L'un de vous m'a remis en mémoire un texte que j'avais commis il y a presque dix ans.
« Comment je pense à demain », sur une consigne de Queneau et ses 366 réels.
Rien n'a changé : il y a toujours deux façons de penser à demain. Au propre et au figuré.
Demain, dans vingt quatre heures, je vais partir voir mes petites étoiles qui me manquent, mes Angevines. Demain soir elles seront dans mes bras. J'en suis sûre et pourtant, il y a une infime possibilité que cela n'arrive pas... Mais je vois déjà les superstitieux jeter du sel par dessus leur épaule tout en touchant le faux bois de leur table ikéa. On ne peut jamais rien dire de demain. Et cette incertitude est le sel de la vie.
Alors le grand demain... le Futur de l'humanité...Ce flou nébuleux que l'on appelle l'avenir. Ce qui est à venir. Ce qui arrivera. Ce qui n'arrivera pas. Ce mystère aussi épais qu'un dictionnaire en dix volumes. Qui peut en parler, honnêtement ?
Comme je le disais, on ne peut que supputer.
Soyons réaliste. Le pire est possible. Il est même probable. Les agités du bulbe rachidien qui jouent aux soldats de plomb avec nos vies n'en ont rien à carrer. Ils se trumpent, de toute évidence. Mais se croient au-dessus des lois mystérieuses de l'univers. Chétifs insectes, pauvres excréments de la terre...
Se préparer au pire en tremblant et en érigeant des murs n'est pas forcément très constructif. Mais si cela consiste à renforcer en soi les graines de courage, de résilience, de paix, d'ouverture, de solidarité, c'est faire de son mieux : ce sont ces graines-là qui aident à rester debout dans les tempêtes.
Renforcer en soi l'admiration des belles choses, le respect, la gratitude, le contentement. C'est notre potentiel d'êtres pensants.
Cultiver en soi l'humilité et la fierté, l'espoir et la vigilance, le rêve et le réalisme, le coeur et la raison. Toutes ces choses en apparence contradictoires, mais qui sont les tenons et les mortaises de tout ce qui s'élève vers le haut, défiant les lois de l'équilibre et les rouages de la peur.
En plantant mon olivier, il y a deux ans, je semais cette graine d'espérance follement réaliste dont parlait Alain. Pas le philosophe, non.
AlainX, mon ami blogueur au discernement si fin, si juste.
Mon olivier va bien. Je vais bien. Le monde est rond et bleu comme une orange.
Jusqu'à quand ? On s'en fout, finalement.
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A Alain.
A Daniel.
A tous ceux qui s'assoient sur le rebord du monde en égrenant des arpèges.
Demain viendra à pas de loup, feutré et sauvage. Il nous faudra l'accueillir sans haine, sans peur, mais avec tout l’espoir de notre cœur. Tout est sombre dans notre monde qui sombre, il se peut que la lumière dorme juste un peu. Mes petite fées m'aident à la réveiller, chaque matin où j'entends leur rires dans la maison. C'est leur façon de me rassurer, sans le savoir. Elles me portent jusqu'à demain, ce sont mes étoiles qui me guident et me gorgent de cette force qui cherche chaque jour à m'abandonner. Elles sont mes demains pleins de promesses et le bonheur les accompagne.
RépondreSupprimerJ'aime ta sagesse, elle est communicative.
Bises Frangine, pleines d'étoiles filantes.
Quelles jolies étoiles filantes, mon doux frangin, faites de ces mille petits fils de soie qui nous relient...
SupprimerLa lumière ne dort que si on la laisse s'endormir. Être vigilants, c'est avant tout garder les yeux ouverts pour ne pas sombrer dans le sombre...Bien sûr que les enfants nous rassurent. Ils sont la preuve que la vie pulse en eux et ils nous tirent de notre torpeur, savamment orchestrée comme nous le savons tous.
