21 août 2015

La belle au banc dormant

Photo Daddy



Comme je ne sais rien refuser à mes lecteurs, j'ai écrit à la demande de Daddyrogers, ce petit conte, en espérant que vous ne dormirez pas debout avant la fin...

***


Il était une fois un dentiste veuf qui s’appelait Maurice. Il officiait dans la bonne ville de Marseille-sur-Mer. Tout allait bien pour lui, ses affaires tournaient rond. Sa fille Judy faisait des études d’océanographie à Luminy, une extension trois points zero de la ville. Le goût de la mer lui était venu en fréquentant sa meilleure amie Ariel, une jeune femme mystérieuse née sous le signe des poissons. Judy devenait chaque jour plus ravissante, avec son sourire forcément parfaitement éclatant. (Rapport à son père, qui, si vous suivez bien...)

Or, au bout d’un moment (et parce qu’il faut bien qu’il y ait à un moment donné une rupture dans la situation d’énonciation, sinon on se fait chier grave)  Maurice eut la mauvaise idée de se remarier avec Pulvilla,  une DRH au visage carnassier, gaulée comme une Porsche Carrera, et au sourire plein d’épines, qu’il avait rencontrée sur Bad Houx.  Il en avait un peu marre de la solitude, il faut bien le dire, et de se tirlipoter le schmilblick tout seul devant Netflix ou Youporn.

 Il demanda à Judy si cela ne la dérangeait pas trop, mais celle-ci lui répliqua qu’à son âge, il faisait bien ce qu’il voulait, du moment qu’il n’oubliât pas (comme ça lui arrivait parfois)  de lui verser des sous sur son livret jeune chaque premier du mois.
Au début, Pulvilla fit semblant d’être la belle-mère parfaite, elle dispensait à Judy ses sourires les plus mielleux tous les week-ends, tout en lui préparant ses pancakes préférés. Elle lui offrit même une fois une serviette éponge de plage personnalisée et brodée à leurs deux noms qu’elle avait commandée chez Edmée de Roubaix en promo.

Mais voilà qu’au bout d’un autre moment (nouvelle rupture censée casser le rythme languissant de ce conte à la noix de cajou ou de macadamia, au choix) Pulvilla tomba, en surfant sur le net, sur un article du Méridional vantant la beauté parfaite de Judy, qui venait de remporter le concours de Miss Calanques pour se faire un peu de thunes supplémentaires, rapport aux oublis de Maurice et surtout au coût faramineux des études supérieures dont Maurice n’avait qu’une idée obsolète datant au moins des années 60.

La belle-doche en éprouva un fort dépit, (pour ne pas dire une colère irraisonnée et mortelle) et versa dans le sirop d’érable de la jeune fille une dose léthale de méthamphétamines qu’elle se procurait au noir par son jardinier Albert qui l’était justement, noir, et lui rendait d’autres menus services (enfin quand on dit menus, c’est une litote, rapport à la couleur du jardinier qui, selon les poncifs circulant sur le manteau, procure de sérieux avantages centimétriques aux individus mâles la possédant. Mais je m’égare). Une dose donc capable de mettre un gnou à genoux, voire de l’assommer définitivement. Une mégadose.


La pauvre Judy n’eut que le temps de poser son IPhone sur la table avant de s’écrouler comme un âne mort sur le carrelage noir et blanc du salon. Pulvilla crut que c’était bon. Elle fit charger le fardeau dans le coffre de sa BM, et ordonna à Albert d’aller la déposer sur un banc très loin de là, entre Peypin et Cadolive et en espérant que la maréchaussée la ramassât et conclût à la mort par overdose d’une junkie anonyme. (Comme vous le voyez, son usage personnel de la Meth avait altéré le jugement de Pulvilla de façon stupéfiante)

Albert obéit, dans un premier temps, allongea la jeune femme sur un banc, et dans un sursaut d’humanité,  lui protégea le visage du soleil pernicieux de la garrigue avec sa casquette de chauffeur (oui car il était aussi chauffeur à seize heures) Puis il l’enroula, comme dans un linceul, dans  l’hideuse serviette de plage.

