« Il y a un temps pour tout... »
L'Ecclesiaste III, 1-8
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La
cartomancienne lui avait prédit l’amour. Au creux de sa main, elle avait suivi
les lignes délicatement du bout de ses doigts noueux et noirs. Et à seize ans, dix-sept ans à la limite,
Laura, dans la fougue de son innocence aventureuse, fut persuadée qu’elle
le rencontrerait.
Ni avisée, ni rompue au décryptage des signaux
non-verbaux, elle ne vit pas dans les yeux de la Bohémienne cette ombre, cette hésitation de l’âme de celle qui croit savoir mais n'est sûre de rien. On n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans.
- Comment
le reconnaîtrai-je ? avait-elle demandé.
- Tu le
reconnaîtras. Dans ton cœur, là, au plus profond, tu le sauras, avait répondu
la femme en regardant au loin, un peu absente.
Depuis
lors, forte de cette prophétie, Laura n’avait cessé de guetter dans chaque
regard rencontré, dans chaque parole un peu fébrile, dans chaque attitude
masculine à son égard les signes de ce grand amour sublimé. Celui que les peintres et les
poètes ne cessent de chanter, de plume en pinceaux, avec de grandes envolées
d’oiseaux et des fibrillations merveilleuses…
Alors,
oui, bien sûr, elle était tombée en amour, plusieurs fois, presque souvent, mais à chaque fois, ce fut d’un
bel indifférent. Ou d'un homme impossible. Elle connaissait bien ces trépidations, ces jubilations délicieuses, cette apnée qui emportent, envolent, qui laminent et laissent sans force. Cette envie de crier, d'écrire partout son nom, de se fondre dans l'autre, de le boire, de le respirer. Mais l'autre passait, détaché, insouciant, piétinant son coeur sans le vouloir. A peine navré de ce sentiment à sens unique.
Ou bien, au contraire, c’était d’un amour transi qu’un de ses admirateurs se
mourait. Et le voir ainsi se traîner à ses pieds, en perdre l'appétit et le sommeil pour elle avait quelque chose d'étrange et de déplacé. Presque agaçant. Cette douce folie, pour être acceptable, ne peut se pratiquer qu'à deux. Elle avait essayé de se persuader que oui, elle aimait, mais ce n'était que se leurrer elle-même, dans le désir fou de rencontrer ce Graal promis. Confondant désir et amour, comme beaucoup. Prenant des vessies pour des lanternes.
Ce que
Laura se mit à penser, à force d'échecs, c’est que Cupidon se fait vieux, qu'il n’a plus les yeux bien en face. Il décoche toujours, certes, ses
flèches malignes, mais sans méthode, un peu au hasard, et souvent, seulement
dans un cœur mais pas dans l’autre.
Un
véritable habitué du cinquante pour cent, du mi-temps, de la tâche à demi-bâclée.
Dans la
vie de Laura, il en avait fait une spécialité.
Aimer, être aimée, c’était toujours l’un ou l’autre, jamais les deux en même temps…
Il n’est rien de plus angoissant et triste qu’un amour non partagé. Et Laura
observait, dépitée, les égarements du « sale petit bonhomme »
ravager son coeur, ou consumer ceux qui, par malheur, croisaient sa route.
Elle avait fini par admettre que la Grande Amour n’était pas pour elle, et surtout, qu'il fallait fuir comme la peste les oiseaux de
mauvaise aventure...
J'ai écrit ce texte parfaitement fictif et néanmoins complètement autobiographique il y a dix ans. Jamais publié. Comme disait Louis XIV, Laura c'est moi. (Oui bon, je sais, c'est capillotracté)
Et puis un jour, un jour de palme et de feuillages au front... J'ai pâli, j'ai rougi, j'ai reconnu Venus et ses feux redoutables...
Je l'ai enfin trouvé, cet amour partagé que j'ai cherché toute ma vie. Cupidon n'est pas aussi décrépit qu'on le dit et la prédiction de la voyante était exacte, finalement. Elle avait juste oublié de préciser qu'il me faudrait attendre presque un demi-siècle.
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Librement inspiré de deux chansons de Georges Brassens
« Cupidon s'en fout et Sale Petit Bonhomme. »
La "grande amour" est le titre d'une chanson de Marc Lavoine.
Clins d'oeil à Racine, Phèdre, Rimbaud, Aragon
La peinture est de Marc Chagall.
On est très heureux pour toi et l'élu de ton coeur que "le poète [n'] ait [pas] toujours raison" et que Georges Brassens se soit trompé ! ;-)
RépondreSupprimerMerci mon cher tonton Joe.