Allez, profite bien d'elles comme je vais me noyer dans le regard des miennes. C'est tellement bon !
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Depuis le constat du réchauffement climatique, dont nous observerions les premiers effets, au regard de ce qu'il en est du « Futur de l'humanité », comme tu dis, il est globalement envisagé comme devant déboucher sur le pire. Alors on tente de bâtir une économie nouvelle, fondée principalement sur s'en protéger. Voilà une nouvelle priorité internationale.
RépondreSupprimerMais il y a celles et ceux qui ont foi en l'avenir, sa pérennité, et qui plantent un olivier.
Voilà une source de réjouissances.
Je ne cache pas mon contentement que tu m'évoques. Ça me fait du bien. Ce n'est pas superflu. Il est une forme de discernement qui est d'observer les signes du temps et de rechercher ce qui est source de dynamiques novatrices.
À ce sujet j'ai publié tout récemment un billet sur mon autre blog « Le Voyageur de l'aube », dans le titre est « l'écologie divine ».
J'y prolonge à ma manière ce qui est le sujet de ton billet.
Je t'évoque parce que s'il est un blogueur qui a ouvert en moi des horizons infinis, par sa pensée et sa justesse de vue, c'est bien toi cher Alain. Toi qui es, à toi seul, une leçon de résilience, de courage et d'ouverture, toutes ces choses que je cite dans ce billet qu'il me tenait tant à coeur d'écrire.
SupprimerJe vais aller lire ton billet, cher voyageur de l'aube (quel beau titre !)
Se réjouir, encore et toujours, chaque matin, pour toutes ces choses qui nous sont données, et que beaucoup de personnes n'apprécient jamais à leur juste mesure, sans doute obnubilées par la peur de les perdre...
J'aime beaucoup l'expression « dynamiques novatrices ». Les deux mots sont porteurs d'élan, de foi, d'envie, et de jeunesse de coeur et d'esprit.
Je t'embrasse, cher inspirateur de certaines de mes plus belles pages.
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Je ne me souvenais pas très bien
RépondreSupprimerde ce que je t'avais dit ce matin là,
il y a deux ans, il y a un siècle, il y a une éternité, aux couleurs de l'olivier nain...selon l'aquarelle de Marie Laurencin.
Tu lui avais doucement murmuré :
"On ira où tu voudras, quand tu voudras,
Et l'on semera encore lorsque labour Seurat mort.
Toute ma vie, sera pareille en joie
en faveur de l'olivier mien".
Et ce soir je célèbre avec toi la joie d'une proximité avec l'olivier . En effet l'ami Bernard (parti trop tôt en 2020) m'a légué en voisinage son Olivier qui a vraiment prospéré entre nos deux maisons , occupant une belle partie de sa cour jardin.
En le plantant là, je crois que Bernard avait osé croire en pareil futur, en pareil développement. Il n'avait pas craint pour sa nourriture ni pour sa vêture. Il avait foi en l'avenir.
"Renforcer en soi l'admiration des belles choses, le respect, la gratitude, le contentement " : c'était l'hygiène de vie de mon ami Bernard.
Bisous joyeux
Et l'on sèmera encore lorsque labour Seurat mort. ;-)
SupprimerPierre Dac sors de ce corps !
C'est un beau legs que t'a fait ton ami Bernard avant de partir pour un monde que l'on dit meilleur.
Quel plus beau symbole que l'olivier ?
Le mien a une histoire : il a été planté en souvenir du frère de paul, bien trop tôt décédé, et qui s'appelait Olivier...
Je n'aime pas trop l'expression « hygiène de vie » à laquelle je préfère philosophie... Mais je comprends très bien que ton ami avait des valeurs que je partage.
Gais bisous en retour, cher Pierre
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Tu as raison : on ne sait pas grand chose des comètes, alors, faire des plans dessus...
RépondreSupprimerLaissons venir, on verra bien (si on est encore là) !
