09 août 2015

Délicatesse




Me voilà de retour de ma colline, la baguette magique regonflée à bloc par une semaine de délices gustatifs et littéraires, visuels et olfactifs. 
Et les discussions entre fées, autour de mille sujets, ont battu leur plein sous la voûte céleste, et dans les villages de vieilles pierres chauffées à blanc par le soleil d'août.
Un mot est revenu plusieurs fois. Délicatesse
J'aime ce mot. Délicatesse. Le prononcer, c'est déjà s'enrober le palais de sucre, comme lorsque l'on déguste une friandise. La délicatesse, c'est rechercher un certain raffinement des choses, une élégance de l'être, c'est trouver les mots pour ne pas blesser, c'est une manière délicieuse et subtile de faire sentir aux autres combien ils sont importants. 
C'est aussi savoir exprimer sa vulnérabilité, oser dire ce qui est doux pour soi, accueillir l'autre dans cet élan du coeur et de l'âme, sans le juger, sans l'interrompre dans sa recherche de vrai. Créer des liens de soie et non des chaînes en fer qui entrent dans la peau et la marquent.
Certaines parties de nous ont tant besoin de délicatesse...
Cette belle qualité, faite de respect, de compréhension, de petits gestes émouvants et simples qui font plaisir, qui élèvent, qui exultent. 
Malheureusement elle n'est pas assez répandue à mon goût. Il faut souvent gratter la croûte de rugosité ou de balourdise pour la trouver. Pourquoi, je ne saurais le dire. Sans doute est-ce une notion trop douce. Dans ce monde qui prône et exige d'être agressif, pugnace et un peu égocentré. A petite dose, il faut l'être, c'est une question de survie. Mais cela empêche-t-il d'être soucieux de la sensibilité d'autrui, et bienveillant ? L'élévation des sentiments est-elle vraiment vintage, voire has-been ? Ou bien est-ce au contraire une chance d'avenir pour les relations humaines ?

Je crois que je vais choisir de ne m'entourer dorénavant que de gens prévenants, fins et attentifs à moi-même comme j'essaie de l'être envers eux. 
Délicats, en un mot.

147 commentaires:

  1. Quelques grammes de Celestine dans un monde de brutes !
    Ça fait déjà un moment qu' on en profite avec bonheur !!
    Mais je m'interroge: comment informer délicatement tous ceux qui vont être blacklistés ??? ;)
    Je surveille ma boite mail. A tout hasard.
    Mettre les points sur les i n'est pas chose délicate ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. peut-être simplement laisser se distendre le lien, prendre de la distance ?

      Supprimer
    2. @Antiblues

      Tu surveilles ta boîte mail ? Tu reçois beaucoup de messages indélicats ?
      Bien sûr qu'il ne faut pas être délicat avec ceux-là. Je parlais plutôt des gens qui se disent tes amis ou pire qui te disent qu'ils t'aiment, et qui te traitent sans ménagement. Qui ne jugent pas utile de prendre des gants avec toi. Car cela arrive, et bien plus souvent que l'on ne pense... Bien sûr, ils te diront "mais tu n'es pas en sucre! " mais qu'est-ce qu'ils en savent, au fond ?
      Ceux-là, je pense qu'il faut les blacklister sans états d'âme: c'est une question de respect de soi-même.
      Bisous très célestes.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. @Jdissa

      Oui, cela peut être une solution. Les ignorer de sa superbe indifférence...
      Mais quand ils reviennent à la charge, que faire ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Non, je vais surveiller ma boite mail car je m'attends à être blacklisté par un courriel fort délicat;)
      Car il ne faut pas oublier que dans le petit peton tendre et rose, se cachent des griffes redoutables... pretent a se détendre !

      Supprimer
    5. @ Cel: continuer, l'ignorer. Le pouvoir du lourdingue ou de l'indélicat, c'est de provoquer ta réaction. Sans réaction de ta part, il se lasse vite !

      Supprimer
    6. Ben tiens, je ne sais pas si tu as vu que j'ai éconduit un indélicat qui utilisait ton blog pour faire de la pub pour son matériel à air comprimé. Y a des types gonflés... C'était sur un billet de 2010.

      Pour les soit-disant amis, c'est chiant lorsqu'ils ne se rendent pas compte qu'il vont trop loin.
      On peut commencer par le dire délicatement, et s'il ne saisi pas le message, être plus explicite. Lui dire par exemple que là, présentement et dans cette attitude, il est beaucoup plus près du pied au cul que du baiser sur le front...
      Baci

      Supprimer
    7. @Antiblues

      Alors résumons : tu penses que je vais te blacklister, moi ? mais pourquoi je ferais ça ? Tu t'exprimes toujours de façon délicate, même quand tu te mets des points sur tes i...
      Et les griffes sous les petons roses, c'est de moi que tu parles ? Elles sont bien émoussées, mes griffes, tu avoueras... :-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    8. @Blutchy

      Bien sûr que j'ai vu comment tu as dégommé l'indélicat Chinois et ses trucs à air comprimé...C'était de la pub, c'est bizarre que la captcha ait laissé passer ça...
      Tu avais même cité le grand Audiard, et je plussoie !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    9. En fait, je ne suis pas certain du tout que ce soit de Michel, mais il ne l'aurait pas renié, c'est sûr.
      En cherchant sur le net, je n'ai trouvé qu'une fois cette citation.... Chez-toi.

      Supprimer
    10. Alors elle est de toi, cette citation ?
      Ben dis donc, Audiard, sors de ce corps !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    11. Et bien non, même pas.
      C'était l'ex mari de Réjane.
      Un jour il veut passer dans la zone piétonne pour aller déposer du matos dans sa cave, et un flic prétend le lui interdire.
      Il s'arrête à la hauteur du flic, ouvre sa fenêtre, lui explique qu'il habite là, mais rien à faire. Il le regarde bien dans les yeux en le montrant du doigt et c'est là qu'il lui dit qu'il est plus près du pied au cul que du bec sur le front. Il embraye devant un flic devenu aphone.
      Et bien vas savoir pourquoi, mais ce flic en a gardé une dent contre "le gros Jacot"...

      Après avoir rendu à César ce qui lui appartient, je viens de casser un mythe naissant. J'ai d'autres formulations qui ne doivent rien à personne, mais ma modestie fera que je ne les signe pas...
      Mille baci

      Supprimer
    12. Demain, je file voir et commenter ton billet sur les Culs Noirs, je verrai in vivo tes formulations...
      Pour ce soir, il est un peu trop tard ...
      Buona notte
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. J'aime bien ce titre de Damien Rice et quand j'entends délicatesse, je pense toujours au roman de David Foenkinos.
    Bises et bonne journée.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Un roman que je n'ai toujours pas lu, ni vu en film d'ailleurs.
      Me le conseilles-tu ?
      Pour la chanson, je suis heureuse qu'elle te plaise. C'est un style de musique que j'aime beaucoup. Elle m'inspire des choses délicates.
      Kisses Mindounet
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Oui, j'aime David Foenkinos et le délicatesse est pas mal du tout...mais Charlotte est encore beaucoup mieux même si cela n'a rien à voir avec un roman sentimental !

