20 novembre 2015

Le coin des poètes



Asphodèle nous emmène une fois de plus dans le tourbillon de ses Plumes. Quels jolis mots...de quoi me donner envie de revenir, lecteurs chéris. J'aime tant écrire...Merci à tous ceux qui m'ont manifesté leur inquiétude et/ou leur soutien. J'étais vraiment mal, c'est vrai...Plus le goût à rien...
Me revoilà donc. Tel le phénix qui se relève.


Belle, gardien, lapin, destin, envolée, fermer, souffle, partage, quitter, s’abstraire, voyage, cavale, réchapper, chose, respirer, poète, nid, rêve, vie, doux, fugue, oiseau, imaginer, balles, poudre,  bercé.




















Dans un coin de Paris, loin des boulevards qui clinquent et qui klaxonnent, il existe un petit square de verdure et de poudre d’or. Sous les marronniers, ça sent le café grillé, la mousse, et l'asphalte mouillé. Ça sent le pauvre mais pas la misère. Pour en réchapper, dans le quartier, on s'est toujours serré les coudes. C'est un nid de drôles d'oiseaux, jeunes anars, anciens cocos. Comme une famille. 
Sous les bancs, parfois, un rat en cavale risque un museau aventureux jusque vers la poubelle. Il sait qu’il y trouvera sa pitance à becqueter.
Sur les bancs, verts comme de juste, les amoureux à la Doisneau, à la Brassens,  usent leurs fesses depuis toujours : ça se rencontre, ça se pose des lapins, ça s’embrasse, ça rêve, ça se chamaille. Ça se quitte. Leurs patins riment avec destin. C’est une chose douce et fugace comme la vie.
Le gardien du parc ferme à sept heures, été comme hiver, puis s’en va au bar-tabac du coin refaire le monde. Tout le monde s'y retrouve au propre comme au figuré. Le rade s'appelle « Le coin des poètes »... A côté des bouteilles il y a des livres. Beaucoup de livres. Depuis toujours le patron croit au pouvoir des livres. Au partage des mots.

Du fond de leurs verres, pour s’abstraire de leur quotidien besogneux, ceux-là imaginent des envolées sauvages, des fugues picaresques, de tempétueux voyages, bercés par le percolateur et son doux bruit de train en partance. Ils déclament des vers et ils s'en jettent un autre derrière la cravate, en le levant à l'amour, à la vie, au bonheur.

Ils se font la belle dans leur tête, au-dessus du comptoir en zinc. Ils n’ont pas besoin de respirer ni plus profond, ni plus large : l’amitié et la liberté leur font un horizon somptueux. L'amour leur ouvre les fenêtres d'un palace.
Peut-être qu'un jour, avec des balles et du feu, quelqu'un pourra semer la mort, les faire taire à tout jamais, rougir de leur sang les nappes à carreaux. 
Mais le souffle vital de la poésie, lui, personne ne pourra jamais l'arrêter. 


¸¸.•*¨*• ☆

353 mots

164 commentaires:

  1. Enfin, tu es de retour ! Je viens de terminer le "Petit Prince" et ton billet nous parle d'amitié, d'amour, de poésie. Quelle coincidence ! mais en est-ce vraiment une ?
    Retourne vite regarder le ciel, t'évader, rêver :
    "Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elles, alors ce sera pour toi comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire !" - Le Petit Prince

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    1. J'ai dû perdre un peu la mémoire entre temps, parce que je ne me souviens plus si nous avons déjà été présentés...
      Qui es-tu donc, Scott, qui semble bien me connaître.Et savoir combien j'aime le Petit Prince...
      Quoi qu'il en soit, tu es le bienvenu sur mon totem, entre Saravati et Sereine
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. L’amour n’a que faire des oripeaux et des effets clinquants, il est partage dans ce que les cœurs s’embrasent simplement, goulûment. Comme j’aime m’étaler sur le sable, la plage, m’oublier, épouser la mer, la dompter. Qu’ils sont heureux ceux qui laissent les choses venir, ne comptent pas leurs sous, confondent le jour et la nuit, ne pensent à rien. La vie devait être simple, comme elle l’a été avant que les sophistiqués la formatent et la rendent compliquée.
    Oui c’est le coin de poètes, le coin des rêves incommensurables.
    Heureux du retour de la muse sans quoi nous sommes orphelins.

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    1. Je n'étais pas si loin...Ah la simplicité de la vie...quel bonheur...je suis d'accord avec toi à cent pour cent.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Joli retour !
    J'ai même pas eu peur, je savais que tu reviendrais.
    Bises !

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    1. En même temps, je n'ai pas dit que je n'allais pas revenir...^^
      C'est un peu le principe de la pause.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  4. @ Bizak: pour pas compter les sous, faut juste en avoir un p'tit peu assez...
    @ Walrus : crâneur, va !

    ;oDD

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    1. Et sinon, mon texte, bien ou bien ?
      :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est comme çà Jdissa, IDirien et puis Iditout

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    3. J'ai hâte kildiztou !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  5. C'est tellement beau et pourtant cela me fait monter une petite boule dans la gorge....

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    1. La boule était tellement grosse la semaine dernière, que je ne pouvais plus écrire...
      Ce qui rend le bonheur merveilleux, c'est de savoir qu'il est fragile.
      Bisous ma Myo
      ¸¸.•*¨*• ☆


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  6. Ah oui, tes mots justes les peignent parfaitement, quel talent Célestine! Je les les aime ces cafés de quartiers, ces bistrots où où je pénètre facilement pour prendre un jus, où l'on refait le monde, où l'on peut venir partager ses peines et ses misères devant un café, une bonne côte ou le pt'it blanc du matin. Ils existent encore dans Paris mais hélas peu ou pas dans les banlieues.
    Contente que tu sois de retour, j'ai fait une pause moi aussi, les mots ne venaient plus...Bises Célestine.

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    1. Oui, et ils n'existent pas qu'à Paris ces bistrots...
      Mais vu les circonstances, il était important de le placer dans la Capitale...
      Bises Mart.Merci pour ton enthousiasme.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. Les amoureux sont seuls au monde et c'est si simple de s'aimer...
    Tu nous emmènes dans le Paris des petits villages autonomes, oubliés du monde moderne.
    Est-ce à cause de l'arrivée du Beaujolais-nouveau que tu nous parles de ce Paris de René Fallet, du Café des Pauvres, avec Camadule, Captain Beaujol, Poulouc et Debédeux attablés à siroter leur pinard dans ce café sans âge....
    Ti bacio

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    1. René Fallet...tu me fais trop d'honneur. les mousquetaires du zinc, dis donc, ça ne rajeunit pas...
      Mais oui, tu as raison, c'était hier le jour du Beaujolais nouveau.
      J'ai sans doute été inspirée inconsciemment...
      baci, il mio fidelio
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. J'me suis fait sucré mon commentaire....
    Je disais donc que les amoureux sont seuls au monde.