... et plantons des oliviers (même ici on commence à en trouver qui résistent au merveilleux climat du noooord !
Des oliviers dans le Nord ? Pourquoi pas des cigales aussi...
SupprimerEt on dit que ce sont les Marseillais qui exagèrent... :-) :-) :-)
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Quand on sort de la copropriété, devant la deuxième maison il y en a plusieurs dans le jardinet (bon, ils ne sont pas très grands et en hiver on les emballe pour les isoler du froid) si tu veux, je t'en fais une photo.
SupprimerOh oui oh oui !!! 😇
SupprimerOh oui oh oui ! (Bis)
SupprimerFaut il jalonner sa vie? Se projeter en amour ?
RépondreSupprimerQuand la vie nous étonne ? C'est légitime de se questionner.
De mémoire, chez toi Célestine, qd tu croises tes mains ton pouce gauche superpose ton droit et ce geste naturel est ce que tu fais sans t'en rendre compte depuis que tu es née jusqu'à la fin de ta vie.
Si c'est le cas, l'idéal serait que ton amoureux soit pouce droit ou vice versa mais surtout ne divorce pas si vos pouces sont identiques.
J'adore ton commentaire.
SupprimerTu sais quoi ? On s'est amusés à croiser nos doigts. Ben on est pareil, pouce gauche sur pouce droit.
Je te rassure, on ne va pas divorcer pour autant !
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Les pousses gauches qd ils ont un choix à faire important dans la vie, les sentiments l'emportent toujours sur la raison.
SupprimerVous êtes 2 sentimentaux.
pouces oups
SupprimerDeux sentimentaux ? Oui tu as raison, nous nous sommes bien trouvés.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Comme ton billet résonne aujourd'hui. Je viens de terminer un livre écrit il y a plus de 50 ans par Rachel Carson et qui s'appelle "Le sens de la merveille". Il parle de cultiver cette capacité d'émerveillement naturelle chez les enfants et que nous perdons avec le temps. Mais l'entretenir éveille la gratitude. Et la gratitude est un remède contre la morosité ambiante. Je ne ferme pas les yeux sur tout ce qui se passe mais je les garde ouverts aussi pour la beauté du monde.
RépondreSupprimerMyo :-)
SupprimerMa Myo chérie...
SupprimerJ'avais lu ce livre il y a très longtemps, tu viens de me le remettre en mémoire...
La gratitude est plus qu'un sentiment. C'est un art de vivre. C'est fou le nombre d'occasions que l'on a de remercier la vie chaque jour...
Je te remercie d'être là, sister. Toujours là depuis plus de quinze ans...
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Merci pour ta sagesse, ta joie innée et ton humanité céleste Célestine, le monde sera ce que nous en ferons, souhaitons que la conscience collective s'élève et que la bienveillance fleurisse... Bises du mercredi. brigitte
RépondreSupprimerJe crois que la joie est innée chez tout le monde. Les bébés sont des êtres joyeux...Ensuite, on oublie l'nefant que l'on a été, et c'est cela qui est grave.
SupprimerJ'ai le même souhait que toi, ma Plume.
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Comme le mien, qui est plus ancien, ton olivier pousse et te réjouit Célestine, il est là pour ça !
RépondreSupprimerToutes ces graines que tu plantes pour un avenir meilleur, je voudrais en semer moi aussi et oublier tout ce qui fâche.
Voyons la vie avec sagesse et bonheur, tu as raison.
Je t'embrasse
S'agit-il vraiment d'oublier tout ce qui fâche ? moi qui suis une hypermnésique, je n'oublie pas grand chose...Mais j'apprends simplement à relativiser, et à mettre en balance les choses qui fâchent avec celles qui réjouissent. Et peut-être faudrait-il se demander pourquoi ce qui nous fâche nous fâche. Au final, on est bien plus heureux que ce que l'on croit. Et l'on a bien davantage d'occasion de se réjouir que de bougonner.