      Supprimer
  3. Ton texte me fait penser à l'indélicat qui m'a poussé, récemment, à restreindre la liberté de commenter sur mon blog. L'indélicatesse me heurte, me fait violence, et me rend sec en retour. Elle réveille ma pugnacité, ce que je n'aime pas…

    Antiblues a raison: il est difficile de blacklister délicatement un indélicat.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour ma part, je n'ai aucun mal avec les indélicats, j'applique ce qu'ils m'envoient; ils reçoivent en retour ce qu'ils veulent me donner et que je refuse...
      Chez Blogborygmes, on a une façon particulière de les recevoir, un humour sarcastique qui décourage la récidive et ne fait pas monter le taux d'adrénaline. Souvent l'occasion d'un bon mot qui met cet indélicat dans la posture du con.
      Ciao

      Supprimer
    2. @Pierre

      Je suis allée constater de visu qu'il n'y allait pas avec le dos de la cuilère, l'animal...
      je t'ai trouvé bien poli et assertif, mais tu as bien fait de modérer les commentaires, cela va peut-être le décourager...
      Cela dit, moi non plus, je n'aime pas ce genre d'intervention intempestive, envahissante et indélicate. cela me déstabilisait beaucoup à une époque. Maintenant, je zappe.
      Bises solidaires
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. @ Pierre: Didon mon Pierrot ('scuzes-moi, c'est un automatisme bicôze c'est aussi le prénom d'un fiston à moi que j'aime), j'irais bien chez toi, mais y'a le BigBrozeur de blogger qui quand je clique sur ton pseudo, me répond: "Profil non disponible.Le profil Blogger que vous avez demandé ne peut pas être affiché..."
      S.O.S, ouate canaille doux ! ! ! !

      Supprimer
    4. @ Blutch
      C'est probablement une force que d'avoir cette capacité à renvoyer aux autres ce qui émane d'eux. J'ai plutôt tendance à essayer d'instiller de la… délicatesse mais en y réfléchissant bien je me demande si une seule fois cela a abouti à adoucir l'indélicat(e). Je me demande même si ça ne stimule pas son indélicatesse.

      @ Célestine
      Quand ça vient de nulle part ça ne me déstabilise pas. Quand ça se dégrade progressivement ça m'interpelle. Et au lieu de laisser tomber j'essaie, sans doute un peu trop longtemps, de passer par le dialogue. Mais là encore je ne me souviens pas qu'une seule fois ça aie fonctionné :/

      Finalement, quand c'est mal parti, autant laisser filer...

      Supprimer
    5. @ Pierre
      Il y a sur le Web des gens qui vont pourrir les blogs en provoquant des clash. C'est inutile de vouloir les ramener à la raison, il ne sont pas là pour débattre, mais pour détruire.
      C'est difficile de remettre en place un indélicat pour celle ou celui qui a créé le blog, car ça fait fuir certains commentateurs "normaux". Et si tu ne fais rien, il monopolise et détourne le blog. Ca fait aussi fuir les lecteurs.
      La position d'invité est bien mieux pour ça. Ca remet en place la personne, sans impliquer le blog lui-même.
      Une bonne solution consiste à l'envoyer paître sous le couvert d'un pseudo. Dans ces cas, l'ironie reste la meilleure arme, car elle met les rieurs de ton côté.
      Ciao

      Supprimer
    6. Ouh la la...bon ben là, je fais une réponse groupée.
      Je suis assez contente de voir que le débat vous passionne, mes amis.
      Et le tout, dans une grande délicatesse d'expression, évidemment...
      J'ai eu affaire à ce genre de personnage envahissant et insupportable. J'étais jeune, (je veux dire dans le métier de blogueuse) ça m'a déstabilisée, mais maintenant, comme je l'ai déjà dit, je ne me fais plus avoir à essayer de répondre gentiment. Je tacle.
      Il est vrai que Blutch est un garde du corps redoutable. La dernière fois qu'il a éconduit un importun, je n'ai pas eu à lever le petit doigt. Le gars est parti sans demander son reste.
      Jdissa : le lien de Pierre est dans ma "blogliste" tout en bas.
      Bises à tous
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  4. J'en connais déjà au moins deux dans ton entourage mais je suis loin de les connaître tous, alors je suis tranquille, et je m'éloigne délicatement, sur la pointe des pieds... :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je crois voir de qui tu parles, mais je te compte parmi ceux-là, Petit Sucre. Cela en fait donc au moins trois.
      Sois-en persuadée, je sais reconnaître la délicatesse sincère et désintéressée.
      Gros kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. La délicatesse, la prévenance, la sensibilité... C'est tout moi ça ! ];-D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Note de service à Célestine:
      Tu vois dans ces deux commentaires toute la différence entre le Cancer et le Lion... :-D
      Baci

      Supprimer
    2. @Andiamo et Blutchy

      Eh oui, c'est pas faux. le cancer est tout en finesse et humilité.
      Le lion superbe et généreux a aussi un gros nombril. Mais c'est pour ça qu'on l'aime.
      baci I miei amici
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. Céleste et Blutch (ou inversement) Je rigole toujours pour faire semblant de ne pas pleurer..
      Je peux caresser dans le sens du poil mais pas en public, j'ai ma pudeur !

      Supprimer
    4. @ Andiamo
      Parce que tu crois que c'était nécessaire de le dire...
      Tu peux te rhabiller, on a reconnu le petit frisé de la photo...
      Ce sont les timides qui disent les plus grosses énormités.
      Mais même dans la blague, le Lion se reconnait, et c'est tant mieux...
      Ciao mio Cugino

      Supprimer
    5. Andiamo c'est un Lion???
      Bah ça alors!

      Supprimer
    6. @Andiamo

      En quoi caresser dans le sens du poil serait un manque de pudeur ?
      Perso, un lion, j'aurais tendance à le caresser dans le sens du poil, on ne sait jamais... ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Délicatesse, coussinets, velours. J'espère faire partie des gens d'après dorénavant. Kisses from your friend. ATTB.
    Et mon mail? Je m'inquiète un peu. Bises.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh, en douterais-tu, cher ami, toi qui est la délicatesse-même ?

      Cela dit, ton mail est bien arrivé, et en double exemplaire, qui plus est. Mais j'ai du retard dans mes courriers. Voilà ce que c'est d'être partie loin de toute connexion...
      Kisses from miss W.and attb
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. Merci pour ce billet ! on n'en parle pas souvent de cet état d'esprit, enfin je ne sais comment le nommer. Je suis très sensible à la délicatesse et je fais toujours attention de ne pas blesser les autres. J'essaye de le transmettre à mes enfants.
    Bon dimanche Célestine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui c'est un état d'esprit. Une façon d'être, un sésame beaucoup plus sincère à mon avis que la simple politesse, qui peut être parfois un peu hypocrite.
      La délicatesse, c'est la politesse du coeur.
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Vaut mieux être un peu hypocrite que blessant... non?

      Supprimer
    3. Oui, bien sûr. Mais parfois l'hypocrisie peut blesser aussi. Quand on s'aperçoit que la personne n'était pas sincère...
      La sincérité, elle, paye toujours, à condition qu'elle s'exprime délicatement.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Je ne sais pas pourquoi, quand on me dit "délicatesse", je pense "Voulzy"...
    Je ne sais pas pourquoi je vous dis !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais parce que c'est un poète, un garçon délicat qui chante le pouvoir des fleurs.
      Et puis tu as peut-être tout simplement lu, en son temps, cet article de Nord-Eclair ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Chère Célestine, je ne lis pas les journaux du sud, bien trop chauds pour moi...

      Supprimer
    3. Mort de Rire !
      Tiens j'aime ton humour fin et délicatement subtil...^^

      Supprimer
  9. Fiou, va y avoir du ménage par ici !