Mais sur le chemin du retour, pris de remords, (et surtout parce que le parfum de la jeune fille lui avait tourné la tête)  il rebroussa chemin,  retrouva le banc et roula un palot mémorable à la belle qui se réveilla comme par magie (Ben oui, c’est un conte, je vous ferai dire) sous la langue experte d’Albert qui en pratiquait couramment plusieurs. Le sale petit bonhomme à la flèche assassine (vous l'aurez reconnu j'espère) venait de faire son travail mieux que Meetic et Attractive World réunis.

Il ne leur resta plus qu’à assigner la méchante pour tentative d’assassinat et subornation d’employé de maison.

Puis ils se pacsèrent, eurent 1,82 enfants, et vécurent heureux ensemble jusqu’à leur divorce.





77 commentaires:

  1. ... c'est-à-dire pas très longtemps :o)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu es payé au mot aujourd'hui ? :-)
      Cela dit, ne faisons pas d'entrée de généralités !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Enfin, je voulais dire : " D'entrée, ne faisons pas de généralités !"

      Supprimer
    3. Ma question favorite aux noces, est : "C'est pour quand le divorce ?"
      Les statistiques sont avec moi :o)

      Supprimer
    4. Tu te la joues comme dans les mariages anglais ?
      Je savais que tu étais un peu british...
      Kisses
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  2. stupéfiant de modernité, ton conte :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé, bien vu, Adrienne. Eh oui il faut vivre avec son temps...Bon je crois que j'ai été un peu influencé par la vision des cinq saisons complèts de breaking Bad...je vois le mal partout !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. je suis moderne jusque dans mes fautes d'orthographe...
      InfluencéE, évidemment.
      ^^

      Supprimer
    3. Better call Saul, c'est pas mal non plus! Quand on a été un peu addict de BB, ça permet de retrouver ses petits copains de jeux.
      Y a du X sur Netflix?

      Supprimer
    4. Y a du X partout ma brave dame.
      Pour Better call Saul je suis d'accord avec toi: ce vieux Goodman est excellentissime. Je me rejouis de trouver quelqu'un qui aime. Je me materai la série quand j'aurais fini Desperate Housewives, que je n'ai jamais eu le temps de voir jusqu'à présent. Mais maintenant, j'ai du temps et ça, c'est inestimable.
      Bises enthousiastes
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    5. En ce qui me concerne, gros penchant pour Mike, le bad boy au grand coeur! On ne se refait pas!

      Supprimer
  3. Ca me rappelle quelque chose, mais quoi?

    Ca doit être une histoire pour lendemain de cuite, lorsqu'on a les petits nains qui s'agitent dans la calebasse.

    Mais c'est bien sûr, je dois prendre RDV chez mon dentiste.

    Baci bianca neva

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Est-ce à dire que tu aurais passablement éclusé ces temps-ci, mio amico ?
      Il s'appelle Maurice, ton dentiste ?
      (J'en (p)ose des questions, hein !)
      Baci principe azzuro

      Supprimer
    2. Moi je sais, moi je sais! :-)

      Supprimer
    3. @ Ti sucre
      Parce que tu connais mon dentiste?

      Sans rire, mon ancien dentiste s'appelait Durand.

      https://www.youtube.com/watch?v=Di5sdzHYetE

      Bisous

      Supprimer
  4. Belle histoire il faut déposer le Label illico !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le label au bois dormant, bien sûr...
      Kiss céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Ben voui ! Je savais que tu devinerais, entre Blogbos hein ? ];-D

      Supprimer
    3. hé hé ! ben oui...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  5. Omar m'a tuer . Je me perds un peu dans ton histoire à faire dormir Daddyrogers D´autant plus qu'au moment où je t'écris il est dans les bras de Morphée Si, Si, je t'assure, il la rencontre quotidiennement . Tu es jalouse. ? Moi aussi ! Na

