Comme un frisson sur une peau d'ivoire, un frémissement de paupières, une vague qui lave le coeur de sa main de tissu éponge.
Les réverbères s'y prennent pour des platanes où les oiseaux tissent leurs nids de lumière et de verdure.
Un rideau de pluie scintille sur le sol et l'on y entrevoit parfois les fumées légères de fantômes enfuis. Le soleil y coule en cascade quand l'automne prend ses jambes rouges à son cou échevelé. L'été il darde, en fanfare, ses rayons de velours violet.
Ça ressemble à Montmartre mais c'est ailleurs, je vous l'assure. Quelque part dans un renouveau, ou dans la trame de vos souvenirs. Cherchez : vous avez déjà monté ces marches qui s'envolent, vous avez croisé cette fille qui attend, sur un banc, dans un square. A la terrasse d'un café. Elle souriait. Savourant ses minutes brèves.
Vous avez sûrement eu peur de la voir sursauter, et disparaître si vous soupirez un peu trop fort.
Ou bien vous avez été, vous-même, cette fille qui sort la nuit enveloppée d'ombre et de lune.
Qui écrit son histoire en colliers de mots sortis d'un coffret. Elle met des talons aiguilles, épines de rose dérisoires, pour se défendre du vent mauvais et des tigres de papier sortant leurs griffes sur sa peau nue.
Les nuits d'insomnie j'y pense, comme à un rêve de sommeil évanoui.
L'espace d'un instant.
J'ai été, comme elle, certains instants fugaces, une sirène paumée, une madone oubliée.
Pour l'atelier de Lakévio, il fallait parler de l'éphémère d'un instant.
Pour les plumes d'Asphodèle chez Emilie, il fallait placer les mots :
RENOUVEAU VELOURS SOMMEIL SURSAUTER SORTIR SAVOURER
Sirène paumée, madone oubliée, à la terrasse d'un café elle souriait. Je savourais ces minutes brèves...
RépondreSupprimerLes minutes brèves s'enfuient, mais d'autres les remplacent, toujours...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
très beau duo de consignes, bravo Célestine!
RépondreSupprimerMerci !
SupprimerTu me connais bien Adrienne : tu sais comme j'aime la difficulté. Croiser les consignes, plaisir subtil...
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Très joli texte... Mais je ne me souviens pas d'avoir été ni madone, ni sirène... juste une fille empotée qui cherchait à se faire une place.
RépondreSupprimerUn jour on atteint un âge où on n'a plus envie d'être une jolie fleur empotée...
SupprimerEt la vie dépote !
Je te le souhaite de tout coeur.
Bisous de fée
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Je n'ai pas écrit que la fille empotée était jolie.... Empotée, dépotée, mal fagotée, boutonnée-boutonneuse...
SupprimerBref ni madone, ni sirène à tout point de vue.
Moi je t'ai vue en photo, et je maintiens : tu te dévalorises beaucoup trop, ma Suzame.
SupprimerEt je rêve d'un monde où l'on ne baserait pas toutes les relations humaines sur ces fichues apparences...
Je t'embrasse fort
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Nous serions tous paumés et oubliés ?
RépondreSupprimerMais non, pas là, pas dans ce coin là, jamais...
Tous ? Peut-être pas...une poignée d' irréductibles Gaulois résistent encore et toujours à la morosité... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Certes, "les rayons de velours violet" m'ont paru une image audacieuse mais pas incongrue – en peinture aussi, une tache de violet fait chanter les jaunes – mais pas un instant, je n'ai pensé que le texte répondait à une contrainte, tellement tout semble couler de source. Bravo.
RépondreSupprimerAh...les couleurs complémentaires...j'ai affaire à un connaisseur...
SupprimerBien sûr qu'il y a du violet, dans le jaune-soleil ... Et les rayons ultra-violets, alors, c'est de la roupette de chansonnier, peut-être... :-) ?
j'adore faire disparaître les mots imposés...c'est ça, l'art de la contrainte...
Bises
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Une évocation ombre et lumière, poétiquement douce-amère....
RépondreSupprimerNostalgie d'extase ou d'affliction réaliste.
Un samedi soir sur la terre, entre gris clair et gris foncé....
Un samedi soir sur la terre où je me suis régalée avec l'ami Francis Cabrel, sa voix, sa musique, et surtout ses textes fabuleux...
SupprimerMon présent de lumière ne me fait pas oublier mes ombres passées...
