Les amis sont comme les étoiles.
Même quand on ne les voit pas, ils sont là.
Ce soir, contemplant un ciel superbe étinceler au-dessus des rocs, je pense à vous.
Mes amis.
Vous étiez là.
Oui, tous, à poser vos pas avec moi dans le sable gris entre les tombes, sous un soleil plombant, à écouter tomber les larmes dans le berceau des grandes voûtes, et vibrer la musique qu'aimait le petit ange, à partager l'extrême émotion de voir chanceler une mère épuisée de douleur, légère comme un fétu de blé dans sa robe rouge sang.
Une image qui m'a marquée infiniment.
Vous étiez tous là, même si je ne vous appelle plus, même si je ne vous écris plus, ne vous lis plus et vous réponds avec des plombes de retard...même si j'ai délaissé ce blog pour tenir ferme, entre mes mains émues, les lianes qui me relient à cette peine, pour raccrocher de la lumière à l'obscure amertume, pour aider celui que j'aime à passer le mieux possible ce cap Horn inimaginable.
J'ai senti votre présence dans vos mots, vos innombrables mots, par tous les moyens dont on dispose aujourd'hui pour communiquer.
Vous étiez là aussi quand j'ai craqué, subissant l'inévitable contrecoup de la tempête. C'est que vous nous connaissez si bien, moi et mon empathie...
Je ne sais plus ce que vous devenez, mais sachez-le : vous me manquez. Vos sourires, vos anecdotes, vos élans, vos emballements, tout me manque. Ecrire me manque.
Alors merci à tous ceux qui ont témoigné que non, les mots ne sont pas inutiles, ni dérisoires, malgré ce que l'on dit toujours dans ces cas-là. Les mots sont le ferment de l'espoir, le substrat sur lequel pousse l'amour du monde, et le signe distinctif de notre belle humanité. Ne les boudons pas.
Certains de ces mots ont transcendé la cérémonie en instillant de la philosophie, de la sagesse, et même de la joie au coeur du chagrin. C'était beau et très émouvant.
Ce sont les mots encore qui aideront ces parents dévastés à reconstruire peu à peu leur vie, sans jamais oublier cette déchirure, mais en apprivoisant tant bien que mal la souffrance. Parce que la vie est là. Triomphante à l'instant présent, vibrante dans chaque grain de poussière, malgré ce mystère irrésolu de la mort qui rôde sans logique ni pitié.
Et une petite étoile bleue m'a fait un clin d'oeil, juste là, devant mes yeux émerveillés.
A bientôt
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Je suis saisi par la douceur de ton billet, pétri d'émotion contenue.
RépondreSupprimerJe partage ta tristesse pour bien des raisons. Je n'ai pas su trouver les mots comme tu viens si bien de les écrire.
La vie, spectacle sans pitié, continue. Ceux qui sont passés avant nous ont semé bien des graines d’espoir. Alors, marchons pour les voir germer et s'épanouir, sur le chemin qui nous fait aller plus loin.
Croire à demain, coute que coute.
Bises étoilées ma Belle.
Voilà, c'est exactement cela, mes amis : j'écris un billet et hop... tout de suite, l'un d'eux surgit.
SupprimerMerci chère étoile tardive.
Bisous émus
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Personne ne sait mieux les mots que toi...
RépondreSupprimerPrends bien soin de toi et de ton amour.
Je t'embrasse !
Je m’y emploie quotidiennement, mon ami.
SupprimerDe tels événements font bouger les lignes et apparaître les vraies priorités.
Quant aux amis c’est dans l'adversité qu’on les reconnaît, il n’y a pas photo...
Bises solaires
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C'est ce qu'il y a de merveilleux avec les amis : On les a dans la cervelle et le cœur, ils sont là dès qu'on y pense.
RépondreSupprimerToujours avec moi c’est vrai comme un petit kit de survie :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Que tes mots sont doux, tendres et si plein d'émotion... Oui avec eux la peine s'estompera et ils apprendront comme tu dis à apprivoiser cette douleur.... Je t'embrasse
RépondreSupprimerCe sera long mais je suis une battante et on va y arriver !