SupprimerBises en retour, ma belle
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Planter un olivier en pensant que d'autres presseront les olives (pa
RépondreSupprimerPutain ça a merdé ! Je voulais dire : pas la fiancée de Popeye à propos d'Olive !
RépondreSupprimerPerso belles châsses j'ai planté des gougnafes, mais ça ne m'a pas rapporté grand chose !
Je me plantais souvent devant la Seine, quel spectacle ! ];-D
Muahaha toujours le mot pour rire mon Andiamounet.
SupprimerTu aurais pu prendre racine à te planter comme ça …
Quant à Olive, qui la connaît encore ?
En revanche j’ai une amie dont la petite fille s’appelle Olive. Ça revient à la mode. C’est mignon non ?
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Olive, Cerise, Prune, Mirabelle, Amandine, On se croirait sur les marchés de Provence chers à Bécaud !
SupprimerC'est vrai, les prénoms végétaux ont la cote !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Après tout, c'est bien de vivre aussi dans l'instant présent. Il passe si vite. alors il faut en profiter! Mais c'est bien aussi de rêver à un avenir meilleur, celui qui vous remplit plein d'espoir et qui ne peut être que beau !!
RépondreSupprimerRêver, c’est mon rayon.
SupprimerTu as vu que je t’avais dédié mon billet cher Daniel ?
Tu as écrit un si beau billet sur tes blogueuses amies…
Bises de mon sud incandescent
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Parfois, à regarder les résultats des élections, on en vient à se dire que... Un système censitaire... Des fois...
RépondreSupprimerParce que quand tu vois une poignée de "red neck" élire quelqu'un qui sort des raisonnements de pilier de comptoir alors que c'est (pour l'instant) le pays le plus puissant du monde, ça fait peur...
Il est susceptible, rancunier, versatile, passablement inculte, d'une petitesse d'esprit surprenante.
Bref, il nous traîne dans l'abîme avec la désinvolture de l'ivrogne qui s'installe au volant du monde.
Bon, il a une excuse : Il protège un autre type peu honnête prêt à emmener son pays dans l'abîme pour éviter le procès pour corruption qui l'attend.
Et il détient le pouvoir de faire sauter la planète … mieux vaut ne pas y penser.
SupprimerC’est bien lamentable tout ça…
On ne peut même plus dire « Encore heureux qu’on va vers l’été » vu les apocalypse météorologiques qu’on nous annonce…
Bref je retourne voir mes écureuils eux ils ne mentent pas.
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerJ'ai adoré ton partage, je suis tellement d'accord avec toi !
On ne sait pas si viendra demain, vivons l'instant présent avec amour, bienveillance et gratitude.
Gardons toujours en nous cet espoir, cette lumière de vie et sur la route qu'il nous reste, cueillons avec humilité l'essentiel qui nous ramène à notre enfant intérieur ... Tes photos d'olivier sont sublimes ! Depuis l'année passée, Natur'Angre qui se charge de planter des arbres et des fleurs dans notre petite région a mis des Oliviers sur la place du village (Angre - Belgique) ...
Merci pour ce joli moment de lecture, agréable nuit, amicalement, Laureen
Ravie de savoir que tu habites en Belgique, Laureen.
SupprimerJ'ai beaucoup d'amis là-bas, chers à mon coeur.
Et j'aime beaucoup ce pays.
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Je n'étais pas là il y a deux ans pour te voir planter cet olivier.
RépondreSupprimerJe ne serai peut-être pas là pour de quelle manière il va ou non prendre place dans son environnement.
Car hier n'est plus, demain on ne sait rien.
Mais nous pouvons dans ce présent imaginer les possibles, vivre encore d'espérance malgré trumperies.
Et j'aime l'idée que peut-être d'autres pourraient profiter cet arbre en s'imaginant l'histoire de la personne qui un jour a choisi de planter cet olivier à cet endroit.