    Est-ce à cause de l'arrivée du Beaujolais nouveau que tu nous parles du Paris de René Fallet?
    De ce quartier hors d'âge, du Café des Pauvres avec Camadule, Captain Beaujol, Poulouc et Debédeux attablés à siroter leur pinard en refaisant un monde d'oisiveté et de camaraderie...
    Tout ça pour te dire que ton billet est parlant :-)
    Ti bacio Cara

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  9. Miracle, il est réapparu, ce qui lui donne un petit air d'ubiquité...:-D

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    1. Trois commentaires pour le prix d'un, j'aime ce genre de miracle...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  10. La dernière phrase de ton texte résume tout (et j'ai sous-entendu exactement cette idée dans le mien)
    On a envie d'y aller, dans cet endroit... Merci Célestine, bises

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    1. Ne perdons pas de vue que cette "guerre" (je ne me résous pas à enlever les guillemets) ne doit pas cacher celle que l'impérialisme, le libéralisme forcené appelé ultra-libéralisme mènent aux individus. L'hégémonie des consortiums, des lobbies et autres "grands groupes économiques" en situation de monopole, tuent le petit commerce et les emplois, et donc les vies, à petit feu, et sans faire couler une seule goutte de sang...
      Mais là, je sens bien que je ne suis pas politiquement correct, et que Saint McDo pourrait se fâcher de tant d'impudence...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oui Célestine, je ne peux m’empêcher de réagir, ces pourvoyeurs de la toute puissance, ils brisent des vies aussi, en toute impunité, rien ne les arrête, jusqu'où iront-ils? jusqu'à quand?

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    3. L'impérialisme est insupportable, d'où qu'il vienne...Mais de tous temps, hélas, il y a eu des hommes ou des peuples qui ont voulu devenir les maîtres du monde...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  11. j'espère que ce bar existe et que je le verrai un jour...
    (je le vois déjà dans ma tête ;-))

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    1. J'aimerais tellement qu'il existe encore...
      mais las ! il ne se niche que dans mon imagination de douce rêveuse...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. Oh mon amie je ne peux que souscrire. Cependant, comme l'an dernier, j'ai tendance à me taire. Ou à l'allégorie. Bises de ton vieux frère ma Miss W. Je voudrais retrouver le temps des chansons et des guitares. Rebise et ATTB;

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    1. Se taire est parfois salutaire, pourquoi crois-tu que je me sois "huîtrifiée" quelques jours ?
      Le silence m'est apparu comme une question de survie.
      Le temps des chansons et des guitares n'est pas mort, il reviendra.
      Je l'appelle de toute mon âme.
      Bises et attb
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  13. Je ne sais pas si c'est voulu mais ton texte m'évoque une époque révolue. Je lui trouve un petit air désuet tout à fait charmant…

    Heureux de te voire revenue :)

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    1. Epoque révolue, c'est certain...
      Bien sûr que c'est voulu. L'art de vivre "à la française" que l'on nous chante sur toutes les gammes depuis une semaine, ce n'est pas uniquement cet espèce de catalogue de plaisirs (le genre "cigarettes, whisky et petites pépées) des parisiens bobos. C'est aussi et surtout une certaine idée de la liberté de penser qui a bien pris cher ces dernières années, les brèves de comptoir, les petits bistrots, l'irrévérence très bien citée par Blutchiamo quand il fait allusion à René Fallet.
      Bref, il y a du boulot pour que le peuple français, avec ses défauts qui sont aussi ses qualités, retrouve son exception et son identité. S'il les retrouve un jour...
      Bisous combatifs
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Si ça n'est pas lui, il lui ressemble fort le petit square que je connais si bien...
      Il domine du haut de son petit tertre, il domine dis je la plus belle ville du monde, il porte le nom d'un pionnier de la photographie.
      Un banc nous a offert l'espace d'un instant, le refuge, pour un instant, un instant d'éternité.
      T'en souviens tu jolie Demoiselle ?

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    3. Il faut retrouver la fierté d'avoir une culture différente (je ne veux pas dire "française" de peur que ça fasse FN), un art de vivre particulier.
      Notre société doit arrêter de singer les USA dans ce qu'ils ont de pire.
      Elle doit aussi arrêter de démissionner devant ceux qui prônent l’intolérance, d'où qu'ils viennent.
      J'aimerais pouvoir me persuader de la sincérité des déclarations grandiloquentes d'Haroun el Poussande et son vizir Vallsogoud, mais je n'arrive pas à les croire et me revient sans cesse cet aphorisme de Benjamin Franklin (dans sa formulation originelle):
      “Ceux qui peuvent renoncer à la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire, ne méritent ni la liberté ni la sécurité.”

      Pour les brèves de comptoir, il faut fréquenter les PMU.

      @ Céleste
      40 ans après le livre de Fallet, on peut avoir la chance de ne pas voir ton bistrot terminer comme le Café des Pauvres de Fallet...

      Ta dernière phrase me fait penser à Confucius ou un des autres chintoques:
      "Si tu veux changer le monde, change toi et tu auras fait ta part."
      Mais en ce qui te concerne, ne change rien, le boulot est fait..:-)
      Ti bacio

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    4. @ Blutch
      Personne ne prône l'intolérance, évidemment, ça ne passerait pas. C'est plus sournois : on prône "la sécurité", ou "l'identité française" ou la "préférence nationale". On sort des arguments soit disant imparables construits à base de rumeurs, de fantasmes, d'idées tronquées. Mais de l'intolérance, oh non, jamais ! D'ailleurs «je suis tolérant, moi, mais il faut bien admettre que…[liste infinie justifiant l'intolérance]».

      Merci de rappeler la citation de Benjamin Franklin… quoique, visiblement, elle ne soit pas vraiment de lui, ni applicable au contexte contemporain ;)
      http://www.lesinrocks.com/2015/11/19/actualite/un-peuple-pret-a-sacrifier-un-peu-de-liberte-pour-un-peu-de-securite-benjamin-franklin-a-t-il-vraiment-dit-ca-11788742/

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    5. @Andiamo

      Faut-il qu'il m'en souvienne
      La joie venait toujours après la peine
      Vienne la nuit sonne l'heure
      Les jours s'en vont je demeure...

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. @Blutchiamo

      Tout n'est pas mauvais dans la culture américaine. Mais effectivement, on a tendance à copier le moins bon...
      Pour le livre de Fallet, je ne le connais pas. Dommage qu'il finisse mal, j'ai trop besoin de choses positives en ce moment.
      Baci in cascata
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    7. @Pierre

      Je pense que Blutch parlait des fanatiques en disant "ceux qui prônent l'intolérance"
      Et il faut bien reconnaître que leur interprétation des textes religieux est assez intolérante pour les infidèles.
      Mais je peux me tromper...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. @ Pierre
      Il semble que la citation que j'ai faite soit l'originale et qu'elle soit bien de B.Franklin. On en connait mieux la version adaptée (qui ne contredit pas l'originale):
      "Un peuple qui est prêt à sacrifier un peu de liberté pour un peu de sécurité ne mérite ni l'une, ni l'autre et finira par perdre les deux."
      Dans cette formulation elle reste valable pour la loi Valls passée et celles à venir, car elles n'apporteront aucune sécurité de plus, mais quel pied pour la répression des contestations politiques et syndicales...