SupprimerMerci manou
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j'ai beaucoup pensé à toi depuis ton dernier billet, à toi et à cet homme que tu aimes et à cette famille, un père, une mère, qui ont un deuil si lourd à porter… il faut beaucoup d'amour pour surmonter une telle peine.
RépondreSupprimerje t'embrasse
Tes pensées me touchent énormément
SupprimerEt le toucheront aussi car c’est un de mes plus chers fans...et il lit tous les commentaires
Belle journée madame
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Que rajouter à tes mots ? Les miens sembleraient bien vides et pourtant, tu sais ô combien je te comprends, ô combien je pense, même sans les connaître, à ceux qui sont dans la peine. Ils ont bien de la chance de t'avoir auprès deux, toi, dont la douceur et la bienveillance va les aider à avancer sur ce long chemin qui les mènera, j'espère, vers l'apaisement.
RépondreSupprimerOn peut toujours rajouter des mots aux mots.
SupprimerC’est l’essence même du dialogue. Des fils que l’on tend comme des ponts et qui tissent la solide toile de la relation vraie.
Aucun mot ne semble vide quand il vient du coeur.
Merci pour les tiens, qui me confortent dans mon amitié pour toi.
Ils me donnent de la force en ce moment bien cruel.
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Sous le Ciel Bernois un peu mouillé de larmes, au milieu de ma famille et parmi cette foule animée d'une ferveur patriotique, ce soir du 1er Août j'ai vécu un peu ce que tu exprimes dans ce billet : la beauté et la force paisible de l'amitié partagée.
RépondreSupprimerTout au long du spectacle nocturne les feux allumés ça et là en étoiles de toutes tailles illuminaient le Ciel.
Loin d'un feu chronométré et protocolaire orchestré depuis un pupitre officiel, le peuple Suisse animait fièrement les cieux en ajoutant de multiples participations individuelles à cet éclairage d'un soir de fête nationale.
Et à mes yeux émus apparut soudain l'image du Petit Prince.....
Bises étoilées
Ton récit émane tout droit de ta grande sensibilité aux choses, cher petit prince.
SupprimerOn ne peut que penser à lui quand on évoque les choses essentielles et mystérieuses de cette vie.
Une vallée de larmes qui a pourtant la beauté d’un fleuve de joie...
Tout ce que les hommes font de grand et d’espérant est toujours porté par un sentiment positif: amitié, amour, joie...
Merci pour tes pensées fécondes en mon coeur.
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Tu as raison, Célestine, la présence des ami(e)s et leurs mots aident beaucoup dans ces moments si chargés de tristesse. Je m'en suis rendue compte en maintes fois. Alors, surtout, même si l'on se sent maladroit, impuissant, il faut savoir que les mots, l'attention, aident énormément.
RépondreSupprimerCourage à toi, à lui, aux parents du petit prince, et à tous ceux qui ont connu cette immense perte, celle d'un enfant. Je t'embrasse très fort, ma douce Amie.
Il me faut lutter contre ce sentiment de fatalité écrasante qui semble n’avoir pas de fin : alors je me raccroche à tout ce que je sais de plus beau et de plus apaisant:mon énorme force de vie, et mon envie d’aller de l’avant.
SupprimerMerci ma belle amie, je t'embrasse en retour.
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Même si mes mots sont en répétition, sache que je pense souvent à toi, à cette famille dans le deuil. Il y a beaucoup d'émotion dans tes mots et ils sont si doux.
RépondreSupprimerMes pensées affectueuses Célestine, je t'embrasse ♥
Tes mots ne sont en répétition que parce que les miens le sont.
SupprimerCe sont des mantras, j’en ai conscience. Mais ils me sont nécessaires pour sortir de cette tourmente.
Les derniers événements de ma vie depuis cinq ans m’ont rendue plus forte. Il m’en reste cette douceur émue dont j’enveloppe désormais mes mots et mes gestes.
Bisous chère rêveuse
Je reviens bientôt contempler ton jardin infini.
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Les mots sont dérisoires mais heureusement derrière eux y a ceux qui pensent à vous dans la peine.
RépondreSupprimerTu reviens toi aussi, et je te compte comme un maillon de cette chaîne d’amitié si importante.