Je t'embrasse fort
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Ton texte est sensible, beau...si vrai.
RépondreSupprimerJe t'embrasse madone (pas) oubliée !♥
Oui, il correspond à un vécu papillonnant et un peu paumé, où mes ailes se brûlaient aux lampes factices de la vanité...
SupprimerBisous ma belle brume.
je contemple un bouquet d'amitié qui m'a illuminé le coeur de son parfum délicat...
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥
Paumée dans ce quartier jamais, dans un autre, je ne dis pas.
RépondreSupprimerJe suis pratiquement sûre que tu n'as pas lu le com de ta moitié d'orange... ;-)
SupprimerJ'adore votre entente...
♥
Toujours aussi poétique ♥
RépondreSupprimerIl passe fugace l'instant de grâce.. mais l'as Célestine depuis l'espace, l'attrape avant qu'il ne s'efface, et de sa poésie efficace, en conserve les traces qu'elle amasse en nasse de cristal.
Tu me fracasses sur place, c'est cocasse !
SupprimerTes mots m'enlacent et m'entrelacent.
Tu es perspicace : tu as compris que je t'embrasse
❤️
Ne sommes nous pas toutes et tous comme cette Madone oubliée ?
RépondreSupprimerChacune, chacun sur son banc, paumés,dans ce monde qui se laisse peu a peu aspirer par le trou noir de la violence , de l'indifférence, de l'individualisme cynique ?
Nous toutes et tous, pauvres Roses qui s'indignent du sort réservé aux plus faibles et qui tendent désespérément leurs quelques épines pour se defendre des rapaces du trou noir....
Et pourtant, il suffirait d'ecouter un peu ce Petit Prince aux cheveux d'or qui dit l'absurdite de la consigne pour la consigne, du gros monsieur rouge perdu dans ses additions....
Mais toi, Fée Céleste tu nous apprends chaque jour a nous apprivoiser les uns les autres, a creer des liens entre toutes les Madones oubliées....
Pour cela même et pour tant d'autres choses simplement MERCI 🌹
Je reconnais bien là mon Petit Prince et ses boucles blondes, indigné devant ce monde fou...
SupprimerBien sûr qu'on est un peu paumé devant cette époque en folie, surtout quand on est sensible : alors, on se jette dans toutes formes d'étourdissement, mais c'est parfois un emplâtre sur une jambe de bois...
Mieux vaut prendre son courage à deux mains, et se soigner le coeur.
Et je sais que sur ce plan-là, tu me comprends cinq sur cinq ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸🌸
Quelle poésie dans ton texte, si fluide qu'on ne pourrai imaginer qu'il était soumis à des règles imposées.
RépondreSupprimerTu vois que je viens faire le devoir de Lakevio, de temps en temps...il ne faut jamais désespérer de Célestine...
SupprimerBisous Gwen
Merci de ta fidélité !
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J’ai pensé à Montmartre tout de suite ... ah ben Zut alors !
RépondreSupprimer« Enveloppée d’ombre et de lune... » J’adooooore
Bisous Blue
:)
Bien sûr que c'est Montmartre...mais pour le fun, c'était rigolo de prendre le contrepied...
SupprimerBisous ma belle
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De ta dernière phrase je conclus qu'à l'époque tu vivais chez des aveugles...
RépondreSupprimerTu es un grosamour ! ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai bien connu cette fille dans une autre vie,c'était au pays d'Amarcord, mon guide s'appelait Federico. Et elle, la Gradisca, je crois...
RépondreSupprimerDepuis, je cherche toujours cette sirène en rouge, mais je crois qu'elle n'a gardé, de ce temps -là, que ses escarpins.
Hier, j'avais décidé que le 14 durerait 48 heures car trop occupé et ne voulant pas bâcler une mission spéciale.
Ti bacio Cara mia
Ah tu m'as parlé souvent de cette femme merveilleuse qui t'a beaucoup marquée...
SupprimerOn a tous un fantasme absolu caché au tréfonds de notre désir secret...
La Gradisca est le tien.
Le 14 a duré beaucoup plus longtemps...il a commencé le 9, c'est dire...
C'est ça qui est bien avec les gens qui m'aiment : vous abolissez le temps et les barrières...
Ti bacio forte
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Bravo pour la performance, Célestine. Deux devoirs en un ! Mais surtout une belle composition poétique par la magicienne que tu es. j'ai rêvé à cette madone de square au petit matin, sur ses escarpins haut perchée, environnée de brume, enivrée d'amour et de vin.
