09 décembre 2019

Lumière et ombres



J'ai rendez-vous avec mon amie Chinou. Dans quelques minutes, je vais entendre son rire déchirer le grand hall du Musée d'art comme une fontaine dans le calme du matin. Cette pensée dessine un sourire sur mon visage et m'illumine de l'intérieur.
En attendant, je contemple d'une moue distante une toile de Caspar David Friedrich, intitulée Rivage au clair de lune, 1835, huile sur toile.
Un rigolo, ce Caspar... j'essaie de trouver du sens à son tableau. 
Une toile sombre, très sombre, où j'imagine un pigeon gigantesque dont le plumage serait en nuages et dont les voiles raides de ces deux voiliers austères figureraient les pattes. Tellement gros qu'il ne tiendrait pas dans le cadre...
Des pattes engluées dans la vase glauque d'une plage inquiétante. Allégorie sans doute de sa vision du monde, obscur et sans espoir. 

Et soudain je repense à ce film vu hier du réalisateur Elia Suleiman. 
Suleiman... Soleil Man...quel homme brillant dans sa simplicité même !
Un petit chef d'oeuvre d'humour, de poésie, d'inventivité décalée, ou comment un artiste peut dire des choses fortes, profondes, et même tragiques sans pinceau noir, sans notes mineures, sans rouge sang....Juste avec un regard d'enfant mutin et drôle sur l'incompréhensible et l'absurde de notre époque. Une sorte de Tati palestinien. Elia, mon frère citoyen de la Terre...
Parmi les oliviers de Terre Sainte, sur un chemin brûlant de poussière blanche, une femme altière et sublime dans son abnégation, marche. Elle porte une cruche sur sa tête, et par ce geste, elle abolit le temps. Elle porte l'eau, elle porte la vie. Elle est de celles qui ne s'arrêtent jamais de porter le monde à bout de bras. On dirait qu'elle a croisé Jésus au détour du sentier. Et bien d'autres scènes belles, intelligentes, étranges...
Un film solaire comme j'assume de l'être, depuis que je sais tenir à distance ma part d'ombre pour qu'elle ne me grignote plus le cerveau. 
Solaire comme le flamboiement turquoise de la mer à Haïfa.







Et je retrouve Chinou en train de contempler un étincelant Turner.  
Le Maître de la Lumière me fait oublier Caspar et sa nébuleuse névrose. Un neuf décembre, j'ai vraiment besoin de soleil, moi...



Pour le devoir du Goût de Lakevio.
Les montages photos sont sortis de ma baguette magique.
La photo du milieu est extraite du très beau film d'Elia Suleiman « It must be heaven »

•.¸¸.•*`*•.¸¸



104 commentaires:

  1. Drôlement bien foutu ton montage !
    Je te fais la bise.
    (Et moi aussi je préfère Turner...)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je me suis déchirée comme disent les djeun's ...
      Alors merci cher Boss
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. C'est bluffant ! :)

      Supprimer
    3. Et pourtant pas difficile, quand on connaît le truc...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  2. J'ai vu il y a longtemps Intervention divine d'Elia Suleiman. Un Tati palestinien, c'est bien ça, c'est le souvenir que j'en garde. Il y a une scène où un ballon s'envole et passe la frontière entre les juifs et les palestiniens.
    Pour la peinture, j'ai besoin des ombres et des lumières mais c'est vrai que certains jours, plus de la lumière, surtout après un film solaire.
    Bises Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bien sûr que les ombres sont les complémentaires indispensables de la lumière.
      Mais tout est une question d'équilibre...et de ressenti.
      J'aime la lumière pour sa symbolique, cela ne m'empêche nullement d'apprécier la pénombre d'une chambre, l'été, la fraîcheur des sous-bois, et les nuits d'été...
      Bises Patrick
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  3. Bravo pour le traitement original de cette consigne ! Tu gagnes le prix de la baguette magique en chef !
    Le gars faisait aussi des cimetières, des ruines, des arbres déracinés, des rochers qui s'éboulent… enfin bref le romantisme allemand !
    Ton texte est une aération bienfaisante !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Wouaou je suis trop contente de cette récompense pour l'ensemble de ma carrière d'infographiste qui se résume donc à deux montages ...
      Ah quels joyeux drilles ces romantiques allemands...j'adore !
      Heureuse de t'avoir aéré l'esprit, cher Babar
      Kisses
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  4. Bon, t'aimes mieux le soleil, c'est clair...
    Ton amie, tu crois qu'elle va avoir ce grand rire devant la toile de Friedrich ?
    Quant à ce que tu dis du film de Suleiman, ça me rappelle quelque chose que j'ai vu et vécu au nord de Karmiel (Nord Est de Haïfa).