SupprimerBisous
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Célestine,
RépondreSupprimerj'ai vraiment pensé à toi mais je ne sais pas aussi bien m'exprimer que toi ou certains de tes amis. Sache que je compatis, sincèrement...
Bises
Mo
Ce qui compte c’est le coeur et non la forme de l’expression...alors merci d’être à nouveau là...
SupprimerBisous belle jardinière
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Il faudra plus que les mots, sans doute. Il faudra le temps et la tendresse et la patience et encore du temps et puis, un jour après l'autre, une étoile après l'autre, la cicatrice ne s'effacera pas mais sera moins douloureuse. Pensées douces amie
RépondreSupprimerJ’aime toujours autant tes pensées de sagesse ma Brizou
SupprimerPrends soin de toi
Bizou
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Aime, aime, aime. Il n'y a que cela, Célestine.
RépondreSupprimerJe suis bien d’accord avec toi Cher Aldor.
SupprimerTu touches l’essentiel des essentiels
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Je m'inquiétais de ne pas avoir de nouvelles me doutant que tu vivais une épreuve douloureuse. Ton message est déchirant. Quelle épreuve !! Les mots sont tellement dérisoires. Une ombre passe sur la vie mais la lumière reviendra. J'aime à penser que tous ces états sont transitoires: la vie, la mort…...Mais comme la séparation peut être douloureuse ! Bises à toi et courage à ton ami.
RépondreSupprimerJe suis comme toi Daniel : j’aime croire que les choses ont un sens et sont des passages vers d’autres choses. Y compris la mort.
SupprimerMais cela ne permet pas de précipiter les étapes du deuil. Je t’embrasse, merci pour lui.
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Vous venez tous deux de traverser des moments bien difficiles!
RépondreSupprimerSi vous en avez l'occasion, prenez une pause le temps d'un WE pour vous évader et vous changer les idées...
Vous serez ensuite plus à même de soutenir au mieux le couple endeuillé par cette terrible perte!
Affectueusement
C’est ce que nous faisons : la montagne et ses paysages grandioses apaisent nos esprits tourneboulés...
SupprimerEt nous donne beaucoup de force pour affronter cette épreuve.
Je t'embrasse ma Cathy
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Un deuil, c'est l'occasion de se poser les questions essentielles sur le sens de la vie, de cette vie présente. Il y a des âmes qui font un passage éclair, tel ce petit ange, pour nous rappeler que l'important est invisible pour les yeux.
RépondreSupprimerOn ne ressort pas de cette épreuve indemne, mais on peut devenir plus fort, plus vivant et plus vibrant.
Je repense à Edmond Kaiser, ce Suisse qui a vécu ce drame atroce avec son fils unique.
Après avoir plongé dans le désespoir, il prit la résolution, puisqu'il ne pouvait plus faire le bonheur de son fils, de faire celui de milliers d'autres.
Il fonda Terre des Hommes, allant tous azimuts nourrir des affamés, soigner des gosses malades, les faisant opérer en Europe pour les plus gravement atteints.
A la fin de sa vie, ce sont des centaines de milliers d'enfants qui ont été sauvés.
C'est un destin exceptionnel qui interroge sur le sens de la mort de son fils...
J'ai une pensée émue pour cette famille, particulièrement la mère, mais pas que...
Puissent ils tous avoir le soutien qui les aide à devenir plus forts.
Ti bacio Cara mia e anche celui qui partage ta vie et que j'ai le bonheur de connaître.
« On ne ressort pas de cette épreuve indemne, mais on peut devenir plus fort, plus vivant et plus vibrant. »
SupprimerTu as tout dit en quelques mots, caro mio.
L’exemple que tu donnes est admirable. Je ne le connaissais pas, enfin je parle de la genèse de la création de cette ONG.
Je suis convaincue pour en avoir discuté longuement avec toi, que chaque être à une mission à accomplir et que la mort donne du sens à la vie. La refuser ou la combattre serait peine perdue...
Toi aussi tu cites le Petit Prince et tu as raison.
Cette phrase est la clé de bien des choses qui nous paraissent mystérieuses...
Tvb e ti abbraccio
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Je pense beaucoup à toi ma chère Célestine, à vous, à cette famille toute entière dans la peine, l'incompréhension .... que rajouter de plus aux mots précédents qui voudraient soutenir, mais comme faire ? . Je ne peux accepter cet essence-ciel qui nous dépasse... du temps, il faudra, oublier, jamais ! devenir plus forts, peut-être !
