvienne...
      Ton épaule sud faisait un coussin
      Après la tempête
      ¸¸.•*¨*• 🦋

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    2. Ouragan sur la gaine
      Je ramassais tes dessus à l'appel
      Au-dessous vivons de dents disais-tu
      Ma barbe à ras de ton estuaire
      Peut-on jamais savoir par où commence et finit l'indifférence ?
      Mais les enfants qui s'aiment font l'amour en repoussant les portes de la nuit !!!

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    3. Il pleut sur Nantes
      Mais l'effeuilleuse se ramasse à la pelle
      que lui roule l'éblouissante clarté
      des enfants du paradis.

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    4. Pas radis rose non
      mais bien au Centre
      sans autre toilette que celle du vent
      dégrafant ton corps sage.

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    5. Radis rose ?
      Peut-être bien, quand la mer monte
      y'a pas qu'elle, que tu réponds...
      Blotti dans sa conque
      comme un bouton de rose fleuri sous le sel du vent

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    6. Quelle douce musique que ces mots échangés dans le parfum des nuits tendres quand la bise murmure ses notes délicieuses sur des corps enchevêtrés et soumis au dodelinement de rêve assouvi.
      Bravo à vous deux, la langue française a trouvé ses soupirants.

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    7. La poésie est une langue superbe, qui s'enroule autour de chaque être comme un lierre, et permet de jouer à l'infini du bonheur des mots.
      Et tu n'est pas le dernier à ce jeu-là, cher Bizak.
      Merci d'apprécier ces purs échanges avec Loisobleu.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Ce que la mer monte est doux comme sel
      Sel qui sitôt au soleil va pas côner avec le premier venu
      Garde toute sa langue pour pas redécouvrir l'amer hic
      L'oeuf mon Colon, dit-elle en corps, je l'attache en chapelet façon geisha
      Le temps de lui laisser reprendre son souffle
      Pour m'étirer loft pour loft sans voile en faisant la planche...

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    9. Merci pour cet échange Zoizo.
      les filets de pêche sont étendus
      et les sardines frétillent au soleil
      comme des éclairs blancs
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Quel beau texte sensuel. On s'y croirait. C'est un instant intense, à ne pas manquer. Et avec les Moody Blues !!

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    1. Jolie bande-annonce, Daniel !
      On l'imagine en voix off profonde et envoûtante.
      ¸¸.•*¨*• 🦋

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    2. Une bande annonce, c'est tout à fait ça !

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  24. J'adorais écouter les Moody Blues. Souvenirs, souvenirs...
    Quant à ton texte, bien sûr qu'il titille aussi la fibre féminine ! :-)
    Belle fin de journée, Célestine. Gros bisous.

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    1. J'en étais sûre.
      Il y a beaucoup de sensualité dans ton sourire, belle d'âme.
      Et les messieurs ne s'y trompent pas.
      Gros bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Je suis glissé dans ces draps de satin blanc... J'adore cette belle lumière qui se perd au cœur de la toile, comme une folie suave et pleine de tendresse.
    Quelle invite... Ce débordement de sensualité me plait, j'aime!
    Bises satinées.
    ( La photo, je dis pas... cette envie de déposer un baiser sur une nuque tièdement offerte)

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    1. Bref, tu as aimé, de tous tes sens...
      J'en suis ravie.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆¸¸.•*¨*• ☆

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  26. J'admire ta capacité à écrire de telles choses. Je m'en sens totalement incapable, pour toutes sortes de raisons.
    Mais je goûte, me délecte et apprécie :)

    Par contre je ne saisis pas le sens des deux lignes supplémentaires, qui à mes yeux rompent le charme. Me manquerait-il quelques références ?

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    1. Ce qui te manque, peut-être (si j'ose me permettre) c'est un tout petit peu de mon sens de l'humour et de l'autodérision qui me permet de ne jamais trop me prendre au sérieux... :-)
      Pas de référence particulière.C'était juste pour rappeler que pour l' ambiance sensuelle, je préfère un slow langoureux, plutôt qu'un vieil air de bal musette. ;-)
      C'est un peu comme essayer de faire l'amour en écoutant "le petit bonhomme en mousse" ou "tata yoyo"
      Je ne pourras pas, personnellement...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Autrement, tu peux essayer avec la Marseillaise... Monsieur sera certes au garde-à-vous, mais ce n'est pas forcément de cette manière que c'est le plus utile... :-D
      Ti bacio

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    3. Aaaaah, okééééé, je comprends mieux maintenant, avec les esssplications :)
      Je n'avais pas porté attention à l'origine sonore du "Night in white satin" et n'ai donc pas fait le lien avec l'air de bal musette (genre que je connais fort peu par ailleurs...)