    "Qualité d'une personne qui manifeste dans son activité intellectuelle une finesse de goût et de jugement très sûre; qualité d'un homme de lettres, d'un artiste qui s'exprime, de ce qui est exprimé avec un art délié, avec élégance. Délicatesse d'esprit. Je voyais dans le normalien un homme tout nourri des beautés et des délicatesses des littératures grecque et latine (Goncourt, Journal,1888, p. 886)" <--- dit mon dico.

    bon, ben....
    Etant donné que je ne réponds pas aux critères requis....
    je sors de ma propre initiative ----------> c'est par là ?


    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Alain,
      Moi non plus je ne réponds pas aux critères requis, mais je crains que la définition de ton dico ne soit quelque peu ancienne, ampoulée et mégalomaniaque de la part de son auteur. Faudrait-il donc être normalien pour être délicat ? Quelle connerie !
      Pour moi, la délicatesse c'est ineffable et inné, putain de bordel de merde !
      Donc je reste !
      CQFD !

      Supprimer
    2. @Alain

      Je connais des gens non lettrés qui possèdent une grande délicatesse dans le coeur. Et d'autres bourrés de diplômes et qui sont des sommets de goujatisme et de pédanterie.
      Effectivement, ton dico date un peu. Moi ce que je sais, ou ce que je veux croire, c'est que sous ton humour à l'emporte-pièce, et tes formulations parfois brutes de décoffrage, se cache un coeur délicat. Un papillon sous un scaphandre.
      Kiss you mon Babar

      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. @Jdissa

      Tu sais, ce n'est pas aux gros mots que l'on juge la délicatesse de quelqu'un...Brassens, le pornographe du phonographe, était quelqu'un d'éminemment délicat dans ses formulations. Tout dans son visage magnifique reflète une pudeur, une gentillesse, un respect d'autrui, une sincérité dont il a empreint toute son oeuvre. Et la somme de ces qualités peut porter le nom de délicatesse.
      Et puis je n'ai pas écrit ce billet pour que mes lecteurs se sentent jaugés (vous que je trouve infiniment délicats) et aillent voir ailleurs ! ce serait un comble !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. C'est pô pasquon a rien à dire qu'y faut la fermerdimanche, 09 août, 2015

      Com 1 : Vi, maîkresse...

      Com 2 :

      Quoi, ma gueule ?
      Qu'est-ce qu'elle a ma gueule ?
      ;o)))

      <3

      Supprimer
    5. Pô tout compris, sur ce coup-là...
      je parlais de Brassens, pas de Johnny Halliday... :-)

      Supprimer
  10. et moi qui justement souhaite être plus assertive, en osant davantage dire avec plus de fermeté ce que je voudrais faire passer comme message...
    Tout l'art est là: dire avec fermeté, mais néanmoins avec délicatesse, sans pour autant blesser les autres
    Pas facile de prendre ce chemin-là...;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comme dit à la fin du texte : il faut être "prévenant".....
      -- "je te préviens si ça continue faudra que ça cesse...."
      :-)

      Cela dit, ce chemin est celui des personnes libres....

      Supprimer
    2. @ Cel : as-tu vu ce qu'écrivais notre Alain préféré ?

      Supprimer
    3. @Coumarine

      Bien sûr que l'assertivité est excellente: mais qui a dit qu'elle était le contraire de la délicatesse ? Elle est plutôt son corollaire, je pense.
      La fermeté est indispensable dans bien des domaines, et notamment en éducation. La délicatesse n'est pas la permissivité ou la mollesse. Ce n'est pas tout accepter sans rien dire.
      C'est juste chercher à être soi, sans écraser les autres, et sans se faire écraser non plus.
      J'emprunte avec joie ce chemin, depuis un certain temps, guidée par quelques phares magnifiques.
      Je t'embrasse délicatement
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. @Alain

      Le chemin de la liberté, oui. Pavé de cailloux pointus, mais en marchant délicatement, on en évite les pièges et les blessures.
      Tu joues sur le mot prévenant : tu as raison, je pense que dans la prévenance, il y a cela aussi. Etre prévenant avec quelqu'un, c'est se mettre à l'écoute de ses besoins et désirs, mais aussi faire entendre les siens propres , et prévenir les débordements si l'on sent que l'autre va trop loin, afin de déterminer clairement les limites de chacun.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    5. @Jdissa

      Bien sûr que j'ai vu. Il dit pas que des conneries, cet Alain ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. @ Céleste
      Etre à l'écoute des besoins et désirs de l'autre, ne comprend pas l'obligation de les satisfaire. Je ne fais que ce que ma conscience me propose, pas ce que l'autre demande. Parfois ça coïncide, parfois non...
      Ma remarque est générale, ayant vu bien des drames relationnels se nouer sur cette confusion. : si tu m'aimes tu fais tout ce que j'aime et te demande. Ce n'est jamais dit avec cet forme impérative est rarement aussi abrupte, (encore que....), c'est le plus souvent distillé avec subtilité et insistance douce qui peut durer des jours et des semaines.... jusqu'à faire céder.... ou faire rompre....

      Supprimer
    7. J'ai dit "se mettre à l'écoute" je n'ai pas dit "se mettre au service de"...
      Jamais je ne demanderai à quelqu'un quoi que ce soit qu'il ne soit pas capable de me donner.
      On est bien d'accord sur ce point.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. La base de la délicatesse est de ne donner aux autres que le meilleur de ce que l'on voudrait pour soi. Etre attentif à la façon des autres de le recevoir, sans choquer leur caractère profond, ni leurs blessures.
    La délicatesse n'est pas un terrain clos pour un type de relations. Elle peut (et devrait) s'exprimer dans tous les rapports humains.
    Et rappelons nous toujours que pour faire la gueule, il faut contracter 65 muscles faciaux alors que 10 suffisent pour sourire. Moralité, soyez faignant, souriez.
    Ti bacio Ragazza.

    Pour les liens, je préfère de loin les liens affectifs à tout autres formes, matérielles ou non (obligations morales). Les liens de soie me font penser aux foulards du même bois noués trop fort autour du cou, enserrant la tête... ou les poignets dans un usage SM.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bon bin voilà : je constate que depuis bien longtemps Zeu Blutch y dit tout quoi que je pense tout comme moi, plus vite et plus mieux !
      Blutch, accepterais-tu que je te délègue la mission de parler en mon nom, aussi ? :o))

      Supprimer
    2. @Blutchy

      Entièrement d'accord avec ton premier paragraphe.Il est un endroit où la muflerie et l'indélicatesse sont la règle, c'est la route. Dès qu'il a les fesses dans une bagnole, l'homo ça pince se croit obligé d'être vulgaire, soupe au lait et hargneux.
      Pour moi qui conduis mon carosse avec des grâces de dentelière, c'est incompréhensible cette agressivité reptilienne...

      En revanche, je pense que tu as grave fumé la moquette dans ton deuxième paragraphe.
      Nan mais ça va pas, d'aller penser à des trucs pareils ? C'est drôle, j'en parlais récemment à un ami, je ne suis pas du tout SM. Mais alors, pas du tout du tout. Trouver du plaisir dans la souffrance, je trouve ça incongru. Et limite inconvenant pour les gens qui souffrent vraiment et n'en tirent aucun plaisir. Mais je respecte les fantasmes de chacun...Ne lançons pas le débat sur les pratiques sado-maso, sinon on n'est pas rendus !
      Alors pour moi, les liens de soie me font penser aux fils d'araignées qui brillent délicatement dans le soleil du matin. Des trucs tout llégers et qui font pas mal.
      Baci di una fata
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. @ Iditousketudi

      Ben oui, il faut reconnaître que Blutchiamo a le sens de la répartie, la plume ultra facile et un "qi" au-dessus de la moyenne. Tiens, si je n'étais pas si délicate, je dirais qu'il est énervant !