RépondreSupprimerTu sais parfaitement nous emmener où on veut aller !
Merci.
Bonne semaine.
Tu es si bon public, maîtresse ! Faire ton devoir, quand je suis inspirée par la photo, est un plaisir subtil.
SupprimerMerci chère amie.
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J'admire la performance... Je ne sais pas si j'arriverai à respecter les consignes. Mais toi oui, et tu nous emmènes dans une histoire un peu désabusée. Ai-je été sirène? Oui quand je faisais de la compétition de natation. :-) Bises alpines.
RépondreSupprimerMuahaha ! J'adore ton humour, frangine !
SupprimerMerci pour ce commentaire qui me met en joie
Bisous étoilés
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Ah ce temps envolé où je gagnais quelques centimètres grâce aux pantoufles de vair rehaussantes...
RépondreSupprimerLes minutes brèves je les savoure maintenant. J'écoute le silence, et là, juste là, le pépiement d'un oiseau. J'ai rempli mes yeux des grappes de lilas, des centaurées bleues naissantes, des verts en liberté de l'herbe. Il y a tant de temps disparus, qu'entendre le chant d'un jardin rempli la tête et sèche les yeux.
Je me mets en anonyme mais pas tant que ça, en persistant et en signant : LOU
Ton message est un hymne à la connexion à la nature.
SupprimerC'est beau, frais et parfumé comme un jardin au matin.
Et tu as raison, la nostalgie, ce sont juste des moments fugaces qui nous permettent d'écrire de beaux poèmes.
Après il y a la vie, et l'intensité du moment présent.
Bisous chère Lou. Je t'aurais reconnue même en ne signant pas.
Ton style...
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Un petit moment de rêve fugace, empreint de toute votre belle écriture, fluide et inspirée, qui donne des ailes à notre imagination...
RépondreSupprimerJe la vois, cette sirène, et qui n'aurait pas envie de la serrer dans ses bras ?
Merci pour cette belle page, délicieuse.
Je vous écris d'une main tremblante, car la chute de la Cathédrale me sidère et m'atteint profondément.
Je vous embrasse
~L~
Je comprends. J'étais sous le choc aussi hier soir...
SupprimerMerci d'être venu quand même, cher ami.
Vos mots toujours bienveillants me font du bien...
ne tremblez plus, l'espoir demeure de reconstruire ce joyau. Pensez à la Fenice qui est renée de ses cendres...
Bien à vous
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Vous avez raison, la Fenice est redevenue un lieu mythique.
SupprimerJ'aime votre optimisme qui ne se dément pas.
~L~
L'espoir est un moteur puissant...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est si bien écrit...
RépondreSupprimerJe ne me souviens pas d'avoir été cette fille sous les réverbères, j'ai peur la nuit, et encore... Et je n'ai jamais longtemps vécu la ville, la bonne vieille ville de Toulouse...
Merci pour Cabrel que j'adore Célestine
Pensées pour Notre Dame
http://dans-les-voiles.over-blog.com/
Merci Marine. Cette fille sous les réverbères, c'est peut-être une allégorie de la fille un peu paumée que j'étais à une époque, quand ma route me semblait floue et que je me jetais à corps perdu dans l'aventure pour oublier un mal-être...
SupprimerJ'ai vu Cabrel en concert pour mon anniversaire.
Tu aurais adoré.
Bisous poétesse
https://www.businessinsider.fr/un-site-russe-publie-une-impressionnante-photo-prise-au-drone-des-degats-de-notre-dame-de-paris/
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Oh oui, j'aurais adoré, sans nul doute, je l'ai vu à ses débuts à Toulouse justement...
SupprimerA chacun ses bêtises Célestine, elles apprennent à vivre, parfois de manière démesurée
Tout à fait, belle dame.
SupprimerC'est la sagesse de tirer parti de ses erreurs et de faire de chaque difficulté une opportunité de grandir...
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Très belle écriture Célestine, j'aime te lire.
RépondreSupprimerÇa me touche beaucoup, JC !
SupprimerMerci.
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Tu étais, cela veut dire que tu n'es plus, tu es paisible... Les chemins de la vie sont parfois un peu tortueux ou escarpés, le tout est d'avancer et de ne pas perdre notre nord... Bises céleste Célestine, que ta journée soit douce. brigitte
RépondreSupprimerJe traverse en ce moment une période très paisible en effet.