RépondreSupprimerCe merveilleux petit prince apparaît dans la lumière
dont il est tout trempé, comme une étincelle échappée
d'une si pure beauté.
Bisou et amitié renforcée.
Je retrouve la qualité des échanges que nous avons eu l’occasion de partager il y a quelque temps et qui ont donné lieu à la renaissance que tu sais.
SupprimerVous êtes tous là mes amis précieux et j’en suis très émue.
C’est un peu d’Alphareves qui coule dans tes mots, ceux de Blutch ou d’Alain et d’autres encore.
La chaîne et la trame sont solides par delà le temps et les tempêtes
Merci ma belle d’âme
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Ces derniers temps je me suis tenu éloigner du net littéralement « accaparé » par mes petits-enfants et Family, mais je suis demeuré proche de mes ami(e)s, et de toi particulièrement. Je leur ai d'ailleurs parlé de toi et de la famille dont tu es proche et qui est dans l'épreuve, parce que nous évoquions ce sujet de la mort d'un enfant. Mais plus généralement tu es demeurée dans mon cœur, mais tu connais cette évidence.
RépondreSupprimerMerci d'avoir pris le temps de nous donner quelques nouvelles. Continue à donner ta présence irremplaçable à celles et ceux que tu sais réconforter et accompagner au long d'un chemin douloureux.
Je te renouvelle mon affection et mon soutien intérieur.
Je le ressens si fort ce soutien au cœur de moi, qu’il se passerait presque de mots ... mais cela ferait mentir ce billet et l’hommage que je rends à ces pépites précieuses que sont les paroles quand elles soignent.
SupprimerJe n’oublie pas, comme je le dis à Den, que ces paroles m’ont permis de transcender ma vie. Et que tu n’y es pas étranger ❤️
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Je n'oublie jamais que derrière les mots dont sont pavés nos écrans, d'un blog à l'autre, il y a de belles personnes, qui traversent des moments tragiques mais aussi de grandes joies. Et que cette réalité est notre bien le plus précieux, un ancrage profond dans le tissu de la vie. Je te souhaite d'y puiser l'énergie pour passer le cap avec ton ami. Bises d'un écran à l'autre.
RépondreSupprimerÇa me touche beaucoup Medceline.
SupprimerTu sais combien j’etais heureuse de te voir revenue et bien désolée de ne pas être plus assidue à tes écrits pour l’instant...
Mais cela reviendra.
Bise de mon écran
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il n'y a pas de mots tout simplement. Simplement lire les tiens sans mesurer (c'est impossible) cette souffrance totale. Ce n'est pas grand chose mais la solidarité des blogueurs amis peut aider aussi. Bizzz Céleste et à bientôt j'espère
RépondreSupprimerOui à très bientôt mes bestioles.
SupprimerÉcrire m’aide à passer les difficultés de ma vie...et à témoigner aussi de sa beauté de sa richesse et de la joie intérieure que j’éprouve à vivre.
Bisous émus
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Les mots pour te dire comme nous sommes tristes. Comme je suis triste de te savoir en face de cette épreuve. Je ne peux que te dire de prendre le temps qu'il te faut pour nous revenir et quand ce sera le cas, nous serons là.
RépondreSupprimerBises.
Merci Patrick
SupprimerJe sais que vous êtes tous là et cela réchauffe mon coeur.
Bisous de gratitude
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Tu sais si bien dire les choses...
RépondreSupprimerJ'essaie, miss, j'essaie...
SupprimerCela me permet d'aller au-delà de ma douleur, de la dépasser.
Ou au moins de l'atténuer...
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Célestine,
RépondreSupprimerPrenez le temps de vous rebâtir. Vos amis seront toujours là. Les amis ne souhaitent que votre bien-être. On ne peut se perdre, nous sommes imbriqués.
Il y a des moments où la raison divague un peu. Ne l'écoutez pas trop.
Je vous écris d'un p'tit bled, loin de tout et je sais que vous êtes là.
Ne répondez pas à ce commentaire. Je sais que vous le lirai et ça me comblera, tout simplement.
