La maison, suite...
Au fond du jardin de la maison ancestrale, dans une vieille jardinière de pierre grise un peu défoncée aux entournures, émergeant d'une friche de plantes rebelles, un rosier défie le temps.
Aux dires de mon frère, qui est une encyclopédie vivante, il a été planté en 1938. Quand je pense à tous ces pans d'histoire, la « grande Histoire », qui se sont déroulés devant lui et qui l'ont vu imperturbablement pousser ses roses vers le ciel...
Il a survécu aux Allemands en 1944 qui criblèrent la maison à la mitraillette (ou mitrailleuse, je n'ai jamais su la différence et je m'en tamponne)
Des croquants bien intentionnés avaient dénoncé mon grand-père d'avoir aidé des Juifs à s'enfuir par la montagne vers l'Italie.
Il a survécu au tremblement de terre de 1963. A la sècheresse de 1976. Aux pucerons, aux chenilles, aux limaces et au mildiou. Et aux ballons de foot venus s'écraser sur ses feuilles poussant malencontreusement sur leur trajectoire.
Car le rosier fut le témoin paisible des épisodes mouvementés de notre petite histoire familiale. Combien de naissances, de mariages, de fêtes ? Combien de chagrins, de jours du bac, de cris d'enfants et de larmes de joie ?
Il a aussi abrité un temps un lézard vert presque apprivoisé qui venait manger les petits bouts de jambon ou de fromage qu'on lui donnait. On ne savait pas trop ce que ça mange, un lambert. Alors on lui donnait n'importe quoi.
J'aime aller m'asseoir près de lui, ces jours-ci où je me retrouve seule pour la première fois dans la maison. La tête encore pleine des démarches et des paperasses qu'occasionne l'entrée de ma mère à la résidence Saint-Antoine. Le coeur en écharpe et l'esprit soulagé pourtant, mais toute fin ne nous agite-t-elle pas de sentiments contraires ?
Combien de temps ça vit, un rosier ?
Il ne fait plus beaucoup de roses, il doit commencer à se fatiguer des épines et du pistil, le pauvre vieux, mais celles qu'il nous offre sont toujours très belles. Comme une consolation à la nostalgie muette qui hante les lieux depuis que mon père est parti.
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Musique: Tommy Emmanuel, Angelina
Je ne sais quoi dire quand cela touche la "famille"... je suis bien trop maladroit pour essayer de dire quelque chose qui soulage... Mes pensées t'accompagnent, avec tendresse... du moins ma petite capacité.
RépondreSupprimerSincèrement.
Je sais cela, ami.
SupprimerTu fais comme tu peux avec le matériau que tu as eu en héritage.
Mais rappelle toi les paroles du poète:
Il est, paraît-il, des terres brûlées donnant plus de blé qu'un meilleur avril...
Sincèrement itou
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Vos âmes vivent encore Célestine au coeur de ta maison fragilisée qui ralentit son pas.., s'assombrit doucement conservant en elle ses odeurs sucrées de l'enfance dont on ne guérit jamais... ses habitants se sont un peu absentés de ce lieu magique empli de tes petits et grands bonheurs... il entre là, toujours, un rayon de sOleil qui demeurera brodé sur cet immense bout de toi brûlant du jour, de la nuit, du temps, près de ce rosier fatigué, témoin des vicissitudes de l'existence, qui survit au secret éternel où résonneront encor' la vie, les objets animés, tes madeleines,... m'émeuvent, tu sais pourquoi... car tes mots réveillent également mes absences,mes souffrances récentes, la maison de mes parents, notre maison familiale, l'écrin de nos amours-refuges... que reste-t-il quand ils se sont enfuis ? la nostalgie qui nous déchire le coeur qui pourtant souhaite adoucir la perte par un nouveau chemin emprunté, de nouvelles moissons, de nouveaux départs chargés des heureux souvenirs, dont tu deviens toi l'héritière, une des racines essentielles de l'arbre !
RépondreSupprimerMerci Âmie Céleste ...
Je t'en brasse à l'écoute de ton souffle qui n'oublie pas ses très-ors, ses origines.
Den
J'aime ton lyrisme empreint de sagesse, Den.
SupprimerCet immense bout de toi brûlant... oui c'est bien dit, tellement ajusté aux sensations qui me font arpenter ces lieux comme si j'y trouvais des réponses à des questions qui me taraudent depuis l'enfance.
Elles ne me taraudent plus. Elles passent comme le vol d'un martinet dans l'air chaud d'un soir d'été.
Et me caressent simplement de leur aile.
Moi aussi, je t'embrasse et te remercie pour tes mots brillants comme des diamants de pluie.
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ce rosier est indestructible, je le sens :-)
RépondreSupprimerbises, Célestine
Il me survivra, c'est certain, et en ce sens on peut dire que je le trouve indestructible...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Une maison familiale, cela n'a pas de prix. Elle vit, elle respire, elle se souvient. Comme le rosier. Même s'il ne fait plus beaucoup de fleurs, il a tant de choses à raconter. Et nul doute que si tu lui confies tes angoisses, il va pouvoir te répondre en t'apporter sérénité et joie intérieure. Je ne connais rien aux rosiers, peut-être faut-il le tailler un peu pour qu'il reprenne un peu de vigueur? Bises alpines et pensées affectueuses.
