« La peur, c'est l'enfant en nous qui panique. »
Tahar Ben Jelloun
C'est drôle la vie. De temps en temps, on tombe sur une vieille photo, et une flopée de souvenirs nous revient au visage, comme un paquet de mer par forte houle.
Il y a eu une époque de ma vie où j'avais un chien. Il s'appelait Boulou. Quel amour ce chien !
C'était une sorte de briard croisé porte et fenêtre. Un bâtard, pour tout dire, mais si attachant, si drôle, si affectueux avec ses yeux comme deux olives noires derrière sa frange de poils. Moi aussi je portais déjà la frange qui ne m'a plus quittée, ma marque, mon rempart derrière lequel j'ai dissimulé longtemps mon regard, de peur que l'on me dévoile le coeur...
C'est drôle la vie. Parce qu'à cette époque, je n'avais pas encore peur des chiens. J'ai quoi sur cette photo ? Trois ans ? Quatre ans ? Nous jouions dans le jardin, mon frère et moi. Je vous ai déjà parlé de mon frère Mike, le compagnon de jeu préféré de mes tendres années. J'en avais parlé ICI. Et une autre fois, LA.
Nous jouions et Boulou se prêtait à nos jeux. Qu'il était mignon avec son chapeau... Et moi, je me trouve craquante avec ma poupée Bella, et mon petit menton volontaire. Avec cette émouvante innocence que je retrouve chez mes petites étoiles.
Un jour, premier trauma, il y a eu le chien de la mère Mac Miche, une sorcière aux dents jaunes qui terrifiait tous les bons petits diables sur le chemin de l'école. D'habitude, il se contentait de montrer ses crocs baveux derrière la vitre noire de son antre. En aboyant d'une voix rauque comme un forcené. Mais ce jour-là, le dogue était sorti, il errait en liberté, et divaguait au soleil, ivre d'avoir été trop longtemps confiné.
J'ai été terrorisée.
Au point d'avoir développé une phobie, que je n'ai commencé à soigner que récemment. Sous hypnose. Avec de bons résultats, puisque je ne pars plus en courant quand un chien s'approche de moi à moins de trois mètres.
Mais toute ma vie, j'ai eu cette peur bleue chevillée au ventre.
C'est drôle la vie. On développe des aversions, des névroses, des angoisses sans nom, qui puisent leur racines dans le tréfonds du berceau de l'enfance. Dans la délicate malléabilité de nos jeunes cerveaux. Et puis un jour, il arrive que l'on parvienne à les vaincre. Par un long et lent travail d'apprivoisement. Parallèlement à celle des chiens, j'ai surmonté ainsi ma hantise de l'obscurité, ma peur viscérale de l'eau, et d'autres blessures de l'âme encore que je tairai ici.
Et ce chemin de reconquête de moi-même, j'en suis fière.
Sous la frange, ça s’arrange … 😘🥂
RépondreSupprimerTrès joli... merci Cão
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Moi, aussi j’avais peur. Peur parce que j’étais gaucher et donc maladroit. Peur parce que j’étais trop lent, tête en l’air, que je vivais entre deux mondes. Peur parce que l’école c’est un monde tellement différent de la maison. Peur parce qu’on a toujours peur quand, enfant, on découvre un monde nouveau. Et puis je m’étais trompé de classe et la première maîtresse m’avait renvoyé sans ménagement. J’avais erré dans des couloirs déserts et j’étais arrivé en retard dans ma « vraie » classe. Je m’attendais à être grondé, moqué par « les autres».
RépondreSupprimerMais il régnait dans la classe un silence étonnant, apaisant. D’un sourire la maîtresse m’indiqua une place au premier rang. Elle parlait doucement, prenait le temps de ses phrases. Et elle me regarda : je vis une grande frange et dessous deux grand yeux bleus qui semblait contenir tout le ciel.
Mon cœur se mit à battre plus lentement, mon émotion se calma, tout devenait paisible.
Ce jour là, je sus que j’allais être un bon élève, amoureux de cette maîtresse, qui circulait doucement entre les tables dans une douce odeur de parfum léger.
C’était peut-être vous, jolie Celestine. J’ignorais vos peurs. Vous connaissiez les miennes…parce que vous n’aviez pas oublié d’être une enfant.
Si je vous avais rencontré adulte je serais sans aucun doute devenu amoureux, de cette frange, de ces yeux, de ces peurs….mais ça n’est pas arrivé. Dommage ! Je resterais donc votre petit nouveau, chère maîtresse à la frange.