SupprimerLe grand Georges ne m'en voudra sûrement pas !
Il sait bien que je suis une de ses premières fans.
Et que toi aussi, d'ailleurs. ;-)
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Peut-être faudrait il , pour chasser le sale petit bonhomme de notre horizon, s'inspirer tout simplement de ce que St Exupery nous enseigna à travers le magnifique récit de son Petit Prince....
RépondreSupprimerLes humains n'ont plus d'ami car ils ont perdu de vue le sens du verbe apprivoiser .
"Cela signifie créer des liens..Tu t'approcheras chaque jour un peu plus près..."
Parce que oui, l'autre se caractérise d'abord en ce que, jusqu'à ma rencontre, il a suivi un parcours unique, son parcours... son parcours qui ne sera jamais (pour le passé révolu) identique et superposable au mien
C'est là que la phase d'apprivoisement réciproque prend tout son sens et revêt une importance déterminante.
A ce sujet, je crois, la pierre d'achoppement la plus fréquente réside en ce que l'apprivoisement est humainement envisagé en terme guerrier de 'conquête '.
Selon ce point de vue il faudrait conquérir le cœur de l'autre.
L'esprit de conquête suppose, même de façon inconsciente, 'une stratégie ' que l'on va appeler le jeu de l'amour.
Mais l'essentiel de l'apprivoisement c'est d'abord et avant tout une démarche d'ouverture, de respect et de confiance réciproques.
Sans ces qualités sincèrement partagées, quand l'essentiel de la démarche est guidé par un désir de pouvoir sur l'autre en réalisant sa conquête, alors chacun se retranche dans la peur (celle que chantait Brel dans "regarde bien petit").
C'est sans doute à la suite de cette démarche erronée que l'on privilégiera le bel indifférent au détriment de l'amoureux transi :
La conquête n'est plus à faire... Le jeu n'en vaut pas la chandelle....
Dans ce jeu de stratégie on peut éventuellement aboutir à l'ouverture , la sincérité et la confiance honnête nécessaire...
Mais l'amour enfant de Bohême finit souvent par se retourner contre ceux qui se piquent au jeu de la conquête.
Voilà, à mon sens ce que le Petit Prince a compris,....
Bises
Conquête, jeu, pouvoir, stratégie...Voilà des mots qui n'ont rien à voir avec l'amour...
SupprimerMais cela, on ne le sait que quand on l'a (enfin) rencontré...
Merci Petit Prince pour ce grand commentaire qui rappelle quelques fondamentaux.
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Effectivement ;-)
RépondreSupprimerhttps://i.pinimg.com/736x/aa/dc/57/aadc575fe5b9533a3822a9fdcbe034d2.jpg
"Dans ce monde, il y a un temps pour tout et un moment pour chaque chose : Il y a un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour arracher les plantes. Il y a un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour construire. Il y a un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour les chants de deuil et un temps pour les danses joyeuses. Il y a un temps pour lancer des pierres et un temps pour les ramasser. Il y a un temps pour embrasser et un temps où il n’est pas bon de le faire. Il y a un temps pour chercher et un temps pour perdre, un temps pour garder et un temps pour jeter. Il y a un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler. Il y a un temps pour aimer et un temps pour détester, un temps pour la guerre et un temps pour la paix."
Ecclésiaste 3:1-8 PDV2017
Merci Biche pour avoir retrouvé le texte entier.
SupprimerProfitons de chaque beau temps pour prendre des forces avant les mauvais temps.
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Cupidon, décrépit ? Tiens, moi j'aurais dit croquignolet. Juvénile, joufflu, souriant, coquin et rondouillard. Un joyeux "bambino" plein de malice. Ah oui, malice, malices...finalement pas trop fiable non plus ! Sait-il seulement où diriger ses flèches ? Serait-il myope ou hypermétrope, ce qui pourrait être l'explication de ses erreurs de tirs ! Estime-toi heureuse qu'il n'ait pas eu les yeux bandés comme son copain Eros ! Combien d'années encore à attendre qu'il n'atteigne la bonne cible ! Non, je rigole Célestine, toi, il t'avait dans le collimateur depuis longtemps, il attendait LA BELLE OCCASION ! (rire) . CQFD Bisous
RépondreSupprimerMerci mariejo. La belle occasion est arrivée il y a presque sept ans (déjà) et j'ai attrapé Kaïros aux cheveux...
SupprimerBisous ma belle, j'adore ta bonne humeur et ta pêche.
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ces nombreuses volutes sensuelles m'ont embarqué pour de vrai.
