20 octobre 2014

De plume et de plomb





Les films que j'apprécie le plus au cinéma sont ceux que, petite, j'appelais "les films de vie". Je les préfère depuis toujours aux péplums, westerns et autres épopées fantastiques... Les portes y claquent, les gens y rient, pleurent, souffrent , aiment, détestent à un rythme effréné. C'est la vie des gens, quoi.
Les dix jours que je viens de passer ressemblent de près ou de loin à une de ces ébouriffantes sagas. 

J'aurais aimé vous faire rire, pour mon retour sur la planète blog, après une aussi longue absence...mais dans ma dimension professionnelle, (qui a pris un air de quatrième dimension d'ailleurs, tellement on marchait sur la tête ) j'ai eu à subir, outre la frénésie habituelle de fin de période,  l'ire de mères en colère qui m'ont malmenée de façon très incivile, allant jusqu'à m'enregistrer avec leur portable, alors que je n'étais absolument pas responsable de ce qu'elles me reprochaient. Je ne suis pas du genre à fuir mes missions, vous me connaissez, mais là, j'ai éprouvé un immense sentiment d'injustice et d'abandon de la part de la hiérarchie qui m'a envoyée seule "au charbon"pour régler ce qui n'était au final qu'un manquement grave de la susdite hiérarchie.  Les aléas du métier sont de plus en plus imprévisibles et parfois très anxiogènes, et j'en ai été choquée plus profondément que je ne le pensais... 
Je cherche d'ailleurs un cours de vaudou accéléré pour apprendre à planter des épingles dans des poupées. Ça pourrait me servir un de ces quatre, si  Jargonos* ne se calme pas.

Pour le deuxième épisode ubuesque, mon amie Berthoise a parfaitement résumé la situation dans son billet "prise de chou et plantage". Là franchement, je préfère en rire, tellement c'était pathétique. Les errances du mammouth finisent par devenir franchement pitoyables.

Bref, les vacances sont arrivées à point nommé pour remédier à l'état de vieille pantoufle bouffée aux mites dans lequel je me trouvais vendredi soir. Il me faut donc me rendre à l'évidence: je ne parviens pas à me faire aux nouveaux rythmes scolaires...et le bur-naoute m'a une fois de plus frôlée, malgré ma vigilance et des doses massives de yoga et de méthode Coué. Résultat: un déglinguement général de la machine, et une furieuse envie de me déconnecter.  Des médias, des écrans, des mails, des textos, et même des blogs...De tout. Un besoin de silence. 

C'est là qu'une lettre de ma fifille chérie m'a mis les larmes aux yeux. Pfiouuu, ce que ça peut-être bête une mère...(Au point où ils en étaient, mes pauv' zyeux,  de toute façon, j'étais en mode éponge) Pourquoi, quand on est épuisé, pleure-t-on même pour quelque chose de gai ? Elle me demandait simplement si je pouvais lui rapporter tout un tas de petits bazars qui lui appartiennent, et qui traînent depuis un brave moment dans sa chambre et ailleurs. Et alors j'ai réalisé qu'après tous ses faux départs elle quittait enfin vraiment définitivement la maison. Les vingt-quatre dernières années me sont revenues dans la poire d'un seul coup. 
Bon elle ne part pas dans les mines de sel, non plus, hein, faut rien exagérérer...son premier nid de jeune femme libre et indépendante ressemble à un petit paradis, et je m'en réjouis.



Comme je me suis réjouie de ce temps merveilleux, estival, et des multiples occasions de sourire que m'a offertes ce premier week-end à la mer. Attends, on est en octobre, là ?  De petits bonheurs alternatifs après les larmes. Un plaid en velours tout doux pour mon froid au coeur. Et après une semaine de plomb, la joie de reprendre enfin ma plume.



*Jargonos, pour ceux qui auraient raté les épisodes précédents, c'est ma chef...





Photos Célestine

Karen's Theme (instrumental) by Carpenters on Grooveshark

112 commentaires:

  1. Ah la la la comme aurait dit ma maman à moi! On dirait que tu n'es pas encore sortie de la zone de turbulences. On attend donc une jolie poupé Jargonos hérissée d'épingles (rouillées de préférence) dont la cible réelle se tord de douleur (allez... on va juste la faire se tordre de douleur pour une gastro qui durera une bonne semaine...), le visage jaune.

    Oui, elle s'en va avec ses tites couettes et ses tites affaires, ta petiote. Et ne crois pas que tu viens de prendre un coup de vieux pour autant, hein! Tu promets?

    Moi aussi j'aime ces films "de vie" mais c'est plus gai quand les drames - qui finiront bien malgré tout - arrivent chez les acteurs...

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    1. Mon Edmée chérie, que c'est gentil d'être la première...Promis juré, je me sens toujours aussi jeune et dynamique...
      Surtout après ce week-end où j'ai quand même bien décompressé.
      La zone de turbulences est sans doute encore pire quand on s'approche du port, mais je suis prête pour ma prochaine vie, ce n'est qu'une question de mois...
      Oh quelle joie de voir que tu comprends mes envies de vaudou! Une bonne gastro lui enlèvera peut-être sa tronche de constipée chronique, ha ha ha!
      Je t'embrasse.