      Lorsque je parle des intolérances, il y a bien sûr les fadatiques de Daesh et leurs commanditaires, financiers et concurrents, mais il y a aussi Les le Pen et tous les politocards qui ne rêvent que de pouvoir fermer le caquet du peuple; et ça en fait du monde... Il y a tous ceux qui rêvent de mettre tous les musulmans dans des charters pour se débarrasser des terroristes. Dans un autre genre, ceux qui refusent le droit à la différence.
      Je crois que si on les met tous dans un zoo, ça ferait le plus grand parc animalier de France...

      @ Céleste
      Pour le bouquin de Fallet, il ne finit pas à l'eau de rose avec le monde entier venant trinquer au café des Pauvres, c'est vrai, mais il fini dans une apothéose un peu surréaliste.
      C'est juste assez dérangeant pour avoir envie de créer d'autres Café des Pauvres partout ailleurs...
      La culture Américaine:
      Bien sûr que tout n'est pas mauvais... Ils nous ont légué des phares de la culture:
      Nixon, G Bush et W, Les subprimes, Charton Heston (surtout à la fin de sa vie), Mc Do et Coca... heu, y a peut-être bien une erreur dans la classification et il se pourrait qu'il soit plus judicieux de préférer la 2e liste...
      Bon il y a aussi les Miller (Arthur et Henry), Hemingway, Woody Allen, Altman, Mel Brooks, Chaplin, Jules Dassin et quelques autres...

      Mais sincèrement, je doute qu'ils soient des modèles pour ceux qui rêvent de singer les USA...
      Ti bacio Carrissima

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    9. J'aime bien tous ceux que tu cites, caro mio.
      Tu oublies Tennessee et Steinbeck. Et John Ford, et Bogart et Bacall et...bon j'arrête !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. Pour n'oublier personne, j'avais rajouté "et quelques autres..." :-)

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    11. Mais oui, mais ça me faisait plaisir d'en citer quelques uns de ces quelques autres...

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    12. J'avais bien compris :-D
      Ti bacio

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    13. Au fait, j'ai bien aimé ton jeu de mots (involontaire ou pas ?) "les fadatiques " de daesh...
      ^^

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    14. Ah! mettre Steinbeck dans quelques autres, c'est comme mettre Victor Hugo dans quelques autres aussi.

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    15. Je crois que l'Amérique n'a pas connu un aussi grand écrivain que John Steinbeck des raisins de la colère ou d'à l'Est d'Eden, les deux d'ailleurs portés au cinéma dont le premier rôle du film A l'Est d'Eden a été joué par James Dean. Je dirais c'est grave quand même!!

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    16. Bon allez tu nous pardonnes quand même ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    17. Bon, puisque c'est juste à minuit que tu le demandes, c'est pardonné, ma chère. Steinbeck pour l'Amérique c'est comme Tolstoi pour la Russie, Victor Hugo pour La France! Enfin c'est comme ça que je les vois.

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    18. En même temps, Blutchy a cité Hemingway, et je ne fais pas de hiérarchie entre les deux...Hemingway pour l'Amérique, c'est comme Proust pour la France et Dostoievski pour la Russie...
      Un point partout. Balle au centre.
      Bisous e baci mes chers anges gardiens
      :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    19. J'aime bien Hémingway, mais celui qui pour moi touche les profondeurs de l'âme humaine c'est Steinbeck, mais chacun a ses goûts, je crois effectivement qu'il ne faut pas hiérarchiser ces grands écrivains. D'ailleurs pour ces deux cités ils ont eu tous les deux, le prix Nobel. Bisous partagés

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    20. Bonne nuit à tous deux
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    21. Ta captcha m'en veut personnellement, elle vient de me re-sucrer un commentaire.
      Je lui donne donc l'ordre formel de me le rendre faute de quoi je me verrai dans l'obligation de le reformuler, mais il ne sera peut-être pas si bon.
      Baci

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    22. Non là je n'ai rien trouvé dans les spams, c'est plus grave que la dernière fois alors...
      mais moi, je ne t'en veux pas, ne m'assimile pas à cette captcha de malheur...
      Allez bonne nuit ^^
      Ti bacio

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    23. Bon, elle est têtue, moi aussi.
      Je te disais donc, à toi, mais aussi à Bizak, que certes, je n'ai pas cité Steinbeck, comme beaucoup d'autres qui ont du se contenter d'être dans les ETC parce qu'ils ont, comme Steinbeck eu le mauvais goût de ne pas me revenir en mémoire à temps et que je ne suis pas d'un naturel patient pour attendre les retardataires...:-)
      D'un autre côté, je n'ai pas non plus allongé la liste des monstruosités Ricaines car je ne suis pas l'auteur du Who's Who de l'horreur...
      Et puis, soyons réalistes, Steinbeck n'a pas servi de modèle à Finkencrotte pour produire sa fange dactylographiée.
      Baci

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    24. "Ta captcha", c'est juste une commodité, parce que c'est celle de ton blog et que tu es si étroitement assimilée à lui.
      En supprimant les élisions, il faudrait lire:
      "La captcha que Blogspot a eu l'outrecuidance d'imposer à ton blog" . Mais je crois que ça finirait par faire un peu lourdingue dans la fluidité du propos...
      Buona notte Ragazza

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    25. @ Blutch
      Ma remarque sur la citation attribuée à Franklin n'était pas tant là pour chipoter que pour se référer aux sources originelles. J'aime bien savoir, quand c'est possible, d'où ça vient.

      Maintenant, qu'on les dévoie un peu de leur sens pour les adapter au contexte contemporain, ça ne me dérange pas outre mesure. Surtout si c'est pour servir une belle idée ;)

      D'accord aussi pour les intolérants, même quand ils réfutent l'idée de l'être.

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    26. Blogspot est très outrecuidant, en effet...
      Mais c'est une "sécurité", donc forcément une "absence de liberté"... ^^ Et c'est vrai que c'est rageant.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    27. Précisions à retardement:
      "Fadatiques" n'était pas un lapsus, mais volontaire et délibéré.
      J'aurais préféré pouvoir mettre cinglétiques, mais la corrélation n'était plus si évidente...
      Ti bacio *

      * A Jdissa: bisogno di tradurre?

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  14. @Blutch : Ah! moi j'aime bien cette citation de James Dean : "Puisqu'on ne peut changer la direction du vent, il faut apprendre à orienter les voiles."