RépondreSupprimeret cet atterrissage en douceur et un soleil généreux passant entre les pins.
Vains d'yeux, mais qu'ai-je lu, pour de vrai ?
Wouaou. Je prends ça comme un compliment, l'ami.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Dire qu'il y en a qui se rencontrent par site interposé alors qu'il suffit de voyager, de prendre le train , d'aller à une réunion parents/profs...... je t'embrasse heureuse élue.
RépondreSupprimerUne réunion parents profs ? Ah il faudra que tu m'en dises plus. Pour le train, je confirme, il s'y passe des choses charmantes...
SupprimerBisous ma Chinou
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Hello dear Miss W. Sûr que Cupidon n'a pas toujours un regard d'aigle. Mais il est des vendanges tardives au goût de miel. Je peux comme toi en témoigner discrètement et toutes proportions gardées bien sûr. Kisses my poetry Lady. 🎸🦅🌹ATTB.
RépondreSupprimerQuelle jolie image que ces vendanges tardives. J'adore.
SupprimerIl est des histoires d'amour qui ne durent pas, et des histoires d'amitié qui durent comme de vraies histoires d'amour. C'est la palette de la vie, lumineuse et surprenante.
Kisses from Angel B
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Il n'y a pas d'heure ni d'âge pour l'amour...me semble-t-il,
RépondreSupprimerMais il y a des rendez-vous...
Merci, Célestine, de nous conter tes belles histoires de Cu...
pidon ;-), ça nous change de celles qu'on nous sert habituellement.
Et merci de nous faire réécouter la chanson de Brassens,
c'est un vrai plaisir !
J'ai cru un moment qu'il s'agissait de celle de Claude François ("Sale bonhomme"),
Chanson dans laquelle, il avait, le bougre, cette phrase "prémonitoire" :
"On m'a même dit qu'il n'avait jamais mis les pieds dans une baignoire..."
Comme quoi, la voyance n'est pas une science exacte...
et il ne faut pas se presser de juger celui qui hésite
à se "jeter dans le bain"... ;-)
En amour...ou en vrai !
Tu m’as fait sourire avec Claude François. Je n’avais jamais fait ce rapprochement « prémonitoire », c’est assez fou…
SupprimerLes deux chansons de Brassens sont de petits bijoux. Ravie de te les avoir remises en mémoire.
Quant à la voyante de ma jeunesse elle ne s’est pas contentée de me prédire le grand amour, elle m’a aussi dit que j aurais deux enfants et que je mourrais noyée…
J’ai eu trois enfants pour conjurer le sort. Et je me tiens loin des eaux profondes…
Bisous ma Licorne
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Il fallait juste de la patience, car il était là, il t'attendait lui aussi. En fait, vous vous attendiez tous deux, vous attendiez tous deux que cette rencontre arrive, rencontre qui allait chambouler votre vie de la plus belle manière qui soit ! Et qui n'a pas fini de la chambouler ! :-)
RépondreSupprimerJe t'embrasse fort, Célestine.
C’est souvent ce que nous nous disons… que l’on s’attendait mutuellement…mais ça n’en reste pas moins un incroyable hasard…oui ma vie a été chamboulée mais j’aime tellement ça quand ça me bouscule de cette façon…
SupprimerQui n’aimerait pas ?
Bisous belle âmie
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Tu en a réquisitionné du monde pour chanter ta félicité, mais c'était mérité.
RépondreSupprimerTi bacio forte Carrissima
Il n’y en avait pas tant que ça quand même… quelques amis très chers, au final une poignée …
SupprimerBaci Caro
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Des vendanges tardives au goût de miel, comme c'est joli .....
RépondreSupprimerC'est marrant, je mets de l'ordre et j'ai relu tous mes journaux intimes de l'adolescence. J'étais comme ta Laura, à chaque candidat susceptible de me plaire, à chaque regard réel ou imaginé, je me faisais un merveilleux film. A chaque fois déçue bien sûr. Mais j'ai attendu moins longtemps que toi pour trouver le "Graal promis". Toi, tu as attendu presque un demi-siècle parce que tu n'étais pas en Paul-position....
Oh très jolie la « Paul Position » !
SupprimerIl aimera certainement, lui qui adore les voitures. Les belles voitures de courses rutilantes qui vrombissent…
Ma Laura comme tu dis a toujours été mon avatar littéraire. Une façon pudique de parler de moi…
Tu as eu de la chance de décrocher le gros lot du premier coup… Moi j’ai été plus longue à l’allumage.
Kisses sister.