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça te rappelle quelque chose, mais quoi ?
      (Je suis curieuse)
      Pour le soleil, oui c'est vrai, je préfère. Et j'aimerais vraiment aller faire un tour en Israël, juste pour arpenter quelques lieux mythiques...
      Biz
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Ça me rappelle ça :
      http://le-gout-des-autres.blogspirit.com/archive/2012/10/04/a-travers-ce-carreau-80-siecles-vous-contemplent.html

      Supprimer
    3. Ah oui c’est exactement le sentiment que j’ai eu en regardant cette porteuse d’eau: huit mille ans abolis en trente secondes...
      Ton berger aux chèvres devait se tenir pas très loin...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  5. Oui. J'aime beaucoup le montage bien sûr (en infographiste qui se respecte) et le traitement très libre et original de la consigne...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Pivoine.
      Ton oeil de pro me touche !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  6. Si la rouquine (qui me rappelle quelqu'une) qui est devant l'œuvre s'était un petit peu décalée, je verrais mieux la peinture: point de pigeon, ni de voiliers, mais bien sûr, segur, deux colonnes brisées par les foudres du ciel, remettant ainsi les hommes, même habiles maçons, à leur juste place.
    Décidemment, le natif de brumaire adore ce tableau.
    La bise, ma petite Celle.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La rouquine a fait bien attention, pourtant, à ne pas cacher ce que tu appelles les deux colonnes brisées...
      Si tu veux tu peux regarder cette magnifique image ICI
      Mon petit brumairien qui est si mignon...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  7. Presque un Pierre Soulages qui aura 100 ans la veille de Noël...avec un noir qui n'est pas toujours sombre, une ombre et/ou la lumière ; Soulages qui aime inventer ..."un tout organisé".... ""sa profession de foi esthétique"...Soulages et Christian Bobin, deux amis réunis autour de Conques
    On peut aimer les deux : Soulages et Turner qui illumine.
    Merci Céleste pour ce beau billet qui m'a permis de voyager loin !
    bisou.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Soulages ne me procure aucune émotion...à part peut-être intellectuelle, pour saluer son audace ...
      Mais moi j'ai besoin de vibrer, j'ai besoin que ça me parle, que ça me bouscule, que ça m'emporte.
      Ravie si je t'ai permis de voyager loin.
      Va voir ce film, tu ne seras pas déçue, toi qui as gardé ton âme d'enfant.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Pierre Soulages est aussi une technique..."Cette peinture d'outrenoir n'est pas noire mais elle a toutes les valeurs possibles imaginables autour du noir, c'est-à-dire des gris, des argentés"...Soulages a voulu faire surgir la lumière de la peinture. Il l'a fait en cherchant le contraste entre le noir (ou le brun du brou de noix) et le blanc, comme le montrent les premières œuvres. Ou bien encore avec d'autres couleurs, rouge, bleu, jaune". A le regarder de près jaillit la lumière car il la travaille et la capte...sans ombre ni tristesse.

      Bisou coloré.

      Supprimer
    3. Je rebondis sur la proposition de Chinou : emmenez-moi le voir, à Rodez ou ailleurs et convainquez-moi toutes les deux que je me trompe... ;-) Je reste ouverte à toute évolution...💋
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  8. Chapeau bas pour l'originalité !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'avais besoin de prendre le contrepied de la noirceur de ce tableau...
      Merci Nicole
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  9. Autre "petit contrepied", en plus court :
    « Bon, ben moi, j'vais m'coucher, j'me lève tôt demain.»