RépondreSupprimerOui, je crois que le jardinier Moustache ferait des miracles en le regardant dans les yeux... Pour une fois que le verbe "enter" servirait autrement qua dans une grille de mots croisés...
SupprimerMais le contempler, tel qu'il ait, un peu noueux, un peu sauvage, ça m'apaise.
Bies célestes
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Je ne retiens de ce billet que deux mots qui résonnent en moi comme une explosion de sentiments: nostalgie muette. C'est tellement vrai. Il reste à jamais en nous une petite fille qui ne peut pas concevoir que son papa, ce héros, nous a abandonnées et une maman qui nous demande, sans le dire, d'être aujourd'hui sa mère.
RépondreSupprimerOui c'est ce que le Code Civil raconte avec sa poésie coutumière...il appelle ça l'obligation alimentaire...
Supprimermais en réalité ce n'est que de l'amour qui circule.
Je t'embrasse, très émue.
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J'ai été planté là, un jour, pour le bonheur de ceux qui vivaient là où qui y vivraient un jour.
RépondreSupprimerParmi eux, une petite fille qui grandit, qui passât, qui vécut, qui partît, qui revint vivre auprès de moi.
Je savais bien qu'elle était malade. Elle le savait aussi.
Un jour le trouble grandit qui la privait aussi de cette capacité de sentir les choses et de les exprimer comme les autres.
On aurait que son esprit et son corps n'étaient plus à l'unisson. Elle seule savait. Elle ne pouvait plus le dire. Son âme et son corps étaient troublés par ces esprits et ces fantômes qui hantent et font souffrir.
Elle seule savait comment les combattre. Mais elle ne pouvait le dire. Et quand elle le disait, on croyait que c'était juste l'effet d'un mental défaillant.
Elle avait un mari qui partît le premier, contre toute attente. La solitude rendit sa souffrance plus pénible encore.
Aujourd'hui, elle souffre. Elle attend. Ce n'est pas encore le temps. Juste le temps de la souffrance et de ses fruits étranges : les familles qui se rapprochent et apprennent à s'aimer mieux, l'oubli de soi, l'amour des autres, la découverte ou la redécouverte du pourquoi, du comment.
Et moi, petit rosier, je suis là pour aujourd'hui, pour demain, pour accompagner l'âme de cette maison et de ceux qui l'habitèrent.
Je suis juste un rosier..fait pour donner des roses.
...à tous les "petit prince"
Enfin je peux revenir vers mon blog et déguster comme un dessert les commentaires de mes chers lecteurs.
SupprimerCe rosier semble bien connaître la mère depuis l'enfance...
Et il écrit vraiment bien et de façon très émouvante.
C'est très beau, l'âme d'un rosier.
Merci
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Il fait de belles fleurs ton rosier.
RépondreSupprimerIl porte les épines qui égratignent le coeur, et offre ses fleurs qui adoucissent.
Un arbre ambivalent.
Je lis que tu t'occupes de la maison de tes parents. Mon frère, ma soeur et moi faisons de même. Dans un premier temps nous envisageons de la louer. Cela nous permettra de souffler un peu... Demain soir nous nous retrouvons tous les trois là-bas pour en parler plus concrètement.. Nous devons faire de la place pour les futurs locataires... Ce n'est pas facile !
C'est vrai, il y a dans le rosier toute l'ambivalence des êtres humains. Peut-être est-ce pour cela qu'il nous comprend ?
SupprimerJe m'occupe surtout de placer ma mère en maison de retraite, si je me suis bien exprimée, ce qui est encore une étape, une page difficile mais tellement soulageante pour toute la famille.
La maison de famille, on verra...plus tard...quand...
Bisous chère Suzame
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Comme il est beau ton billet et comme tu parles bien des tiens. Ce rosier, fatigué mais vaillant, on le sent accroché là à ta et à votre vie, au cortège des hauts et des bas, au grand roman de votre famille. Très émouvant, plus que ça, universel bien que personnellement j'aie été élevé dans une maison sans jardin. J'ai peu touché arbres et plantes. J'en ai d'ailleurs comme un manque. Par contre j'ai beaucoup fréquenté ma rivière, l'Oise, large comme un fleuve que j'ai connu encombré de péniches, à dix mètres du commerce de mes parents. J'y ai péché, nagé, pleuré, flirté...Mais c'est une autre histoire.
RépondreSupprimerJe t'embrasse ma chère Angel Baby. ATTB.
Merci Claude. Je sais que lorsque tu écris cela de moi, ce ne sont pas de vains mots et que tu n'es pas dans la flatterie.
SupprimerJe suis très émue, en fait. Une rivière, un jardin, ce sont des bribes d'enfance accrochées à nos souliers...
Kisses from angel baby
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Et si les arbres, les rosiers et la nature en général étaient justement de "paisibles témoins". S'il y avait une sorte de conscience dans le végétal. Comme l'écrivait Barjavel, nos cinq sens sont extraordinairement limités et que nous n'avons tout simplement pas la capacité d'entendre la voix du rosier. Peut-être que la fleur est son langage...:)
RépondreSupprimerLa conscience dans le végétal, j'en suis persuadée.
SupprimerTu n'as peut-être pas vu mon billet sur Lorenzo "l'homme qui parlait aux arbres"...c'est tout à fait ce que tu écris.
Bisous belle amie
Voyageant de blog en blog, j'arrive ici et me repose l'esprit quelque temps près de ce rosier qui traverse le temps...