      Supprimer
    4. @ Cel: Je confirme ! ;oDDD

      Supprimer
    5. @ Céleste
      Qui vo tu quj'y fasse je suis allergique aux liens (matériels autant que le chantage mental).
      Cette aversion ne souffre d'aucune exception fantasmatique. Donc non, je n'ai pas fumé la moquette et j'abonde dans ton aversion de la violence, même simulée dans des jeux zérotiques.

      @ Dejakilenfaipaslerchesienplusilsetait
      Si tu ne décroches plus un mot, je vais me sentir bien seul.
      Question subsidiaire: Avant de me faire cette proposition hasardeuse, as-tu demandé à Hollande ce que coûte un attaché de communication?

      @ aux deux
      C'est quoi la moyenne?
      Jean Yanne avouait un QI de 25, donc voisinant celui de la moule. J'ai encore du boulot pour arriver à son niveau...
      Baci et accolade

      Supprimer
    6. Jean Yanne était sûrement beaucoup plus intelligent que ça...mais il avait cette qualité immense que l'on appelle la modestie.
      Mais c'est vrai que toi, pour arriver au QI d'une moule, tu as du "bulot", hihi !
      Quant aux liens auxquels tu serais soi-disnt allergique, ose dire qu'il n'y a pas de lien entre nous ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    7. J'ai bien dit que les seuls liens que j'accepte sont les liens affectifs. Il me semble que ceux que tu évoques sont de ce tonneau....

      Supprimer
    8. Je te taquinais..
      A propos, je me demande si tu as reçu mon mail ?
      Ti bacio forte
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    9. Ca dépend du quel tu parles?
      Celui du 7 avec le coucher de soleil, oui.
      D'ailleurs ton coucher de soleil est tellement beau que je me suis mis immédiatement au lit pour tenter de l'imiter. Trois jours d'incubation ne semble pas avoir apporté d'amélioration probante, hélas... Baci Cara mia.

      Supprimer
  12. Dans ma blogosphère, y avait comme une absence. Maintenant c'est mieux. (Pas de la toute belle délicatesse, ça !? Ah bon !)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. De la délicatesse premier choix, tu veux dire...
      Toute en douceur et en tendresse.
      Heureuse de te retrouver après mon aussi longue absence...
      Kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Jolie photo pour illustrer la délicatesse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les chats sont des animaux délicats, mais il n'y a que ceux qui les aiment qui peuvent plussoyer. Sinon, on leur trouvera toutes sortes de défauts: fourbes, hypocrites, ingrats, alors que leur façon de poser leur patte de velours sur mon coeur me chavire. Certains hommes feraient bien de s'en inspirer avec leurs gros sabots.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Petit, je fus méchamment griffé par un chat au visage...
      Mais... c'était probablement une chatte....
      Les hommes mettent des sabots pour se protéger des griffes.....

      Supprimer
    3. Alors comme ça, quand un chat griffe, c'est une chatte ? Tu me chercherais pas un peu, gentiment ? :-)
      Quand je disais les "hommes" je parlais des êtres humains, en opposition aux chats. (Pas de ma faute si le mot "homme" a deux sens)
      Je ne voulais en aucune manière activer une quelconque guerre des sexes. :-P
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Je ne te cherche pas ma Céleste, tu sais bien que je t'ai trouvée.

      Supprimer
    5. Je ne sais pas...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. S'il m'était plausible, Célestine, je l'aurais "copier et coller", ton billet et te le ré-envoyer (pas renvoyer) ! Qu’y a t-il à changer dans tes mots dont je ne me reconnais pas ? Ta délicatesse dans toute chose, ton sens de l'amitié et du respect, à l’égard d’autrui, font que le bonheur en nous, soit dans cette convivialité partagée. Cette chère convivialité, qui fait que chacun puisse, par ses mots recherchés, ses tournures, ses propres formulations, et par sa propre empreinte faire entendre un autre son, une autre nuance, une autre musique dont regorgent tous ces mots ! Ses mots souvent délicats mais toujours parlant, communiquant nos émotions et nous permettent, ainsi par leur magie, d’exister, d’espérer, de croire que la vie mérite grandement d’être vécue. Merci Célestine, et alors comme dans l’émission de « questions pour un champion de Julien Lepers», je dis : je reste !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Convivialité ne voulant pas dire "consensus mou", j'aime que chacun s'exprime dans sa différence.
      Mes commentateurs ont l'infinie diversité des boissons : il y a le jus de citron, le sirop un peu trop doux, le thé glacé rafraîchissant, les jus de fruits pleins de peps et de vitamines, le vin qui enivre. Certains osent les mélanges, d'autres sont plus classiques. Toi, tu es chaud et généreux comme le café.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Pour le café, t'as raison, Célestine,j'en ingurgite tout mon soûl mais cela ne veut pas dire qu' aux heures qu'il faut, je ne passe pas aux choses qui me rafraîchissent le gosier et je ne pense pas du tout à ce thé glacé.Quant au "consensus mou",qui pourrait prévaloir, je ne sais pas,je ne le pense pas! je trouve tes amis assez fins dans leurs propos et dotés d'un art délié qui me réconfortent et me renforcent dans mes convictions que la convivialité est toujours sauve, sans pour cela que quelqu'un laisse des plumes ou s'en aille penaud pour s'être moins délié. .

      Supprimer
    3. Tu as tout dit, mon prince, et tellement bien.
      Allez, je file déguster le dernier petit café de la journée...
      Kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  15. J'ai cru un court instant qu'il s'agissait de la plante des pieds de celestine.
    "Mais que s'est il passé sur cette fameuse colline ?"
    Me suis je demandé.
    Je suis rassuré qu'il s'agisse d'un dessous de pied de chatte.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vous êtes drôlement fort de repérer qu'il s'agit d'une chatte, et non d'un chat, rien qu'en regardant ses coussinets !
      Eh bien non, aucune fée de ma connaissance ne m'a transformée en félin.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Peut-être ce "je-ne-sais-quoi " d'élégance naturelle qui ne s'accorde que rarement avec le masculin.
      ;-))

      Supprimer
  16. Il y a beaucoup de délicatesse dans l'humour de tes lecteurs.
    À moins que ce ne soit l'inverse? :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est fou ce que ces Tites choses blanches se ressemblent...:-)
      Beaucoup de lecteurs dans la délicatesse de l'humour ou beaucoup de lecteurs dans l'humour de la délicatesse?
      Bisous

      Supprimer
    2. Ces tites choses blanches ? Tu fumes pas la moquette, soit. Mais si c'est pour sniffer de la poudre, c'est pas mieux ! ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    3. Tonton, pourquoi tu tousses...
      Cette poudre blanche, c'est pas du bicarbonate de soude.... c'est du Ti Sucre en poudre...
      Dis Tonton...
      Baci