GL
D'accord, je ne réponds pas.❤️
SupprimerLes mots et plus spécialement ton verbe ne sont pas dérisoires,au contraire ce sont des pépites qui savent entrer en raisonnance avec notre propre vécu mouillant les lettres du clavier. Merci à toi. Prenez soin de vous qui avez le coeur déchiré.
RépondreSupprimerMerci beaucoup Marie.
Supprimerheureuse de te revoir, même si c'est dans des circonstances tragiques.
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C'est la première fois que je viens sur votre blog et je suis émerveillée par la beauté de vos mots. Merci.
RépondreSupprimerBienvenue chez moi, chère michele.
SupprimerPas de blog ?
Je vous inscris sur mon totem.
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Comme toujours tant de justesse et d'émotions... d'intime et de pudeur. De douleur et d'espoir..
RépondreSupprimerCe billet m'a arraché en douceur des larmes. Je demeure de tout coeur avec toi et tes proches dans cette épreuve, mais je suis heureuse de lire de tes nouvelles, et de lire que ton ciel est au moins aussi beau que le mien, ça aide à croire en demain.
Bisous Célestine. Porte toi bien.
J'aime ta sensibilité, parce qu'elle entre en écho avec la mienne.
SupprimerMerci de tes mots, de ta fidélité, et de tes émotions vibrantes.
Bisous
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Un parmi les autres, me voilà, pour te dire, comme les autres, combien on t'aime et comme on te comprend. Nos mots, de toutes petites étoiles, mais qui clignotent, bien présentes. Courage à vous tous.
RépondreSupprimerDes étoiles magnifiques, dont certaines brillent d'un éclat encore plus fort.
SupprimerMerci mon ami.
Kisses from miss W
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Ta peine, je la ressens très fort!
RépondreSupprimerQuand j'avais 5 ans, mon petit frère de trois ans est décédé accidentellement...Je n'ai pas oublié...Il a été parfois mon étoile mais plus souvent un grand vide dans ma vie...
Bises à toi
Je pense beaucoup aux deux autres enfants, et à la trace que laissera ce traumatisme dans leur fragile psyché.
SupprimerJ'ai acheté des livres qui parlent de ce sujet en termes délicats, spécialement pour les enfants (dont les livres de Catherine Dolto, par exemple...)
Merci de nous avoir partagé ton vécu, qui me bouleverse.
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« J’avais 5 ans, mon petit frère presque 3…Je jouais avec lui ou plutôt il jouait avec moi à mettre les pions chiffrés sur des cartes de loto…Il était très doué mais petit…Il décida de partir et de jouer avec sa charrette…Il partit en reculant jusque dans le hangar où maman et ma grand-mère faisaient la lessive dans « la grande lessiveuse »…Elles venaient de sortir les draps et dans une bassine par terre il y avait de l’eau bouillante…Mon petit frère est tombé dedans…Trois jours plus tard, il était mort…(choc au cœur dira le médecin)… »
SupprimerJe me suis sentie coupable jusqu’au jour où j’ai réussi à en parler à maman, il y a 5 ans…Et là elle m’a dit que je n’y étais pour rien…Que les brûlures pouvaient guérir facilement et que c’était de la faute du médecin qui aurait dû l’hospitaliser où au moins faire une piqûre pour le cœur tout de suite car il avait eu très peur…c’était en 1954...Il m'a toujours manqué même aujourd'hui...Je pense aux autres enfants qui devront vivre cette absence...
https://marie-aupaysdesimagesetdesmots.blogspot.com/search?q=Il+ne+reste+de+toi
Oh Marie comme c'est beau et triste.
SupprimerJ'en suis éberluée d'émotion.
Merci pour ce doux témoignage, one more time...
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Les mots, qu'on les reçoivent ou qu'on les offre, ont un fort pouvoir sur nous.
RépondreSupprimerParfois, ils ne viennent pas, il faut savoir leur laisser le temps de se former pour guider notre plume (ou nos doigts sur nos claviers). Une fois dehors, qu'ils expriment la rage ou le bonheur, ils sont exutoires, salvateurs, cris du cœur.
Et les échos qui leur répondent sont comme un baume apaisant.