Le petit nouveau.
Très belle réflexion sur la peur et les blessures ….merci Célestine
SupprimerTu nous aides à voir le chemin parcouru dans notre vie .
On oublie souvent de se féliciter pour nos victoires même si elles semblent insignifiantes.
Petite , j’ai eu un chien, un amour dé chien qui lui me protégeait des adultes malveillants….J’ai une photo où il a la même taille que moi assis à mes côtés tout contre moi , je me sentait plus en sécurité avec lui ….
Ce chien était bien éduqué .
Un animal sans amour ou un animal éduqué pour attaquer c’est une incitation à la violence ..
Et puis un animal sans cadre aussi . Ma grande fille a peur des chiens ….oui mais quand un chien de la famille mord ….et que cela ne semble guère grave pour son ou sa propriétaire !!!!
Ce texte me donne espoir .
Il me reste encore beaucoup de peur à vaincre pour dépasser mes blessures de l’enfance et même celles du monde des adultes .
La confiance en soi peut réapparaître à tous les âges .
Il suffit de lire des textes inspirants comme le tien , de rencontrer les personnes qui nous correspondent vraiment pour déjouer nos peurs au fil du chemin de notre vie .
@Le petit Nouveau
SupprimerMon cher petit nouveau, que c'est émouvant ces confidences ! Ce n'est pas toujours facile de s'ouvrir sur ses peurs d'enfance. La crainte d'être moqué, incompris, reste longtemps ancrée.
Moi je me souviens très bien de ton arrivée en retard le premier jour de classe.
Tu restes un de mes meilleurs souvenirs de maîtresse.❤️
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@Anonyme
SupprimerJe crois reconnaître ta façon d'écrire, mais je n'en suis pas sûre.
Je t'ai envoyé un message en privé pour le savoir.
Quoi qu'il en soit, ça fait toujours plaisir de voir que l'on inspire autrui par ses mots. C'est valorisant.
Dis à ta grande fille que la peur se soigne, j'en suis la preuve vivante.
Je t'embrasse
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Si on fait la somme de la peur de l'eau, de la peur des chiens et de la peur de l'obscurité, il ne fait pas bon rencontrer un vieux loup de mer la nuit à Concarneau. On se relit "Le Chien jaune" de Simenon ? ;-)
RépondreSupprimerJ'adore !
SupprimerJe vais lire le chien jaune que je n'ai jamais lu.
Merci mon cher Tonton, tu es drôle, ça fait tellement de bien !
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Aie aïe aïe, dois-je te dire que sino-astrologiquement, je suis du signe du chien... Puis-je malgré tout rester ton frangin de cœur ? :-D
RépondreSupprimerTi bacio forte Sorellita e TVB
Mamma mia, bien sûr que tu peux rester il mio fratello di cuore.
SupprimerD'ailleurs, si tu as bien lu, je n'ai plus peur des chiens. Enfin, presque plus. Et surtout pas des chiens gentils qui ne mordent pas, et qui sont si doux. Comme toi.
Ti voglio bene caro
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J'ai, à mon corps défendant, un chien (qui est une chienne). Il aboie sur tout ce qui bouge et même ne bouge pas, si on devait se rencontrer (tous les rêves sont permis) ailleurs que sur le net, je l'enfermerais quelque part.
RépondreSupprimerC'est très bien les franges, ça intensifie le regard ! ... Comme si tes jolis yeux avaient besoin de ça !
Ton inénarrable toutoune me fait surtout beaucoup rire, je m'éclate toujours à lire son blog.
SupprimerEh oui, mesdames et messieurs, Walrus a un chien qui écrit. Ben quoi ?
C'est ICI. Vous verrez, c'est délicieux.
Merci pour tes compliments en prime. Ça fait un bien fou.
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Moi, j'avais des nattes! 😁💖🐻
RépondreSupprimergros bisous!
😊
Supprimer🥰 Bizarrement, chère Cathy, c'est plus tard, vers 17-18 ans, que les tresses sont apparues...
SupprimerJ'en parlais ICI...
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J'avais commenté ton post! ;)
SupprimerEh oui... et je t'avais répondu ! 😄
SupprimerA l'étude de ce que cherchait à dissimuler ta frange,.....
RépondreSupprimerJe me suis aperçu que j'avais présentement tendance à nier mes propres peurs, les supposant en guérison, même en l'absence d'hypnose.....