Ou en écoutant l'histoire que la personne racontera de la fée Célestine :-)
Cette idée me plaît, c'est avec cela que je repars après t'avoir lue.
Des bises.
Ju'
C'est exactement ce que je me dis chaque fois que je vois un vieil arbre :
SupprimerCombien de personnes a-t-il connues ? A combien de drames a-t-il assisté ? J'avais écrit un billet sur un vieux rosier qui avait été planté par mon grand-père en 1938.
Plein de bises
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Bonjour ma Maîtresse bien aimée 😊
RépondreSupprimerRenfoncer en soi les graines de courge n'est pas tâche aisée, mais avec de la persévérance on y parvient 😀
J'aime comme toujours l'optimisme poétique de de vos mots, ainsi que le clin d'œil à M. de la fontaine 😊
Douces journées auprès de vos étoiles, je vous embrase 🤣 fraîchement.
Julie
Un point pour toi ma Julie, qui a repéré la citation de Jean de la Fontaine.
SupprimerC'est bien, tu passeras en CM2 l'an prochain. ;-)
Les graines de courge...j'adore ton lapsus ! :-)
Mes journées auprès de mes étoiles ont été foisonnantes ; de bruit, d'émotion, d'activité, de partage...Pas le temps de s'ennuyer une seule seconde !
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Il a bien grandi ton olivier. Il est beau.
RépondreSupprimerJe me souviens de mes grands-parents qui à l'âge de 70 ans ont été contraints de déménager. Ils ont notamment quitté un magnifique tilleul. Et n'ont pas voulu en planter un autre dans leur nouveau jardin où pourtant il y avait de la place. Ils pensaient qu'ils ne le verraient pas grandir. Que cela n'en valait pas peine. Et pourtant ils sont restés très longtemps dans ce nouveau lieu de vie et auraient pu contempler la croissance d'un tilleul.
Pour ma part j'ai planté au printemps un camélia d'automne. Tous les jours je vais le voir, je lui parle tout bas, je le caresse des yeux, je le bichonne quand il fait trop chaud. J'espère qu'en octobre, il m'offrira ses délicates fleurs. A l'automne prochain je vais lui offrir des compagnons : un autre camélia - de printemps ? des hortensias certainement.
Quant au reste, je vis au présent de plus en plus, tout en ayant conscience de la vilaine agitation du monde, des catastrophique climatiques, des trumperies politiques et autres vissicitudes. Je n'ai pas d'étoiles angevines à encourager, mais une elfe toujours fragile mais de plus en plus forte, et son frère hyper-sensible. Alors rester droite pour eux deux.
Pour mon mariage, j'ai eu entre autres cadeaux un camélia de printemps magnifique, que j'ai installé au bord de la fontaine. Il donnera des fleurs en avril, pour notre anniversaire de mariage.
SupprimerC'est beau ce que tu dis ma Suzame. C'est vrai, on a envie de rester droit pour ne pas infliger les malheurs du monde aux générations futures, qui auront leur lot bien assez tôt.
Je t'embrasse, chaudement (c'est de saison) ;-)
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RépondreSupprimerPlease read my post
RépondreSupprimerJe trouve ces commentaires réellement déplacés. Non, je ne lirai pas votre" post", j'ai toujours eu horreur des injonctions de cette sorte.
SupprimerPassez votre chemin la prochaine fois.
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C'est clair que l'avenir ne peut qu'être beau et lumineux, ce qui ne nous empêche pas de passer par des couloirs sombres parfois, inévitablement en fait, à cause de l'ignorance dans laquelle l'humain se trouve de lui-même. L'humain se cherche, ne sait pas encore qui il est. Faut dire que l'humanité est encore très très jeune, une fraction de seconde sur l'horloge de la planète terre qui a supposément qq 4.5 milliards d'années (???). Il est même possible que l'humanité se détruise mais l'évolution vers la lumière continuera,... autrement. Il en est de même depuis toujours. Ce qui n'est pas adapté à l'évolution disparaît et laisse place à plus adapté. Les dinosaures en sont un bon exemple : complètement inadaptés.