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah bon, tu la trouves compliquée mon histoire ?
      Je suis d'autant moins jalouse que Morphée est un mec... Mais c'est sa vie privée hein...Daddy fait ce qu'il veut. :-)
      Bisous ma belle
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. C'est bien pour cela que je suis jalouse car je la voulais pour moi seule, cette foutue divinité . Quant à Daddyrogers, oui, il fait ce qu'il veut mais il va en avoir marre que toi et moi discutions dans son dos, pardon derrière son écran . Ciao

      Supprimer
    3. Non, penses-tu ! ...Les hommes aiment bien que deux nanas parlent d'eux...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  6. Aujourd'hui je n'ai pas arrêté de me tripatouiller les méninges en passant de bouquin en bouquin et en lisant leurs extraits espérant tomber sur celui qui va me changer les idées, mais point d'espoir ! je me suis alors retourné sur mon poste télé histoire de m'évader avec quelques films d'auteurs saupoudré d'un brin de romantisme comme je les aime, cela va de soi, sinon...peuf!!
    C'était une sieste oasienne que je m'étais payée sans le savoir, j'avais été rejoint par Morphée sans me prévenir. Em réveillant, et tout en sirotant un peut café, j'ai cliqué sur ce billet du "banc au bois dormant", enfin je crois ! Un délice, que ce conte comme je les aime, il m'a dénoué mes nerfs en vapeur, flagellé mon esprit cramoisi et je suis sorti pimpant comme qui dirait tapé à neuf. Non, mais Célestine tu es un cadeau tombé du ciel ou quoi ! enfin je voulais dire ton conte mirifique. Je t'embrasse sur les deux joues.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as une vie très excitante, Bizak ! A t'entendre décrire tes films préférés, je me dis que selon tes critères tu dois aimer les films de Woody Allen.
      Et tu m'as beaucoup fait rire à raconter tes tribulations...
      Bisous mon ami.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  7. J'ai mon conte(!) merci beaucoup ! qu'est ce que je t'admire ! quelle facilité dans l'écriture, mais ton plus grand talent c'est de faire rire grâce à tes jeux de mots, boutades ou autres calembours mais toujours assez stylés et poétiques ... j'adore ! vraiment !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Si tu as trouvé ton compte à lire mon petit conte, j'en suis ravie !
      En tous cas, j'ai pris beaucoup de plaisir à l'écrire et c'est ce que je n'ai cessé de répéter à mes élèves: si vous voulez que j'ai du plaisir à lire votre rédaction, il faut que vous ayez pris du plaisir à l'écrire.
      bises daddy
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  8. Je disais à mon chou qui me parlait de toi y a bien dix minutes, je lui disais que j'aime bien les contes.
    J'allais et je vais chez les affreux de Blogbo. il y avait une bannière qui était conseillée, dans le temps, qui vraiment me plaisait: le linge qui sèche bord de mer, oh la petite, hein, pas la grande atlantique, mais quand même ça dépanne, je reconnais. Je lisais, je regardais la bannière.
    Et puis arriva le 23 04 2013 22h 51 ( j'ai recherché sur Blogbo ) : tu me répondis. Bradassé, je me dis " mais j'y crois pas, elle me répond, Celle "
    Il y avait eu un avant, il y avait maintenant un après.
    Et puis à propos des 8 ans de Blogbo, un 18 mai, tu me parlas écrivis à nouveau: l'après précédent était devenu un avant, suivi depuis d' un autre après.
    Merci.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai suivi les pistes, une vraie détective..Je ne me rappelais plus avoir dit tout ça.
      Tu me donnes trop d'importance, mon petit Bof, je suis confuse.
      J'espère en revanche que tu as reçu mon petit paquet. Pas de nouvelles, bonnes nouvelles, comme on dit.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. C'est pas la question de l'importance, c'est que si t'avais pas parlé en preum's, j'aurais certainement jamais laissé un mot, et donc pas reçu ton colis. Mille merci et je vois avec mon chou qui parle toujours et toujours.