RépondreSupprimerBienvenue Swan Li, joli pseudo.
SupprimerMerci de cette escale chez moi, je te rajoute à mon totem.
Reviens quand tu veux.
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Tu n’es plus là, ma mère ... En la vieille maison
RépondreSupprimerque ton âme imprégna d’odeur céleste, j’erre.
Sur les géraniums tremblants de l’étagère
je te revois penchée à l’arrière saison...(Phileas Lebesgue. La maison vide)
Un quatrain qui évoque l'absence de l'être cher.
SupprimerMerci emma. Ma maman part seulement en maison de retraite, elle n'a pas encore décidé d'aller rejoindre mon père.
Mais la maison va être bien vide...
Bises
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Un témoin magnifique qui transforme toutes les images reçues en parfum... imperturbable, il dit que le mal passe, revient mais passe encore... et que le parfum de la vie est persistant!
RépondreSupprimerJ'aime cette expression: le parfum de la vie...
SupprimerIl est enivrant, et je ne m'en lasse pas.
Grazie sorella
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Célestine chère ,
RépondreSupprimerTon texte est magnifique.
Les années passent.
Une page se tourne.
Des miettes de l'histoire de votre famille.
Ce rosier témoin.
Et tous ses sentiments contradictoires qui doivent t'envahir.
Le départ de ta maman pour cette résidence "secondaire" !!
Elle remplissait les documents pour vos inscriptions à l'école ou ailleurs..à ton Tour de faire la même chose pour elle !
La tranquillité pour toi de savoir qu'elle sera entourée et prise en charge dans un lieu dédié.
Le fait qu'elle quitte la maison te prépare au dernier départ, et te renvoie à celui de ton papa.
Peut être pourras tu avancer plus facilement maintenant dans ce deuil de ton papa...9 mois déjà ! Le 9 09... la durée d'une gestation !! Tout un symbole.
Je regarde de plus en plus mon papa avec un regard différent en pensant à toi.
Je te souhaite d'avancer dans toutes ces démarches avec le plus de légèreté et sans trop de contrariétés .
Chantons quand les choses bloquent... ��
Je t'embrasse et te souhaite une douce journée mon amie.
Mathilde.
Tu dis plein de choses très intéressantes dans ce commentaire, Mathilde. Et notamment que, c'est vrai, l'entrée e maison de retraite ressemble à une entrée au collège, ou un départ en colonie de vacances. le plus drôle, c'est que je vais devoir marquer tous ses vêtements...Que de souvenirs !
SupprimerOui c'est vrai aussi que l'image de on père est partout dans cette maison, mais je ne suis plus triste. Je lui parle. Je sais qu'il est fier de moi, en ce moment, car je me démène pour que ma mère soit bien.
Donc tu as raison, il y a de la légèreté dans l'avancée des choses, comme si je m'envolais après des mois de pesanteur, de souffrance et de problème. Comme si je sortais d'un tunnel.
Et mon dialogue avec le rosier n'est pas triste. Juste un peu teinté de nostalgie...
Je t'embrasse
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Hier, à la Roseraie de Saint-Galmier, un des bénévoles de l'Association nous a relu le passage du Petit Prince et de sa rose. De l'émotion. Ton rosier, Célestine, est unique au monde. Ne crains rien pour lui, il est robuste même vieillissant. Les Parents partent mais ils seront toujours présents dans ton coeur et leur petite étoile brillera dans ton ciel.
RépondreSupprimerJe t'embrasse
Le texte du Petit Prince me remplit toujours de la même émotion.
SupprimerMais tes mots sont très émouvants aussi.
Et je te dédie cette rose de mon rosier, je sais que tu les aimes tellement...
Gros bisous ma Soène
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Ah Célestine, tu me fais pleurer...
RépondreSupprimerC'est bien involontairement, chère eMmA
Supprimermais tu es une personne sensible
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Dans la maison, aussi, il y avait un rosier.
RépondreSupprimerIl ne donnait qu'une rose dite "feu", entre orange et rouge.
Une seule.
Plus de maison, tout le monde est mort, même le rosier.
Mais HB et moi, on parle encore de la maison, du rosier et de nos parents.
Je ne sais pas pourquoi il y a tant de variété dans l'espèce alors que nous sommes si semblables...
La variété, c'est pour que nos yeux ne soient jamais las du spectacle de la beauté...
SupprimerRien n'est plus beau que des roses aux mille couleurs.
Rien n'est plus beau qu'un homme mat de peau avec une femme à la blancheur de lait...
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Magnifique texte qui respire bon la nostalgie. Ce rosier, comme témoin de la Grande Histoire, mais aussi de la petite, celle de votre famille.
RépondreSupprimerMerci d'être venu jusqu'ici, Jean-François. Et bienvenue chez moi. Sur mon totem.
SupprimerNostalgie sans tristesse, c'est doux et tendre.
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... "ette"/"euse" la terminaison induit probablement que la ette est moins grosse que la euse... tu t'en tamponne à mon avis beaucoup plus que les types qu'étaient face à la euse...
RépondreSupprimerBleck
Je ne suis pas sûre que cela ait beaucoup changé les choses pour ceux qui étaient en face. Est-ce que la mort est plus douce avec une mitraillette ?
SupprimerCe que je voulais dire par "je m'en tamponne" c'est que je ne m'intéresse pas trop aux armes à feu...