    RépondreSupprimer
  10. Oui, mais sans l'ombre, la lumière n'existerait pas, il faut les deux, l'une créant l'autre et réciproquement. J'aime le soleil, mais j'aime aussi le ciel gris de l'orage et la pluie, ils savent créer un si bel arc-en-ciel. :-)
    Bravo pour tes talents de magicienne, Célestine. Gros bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je n'ai jamais dit que je n'aimais pas l'orage, la pluie, les ciels gris. j'ai juste parlé de peinture en fait...
      Et les tableaux qui me plaisent comportent souvent une belle lumière, ou des couleurs, qui sans doute reflète la lumière intérieure du peintre...
      Je suis moins attirée par les tableaux sombres, graves, gris, tristes...
      Bisous ma belle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  11. Il y a eu une erreur d'étiquetage sur le tableau de Caspar...
    L'intitulé exact c'est "Orage sur la Rhur."
    Turner donne une idée plus lumineuse de la peinture, même si elle n'est pas forcément plus objective...
    En tous cas, je ferais de plus beaux rêves avec le Turner dans ma chambre...
    Ti bacio Cara mi manqui

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mi manqui anche caro mio.
      Quando vieni a trovarmi ?
      Orage sur la Ruhr ? C'est c'la oui..
      Baci

      Supprimer
  12. L'ombre vit, adossée à la lumière, sa complice.
    Comme la nuit suit le jour, ou l'inverse.
    C'est selon.
    Bises dans l'ombre.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ça ne fait aucun doute.
      Tu es le poète de l'une et de l'autre...
      Tu es le poète de lune. L'autre c'est le soleil, comme disait l'autre.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  13. Oh ! Quel joli papier, quelles jolies images qui vont si bien ensemble, quelle jolie rousse !

    Ce film a l'air très bien. Merci de nous donner envie de le voir.

    Bises, Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce film est très bien et je suis sure qu’il te plaira ( pour autant que je te connaisse à travers tes écrits, cher Aldor)
      Merci pour le compliment
      Bisous 😘
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  14. C’est une ode à la lumière que vous avez écrit là, délicieuse enfant.
    J’ai vu ce film je l’ai trouvé très drôle et poétique, avec une remarquable étude des comportements humains absurdes...
    Ce personnage est exquis, vous avez raison.
    Merci pour ce moment matinal
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ç est drôle, je disais justement ce matin à mon amie Chinou que j’avais écrit un hymne à la lumière ...
      Mais une ode ça me va bien aussi.
      Je suis heureuse que vous ayez aimé ce film je l’ai trouvé vraiment craquant ce Suleiman...
      Belle journée à vous !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  15. J'aime beaucoup ton angle de vue sur le tableau. Mais maintenant, je n'arrive pas à y voir autre chose que ton énorme pigeon difforme et pataud, c'est malin ! C'est assez angoissant de s'imaginer en membre de la tribu des insectes, proie toute désignée de l'appétit vorace du volatile en question... J'y mettrais bien un peu de cognac et des raisins secs pour faire passer cette image dérangeante, moi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh mince si je te donne des cauchemars alors...
      Telle n’était pas mon intention !
      Cognac et raisins secs ? Ou porto et poudre d’amande ? 😉
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  16. Je me disais bien aussi reconnaître le tableau à la mer fâchée, mais j'hésitais. Bravo! Le pigeon, ma foi, j'ai connu des cauchemars plus légers que ça :D
    Baci sorellita ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La mer fâchée ? Ou la mère fâchée ?
      Peut être que Casper exprimait par là sa relation œdipienne ? Qui sait ? 😉
      Baci Bella

      Supprimer
  17. J’aime beaucoup tes montages photos même si je ne sais pas du tout comment tu as fait.
    Mais les fées ne donnent jamais leurs secrets n’est-ce pas ?
    Le film je vais aller le voir tu m’as fait envie
    Bises
    Angela

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Non les fées ne donnent pas leurs formules magiques ... c’est la règle de base !
      J’espère que tu aimeras le film autant que moi ...
      Bisous ma belle
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  18. Hier encore au milieu d'une pluie intense et froide surgit soudain en face de moi la beauté d'un ciel jaillissant de lumières.
    Je sortais de l'ombre pour aller vers differentes expressions de la lumière.