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    1. Joli ! et très sage, pour un héros de la fureur de vivre...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. James Dean était un mythe et incarnait la jeunesse révoltée. Il avait dit aussi, chose personnellement que je n'imaginais pas pour quelqu'un d'aussi jeune : "“Rêve comme si tu vivais éternellement. Vis comme si tu allais mourir aujourd’hui.” Fabuleux!!

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    3. ha oui, fabuleux, c'est vrai. Ça donne envie de le rédécouvrir ce jeune homme...
      "Faire comme si on était parti pour rester", j'aime bien aussi...C'est de Cabrel.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Ben il n'aurait pas du écrire ça le 30 septembre 55 sur le volant de sa Porsche...

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    5. Ah bon ? !
      Tu en sais des choses. En James Dean j'ai des lacunes...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Simple supposition, car c'est le jour où il s'est planté avec sa bagnole.

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    7. C'est bien ce que je dis...tu en sais des choses !
      Et ne me dis pas que tu es allé regarder sur wikipédia, laisse moi rêver un peu...
      ^^

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  15. Tu sais que j'en ai connu un comme ça de bistrot, du côté de Sully-Morland où le square face à la Seine abritait mes premiers baisers avec mon amoureux ! Je ne sais plus comment il s'appelait (le café pas l'amoureux ; ) mais si j'y retourne un jour, j'irais voir...mais peur d'être déçue...aussi ! Parce que, même si c'est moins spectaculaire et que ça ne fait pas la Une, depuis 40 ans, l'Argent a tué plus de gens que les guerres, en faisant disparaître les petits commerces, suicider leurs patrons et assassiner les poètes... Mais la France se relève toujours, elle gagnera encore même si ça risque d'être plus dur ! J'aime ton texte, tout plein de "toi" de ta sensibilité encore à vif... Contente de te savoir revenue, aussi... Bises ma belle copine, la récré est terminée mais nous avons encore des choses à nous dire ! :D

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    1. C'est drôle, tu dis la même chose que moi dans ma réponse à Eva...
      Mon petit bistrot à la "Amélie Poulain" est évidemment romancé et imaginaire. Mais j'aimerais tant en retrouver, qui ne soit pas récupéré par les effets de mode, genre "cafés littéraires" complètement artificiels.
      Un peu d'authenticité ne nuirait pas à un retour aux fondamentaux...
      je sais, je rêve...
      A nous de protéger ce à quoi nous croyons.
      Bises copine
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. P.S. : et j'aime aussi ta bannière avec ces fleurs rouges à terre...comme des coquelicots ensanglantés dans la douceur d'un soir festif... ;)

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    1. Ce sont des roses, mais le message est le même...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Je parie que tu le fréquentes ce coin là dans ce square là ! Les mots restent et pas leurs auteurs, c'est ainsi et tu te dis très bien dans ce texte sensible.
    Bisous !

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    1. Oui, dans mes rêves !
      Cependant, dans la réalité, j'aime créer cette ambiance positive en choisissant avec soin les gens qui m'entourent...
      Bises Mindounet
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  18. J'imagine le petit coin au fond de la salle ou ils se retrouvent pour refaire le monde........Comme quand j'avais 15 ans !!

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    1. Oh oui Ghislaine, j'ai connu.
      Je n'ai jamais perdu ce bonheur de refaire le monde avec une bande de potes.
      Seul le lieu a changé
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Faut dire que dans le genre, ta bande de potes, c'est assez spécial (Audiard aurait dit "du brutal") :-D

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    3. Oui mais je les adore.
      Mais chut ! je le dis pas trop fort, ils vont prendre la grosse tête après...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. Émouvant ton texte Celestine! La fin est très belle, triste et belle.
    Bisous chère fée

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    1. Cette fin-là, c'est le moins que je pouvais écrire pour rendre hommage à ceux de là-bas...Il y a une semaine...
      Je t'embrasse ma luciole.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. Une fois encore, cet art que tu as de mettre en scène du vivant avec des mots.
    « Les cafés des poètes » généreront toujours la subversion des gens ordinaires que nous sommes, qui militent par l’exemple pour une vie d’amour, de vie et de bonheur. (se sont tes mots).

    Nul n’étoufferas le souffle vital qui traverses les âges et le temps.
    Les assassins ne gagneront pas

    Assassin : curieux quand même. Le mot est d’origine persane ou arabe, signifiant soit tuer ses opoposants ou fumer du canabis en vue de mieux combattre….

    Et dans le genre résistance j’ai pensé à la chanson de Ferré « Poètes ! vos papiers ! »

    https://www.youtube.com/watch?v=CDlB3VJz35E

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    1. j'ai toujours pensé que la subversion était l'indispensable régulatrice de l'oppression. le résultat de mon éducation paternelle...
      La subversion rétablit l'équilibre en quelque sorte, entre les poètes et les banquiers...
      Je ne connaissais pas l'étymologie du mot assassin. C'est vrai que c'est troublant. je croyais que le cannabis avait plutôt un effet lenifiant ^^
      Quant au texte magistral de Ferré, il est beau et cruel à faire pâlir les plumes.
      Merci pour ce rappel.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. Un texte apaisant après tous les événements de ces jours passés.

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    1. La paix, ce bien si précieux, et qui fait tant de bien à l'âme...
      Merci Sharon.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Forcément, je m'intéresse au rat (oui... de mon point de vue félin), un animal qui lui aussi a inspiré les poètes (n'est-ce pas, La Fontaine ?).
    Pas facile d'écrire, ou de récrire après tout ce qui vient de se passer.

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    1. Miaou cher Nunzi !
      les rats de paris sont énormes, presque aussi gros que toi. j'en ai vu plein un soir sur le parvis de notre Dame, c'était énorme !
      Non, tu as raison, pas facile d'écrire.
      Douces caresses
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Il y a des petits jardins merveilleux. J'en connais.
    Je fréquente moins les bistrots.

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    1. Oui, moi aussi, je connais des lieux adorables où le temps semble s'arrêter ...
      les bistrots, il faut bien les choisir, c'est vrai que pour la plupart, c'est plus ce que c'était...
      Bises du soir
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Il y a de ces bistrots particuliers qui naissent dans des fabriques de douceurs :-)

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    3. Oui je pensais à un lieu comme celui-là, où l'on se sent en sécurité, dans un rayon de soleil, avec une personne du sexe opposé... ^^

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    4. Ce sont les meilleurs et les meilleures .
      Ma che voglio, avere un appuntamento con una ragazza cosi è un paradiso.
      Ti bacio

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    5. @ Blutch: Tssss, si tu veux pas qu'on te comprenne, t'as qu'à parler italien !
      Tiens, je vais écrire en Kerguelenien, t'as pas fini de ramer, pfff !

      :o(

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    6. Hep, Jdissa, voilà ce que propose mon traducteur pour la phrase de Blutch :
      « Mais que je veux, avoir un rendez-vous avec une fille ainsi il est un paradis.
      Je te baise »

      C'est chaud, hein ?

