Je t’écris d’un endroit doux, fascinant, au bord d’une piscine bleu lagon, aux courbes délicates. L'air est calme. Au-dessus de moi, les cocotiers se penchent et bercent leurs palmes au gré des alizés. L’océan indien est tout proche. Pourquoi ne pas profiter du sable blanc et de la douceur de l’eau ? C’est qu’à marée basse, il faut aller chercher la mer trop loin. Et marcher sous un soleil implacable, au risque de se brûler la peau.
Mieux vaut rester à l’ombre. Les calaos et leurs casques bizarres lancent de temps à autre leur cri exotique très particulier. Les vervets nous observent avec leurs yeux malicieux. Toujours prêts à une facétie, une acrobatie ou un dégât sur les balcons… Quels fifrelins, ces vervets ! Oiseaux comme singes sont difficiles à photographier, et il a fallu beaucoup de patience à mon photographe préféré pour réussir à en capter un ou deux.
Après le tourbillon de la première semaine, ce farniente me plaît bien.
Rassure-toi, je te raconterai tout !
Sur ma chaise longue, j’essaie d’ordonner mes idées, mes souvenirs, mes impressions qui se bousculent, comme à chaque fois qu’un voyage agite mes neurones en tous sens.
La première chose à dire, je crois, c’est que je me sens bien au Kenya J’adore être ici. Croiser le regard des Kenyans, leur sourire éclatants. Emplir mes yeux, et tous mes autres sens, de sensations inédites. Tu me diras que c’est souvent le cas.
Sans doute, tu auras raison. J’ai cette capacité d’apprécier ce que la vie m’offre, dans ses moindres détails, en laissant de côté les éventuels désagréments que pointent les grincheux.
Depuis dimanche, je suis seule le matin. Après la savane, cette deuxième semaine est consacrée à la faune sous-marine. C’est amusant de voyager avec un groupe de plongeurs. Moi qui préfère la terre ferme, j'ai du temps pour écrire, méditer, me relaxer. En harmonie avec moi-même.
Aujourd’hui, ils sont partis visiter une épave. Cela promet de belles photos sous-marines au débriefing de ce soir. Photo : le maître-mot est lâché. Une jolie façon d’entrer en osmose avec la nature. De lui témoigner de la sollicitude et du respect. D'avoir envie de la protéger. Je suis cernée de fous d’oiseaux, de passionnés de biologie, et d’obsédés de « la » prise de vue. Celle que l'on présente comme un trophée. Le télé-objectif a remplacé le fusil, et le mot safari a pris un sens pacifique. Heureusement.
Quel joli bonheur matinal, Célestine. C'est magique.
RépondreSupprimermerci pour ce merveilleux partage.
En plus je suis la première à te répondre.
bisous, bisous.
fais gaffe à ces "sourires éclatants", le papa d'Alexandra est allé en vacances au Kenya et il en est revenu avec une seconde épouse et un troisième enfant ;-)
RépondreSupprimerJe me téléporte là-bas ! ;-)
RépondreSupprimerLe soleil se savoure à l’ombre. Bien joué !!!
RépondreSupprimerCalaos et vervets
RépondreSupprimersous la hampe des cocotiers
Vie rêvée, balancée
Bleu lagon...
J'aaaarive !