Je préfèrerais un monde sans armes...
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Le point commun entre la mitraillette et la mitrailleuse, c'est qu'elles tirent en rafales.
RépondreSupprimerLa différence, c'est que la mitraillette est une arme de poing alors que la mitrailleuse est censée être fixée sur un support (trépied ou véhicule) sauf dans quelques films où des vedettes testostéronisées les utilisent en les couchant sur leur avant-bras.
Quoi ? Tu continues à t'en taper ?
Moi aussi, mais c'est pas moi qui m'ai demandé de passer :o)
Cher oncle Walrus, tu es notre rosier à nous !
SupprimerAh mon Boss, tu sais, si commenter est vraiment une corvée pour toi, faut pas te forcer ... ;-)
SupprimerMais non, je rigooole...
C'est vrai, tu es un beau rosier, solide et indestructible, et la mémoire vivante des blogs...
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Quousque tandem ? :o)
Supprimer(Comme ça, je me serai pas fait suer avec Catilina pour rien...)
Cathy, Lina...et puis qui encore ?
SupprimerQuel homme !
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N'empêche o;) c'est quand même moi qui suis allée le dénicher, Monsieur Walrus o:)))) sur skynet où pas grand-monde ne le visitait o:))) Hé-hé ! Il ne pourra pas dire le contraire... (mais il a fait très bien sa route sans moi o;)))
SupprimerPrends pas des airs de découvreuse de talents, Pivoine, je n'en ai aucun !
SupprimerEn tous cas je suis aux anges que mon cher boss (qui n'a aucun talent, évidemment) revienne hanter mon blog...
SupprimerParce que c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup...
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Eh - eh, il faut retrouver le blogue des Paroles Plurielles de Coumarine... Qui a tenu quelques années. Juste après la fermeture d'un site d'écriture en commun (je ne sais plus leur nom) et elle a arrêté quand les Défis du samedi ont commencé. Il doit bien y avoir des textes de Walrus (et de Monsieur Papistache) sur Paroles plurielles. je viens d'aller faire un tour, il est toujours là.
SupprimerWalrus aime bien faire le modeste o;)
Effectivement, j'y ai participé assez régulièrement après avoir découvert le blog personnel de Coumarine de l'époque. Je lui avais même expliqué pourquoi la photo de sa grand-mère avait ce petit côté "raide" qu'elle regrettait (les temps de pose assez longs en studio au temps de la prise de vue en question)
Supprimer@Pivoine je confirme, pour le modeste.
SupprimerEt il adore taquiner aussi...
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Ce billet mélancolique me rappelle un livre, dont la couverture représente une rose, posé sur une table ronde, devant ma mère assise dans un fauteuil tendu de vert. Le jour qui entre par la fenêtre est triste.
RépondreSupprimerOn arrive à transplanter les rosiers. J’ai eu dans mon jardin un rosier Bettina, qui provenait du jardin de mes parents, ligneux, aux épines comme des poignards, qui donna des roses saumon cuivré à profusion. Puis j’ai changé de maison.
La nostalgie est un éternuement. Un flambé qui volète dans l’aubépine, et pfuitt.
Une brouettée de roses pour ta peine, amie Célestine
Merci pour cette brouettée dont je prendrai grand soin.
SupprimerMerci pour ce flambé qui volette.
La nostalgie est un éternuement, mais avec tes mots, on serait presque heureuse d'être enrhumée.
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Combien ce texte est touchant ! Il me va droit au cœur, Célestine. Les plantes, les arbres sont des êtres vivants qui nous accompagnent dans notre chemin de vie, et ont autant de présence, de personnalité, de compétences que les humains. Ils peuvent être protecteurs. Ils peuvent nous rassurer. Ils nous donnent si souvent l’exemple (en positif comme en négatif, du reste). Nous avons tant à apprendre d’eux. Nous pouvons nous tourner vers eux, quand ils sont toujours là et que d’autres être chers sont partis.
RépondreSupprimerJ’ai eu pendant longtemps une maison en Italie. Et devant cette maison, il y avait un rosier extraordinaire, doté d’une force de caractère peu commune. Je l’adorais. J’allais souvent converser avec lui.
Un jour, nous avons vendu la maison. La maison, la quitter, j’en avais fait le choix, j’en ai fait le deuil. Mais quitter le rosier… comme ce fut douloureux : encore à présent, quelque dix ans plus tard, j’y pense encore. Je repense avec nostalgie à ce rosier hors norme et je le porte toujours dans mon cœur.
Ton rosier est précieux. Mais... j'aurais une question : ses roses, leur odeur ? Leur couleur ?
Belle après-midi, Célestine!
C'est étonnant de parler de la "force de caractère d'un rosier"
SupprimerJe crois que tu as raison. Ce sont des êtres extraordinaires. Peut-être leurs épines leur donnent-elles cette force, en les protégeant de certaines agressions ?
Oui les rosiers sont des arbres, à qui on peut parle. Celui là fait des roses au parfum étonnamment puissant, surtout quand on connaît son âge. Il n'a rien perdu de ses pouvoirs, au fil du temps. Et donne toujours d'extraordinaires roses jaunes.
Bises tardives
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Le limbert est avant tout un insectivore. Pour ton rosier ce serait bien de le tailler en octobre.