Et finalement je dois reconnaître cette peur generationelle de l'abandon, d'un décès précoce....
Mais ton témoignage nous éclaire : il est toujours possible de vaincre ses peurs, de les dominer.
Bises joyeuses
Certes. Mais si j'ose dire, cela ne se fait pas tout seul. Le travail d'une thérapeute m'a bien aidée, en son temps, à amorcer le processus de guérison. Les peurs que tu évoques sont quasiment le lot de tout être humain : elles tournent directement autour de la notion de mort. Mais chez certaines personnes, tu as raison, elles prennent une place beaucoup trop importante, parce que qu'elles impactent toute l'existence du sujet.
SupprimerC'est à ce moment-là que l'on peut décider de se soigner.
C'est ce que je te souhaite, ardemment.
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Ce texte est une cueillette de fruits mûrs. Il y a tout un chemin pas toujours évident pour parvenir jusqu'à cette cueillette.
RépondreSupprimerPour qu'advienne ces fruits là, il faut que l'arbre que nous sommes reçoive beaucoup d'amour par ses racines, l'humus relationnel, l'amour de soi, l'amour venu d'ailleurs, l'amour près de toi.
Pour cela il a fallu que tu deviennes belle jardinière !
Le long apprentissage des subtilités de ce beau métier d'être soi, toutes les épreuves, les inondations, les tempêtes, les sécheresses et tout ce qui entrave.
Voilà pourquoi je suis en réjouissance en lisant ta dernière phrase.
La belle fierté légitime.
Merci de ces mots.
Une cueillette de fruits mûrs, quelle belle formulation poétique, comme tu les aimes chez moi, métaphorique et très imagée. Je cueille tant de fruits, durant ces années-bonheur durant lesquelles tu m'as vu grandir, et aidée en cela... Oui des fruits délicieux après des années de binage, de plantation, d'arrosage.
SupprimerOn ne devient pas jardinière de l'âme en un jour.
J'aime ta réjouissance. Elle me conforte à jamais dans ce métier précieux et difficile : être soi.
j'ai juste envie, une fois de plus, de te dire merci.
MERCI.
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Mince alors ! Quel article ! ô Célestine moi aussi j'ai une trouille impossible à maitriser des chiens, je les déteste lorsqu'ils crient en montrant les dents derrière les portails, ces gros malpolis, et les amis tranquilles : "rentre le Marco , il n'est pas méchant ", ouaip ouaip c'est ça ! ¨Pas méchant ! Et puis quoi ? Il n'y a qu'à les regarder aboyer en montrant les dents pour comprendre.
RépondreSupprimerBref je ne suis pas chien , mais chat.
J'ai longtemps fait du vélo, les chiens quelle calamité lorsqu'ils vous courent après.....heureusement il est interdit aujourd'hui de laisser son chien divaguer dans nos campagnes, c'était insupportable.
J'ai une répulsion pour les chiens......L'hypnose est peut-être le moyen de se guérir de quelques rencontres enfantines malencontreuses jadis dans les collines du Limousin que j'aime tant.....
A la campagne j'évite de passer là où il y a des maisons où il risque d'y avoir des chiens en liberté .....
Un ami pédiatre qui faisait des urgences à l'hôpital me disait aussi sa haine des chiens lorsque que l'on lui porte un enfant mordu à soigner.
Mais je peux essayer l'hypnose, pourquoi pas ?
Quand à l'enfance, terreau de ce que nous sommes, oui il faut aller sans cesse y regarder, c'est la base de notre être, j'en suis à mon huitième psychothérapeute sur une période de 45 ans pour tenter d'y voir clair en moi, rire !
Céléstine , merci d'exister et d'avoir construit ce blog. Le mien a été bouleversé par les changements d'Eklablog, mais je vais essayer de reconstruire et de continuer. Bise
Voilà une très bonne nouvelle, cher Marco ! Cela m'étonnait de toi que tu baisses les bras. Si tu savais combien de fois j'ai remis sur le métier mon ouvrage...Si tu savais l'acharnement qu'il m'a fallu déployer dans certaines circonstances de ma vie, pour ne pas lâcher, pour ne pas me décourager et envoyer tout par terre...
SupprimerPour les chiens, je t'assure que l'hypnose fonctionne. Doublée d'une vraie et solide thérapie bien sûr, où les peurs viscérales sont mises à bas par un long travail de décorticage, de détricotage... (Huit thérapeutes ! tu frises le livre des records) :-)
Bref, je ne peux que te souhaiter de te débarrasser de cette hantise : on vit mieux, tellement mieux, quand on n'est pas foudroyé sur place par ses peurs.