      Supprimer
    3. Ah ! je suis rassurée. J'aurais dû commencer par là !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  9. « (ils) vécurent heureux jusqu'à leur divorce ». Hé hé, j'aime bien cette perspective tout à fait réaliste qui sied aux contes d'ajourd'hui. Il manque toutefois le mot "ensemble", sans lequel la phrase perd de sa pertinence : on peut évidemment être heureux après un divorce ;)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu as raison, j'ai corrigé.
      J'ai conscience que la fin du conte est peut-être un peu cynique...mais elle est réaliste.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Wouais peut-être, mais avec un PACS, il n'y a pas de divorce... Encore une expérience qui lui passe sous le nez à la Judy. Elle ne pourra même pas lui réclamer une pension alimentaire mirifique pour compenser sa liberté retrouvée au négro (dans une histoire de Blanche Neige, ça le fait bien...) parce que là, il se boufferait les doigts en se morigénant d'avoir roulé la pelle la plus chère enregistrée dans les Quartiers Nord...

      Tiens, à propos de la générosité de la nature avec les noirs, Mouss Diouf s'était voulu rassurant:
      - Mais non, les noirs n'en ont pas une grosse.... ce sont les blancs qui l'ont toute petite...

      Connais-tu la définition d'un optimiste?
      C'est le gars qui passe à la mairie pour voir quand son mariage arrive à terme.

      Baci

      Supprimer
    3. Alors là, tu joues sur les mots, Blutchy... Bien sûr qu'il ne faut pas prendre le mot divorce stricto sensu pour un PACS. Mais enfin, tu as bien compris le principe ...
      Pour le reste, je te laisse seul maître de tes assertions.
      Baci
      ¸¸.•*¨*• ☆
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    4. Comment veux-tu alimenter un dialogue sans faire preuve d'un peu de mauvais esprit...
      Ti bacio Cara

      Supprimer
    5. Consulte les astres...je dois être dans une phase où mon mars en cancer me titille un peu question humour, j'en ai plus trop...mais ça va revenir.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  10. oh la la, un conte comme je les aime, j'ai eu l'impression que tu racontais Blancanieves, un film muet sorti en 2012, un régal ! un de mes films cultes ! une blanche neige espagnole tout en noir et blanc et muet siouplait

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Je ne connais pas ce film...Dans le mien, il n'y a que le carrelage qui soit en noir et blanc, le reste est plutôt jaune citron ou rouge vif !
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  11. Un conte drôle et piquant à souhait, mais tellement pas si loin de la réalité que ça....
    Merci pour ce bon moment de lecture!
    Grosses pensées d'Irlande ma douce fée!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Aaaaahhh ! tu es en Irlande... Va voir le vieux O'Branaghal, et parle-lui de ma grand-mère Mary...
      Et attention aux chemins de fées.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  12. Oserais-je suggérer à notre talentueuse conteuse un été indien aux Antilles?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tu veux que j'écrive un conte antillais, ou tu m'invites à Saint Domingue à l'automne ?
      ;-)
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  13. Réponses
    1. Belle, je ne sais pas, mais drôle en tous cas, c'était le but.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  14. j en pince pour ce langage qui nous ramene lui aussi à la triste réalité: rien n'est parfait,
    si.... j'en connais : ¸¸.•*¨*• ☆

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé ! oui j'aime ma signature !
      Bisous, heureuse de te voir par ici.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. quelques années ont passées .....
      je reviens sur les lieux du crime
      Quel talent tu as …
      A l’époque, j’en avais déjà pincé pour ta pseudo-junkie, mais à la relecture de ton modern’conte j’ai re-pâlit de jalousie !
      Môa, à qui le jury du concours « polard SNCF »! avait attribué à toute vapeur le premier prix !
      J’ai la locomotive qui s’essouffle maintenant
      Bises ma chère Célestine

      Supprimer
  15. Ah bon ? Le pacs se romp par divorce ?
    Je devrais mieux suivre l'actu...
    Quant au noir membré tu regardes trop certains sites ....
    😜