RépondreSupprimerMaintenant le tien est de 1938, nous avons le même âge pratiquement, et même bien taillé je ne sais pas si je tiendrai encore bien longtemps ! ];-D
Mince on n'a jamais pensé à lui refiler des mouches, au lézard vert...
SupprimerTu me fais trop rire, Andiamounet.
Mais je me demande bien ce que l'on pourrait te tailler... :-P
hihi
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On m'a parfois taillé des costars, mais tu ne pensais pas forcément à ça ? ];-D
SupprimerNon je pensais à tailler une bavette avec toi de temps en temps, par tchat par exemple...
SupprimerOu tailler la route en Morgan...
What else ?
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On a beau être grande, il est toujours délicat, ce moment où l'on finit de quitter l'enfance, où le lien maternel change de sens, où les murs d'une maison et un vieux rosier deviennent les seuls témoins de ce qui fut; nostalgie indicible, puissante mélancolie, flottement...
RépondreSupprimerIl faut pourtant le vivre.
Je t'embrasse.
Je le vis du mieux que je peux, et compte tenu de ce que j'ai enduré les derniers mois, je le vivrais même plutôt bien.
SupprimerComme un soulagement. Une légèreté soudaine de l'être qui m'avait un peu quittée, je l'avoue. Quand tu t'inquiètes journellement pour ta mère, sachant qu'elle ne peut plus assumer d'être seule dans une maison où elle a vécu en couple pendant cinquante ans, tu finis par devenir chèvre...
Je t'embrasse moi aussi belle blonde
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C'est très beau et très émouvant ce que tu écris. Tu parles de rosier et de vieilles pierres et tu penses évènements familiaux et parents chéris. C'est beau, poétique et plein de pudeur et de tant d'autres choses encore...
RépondreSupprimerJe suis la reine des métaphores, tu sais bien, Brizou. Et une des qualités principales que je place tout au sommet, c'est la délicatesse. Je sais, je me répète, mais la pudeur, la délicatesse permettent d'exprimer sans violence les choses les plus difficiles.
SupprimerBizous ma Brizou
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Chinou m'a parlé de tes écrits, je viens donc faire ta connaissance.
RépondreSupprimerJ'aime ton écriture fraîche même lorsque tu parles des périodes tristes (1944).
Je suis heureuse de te rencontrer, je m'abonne chez toi.
Je m'en vais lire tes autres pages.
Maryse (http://lespigaou.canalblog.com/)
Vous entrez dans la vallée des Merveilles... même en ce jour triste
SupprimerBienvenue Mary.Ravie de te recevoir sur mon totem, sur les conseils de notre amie Chinou.
SupprimerJe suis touchée que tu dises avoir envie de revenir.
Bises étoilées
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@Bricabrac
SupprimerTu ne crois pas si bien dire...
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Tu traverses des étapes difficiles en ce moment. Heureusement qu'il reste les roses. Elle est très belle celle ci. C'est comme le lézard, il faut lui donner à manger. Au printemps surtout, mais maintenant si tu veux, un tas de compost. C'est le secret des roses de la Bonne Maison. Pour toi même, je sais que tu sauras trouver la bonne nourriture aussi. Pensées douces.
RépondreSupprimerDisons que ce que je traverse en ce moment est loin d'être aussi difficile que ce que j'ai vécu dans les mois après la mort de mon père.
SupprimerC'est une étape, certes, empreinte de nostalgie, mais pas triste.
Je note le secret des beaux rosiers. En y réfléchissant, je crois que mon père y mettait du fumier de temps en temps, quand j'étais petite...ça me dégoûtait un peu, et c'était de la magie qu'une si mauvaise odeur se transforme en un parfum aussi merveilleux...
Douces pensées
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Dame Céleste, Depuis l'éternité, le vieux rosier que je suis vous envoie ceci. Pas grand-chose, mais le cœur y est.
RépondreSupprimerHier c’était demain
Autrefois, pas plus tard que hier
Peut-être même aujourd’hui, qui sait ?
Quand le ciel crachait des wagons d’incertitudes
Que le hasard maraudait un refuge
Que l’humain dansait avec rien, broutait n’importe quoi,
Guettant le danger, mourant d’un coup de croc,
D’un coup de froid, d’un coup de chaud,
La tête enfoncée dans les ténèbres, la boue dans le cerveau.
Quand il mourait d’un coup de bâton donné à la volée
Parce qu’on ne nourrissait que haine et terreur
Armé de breloques, de grigris, d’un néant qui faisait peur
Auscultant le repli d’on ne sait quel improbable bonheur
A coups de douleurs, la lumière vint éclairer le sort.
Le ciel grimaçant, suppliant des faveurs
Parce qu’une onde poétique l’avait saisi
Que l’esprit l’avait dégrossi
Poli et dépoli avec les rides d’un cri
Parce qu’il s’est dit…
Pas plus tard que hier
Pas plus tard qu’aujourd’hui
Que tout à l’heure et sans doute demain
Qui connaît l’instant où la vie vient ?
Qui sait l’endroit où elle prend le dernier train ?