RépondreSupprimerCeci dit, j'ai confiance en l'humain actuel. Il a en lui tout ce qu'il lui faut pour réussir sur le chemin de l'évolution. Mais ça passe nécessairement par la connaissance de soi. Pour savoir qui je suis, il me faut savoir en premier lieu qui je ne suis pas, savoir que je ne suis pas qui je pense que je suis.
J'aime beaucoup ton olivier et ce que tu en dis. Sur la première photo par contre je n'aime pas ce que je vois dans le ciel, de sales trainées d'avion comme il y en a presque tout le temps ici (depuis qq années seulement) pour cacher le soleil. Là aussi ce sont "Les agités du bulbe rachidien" qui sont à l'œuvre pour détruire la planète et surtout ce qui y vit, à part eux bien entendu. En fait d'imbécillité on peut pas faire mieux. kéa
Je ne dirai trop rien des « sales traînées d'avion », étant amenée de temps en temps à emprunter un de ces engins, j'ai une telle soif de voyage et je ne peux quand même pas partir pour le Japon en mettant mon sac sur le dos d'un âne... J'essaie de déculpabiliser en plantant des arbres et en prenant soin de la nature au quotidien. Je sais, ce n'est pas une excuse, juste une explication : de toute ma vie, je n'ai fait que deux voyages...j'avais besoin de voir un peu le vaste monde avant de partir pour le dernier voyage, celui dont on ne revient pas<;;;ou alors pas sous la même forme.
SupprimerPour ce que tu dis de l'humanité qui n'en est qu'à sa fiévreuse adolescence, je suis d'accord.
Nous avons en nous une merveilleuse faculté qui s'appelle la résilience, qui nous différencie des dinosaures.
Mais au niveau cerveau reptilien, ceux qui nous gouvernent sont assez gratinés.
Bref, je retourne voir mon olivier, lui ne me déçoit pas.
je t'embrasse, ma lumineuse Kea.
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T'inquiète : samedi à la fête d'anniversaire de Louise, la fille de notre (pseudo) deuxième fille expliquait très sérieusement qu'elle ne mangeait pas de viande à cause de l'influence de l'élevage sur le climat. sauf que c'est une sorte de génie en herbe qui travaille dans le monde arabe. Elle rentre une fois par mois en Belgique mais en raison de l'ambiance pour les femmes là-bas, elle reçoit chaque semaine un billet d'avion pour où elle souhaite dans le monde, question de souffler ! :-)
Supprimer@ Célestine :
SupprimerJe ne parle pas des mêmes traces d'avion que toi Célestine. Les avions de ligne dont tu parles ont des traînées qui s'effacent au fur et à mesure (y'a donc pas de problème à voyager comme tu le fais) mais celles dont je parle traversent le ciel et ne s'effacent pas. Au contraire, elles quadrillent le ciel et se rejoignent pour faire un voile persistant. Observe le ciel et tu vas les voir aussi bien que moi. Ce n'est plus une théorie, c'est maintenant reconnu et aux USA certains états commencent à les interdire. Évidemment si qq'un s'informe sur bfm ou quelque médias du genre, il trouvera une désinformation totale à ce sujet. C'est compréhensible, ces médias ainsi que google, etc. appartiennent tous à des multi milliardaires à l'origine de la situation. Ils ne vont pas se tirer dans le pied.Si les trainées dont je parle émanaient d'avions de transport pour les humains, ou marchandises quelconque, ce serait impossible à interdire car il s'agirait assurément d'un suicide économique total. Aucun pays ne veut ça. Alors s'il est question de les interdire, c'est qu'il s'agit d'autre chose que les avions dont tu parles. Faut dire qu'aux USA, y'a plus grand monde pour faire confiance aux grands médias. Moi j'ai plus confiance aux indépendants tels Géopolitique profonde par exemple. kéa
Ben moi, je sais ce que je vais faire ... Demain, je recommence ♫♫♫
RépondreSupprimerPlus sérieusement, A la lecture de ce billet, je me rends compte que pour moi, cela fait presque dix ans que j'ai commis ce blog... En étant séduit par tes "cent mots" quotidiens. Je me disais alors que je serais bien incapable d'en faire autant. Sans penser, à deux mains, j'ai pianoté, sur mon clavier, un premier commentaire. Je ne pouvais savoir alors, de quoi le lendemain serait fait... La vie, c'est comme une boite de chocolat, dixit Forest Gump
, et l'espérance follement réaliste, dixit toi. Je ne peux pas passer à côté de cette chanson, avec une petite variante...