      Merci :)

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    4. @Blutchy

      Hihi ! imaginer la scène est déjà tellement drôle...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    5. @Pierre
      Mais de rien, Pierre, tu as compris, j'en suis fort aise...
      Le titre n'était qu'une honteuse traduction du titre anglais, ce qui aurait dû normalement te mettre sur la voix...
      La musique était, en l'occurrence, un personnage de l'histoire.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Ah non mais le titre j'avais compris, quand même ! ;)
      Et le personnage musical aussi, voyons.

      C'est juste que je n'avais pas établi le lien entre « au lointain du bal de minuit » et la ligne finale sur le bal musette… vu que je ne connaissais pas "Un gamin de Paris".

      Bon bref, passons ;)

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    7. Rhââ pardonne moi, je ne sais plus m'exprimer, ce soir...ou peut-être suis-je un peu fatiguée par ma journée de voyage ?
      Enfin, toujours est-il que je ne voulais pas te faire l'affront de laisser penser quiconque que tu n'avais pas compris.
      Bon as-tu écouté " Un Gamin d’Paris " au moins, pour ta culture générale ?
      Mais bref, ne passons pas, j'aime quand tu reviens. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Elle est revenue une nuit de démesure et d'outrance!
    Fantomatique réalité d'une respiration.
    Exhalation d'une chaleur, une fragrance.
    Elle investit l'interstice, le vide, la raison.
    Soyons bref: Pas d'éveil!
    Juste le sommeil,
    l'excuse et le pardon!
    Mon esprit te rejoint autant que mon corps se résigne à ta tyrannie et je glisse de désir dans ma prison de draps. Affranchi du réel et de sa camisole, je vibre et je gémis puis je t'oublie, despote éphémère, jusqu'à ta prochaine exigence.

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    1. Bel hymne à une impérieuse maîtresse.
      merci Serge.
      J'aime beaucoup "Elle investit l'interstice, le vide, la raison."
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  28. Aaah quelle écriture brûlante, trempée, dégoulinante des moiteurs de la passion et du plaisir, pour peu on s'y croirait...

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    1. Pas d'ironie dans cette flamme, cher Dorian ?
      Vrai ?
      Alors je suis ravie. ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Allez Hop! le 101e commentaire
    Quand c'est que tu revieeeeeeeeeeeeeeeeeeeens?
    Baci

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    1. Me voili, me voilà !
      J'étais sur la route toute la sainte journée, comme dirait mon pote De Palmas...
      On peut pas être au four et au moulin, comme disaient les meuniers juifs pendant la guerre.
      Oups ! tu crois que je vais me faire tacler par la ligue pour cette blague desprogesque ?
      Baci caro
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Moi je dit plutôt qu'on ne peut pas être à Saint-Flour et à Moulin!

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    3. Génial !
      Et en même temps, beaucoup moins sulfureux que Desproges...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. J'aime beaucoup la LICRA.... Grâce à eux, les blagounettes juives bien innocentes prennent une dimension de transgression et d'interdit intéressante.
      Tiens! Il me vient comme ça une idée sotte et grenue:
      A-t-on le droit de répéter une blague juive de Lionel Rochmann, Popeck ou BHL....
      Heu...Oui, mais non parce que BHL c'est pas pareil lorsqu'il raconte une blague, c'est soit un mensonge, soit une connerie (et parfois, il cumule).
      Donc, peut-on répéter une blague créée par un juif sans être voué aux gémonies licrasseuses ?
      Ti bacio
      Domani, sono io che sono sulla strada

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    5. Koua ??
      On me dit que des Juifs se sont glissés dans ce blog ? Les autres blogueurs vont-il pouvoir rester ?

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    6. @ AlainX
      Je vois que tu connais tes classiques...
      Pour les ceusses qui seraient passés à côté:
      http://www.dailymotion.com/video/x2p9ec7

      Bien à toi
      E baci à Céleste

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    7. J'ai un petit pull moulant en LYCRA
      Ça joue ?
      Contente de te vois revenu de la strada
      Baci per te
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. C'est alpacable comme argument, je vois que tu en connais un rayonne, mais si elle reste poly Ester, on peut laisser pisser le mérinos :-D

      Je suis rendu dans mes quartiers divers. Même avec un caractère d'ursidé, je n'y vais pas pas pour roupiller...
      Si tes pas de vagabonde te porte sur les Causses...
      Ti bacio

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  30. bien entendu les Moody blues en fond sonore. Et je pense qu'une fois encore, tu mériteras les honneurs d'http://oxymoron-fractal.blogspot.fr/
    Bizzz divine Céleste