      Google (qui a fumé la moquette) me propose ça :
      « Mais je veux avoir une date avec une fille si le ciel est .
      Je baise »

      Reverso me semble le plus proche de ce qu'à voulu dire Blutch :
      « Mais que je veux, avoir un rendez-vous avec une fille est ainsi un paradis.
      Je t'embrasse »

      Finalement, le mieux c'est de le traduire soi-même ;)

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    7. Ah woué, c'est chaud en effet !
      C'est nul ces traducteurs automatiques ! Je comprends que c'est comme ça que sont traduites les notices et les modes d'emploi...On se marre bien en général !
      mais moi je préfère les traducteurs humains, bien vivants, comme Bizak par exemple...
      baci a tutti due
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Et puis quand il s'agit d'italien, se laisser bercer par la sonorité des quelques mots mystérieux qui ne se traduisent pas intuitivement est bien suffisant :)

      Baci bella ragazza

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    9. Mamma mia, si tout le monde se met à me bercer en italien je ne réponds plus de moi... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    10. Bon bin chuis mal barré, moi qui comptais sur mes mains chaudes et envoûtantes et qui n'entrave que pouïc au rital ! :o/

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    11. Ben je vois que quelques mots d'italien ont bien occupé le duo....
      Comme disait ma mère: "Pendant qu'ils font ça, ils ne pensent pas à mal"...:-)
      Toujours est-il que deux petites lettres de rien du tout se sont barrées de mon esprit (un T et un U) et que ça en change un peu le sens, mais pas fondamentalement tout de même...

      Il fallait donc lire:
      Ma che voglio tu, avere un appuntamento con una ragazza cosi è un paradiso.
      Et pour l'îlien qui doit se geler les miches à regarder par le trou de la serrure, la traduction est:
      "Mais que veux-tu, avoir un rendez-vous avec une jeune femme comme ça, c'est un paradis."

      Et je risque de refroidir encore quelque peu l'atmosphère car le rital n'a pas d'ambiguïté sur le verbe "baiser". Dommage..... hein!

      La conclusion de tout ça est que Gogol est le traducteur le plus naze et que Reverso a su interpréter juste "ti bacio".

      @ Celestina
      J'ai en effet remarqué que ton blog a une certaine tendance à devenir bilingue, surtout pour les marques d'affection.
      bisogna concludere ne che i ritals siano la tenerezza personificata :-)
      Ti bacio forte Carrissima

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    12. @Célestine: on dit que traduire c'est presque trahir, et moi j'ai pas envie d'être traduit devant un juge qui ne comprend même pas l'italien. Même une "bise" peut mener loin, et ce n'est pas du vent. Grande Bise Célestine à la française, à l'italienne ( pour l'italienne je laisse le soin à Blutch de me faire la traduction, mais pas plus....!)

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    13. @Jdissa, Blutchy et Bizak

      Peu importe en quelle langue je vous le dis, mais je vous adore !
      Et ça, c'est pas du reverso !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. toute une ambiance que tu retraces là, avec ces mots qui te sont "imposés" et que tu manipules avec liberté et bonheur!
    une ambiance à la Doisneau, à la Boubat, à la Brassens...
    c'est très beau!

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    1. Merci Coumarine pour ce trop beau commentaire. :-)
      Vrai, tu as aimé ? Je suis touchée.
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. Très émouvant ton texte ma chère Célestine, parce écrit avec amour, bonheur, fraternité... c'est un mélange de ce qu'il nous reste d'une certaine époque heureuse.. que l'on retrouve encore, quelquefois, dans certaines régions, mais ce goût des mots partagés dans des rencontres littéraires... plus particulièrement parisien, on imagine.. c'était surtout avant, jadis.. toute une époque a vécu là..
    du banc public à la Brassens, en passant par les clics à la Doisneau, les bistrots où l'on réinvente un monde meilleur...et l'envolée poétique à la fin, redonne l'espoir...
    Et tout cela avec des mots imposés..... !
    Merci Âmie Célestine.. je t'en brasse en ce jour qui renaît mais n'oublie pas......
    Den

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    1. "écrit avec amour, bonheur, fraternité"...
      je ne sais pas trop écrire autrement, en fait.
      Surtout en ces temps troublés, où mon combat personnel pour me faire admettre (et m'accepter) comme je suis se mêle à un combat plus général pour la liberté et autres vertus humaines positives. Afin que les gens qui parlent d'amour, les Pierre Rabhi et autres, ne passent plus pour de doux rêveurs complètement à côté de la plaque, mais pour les vrais et seuls sérieux espoirs de l'humanité de demain.
      Renaître à la vie, à la joie et à l'amour après l'abattement ne signifie pas oublier, mais au contraire, rendre un hommage permanent à ces gens qui sont morts à cause de la flie humaine.
      Si cette atrocité peut avoir "servi" à quelque chose, c'est peut-être à permettre que les idées de paix et de dialogue, et d'amour progressent dans le monde sans avoir sans cesse l'impression d'être ridicules ou décalées.
      Quant aux mots imposés, il est évident que c'est un plaisir, tant que les contraintes que l'on m'impose seront juste des mots dans un défi d'écriture, je m'estimerai heureuse !
      Bisous et très bon dimanche Den
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. Voyons, Célestine, je ne parle que des lectrices chéries que nous avons rencontrées, Heure-Bleue et moi.
    Ne désespère pas... ;-)

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    1. Ah non, mais je ne désespère pas le moins du monde, j'aime ce que tu écris, j'aime ton style, et c'est toujours très sincèrement que je dis ce que je pense et ressens.
      Et en l'occurrence, les rencontres sur le net sont rarement décevantes pour qui sait lire entre les lignes et déceler l'âme de quelqu'un à travers ses écrits...
      Et ce que je pressens de toi, c'est que sous tes dehors qui se veulent parfois un tantinet provocateurs, tu es une résurgence de Charles Denner, l'homme qui aimait les femmes. ;-)
      Gros bisous
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  27. Attention ! Ceci est un essai via gOOgle :)

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  28. Yeeeeeeeeeeees ! Hourrrrrrrrrrrrra ! Danse de la pluie ou du soleil, Blogspot ne m'a pas jeté. J'avais réagi dès hier à 6h30 du matin à ton article... mais wordpress ne fait pas bon ménage avec ton site.
    J'adore cette évocation d'un univers à la Jeunet qui transcende les peurs et les angoisses. Ce petit square, ouvert et fermé comme une boîte à trésors par un homme en tenue dont la seule arme est une clef. Les conversations qui s'endiablent autour du zinc reprenant vie à chaque coup de torchon jusqu'au dernier passage avant l'imprévisible silence. Au-delà des mots et des balles, des histoires d'amours nées et mortes dans ce bistrot, jamais personne ne pourra ôter l'esprit des lieux. Peut-on tuer un esprit, une âme poétique, une ambiance profane ? Malgré la barbarie de ceux qui voudraient nous y contraindre, comme toi je n'y crois pas. Un bien joli texte ;)
    Je te souhaite un bon dimanche, Célestine !