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  2. Les parents te demandent en selfie ? C'est la gloire ! ;-)

    Bon ben tiens le coup car la gloire s'assume difficilement d:-(

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    1. J'en ris maintenant, mais je peux te dire que je ne brillais pas à l'instant T.
      Et je ne peux en parler qu'à mots couverts...je vais peut-être devoir intenter une action de protection juridique du fonctionnaire. Ça ne me fait pas rire: les gens ne respectent plus rien, ils étaient sûrs de leur bon droit et je ne pouvais que leur répéter que je les comprenais mais que je ne détenais pas le pouvoir de les satisfaire.
      Bref un beau dialogue de sourds à douze contre une je n'en menais pas large.
      Je te raconterai...
      Ouep, finalement, je n'aime pas la gloire. ;-)

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  3. Ah ma Célestine..... Les incivils, les malappris, les sûrs de leur bon droit, face à nous les éponges totalement perméables, puis les petits bonheurs qui nous font fondre le coeur et activent nos glandes lacrymales, sans parler des hormones en pétard, tout ça c'est un peu trop pour les tendres pommes comme nous....
    Sus à la déprime, ma belle. Et bienvenue au club des mamans qui se prennent tout d'un coup le départ des enfants en pleine poire, alors qu'en fait, ils sont déjà partis depuis quelque temps.

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    1. Ce qu'il y a de merveilleux dans l'amitié, c'est que l'on se remonte mutuellement le bourrichon quand ça va pas. Je ne te dirai que deux mots: merci de me comprendre si bien.
      Bon d'accord ça fait six mots.
      Enfin voilà quoi.
      De tout cœur avec toi.
      Bisous

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  4. Forcément les victimes collatérales de ces systèmes d'éducation menés au forceps, ne peuvent pas être ceux et celles qui sont loin des champs d"expérimentation!
    Mille bisous!

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    1. Quoique....
      Un jour peut être, un jour viendra, couleur d'orange....
      Deux mille. Qui dit mieux?

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  5. Avant de passer au commentaire, je vais de ce pas décommander la cordée de secours et faire annuler l'avis de disparition. Tu as manqué.
    ------- >
    <-------
    Me rev'la

    Ça sert à quoi d'être chef, si ce n'est d'envoyer les subordonnés se prendre les coups à sa place....
    Dans cet état d'esprit, tu avais la possibilité de leur envoyer l'aide-concierge, qui lui n'avait personne à déléguer pour prendre les coups.
    Ceci dit, ce n'est pas juste qu'ils te râpent sur le paletot ainsi, mais ne vas pas imaginer que la Sinistre de l'EN se portera volontaire pour essaimer sa bonne parole et se prendre les retours dans la tronche. Courageuse mais pas téméraire la gueuse... Alors ces mères n'ont que la dirlette sous la main, et pour la hiérarchie, elles servent à ça.
    Décale toi dans le temps, ce qui est bientôt périmé n'a plus d'importance.

    Les enfants occupe une vie, encombre la maison et on s'aperçoit un jour qu'il ne reste d'eux, dans le nid familial, qu'une photo accrochée au mur. A dater de ce jour, c'est en visiteurs qu'ils reviendront. Ça a aussi son charme....
    Ti bacio Sorellita


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    1. La sinistre a un sourire d'ange, mais faut-il s'y fier ?
      Que de conneries fait-on en son nom...

      Pour la cordée de secours c'est gentil tiens. Je ne pensais pas avoir manqué autant.
      Je n'ai pas vu le temps passer, faut dire.
      Merci fratellino

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  6. Les douze salopards contre Mary Poppins !! Tu aurais dû t'envoler à la force de ton ombrelle ;-)

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    1. Cela aurait été pris pour une fuite...
      J'ai affronté ces échevelées avec courage.
      Mais la lie du calice avait un goût de vieux vin faisandé et bouchonné ( à l'émeri, si l'on considère le niveau de comprenette...)

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  7. Que veux-tu, c'est la rançon de la gloire : depuis que tu as mis une de tes interprétation en ligne sur ton blog, les fans viennent en masse à tes concerts pour faire des enregistrements pirates ! :~)

    Blague à part, je compatis : une hiérarchie couarde et absente est encore pire qu'une hiérarchie trop pesante et présente. Courage !

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    1. Couarde: voilà un mot un peu désuet mais combien vrai pour désigner quelqu'un qui n'a pas de cou...
      ...rage !
      Toi au moins tu me fais rire avec une grande régularité et ça, c'est mieux que la gloire pour moi.
      bises célestes mon p'tit TB

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  8. hélas je reconnais tout à fait les problèmes du "métier" et oui c'est sur les genoux qu'on arrive aux vacances...
    que dire?
    qu'il faut en effet beaucoup de yoga et d'autres choses-qui-font-du-bien pour compenser tout ce qui fait si mal au boulot...
    bises et bon courage, Célestine!
    (je suis fâchée contre mon feedly qui m'avertit si tard de la parution d'un nouveau billet chez toi!)

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    1. Mais non, tu étais pile à l'heure, c'est moi qui suis restée dix jours sans écrire...
      Parmi les bonnes choses-qui-font-du-bien il y a ce blog, et puis tous les gens merveilleux que j'y ai rencontrés, dont toi. Et cela m'est très précieux.

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  9. Tu ne m'étonnes nullement ma chère Célestine....... mais tu sais bien que "ce qui ne tue pas rend plus fort"... aphorisme revendiqué par Nietzsche et Goethe !! alors... courage... quant aux impolis et aux discourtois.. laissons.... "à l'oeuvre.. on connaît l'artisan" (Jean de la Fontaine)..... "Ce grand monde, c'est le miroir où il nous faut regarder pour nous connaître de bon biais" (Montaigne)..
    Bisous, et bonne journée encore embrumée ce matin.
    Den

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    1. Ah! Nietzsche et son fameux aphorisme...
      Et puis La Fontaine, Montaigne! laisse moi t'embrasser, chère Den, tu me fais un bien fou,
      dans cette période un peu trouble où mes valeurs vacillent parfois.
      La journée a été excellente,j'ai fait une balade magnifique en montagne, les feuillages sont splendides en cette saison...
      Bises célestissimes.