SupprimerJe n'ai plus besoin de me prouver des choses...et ça fait du bien, même si je sais que ma nature est bouillonnante, et que j'aime aussi que ce soit parfois un peu escarpé pour me sentir vivante...
Bisous ma Plume
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Tous bien placés, les mots! Pour un beau texte un peu nostalgique. La nuit un autre monde vit et mes pensées s'envolent souvent dans des endroits inimaginables !
RépondreSupprimerJ'aime te faire rêver, Daniel. Tu es bon public, il faut dire.
SupprimerBisous du coeur
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Bonjour Célestine, une très jolie et poétique évocation d'un lieu qui ressemble à Montmartre , qui pourrait être Fourvière et qui fait écho au drame vécu hier pour tout le pays avec l'incendie terrible qui a ravagé la cathédrale de Notre Dame de Paris...
RépondreSupprimerHello cher zicos, sans le faire exprès, oui, j'ai évoqué l'ambiance un peu particulière de ces escaliers pavés qui mènent au ciel, il y en a dans toutes les villes abritant des monuments chargés d'histoire et de spiritualité...
Supprimerl'espace d'un instant, j'ai été hagarde et paumée devant les événements...
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Un joli texte en forme de rêve poétique.
RépondreSupprimerÇa ressemble quand même vachement à Montmartre...Enfin, bon si tu dis que c'est ailleurs...
Mais je sais que tu es espiègle !
Bises
Angela
Mais oui, je suis espiègle, Angela. Et ce petit clin d'oeil n'a pas échappé à mes lecteurs...
SupprimerJe voulais juste dire qu'il n'y a pas qu'à Paris que l'on trouve des gens un peu paumés dans leur vie...
Bisous ma belle
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L'évidence d'un moment fugitif qui éclaire, questionne, étonne, déconcerte...
RépondreSupprimerN'est-ce pas simplement la définition de la poésie ? ;-)
SupprimerTu me fais donc un très beau compliment, miss
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Les félins sur la première lanterne rappellent le cabaret "Les chats noirs" ainsi que la chanson d'Aristide Bruand :
RépondreSupprimerJe cherche fortune,
Autour du Chat Noir,
Au clair de la lune,
A Montmartre !
Je cherche fortune ;
Autour du Chat Noir,
Au clair de la lune
Le marchand de vin Rodolphe Salis, amateur de poésie, vint un soir visiter un local abandonné, boulevard Rochechouart, et est accueilli par les miaulements d'un pauvre chat noir, maigre à faire peur qui s'est perché sur un réverbère voisin.
Il donnera l'hospitalité à l'animal ; le nom de son établissement est trouvé, d'autant plus qu'il rend hommage à Edgar Allan Poe et à l'une de ses plus fameuses Histoires extraordinaires.
On a tous une période de chat noir, et c'est difficile de savoir vers qui miauler.
Il est parfois nécessaire de perdre jusqu'à l'espoir pour arriver enfin à se trouver.
« N'ayez cure d'escapades,
Vous qui commencez à déchoir,
Car guéris sortent les malades
Du gai cabaret du Chat Noir »
Rodolphe Salis
Miaou ?
Miaouuu cher Well !
SupprimerJ'adore ce commentaire.
Il m'apprend la légende du chat noir, que je ne connaissais pas.
Et il attire mon attention sur le réverbère : je n'avais pas vu les chats.
Enfin, il me dit qu'on peut être marchand de vin et être poète...
bises de velours
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Quel joli texte savoureux à souhait avec une très belle illustration. J'aime l'ambiance que tu sais si bien apporter avec tes mots. Un grand merci pour Cabrel, ses chansons sont belles.
RépondreSupprimerDouce soirée et mes bisous ♥
Ah mais c'est parce que tu es une connaisseuse que tu savoures...
SupprimerEt ça me fait grand plaisir, car j'aime régaler mes lecteurs.
Belle soirée Denise
•.¸¸.•*`*•.¸¸♥
Chaque fois que tu relèves un défi, j'essaye de trouver les mots imposés, sans les connaître. Ben, là, je ne les vois pas. Tu es trop forte !
RépondreSupprimerJe savoure ton texte, tout droit sorti de ton imagination. Une subtile combinaison de deux consignes. Ben moi, j'en vois trois, de consigne !