    Voilà ce que m'evoque le clair de lune sur le rivage ( quand je clique sur le lien que tu indiques). Bien sûr en moins éclatant.
    Mais mon regard se porte surtout sur la ligne d'horizon, sur ce trait de lumière qui ouvre sur l'inconnu et sur tous les possibles ( à l'égal de l'effet du rire de Chinou déchirant le silence du grand hall....) .
    Entre autre, ce qui m'apparut, ce ne furent point des oiseaux aux plumages ombrés, mais deux arbres aux branches enneigées et aux troncs prenant racines dans l'eau.

    Au fond, dans ce 'triptyque ' que tu nous présentes, j'ai paradoxalement un faible pour le premier tableau :
    "L'homme soleil ", si j'ose moi aussi cette expression à propos de Suleiman, me semble perdu de perplexité devant un Ciel diaphane envahissant le tableau.
    Dans la troisième figuration de la lumière je suis carrément ébloui.....

    Pourtant, comme toi, je suis un chercheur de lumière. Ton beau texte m'invite donc à découvrir ce film dans toute sa beauté.

    Bises reconnaissantes de m'en donner l'envie

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La perplexité de Suleiman vient sans doute de son regard aigu sur l'absurdité du monde des hommes. Chaque fois que je contemple la mer, ou la montagne, je ne peux m'empêcher de penser que nous sommes une espèce bien incompréhensible de nous pourrir la vie continuellement alors que nous vivons sur une planète aussi sublime...
      Quand la lumière...air connu (au moins de toi) reviendra sur les hommes...Ce vieux rêve fou de paix et d'harmonie, on le caresse du doigt chaque fois que l'on touche au sublime.
      L'ombre, le malin, le mal, les ténèbres lui mènent une lutte farouche. Qui gagnera de cet épuisant combat ?
      De notre cerveau reptilien prêt à toutes les bassesses pour contenter un ego tourmenté et cupide, ou de notre cortex rationnel qui cherche à faire la lumière sur les choses , ou encore de ce cerveau intermédiaire où se logent nos sensibilités, l'amour, la poésie, le coeur ?
      Nous sommes des êtres multifacettes, compliqués, parfois sombres, mais j'ai une faiblesse pour les chercheurs de lumière comme toi.
      Va voir le film, tu verras que Soleil Man est aussi un chercheur de lumière à sa façon.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  19. Hier je regardais le ciel cherchant désespérément un rayon de soleil, juste un petit rayon, un courageux décidé à transpercer les nuages. Il est là aujourd'hui et ça change la vie…...Comme un sourire d'ailleurs !!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un rayon de soleil, un sourire, une parole bienveillante...
      Tout cela réchauffe le coeur et change une journée morose en étincelles de joie.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. C'est bô !

      :))

      Supprimer
    3. Poésie, quand tu nous tiens...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  20. Quelquefois,nos âmes passent du sombre Caspar David Friedrich au lumineux Turner… je ne connais pas ce film et chez nous (en centre Bretagne) il ne passe pas grand chose mais si j'en ai l'occasion tu m'en a donné l'envie. Ici, c'est notre ciel qui passe de la tempête à la pluie en passant par de fabuleuses éclaircies. Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il te faudra repérer les cinémas « arts et essais » Je ne pense pas que ce film soit programmé dans les circuits commerciaux...
      Les ombres naturelles ne me dérangent pas. J'aime les ciels d'orage.
      mais cette peinture m'a profondément déprimée, et interpellée...
      Bizou ma Brizou