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  10. Ton silence prolongé ne laissait rien présager de bon ...
    Ce énième événement doit donc te conforter dans tes choix futurs.
    Ta réaction semble donc légitime et le ressourcement, bienvenu!
    Assertivité et résilience sont les deux mamelles de Célestine, si j'ose m'exprimer ainsi !!! ;

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    1. Mais ose, ose, cher ami. C'est une expression de notre belle langue, pourquoi s'en priver ?
      Je te remercie pour ton analyse qui ne manque pas de me rassurer.
      Tu es quand même celui qui m'a appris l'assertivité, je rends à César ce qui est à Antiblues! ;-)
      Quant à mes choix futurs, tu as bien compris combien ils se confortent de jour en jour !
      Bises

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  11. Coucou ma Célestine...
    Je n'ai pas perçu ton absence de la toile puisque j'en étais bien loin et pour les mêmes raisons que toi... un besoin absolu de silence, d'absence de clavier, sans aucune donnée supplémentaire à gérer au terme de tant de journées folles et perturbantes...
    Par contre, j'ai perçu ton absence tout court. Et j'ai, chaque jour, pensé à toi en me disant que nous étions au moins deux dans cette galère mais hélas, sans Léandre ni Vincent... Mais il en faut plus pour nous abattre, copine de bagne! Tu trouveras ma méthode Coué dans mon prochain billet.

    Le départ de nos filles: une étape attendue mais redoutée que l'on perçoit vraiment un jour, en rentrant dans leur chambre presque vide...longtemps après... J'avions connu et j'avions eu les zoeils numides.

    Entre tes lignes, je lis plus que tu ne dis. Je sais que tu liras entre les miennes.
    Avec toi,
    Bises épaminées (c'est plus que vitaminées!)


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    1. Oh oui il en faut plus pour nous abattre!
      Déjà quatre jours de vacances et je me sens déjà mieux.Moi aussi j'ai souvent pensé à toi...Et aussi à la petite caméra qui nous filmerait toute une journée, mais sans trucage, pas comme dans les émissions de téléréalité bidon.Les gens seraient certainement ahuris de ce que nous vivons au quotidien...
      Et le burn-out n'est pas seulement un concept: je sens physiquement les étincelles de cramage dans le cerveau, et heureusement j'ai appris à voir venir avant qu'il ne soit trop tard.
      J'ai lu entre tes lignes
      Bisous célestes

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  12. Octobre au balcon.. Abandonne ton manchon ];-D

    Un jour les oisillons prennent leur envol.
    Les petits deviennent grands, il n'y a plus d'enfants..

    Mais le plus fort c'est qu'au bout de quelques années on se demande : mais est-ce bien eux qui étaient dans cette maison il n'y a pas si longtemps ?

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    1. C'est trop noir pour moi cette vision des choses.Pour l'instant, les souvenirs de leurs petits pas dans la maison sont encore bien présents.
      J'aime bien en revanche ton proverbe météorologique...
      Molto baci

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  13. Ton silence durable ne me disait rien de bon. Ce n'est pas dans tes habitudes…

    Cette histoire d'enregistrement à ton insu doit t'être fort désagréable puisqu'elle indique une intention de te "piéger". Où se situe la confiance là-dedans ? Et comment travailler avec l'esprit serein si on ne se sent pas en confiance ? Des actes de ce genre ne sont pas anodin et en disent long sur la façon dont ces parents perçoivent "le système éducatif" dans son ensemble, et notamment les enseignants qui le représentent à leurs yeux.

    Profite bien de tes vacances loin de tout ça. La nature, elle n'est pas mesquine et t'offre ses couleurs sans compter ;)

    Bises colorées

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    1. Comment travailler avec l'esprit serein si on ne se sent pas en confiance ?

      Tu poses là une question fondamentale (comme souvent) et dans mon métier, j'ai vu peu à peu disparaître le mot confiance au fil des années. Les instances dirigeantes qui nous épient, nous surveillent, nous évaluent, ne nous font plus confiance. Les parents n'ont plus confiance dans les professeurs, les élèves n'ont plus confiance en eux mêmes...tout ce qui faisait le substrat bénéfique et fécond de ce métier, reposait sur une confiance réciproque.
      Non, la nature n'est pas mesquine, tu as raison, c'est ma grande consolatrice.
      Merci de tes passages que j'apprécie toujours autant.
      Bises célestes

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  14. chère Célestine, je ne me doutais pas à ce point de l'incivilité des gens. J'espère que ces quelques jours vont te ravigoter. Cà a du bien changer au fil des années. Je ne me serais jamais permis en tant que maman. Pourtant une fois, j'aurais aimé revendiquer au sujet d'une humiliation faite à ma fille, je n'ai même pas osé....... Continue à écrire, j'aime trop te lire.

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    1. Chère Mel...comme c'est gentil et doux ce que tu dis.
      Si tu avais été maman d'élève dans mon école, je t'aurais reçue avec respect, je t'aurais écoutée, et j'aurais cherché à savoir le pourquoi des choses.
      On est passé d'un extrême à l'autre, d'une période oùles parents étaient terrorrisés par l'institution, à cette époque infâme où certains y entrent comme dans un moulin avec la frme intention de nous faire avaler notre stylo rouge...A quand une époque de juste milieu, où chacun pourra exprimer son avis dans la confiance et le respect mutuels? Utopique moi? c'est pour ça qu'on m'aime sans doute...
      Bises étoilées, chère Mel

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  15. Ah là là Célestine ! ces coups bas du style de l'enregistrement, oui cela fait mal car on s'y attend si peu quand on est passionné par son métier comme toi et qu'on cultive la naïveté des coeurs purs !!! mais surtout ne change pas, garde ta belle sincérité, ton bel humour et fais leur un pied de nez intérieur à tous ces décérébrés du savoir vivre ensemble. Quant à ta n+1, ne peux-tu pas lui dire ta façon de penser avec quelques petits scuds bien pensés dits d'une voix suave ? Allez courage !
    Pour ta fifille, on les croit partis et dès qu'ils fondent une famille, ils reviennent en force avec leurs petits sous le bras, on les chouchoutent tout gagas pour bientôt accueillir les chicoufs en vacances, hurler de plaisir à leur arrivée et nous étaler d'aise à leurs départ!!!! Bises ma chère Célestine, nos films de vie se ressemblent plus qu'il n'y parait.

