Je roulais sur une petite route ourlée d'arbres d'or, le ciel ouvrait le soir comme un cadeau, en manteau de nuages. La nuit virait à l'écarlate au dessus des tilleuls. Le soleil suspendait sa boule rouge au trapèze céleste.
Mes pensées vagabondaient. Je repensais à cet extraordinaire reportage diffusé par Arte. Un monde hors du monde, dans une vallée perdue de l'Himalaya belle à couper le souffle. Un désert de neige somptueux troué par la traîne turquoise d'une rivière.
Mes pensées allaient vers ces petits moines bouddhistes d'à peine cinq ou sept ans, vers leur sourire lumineux comme des jardins d'avril.
Je me remémorais leur monastère accroché au vertige, hanté par les choucas. Les croûtes de glaces faisant déraper leurs sandales aux pieds nus. Leurs fagots de brindilles accrochés à leur dos fragile. Leurs jeux. Leur philosophie. Si jeunes...
C'est là que j'ai constaté que l'aiguille de mon compteur s'était calée toute seule sur quatre-vingts. Sans aucun effort ou agacement. Presque naturellement.
C'était comme si l'énergie de Kenrap, le petit moine solaire, coulait en moi et me soufflait à l'oreille :
« Mais où courez-vous, frères occidentaux, avec votre folie de la vitesse ?
Que croyez-vous gagner en catapultant vos ascenseurs, vos bolides, vos fusées, votre vie tout entière contre le grand mur du son de votre vanité ? Qu'est-ce qui vous grise dans cette fuite en avant, ce stress perpétuel d'une bagarre contre le néant ? »
Ah...la rapidité médicale, quand il s'agit de greffer un coeur, est prépondérante et peut sauver une vie. Il y a des moments où il faut gagner la course contre le temps.
Mais la plupart du temps, quand même, la vitesse finit par arracher la vie avec un fracas de mâchoires d'acier.
Tellement d'accord avec toi.
RépondreSupprimerLorsque j'entends certaines petites régions s'insurger, elles semblent oublier que les petites routes qui les peuplent sont parmi les plus meurtrières de France.
Alors oui, roulons à 8O, prenons notre mal en patience et savourons la vie et parfois sa lenteur.
Des bécots douce Célestine :)
D'accord avec toi sur tout, hormis sur l'expression : « prendre son mal en patience »
SupprimerCar quel mal y a-t-il à savourer le temps ? A contempler un paysage lentement, plutôt que défilant à toute allure à travers les vitres d'un TGV ?
Je crois qu'au contraire, la lenteur et la patience sont les plus grands biens que nous puissions nous octroyer à nous-mêmes...
Bisous ma Cloudy
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Lire ce billet, juste ce soir où tout est klaxons, cris, cacophonie. Quel est ce besoin de s'étourdir encouragé par les médias et les dirigeants de tous bords. Combien de litre de pétrole gaspillés, combien de litres de bière engloutis ? Qu'il est devenu étrange ce pays qui m'a vu naitre !
RépondreSupprimerLa liesse d'une foule est toujours bénéfique, par certains côtés. Je le pense vraiment : c'est une énergie égrégore qui se dispense et décuple le pouvoir de la joie individuelle.$ce qui est dommage, c'est d'exprimer sa joie en roulant en voiture, en faisant du bruit et en buvant...
SupprimerMon billet parle plutôt de ce goût immodéré de la vitesse, qui au volant est souvent meurtrière.
Merci Nicole pour ton passage
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80? On roule ainsi en Suisse. Et cela va très bien. Bises alpines.
RépondreSupprimerEh bien, nous ça fait 15 jours, et moi je trouve ça génial...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mais on peut dire que tu vis quand même à fond, même si tu n'écrases pas l'accélérateur en voiture. ;-)
SupprimerOui je vis intensément chaque chose, et je ne crois pas qu'accélérer en voiture permette de vivre plus intensément...Sans doute des années de « conduite accompagnée » m'ont-elles rendue prudente, consciente que la vie était précieuse et que les voitures sont des tombeaux roulants...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Mon commentaire commencerait comme celui de Nicole 86. Lire ton billet ce soir fait du bien. Ce soir est un soir de victoire mais juste celle de quelques footballeurs et une foule heureuse dans la rue ne me gêne pas. Demain, il y a d'autres matches et on aura besoin des deux, de la victoire de ce soir et de l'exemple des petits moines bouddhistes.