      Supprimer
  21. Tu as raison, j’ai conscience que mon rire déchire parfois la grisaille pendant que ta rousse chevelure écrase la morosité d’un jour de pluie …… c’est si bon de se sentir vivant n’est ce pas ? J'arrive grâce à notre conversation, très peu de temps après cette parution et je prends donc le temps de lire TOUS les commentaires (ce que je ne fais jamais car ce sont des vagues déferlantes ; de plus je préfère commenter sans être inconsciemment influencée) . Ainsi je peux répondre au :
    –Goût des autres- : oui, éventuellement aurai-je ce rire (chassez le naturel , il revient au galop) mais il aura peut être une consonance nerveuse.
    Den : je partage ton avis : on peut aimer Soulage et Turner et j'espère bien retrouver notre amie commune à Rodez et visiter avec elle le musée .
    Célestine, plume de diamant, écoute donc le titre, dont je viens de te parler, de notre ami Georges, pendant ce temps j'irai au cinoch' voir ce film dont tu parles si bien.
    J'aimerais bien te faire une bise à la Turner; hélas, je n'ai pas son talent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah ma Chinou, je ne demande pas mieux que d'avoir un guide tel que toi pour me faire apprécier les tableaux du vieux Pierre. En bonne béotienne, je suis incapable d'y voir autre chose qu'une belle façon de se moquer du monde en étalant de la peinture noire sur une toile. mais je sais que je vais faire hurler du monde...Les amateurs d'art conceptuel sont toujours prêts à bondir quand on touche à leurs maîtres.
      Moi je dis juste que je n'éprouve pas d'émotion, mais je suis toute prête à changer d'avis...
      Tout cela me rappelle le délicieux « Art» de Yasmina Reza...L'essentiel est que cela fasse réfléchir et discuter à propos de l'art, ce qui n'est jamais en soi, une mauvaise chose...
      Merci pour la Plume de Diamant.
      Je connais bien la chanson de Brassens Le Faussaire.
      Les montages photos sont-ils des faux ? La question reste posée...
      Bisous ma Chinou, j'ai aimé cette balade virtuelle avec toi.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  22. Je vais être contrariante, ton Palestinien est un arabe chrétien israélien sinon il n'irait pas à Haïfa, c'est un port maritime est la mer est loin d'être turquoise.
    Si tu avais la chance de connaitre Haïfa, tu irais visiter les jardins ba'hai, une secte qui a pignon sur rue en Israël, c'est dommage de ne connaitre ce pays que par les journalistes.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "Et la mer est loin d'être turquoise" bien sûr.

      Supprimer
    2. Est-ce être contrariant que d'apporter un éclairage contradictoire ? Je ne le pense pas. En tout cas, je ne suis pas contrariée du tout. Simplement, ce n'est pas « mon » Palestinien, c'est lui qui se revendique Palestinien, selon l'article wikipedia qui lui ai consacré. Et s'il n'était pas d'accord avec cet article, il aurait corrigé depuis longtemps.
      Je ne sais pas si la mer de l'affiche est celle d'Haïfa, de Césarée, de Tel-Aviv ou d'ailleurs, ce que je vois sur la photo satellite c'est que la Méditerranée forme un long ruban turquoise tout le long de la côte...
      Je ne demande pas mieux que de me faire ma propre idée sur ces pays mythiques, et de ne point écouter ce qui est dit dans les médias... Un jour, j'irai. ;-)
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    3. Question bête à Heure Bleue : Pourquoi un Palestinien n'irait pas à Haïfa ?
      :)

      Supprimer
    4. @Gemini cricket:
      "Pourquoi un Palestinien n'irait pas à Haïfa ?"
      Parce qu'il est très difficile pour un Palestinien qui n'a pas un travail en Israël d'y entrer.
      Ce n'est déjà pas facile quand tu es Palestinien de Cisjordanie et que tu viens travailler.
      C'est extrêmement difficile pour ne pas dire impossible si tu viens de Gaza.
      Si tu entres, en revanche tu peux aller bosser à Haïfa ou ailleurs.
      Et Heure-Bleue connaissait un prof français qui enseignait à l'université de Gaza, eh bien quand les soldats étaient mal lunés, le pauvre pouvait mettre quatre heures pour renter en Israël, bien que Français, après ses cours aux Palestiniens...
      Et parfois, il dormait sur place parce que les soldats étaient encore plus mal lunés.
      Gaza étant aux mains du Hamas, "une certaine méfiance" s'étend parfois à tous ceux qui viennent de Gaza alors qu'ils y sont entrés le matin pour enseigner.
      Les Israéliens ne sont pas des anges mais on n'a pas vu vraiment d'anges dans la région, sauf dans les églises, les mosquées ou certains édifices anciens.
      Le vrai maître de la région semble être la paranoïa

      Supprimer
    5. C'est Heure-Bleue, j'ai répondu en squattant le PC du Goût.