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    1. Les chicoufs, ça c'est génial, j'avais adoré chez toi quand tu avais expliqué:chic, ils arrivent, ouf, ils repartent...
      Oui nos films de vie se ressemblent, tu es comme une grande soeur qui me précède de peu, et quelque part me montre le chemin.
      Promis,je garderai ma naïveté, ma sincérité et mon coeur pur, ça c'est une promesse pas très difficile à tenir. ;-)
      je t'embrasse fort, Malou.

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  16. Moi qui aime les commentaires décalés, tu sais bien sûr qui est l'archétype du réalisateur de "film de vie"?
    A gagner: un carambar d'antan ...

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    1. Je dirais... Claude Lelouch.
      J'ai bon?
      Je te préviens, si j'ai bon, je veux mon carambar, avec la blague dedans...

      :-DDD

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    2. Avec, chez lui, un petit côté visionnaire, je dirais Jacques Tati, même si maintenant, ça commence à dater :-)

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    3. Peuh...les portes claquent chez Jacques Tati? J'ai pas souvenance...
      Mais c'est qu'il me piquerait mon carambar par tous les moyens, questo mascalzone !

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    4. Au débotté et sans trop réfléchir:
      - Dans mon Oncle, il casse la vaisselle, le portail ... et le magnifique jet d'eau de son beauf. En plus d'apprendre des trucs marrants à son neveu Gérard (comme de siffler les passants juste avant de passer près du candélabre.)
      Dans Play-Time, c'est tout un resto qui est ruiné.
      Dans Trafic, il provoque une hécatombe de bagnole et fini par se tirer avec l'attachée de presse.
      Si c'est pas de la vraie vie.....
      Pour le carambar, c'est promis-juré, je te raconterai la blague.
      Ti bacio
      PS: qu'est ce qu'elle t'a fait mia calzoni?

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    5. Ah ouais ouais ouais! Tu le connais bien ton bonhomme! Bien mieux que moi en tout cas !
      Mais bon, il me semble que ça manque un peu d'amour tout ça, enfin je veux dire d'histoires d'amour a la Lelouch, avec des gens qui se rencontrent sans savoir qu'ils ne se sont pas rencontrés par hasard, puis qui se quittent, puis qui se retrouvent toujours pas par hasard, enfin bref, la vie quoi.
      Sinon, mascalzone ça veut dire coquin, canaille, enfin bref, un individu peu recommandable qui veut me piquer mon carambar.
      Molto baci ancora

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    6. Voyou ou fripouille aussi, mais je ne suis pas obligé de le comprendre de cette façon. Même que c'est ton côté culottée qui m'a fait voir la chose ainsi...

      Lelouch n'a pas le monopole de l'amour (merci VGE pour la formule). l'amour à la Tati est tout en délicatesse et en retenue. Il aime, elle aussi, mais il ne voit rien. En fait, c'est à la fin de Trafic qu'il ose. Avant, c'est "je te plais mais j'y vois rien" (Normal, l'amour rend aveugle;-).) C'est aussi la vraie vie, mais sans le côté mélodramatique (qui n'est pas si fréquent que ça).
      Baciolino


      Bon allez, je ne te disputerais pas le carambar si tu me racontes la blague.

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    7. Attends, il faut encore qu'
      Antiblues valide ma réponse. C'est pas encore gagné!

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    8. Vous avez perdu tous les deux !
      Mais, Blutch tu as raison, le regard particulièrement aiguisé que Tati portait sur nos travers et les aléas de la vie en faisaient un vrai réalisateur de vie, mais je ne pensais pas à lui!
      Célestine, tu étais quand même sur la bonne voie car c'est aussi un Claude !!
      J'vais me déguster le Caramb' tout seul, c'est ... bête !

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    9. Mince alors...
      Dommage, c'est trop nul de manger un carambar tout seul.
      J'ai une deuxième chance ?
      Claude...voyons...c'est qu'il y en a plusieurs!
      Sautet, Miller, Pinoteau, Berri, Chabrol ?

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    10. Sautet, voyons, l'unique, le seul, celui qui a réalisé "les choses de la vie" (Ah, tu vois bien, avec un titre comme ça!) et puis mon film préféré entre tous: César et Rosalie ! Un orfèvre ...

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    11. Caramel. ...carambar....
      Vous éveillez madame bien des envies

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    12. @ Antiblues
      Puisque tu t'es fait le carambar tout seul, tu la racontes cette blague :-)
      @ Céleste
      Je ne voudrais pas avoir l'air de rouspéter pour rien, mais ta captcha est bien moins drôle que celle de Blogbo.
      Baci tout de même.

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    13. @Blutchiamo Je suis effondrée, je ne comprends pas pourquoi il y a une captcha alors que je n'ai rien changé à mes paramètres...

      @Antiblues Je n'ai même pas droit à un mini morceau pour avoir mis Claude Sautet en premier dans ma liste ?
      César et Rosalie...Wouaou, la scène du restaurant... ;-)

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    14. Ce n'est pas non plus la grosse cata. Par contre, pour le carambar, je ne sais si je m'en remettrai si vite... Avec Antiblues qui ne fait même pas mine de partager la blague, c'est dur...
      Baci sans le jus de caramel

      Elle insiste la gueuse... etour à la captcha

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    15. On se consolera avec quelques fraises tagada...^^

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    16. Depuis le temps que tu m'en parles, je n'ai encore jamais goûté aux fraises tagada..