RépondreSupprimerBises.
La paix, c'est ce que je ressens ce soir de liesse populaire.
SupprimerMême si les klaxons font un peu de bruit, j'aime ces moments de communion autour d'un événement joyeux.
C'est sans doute parce que je m'interroge puissamment sur ce rythme effréné que la société actuelle impose à tout le monde, générant des maladies, des pathologies au travail et des dépressions sévères, voire des burn-out...
A quoi sert cette ronde folle, et où mène-t-elle au fond ? Telle est la question.
Bises cher Patrick
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ne m'en parle pas, ça va être huit jours à courir à droite et à gauche, à faire le guide touristique, je stresse à l'avance ;-) dans une heure on prend le train pour Berlin, si je survis je t'en dirai des nouvelles ;-)
RépondreSupprimerEt on appelle ça des vacances, non ? ;-)
SupprimerOui j'espère que tu vas survivre ...♥️
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C'est bien de le rappeler ! Prenons notre temps. Goutons le ! Il ne reviendra plus !
RépondreSupprimerJe savais que mon billet te chuchoterait à l'oreille, Daniel...
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C'est pas faux même si en pratique tu n'as pas envie de rouler à 70 sur une route droite.
RépondreSupprimerJ'aurais adorer aller dans l' Himalaya, voir les plus haut sommets de loin, les couleurs, les temples...je suis fasciné par cette région du monde.
Bisous et belle semaine.
Je me dis que même à 70, j'irai toujours plus vite qu'à pied, et puis j'écoute de la musique, je regarde le paysage...
SupprimerLa vitesse c'est quand même un comportement qu'on nous a mis dans la tête...
Alors oui je sais, c'est grisant. Mais pour se dégriser, on peut aller dans les centres de rééducation pour accidentés de la route...
Sinon le Tibet oui, j'avoue que tout comme toi, ça me plairait de voir ça...
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Cette vitesse est suffisante. Après tout, le seul rendez-vous qu'on ne manquera pas est celui ave la mort, pourquoi courir? On en manquera tant d'autres et parfois ça nous sauvera de bien des tracas, ces ajustements du destin qui dit non non non vite, un embouteillage! Et puis comme le dit la bonne tortue, rien ne sert de courir...
RépondreSupprimerBaci sorelita!
Peut-être cela fait-il partie de notre folie humaine...parce que l'absurdité de notre condition nous fait faire des choses folles, à risquer notre vie...
SupprimerLes embouteillages ? Tout dépend de la personne avec qui l'on se retrouve coincés dedans...et du degré d'urgence de la situation...mais râler n'a jamais fait avancer les voitures plus vite, je l'ai remarqué de nombreuses fois...Je me demande même si ce n'est pas le contraire ha ha ! la loi de Murphy est dure, mais c'est la loi...
Baci bella
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Oui, parfois on peut se demander après quoi l'on court…
RépondreSupprimerRouler à 80 ne me dérange pas, surtout ici sur ces routes qui bordent les étiers et qui permettent d'observer de beaux oiseaux. C'est en Vendée que j'apprends à prendre mon temps, même si naturellement j'aime la vitesse.
Ce reportage doit être magnifique et j'adorerais aller à la rencontre de ce peuple.
Belle semaine chère Célestine.
Ce reportage est en location sur Arte, mais je me suis aperçue qu'il était aussi gratuitement à disposition ICI
SupprimerSi le coeur t'en dit, c'est vraiment une belle tranche de vie.
Bisous chère eMmA
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Ravi qu'il y ait quelqu'un d'autre pour se rendre compte qu'on arrive tous en même temps au 1er janvier (du moins, sur le même fuseau horaire. ;-) )
RépondreSupprimer"En même temps" comme dit machin, j'attends le moment où les plus pressés vont s'apercevoir qu'à un moment le temps passe de plus en plus vite et que ça ne va pas les arranger, contrairement à ce qu'ils pensaient.
Oui et je dirais même qu'on arrive aussi tous au même endroit, au final...
SupprimerAlors autant y aller doucement, sans se presser, et la fleur aux dents...
Quant à «machin », il dit quand même pas mal de conneries, en même temps... 😉
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"Quant à «machin », il dit quand même pas mal de conneries, en même temps... "
SupprimerPire : Il les fait !
On peut dire qu'il met en cohérence ses actes et ses paroles en somme :)
SupprimerTu me l'enlèves de la bouche, mon cricket !