🎶 🎶 🎶
Bises saturnales
J'ai bien aimé tes trois références musicales, même si Guy Béart n'a jamais été dans mes préférés...
SupprimerJe suis tellement heureuse que tu te sois lancé dans l'écriture (surtout, ne boudons pas notre plaisir, si c'est un peu à cause de moi...Ou grâce à moi, plutôt...)
Pas capable, toi ? Je suis étonnée et conquise à chacun des billets que tu « commets ».
Je ne peux que t'encourager à continuer.
Tu es en passe de trouver ton propre style.
Bisous.
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PS pourquoi saturnales ?
Bonjour Célestine, ton texte est une brassée d’étoiles mêlées à la terre, lucide, tendre, et d'une vérité qui palpite, il m’a touché comme un rappel à rester debout, même quand l’incertitude souffle fort, merci pour cette “espérance follement réaliste” que tu fais vibrer avec tant de justesse, bises et je te souhaite une lumineuse journée.
RépondreSupprimerMerci Régis.
SupprimerTu écris très bien, c'est un plaisir de te lire.
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Ton olivier va bien et tu m'en vois ravie puisqu'il est le symbole de la paix et de la force.
RépondreSupprimerTu vas bien et c'est aussi une heureuse nouvelle. Ici, dans mon petit coin je ne vois pas le monde rond, je ne vois que le bleu de ses ecchymoses dues aux coup que les hommes lui assènent, l'orange des drones de combat et..........je ne m'en fous pas tellement.
Je t'embrasse , pleine d'espoir.
Oh ma Chinou.
SupprimerAnne Frank, par sa lucarne de captivité, s'accrochait au ciel bleu, à une branche qui fleurit, à un chant d'oiseau...Et pourtant, les coups, c'est elle et sa famille qui les prenaient.
Ne jamais désespérer. De tout temps, il y a eu des bombes, des massacres, et pourtant le bonheur existe, on y court vite quand il est dans le pré.
Je t'embrasse fort.
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Ton texte me fait penser aux dernières phrases de Gastby : la promesse de demain, la lumière verte élusive et tant désirée. Comme tu le dis le mystère de demain, je suis du côté des rêveurs et j'ai adopté les mots de Jean d'Ormesson "tout le bonheur du monde est dans l'inattendu"; Ne pas savoir et espérer.
RépondreSupprimerL’espérance, cette croyance que demain sera meilleur, n'est-ce pas cette chose horrible qui nous empêche de vivre en pleine conscience le moment présent ?
RépondreSupprimer________________________________________
Les pierres blanches au pied d'un olivier, ça se discute. Ca assèche le sol (ça emmagasine toujours de la chaleur). Et elles sont collées au tronc ce qui peut causer un stress thermique au niveau du colle. Enfin, ça n'apporte aucune matière organique.
(j'en ai discuté il y a peu avec un collègue de travail paysagiste qui connait bien les oliviers, mais nos climats sont différents aussi)
Néanmoins, je constate qu'il a l'air de péter le feu ton bel olivier !