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    17. Je remédierai à cela dès que possible. Il te faudra juste mettre dans ta poche cinq minutes tes convictions d'écologie et de respect de la nature. Y a pas plus degueu et chimique mais un coup ne fait pas pute comme tu le sais...
      Et puis c'est un des parfums de ma jeunesse...
      baci

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    18. Bon, à la demande générale, voici la blague du Carambar :
      Comment s'appellent les parents de l'homme invisible?
      Ses transparents !

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    19. Excellent! J'adore! Ça me rappelle mes CM2...
      Alors il était bon ce carambar ? Tu n'as pas culpabilisé à mort de te le manger tout seul sans en donner aux copains ?
      ;-))))

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  17. Se dire :
    1 - je suis en vacances et je veux me reposer.
    2 - Et qui s'en fout de vos remarques madame l'inspectrice ?
    3 - Prendre le temps de passer en revue les milles choses qui attachent le cœur de votre fille au vôtre.
    4 - et cet été qui se prolonge, le regarder jusqu'à la fin.
    5 - et puis s'en aller dans ce pays merveilleux du rêve où même les méchants deviennent au moins drôles, sinon attendrissant.
    6 - Ne pas oublier votre devise :"une femme qui aime peut changer le monde".

    7 - Ne chassez pas les anonymes. Ils cachent leur timidité derrière ce nom d'emprunt.

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    1. Ah que voilà un joli programme, monsieur, auquel je souscris bien volontiers...
      Cependant, pour le numéro 7, il faut que vous sachiez que je ne chasse pas les anonymes. C'est mon chasseur de spams qui le fait pour moi, bien souvent...il me faut alors partir à la pêche des commentaires des timides qui se sont retrouvés piégés de cette façon.
      Un jour,j 'ai essayé d'expliquer ça à un de ces timides-là. Et de lui montrer comment faire pour déjouer les pièges de l'anti-spams. Mais il m'a envoyé sur les roses... :-)

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    2. Mais chére Celestine, on ne vous envoie pas sur les roses....on vous renvoie parmi les roses, sachant bien que vous en venez.....quand vous ne les semez pas comme dans votre bannière......

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    3. Oui bon admettons, je prends ça comme un compliment...^^
      N'empêche que je suis encore allée à la pêche aux spams pour le dégotter,ce commentaire...
      Je préfèrerais aller cueillir des roses, à tout prendre, quitte à les semer sur ma route comme la maladroite de ma bannière...

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    4. Mouaiche c'est vrai ça .... Les Zanonymes nous compliquent la tache. Faut aller les repécher d'avoir péché par silence....
      Finalement me demande si je vais continuer à les retrouver noyés parmi les spams !
      Zont ka s'inventer au moins un nom !
      ché pas moi "le Grand blond timide avec une souris noire".....

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    5. Ben voui, c'est pourtant pas si difficile...
      Le problème c'est qu'au bout d'un moment, c'est l'adresse IP qui est repérée comme indésirable.
      Alors là, les Athéniens s'atteignent et les Satrapes s'attrapent...
      Le grand blond avec une souris noire, c'est sympa comme pseudo.
      Avis aux amateurs.
      Kiss céleste pour toi

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    6. Ouais, ben anonyme ou pas, ce p... de blogspot de m... a ressorti ses captchas !!
      ça me saoule carrément :(

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    7. ben moi je ne suis pas si patiente que vous ! les anonymes qui se cachent dans les indésirables sont envoyés par pertes et fracas dans les limbes de la toile, surtout qu'en ce moment, il y en a de très nombreux à parler dans la belle langue de Shakespeare que je connais trop peu. Donc exit, sorry.

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    8. @Antiblues je suis confuse de provoquer en toi un tel agacement...
      Moi qui brave souvent les bugs de canalblog, et qui me suis créé un compte canalblog pour le seul plaisir de commenter mes amis, je te trouve bien injuste avec ce pauvre Blogspot... ;-/
      Je n'ai rien modifié dans mes paramètres, je ne comprends pas, c'est sûrement un bug de plus...Mais quelle plate forme est sans défaut?
      :-)))

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    9. @Malou
      il se trouve que parmi les "anonymes" il y en a que je connais...D'où le dilemme.
      Heureusement, parmi les spams en anglais, un message écrit dans la langue de Molière se repère assez aisément...

      Et puis il paraît que mon bon coeur me perdra...d'après mes amis.

      Bises Malou

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    10. @ Céleste
      Je ferai très attention à ne pas t'écrire dans la langue de chexpire :-D
      Kiss

      Revoilà cette captcha à la c... J'ai bien envie de lui répondre façon blogbo.
      En plus, elle veut que je lui parle anglais.
      Il m'est avis que c'est blogspot qui fait du zèle. Un zèle que tu devrais pouvoir lui tempérer en convoquant le "webmaster" à une conférence au sommet.

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    11. J'ai écrit au webmaster...on verra bien.
      baci per te

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    12. ...en même temps, c'est quand même pas compliqué de se trouver un pseudo et de l'afficher. Faut pas l'bac, hein !La preuve, même moi, Zeu Candide, j'yarrive, alors !...jeudi, 23 octobre, 2014

      Jdirien...

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    13. Le grand blond timide avec une souris noirejeudi, 23 octobre, 2014

      Ouais, je dirais même que ceux qui disent qui z'y arrivent pas, eh ben c'est de la mauvaise foi!