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Pour le pacs, j'en sais rien, et pis je m'en fiche en fait. C'était juste une tournure de style.
      Pour l'avantage centimétrique d'une certaine catégorie de la population issue de la diversité comme on dit maintenant, d'abord et d'un je ne suis pas sûre que ce soit tant un avantage que ça, et de deux , j'ai bien écrit "selon les poncifs qui circulent sous le manteau." c'est à dire que je fais référence à une assertion communément admise mais sans fondement scientifique. Et de trois je ne regarde pas les sites en questions qui me font vraiment trop penser à un étalage de barbaque à Rungis aux heures de pointe.
      Et sinon, de quatre, tu as aimé quand même mon petit délire ?
      Ça t'a titillé quelque chose au niveau du cortex, ce qui aurait eu pour conséquence d' étirer imperceptiblement ta commissure inférieure gauche dans le but d'obtenir un léger sourire de satisfaction intellectuelle ? Tu me diras? Hein ?
      :-)
      ♥︎
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. c'était en forme de joke mon comment....
      Sinon j'aurais pu parler des ravages financiers des ruptures de pacs, qui me font dire que mieux vaut un mariage/divorce là au moins un juge remet les pendules à l'heure.... Et puis tintin pour le partenaire défavorisé (la femme généralement) qui se retrouve parfois dehors sans droits aucuns.... ni rien ... avec les gosses sur le dos.... Comme me le confie un mien parent magistrat, ça commence à encombrer nos bureaux ces procès d'un nouveau genre.
      C'est le prochain scandale juridico-politique ça.... mais chuuuuut ce serait pas gauche-caviardement-correct.....
      (bon je vais pas développer.....)

      Quant à ces sites dont s'agit, d'après Libération, les jeunes dames les aiment de plus en plus....
      comme quoi.... Comme disait la SNCF ( qui a piqué le slogan à Aristote - rien que ça ) : Le Porno ne vaut que s'il est partagé par tous !"
      ----------------
      Pour un délire... ton texte est délirant.....
      Je vais aller voir dans le miroir de mes alouettes comment sont les commissures de mes lèvres
      :-)

      Supprimer
    3. Hi hi mais moi aussi, c'était en forme de joke ma réponse... j'ai juste oublié les smileys...
      Bon on va pas pleurer sur les gens qui se pacsent, ils ont des yeux et des lunettes pour lire les contrat avant de s'engager, non ? ;-)
      Je suis sûre que tu es très beau quand tu souris.
      bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  16. "se tirlipoter le schmilblick", ici on dit "se tirer sur la nouille", mais l'idée reste la même.

    Bravo Célestine.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'était un hommage au sketch de Coluche que j'adorais.
      Bises ma belle. Ravie de t'avoir divertie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Le tirlipotage 'est réservé aux garçons coiffeurs en camping...

      Normal que tu adores ce sketch lorsqu'on sait qui est l'inventeur du Schmilblick :-)
      Ti bacio

      Supprimer
    3. « Le Schmilblick des frères Fauderche est, il convient de le souligner, rigoureusement intégral, c'est-à-dire qu'il peut à la fois servir de Schmilblick d'intérieur, grâce à la taille réduite de ses gorgomoches, et de Schmilblick de campagne grâce à sa mostoblase et à ses deux glotosifres qui lui permettent ainsi d'urnapouiller les istioplocks même par les plus basses températures. Haut les cœurs et chapeaux bas devant cette géniale invention qui, demain ou après-demain au plus tard, fera germer le blé fécond du ciment victorieux qui ouvrira à deux battants la porte cochère d'un avenir meilleur dans le péristyle d'un monde nouveau... »
      PD

      Supprimer
    4. Peut pas mieux faire ou dire... Pierre était un maitre, et bien plus encore, un mètre soixante quatre...
      :-)

      Supprimer

    5. Un des plus grands...
      Mais comme chacun sait, la valeur n'attend pas le nombre des centimètres ...
      ^^

      Supprimer
  17. La pôvre fille sur son banc même en rêve elle n'aurait pu imaginer que sa sieste innocente serait immortalisée
    et provoquerait tout ce ramdam !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ce banc ressemble furieusement à un banc sur lequel je m'allonge comme ça, l'été, sur l'esplanade devant le refuge et la chapelle de la Madone de Fenestre, dans le Mercantour. Le même mur, le même sol, et la même luminosité. Je me suis demandé si tu n'avais pas pris la photo là-bas...
      En tous cas, ce serait drôle qu'elle se reconnaisse...
      Bisous Daddy
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. Non ! c'est au bord de la mer bleue , sur une île avec ce que fût un hôpital qui a un nom de fille ...
      ce serait trop simple de tout dire d'un coup , je vous laisse chercher !