      Supprimer
    4. Le sketch préféré de mon père...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  17. Vous avez beaucoup de délicatesse Célestine. On le ressent à travers vos dessins. Dans l'écriture ça peut être qu'un exercice de style. Vous avez mis une patte de chat car il y a "Cat" dans délicatesse ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Trop mignon ! C'est ma foi vrai, je n'avais pas remarqué. Seul un oeil de poète comme le vôtre pouvait voir cela.
      Je ne me formalise pas trop de ce que vous dites de mon écriture. Je sais que vous me préférez en dessinatrice. Mais de là à dire que ma délicatesse pourrait n'être un exercice de style...je ne suis pas sûre que ce soit très délicat de votre part, depuis le temps que vous me lisez, quand même !c'est que vous ne me connaissez pas encore assez, cher ami.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Rha p'tain !
      Je devrais écrire comme ça et me faire châtrer de mon X
      J'aurais droit au subtil érotisme du vouvoiement, au coup de patte de feutrine coussinesque.
      Mais bon, je vais le garder mon X signe de ma fébrile féminité caparaçonnée dans un scaphandre comme elle a ditailleurs ...
      Tant que je n'ai pas le "Locked-in Syndrome" elle aura mes tapotements claviesques, après ce seront mes battements de paupière de papillon.
      Tout un programme encore à vivre....

      Supprimer
    3. Tu veux que je te dise, Alain ?
      Je pense que tu devrais écrire comme Alain X...
      C'est comme ça que je t'aime.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. Les coussinets des chats! Je trouve qu'on ne les apprécie vraiment qu'en les tripotant un peu (où va se loger le vice). C'est alors un peu s'approprier leur délicatesse. Certains matous trouveront ça indélicat!
    Cette délicatesse en partage, je la trouve aussi sur le sommet du crâne des nouveaux nés. Effleurer d'un baiser le duvet de la petite tête, sentir du bout des lèvres la chaleur qui s'en dégage. Et repartir vampire assumé, gorgé de ce parfum de vie si délicat.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as la délicatesse tactile, MissA !
      Moi aussi, j'aime beaucoup le cuir chevelu des bébés. C'est doux, c'est chaud et moelleux. Et ça sent divinement bon.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Bizarre bizarre! pour une fois que j'avais lu et écrit dans les premières mon propos s'est évaporé. pft! sans doute un manque de délicatesse dans ma frappe?
    Je voulais juste pour te dire que j'aime ce que tu écris là. Pour moi la délicatesse est essentielle. c'est la plus belle forme de respect, l'élégance de l'âme, la richesse du coeur...
    C'est ce mot qui m'avait poussé à lire certain roman de Foenkinos et je n'avais pas été déçue

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je place ce roman dans ma pile à lire : il y a longtemps que je voulais le lire, là tu m'en donnes envie.
      Je suis heureuse que tu aies persévéré dans ta publication de commentaire. Je sais que ce n'est pas toujours évident de commenter chez moi. Mais apparemment, cette fois, ça a marché.
      Gros bisous ma belle amie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. Finesse du crayon qui dessine, légèrement, délicatement, gracieusement. De goût.
    Tendresse aux tons fondus, satinés.
    Charme sur la page, ai trouvé de la séduction bien marquée.
    Sérénité non troublée.

    Voilà....

    Sollicitude ressentie.
    Grâce en joliesse et harmonie.
    Soin touchant... application dans le raffinement..
    Elégance de la belle d'Âme réalisée dans l'aisance, la légèreté "autour de mille sujet".
    Subtilité fine qui perçoit les nuances dans les glacis et les patines aériennes.
    Un grand coeur je perçois.
    Du grand Art, Célestine...

    Merci.


    Gros bisous.
    Den

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. "mille sujets" !!! excuses !

      Supprimer
    2. Comme ton commentaire est délicat, chère Den.
      Et tout en attentions subtiles.
      Merci beaucoup. Je crois que je vais reprendre mes pinceaux aujourd'hui...
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Bonjour Célestine,

    En parcourant le Blog de "Pierre Couleur" j'ai croisé quelques une vos échanges et notamment un des derniers sur un sujet abordant le thème de ETBTH (En tout bien tout honneur)...
    A un moment donné vous dites à votre hôte du moment :

    "Cela dit, une chose m'interpelle dans tes réponses: j'ai eu l'impression que tu accordais plus d'importance aux lecteurs qui te soutenaient en allant dans ton sens qu'à ceux qui exprimaient leur désaccord".

    Et là, je n'ai pu résister à l'envie de vous contacter car vous avez fait exactement le même constat que moi mais vous, même en désaccord avec lui il vous garde parmi ses fidèles A quoi cela est-il dû ? Peut-être la réponse se situe au bas de ce message.

    Moi non, il m'a exclu de son Blog en prétextant que j'y répandais la "HAINE" parce que dans une discussion où j'exprimais mon dégoût pour mon ex compagne (et son amant) que j'avais surpris chez moi, j'illustrais mon propos par ces mots : "qu'ils crèvent" !

    Mots durs il est vrai, mais sincères. Je le pensais vraiment en l'écrivant. Pour moi c'était d'autant plus légitime et nécessaire que j'ai failli crever de leur abominable trahison (surtout celle de mon ex-compagne, son amant n'ayant sans fait que profiter de sa légèreté).

    Mots durs mais en aucun cas j'ai invité quelqu'un à avoir cette même réaction et JAMAIS je n'ai manqué de respect aux personnes qui ont échangé quelques messages avec moi y compris celles qui étaient en désaccord, au contraire...

    J'ai même dû supporter quelques interventions limites de ces dernières et la désapprobation de "pierre" qui ne supportant que je n'épouse pas son avis et ses conseils qui se sont avérés pour moi totalement à côté de la plaque en ce qui concerne le sens qu'il fallait accordé au silence de l'être aimé.
    Il n'a pas admis que ce silence pouvait en certaine circonstances cacher un acte inavouable de la part de celle (celui) qui l'observe et il m'a dit : "vous devez encore grandir" ! Quelle suffisance !

    Il a d'abord instauré la modération des commentaires et il n'a plus rien publié de ce que je lui ai envoyé ; lorsque je lui ai demandé pourquoi, il m'a répondu :
    "vous avez écrit "qu'ils crèvent", cette incitation à la haine est pour moi une réponse suffisante" !

    Alors j'ai pris un peu de mon temps pour parcourir ce qu'il avait écrit avant ce billet "le sens du silence" et ma lecture m'a mené ici :

    "L'origine de la Colère"

    RépondreSupprimer
  22. Voici résumé ce qu'écrivait cet apôtre de la non violence il y a quelques temps :

    "Voilà vingt-sept ans que l'image statufiée de mon père se délite, malgré l'importance considérable des représentations tatouées sur mon esprit d'enfant. J'ai appris à l'aimer pour ce qu'il est, et plus encore par ses faiblesses.

    Jeune adolescent je me souviens avoir souhaité sa mort.

    Je ne l'aimais pas. Il me détruisait à force d'humiliation, de rabaissement. Il n'avait pas la capacité de comprendre mon monde, émotionnel et rêveur, ni même de s'y intéresser. Lui seul avait raison... et moi je me sentais nul. Ne valant rien.

    Ma psy m'a demandé si je me sentais coupable de ces désirs de mort.

    Non, je ne crois pas. Mon père était vraiment malfaisant avec moi. Involontairement, bien sûr, et croyant agir pour mon bien, mais malfaisant quand même. Nuisible.

    Le détester c'était me sauver.