      Supprimer
    6. Heure-Bleue merci pour ta réponse à Gemini. Je vois qu'elle t'a inspiré ta note de ce matin.
      Bisous
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  23. Solaire... comme ta crinière flamboyante! ;-) Voilà un film qu'il faut que je regarde. Merci de cette suggestion et j'espère que vos retrouvailles ont été belles. Bises alpines.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé ! Les retrouvailles sont toujours belles avec une amie, surtout quand on a failli la perdre...
      Bisous célestes, chère frangine des monts enneigés.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  24. Bonsoir Célestine,
    Comme Chinou et toi, je préfère Turner à Caspar David Friedrich...
    Surtout par le temps maussade de ce moment! ;-)
    Gros bisous,
    Mo

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour Chinou, j'en suis moins sûre que toi...
      Mais peu importe. l'essentiel est de se nourrir d'art, et d'y trouver son compte.
      Je t'embrasse ma belle jardinière
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  25. J'aime beaucoup tes images.

    Bleck

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi j'aime beaucoup mon texte 😉
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Et moi j'aime beaucoup vos commentaires !
      :))

      Supprimer
    3. Que d'amour par ici !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  26. Un rigolo, ce Caspar ! Elle est où la lune et sa clarté ?
    Vu d'ici moi, je vois bien un rayon de soleil, mais pas sur la toile... ! Une sorte d'infra rouge, vêtue de noir...
    Pas d'ombre sans lumière ! Fussent-elles même Chinoises... Ce n'est pas un hasard si un peu partout, fleurissent des fêtes de la lumière. C'est pour en combler la carence.
    Dans ce tableau, j'y vois deux cheminées d'usines, crachant leurs fumées.
    Mais tout n'est pas si noir, la ligne d'horizon est lumineuse.

    Avec ma sœur N..... Au centre d'art contemporain de ma ville, nous avons visité l'exposition d'une artiste-peintre, qui nous a beaucoup impressionnés. Nous nous sommes demandés comment une telle noirceur pouvait être possible... ? L'expo nous a laissé une impression de mal à l'aise ; trop de noirceur, pas seulement dans ses toiles, C'était son univers d'alors, ou le thème du moment, ou bien, nous n'étions pas réceptifs à ses toiles.
    En sortant, nous avions besoin de soleil ♫♫♫

    bise de clair de lune...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est la première fois que je me fais traiter d'infra rouge, mouarf !
      Ton interprétation du tableau se rapproche de celle de Blutch ( Orage sur la Ruhr) re-mouarf !
      Tu y vois quand même un espoir sous forme d'une bande de lumière à l'horizon. Moi j'y vois comme un écrasement de l'ombre sur la lumière qui se rétrécit comme une peau de chagrin...
      Mais tu as raison, nous ne sommes pas toujours réceptifs de la même façon en face d'un tableau.
      Bien le bonjour à N ta soeur N... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. @ Xoulec
      L'artiste-peintre en question est-elle la fille adoptive de Soulages ?

      Supprimer
    3. @ Célestine
      N ma sœur N, je l'ai vu venir ♫♫♫ 😉 mouarf aussi :)

      @ Blutch
      Je ne crois pas. Après quelques recherches sur le net, son univers n'est pas aussi sombre...
      C'était juste son expo du moment... "Neptune" de Claire T.......
      Le contexte du moment jouait aussi contre elle, si j'ose dire, ou pour elle, cela dépend du côté où l'on se situe.
      C'est dommage que le premier contact m'ait un peu refroidi.