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RépondreSupprimercupidon se joue de nous, mais il finit par trouver ce qui nous enchante
il m'est arrivé le même bonheur dans la cinquantaine
bisous
J’aimerais bien que tu nous racontes ce grand bonheur-la, ma Jak. Je suis sûre que c’est très romantique 💕
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est curieux, en lisant le titre, associé à l'image, j'ai pensé que tu allais décrire une histoire d'abus sexuel. Le tableau de Chagall montre une femme qui ne semble pas particulièrement consentante (regard, posture...) aux agissements de l'autre personne, qui semble la contraindre. Mais non, ton récit est tout à fait aux antipodes :)
RépondreSupprimerTu as enfin trouvé l'amour réciproque que tu cherchais ; peu importe l'âge auquel cela s'est produit, puisque tu le vis au présent. Une telle rencontre, c'est plutôt réjouissant. Voire un peu merveilleux. Et quand ça dure c'est encore meilleur...
:-*
Tu ne crois pas si bien dire… ma vie sentimentale a été particulièrement chaotique, et des sales bonhommes j’en ai rencontré plus d’un. Mais j’ai déjà tout dit de ces abus dans alpha rêves, et c’est derrière moi. C’est ce que l’on appelle « les erreurs de jeunesse » même si parfois c’est beaucoup plus dur qu’une simple erreur.
SupprimerOn croit reconnaître le visage de l’amour, mais on se trompe, et on décline alors toute la palette des sentiments qui sont eux aussi aux antipodes de l’amour.
Possession, dépendance, peur de l’abandon, jalousie, conquête, domination, adulation, aliénation, humiliation, souffrance : qui peut croire que c’est ça l’amour ?
Et puis un jour…
Oui tu le dis très bien : c’est merveilleux, réjouissant, apaisant, on n’a plus peur de rien, et les jours coulent tranquillement…et peu importe à quel âge. C’est toujours bon, et ça fait oublier tout le reste.
Je t’embrasse
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Je ne sais pas trop où je me situe dans cette longue énumération, quoique "dépendance, peur de l'abandon", j'ai connu... Et je n'oublie pas certaine dédicace qui me fit chaud au coeur.
SupprimerChez moi, ce n'est pas sept mais huit ans... que je suis seul.
Mais en regardant en arrière, et malgré ma longue et indécise nonchalance, il n'est pas un moment où le chemin parcouru ne soit pas le mien. Et je ne regrette ni ne rejette rien, sauf peut-être ma longue et indécise nonchalance.
Aujourd'hui installé dans une contrée où je me sens chez moi, j'ai construit MES relations (et non celles imposées par la géographie sociale), qui m'ont amené à une nébuleuse de gens d'humanité et de générosité dans lesquels je me reconnais.
Et où est apparue une souricette que je n'avais point vue d'abord tant elle est discrète.
Mais quel coeur ! Et quelle générosité (si tu vois ce que je veux dire) !
Ca n'a pas sept ans, c'est plutôt de l'ordre des sept mois ('fin un peu plus quand même, faut pas déconner non plus) et ça n'a rien de la bomber incendiaire mais plutôt du feu qui couve obstinément sous la cendre et se rallume à l'évidence chaque matin dans cette ferme comtoise.
"Chacun sa route, chacun son chemin..."
P.S.: Et, comme quoi les convergences ont de ces facéties: la liste d'écoute de Youtube me passe "Nothing else matters". Tu le crois, toi ?
Bizouillàtous, et jouez pas avec les allumettes !
En bon scientifique dévoyé qui sait comment se font bien des découvertes, je sais que pour trouver, il suffit souvent d'arrêter de chercher. Bon voyage dans ton nouveau monde !
RépondreSupprimerAh oui, c'est un principe scientifique, ça ? Ma grand-mère aurait pu avoir le Nobel alors...Parce que c'était sa phrase favorite. « Tu le trouveras quand tu ne le chercheras plus ». Mais bon, parfois aussi, elle faisait une petite prière à Saint Antoine de Padoue (Vous qui faites trouver tout) C'était moins scientifique, mais c'était pour assurer le coup... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Elle avait bien raison : deux précautions valent mieux qu'une ! ;-)
Supprimer😀
SupprimerLa première caractéristique d’un amour vrai est certainement qu’il doit être …possible. Lorsque, pour quelque raison, il ne l’est pas… c’est le signe qu’il va plutôt faire souffrir. Et, pour qu’il soit possible il doit se vivre entre deux êtres libres, de toute attache, de toute histoire.
RépondreSupprimerDans le cas inverse il peut même devenir douloureux. L’objet peut passer d’ aimé à méprisable ou pire à indiffèrent. On ne se soigne de ce type d’amour qu’en trouvant l’amour vrai, l’inconditionnel….hélas ! ce n’est pas toujours le cas.