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    1. Je suis muette. ce commentaire a pénétré l'âme de mon billet et en tire la substantifique moelle!
      Ça valait le coup de battre avec Blogspot.
      A moins de te créer un compte blogger ?
      Personnellement, j'ai un compte WP juste pour aller te voir, toi et tous tes amis, à commencer par la grandre prêtresse Asphodèle !
      Bises joyeuses
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  29. Toutes ces conversations en commentaires, remplacent le petit café du coin. :)
    Belle évocation de ce monde, pas perdu, j'en suis persuadée.
    Pour l'origine du mot assassin, cela vient de l'ordre religieux musulman des Hachachînes, fondé au 11ème siècle.
    Dans son roman Alamut, l'écrivain slovène Vladimir Bartol( 1938) fait référence à cet ordre religieux, montrant comment cette secte embrigade, entraîne et éduque psychologiquement les guerriers à la fascination de la mort et du dévouement.
    Amin Maalouf, dans son roman Samarcande, parle aussi de cet Ordre des Assassins fondé par Hassan Ibn al Sabbah.

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    1. Merci beaucoup pour ces précisions historiques et littéraires, Jacou.
      C'est fascinant l'histoire des mots...
      Tu as raison, mes commentateurs entretiennent ici une conversation de café du commerce, on refait beaucoup le monde, et il arrive que je prenne ma guitare, quand le juke box est en panne ... ;-)
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je voudrai ajouter un peu d'eau au moulin en disant que "assassin" vient de mot "gardiens" ( en arabe ça se prononce" āāssassine"(au pluriel) et āāssasse( au singulier ) et ces mêmes gardiens( du temple?) étaient embrigadés, drogués(hachachine qui vient du mot hachich) et obéissaient à toute sortes d'injonction, jusqu'à tuer ( et comme ces gardiens étaient entraînés surtout à tuer comme les fous d'aujourd'hui, le mot tuer était devenu l'égal et même confondu avec le terme "āāssassine"( gardiens), car c'était seulement les gardiens qui commettaient les crimes ).Je ne voulais pas intervenir hier sur ce sujet, mais aujourd'hui je suis plutôt pour cette thèse.

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    3. le gardien de mon petit square est plus pacifique...Il regarde les amoureux qui se bécotent sur les bancs publics...et il a le regard qui se voile d'un peu de nostalgie alors il chante; "Mes jeunes années courent dans la montagne..."
      Bisous, merci pour ce complément d'information.
      Tu sais ce n'est pas parce qu'assassin est un mot arabe qu'il faut culpabiliser ^^
      Ce n'est pas parce que bistouri est italien que tous les italiens sont chirurgiens... hihi !

      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Bistouri, c'est rital.... Tu crois que c'est pour ça que je dissèque l'actualité?
      Ti bacio

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    5. oui je pense, et avec une précision chirugicale...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. @Blutch: Non mon ami, tu dissèques surtout les mots et tu sais le faire comme un prestidigitateur.

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    7. @ Bizak
      Je ne sais comment prendre ce compliment... :-)
      Les gestes d'un prestidigitateur sont d'une extrême précision et très rapides. Mais ils sont menteurs. Le prestidigitateur nous montre une réalité différente que ce que font ses mains.
      Et puis Célestine pourrait te le dire, si j'ai un esprit parfois vif, j'agis et je m'exprime lentement. Impossible dans ces conditions de dissimuler une carte dans ma manche. C'est pourquoi je les mets sur la table... :-D
      En fait, je dissèque les incohérences apparentes d'un fait, j'examine chaque élément séparément, et je les remets dans un ordre logique, car il y a toujours une logique, même si d'aucuns voudraient bien la laisser dans l'ombre. Mon dernier billet sur Blogbo concernant Jean Moulin est significatif de ma méthode. Il y a dans ce billet un personnage qio devrait rappeler de bons souvenirs à notre hôtesse...

      Mais je prends ta remarque comme un compliment car il faut souvent l'habileté d'un prestidigitateur pour remonter les pièces dans le bon ordre....
      Bien à toi.

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    8. Oui, Blutch, ta modestie ne te lâche pas mais sache que c'est comme un prestidigitateur que tu agis et non que tu l'es. Il y'a dans tes mots ce plaisir de te lire déjà et puis tes mots sont souvent teints de nuances où l'esprit gigote pour trouver le sens caché mais de mensonge point, je n'y avais même pas pensé. Et puis parfois, par tes piques dans le langage (dans le bon sens), tu draines des réactions de la maîtresse de maison ou d'autrui, mais cela permet de développer des sujets. Il y'a de la tempérance pour ne pas dire de la mesure (c'est un peu ringard),dans tes propos et ça c'est bigrement convivial. Il y'a dans mon tempérament que je ne fais pas l'économie des mots quand il s'agit de dire ce qui me réjouit sinon je ne dis rien, car je ne juge jamais.

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    9. Bon, ben avec tout ça, comme les pattes d'éléphant commencent à me serrer aux chevilles, je vais devoir passer au short, mais en cette saison ce n'est pas très adapté de ce côté de la Méditerranée :-)
      Je suis flatté et un peu couleur pivoine, il faut bien le dire...

      Tu n'es pas chiche de tes compliments et ta plume est alerte dans le maniement des mots. Ce n'est pas difficile d'être bon avec des partenaires de ta valeur. Sans compter qu'il y a de la concurrence en ce lieu...
      Mais je ne suis pas toujours un modèle de tempérance lorsque j'ai un coup de gueule à donner... :-)
      Bref, nos joutes scribouillardes sont, pour moi, un enchantement...

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    10. Ah continuez vos joutes scribouillardes mes amis, je ne dis rien mais je bois du petit lait...
      Mais pourquoi j'ai fait la pause, moi ? ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    11. Boualem Sansal l'écrivain algérien qui a écrit récemment son roman: "la fin du monde" a (lors du débat de l'émission la LDL ( La grande librairie) animée par François Busnel,) déclaré à la question de Busnel à ses invités : Quel est le maître mot qui vous vient en tête pour résumer la situation actuelle? Il a répondu, le seul qui lui vient , c'est : "le silence"! Le silence pour comprendre, le silence pour respirer, le silence pour voir où on est....!
      C'est dans un billet d'une amie que j'ai pu écouter les réponses des écrivains invités:
      http://latifakharrat.com/2015/11/21/fraguement-dun-discours-dramatique/

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    12. J'ai écouté l'extrait, j'ai découvert le blog de Latifa, et je suis assez d'accord avec les mots choisis par les invités de l'émission. Notamment le mot "imagination" et la définition qu'en donne celui qui propose ce mot. L'imagination, c'est pouvoir comprendre que les autres soient différents de nous. C'est l'humour, et c'est la création, donc la joie.
      En même temps, si tu prônes le silence au moment où je me réjouis de vos "joutes scribouillardes" je ressens comme une incohérence... hi hi ! ;-)
      Il est vrai que le silence de ma pause m'a fait le plus grand bien, et que, comme l'a dit le grand Sénèque "les grandes douleurs sont muettes"...
      On devrait relire Sénèque plus souvent ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    13. Il faut du tout pour faire un monde ! quand la pause est nécessaire, il faut la faire; Ne dit-on pas: qui veut aller loin ménage sa monture! On a besoin parfois de reprendre son souffle pour mieux bondir. J'aime bien les joutes "scribouillardes", il faut un Blutch pour trouver cette expression magnifique. Je t'embrasse la Céleste.