Ce matin, j'ai reçu un message du ramoneur qui disait : « J'arrive près de votre domicile, veuillez tenir vos animaux de compagnie en sécurité. » Ça m'a fait sourire, juste après l'écriture de mon billet, quelle coïncidence... En sécurité...pour lui, qui m'a avoué avoir une frousse bleue des chiens surtout ceux qui gardent les maisons. Après plusieurs mésaventures douloureuses, il a décidé d'envoyer ce message systématiquement à ses clients.
Bizarrement, un chat, qui est pourtant un animal de compagnie, n'est pas concerné par cette mesure : on n'a jamais vu un chat attaquer le facteur ou le livreur de pizzas.
Moi aussi je suis chat...Et pourtant, la photo prouve que dans ma petite enfance il n'en était pas ainsi.
Allez mon Marco, je te remercie pour ton commentaire plein de bienveillance.
Je t'embrasse
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Vous faisiez la paire, la plus mignonne et minouchette : toi et Boulou . C'est merveilleux que tu te sois attaquée à cette phobie, que tu n'aies pas renoncé. Il faut du courage pour cela.....
RépondreSupprimerMerci chèr(e) anonyme. Je ne renonce jamais ! Je suis un bélier... ♈️
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Tu es fort mignonne avec ta frange.
RépondreSupprimer...
Roxy, c'est le nom du sale berger allemand qui m'a foncé dessus gamin alors que je jouais avec les copains. Et qui m'a filé un sacré coup de crocs. Depuis j'ai quelque difficulté relationnelle avec les klébards. Disons le tout net, je ne les aime pas, je ne les aime plus.
Lorsque mes enfants m'ont quasiment supplié d'en avoir un, j'ai cédé et ai très mal vécu la présence à la maison de ce beau bestiau de 40 kg (un labrador blanc).
Le 1er matin, en retard pour le travail, je me précipite vers le placard à chaussures et la .... SPLASH, SPLASH, ventre saint gris, ce bougre avait pissé juste devant et j'ai quasiment sauté à pieds joints dedans ! C'est le karma.
Mais pour tout dire, je ne ressens aucune envie ni aucun besoin de soigner ça, si tant est qu'on puisse présenter la chose comme une maladie à soigner.
Les chats, ça c'est mon Karma. Jamais de déception avec eux ! (Ca fait ses besoins dehors ou dans le bac !)
Bonne soirée
Oh ! Comme je te reçois cinq sur cinq ! D'ailleurs, les chats m'ont beaucoup fait écrire...Tu trouveras ICI quelques textes concernant mes amis les chats... je n'ai jamais cédé à mes enfants sur ce point, il n' a rien de pire que de supporter un chien que l'on n'a pas choisi. Bref je compatis.
SupprimerQuant à ma frange, on me le dit encore tu te rends compte, plus d'un demi-siècle après... ;-)
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Cette photo est attendrissante, je te reconnais bien, tes yeux surtout, ta frange aussi. :-)
RépondreSupprimerMoi aussi, j'en ai eu des peurs, des angoisses. Certaines n'ont pas complètement disparu, mais j'ai appris à vivre avec. Par contre, je n'ai jamais eu peur des chiens, pas assez peut-être, mais aucun ne m'a mordue, et ne s'est montré agressif avec moi, au contraire. Lorsque nous nous baladons avec mon mari, si nous croisons un chien, il s'empresse de passer derrière moi, car il sait que ma présence suffira à calmer l'animal. En fait, j'aime beaucoup les chiens, et ils me le rendent bien, il y a quelque chose qui passe entre eux et moi, et invariablement ils viennent me lécher les mains, et se faire caresser. :-)
Bonne soirée, Célestine. Bisous.
Tu as raison, tout ça c'est une question de feeling...Les chiens sentent que l'on a peur d'eux (ou pas).
SupprimerMoi j'ai beaucoup de succès avec les chats, qui viennent toujours sur mes genoux quand je suis assise, et j'arrive à caresser même ceux qui sont réputés sauvages ou timides. Ça étonne toujours mon entourage.
Tout ça, c'est comme avec les gens, finalement. Ça passe ou ça ne passe pas...
Avec toi, je suis sûr que ça passerait crème entre nous.