Tes mots, dans la peine comme dans la joie sont toujours d'une extrême beauté.
Splendide ce commentaire !
SupprimerMerci beaucoup Sabine
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La perte d'un enfant est le pire des chagrins, je le sais et je pense à eux, à vous tous qui porterez ce malheur dans le fond de votre coeur...
RépondreSupprimerMon second fils va mal et pour moi c'est un chagrin immense et une peur terrible... Je n'ai pas envie d'en parler sur mes pages ouvertes à tous...
je t'embrasse Célestine
Je comprends et je respecte.
SupprimerJe pense fort à toi, à lui, et je croise les doigts.
Bisous ma belle
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d'autant que comme les écrivains le répètent bien trop, les étoiles,même mortes continuent de briller de leur lumière , on peut le constater en levant les yeux au ciel.
RépondreSupprimerGros bisous.
C'est une consolation de poète, c'est certain.
SupprimerMais comment expliquer ça à cette jeune mère dévastée de douleur...
Bisous Mind
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Je pense à vous tout le temps.
RépondreSupprimerParfois la vie est au comble de l'injustice. Quand on pense à toutes ces fripouilles qui vivent si vieux alors qu'ils ont fait le mal... Oui je sais, c'est pas très original, mais ça me met en colère.
Enfin, je me calme, ça sert à rien de toutes façons.
Merci de nous donner des nouvelles
Bises
Angela
Merci Angela
SupprimerDésolée pour le retard de mes réponses
Je t'embrasse
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Je n'ai pas su déposer des mots sur ton précédent billet. Une partie de ma vie professionnelle s'est déroulée dans le monde médicale. Et j'ai suivi, par conséquent, les soins, la "vie" et le "départ" d'enfants ou d'adolescents.
RépondreSupprimerToujours de la révolte, toujours du chagrin à être témoin indirect.
Quant à l'amitié, j'ai la chance d'avoir eu et encore avoir ces flux bienveillants. Longtemps, je faisais mon petit message à l'entité éventuel : "protégez ceux que j'aime et qui m'aime, et agrandissez le cercle". Mais voeux pieux, malheureusement pour certains proches et amies, et sinon le cercle est en bonne voie, malgré tout.
Ton témoignage m'émeut beaucoup chère Lou.
SupprimerNon ce n'est pas facile de laisser partir un enfant.
Même si l'on essaie de se raccrocher au positif, la douleur est immense...
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Lorsque nous avons accompagné notre maman, en sortant de l'église, alors que j'étais anéantie, ma soeur m'a murmurée : il vaut mieux que cela soit nous qui l'accompagnons que l'inverse. Et ses mots m'ont permis d'avoir la force d'aller vers sa tombe.
SupprimerAvant moi, maman a perdu deux enfants. Leurs fantômes m'ont toujours précédée... Lourd passé pour tout le monde.
La mort est omniprésente puisqu'elle fait partie de la vie...Nous avons juste tendance à l'oublier...
SupprimerBisous Lou
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Je connais la douleur que de perdre des parents, les ayants perdus à l’age De 13 ans tous les deux, mais je n’ose imaginer la douleur que de perdre un enfant. Je te serre fort dans mes bras Ma Petite Blue et de jolies pensées au Paranges.
RépondreSupprimerMerci Cristina
SupprimerPour imaginer, il suffit de penser que tu reçoives un coup de fil t'annonçant le départ de Nolhan...
L'empathie fonctionne toujours par association de pensées...
Et là, on comprend la douleur
Bisous très blue
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Ma douce Célestine, je n'avais pas compris que tu étais si proche de cet enfant, de cette infinie douleur de voir s'inverser le cours des choses quand les plus jeunes s'en vont avant nous, quand on voit souffrir ses proches. Alors oui les mots, le temps, l'amour, la patience et puis une forme d'espoir en au delà inaccessible mais peut-être serein. Je t'embrasse très tendrement.
RépondreSupprimerTu es un amour, ma petite miss
SupprimerC'est d'autant plus difficile que je suis moi-même mamie depuis peu, et que rien que de m'imaginer que ça puisse arriver à ma petite-fille ça me chavire le coeur et l'âme par procuration.
Je t'embrasse affectueusement moi aussi
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