Parce que nous n’avons pas fini de rêver
Parce que brouter n’est pas manger
Parce que guetter sa proie au point d’eau
Quand on est humain
N’est ni noble ni bon
Parce que sentir l'odeur, suivre la trace
Entendre le souffle effrayé de l'animal pourchassé
Victime et prédateur ne trouvant pas de mots
Pour danser autre chose qu’un chant de mort
Plus de vie. Plus d’amour. Plus d’envies…
Plus de nuages à partager
Plus de couleurs
Plus de ciel ou des paysages à espérer
Parce que ruine, misère, colère
Dansent je ne sais quelle onde macabre
Dans le royaume de la cupidité et de l’injustice
Silence ! Quelqu’un approche
Un bruit se propage. Perce les pages
Un œil s’ouvre sur l’aurore
Dans le cauchemar des impatiences
Main tendue
Main fendue
Mains confondues
Mon humain le frère
Celui d’avant
Celui de plus loin...
Les frondaisons font des va-et-vient
Quand le croissant craque entre les doigts
Quand le verre tremble dans les mains
Quand le cri est silence
Qu’ensemble on dégueule les embruns
Il fait toujours nuit et c’est déjà demain
Toujours frères
Toujours humains
Ce vieux rosier parle ma foi très bien...
SupprimerIl connaît les secrets de l'humanité
il sait les mystères de l'oubli et du souvenir
Des mains qui se tendent et des bouches qui crient
et de l'espoir qui transparaît au-dessus des nausées
des malheurs, des cauchemars
j'aime son parfum délicat qui danse par dessus les nuages
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Je ne sais pas si le rosier est fatigué, mais cette rose est sublime
RépondreSupprimerComme quoi, un artiste peut encore créer des choses sublimes, même vieux, même fatigué. Mon rosier s'appelle Picasso ;-)
SupprimerBisous chère petite miss !
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Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
SupprimerPourquoi avoir supprimé ce charmant commentaire ?
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Entre la "Yellow rose of Texas" et la "Tennesse waltz", la nostalgie bourdonne à plein tube.
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=-XCvfy6Huyc
Continuez de jouer, les guitares !
Quoi qu'il advienne à bord du Titanic !
Ton caractère joyeux me plaît, mon oncle !
SupprimerEt c'est toi qui as raison.
Moi, des fois, je suis mélancolique, mais ça ne dure pas.
Chouette la chanson.
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Une belle image, ce rosier faisant toujours ces roses lumineuses malgré les événements tristes ou à l'unisson des joyeux.
RépondreSupprimerTon rosier, il est en mode chêne :) indestructible. 80 ans, c'est impressionnant.
Bises.
En mode chêne, comme c'est bien dit !
SupprimerOui, ça m'impressionne, mais comme c'est un arbre, finalement, peut-être que ça vit encore plus vieux...
Bises cher Patrick
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Ohhhh...
RépondreSupprimerJe ne peux m'empêcher de penser aux rosiers qui ornent la maison de mes parents.
Je te serre fort :)
Grand sourire
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Cela fait toujours une impression bizarre la première fois que l'on se retrouve "chez soi"...Seule avec ses souvenirs.Comme je ressens ce sentiment confus et je n'ai pas de mots! Les maisons,surtout les vielles battisses ont une âme et c'est nous qui leurs appartenons.Dans chaque pierre,chaque recoin de grenier,de jardin,il y a une histoire à raconter.Regarder fleurir un rosier si âgé, a un quelque chose d'éternité.
RépondreSupprimerPlanter un arbre,un tilleul,un noyer,ou simple rosier,choisir avec soin le bon emplacement a une symbolique particulière,comme planter un prolongement de soi...
Ton billet est émouvant,d'ailleurs,je suis ému! Passage obligé vers l'âge adulte !
Mes recherches sont vaines pour retrouver cette chanson que j'ai entendu une seule fois interpréter par Laurence Boccolini,magnifique interprétation de "rose blanche de Corfou",alors ,je me rabats sur cette version: https://www.youtube.com/watch?v=d7vkCM9UZq4
Je préfère les roses blanches de Corfou que les roses blanches tout court...cette espèce de mélodrame pleurnichard que chantait je ne sais plus quelle chanteuse des années quarante...
SupprimerBien sûr que c'est émouvant, et ce que tu dis l'est tout autant. L'âme des maisons, c'est vrai, est imprégnée dans leurs vieux murs. Du moins pour les gens qui ont une sensibilité aux ondes, aux symboles et à toutes ces choses subtiles et indicibles que l'on ne voit pas...
Bises de la nuit noire, cher Didier
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Oui j'avoue que cette chanson là est un peu mélancolique,mais je l'aime bien.Par contre,j'avais oublié que les roses sont roses
Supprimerj'avais oublié que les bleuets sont bleus
j'avais oublié tant de belles choses
j'avais oublié où avais-je les yeux
https://www.youtube.com/watch?v=p2D7vzj8NKY
Nettement plus joyeux,Non!
Ah oui, beaucoup plus joyeux en effet !
Supprimermerci, j'avais oublié...l'existence même de cette chanson...
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Le rosier de ton enfance est triste. L'âme vibrante de la maisonnée s'en est allée et son rosier porte le deuil à sa façon. Voilà maintenant que le Grillon du Foyer déserte les lieux pour une autre vie. Il a de quoi être triste ce rosier...
RépondreSupprimerPeut-être choisira-t-il de se laisser dépérir pour suivre celui et celle qui ont partagé sa vie, à la manière de ces animaux fidèle jusqu'au bout de l'âme à leur compagnon de vie.
Si tel est le cas, ce n'est pas triste car il aura choisi de fleurir l'âme de ton père.
Cette rose est magnifique dans sa fragilité.