    Aujourd'hui je porte encore les stigmates de ses attitudes dénigrantes. Je me demande si toute ma vie ne sera pas consacrée à "réparer" cette destruction précoce... en même temps qu'elle m'aura donné l'occasion d'une exploration poussée de ses répercussions. Mon désir "d'aider" les autres à mieux communiquer, à mieux être en relation, à mieux se responsabiliser, découle directement de ce traumatisme.

    (...) Les séquelles sont importantes".

    Puis s'en est suivi quelques commentaires dont voici également quelques extraits :

    (...) J'imagine, Samantdi, combien la réalisation d'un souhait de mort peut engendrer de trouble.
    Pour moi il n'y a rien de choquant à lire un tel ressenti,
    "qui n'est pas passage à l'acte mais expression d'un manque".
    Sauf que, comme pour toi, je me suis rendu compte que je trouvais toujours des excuses envers qui me mettait en colère. Que je "pardonnais" toujours.

    Est-ce de l'Amour envers autrui ou de la négation de soi ? Je ne sais pas vraiment...

    A ce commentaire j'ai répondu ceci :

    "Très intéressant : Donc si moi j'ai dit "qu'ils crèvent" ça vous a suffit pour me coller l'étiquette de "haineux", me chasser, et pour affirmer que je ne l'aimais pas suffisamment... vous, et vos groopies d'ailleurs (Errance ayant été la première à demander la censure... choquée par ma "haine")
    Par contre vous, vous avez souhaité la mort de votre "propre père" que vous n'aimiez pas mais que vous seulement appris à aimer plus tard.
    Auriez vous aimé que l'on retienne uniquement cette haine à son égard ou qu'on tienne aussi compte des motifs qui ont entrainé cette haine au point de vouloir sa mort ?
    Ne vous êtes-vous pas senti un peu victime à cette époque (car pour ce "pierre" se sentir victime dans mon cas n'est pas justifié) ?
    Pourquoi ce qui a été vrai pour vous ne peut l'être pour autre fut-il un envahisseur (article qu'il m'a consacré, vexé que je ne réponde pas aux mails qu'il m'a écrits en messagerie privée) ?
    D'autre part, je note que vous avez la charité et la compréhension sélective.
    Vous répondiez ceci à l'une de vos nombreuses admiratrices (Samandji) qui comme vous et moi, avait elle aussi émis ce désir de voir l'autre mourir :
    "Pour moi il n'y a rien de choquant à lire un tel ressenti, qui n'est pas passage à l'acte mais expression d'un manque".
    Rien de choquant pour l'une et pour vous-même, rédhibitoire pour celui que vous avez voulu tuer parce qu'il contrariait vos certitudes.
    Ne dit-on pas : "quand on veut tuer son chien on dit qu'il a la rage (ici la haine)" ?

    RépondreSupprimer
  23. suite

    Vous savez que vous n'auriez pas été capable de soutenir davantage "l'échange" à votre profit alors vous avez préféré l'interrompre sous de faux prétextes, j'en fais la démonstration grâce à vous.

    Mais ce n'est pas terminé.
    Vous admettez - que vous n'êtes pas certain d'avoir cette attitude bienveillante seulement par altruisme MAIS peut-être aussi par la "négation de vous-même - ".
    Ainsi, vous voudriez que MOI je vous ressemble, que je me renie... afin de vous sentir moins seul.
    Hélas, je ne me renie pas. JAMAIS !
    Contrairement à vos accusations minables, je suis quelqu'un qui a TOUJOURS fait le bien autour de lui et c'est justement ce qui fait que je n'accepte pas la trahison.

    J'ajoutais :

    "Ca aussi ce n'est pas mal non plus :
    "Les tribulations de mon petit égo n'étant qu'un observatoire personnel, une expérience "in-vivo" destinée à un usage plus large. Je pense notamment à la profession que je prépare".

    Ainsi donc c'est l'ex-futur pro qui parlait... et qui parle aujourd'hui encore. Désolé mais je n'ai pas cette expertise professionnelle, je ne suis qu'un Homme qui a été trompé par une femme à qui j'ai tout donné. Je n'ai donc pas votre recul salarié ou plus exactement... rémunérateur.
    Je parle avec mes tripes, vous parlez avec vos livres.

    Autre commentaire d'un autre lecteur :

    "Si je suis bien vos histoires et réactions Pierre et Camille... vous êtes devenus des solitaires par réaction à une grande souffrance... pour vous protéger. En soi c’est assez logique et sain. Mais ça a l’air de devenir un mode de fonctionnement dans lequel vous vous sentez bien. Alors du coup, je me demande si ce système de protection n’est pas devenu « chronique ».Je ne peux m’empêcher de penser qu’un jour, il risque de devenir un enfermement".

    Cette intervention m'a amené à lui dire :

    "Evidemment et cet enfermement n'est pas que sentimental. Vous êtes enfermé dans vos certitudes et dès que quelqu'un pointe cette caractéristique qui vous renvoie à ce que vous avez refoulé (la colère, la haine, le désir de voir mourir l'autre) vous êtes saisi de peur car vous vous reconnaissez, vos souffrances remontent à la surface (séquelles), vous perdez les pédales et vous le "sage", vous ne vous contrôlez plus. Vous chassez votre interlocuteur comme pour chasser ce qui vous dérange encore, car vous vous voyez tel le drogué ou l'alcoolique à qui on proposerait un verre, une dose, vous avez peur de replonger... ce qui pour un pro ferait mauvais effet.

    Puis on peut lire ceci dans son article :

    "Pour ce qui est des échanges par internet, bien sûr que mon écriture aurait été différente, et n'aurait probablement pas duré, si personne n'avais jamais envoyé de retour de lecture.
    L'échange est indispensable pour évoluer et prendre sa place d'humain"."

    Ce qui a appelé cette observation de ma part et c'est en cela que je vous rejoins :

    "Ok, mais à condition que ce retour aille dans le sens que vous souhaitez. Inutile de le préciser n'est-ce pas, car pour échanger faut être deux et accepter la contradiction ; autrement il ne s'agit plus d'un échange mais d'un prolongement de soi-même. Je comprends mieux maintenant pourquoi vous n'évoluez pas !

    Et il termine par ceci :

    " Par contre, quand je lis « qu'un seul être nous suffit pour exister au monde », je me dis que je dois louper quelque chose dans le sens de la phrase... parce que je ne ressens pas du tout les choses comme ça".

    Ca aussi ça explique bcp de choses, notamment l'incompréhension de celui (celle) qui non seulement a perdu cet être mais qui plus est de la façon la plus ignoble qui soit. Oui vous avez loupé quelque chose, et quelque chose de magnifique. Je vous plains donc et ce sera ma conclusion.
    --------------------------

    RépondreSupprimer
  24. être délicat est aussi un signe de politesse

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est vrai, Flipperine. Mais je dirais aussi que la politesse est le début de la délicatesse.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ben tiens !
      Et Lycée de Versailles !

      M'enfin, moi Jdirien, hein !