Combiner deux défis dans un texte court. Voilà le troisième... Un texte court ! Je suis impressionné par la fluidité de tes mots, par leurs légèretés. Des mots de velours, sur du papier de soi... Là, s'arrête ma tentative.
Te lire n'est jamais un instant éphémère, malgré ce qu'ait fait père ;) Je préfère goûter tes mots avant qu'ils ne fuguassent, comme les instants du même verbe. :)
A bien y réfléchir, il y avait une quatrième consigne secrète : écrire un texte qui inspire Xoulec et le fasse sortir de ses retranchements pour écrire ses fameux jeux de mots à la pelle...A l'appel...
Supprimer« éphémère malgré ce qu'ait fait père » celui-là il n'est pas piqué des abeilles !
On se disait justement, un ami et moi, que l'effet père était aussi important que l'effet mère...
Et tu l'as fait.
Quant à fuguassent, c'est du grand art.
Le subjonctif imparfait n'a plus de secret pour toi...
Merci Didier.
A te lire, je me régale autant que toi.
Bises du soir (chouette il est tôt !)
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Je n'étais pas retranché ! J'avais juste du mal à trouver les mots... J'aime bien utiliser l'imparfait du subjonctif, le temps d'une fugue. Quant à l'effet père, un petit emprunt à Pierre Vassiliu. J'ai découvert ton texte hier, mais avec mon blog, je n'ai plus une minute pour toi...
SupprimerBises du... oui c'est vrai, il est tôt !
Meuh ! c'était une expression...je ne voulais pas dire que tu étais retranché, mon roudoudou...
SupprimerAvec ton blog, tu n'as eu que des minutes pour moi, cette fois...je suis encore charmée par ton très beau cadeau d'anniversaire. Et encore rouge comme une pivoine...
Bon là, on peut dire bises de la nuit, qu'est-ce que tu en penses ?... ;-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
A partir de la demi, je pense que cs sera plus juste.
SupprimerAh d'accord...alors sur ta planète, la nuit commence à 23 h 30...
SupprimerIntéressant !
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Euh, tu veux dire, sur ma planète (qui est la même que la tienne) ma nuit commence à 23h30, plutôt !
SupprimerChouette ! c'est la nuit depuis 4 minutes...
SupprimerExacte ! Alors, bises de la nuit ...?
SupprimerEh bien bises de la nuit, mon cher Didier. Ce fut un plaisir de converser avec toi.
RépondreSupprimerFais de beaux rêves.
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Merci ! La conversation fut brève, mais intense, au vu des derniers commentaires, très inspirés :)
SupprimerJe t'embrasse, mon amie de la nuit
PS : depuis hier, tu n'as pas dérougie ? Ça se dit, ça, dérougir ?
Bien sûr que ça se dit...puisque tu le dis.
SupprimerBon sinon, si tu veux je peux te donner un sujet plus intense :
Expliquer le texte suivant :
Souvent nous ne savons pas ce que nous souhaitons ou ce que nous craignons. Nous pouvons caresser un souhait pendant des années entières, sans nous l’avouer, sans même en prendre clairement conscience ; c’est que l’intellect n’en doit rien savoir, c’est qu’une révélation nous semble dangereuse pour notre amour-propre, pour la bonne opinion que nous tenons à avoir de nous-mêmes ; mais quand ce souhait vient à se réaliser, notre propre joie nous apprend, non sans nous causer une certaine confusion, que nous appelions cet événement de tous nos voeux ; tel est le cas de la mort d’un proche parent dont nous héritons.
Et quant à ce que nous craignons, nous ne le savons souvent pas, parce que nous n’avons pas le courage d’en prendre clairement conscience. Souvent même nous nous trompons entièrement sur le motif véritable de notre action ou de notre abstention, jusqu’à ce qu’un hasard nous dévoile le mystère. Nous apprenons alors que nous nous étions mépris sur le motif véritable, que nous n’osions pas nous l’avouer, parce qu’il ne répondait nullement à la bonne opinion que nous avons de nous-mêmes. Ainsi, nous nous abstenons d’une certaine action, pour des raisons purement morales à notre avis ; mais après coup nous apprenons que la peur seule nous retenait, puisque, une fois tout danger disparu, nous commettons cette action.
SCHOPENHAUER, Le monde comme volonté et comme représentation, 1818.