LA maison vide... Je mesure ce que ça représente maintenant que je n'ai plus l'esprit encombré par les travaux et les problèmes que la mienne m'a causés.
C'est maintenant que j'éprouve le plus de tristesse à devoir y retourner.
Alors oui, je sais les sentiments qui t'ont habitée assise près de ce rosier, à lui parler.
Tout en pensée avec toi.
Ti voglio benne et molto baci
Je ne le trouve pas si triste, ce rosier. Il a encore de très beaux chants d'amour pour quiconque comprend le langage des fleurs...
SupprimerLa rose est fragile un peu comme moi, qui fait la bravache avec mes quatre épines, mais qui me chiffonne aux vents contraires...
Le Grillon du foyer ne parvenait plus à chanter dans ces lieux devenus trop pesants pour elle. Trop chargés d'affect et de tristesse.
La maison va vivre encore, puisque nous décidons de la garder...Nous la ferons résonner de tant de cris de joie, et des petits pas de tous les nouveaux bébés à venir, que le rosier va refleurir comme un fada.
Ti voglio bene anche
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J'aime cette idée du rosier témoin de vie...
RépondreSupprimerTu es gentille, Manou.
SupprimerMerci
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Même si ce rosier ne donne qu'une rose, et quelle rose, tu le retrouveras lorsque tu viendras solitaire dans la maison.
RépondreSupprimerJ'y compte bien, chère HB !
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Bonjour chère Célestine, merci de ton si joli billet accompagné d'une merveilleuse rose.
RépondreSupprimerTa maman sera bien entourée et toi soulagée. J'ai aussi dû faire ce pas avec ma maman et elle était heureuse.
C'est beau d'avoir un rosier comme confident ♥
Mes bisous.
C'est un pas difficile à accomplir, mais indispensable..
SupprimerMais la vie n'est faite que de cela...
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Un brin nostalgique et morose, Célestine ? Oui, même le rosier vieillit. Tout ce qui a été créé est fait mourir. C'est la dure loi divine. Mais entre temps, si on le veut bien, qu'est ce qu'on peut aussi s'amuser !!
RépondreSupprimerNostalgique mais pas morose du tout. Au contraire, sereine de voir enfin les choses s'apaiser en ce qui concerne ma mère et sa fin de vie.
SupprimerEt je compte bien m'amuser et en profiter un maximum !
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Peut-être qu'on a presque tous une histoire de roses quelque part. Françoise Hardy en a fait une si belle chanson. Dans le jardin de mes parents il y a aussi eu des rosiers, mais ils ont été plantés au cours des ans, des roses rouges, des roses roses, d'un magnifique rose thé que ma belle-soeur fleuriste avait plantées et un rosier grimpant jaune qui a donné des fleurs magnifiques l'été 1980 (ou 81). Mais il y avait aussi des pivoines. Nous avons quitté la maison avec ses plantes et tous les souvenirs qu'elles évoquaient (un hortensia reçu pour mon mariage et replanté chez mes parents), mais il y a d'autres jardins merveilleux où je retrouve les fleurs que j'aime. Et puis, je peux toujours offrir des roses, des pivoines et des rhododendrons à mon fils pour son futur jardin...
RépondreSupprimerJ'aime quand tu parles de tes fleurs, Pivoine.
SupprimerLa plus belle que tu puisses offrir à ton fils, c'est toi.
Je t'embrasse ma belle
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Mes rosiers sont beaucoup plus jeunes, à peine 18 ans. Bref ils sortent juste de l'adolescence. J'espère qu'ils sauront être d'aussi bon témoins que ce rosier à la fleur si élégante qui vit dans ton jardin.
RépondreSupprimerJ'aime cette écriture si naturelle que tu utiles pour parler du temps qui passe et, imperturbablement, jour après jour, nous efface.
Bises légères.
C'est dit de façon inéluctable et très forte: le temps qui imperturbablement nous efface.
SupprimerTa phrase va me résonner longtemps dans l'oreille.
Longue vie à tes bébés-rosiers.
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J'aime bien la bannière du jour.
RépondreSupprimerBleck
Moi aussi, je l'aime bien. ;-)
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Je suis très ému, Célestine. Le rosier qui traverse le siècle. Je vais de temps en temps, avec un bonze, dans une Maison de Retraite. Le bonze dit les prières, fait un sermon. Les gens écoutent, fatiguées, somnolent. Bouddha a traversé les siècles...
RépondreSupprimerJ'ai des côtés bouddhistes, même si je ne le suis pas. La contemplation de la nature, le respect du vivant, le contentement des petites choses, la voie du milieu, tout cela me parle beaucoup, et depuis très longtemps.
SupprimerJe suis émue que mon texte t'ait ému, An.
Bisous célestes
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Je crois que ce n'est pas par hasard que les roses sont si symboliques dans l'histoire de l'humanité.
RépondreSupprimeret qu'elles ont tant inspiré les artistes et les poètes...
En tous cas, ce rosier t'a inspiré un très beau texte et c'est du velours de te lire à chaque fois
bises
Angela
Merci pour tes paroles, de velours elles aussi.
Supprimerles mots gentils consolent de bien des vicissitudes, je crois.
Ne nous en privons pas, de faire circuler cette énergie d'amour qui au final, permet certainement au rosier de continuer à fleurir malgré son grand âge.
Et je ne dis ça que parce que je sais que tu es sensible à cette philosophie.