      Supprimer
    4. :-)
      Merci pour ton mail, je te réponds dès que je peux, car celui-là appelle des réponses...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  27. Comme je te comprends ! Certains peintres qui se lancent dans l'art contemporain à message sont souvent à mes yeux des charlatans. Des hommes qui s'écoutent parler avant de peindre leurs idées saugrenues et souvent négatives sur une toile.
    Ta comparaison avec Suleiman est fort bien trouvée : ces artistes filment avec intelligence et parviennent à faire passer des messages qui dénoncent l'injustice, la violence ou la haine par le biais de film dans lequel les personnages, via un certain humour ou certains faits laissent plus de traces et frappent mieux es esprits. Ce fut le cas "La vie est belle" de Roberto Benigni qui a traité le cas des camps de concentration avec une certaine légèreté pour éviter un traumatisme à un enfant.
    Lorsque tu t'extasie devant Turner, je te comprends tout à fait : ce peintre avait le don de jouer avec la lumière et de la faire ressortir au mieux. On en trouve les meilleurs exemples dans ces tableaux sur Calais, le port de Rotterdam ou le lever de soleil avec les monstres marins. Sûrement un des peintres anglais que préfère.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci beaucoup pour ce long commentaire, cher Trigwen.
      Cela faisait longtemps que j'avais perdu le chemin de ton blog...Ravie que mon billet t'ait donné envie de t'exprimer.
      L'art contemporain donne souvent lieu à des débats enflammés. Des débats de spécialistes contre les Béotiens qui ne comprennent rien à l'art... Personnellement, il me semble que le seul critère c'est l'émotion. Et que si je n'éprouve rien devant une toile, je ne vais pas faire semblant pour avoir l'air d'une connaisseuse. Je ne parlerai pas forcément de charlatans, car ils ne cherchent pas à tromper le public. Ils proposent des oeuvres, et les gens restent libres d'acheter ou pas. L'intervention des cotations et des critiques d'art, si elles influencent le prix, ne feront jamais acheter un tableau à quelqu'un qui ne l'aime pas. Sauf si c'est pour faire un placement d'argent, mais là, on sort du domaine de l'émotion artistique pour entrer dans le business...
      Bises réjouies
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  28. It Must be Heaven Super film.... Il en ''dit'' long sur l'humanité et son absurdité

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Heureuse que tu partages mon avis sur cette oeuvre.
      Bisous miss !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  29. Tonnerre de Brest, Maitresse ! quelle belle paire de guiboles-paratonnerre escortés par deux Fo lions dont celui de gauche vous fait faux Bond... 006 :)
    Et cette sublime crinière, serait-ce une feuille de sycomore tombée de vôtre bannière ? :)

    Bonjour Céleste,
    Beau texte, lumineux... sans l'ombre d'en doute ;)
    Merci pour le film, j'ai envie de le voir.
    Douce journée. Bisous.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon arbre de bannière serait plutôt un érable palmé, avec ses feuilles à neuf lobes...
      Merci pour ton humour rafraîchissant, élève Julie !
      Tu ne seras pas déçue par le film, toi qui as l'âme si poétique...
      Bisous et belle journée sous la pluie
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  30. Une chose me chiffonne Célestine, et devant une toile quoi de plus normal ? à ton amie, lui as tu chanté : Chinou soyez Reine, nous sommes z'à vous ? (air connu de tous les catéchumènes)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé ! Môssieur connaît ses classiques ... ;-)
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Et une petite illustration musicale, non ?
      https://youtu.be/SOArz1pDYco
      :)

      Supprimer
  31. c'est chouette d'avoir rencontré Chinou, vous avez dû passer un bon moment d'échanges au musée.J'ai rencontré plusieurs fois Odile du blog à l'heure des rêves et c'est sympa!
    J'ai fait la connaissance de Caspard David Friedrich à travers le livre de Christophe André: De l'art du bonheur". Le tableau intitulé "sur le voilier" est nimbé d'une belle lumière, prometteuse d'un avenir heureux. Selon l’œuvre avec laquelle on rencontre un artiste, le ressenti peut être différent.
    Belle journée!
    Bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah Maryline, tu me réconcilies avec Caspar !
      Quelle jolie lumière dans ce tableau-là...J'avoue que j'aurais été plus inspirée pour l'atelier d'écriture avec ce voilier...
      Tu as raison, j'ai passé un bon moment au musée avec Chinou, car c'est une artiste. Elle a l'oeil.
      Je t'embrasse ma conteuse
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  32. Un beau trio d'artistes ! Et j'aime comme l'affiche du film fait référence à ces tableaux de Caspar David Friedrich sur lesquels le personnage tourne le dos au regardeur.