      Supprimer
    3. Tu peux dire tout ce que tu veux, ici tu sais...
      S'il y en a qui te dise de ne pas dire tout ce que tu penses,faut pas les écouter...
      le tout, c'est de rester "délicat"...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Oh putain, t'aurais vu, Celle, comme on a été délicats dimanche dernier avec mon Chou et les meufs: on a fait une dictée du certif de 1952, avec des stylos à plume et de l'encre dans des encriers et sur les tables que je pensais pas retrouver rétrécies à ce point, et le tout dans l'école que fréquentait Poupou. De ces moments à immortaliser. On m'a taxé d'une faute parce que j'avais écrit " villain " au lieu de " vilain ", normal pour moi, puisque la scène racontée se déroulait à la campagne.
      Après, mon Chou m'a parlé de toi et de tes lectures d'étoiles. Ici, pas de pollution nocturne. Alors, tu vois avec lui pour les détails, mais sûr segur que tu viens quand tu veux chez les fadars. Car au pays des troubadours, ce " r " délicatement rajouté ( en plus un véritable linguiste connaît sûrement l'explication ), permet l' affectueux " fadaraud " ou " fadarauda ".
      Bon, à plus tard, je vais pas t'encombrer avec des trucs longs et hors sujet à ton retour de séminaire...

      Supprimer
    5. Ah mon Bof...je suis trop contente de te voir par ici...justement je voulais te dire, rapport à tes lots que tu as gagnés sur le précédent concours, t'inquiète pas, patience et longueur de temps comme je disais, j'ai eu la maison pleine de monde tout le vikinde et même un peu plus, ils sont partis, je vais pouvoir me consacrer à toi.
      Je suis contente de savoir que tu m'inviteras à te montrer les étoiles, et si en plus il n'y a pas de pollution lumineuse chez toi, ça va être formidable. Pas que c'était pas comme il faut chez ton chou, mais quand même, y avait ce petit trait de lumière de Salon au-dessus de l'horizon, ça gâtait un peu. mais rien qu'un tout petit peu. Surtout pour voir le Sagittaire.
      Pour la dictée, j'aurais bien aimé être là, vous voir comme des bons potaches tirer la langue sur vos porte-plumes, ça m'aurait bradassée je te dis pas!
      Allez à plus tard, je pense à toi et je te prépare ton petit colis.
      Bisous célestes cher Bof
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    6. @ Cel (et z'aux z'autres aussi, tiens !): T's raison, not'Fée, pasque comme disait la Madeleine Proust "Quand on voit c'qu'on voit pis qu'on sait c'qu'on sait, ben on a meilleur temps d'penser c'qu'on pense et pis d'ne rien dire !"
      C'est vrai, quoi !
      Bon, j'ai pas été un délicat, là ?

      Supprimer
    7. P'tain, si, grave délicat su' c'coup-là!
      Chuis toute esbaudie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    8. La pollution lumineuse n'existe pas dans le pays alors que c'est ici qu'elle a été inventée, finalement.
      A 15 kms vers l'est, il y a une petite ville qui, si mes souvenirs sont bons, a été la quatrième de France à être électrifiée, et qui abrite encore aujourd'hui un musée de l'électrification.
      A 15 kms d'ici, à l'ouest, il y a une autre petite ville dont tout le centre et certains de ses faubourgs sont éclairés par la production d'électricité d'une usine encore municipale.
      Et entre les deux bleds, y a rien!
      Tu l'as dit, c'est un pays de fadas.

      Supprimer
    9. Jdissa: la Madeleine Proust elle la reprise aux Vaudois, c'te expression!

      Supprimer
    10. @Bof.

      Un pays où c'est le vide de lumière total entre deux villages, c'est le paradis des astronomes. Alors c'est peut-être un pays de fada, mais moi ça me plaît bien
      Au fait, tu as vu, je t'ai fait ta funambulle. Chose promise...
      Le reste suit.
      Bisous chauds mais plus caniculaires, ils annoncent de l'orage.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    11. @Sucrette

      Sont forts ces vaudois quand même ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    12. @ Ti Sucre
      Merci de rendre au Pays de Vaud ses biens culturels.
      La citation originelle est:
      "Quant on entend ce qu 'on entend et qu'on voit ce qu'on voit, on a raison de penser ce qu'on pense et n'en rien dire."

      Comme Jdissa a été parachuté un tout petit peu trop à l'ouest, il est influencé par le rayonnement de la culture vaudoise. Il a bien essayé de se déprogrammer dans un exil aux Kerguelen, mais le résultat est une véritable désolation.
      Pour ce qui est de la contagion des cultures par capillarité, je suis ni pour ni contre, bien au contraire.
      Bisous

      Supprimer
    13. @ Blutch et Petit sucre :

      "Ouais, vous faites les malins, mais en même temps, entre Les Gras et le Canton de Vaud, y'a bien, allez, dix kilomètres !
      Alors bien malin celui qui saurait dire d'où vient cette expression ! D'autant que cette frontière a été pendant longtemps le théâtre d'une contrebande acharnée, qui lui fit traverser toutes sortes de denrées plus ou moins avouables, alors une expression de plus, une expression de moins..."

      à Blutch : Te désole pas : Quant à l'échange de cultures par capillarité, je suis à cent pour cent pour ! Imagine l'effet de la capillarité quand je prends dans mes bras la dame de mes pensées que prend la chair de poule sous ses dentelles, comme dans le billet à venir !

      Mais... restons délicat...

      D'ailleurs, moi... Jdirien..."

      Supprimer
    14. Ben grâce à toi, Jdissa, j'ai agrandi ma culture générale : je ne connaissais pas Madeleine Proust...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  25. Délicatesse : tu as raison si joli, si précieux, trop rare ..... Que les beaux vents t'en apportent beaucoup sur ta route . Bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les vents m'ont fait croiser la route de gens extraordinaires. Telle ma petite Miss Zen, et sa fraîcheur d'existence. Et cela, c'est inestimable pour moi.
      Belle journée petite luciole
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  26. Vous savez, je ne crois pas qu'il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd'hui avec vous, je dirais que c'est d’abord des rencontres. Des gens qui m'ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j'étais seul chez moi. Et c'est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée... Parce que quand on a le goût de la chose, quand on a le goût de la chose bien faite, le beau geste, parfois on ne trouve pas l'interlocuteur en face je dirais, le miroir qui vous aide à avancer. Alors, ce n'est pas mon cas, comme je disais là, puisque moi au contraire, j'ai pu : et je dis merci à la vie, je lui dis merci, je chante la vie, je danse la vie... Je ne suis qu'amour ! Et finalement, quand beaucoup de gens, aujourd’hui me disent "Mais comment fais-tu pour avoir cette humanité ?", hé bien je leur réponds très simplement, je leur dis que c'est ce goût de l'amour, ce goût donc qui m'a poussé aujourd'hui à entreprendre une construction mécanique, mais demain qui sait ? Peut-être simplement à me mettre au service de la communauté, et à faire le don, le don de soi..."

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah quel bonheur de retrouver la tirade d'Edouard Baer !
      Je ne m'en lasse pas ...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Et dire que cette tirade, c'est une impro devant la caméra....
      Chapo bas Baer !