Bisous ma belle
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Je vois, assise à côté de ce rosier, une délicieuse femme au teint de rose.
RépondreSupprimerElle respire le parfum de la fleur, et je la sens sereine et avec ce léger sourire de Joconde, comme elle se plaît à le dire elle-même. Et rien n'est triste dans ce tableau, que la vie qui s'enfuit à tire d'aile et les nuages qui caressent le regard, au loin.
Vous me rendez lyrique, belle enfant
~L~
Le lyrisme vous va bien, mon doux ami.
SupprimerToujours bienveillant et un rien emphatique, mais c'est comme cela que je vous aime.
Et vous avez raison, je ne suis pas triste. j'ai compris enfin que la nostalgie n'est pas de la tristesse, mais autre chose de beaucoup plus subtil et mélangé...
Merci du fond du coeur.
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J' aime bien l' histoire de ta jolie rose .
RépondreSupprimerLes roses sont parait il la représentation de l' amour fou quand elles sont rouge , mais toutes les roses sont à mes yeux signe d' amour du moment qu' elles sont offertes avec le cœur .
Bon vendredi à toi chère Célestine .
Gros bisous marseillais sous la canicule (hé oui il fait aussi chaud de nuit que de jour , aie aie aie pauvre de nous)
Renée (mamiekéké)
Ô bonne mère ! quelle cagne !j'espère que le pastaga est bien frais, hein, mamie Kéké.
SupprimerJe t'offre une belle rose en signe d'amitié.
Gros bisous niçois.
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Quel joli texte très émouvant. Quand les parents vieillissent ou disparaissent, on n'a parfois pas d’autre choix que de se séparer de la maison. Le jardin de ma mère et ses lupins, sa pivoine arbustive, ses iris ou ces modestes myosotis est à jamais gravé dans ma mémoire... et ma maison d'enfance aussi.
RépondreSupprimerBon week-end!
bisous
S'en séparer, pour moi, n'est pas au programme. Pour l'instant il s'agit juste de faire comprendre à ma mère qu'elle sera mieux en résidence médicalisée que seule dans cette grande maison qui l'angoisse et la fragilise...
Supprimerla vie avance à petits pas.
Bisous chère magicienne du papier
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerOn dirait que nous avons le même rosier jaune d'après ta photo.
Nous ignorons son âge car il était là quand nous avons acheté le terrain pour construire en 1980 mais il n'avait pas l'air d'un buisson de l'année!
Il fleurit toujours, je l'entretiens et le taille.
Bises,
Mo
Dans ton jardin, les fleurs doivent se sentir tellement bien qu'elles se dépêchent de fleurir pour te remercier ...
SupprimerEt moi, je te dis merci pour ton passage.
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Ton billet me fait penser au rosier rose qui se trouve contre le mur côté sud de la petite maison bleue, c'est un rosier grimpant, et il est de plus en plus beau chaque année. C'est assez troublant de penser à ces rosiers qui ont vu passer tant de monde, qui ont assisté à tant de scènes, qu'elles soient tristes ou joyeuses. Ils ont bien dû en souffrir parfois, mais se réjouir aussi d'autres fois. Qu'ils en auraient des choses à dire, n'est-ce pas ?
RépondreSupprimerJe pense que ce rosier continuera à fleurir le temps que tu auras besoin qu'il fleurisse. :-) Gros bisous, ma belle, et une douce nuit.
« Le temps que tu auras besoin qu'il fleurisse »
RépondreSupprimerC'est très joliment dit, Françoise.
C'est ta sagesse unique de grande soeur que j'apprécie là, de plus en plus.
Merci beaucoup.
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Belle nuit
Depuis que maman est vraiment partie,le jardin qu'elle adorait et que j'entretiens de temps en temps a gardé le même visage, les mêmes fleurs comme si quelque part quelque chose les empêchait de mourir. Bientôt 4 ans et la maison ne me semble pas triste,il y a derrière ses murs épais, beaucoup de silence mais aussi des joies fugitives,des sourires qui passent...
RépondreSupprimerBeaucoup d'émotion Célestine,merci.
Emotion partagée à te lire, chère amie.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
JE crois si fort à la mémoire des arbres, des fleurs : je scrute souvent des messages des vieux arbres..... Aaaah Célestine, j'adore tes billets comme c'est bon de venir chez toi, se sentir en bonne et intelligente compagnie, croiser nos pensées....
RépondreSupprimerJ'espère que tout se passe au mieux pour ta maman et qu'elle se sent bien dans sa nouvelle vie
INCROYABLE mais vrai des "salopiaux" viennent se greffer sur les blogs , ils n'ont vraiment peur de rien , je parle de ce "macabre marc polo" qui profite de la bêtise humaine pour aller soutirer de l'argent à de pauvres gens dans la nécessité .
RépondreSupprimerOUSTE allez faire vos saletés ailleurs que chez les gens biens .
Celestine tu peux retirer mon commentaire quand tu auras viré ce sale bonhomme de ton blog . MERCI .
Bisous Renée
Supprimer😊
Merci à toi d'avoir supprimé cet individu , j'en vois souvent sur les blogs même chez une de mes proches amies décédée depuis peu , maintenant il est envahi par ces messages bidons , une véritable honte .
SupprimerA très bientôt chère Célestine , bonne continuation .
Bisous marseillais .
Renée (mamiekéké).