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    14. @ Bizak
      "presque" de tout... car il y a quelques points de détail de l'histoire contemporaine que le monde aurait pu ne pas vivre sans s'en porter plus mal, mais je comprends que ton "de tout" n’incluait pas ces événements là...

      Les ritals disent:
      "che va piano va sano
      e che va sano va lontano"
      et les mauvaises langues rajoutent: Ma non arriva mai. (mais n'arrivent jamais)

      Pour "les joutes scribouillardes", il a du me rester quelques bribes de mon éducation sanantoniesque et audiardique. Le tout mâtiné de l'autodérision des vaudois. Je plaide donc coupable, mais pas responsable et je réclame avec la plus grande véhémence les circonstances exténuantes, enfin, j'aimerais bien,s'il vous plaït. :-D
      Bien à toi

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    15. Quelqu'un d'autre aurait dit : "Je plaide responsable mais pas coupable", enfin ça c'est de l'ancienne histoire. Autant rendre coupable Dieu. Après tout , il sait tout, lui , à ce qu'on dit !
      Pour l'histoire de "tout pour faire un monde", je dirais:
      De toute façon ça a toujours marché comme ça depuis que le monde est monde, les guerres et les massacres ne datent pas d’aujourd’hui. Mais s’il ne tenait qu’à moi, j’aurais dit : « il faut de tout ce dont on rêve pour faire un monde et pouvoir l’aimer » ou tout au moins : « Il faut de tout pour faire un monde meilleur à condition qu’on ait le respect au moins de la personne humaine, si encore on épargne les animaux et la nature».
      Alors disons simplement : « Le monde tel que nous le voulons, ne peut se faire que si nous le voulons »

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    16. @ Bizak
      Je trouve que l'excuse de dieu devrait être plus souvent plaidée dans les prétoires.
      Ca me rappelle une histoire authentique qui se passait à Casablanca.
      La femme d'un entrepreneur a un accident. Débouchant comme une bombe entre deux bagnoles, un gosse s'est littéralement jeté sous sa voiture. Elle appelle illico son mari qui prend les mesures nécessaire pour amener le gosse dans le meilleur hôpital de la ville (à ses frais, bien évidemment). La police conclu à la responsabilité du gosse, la femme n'est pas inquiétée. Toute fois, elle va tous les jours voir le gosse à l'hôpital, avec chaque fois un cadeau.
      Quelques jours après l'accident, le père de l'enfant va trouver l'entrepreneur pour lui réclamer de l'argent.
      Le type lui dit: La police a dit que c'est la faute à ton fils. Malgré ça, je le fais soigner à mes frais dans le meilleur hôpital de la ville, ma femme va tous les jours le trouver avec un nouveau cadeau et maintenant tu me réclame encore de l'argent ! Tu n'as pas honte !
      Et le père de répondre:
      Si c'est la volonté d'Allah que je reçoive de l'argent à cause de l'accident de mon fils, je n'ai pas le droit d'aller contre la volonté d'Allah.
      Elle est pas belle la vie sous le soleil d'Allah.... :-)

      « il faut de tout ce dont on rêve pour faire un monde et pouvoir l’aimer » la formulation me va comme un gant...

      Je pense à une chose: Un industriel averti devrait monter une fromagerie à côté de chez Célestine, avec tout le petit lait qu'elle boit actuellement....
      Baci

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    17. Hi !hi ! Heureusement que ce n'est pas du lait caillé qui est, lui, fermenté, elle pourrait même se soûler avec. Après tout c'est la volonté d'Allah, qu'il soit fermenté...! Qu'est ce qu'on nous fait pas avaler avec la volonté d'Allah, encore si ce n'est que du petit lait.
      Baci ! ce n'est pas autre chose que bisou, hein? On sait jamais avec ces machins traducteurs.

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    18. Oui, oui, ce n'est quand même pas le "french kiss" dont tu parlais il y a peu...
      Blutchy aurait bien changé...d'habitude, les hommes ont droit de sa part à une franche accolade.
      Pour le petit lait, quand ça me saoulera, je vous le dirai mes agneaux !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  30. Ton Paris est si beau. Paris est une fête comme dit le titre d'Hemingway. C'est aussi un rêve comme celui du héros de Woody Allen. J'aime beaucoup ce Paris-là, littéraire. Merci pour ton texte, Celestine. Bises.

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    1. Tu as raison, Paris sera toujours Paris, Hemingway,Allen...
      Comme quoi, nous avons les mêmes références et c'est bien agréable.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  31. Cet amour indestructible que tu mets si bien en avant, avec tes mots si remplis d'espoir ;) il faut que le monde se réveille et qu'il revienne aux vraies valeurs de la vie !!!
    Viva la vida ! Viva Amor e Viva Célestine !!!
    Beijinhos queridos <3

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    1. Ah ma petite fleur du Portugal, quel enthousiasme.
      Comme le dit très justement Thiébault un peu plus haut, j'avoue avoir nettement voulu transcender ma peur et mon angoisse en écrivant ma petite histoire...
      Je t'embrasse fort
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Oh ne croit pas que je sois toujours positive :( surtout après de tels événements ... Je ne vis pas dans le monde des bisounours, mais ma force intérieure et mon cœur veulent encore croire à la vie ... Beijinhos <3

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    3. J'ai dit ça ? ;-)
      Moi non plus, je n'aime pas que l'on me colle cette expression de "bisounours" sur le dos
      mais j'essaie quand même de réagir de façon positive le plus souvent possible.
      Beijinhos
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Un Paris qui j'espère ne disparaîtra pas ;-)
    je lève mon café à l'amour, à la vie, au bonheur comme tes poètes du Bartabas-au-coin-de-la-rue;-)
    Bisesss

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    1. Hé hé ! je vois que tu as goûté mon humour vaseux de la nuit !
      Pardon encore pour ce jeu de mots un peu approximatif, j'ai pas résisté...
      Moi aussi, je lève mon verre avec toi.
      Pour toutes les victimes du 13 novembre.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Une délectable petite tranche de vie très titi parisien.