    Comme ici par exemple (LOL !) :

    https://p8.storage.canalblog.com/82/26/657358/125440083.jpg

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Quel bonheur ! Jouer enfin, pour la première fois, le rôle de la grande Isaure Chassériau. Quel honneur, quelle félicité !
      Tu me combles, cher Oncle Joe !
      Merci merci.
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  33. Ah quel billet !!! J'aime beaucoup ton décryptage du tableau de l'ami Caspar. Entre ce dernier et la toile de Turner, entre ombre lumineuse et sombre lumière, il nous reste la dérision, le chemin du milieu, à ne quitter sous aucun prétexte ! Bises céleste Célestine, bel après-midi. brigitte

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ombre lumineuse et sombre lumière, que voilà de beaux oxymores de rire ...
      Merci, ma Plume.
      Je reste sur mon fil de funambulle, bien au milieu ...
      Bises
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  34. J'adore Célestine ta manière de croquer les instants de la vie . Une attente de ton amie avant une visite au musée en mirant une toile de Caspar David Friedrich devient un vrai petit film ! Il ne manque que la caméra et le tour sera joué, mais, c'est plus fort avec les mots . Le film "I must be heaven" m’interpelle à mon tour.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. hey, cher zicos ! Toujours là où je ne t'attends pas, mais quel plaisir !
      Merci pour tes mots positifs !
      Bises zémues
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  35. Tout a été dit ou presque ! Donc, pour y rajouter ma petite patte, oui, il n'y a pas de lumière sans ombre, et parce que Caspar D. Friedrich existe et nous fait ressentir la tempête de ses noirceurs, Turner n'en brille que d'avantage dans la féerie de sa lumière. Merci pour ces instants croqués par ta plume, petite sœur. Bises affectueuses.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La noirceur, les nuits au goût de cendre, les aiguilles transêrçant l'âme, nous connaissons toutes les deux; c'est ce qui nous a rapprochées...
      mais tout au bout, là-bas, il y a la lumière qui étincelle nos coeurs et elle s'appelle résilience, surpassement, épanouissement, amour !
      Bisous grande soeur d'âme
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

      Supprimer
    3. Ils étaient jolis tes cœurs ♥️

      Supprimer
  36. J'aime ces 2 lumières là, elles se complètent finalement. Il paraît qu'il ne faut pas chercher le sens d'un tableau, ça m'arrange d'ailleurs, je reste toujours assez silencieux , mais on peut aimer ou pas et ressentir ou pas !
    Bisous du dimanche !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C’est tellement personnel, l’interprétation d’un tableau...
      Et ma foi si tu vois de la lumière dans le premier ce n’est pas moi qui te jetterai la pierre ...
      Bisous mindounet
      Merci pour ton passage
      🌸

      Supprimer
  37. tes billets font du bien avec toutes leurs lumières. Et content que tu connaisse Chinou qui me régale avec ses oeuvres

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci les Caphys ! Vous aussi vous me faites du bien avec vos mots !
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
  38. J'adore les grands tableaux, comme ceux que l'on voit ici. Par contre, dans ces musées, je dois être seul, c'est un « must ». Je peux rester de longues minutes devant une toile ou passer en coup de vent. Je fais « l'éponge », j'absorbe ce que je vois, j'interprète aussi, à ma guise, sans me demander ce que l'artiste a voulu exprimer.

    Puis je sors, je me sens toujours bien. Je retourne devant le plus beau tableau du monde, celui de la Vie, le va et vient quotidien. Dans ces lieux, je fais le plein d'énergie.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le plus beau tableau du monde, celui de la vie...comme c'est bien dit, cher ami.
      Ah que j'aime les gens qui aiment la vie sous toues ses facettes...
      Pour la solitude dans les musées, tout dépend de quel musée...Il en est où être seul relève de l'exploit...
      D'autres plus confidentiels qui permettent une approche plus méditative des tableaux.
      Bien à vous, l'ami du bout de là-bas...
      •.¸¸.•*`*•.¸¸☆

      Supprimer
    2. J'ai toujours rêvé de me retrouver seul devant la Joconde ...
      Mais comment faire ?
      :))

      Supprimer
    3. Gemini,

      Quand j'écris « seul », je veux dire non accompagné! Vous le saviez (rire)! N'empêche que passer un peu de temps avec la Joconde, ce serait bien, ne serait-ce que pour la faire parler un peu!

      Supprimer
    4. Je le savais ! je suis comme vous !
      :)

      Supprimer
  39. Turner et Elia Suleiman : un beau programme !

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.