SupprimerQuand on emprunte le chemin de la vie, de l'aube au crépuscule, toujours cette lancinante question : "Et apres ? Apres quoi suis je en train de courir ? Ou vais je ? Est ce que ceci a un sens ?"
RépondreSupprimerLa vie monastique quelle qu'elle soit interroge parce qu'elle semble en rupture avec l'ordinaire du groupe....
Certes la liesse collective n'est pas exclue dans ce monde ordonné, réglé par la cadence des taches ordinaires...
Il suffit justement d'une chute sans gravité que l'on remet a sa place pour declencher en reflexe une hilarité sereine et collective.
Pourquoi courir ? Pourquoi se fixer des objectifs audacieux et conditionner son existence a leur réalisation ?
Au bout du compte l'essentiel est d'etre en paix avec soi meme. Vivre pleinement l'instant present et se réjouir de partager un moment de lumiere et de joie
Bises meditatives
Tu parles de la vie monastique en disant qu'« elle semble en rupture » ? Mais elle l'est, carrément...
SupprimerCela dit, se fixer des objectifs audacieux, c'est très bien. Et la vie n'a de sens que si l'on a des projets, la vie n'est faite que de défis qu'on se lance à soi-même.
Mais pourquoi le défi serait-il forcément d'aller plus vite ?
Pourquoi ne pas se fixer comme objectif hautement ambitieux de ralentir, de prendre son temps ?
Le rythme est propre à chacun, à son horloge biologique interne. C'est toujours stressant d'être obligé de se caler sur le rythme de ceux qui décident pour nous...
Bises interrogatives
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Il n’y a qu’un seul instant où l'on est en vie, cette minute c'est ici et maintenant
RépondreSupprimerHic et Nunc. Comme disait ces chers Romains, pas si fous que ça, du coup.
SupprimerBisous épicuriens, chère Miss
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ta page m'a rappelé des souvenirs de mon dernier voyage: Népal, Bouthan...
RépondreSupprimerAu Népal nous avons appris à vivre avec lenteur, 15 à 20km /h sur les routes défoncées de la montagne!...Le temps d'admirer le paysage et observer la vie des populations!
Notre guide nous avait dit là où l'on met sur les livres touristiques qu'il faut 5h de route, il en faudra peut-être 12...Profitez de chaque instant et ne vous souciez pas de l'heure d'arrivée, oubliez vos réflexes d'européen!
Oublier ses réflexes d'européen, d'occidental pressé (au sens citron) c'est un bienfait que l'on peut trouver dans tous les pays où le temps n'a pas la même valeur, où les choses s'ordonnent encore au rythme des saisons, dans une respiration plus profonde que les saccades de notre monde stressé.
SupprimerD'ailleurs, les bouddhistes croient que nous avons un nombre de respirations prédéterminés, et que donc, plus nous respirerons lentement, plus nous vivrons longtemps...
C'est beau comme idée, je trouve.
Merci pour ton témoignage, Marie
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J'ai eu peur quand tu as parlé de 80 j'ai cru que tu voulais parler de mon âge !!
RépondreSupprimerJ'ai résolu le problème de la vitesse si, si , je roule en marche "recul" Comment veux tu ?
Pourquoi as-tu eu peur ? c'est pas grave d'avoir un âge... ;-)
SupprimerParis-Le Tréport à reculons, ça doit être assez long non ? muahaha !
Bisous mon andiamounet
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Comme tout cela est joliment dit, quel merveilleux talent de conteuse tu as, tu nous enchantes toujours plus, MERCI. Je vais voir sur arte si ce reportage a déjà enchanté mes mirettes ou pas... Bises céleste Célestine, des caresses à ton petit trésor nouveau sur terre. brigitte
RépondreSupprimerVoilà une demande que je ne manquerai pas d'honorer, ma Plume.
SupprimerEmbrasser ce petit bout d'amour est tellement agréable.
Je crois que si tu avais vu le reportage, tu t'en souviendrais, tant il est marquant...
Bisous célestes
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L'éloge de la lenteur me séduit de plus en plus, mais les 2 vrais problèmes de la sécurité routière sont:
RépondreSupprimer- La vitesse, lorsqu'elle est inadaptée.