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    1. Merci ma bestiole.
      Mais je crois que les Moody sont passés inaperçus chez Gilles-Olivier...
      Bises divines
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. J'ai bien aimé écrire ce genre de poème aussi. Je ne crois pas que je saurais encore le faire. Mais de la prose, oui, c'est vraiment curieux. Je ne me rappelle plus si j'ai dansé là-dessus. En tout cas, je l'ai beaucoup écouté, en écrivant bien sûr o:)))

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    1. Je suis certaine que tu saurais encore faire, ma Pivoine...
      Il suffirait de te (re) mettre en condition, de fermer les yeux et...hop !
      Bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. je ne veux pas lire les commentaires (je n'aime pas être influencée :D ) et dis ce qui me vient aux lèvres tout de suite : c'est extra ! c'est extra, c'est extra, c'est extra a a !!! Je voyais celle que Léo Ferré a immortalisée ! J'adore cette chanson. Mais peut-être est-ce autre chose qu'il fallait "penser" ?
    Bisous belle poétesse ! :D

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    1. Tout à fait !
      Et comme tu n'as pas lu les commentaires, je te redis ce que j'ai écrit à Miss Fujii à ce propos:
      Mes parents avaient ce disque des Moody Blues dans leur discothèque...
      Mon père l'avait acheté parce que Leo Ferré en parlait dans une de ses chansons
      Les moody blues qui chante(nt) la nuit
      Comm' un satin de blanc marié
      Comme quoi il était éclectique mon père.

      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. je viens de lire les commentaires qui ont précédés le mien, si modeste à côté de ces grandes phrases et de ces envolées plus ou moins lyriques, plus ou moins chicaneuses sur la forme, sur le genre ... et j'en passe et des meilleures, dirait le premier pékin qui passe ! (rire) Mais oui que c'est beau la sensualité mais comme je suis arrivée à un âge où il est moins séant (???) d'en parler, je souris simplement à tous ces échanges épistolaires (rire) J'ai vu un petit bout d'une émission TV pendant lequel une morveuse d'une petite quarantaine d'années, trouvait bizarre que les personnes du "3ème âge" (mais quelle horrible expression !) aient encore envie d'aimer et d'aimer autrement que platoniquement. Mais quelle gourde ! Elle croit que la vie s'arrête parce que l'arthrose nous coince les articulations ? (riressss) elle ne sait pas que dans la tête on a toujours 20 ans ! Allez, bisous encore une fois et continue à nous enchanter comme ça.

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    1. Certes c'était une "gourde" cette petite pimbêche, mais ne doit-on pas imputer cela à sa méconnaissance de la vie ? Elle changera sans doute d'avis quand elle aura pris une ou deux dizaines supplémentaires...
      Bien sûr que l'on peut encore aimer, et à tout âge...et pas que platoniquement.
      Je suis contente de t'enchanter, Marie-jo. Comme tu sais si bien le faire toi aussi, avec tes anecdotes de vie toujours drôles, émouvantes ou irrésistibles. Je ne peux te dire que "continue" toi aussi, le plus longtemps possible, à avoir vingt ans dans ta tête...
      Bisous du soir
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. Oh la la ! Cette mélodie !

    Je n'avais pas dû l'entendre depuis sa sortie, dans ces bals d'été où, petit garçon, je trainais ma curiosité, ma timidité et mon ennui, regardant les fées et les princesses que j'osais aborder. Merci, Célestine, pour ce petit bond de cinquante ans.

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    1. Spirituelle et fine mouche comme tu l'es, tu l'auras sûrement compris : que je n'osais aborder, avec l'explétif (en fait, je ne pense pas que ce soit ça, l'expletif, mais cette chanson m'a mis en joie ; j'en joue).

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    2. Je crains qu'il NE soit trop tard pour une leçon de grammaire, mais voilà, c'est ça, l'explétif.
      Ravie que les Moody Blues ne t'aient pas fichu le blues.
      Bises de fine mouche ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai toujours trouvé cet "I love you" du refrain des Moody blues comme désespéré. Je ne saurais vraiment pas expliquer l'effet que me fait cette chanson, sa musique, mais aussi étrange que cela paraisse ça a plus à voir chez moi avec la tristesse que la bête à deux dos. Sinon c'est très difficile d'écrire des textes érotiques, c'est comme le soufflé au fromage, c'est tout un art pour que ça reste aérien ;) Bisous

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    1. J'espère que mon soufflé t'a plu...
      Oui c'est vrai il y a quelque chose d'une urgence d'aimer dans ce refrain. Le cri de celui qui a peur que ça s'arrête.
      Peut-être un peu de nostalgie dans mon poème, qui sait ?
      Le souvenir de mes premiers émois.
      Bisous la belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.