Et même dans un amour ainsi trouvé, parfois passe à portée un être délicieux qui bouleverse cet équilibre, le met en danger…et se met en danger.
Il faut donc se réjouir que Laura ait trouvé l’objet de ses recherches, sources de nombreux bonheurs et objets de nombreuses intentions.
Qu’importe l’attente ! L’essentiel est d’arriver au but et je dirais même plus (comme les frères Dupont et Dupond 😉) après être arrivé au but, à l’essai, il faut le transformer et rendre chaque jour plus sublime. Alors, on regarde le chemin parcouru à la lumière de cet amour et on trouve un sens même aux déceptions de ce chemin.
Je suis sur, chère Célestine, que c’est tout à fait quelque chose à la portée d’une fée. Comment alors ne pas s’en réjouir. Je vous embrasse.
HSCB qui voit le monde et le temps du haut d’un char volant tiré par des oies….et c’est tant mieux.
...et on trouve un sens même aux déceptions de ce chemin. C'est étonnant comme les grands esprits se rencontrent. ;-)
SupprimerSur ce point, je suis complètement d'accord avec vous : notre présent résulte de tout ce que nous avons vécu dans le passé, et chaque rencontre a apporté une pierre à l'édifice que nous sommes devenus. C'est pourquoi je remercie toutes les personnes qui ont croisé ma route, même celles qui m'ont fait souffrir à un moment.
Le sens de leur présence dans ma vie était certainement de m'en apprendre davantage sur moi-même.
J'aime bien votre métaphore rugbystique. Essai transformé en ce qui me concerne, même si rien n'est jamais acquis à l'homme ( et à la femme aussi, donc) comme dit le poète.
Un jardin, ça s'entretient, ça se cultive, ça se nettoie, ça se sublime, et je sais que ma métaphore à moi vous parlera. Quand vous descendez de votre char, vous êtes un homme bien, mon cher Hercule.
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Mais qui c'est-y- donc, cet Hercule ? :)
SupprimerUn héros littéraire a n’en pas douter, ma bestiole…
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Amour transi, amour déçu
RépondreSupprimerLa flèche de Cupidon s'égare
Et un jour elle touche au but
Quand on ne l'attend plus
Est-ce toi qui a changé ?
Va savoir pourquoi
Et ton coeur et ton âme
Sont sans dessus-dessous !
sont sans dessus dessous
Très joliment résumé, avec tes mots de poétesse.
SupprimerJe suis émue.
Merci beaucoup.
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Ah belles châsses ce texte m'a plongé... ans en arrière !
RépondreSupprimerJ'avais rencontré au musée du Louvre un prof d'histoire de l'art, ce Monsieur nous avait déclaré à moi et au groupe qui l'accompagnait :" il faut toujours sortir d'un musée avec une pointe d'appétit "
Comme il avait raison ! Le pire c'est la saturation, il en est de même en amour, ne pas aller au bout, ne garder en souvenir qu'un goût d'inachevé, l'imagination rendra la suite de l'histoire bien plus belle...
Tu as raison. La saturation, c'est quand l'habitude prend le pas sur l'imprévu, quand on ne fait plus attention à l'autre, quand on oublie l'essentiel pour se jeter sur le superflu. Quand on ne désire plus parce que l'on n'attend plus. C'est une erreur que l'on devrait théoriquement éviter de commettre à partir d'un certain âge...
SupprimerJ'ai connu de belles histoires d'amour, éphémères, impossibles, mais intenses, et je n'en regrette aucune.
Parfois, c'est le temps qui ronge tout.
Ton prof d'art avait raison. C'est comme la table : toujours finir son repas avec une pointe d'appétit.
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Bagnard le temps qui tends sa longe
SupprimerAvec ses poux le temps te ronge
Ah où sont ses yeux où est sa bouche
Avec le vent parfois
On dirait que je les touche...
( Leo Ferre : merde à Vauban )
Dans l'île de Ré... :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Aimé et être aimé, une alchimie fragile mais à la fois fraiche et brûlante.
RépondreSupprimerUn combat quotidien contre sois même, avec l'autre.
Le bonheur s'accroche à ce fil ténu pour nous rendre libres, sauvages et improbables.
Un texte tout doux où l'espoir se faufile avec délicatesse.
Bises convalescentes.
Une alchimie fragile, c'est vrai, mais tissée d'un fil de soi solide et précieux.