Bises belle d'âme
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Enfant, dans mon cantal, nous avions toutes sortes d'animaux. J'habitais dans une ferme. Deux à trois chiens, cinq ou six chats, une vingtaine de lapin, quinze vaches, des veaux, deux cochons des poules, des coqs, des hirondelles, et aussi d'autres animaux que je ne nommerais pas. Je n'ai peur d'aucuns. Enfin, je me méfie quand même de ceux qui montrent les dents... Pour éviter de trop dévoiler le cœur, j'ai mon "costume d'ours", certes, si l'usage est identique à ta frange, ton rempart est nettement plus gracieux.
RépondreSupprimerEn fait, je me rends compte que ce fameux costume, je l'ai laissé au vestiaire chaque fois que je suis venu chez toi. Mais j'avoue que c'est plus facile de s'en passer, lorsque je suis derrière l'écran, à utiliser un pseudo. Ou plutôt, c'est plus facile de s'en passer lorsque on se sent en confiance.
Dès que j'ai vu la photo, je t'ai reconnu, direct !
Bises
Oui c'est certain qu'avoir été élevé avec les animaux, ça doit aider à ne pas en avoir peur...
SupprimerPour ce qui est du rempart, j'ai tout de suite apprécié ton costume d'ours. Avec moi, il tient davantage du nounours que du grizzly...parce qu'à travers tes écrits, on sent bien ta sensibilité toute douce.
Mais tu m'as appris à me faire une protection naturelle et à ne pas accepter de me rendre trop vulnérable.
Quant à ta dernière phrase, il faut croire que garder son âme d'enfant, ça aide à ne pas changer... ;-)
Bises du lundi (déjà ?)
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Ce qui m'a surtout aidé à te reconnaître, c'est la petite bouille toute ronde, la même que ta petite étoile avec le pot de confiture... Mon costume d'ours a plusieurs niveaux de protection.
Supprimer-Grizzly sert à égratigner, à blesser parfois, je ne le revêts que dans mon cadre professionnel.
-Ours, ne sert qu'à maintenir à distance, et enfin le nounours,(c'est le niveau le plus bas) peu de personne savent le voir, parce que tous ne lisent pas ce que j'écris.
Bises
Tu es un ours, certes, mais doublé d'un fin limier... ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ma petite Celle qui est si mignonne en photo toute petite! Photo sûrement pas prise en Ardèche, qu'autrement sinon ce post se serait sans doute intitulé " Ma Frange", non?
RépondreSupprimerEt la bonne année, hein!
Au fait, mon chou te l'a souhaitée?
Oh mon petit Bof ! Ça fait une éternité et demie que tu n'es pas venu par ici...je me disais Bof ne m'aime plus, snif... Jolie allusion à l'ami Jean...
SupprimerQuant à ton chou, non, il ne vient plus non plus et ne me l'a pas souhaitée...mais il doit être très occupé.
Bises mon Bof
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Je viens, mais je ne sais pas faire de belles phrases bien poétiques. Alors, je repars...
SupprimerMais moi j'adore ta poésie à toi. Elle est très personnelle et j'aime bien.
SupprimerJe prends les gens comme ils sont c'est pas un concours ici... C'est une réunion d'amis... :-)
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J'ai raté le début de "questions pour un champion" juste pour te dire: bises, ma petite Celle.
SupprimerRhoo je prends ça comme une super preuve d'amour hihihi !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Me voila retournée dans l'Enfance (ce pays qui n'est jamais loin de moi) avec d'abord cette photo. J'avais la même coupe de cheveux, un petit frère et un chien. J'ai gardé longtemps la frange derrière laquelle je cachais ma timidité. Et puis cette histoire de chien qui m'a donné envie d'écrire un article sur mon blog, un souvenir que je raconterai bientôt. J'avais peur de l'eau aussi, c'est passé.
RépondreSupprimerJe suis allée lire ton billet, que j'ai trouvé très beau et intéressant.
SupprimerJ'ai également beaucoup aimé les commentaires associés...
On aurait pu être soeurs, finalement.
Belle journée, sister !
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Bonjour Célestine, les traumas de l'enfance nous hantent parfois longtemps et sont le fruit d'un choc que tu mets ici très bien en avant , évoquant le dog de la mère Mac Miche (j'en ai connu une aussi !) qui t'a effrayé . Heureusement qu'il y eut ton joli chien si gentil Boulou .... Une bien tendre photo d'enfance.
RépondreSupprimerOui, les chocs d'enfance marquent de façon indélébile les esprits, et il faut tout un travail pour les dépasser...