Tu as 4 minutes. :-DDD
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
En 4 minutes, pas facile !Ni même en quatre heures ! Là , ce n'est pas un cadeau. Cela ressemble plus à un devoir d'école. Ceux-là même que je détestais. Mais, j'y pense, tu n'as pas choisi ce texte au hasard...?
SupprimerC'est un sujet de philo du bac...
SupprimerLe hasard existe-t-il ? Ce que l'on appelle hasard est un rendez-vous, comme dit Cabrel.
J'ai bien aimé le début du texte... c'est pour ça que je l'ai pris.
Je dirais que d'après Schopenhauer, notre intellect et notre moralité nous empêchent d'accéder à nos ressentis et nos désirs...
Il devait être chiant comme type...
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Sa pensée et très profonde... Et il n'a pas vraiment tort. Je n'ai plus le temps de développer ; minuit est passé et je me lève bientôt. De plus mercredi, j'aimerai être en forme, au moins le matin, car je profiterai de mon travail pour commencer d'écrire mon prochain billet...
SupprimerCette fois, bises de la nuit.
Belle nuit « pour de bon » :-)
RépondreSupprimerBisous
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Tu voudrais dire, ou plutôt, il voudrait dire qu'il n'y a pas de hasard ?
SupprimerQue ce mot a été inventé pour désigner une conjonction de force mystérieuse et cosmique tendant à nous amener à découvrir quelque chose que l'on attend tellement si fort que l'on n'y crois pas ? Sinon, comment expliquer qu'il fait souvent bien les choses ...? Selon ce que l'on attend, se réalise , ou pas ?
Comme celui de t'avoir découvert ? Oui, je peux dire, avec le recul, que j'en avais besoin. Plus clairement, j'avais besoin de quelque chose, je ne sais pas quoi, qui se matérialisa par ton blog... Par toi. Mais je te l'ai déjà dit, je me répète.
J'ai de noter, dans mon téléphone cette citation d'Eric Rhomer : tout est fortuit, sauf le hasard....
De grandes découvertes ont été faites par hasard, des trucs que l'on utilise tous les jours ! Il y a probablement plusieurs sortes de hasard. Le hasard pur et simple et un hasard fait de conjonctions de coordinations ; mais où et donc le hasard ? ;) Simplement, deux co-incidences qui entrent en collision et créent une synergie à un instant T. Plutôt qu'a l'instant X.
https://www.youtube.com/watch?v=D4xaUXQ4wEE
Tu vois, j'ai planché. Pas sur ce que je voulais... Mais j'y ai pris du plaisir.
Bises d'avant la nuit :)
J'ai oublié ma dernière phrase !
SupprimerLe hasard est peut-être tout simplement un concourt de circonstances auquel on ne sait pas que l'on participe.
Cher Didier
SupprimerPardon, j'ai failli zapper ton devoir !
Toute occupée que j'étais à répondre à mes lecteurs sur l'autre billet...
Merci d'avoir joué le jeu, c'est remarquable. Je disais cela en plaisantant, je suis confuse que tu l'aies pris au premier degré...
Bref, jolie digression sur le hasard qui n'en est pas un, tu abordes les notions de synchronicité et de sérendipité...
Toujours fascinant, quand on croit un peu à la loi de l'attraction.
Le hasard, c'est quand dieu veut passer incognito...sans doute, mais si on n'y croit pas ?
Alors, on parle des étoiles.
Bisous de la nuit très avancée.
Notre hasard était un rendez-vous.
Et j'adore ta dernière phrase, tu as bien fait de venir la déposer :-)
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Premier degré, premier degré ? C'est d’abord parce que j'ai bien voulu le faire. Je n'aime pas les "devoirs". Si j'avais dû écrire tout ce que j'ai écrit chez toi, je ne l'aurais jamais fait.
SupprimerMa dernière phrase, je ne pouvais la laisser dans mon cahier !
Je suis venue lundi te lire... Aurais-je oublié de te laisser mon commentaire ? J'ai beaucoup aimé la poésie de ton récit.
RépondreSupprimerNon Gwen, tu n'as pas oublié...tu l'as posé sous le pseudo de Bourlingueuse...
SupprimerBisous
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Vi vi, attends... Une parallèle à la rue Novins (dont on a déjà parlé, hein ? Voire à http://pavupapri.hautetfort.com/archive/2018/08/09/eve2paris-0908-18.html)... Mmmh... une des venelles tombant de Lamarck, je dirais. J'ai bon ?
RépondreSupprimer