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    14. Dis donc, Celle, qui a osé dire que t'étais maladroite à semer tes fleurs?

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    15. Ben c,'est toi mon petit Bof, tu te souviens plus? ;-)
      Et au fait, merci de ne plus te mettre en anonyme, je vais peut-être réussir à me débarrasser de cette captcha de m... :-))
      Bisous célestes

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    16. Sûr, segur que je me souviens. C'était juste pour vérifier.

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    17. J'ai encore une bonne mémoire, ça me rassure! Tu es un coquin de la mettre à l'épreuve, sûr, segur !

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  18. L'important n'est-il pas que tu aies traversé l'orage.... Ce qui prouve que tu as les ressources nécessaires pour faire face.... Quant à la hiérarchie... elle a elle-même les chocottes de sa hiérarchie ... qui reçoit des ordres de sa hiérarchie du dessus en tremblant... laquelle est sous la trouille du Ministre, lequel ministre à les foies face au Gouvernement, qui craint le Président et le Président a la trouille du peuple, donc il ne fait plus rien..... (si tant est qu'il ait fait déjà qqch....)
    voila ! voila ! C'est la France !
    On n'a pas mieux en magasin....

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    1. Disons que j'ai réussi à traverser l'orage sans trop de dommages collatéraux...mais ç'a été juste.
      Ton analyse est terrible, juste sans doute, mais terrible: on a l'impression que la peur englue tous les rouages du royaume...
      Moi, je n'ai pas eu peur (quoique...il y avait de tels éclairs dans les yeux de ces furies que je ne donne pas cher de ma peau si c'avait été des fusils...)
      J'ai plutôt éprouvé une énorme colère et une sorte de dégoût.
      Mais il faut dire qu'en magasin, je n'ai que mon coeur et mes deux bras...
      Kiss mon Babar, crois-tu à la réalisation des voeux?

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    2. Un vœu de vent qui se lève emportant au loin une robe...

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    3. ah viiiiiiii !!!
      suis preneur....... voeu bien !
      S'ul pont des Zarts évidemment !!

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    4. Hé hé ! Le jupon de Prudence s'est bien envolé...

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  19. Je suis désolée pour toi et pour l'école en général ...
    Ce comportement est navrant!
    Je reprendrais peut-être mi-novembre si tout va bien et devrais m'habituer aux nouveaux rythmes!
    Bisous

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    1. Tu sais, en fin de carrière, ce n'est pas facile de renoncer à la pause du milieu de semaine...Une pause qui nous permettait de tenir le rythme, de corriger nos cahiers et de préparer consciencieusement notre classe...
      Et les enfants ont beaucoup de mal à se lever à partir du jeudi: cherchons l'erreur...

      Bon courage et prends tout ton temps pour reprendre!
      Bisous

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  20. Ce matin le vent souffle sur la Provence. Il fera froid. Et dans ces jours un peu rudes il faut se souvenir que le vent balayera les nuages et le brouillard ambiant. Alors la journée sera fraîche mais lumineuse aussi. C'est ce qu'il faut penser quand on se lève, l'esprit un peu chaviré, entre les agressions du travail et le blues du temps qui passe et transforme en adultes les petits enfants sans qu'on y prenne garde.
    Alors, comme ce sont les vacances, dès après votre petit déjeuner vous chausserez de bonnes chaussures de marche. Vous jetterez dans votre sac à dos, un pull épais, un livre, un repas frugal. Vous partirez vers un endroit qui monte vers le ciel....où que vous soyez. Les premiers pas seront un peu timides mais très vite le chemin saura vous prendre au piège et chacun des suivants sera plus aisé. Le soleil, le vent vous parleront. Lorsque vous serez un peu montée vous regarderez la ville. Derrière chaque maison vous saurez qu'il y a un ou plusieurs enfants dont la tête est pleine de bons souvenirs d'école. Vous sourirez.
    Lorsque viendra un peu de fatigue vous guetterez un arbre pour l'ombre, un endroit au sud un peu abrité du vent. Vous mangerez en prenant le temps comme ces paysans d'autrefois qui savaient distiller leur fatigue. Un peu de vin peut être pour un peu d'ivresse mélangée au soleil. Un peu de fatigue encore...vous sortirez le livre, un livre que vous avez lu, plein de bonne sagesse. Vous l'ouvrirez au hasard et vous lirez un peu. Le sommeil vous saisira quelques minutes seulement. Un peu frileuse de vous être endormie vous redescendrez vers la ville et sans se lasser le paysage vous exposera mille facettes. Vous aurez oublié madame l'inspectrice et son vilain surnom que sans doute elle ne mérite pas. Car vous valez bien mieux qu'un bon mot, qu'une moquerie.vous penserez : encore quelques jours de repos et je retrouverai ma classe, mes petits, mes amis pour quelques mois encore.
    Vous serez heureuse. Je crois que c'est le mot.
    Et peut être alors ferez vous signe à votre....
    Petit nouveau.

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    1. Comment pourrais-je jamais oublier cet élève si exceptionnel? Il est dans mon cœur a tout jamais, lui qui est l'archétype de ces centaines de frimousses que j'ai aimées tout au long de ma carrière... Une carrière riche et profonde qui m'a nourrie. Maintenant il est temps que je change d'activité et que je prenne ma plume pour garder vivants en moi tous ces souvenirs si beaux.
      Je vous embrasse cher Jacques. Vos passages sont rares mais toujours appréciés...

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  21. "A la maman qui sommeille en toi, enfin qui sommeille c'est vite dit."
    Je reconnais bien là la convive dévouée, en l'occurrence fatigue et burnoutée et si l'expression "l'ire de mères en colères" a un bel effet racinien ce fucking portable peut parfois chez certaines viragos devenir une belle saloperie. Les Carpenters, est-ce le duo qui eut tant de succès vers 1970?Je t'embrasse. ATTB.