SupprimerMerci de ton passage, cher zicos.
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Finaleùent la vie sert à nous transformer, à évoluer...On n'est pas là pour faire de surplace !
RépondreSupprimerJ'en suis convaincue.
SupprimerQui disait que la vie c'est comme le vélo ? Si on avance pas, on tombe...
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« La peur, c'est l'enfant en nous qui panique. » D'où l'expression avoir une peur panique :)
RépondreSupprimerLa petite fille à la frange, le beau chien et le frang(e)in 😊 Adorable trio, votre papa avait l'oeil artistique.
Merci Célestine pour ce doux moment de lecture.
Bon samedi, bisous 😘
PS Peut-être un prochain billet illustré par une photo actuelle du frangin ? 😀
Il faudrait que mon frangin m'autorise à publier une photo de lui, et ce n'est pas gagné...
SupprimerTout ce que je peux te dire, c'est qu'il est beau, je l'ai toujours trouvé très classe, dans le genre Daniel Craig...
Voilà voilà...
Bisous ma Juliette
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Enchanté ! Une petite question Maîtresse : est-ce-que 007 partage vôtre crainte des chiens ?
Supprimer😀
Si je te disais que je n'en sais rien... Voilà une question que je ne me suis jamais posée. Heureusement que tu es là !
SupprimerJe cours de ce pas lui demander.
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Briard croisé porte et fenêtre... MDR 😂
RépondreSupprimerCe n'est pas mon expression, ça existe vraiment !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Au temps pour moi, Maîtresse ! Je n'ai jamais croisé un tel animal.
SupprimerChaque fois que tu croises un « bâtard » , c'est à dire un chien qui n'est pas de race, c'est qu'il est croisé ...
SupprimerDu coup, ça peut s'employer pour les gens aussi, sachant que nous sommes le résultat de nombreux croisements, et que du coup, Hitler et tous les tenants de la « race pure » se fourrent le doigt dans l'oeil jusqu'au trognon.
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Maîtresse, c'est le croisement porte et fenêtre que j'ignorais chez nos fidèles amis 😀
SupprimerDouce journée 🐶🐾
Contente de t'avoir appris un truc...En même temps, normal pour une maîtresse d'école :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Moi aussi j'ai reçu "une flopée de souvenirs en plein visage" en lisant ton texte Célestine. Certains traumatismes marquants de l'enfance peuvent créer intérieurement un profond déséquilibre et nous inciter par la suite à fuir d'instinct toute situation qui pourrait les raviver. Sauf qu'en même temps, si le traumatisme touche certains fondamentaux du vivant, on se retrouve amputé à moitié de sa propre vie. Le bon côté de cela est que la souffrance n'a de cesse de nous pousser vers la guérison.
RépondreSupprimerCe n'est qu'en les voyant pour ce qu'ils sont que les traumatismes de l'enfance peuvent se régler. Exactement comme dans l'exemple du serpent se trouvant sur une route. Il fait très peur jusqu'au moment où en s'approchant on réalise que c'est une simple corde qui avait la posture d'un serpent. À ce moment-là la peur disparaît d'elle-même. La clarté est un dissolvant. kea
La clarté est un dissolvant. Quelle belle phrase ! C'est une telle synthèse de ce cheminement vers la lumière qui devrait nous habiter tous...J'en parlais encore récemment à une amie : Les zones d'ombre, les parties nébuleuses de notre vie nous freinent. Elles nous empêchent d'être convenablement alignés. Ce que j'appelle l'alignement, c'est justement quand tout est clair en nous : nos pensées, nos dires, nos actes, nos émotions sont en harmonie. J'avais raconté l'histoire d'une de nos amies qui vit perpétuellement dans le mensonge, la duplicité, la dissimulation. Quelle souffrance de toujours devoir contrôler ses paroles pour ne pas se trahir. Quel supplice de vivre continuellement dans la peur. C'est pourquoi je pense qu'il est bon de soigner nos peurs, contrairement à ce que dit un de mes lecteurs plus haut, qui n'éprouve pas le besoin de se soigner. C'est sans doute que son aversion pour les chiens n'est pas si prononcée.
SupprimerMoi, en tout cas, ça me fait un bien fou de ne plus avoir peur... Et pour la sérénité de l'âme, pour la paix intérieure, c'est un vrai plus.
Merci Kea, pour tes mots, lumineux comme toujours.