      Supprimer
    3. Ca colle pas ta description, parce que Sainte-Anne n'est pas sur une île de la mer bleue...

      Supprimer
    4. Moi j'ai trouvé...C'est l'as de trèfle qui pique ton coeur...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  18. Un conte sur commande... ça laisse reveur ...
    Distrayant à en oublier le jour et l'heure ...
    L'écriture drolatique suffit à mon bonheur ...
    J'imagine une suite, façon "Tontons flingueurs" ...

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Vraiment plus que jamais tu portes bien ton nom
      Antiblues le remède au moral vagabond
      Avec toi le cafard n'a qu'à bien se tenir
      Tu as su ce matin m'éclairer d'un sourire

      oui bon euh, c'est vrai, ça fait pas trop tonton flingueurs, mais le coeur y est.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  19. Belle envolée, Célestine! Quelle prose succulente, pétillante et intelligente... Bon, j'arrête, voudrais pas que tu attrapes le melon :-))))

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui et le melon, faudrait pas que j'en fasse une overdose, rapport au fait qu'ici ça pousse comme du chiendent dans les jardins...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
    2. marrant ça, ce conte nous rappelle une autre histoire...

      Supprimer
    3. Sans blague ? :-))))
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  20. Bonjour Célestine,
    Voici un conte qui n'a pas peur des réalités modernes ! Jusqu'à leur divorce ? Au bout de trois ans, à tout casser... C'est déjà presque un exploit d'avoir 1,82 enfants en si peu de temps, compte tenu du fait que sur trois ans, il faut soustraire au moins un an et demie de crise/"chambre à part", crise/"on se quitte..on se rabiboche", crise/"tu me trompes avec tout ce qui bouge, espèce de salaud !", crise/"mon ex est revenu(e) dans les parages, on ne vit qu'une fois", etc... lol... En tout cas, j'ai bien ri à ton humour.

    Sinon, elle est d'accord la belle pour que son image de ronfleuse des bancs circule ainsi sur le Net ? haha

    Bon dimanche, biz

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hou la la ! Ça sent le vécu par ici !
      Merci Nhand pour ce digest (façon de parler) de la vie de couple en accéléré.
      Entre deux crises, espérons quand même qu'il reste quelques bons souvenirs à ces deux-là.
      Pour la belle, j'ai peur que son image ne lui appartienne plus...Heureusement, elle n'est pas reconnaissable...
      Bisous bisous et à bientôt ici ou là.
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  21. Evidemment je suppose qu'ils embarquent pour Cythère avec 7 galeriens nains qui ne rament pas très vite mais chantent merveilleusement "Pomme de reinette et pomme d'api, d'api d'api rouuuuuge" :)

    Vraiment savoureux, ton conte après son make over dans l'air du temps....

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hi hi, je crois même qu'en fait de Cythère, c'était plutôt l'Ile de la Tentation sponsorisée par Bouygues et Boloré.
      baci sorellita
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  22. Je suis à chaque fois surpris par votre talent multifacettes. Vous jonglez avec les styles d'une façon désinvolte qui vous sied à merveille. Combien de fées se sont-elles penchées sur votre berceau,
    belle enfant ?
    ~L~

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Tiens, c'est une question que l'on m'a déjà posée, et presque en ces termes...j'en avais d'ailleurs fait un
      billet...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      Supprimer
  23. Aaaaah... j'ai eu mon conte, je vais pouvoir aller dormir le sourire aux lèvres... :-)
    Bravo Célestine, et merci. :-)

    RépondreSupprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.