      Supprimer
    3. Oui c'est ça le plus extraordinaire... ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  27. j'adore ce mot et ce qu'il contient! et s'entourer de gens qui cultivent cette même délicatesse est un vrai projet de vie
    de gens, de livres, de programmes, de nourritures "délicatesses", et ça change la vie
    bises

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison, un vrai projet de vie. Je pense même que cette qualité est importante parce qu'elle en suppose beaucoup d'autres... Intelligence du coeur, finesse, respect d'autrui...
      Bises chère amie
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  28. Faut-il préférer le film Delicatessen aux Délicatessen ?
    Suis-je en délicatesse avec la délicatesse ?
    Quand on vous dit "n'y mets pas la patte !" y mettez-vous le menton ?
    Y a-t-il une patte Krapov ou une griffe Krapov ?
    Est-ce que c'est bien correct de répondre à une question par une autre question ?
    Et surtout... Quand est-ce qu'on mange ?
    - Tout de suite !
    - Alors j'y vais ! Vous passez à table avec nous ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mais non, tu n'es pas en délicatesse avec la délicatesse...
      Mais oui, tu as ta patte, et elle est inimitable.
      C'est pour ça qu'on t'aime.
      Tonton, pourquoi tu tousses ? ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  29. Que c'est bon de se dire qu'il existe encore des êtres remplis de délicatesse ;-)
    Mais on ne l'exprime pas assez ... Dommage ...
    Merci Célestine pour ce billet si " délicat " ♥
    Bisous tendres ;-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oh oui, c'est inestimable
      Il y a longtemps que je voulais l'écrire ce billet.
      Merci de ton passage-tendresse
      Gros kiss céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  30. J'adore cette papoune de chacha pour illustrer votre message.
    Une papoune c'est si délicat mais si cruelle à la fois....
    Bonne journée
    Michachami

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Bienvenue Michachami !
      je vous ajouté à mon totem.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  31. Des gens délicats, il en existe encore? J'en voudrais bien un modèle dans ce cas car il me semble que les passions stimulées par les émotions nous entraînent bien trop souvent loin de toute forme de delicatesse :-/

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Les débordements de la passion c'est vrai, nous entraînent sur des chemins insensés, mais est-ce pour cela que nous en oublions forcément toute délicatesse ?
      Bisous mon étoile.
      ♥︎

      Supprimer
    2. Ca, c'est rien que parce qu'elle ne me connais pas :-D

      Supprimer
    3. Oui, voilà. Tu es délicat, toi, Blutchy. Tu te mouches pas avec le coude, même quand tu as du chagrin.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Mais voyons, je suis la délicatesse personnifiée, il suffit de voir mon commentaire un peu en dessous... :-)
      Ti Bacio Sorellita

      Supprimer
  32. Tu sais, il y a beaucoup de douceur dans tes mots, et lire un tel écrit empli de délicatesse, c’est une vraie caresse pour le cœur et l’âme...

    Et quelle jolie petite patte poilue aux coussinets roses!

    Bisous et merci pour ces mots douceurs

    RépondreSupprimer
  33. Je n'étais pas revenu pour voir si vous m'aviez lu, encore moins répondu. Vous vez fait les deux, je vous remercie. Je comptais en rester là comme je compter en rester là avec ce Pierre qui a votre admiration, hélas ce dernier poursuit sa vindicte sur son blog en balançant des contre vérités et il est bon qu'elles soient connues... ne serait-ce que de vous si vous ne les publiez pas.
    Souvenez vous de ce que vous lui disiez à propos de sa propension à privilégier les gens qui sont d'accord avec lui au détriment des autres. Je ne fais là qu'aller dans votre sens.
    Rassurez vous, je ne souffre pas davantage que lui ou d'autres.
    J'exprime un point de vue, je ne l'impose pas, je le défends.
    Est-ce cela qui est condamnable ?
    Au prétexte que le blogueur Maître dispose de la latitude de censurer le blogueur esclave celui-ci lui devrait-il allégeance ou se taire ?
    Est-ce comme cela que vous (au sens large) concevez la liberté d'expression ?
    Se mesure-t-elle à la longueur d'un commentaire ou à son contenu ?
    Y a-t-il quelque chose de haineux, de faux, de diffamatoire dans ce que j'écris ou simplement cela ne correspond pas au modèle imposé par le censeur.
    Je suis au regret de vous dire si vous avez bien lu ma réponse à son billet, que c'est lui qui réunit tout ces défauts, pas moi.
    Il ment pour se justifier et par convenance, par "amitié" sans doute aussi, vous dites que vous avez de l'admiration pour lui...
    Ca me l'espoir de vous voir un jour avoir de l'Amour pour moi (je plaisante, je sais faire aussi).

    J'aurais aimé quitte à avoir une réponse que vous vous prononciez sur le fond pas en prenant appui sur cette complicité qui semble vous masquer la réalité... et à vous et pas seulement.

    Bon WE...

    PS : si l'occasion m'est donnée de lire ce ue vous écrivez, je ne manquerai pas de laisser un commentaire. Vous verrez, je ne suis pas rigide... Je sais ce qui est beau et laid et je le traite en conséquence.
    Ca s'appelle le discernement ce dont manque (à mon égard tout au moins) votre ami.

    Ca va ? Pas trop long ? Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. @ Ofildelobis
      Il me semble cher monsieur que vous abusez nettement de l'hospitalité de Célestine.
      Elle n'est pas là pour que vous puissiez régler des comptes avec une tierce personne.
      C'est admis dans le principe des blogs que son détenteur a un droit de ne pas laisser dire n'importe quoi chez lui, ni de se faire pourrir la vie par un commentateur qui n'a pas compris que la tolérance première est de se conformer à la philosophie de son hôte. C'est à l'invité de s'adapter et non le contraire.
      J'avais un doute lors de votre première intervention fleuve sur vos motivations. J'imaginais que vous puissiez souffrir d'une situation inconfortable. Je révise un peu mon jugement, vous avez une attitude de semeur de merde et là vous dépassez les bornes.
      Que votre égo ne supporte pas la contradiction, c'est VOTRE problème et ne l'exportez pas chez les autres.
      Je peux vous assurer qu'actuellement, vous êtes plus près du pied au cul que du baiser sur le front.
      Au plaisir de ne plus vous subir.

      Supprimer
    2. Brisons là.
      Je vous avais dit que je supprimerais tout commentaire de votre part revenant sur ce sujet. Je ne le fais pas car cela supprimerait aussi la réponse de Blutch, et je n'ai aucune raison de censurer ses paroles. Mais je vous ai suffisamment laissé vous exprimer.
      Ouvrez un blog et exprimez vous à loisir. C'est à mon sens ce que vous avez de mieux à faire.

      Supprimer
  34. 148e commentaire !
    Quelle délicatesse ces coussinets !
    Une belle réflexion sur une qualité qui, en effet, se perd, sûrement pas manque d'éducation...

    "La délicatesse est une rose qui répand son doux parfum, et qui jamais ne pique." "Hypolite de Livry (1808)
    "La délicatesse est comme une rose qu'on peut sentir, mais qu'il ne faut point toucher." Charles-Joseph de Ligne (1809)

    Après quelques échanges épineux, voici quelques doucheurs littéraires pour ton dimanche, Célestine.
    Gros bisous

    RépondreSupprimer
  35. Quelle délicatesse pour Blogger d'avoir classé ce billet " délicatesse" comme le plus remarquable de ton blog !et puis vient : " and the winner is" et juste après: "Derrière les volets" Ce qui ramène la position de ton blog dans le classement des blogs de la 745e à la 569e. Eh! ben oui, depuis le temps qu'on le savait. (voir lien: http://fr.labs.teads.tv/top-blogs/search/general); Enfin tu diras toujours que le classement, c'est pas utile, bon d'accord mais c'est bien de savoir quand même pour la "machine"que la "délicatesse" c'est de la délicatesse.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es adorable de me donner des nouvelles de mon classement.
      Je ne sais pas si le choix des billets n'est pas un peu aléatoire, quand même ...
      Il faudrait y revenir demain.
      En tous cas, toi tu sais combien la délicatesse me tient à coeur.
      Bisous célestissimes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.