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    1. Tout est dit, mon très cher Ami, le résumé est parfaitement saisissant comme toujours... Comme ce soleil généreux qui nous inonde avant la morsure de l'hiver. La vie monte et descend sans cesse, et les amis nous gardent de tomber dans le ravin des incertitudes...
      Attb

      Oui ce sont bien les Carpenters des années 70...

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  22. Idem ici, je sUIS ko.
    Alors je compatis.
    Pour ta fille, je ne puis que me projeter et pleurer avec toi!...
    Regarde ce film , il te plaira surement : (en VO !!) http://www.allocine.fr/film/fichefilm_gen_cfilm=223008.html

    Helene

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    1. Je le regarderai, il a l'air bien, en effet. J'ai regardé la bande annonce.
      Je me pose quand même une question. Pourquoi sommes nous si fatiguées alors que l'on en est qu'au cinquième de l'année scolaire ?
      N'y aurait-il pas une couille dans le potage? Le travail doit-il forcément être épuisant pour mériter ce nom ?
      Ouais bon en fait ça fait trois questions...et je crois que j'en ai encore une bonne demi-douzaine en magasins.

      Repose toi et prends soin de toi ma belle.
      Bises célestes

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  23. J'aime lire que vous retrouvez peu à peu votre sourire après des événements difficiles.
    J'enrage que vous soyez obligée de les subir, mais vous les décrivez si bien, et avec tant d'humour...
    Soyez préservée autant que faire se peut.
    Me permettrez-vous de vous embrasser?
    ~L~

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    1. C'est demandé si gentiment cher ami, j'aurais mauvaise grâce à refuser... :-)

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  24. Certaines personnes sont nées pour faire du mal ...
    Il faut vraiment essayer de passer au dessus, même si parfois c'est compliqué ... Garder son énergie pour notre vie personnelle et nos enfants, non ?
    En tout cas profite de tes vacances pour faire le vide, et te ressourcer avec tes proches qui te donneront tout l'amour que tu mérites.
    Bisous et bonne soirée :-)

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    1. Je ne sais pas si le mal que j'ai ressenti était fait consciemment et volontairement.Mais le fait est que je l'ai mal vécu.
      Heureusement, les vacances effacent peu à peu la blessure...
      Passer au-dessus ? Je vais essayer avec toute l'énergie possible.

      Je t'embrasse, chère petite Marie.

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  25. Tu n'es pas la première à évoquer ça , les parents intrusifs dans les écoles , la plaie !
    il en faut de le force pour les envoyer paitre , et ne pas attiser la flamme , sage équilibre , et prendre le recul nécessaire , pas sure que j'y parviendrais
    ah la mer , le plus beau remède pour changer de décor !
    je comprends
    ta fille est toujours là , même si elle a pris ses quartiers ailleurs
    la maison se vide , vite , très vite pour toi
    on a beau le savoir , c'est une rupture dans le quotidien
    j'ai encore mon grand à la maison , et j'aime bien
    mais faudrait pas que ça dure quand même ...
    Profite encore de la douceur d'octobre
    bises

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    1. Et toi, tu es toute entière comme j'aime, Jeanne.
      Tu remonterais le moral a un troupeau de baleines neurasthéniques...
      Merci pour ton passage.
      Tu me fais toujours grand plaisir.

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    2. Chére Celestine
      En vous comparant à un troupeau de baleines neurasthéniques vous allez pour le moins décevoir un public masculin contraint de rêver de vous à partir des deux yeux et de la frange noire que vous présentez en bas de votre blog.
      Sans savoir pourquoi je pense que la comparaison es un peu exagérée.
      Souffrez que je vous en avertisse.

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    3. Si j'avais dit à Jeanne "Tu ne ferais pas de mal à une mouche" est-ce que je me comparerais pour autant à une mouche?
      Quant à mon public masculin, je ne sais pas s'il ne lui en faudrait pas un tout petit peu plus pour être déçu...C'est que sa constance est pour le moins admirable, et d'ailleurs je ne laisse pas de l'admirer.
      Pour rêver, il vous suffit de vous laisser glisser dans le rêve de mes funambulles.Sous leur blondeur se cachent mes secrets de frange.

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  26. En lisant votre article, j'ai eu le sentiment d'un écho . Je n'aime pas les nouveaux rythmes scolaires . Nous sommes vidées épuisées. Ai souri pour la partie mère /fille , non nous ne sommes pas bêtes même si nous pleurons parfois. Nous sommes tout simplement des êtres merveilleux. Bonne journée !

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    1. Bienvenue chère Arlette!
      Je vous ajouterai au totem des que j'aurai récupéré un ordinateur ( avec un smartphone c'est mission impossible !) je suis bien d'accord avec vous nous sommes formidables !

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  27. Je sais que vous possédez deux yeux ; je voulais dire qu'un seul des vôtres en vaut deux…
    Beau billet mélancolique, jeune femme.

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    1. Merci cher Patrick. Je suis heureuse d'apprendre que je suis votre cyclope préféré...
      Belle journée à vous!

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  28. Il est plus facile aux parents de s'en prendre à la personne qui se trouve en face d'eux, alors qu'ils savent pertinemment bien qu'ils ne sont pas responsables... Courage!
    Profite de ses vacances pour recharger les batteries.

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    1. Trouver un "responsable" est la grande maladie de ce siècle...heureusement, il y a les vacances pour déconnecter! Merci les sorcières!

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  29. Bonnes vacances! Tu sais je n'aurais jamais arrêté de travailler avant 2009 et mon entrée dans la hors classe si je ne m'étais faite agresser physiquement par un parent, abndonnée par ce que tu appelles notre hierarchie.