SupprimerTu en connais un rayon sur l'amour. Un rayon de miel, bien sûr. ;-)
Ravie de te revoir, frangin.
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Un rayon de miel, ha ha !
SupprimerTrop forte, Célestine :)
Pas folle la guêpe, mais fine mouche !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel splendide texte ! J'aime beaucoup ce poète, et je te remercie d'avoir trouvé un poème qui colle si bien à mon sujet. Je souhaite de tout coeur que tu rencontres un tel amour.
RépondreSupprimerBisous cher Laurent
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Un demi-siècle ? D'où vient que je vous trouve toujours dans cette fraicheur, cette candeur juvénile, douce délicieuse?
RépondreSupprimerJe comprends : l'amour vous transcende, vous maintient en jeunesse et vous insuffle cette belle énergie que vous transmettez avec tant de bonheur à travers vos textes.
J'aurais dit quoi ? Seize ans ? Dix-sept ans à la limite ?
Joie de vous connaître !
~L~
Quel flatteur, cher Lorenzaccio. Vous pointez certainement ma jeunesse d'esprit, et en cela je ne puis vous donner tort. Ma longue fréquentation des mioches a forcément laissé quelques séquelles...
SupprimerJ'ai toujours été une grande amoureuse. De la vie, en tout premier lieu.
Et puis sourire n'est-il pas le meilleur des anti-rides ? Comme disait je ne sais plus qui, à partir de cinquante ans, on n'est pas responsable de la tête qu'on a, mais de la gueule qu'on fait, c'est certain.
Bien à vous
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Je te connais depuis longtemps. Malgré toutes les épreuves que tu as traversées, tu es toujours restée confiante en la vie. Celle-ci aurait pu te fracasser, te décourager définitivement. Mais tu as toujours gardé ce sourire et cet optimisme qui sont ta signature. Ce qui t'arrive aujourd'hui n'est que juste récompense. Je suis tellement contente pour toi !
RépondreSupprimerBises
Angela
Très touchée Angela. Merci pour ces mots qui sonnent doucement à mon oreille.
SupprimerBises ma belle
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J'ai guetté longtemps moi aussi et ce n'est que maintenant que je réalise ce que je guettais vraiment. "La grande amour" c'est magnifique oui. Dans ma vie actuelle moi, je voudrais tant que rien ne change mais je sais aussi que tout peut changer n'importe quand et que ça va changer car ça a toujours changé. Alors à moins de connaître "Cela qui ne change pas" et d'en tomber amoureux, c'est bigrement insécurisant la vie sur terre ! kea
RépondreSupprimerInsécurisant, mais tellement passionnant. L'un étant sans doute la condition de l'autre...
SupprimerBien sûr, tout change, c'est même une des rares choses dont on puisse être sûr. Et les histoires d'amour, ce n'est pas qu'elles finissent mal "en général" comme dit la chanson, c'est qu'elles finissent mal à coup sûr, puisque l'un des deux finit toujours par mourir avant l'autre...Sauf dans le cas rarissime d'Henry et Alice, dont je racontais l'étrange histoire ICI...
En attendant, si on n'a pas envie que notre vie présente change, c'est qu'elle est chouette. Alors profitons.
Longue vie à toi, ma Kea, et à ton amoureux.
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Il y a quelque chose de bénéfique qui se produit, au tréfonds de soi, lorsqu'on écrit à la troisième personne, pour parler de l'être que l'on connaît le mieux ; un double de soie, qui y voit plus clair quand le ciel est sombre.
RépondreSupprimerOn ne prête pas assez souvent attention à son bon sens, aveuglé (e) que l'on peut être par ce que l'on prend pour de l'amour. Se pencher sur ses écrits, s'il ou elle en a produit est une façon de clore un chapitre, on ressent une sorte de soulagement à constater que l'on est plus un ou une funambule qui peine à tenir l'équilibre sur le fil de la vie . Il arrive même que l'on puisse en sourire, en se disant qu'il en a fallu du temps...
Bises de la nuit
Tu trouveras ICI tous les textes que j'ai écrits à la troisième personne. Je suis toujours un peu funambule, mais mes ancrages sont plus solides. Il en a fallu du temps, tu as raison. Mais le jeu en valait la chandelle.
SupprimerBises du lendemain
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Bonsoir Célestine,
RépondreSupprimerUn très bel écrit où je retrouve un peu l'histoire de ma fille ...
J'espère qu'elle trouvera elle aussi l'amour malgré sa maladie ! Je serai tellement contente pour elle :)
Bravo, j'ai aimé vous lire, que le bonheur borde votre route pour l'éternité ...