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    1. Ceux qui ont l'âme de Gravroche et de Mimi Pinson ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. On en trouve encore des petits bistrots dans nos grandes villes.
    Il faut écrire pour surmonter, pour avancer. Et j'ai bien peur que l'on soit condamné à écrire de plus en plus dans ce monde de fous.
    @ bientôt, Célestine
    Gros bisous

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    1. Oui, Soène, c'est un monde de fou, mais si on a ouvert les frontières, c'est avant tout parce que ça arrangeait la finance de pouvoir faire circuler les marchandises sans entrave.
      le problème, c'est qu'il n'y a pas que les marchandises qui circulent librement...
      Bisous ma belle
      à bientôt
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Je crois que les plus gros prédateurs de la société n'ont jamais eu besoin d'une ouverture des frontières, ils sont déjà partout...
      Aucune guerre n'a fait autant de morts dans le monde que le capitalisme, et pourtant 36-45 avait déjà mis la barre très haut...

      Je suis partisan de la théorie de Coluche lorsqu'il disait:
      "Il suffirait que personne les achète pour que leurs merdes ne se vendent pas."
      Revenir à plus de simplicité dans la vie est un choix personnel, c'est possible car je le fais depuis 1997, très exactement au moment où les banques ont cessé d'être des partenaires économiques pour devenir des prédateurs de la société. Et je m'en porte que mieux.
      Bises et baci

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    3. C'est ce que je voulais dire quand je parlais de la finance...
      Mais à part ce constat, que dire à un jeune couple qui veut construire son nid, vers quelle option se tourner pour financer le projet ? On parle à l'aise de simplicité, mais nous avons une maison...
      ^^

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    4. Il reste bien heureusement quelques banques hors du monde de la Phynance. Des banques coopératives telles que le réseau des Raiffeisen en Suisse et en Allemagne. La France a d'autres structures coopératives qui s'occupent de prêts aux logements.

      D'autre part, ce n'est pas antinomique de vouloir la simplicité et une maison. Ca va même plutôt de paire car c'est important de pouvoir maitriser son logement.
      Dans la simplicité, il y a bien d'autres pistes à explorer.
      Ti bacio

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    5. Tu me rassures ^^
      j'explore ces pistes assidûment depuis pas mal de temps... et c'est passionnant !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. J'avais comme tout le monde un atterrissage de fin de mois où il manquait un chouia. Pendant des années, je me suis évertué à gagner ce chouia. Je le gagnais en plus, mais pour m'apercevoir qu'encore une fois il manquait quelque chose.
      J'ai commencé à être objecteur de croissance à la suite d'une petite réflexion.
      Plutôt que de gagner plus, comment faire pour dépenser moins. Depuis je vis deux fois mieux avec un budget deux ou trois fois moindre.
      Tu as raison, cette quête est passionnante.
      Ti bacio
      PS: n'exagère pas sur la consommation de petit lait :-)

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  35. Désolée mais comme je ne visite les blogs qu'une fois par semaine et y trouvais toujours quelque chose, je ne me suis pas inquiétée, bien que j'aie senti le ralentissement du vol du phénix jusqu'à un atterrissage prolongé. Mais il faut parfois, justement, mettre pied à terre pour reprendre son élan... et son envol. Ton texte ressemble à un air de bal musette, aux amoureux de Peynet, au Paris rieur et gouailleur que nous avons toujours connu. Et c'est un régal...

    Buentornata, sorellina!

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    1. Voila comment en quelques mots bien choisis on enchante une soirée.
      Grazie mille sorella, je me suis tenue loin des blogs mais cela n'a pas duré assez longtemps pour que tu t'inquiètes.
      L'essentiel est de reconnaître notre chance d'être vivantes et passionnées.
      baci di cuore
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  36. Je t'ai lu avec délice comme toujours. un soupir quand même pour la fin qui me ramène à la dure réalité, mais on se serre les coudes hein ? ici , chez toi c'est pas difficile, on est sûr que ça marche, on a au moins un point en commun , tout le monde t'adore !

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    1. Je crois que je le leur rends bien, à mes aminautes. Les filles comme les garçons, chacun a quelque chose de singulier, de différent de tous les autres, et c'est merveilleux de chercher cela dans chacun.
      Mais dis-moi, tu n'as pas aimé ma petite fable, le coq et la belette ? ;-)
      Bisous étoilés
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. ah oui pardon , j'ai "oublié" de te remercier et de te féliciter ... quelle imagination et quel humour , j'adore vraiment !

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    3. Ben voui, d'habitude j'ai mon petit message privé qui me met en joie...
      parce que faire plaisir à quelqu'un tout en éprouvant soi même du plaisir, ça met en joie!
      Je me demande bien ce qui t'est arrivé pour que tu oublies...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  37. 353 mots qui m'ont rappelé le gai Paris que voilà de Madame Dona: je viens de mettre un joli bordel dans mon stock de 33 tours pour écouter la chose: je te préviens, Celle, la prochaine fois que tu fais une pause, ne réattaque pas comme ça, ou bien viens ranger!

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    1. Quand je pense qu'il t'aurait suffi de cliquer juste là-dessous, sur l'étoile, pour entendre cette magnifique chanson.



      Quelle belle voix elle avait, Alice ! Je l'aimais bien quand elle était avec Serge Lama.
      Allez, je te fais quand même la bise, même si tu me houspilles ^^
      Céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. C'est qu'elle se moquerait d'un pauvre handicapé, celle-ci!
      Le titre m'échappait, j'ai cherché un peu sur la toile, alors j'ai cherché à l'ancienne...Et ça marche!

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    3. T'es handicapé, mon chou ?
      Ah ben je savais pas, désolée. :-(
      bisous confus
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  38. Très belle évocation de la Poésie dans toute sa grandeur. Ça fait du bien de lire ça !

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    1. La grandeur de la poésie, c'est sans doute sa faculté de faire des pieds-de-nez à tous les pouvoirs, à toutes les choses établies, les idées reçues, les oppressions en tous genres.
      Et par l'étang qui court, il est bon de se le rappeler...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  39. Tu m'avais fait peur avec ton message "pause" ; j'ai cru que toi aussi tu rendais ton tablier de blogueuse ! Et merci pour cet hymne à la vie malgré tout ......

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    1. Bah, une pause par définition, ce n'est pas un arrêt définitif, ma petite miss.
      Et j'ai été tellement heureuse de revoir mes lecteurs !
      L'hymne à la vie n'est-il pas le meilleur moyen de rendre hommage aux morts ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  40. bONSOIR CHere Célestine,
    Enfin JE peux remettre un commentaire ! Impossible depuis des semaines...
    J'espère que tu vas bien.
    Je t'en raconterai plus ailleurs mais suis heureuse de te relire, prends soin de toi

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    1. Moi aussi je suis très heureuse Hélène.
      Oui je vais bien.
      Tu manquais dans mon paysage.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  41. Juste pour paraphraser le titre de Hemingway "Paris est une fête", qui fait un tabac en France ces derniers jours, j'aurais comme envie d'écrire "La vie est une fête". D'autant que ça te va à merveille...

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    1. Merci, cher ami. J'apprécie cette phrase qui montre que tu me connais bien ^^
      Bises nocturnes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  42. Quel joli plume tu as pleine de sensibilité et de douceur!

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.