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Avec toutes ces peurs d'enfance, rien ne vaut les bras d'un homme quoique c'est toujours saisissant de voir une maman qui cajole un enfant apeuré aussi dans ses bras. On ne le dira jamais assez dans nos styles. On est formidable.
RépondreSupprimerBien sûr que l'on est formidables...Et si les êtres humains apprenaient à se réjouir d'être chacun formidable dans quelque chose, et de réunir toutes ces formidablitudes, plutôt que de se faire la guerre continuellement...
SupprimerBen quoi ? On peut rêver...
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Mon père et mon grand-père avaient de beaux chiens de chasse donc pas de problèmes pour les 5 enfants de la maison !
RépondreSupprimerPourtant bien plus tard, quand je cherchais des chemins de terre pour les randonnées, j'ai été mordue deux fois par derrière par des gardiens canins plutôt fourbes...Habitués sans doute comme leurs maîtres à refuser les "étrangers"
Les chiens sont souvent à l'image de leurs maîtres !
La frange ou bien les lunettes de soleil sont souvent là pour cacher nos faiblesses, la peur de se livrer !
Bises Célestine
Que les animaux ressemblent à leur maître, ça c'est bien vrai...
SupprimerL'éducation, ça fait tout, comme je l'ai vérifié toute ma longue carrière.
Et les enfants qui reproduisent les attitudes de leurs parents, bonnes ou mauvaises, est aussi une réalité à laquelle j'ai été confrontée...Même si aucun élève ne m'a jamais mordue par surprise... 😂
Bisous marine
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S'il fallait absolument que j'aie un chien, ce serai un chat !!
RépondreSupprimerUn chien ça peut être 'achement sympathique mais ça prend trop de place et ça pue ou lors c'est un rat, et puis j'ai autre chose à foutre. Non, définitivement je suis plus peureux qu'amateur de chiens et puis il y en a trop.
Bleck
J'adore ta première phrase :-) :-) :-)
SupprimerEt bien sûr, je suis d'accord avec toi : question odeur et propreté, les chats sont des champions du monde.
Les chiens...je sens tout de suite quand il y en a un dans une maison.
Pour l'instant, je n'ai plus envie d'aucun fil à la patte, ni chien, ni chat ni même un poisson rouge.
Une liberté durement acquise de pouvoir aller et venir à ma guise...
Plus tard, quand je serai bien vieille, au soir à la chandelle, et que mon amoureux m'aura faussé compagnie pour un monde que l'on dit meilleur, je ne dis pas que je ne prendrai pas un chat pour réchauffer mes vieux os.
Mais ça, c'est dans cent ans minimum...😀😀😀
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Un fil à votre jolie papatte ? Mais vous allez bientôt y enrouleur une grosse corde d'amarrage ! Euh, de mariage 😂
Supprimer😋😊😘
Rien à voir, si je puis me permettre...je ne compte pas sortir mon époux le soir pour qu'il aille faire ses besoins... muahaha !
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Soit ! Alors je renouvelle ma bénédiction uniquement si c'est un cordon bleu que vous allez nouer autour de votre fine patte 😀
SupprimerTu ne crois pas si bien dire. Entre autres qualités il est très doué en cuisine 🧑🍳😊
SupprimerJe contemple cette photo et je me dis que oui, décidément, cette frange, c'est vous. Elle vous va tellement bien.
RépondreSupprimerEt depuis vos quatre ans, vous n'avez pas changé : vous vous êtes juste bonifiée en abandonnant une à une vos craintes d'enfance.
Et c'est pour cela que l'on vous aime et vous le fait savoir à chaque billet.
~L~
Ben oui, j'ai fini par ne plus me retourner quand on me fait des compliments, croyant qu'ils ne m'étaient pas adressés comme par le passé.
SupprimerMerci cher Lorenzaccio, de me clamer votre amour sur chaque billet. :-)
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Moi aussi j'avais peur des chiens étant petite mais je ne sais pas ce qui a déclenché cette peur. Mes grands parents avaient un Berger Allemand quand j'étais bébé, un beau chien très gentil. Il est mort quand j'étais toute petite, je crois que j'avais 3-4 ans. Ensuite, a commencé ma peur des chiens. Puis j'ai oublié ma peur en étant adolescente. Quand j'ai eu 32 ans, mon mari a pris un chien, un Berger Belge Tervuren, très gentil, très doux. Puis quand il est mort, on a recueilli un autre chien, noir à poils ras. Mais il est décédé au bout d'un an et demi de la leishmaniose. Nous n'avons plus eu de chien depuis 1998. Tu es très mignonne sur la photo souvenir. Bonne semaine, bises.