Belle semaine, amitiés, Laureen
Je compatis, c'est dur de voir son enfant souffrir. J'espère pour elle que la vie sera clémente au niveau de l'amour. Merci pour tes mots toujours bienveillants.
SupprimerBelle semaine à toi.
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Ah ces romains qui rechignaient sur les archers... Mettre un seul archer, d'autant plus mauvais, à tirer sur un champs de bataille ; quelle ânerie ! Plusieurs siècles après, les Anglais avaient compris la leçon : quand on a de mauvais archers, il faut en faire un gros tas : on abattra l'ennemi par saturation, avec une cadence à décocher les flèches effroyable.
RépondreSupprimerMoralité, si Cupidon est un mauvais tireur, c'est bien parce que nous faisons de bien mauvaises cibles.
L'amour n'est qu'une billevesée que l'on sert aux enfants qui n'ont aucun discernement... Rire. Les adultes font le reste.
La métaphore de la flèche dans le coeur n'est pas celle que je préfère : elle suppose une violence, une douleur dont le véritable amour est exempt. Elle est un peu trop "guerrière" pour moi, Romains ou pas.
SupprimerPour moi, le véritable amour est tout sauf une billevesée. Serait-ce que tu ne l'aurais pas encore rencontré ? 😉
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Mais finalement, attendre pour finir par trouver, c'est fantastique. Certaines et certaines attendent toujours et ne trouveront peut-être jamais. ;-) Bises alpines.
RépondreSupprimerC'est là que je me dis que j'ai bien eu de la chance, quand même, parce que ça s'est joué à quelques minutes. Tu imagines ? sur un quai de gare ? Cinq minutes après il aurait quitté son banc pour monter dans le train, sans moi...... :-)
SupprimerBises du sud
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À force d'espérer l'amour « vrai, unique et durable » qui ne vient pas vraiment, on finit par se persuader qu'il est temps de choisir ce qui semble acceptable à cette étape là. Et puis on finit par comprendre que c'est du Canada dry. Ça ressemble à de l'amour, mais ça n'en est pas vraiment… il manque la magie du « aimer et être aimé et réciproquement »
RépondreSupprimerMais Cupidon, sous ses airs de s'en foutre, et un persévérant, confiant que la flèche décisive il la tirera bientôt. Il sait bien que la patience est toujours récompensée. Il faut parfois des années pour trouver l'instant unique où le miracle s'accomplit.
Il y en a qui appellent ça la foi, d'autres l'heureux hasard, d'autres un miracle de la vie.
Peu importe du moment que ça s'accomplit.
Et mon bonjour à Brassens si tu le croises prochainement avant moi !
J'aime vraiment beaucoup le grand Georges, mais je ne suis pas très pressée d'aller lui dire bonjour !
SupprimerJ'aime aussi ta métaphore "Canada Dry " que les moins de quarante ans ne peuvent pas connaître... ;-)
L'amour bâtit sur un coup d'foudre, dure le temps de l'éclair. Quant à la passion, c'est une gourmandise à déguster sur place. Emportée, elle perd inévitablement en saveur 😄
RépondreSupprimerVive l'amitié, vive la vie, Maîtresse 😊
Gros bisous, douce soirée.
Ça sent la fille désabusée, tout ça, ma Julie.
SupprimerTu ne crois plus à l'amour ?
Belle soirée à toi aussi.
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Un demi siècle c’est pas si vieux. Moi je dis souvent mieux Lothar que jamais. J’adore tes envolées d’oiseaux.
RépondreSupprimerElle, elle me paraissait toujours si céleste. Oui. Vous habitez près d’ici ? Lui avais-je demandé la tutoyant grave dans un silence assourdissant. Et sans le signifier vraiment. Jamais. Elle ne m’a jamais non plus répondu, bien sûr, mais je sais juste que sa cuisine est encadrée par deux catalpas. Alors un jour ensemble on ne sait même pas pourquoi, on a écrit :
Promenade
Émondelée, épantelée
le tapis d'aiguillettes crissant sous mon pied
dans la verdure humide
enrubannée, enluminée
contemplant le couchant bercé à l'horizon
du vol troublant des mouettes
Les mouettes qui s'aplanent
et planent
sous les voiles se surfacent
au lointain sur le lac plein d'étoiles
et s'effacent
pour une fleur
Le tapis d’aiguillettes picote un peu nos pieds
sur la mousse accueillante, nous nous sommes assis
éthérés, intrigués
surpris par le silence entourant nos mots dits
Au doux de la nuit
prendre la pente qui mène au chalet
et cueillir des lucioles
au creux des mains
Au plus profond des pierres
dans le vieux chemin creux
poursuivre les racines
par delà la naissance
du talus bien trop haut
Les fougères disent nos marches
en étapes qui plument
et cascadent vers nous
Alors avide de cueillir au brillant des sapins
le tissu laiteux des étoiles accrochées
à leurs branches
tu éclaires d’une minuscule lueur d'ambre
la clairière pâle de nos rendez vous
Et puis, j'entends ton rire ...