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    1. Oui je sais qu'il ne faut attendre nulle reconnaissance de la part des Jargonos de tout poil... C'est triste mais c'est comme ça. Je vais tâcher de me détacher de tout ça en douceur...bises ma belle!

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  30. Chère Célestine, tous les instits doivent se reconnaître dans cette blessure!
    Personnellement , j'appelle le bureau de Jargonos "syndicat des parents " et j''y ai même envoyé un papa pour ne pas recevoir ses missiles. Chez nous c'est facile, il est à deux rues de l'école.
    Finalement je n'ai pas eu gain de cause et j'ai mis mouchoir dessus car la vie continue avec aussi son lot de belles choses...
    Les blessures d'aujourd'hui , seul(e) face à l’hostilité de certains, réveillent des douleurs plus profondes et c'est celle-ci qu'il faut mettre à jour.

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    1. D'accord avec toi, les blessures profondes rejaillissent souvent dans chaque petit drame de la vie ordinaire...
      mais quand on est au coeur de la tempête, on n'a qu'une idée: en sortir. Et je n'ai pas encore le courage d'aller fouiller dans mes blessures.
      Merci de ton passage, Mélodie, j'aime ce que tu dis et ta façon d'enseignenr. je ne te le dis pas assez, mais j'apprécie vraiment et j'en profite ce soir.
      Bisous

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  31. Bon toi aussi l'administration te tape sur le système...comme tu le dis, heureusement qu'on a les vacances pour déconnecter et aller voir d'autres cieux !!
    Bises et à plus tard !

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    1. Bonnes vacances alors, Mindounet, si je comprends bien?
      Mais tu participes aux plumes, non?
      Bises célestes

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  32. Je vérifie si la captcha est toujours là.

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  33. Bon sang, j'aurais pu écrire ton texte (sauf la partie concernant ta fille... ça on verra dans 20 ans ^^).... ça fait directement écho à mon article du jour "Lettre à mon égo"...
    Accusée à tort, risque de discrédit professionnel, jugée par des gens qui ne sont même pas de ma hiérarchie, et une leçon de morale en prime même si il a été reconnu que les accusations n'étaient pas fondées!
    Je suis amère, blessée et en colère.
    Et je n'arrête pas d'y penser.
    Enfin... Les vacances m'ont permis de lâcher du leste mais ça restera, je pense, une grande blessure.

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    1. Viens dans mes bras panser ta blessure ma belle, la colère est un tison ardent qui nous brûle, j'essaie de m'en débarrasser assez vite en général. Passé le moment de la blessure, vient celui de la réflexion, où on se dit que l'on s'est encore laissé piéger, et qu'aucun être humain ne vaut le coup que l'on se mette dans des états pareils...Comme par un clin d'œil de la vie, j'ai reçu dans ma boite mail un corriger jubilatoire qui remettait à sa juste place les bouffeurs d'oxygène de tout poil.
      Ils ne pourront pas nous détruire, on est inoxydables, mon étoile.
      Bisous tout doux.

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  34. Je passe un peu tardivement mais t'envoie toutes mes amitiés pour faire face à ces moments difficiles... un jour peut être on comprendra qu'on est tous du même côté et on arrivera à travailler ensemble pour le bien des enfants... pour ça il faudra en panser des blessures, en évacuer des peurs... beaucoup, beaucoup, beaucoup... et puis un grand ménage dans l'administration... un jour...
    En attendant bonnes vacances !

    PS : pour avoir la semaine de 5 jours depuis 6 ans passés, je sais que c'est fatiguant, mais je trouve le rythme meilleur pour les enfants car la régularité des devoirs et des journées a aussi de gros avantages. La transition est difficile mais courage, je pense que tu y trouveras ton compte à terme.
    Anne

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    1. Je ne crois pas que j'aurai le temps de m'y faire, et puis je n'ai plus dix ans, et c'est difficile de changer de rythme quand on ne l'a pas décidé soi-même. Je suis rétive à cette loi parce qu'elle a été imposée à la va-vite après une pretendue concertation. C'est un transfert éhonté de l'autorité nationale sur les collectivités locales, qui fait que les enfants de la république n'ont plus le même vécu scolaire en fonction des moyens de la mairie du lieu où ils habitent.

      Cela dit, chère Anne, je ne perds pas espoir qu'un jour, un jour couleur d'orange...
      Bises célestes

      PS peux-tu essayer de ne plus commenter en anonyme.? A chaque fois cela déclenche le " vérificateur de mots" .
      Il te suffit de choisir NOM/URL dans le menu déroulant, de taper " Anne" dans la case " Nom" puis de taper sur continuer. Tu n'as pas besoin de remplir la case URL, d'autant que tu n'as pas de blog...
      Ainsi, peu a peu, si tous mes lecteurs jouent le jeu, j'arriverai peut être à le débarrasser de cette captcha insupportable.

      Rebises

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    2. Ok j'ai compris.. normalement je mets mon nom, mais mon fils a maintenant des devoirs à faire sur l'ordi et il a son compte Google, et je ne veux pas le déconnecter de peur de perdre son travail... je ne savais pas qu'on pouvait juste mettre son nom sans se connecter avec Google... merci !

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    3. Merci beaucoup Anne.
      Il est vrai qu'à une époque j'avais mis la marche à suivre dans l'accueil du blog, et puis je me suis dit que les gens devaient la connaître.
      Je me suis aperçue que non. Heureusement, mes lecteurs sont de bons élèves, si j'ose me permettre cette métaphore un peu osée...
      Eh bien oui, on peut donc commenter sans se connecter et sans être anonyme.
      C'est chouette la vie !
      Merci beaucoup Anne, de ta fidélité et de ta constance.

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.