RépondreSupprimerParfois, le déclenchement reste enfoui dans l'inconscient, et on peut retrouver le traumatisme initial en cherchant sous hypnose. Tu as eu une riche expérience avec les chiens. mais il est vrai que lorsque l'on voit mourir trop de ces petits compagnons qui font presque partie de la famille, on n'a plus envie de revivre un chagrin. C'est ce qui m'est arrivé pour mes chats.
SupprimerBises Elisabeth
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On ne retrouve pas toujours la source de nos peurs, je suis terrorisée par les araignées, je n'arrive pas à contrôler cette peur et je ne sais d'où cela vient... Un jour peut-être viendra la lumière. Tes photos sont trop mignonnes, la frange t'allait déjà bien. Bises joyeuses vers toi céleste Célestine. brigitte
RépondreSupprimerComme je le disais à Elisabeth, tu pourrais essayer l'hypnose, elle donne de bons résultats.
SupprimerMerci de ta joie communicative, ma Plume.
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Une photo et hop, comme un diable sur son ressort, une foultitude de souvenirs sortent de leur cachette.
RépondreSupprimerTu ne crois pas si bien dire. Au départ de mon Papa, c'est tout un carton de photos qui m'a submergé de souvenirs. pas tous ni très beaux, ni très moches, mais endormis dans un cœur trop petit pour eux. Ces photos m'ont inspiré beaucoup en terme d'écriture... au point d'en faire un livre. Avec mon début de vie alambiqué, ça m'a permis d'y voir plus clair et d'être soulagé des non-dits toxiques.
Mais ceci dit, tu es un brin craquante avec ta frange...
Bises sépia.
Un jour quand j'aurai le temps, je lirai ton livre. Je ne m'engage plus à promettre, parce que je déteste ne pas tenir mes promesses, et le temps file tellement vite, c'est fou.
SupprimerMais tu as raison, les photos anciennes sont inspirantes, car elles sont un peu le substrat de toute notre existence, elles nous rappellent que nous avons été, avant d'être.
Qu'on le veuille ou non, le passé fait partie de nous.
Bisou frangin, merci pour le compliment : tu parles de moi petite ou maintenant ?
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Bonjour Célestine, tu nous dis :
RépondreSupprimer"Pour l'instant, je n'ai plus envie d'aucun fil à la patte, ni chien, ni chat ni même un poisson rouge.
Une liberté durement acquise de pouvoir aller et venir à ma guise...
Plus tard, quand je serai bien vieille, au soir à la chandelle, et que mon amoureux m'aura faussé compagnie pour un monde que l'on dit meilleur, je ne dis pas que je ne prendrai pas un chat pour réchauffer mes vieux os.
Mais ça, c'est dans cent ans minimum...😀😀😀"
Je ne suis pas persuadée que nous ayons bien le choix ! Imagine un chat te choisissant uniquement parce que c'est toi. Il fera tout son possible pour que tu l'adoptes sinon tu te sentirais très très coupable ! ;-) Et puis la vie t'envoie les animaux qui conviennent exactement au bon moment ! :-)
Ah je n'avais pas envisagé la chose ainsi...mais pourquoi pas ?
SupprimerSi je vois arriver un pauv chat qui me demande l'hospitalité, de toutes façons, je ne saurai pas le renvoyer...
La vie nous le dira...
Merci ma Biiiche
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Déjà trop mignonne avec ta frange qui cachait ce que l'on connaît de toi...
RépondreSupprimerTon Boulou c'est mon Diabolo, un labri des Pyrénées abandonné, récupéré à la SPA près d'Aix-en-Provence.
Une merveilleuse histoire d'amour à raconter, trop longue ici...des yeux ébène que l'on n'apercevait pas car cachés par sa frange de poils noirs, comme ton Boulou... Le même... c'est amusant.
Je n'ai pas peur des chiens.. des gros, oui, de certains... alors je change de trottoir.....mais j'ai peur des rats, des serpents, ... je les évite...des craintes que je maîtrise...je rebrousse chemin.
Un jour peut-être ils deviendront mes amis !! sic !!
ça je ne crois pas...
merci Célestine pour ton billet sur tes souvenirs d'enfance...
Ah ! j'oubliais j'aime beaucoup ta nouvelle page de présentation de ton blog - le bleu givré est superbe !
bises du soir.