Mais cet épisode était de si peu d’importance
dans ces mondes si durs et si incompréhensibles
où nous vivions depuis quelque temps.
Mais oui, retrouver nos mots,
C’est comme un cadeau ... merci
Farfallina blu,
Vola vola e mai si stanca,
Vola qua, vola là,
Poi s'arresta sopra un fiore.
Hey ! quel jolie surprise je découvre ce matin en ouvrant mon ordinateur...
SupprimerUne flopée de souvenirs m'a envahie... Les défis littéraires et cette transparence de l'écriture qui me faisait rêver. Cette connivence gracieuse qui lie les amoureux des mots. Depuis, l'eau a coulé sous les passerelles, je n'habite plus la maison aux catalpas, j'ai changé totalement de vie, de lieu, et mon rire est devenu plus cristallin.
Mille baci di farfallina blu.
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Comme une quête permanente après plusieurs expériences décevantes......Beaucoup de patience....Puis un jour comme un miracle, l'amour arrive, explose !! La vie devient une fête !!
RépondreSupprimerVoilà un résumé parfait, cher Daniel.
SupprimerEt je ne boude pas mon plaisir de le lire.
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Tant qu'il y a de la vie...... on oublie parfois, on renonce, désespère et puis l'inattendu. Je suis ravie que tu aies pu croiser sa route. Tu ravives la lumière.....
RépondreSupprimerMerci 🙏
SupprimerBonjour Maîtresse, j'espère que vous allez bien, otre silence m'inquiète...
RépondreSupprimerBon weekend, gros bisous 😘
Pas de souci ma Julie.
SupprimerJe suis en mode « mamy Time » je garde mes petites étoiles et c’est un travail à plein temps ! Je reviens très vite … pour repartir de plus belle.
Merci pour ta sollicitude ♥️
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Very nice text! Fantastic feeling to recognize yourself in your old texts! Life teaches us a lot!!
RépondreSupprimerI loved it and it is so promising!!
Merci Katerina
SupprimerRavie de t’accueillir sur mon espace.
Bienvenue !!!
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On ne dira jamais assez que Cupidon a son temps. Et que le temps des Dieux, n'est pas le même que celui des hommes.
RépondreSupprimerUne histoire de relativité qu'un dieu prénommé Albert a révélé aux hommes, il y a pas mal de temps. Ou hier, peut-être.
Salut l’artiste ! C’est vrai, tu as raison, le temps est la chose du monde la plus élastique … dieux ou pas dieux, personne ne voit midi exactement à la même heure …
SupprimerQuel casse-tête !
Bises tardives
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Désolé.... je viens de publier un commentaire qui apparait en réponse à Katerinas qui écrit in English !
RépondreSupprimerErreur de ma part :
On ne dira jamais assez que Cupidon a son temps. Et que le temps des Dieux, n'est pas le même que celui des hommes.
Une histoire de relativité qu'un dieu prénommé Albert a révélé aux hommes, il y a pas mal de temps. Ou hier, peut-être.
Non non, il était très bien placé ton commentaire.
SupprimerMais ne boudons pas notre plaisir : bis repetita placent comme disaient ces fous de romains ( pas si fous d’ailleurs)
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Trouver chaussure à son pied n'est pas facile. Ma grand mère maternelle disait : le mariage est une loterie. Elle a divorcé quand ma mère avait 6 ans et ma tante 4 ans. En 1934. Un homme amoureux d'elle quand elle avait 15 ans était Allemand mais c'était la 1ère guerre mondiale, amour impossible pour cette raison et une autre : elle était trop jeune. Ensuite, après son divorce, d'après ce que l'on m'a raconté, un homme voulait se marier avec elle mais elle n'a pas voulu le suivre car il fallait déménager à 85 kms. Elle ne l'aimait pas assez. Bon dimanche.
RépondreSupprimerJ'adore les belles histoires d'amour, c'est une grande amoureuse qui te parle, les ratées du début sont normales, elles sont là "faute de ce qui n'est pas", pour que nous sachions saisir au vol LA belle histoire. Je souhaite à la tienne l'éternité céleste Célestine, des bises du mardi vers toi. brigitte
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