Il y a 4 critères pour définir une vitesse adaptée:
a) l'Etat de la route
b) l'état du véhicule (entre autre sa charge)
c) l'état du conducteur (ses capacités, la fatigue, les préoccupations, etc)
d) la densité de la circulation.
- Les incivilités automobilistiques.
Pour ces dernières, il faut remettre les gabelous au bord des routes, pas des radars.
Et apprendre le jeu collectif sur la route.
Le contrôle permanent de sa vitesse pour éviter les PV est accidentogène par manque d'attention sur la route.
90 baci sans risques de PV (j'espère)
Apprendre le jeu collectif ? ça s'apprend déjà dans la vraie vie, la solidarité, l'entraide, et ne pas se la jouer perso...ce sont les seules valeurs qui permettraient à l'humanité de s'en sortir (enfin, je veux dire, de sortir de ses errances écologiques)
SupprimerTes critères sont sympas, mais il faut que la règle soit collective, tu imagines si chacun doit rouler à sa propre vitesse en fonction de tes critères ...je n'imagine même pas le bazar (pour être polie) :-)
Pour le contrôle de la vitesse, il y a maintenant des limitateurs qui font ça très bien, c'est un vrai confort de conduite
Baci caro mio, chi va piano va sano
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Et ne pas oublier que l'économie est le maître mot.
SupprimerCe qui conduit à remarquer illico, à propos de cette limitation à 50 km/h, que surveiller l'état des routes et les réparer coûte de l'argent alors que limiter la vitesse et surveiller les automobilistes en rapporte.
Je dois ajouter que je ne me sens pas concerné car je n'ai pas de voiture depuis 20 ans et que j'ai privilégié les taxis et autres car je n'ai jamais aimé conduire.
80 km/h, pas 50 km/h
SupprimerEn tenant compte de la densité de la circulation, il n'y a pas de bazar...
SupprimerSoit on peut rouler plus vite que des limites arbitraires car il n'y a personne ou presque, soit on roule de façon à ne mettre personne en danger.
On vient de rentrer du Gers par des routes quasiment désertes. il y a un tronçon de route de près de 8 km absolument rectiligne, sans carrefour ni débouché. A 80 km/h, tu as le temps de t'endormir au volant...
Par contre, il y a des routes non limitées (donc 80 km/h) où il est impossible de dépasser 50 km/h sans mettre en danger d'éventuels autres utilisateurs. Et pourtant...
Je me suis fait encadrer une bagnole par un type qui avait le droit de rouler à 90 sur une de ces routes. Preuve que des limites rigides ne sont pas un gage de sécurité.
La société gilet jaune et casque à vélo (dixit Françoise) déresponsabilise le populo qui perd ainsi la faculté de réfléchir et il n'y a rien de plus dangereux qu'un peuple qui cesse de réfléchir parce que d'autres veulent le faire à leur place.
Je n'ai jamais eu confiance dans les limitateurs de vitesses, et depuis que certains se sont bloqués sur Renault et Volvo, ça n'a pas amélioré leur capital confiance...
Molto baci Cara
Je vais faire ma tatillonne, mais ce n'étaient pas les limitateurs qui se bloquaient, c'étaient les régulateurs.(c'est à dire quand ça roule tout seul à la vitesse souhaitée, sans que tu aies à poser le pied sur la pédale.)
SupprimerLe limitateur, lui, ne te dispense pas d'appuyer, simplement il t'empêche de dépasser la vitesse souhaitée. Et ça libère le regard parce que tu sais que tu ne peux pas dépasser.
N'oublions pas non plus que les limitations ne sont pas des vitesses auxquelles il est obligatoire d'aller, mais juste des vitesses qu'il est interdit de dépasser. (voilà encore une chose oubliée)
Ça veut dire qu'on n'est pas obligé de rouler à 90 sur une route limitée à 90. On peut rouler à 80 et même à 50 si on estime que c'est dangereux à tel ou tel endroit.
Mais ça, c'est quand on a un cerveau, je te le concède, et qu'il n'est pas trop bouffé par TF1 et coca-cola...
Cependant, ce que j'interroge, dans mon billet, c'est juste ce besoin d'aller vite... Et pis pourquoi on s'endormirait à 80 alors qu'il y a tant de belles choses à voir ? Si on sent qu'on s'endort, on s'arrête et on fait un somme, voilà tout.
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@Le goût des autres
SupprimerCe qui coûte de l'argent, c'est aussi soigner tous ces abrutis qui ont voulu faire les zazous avec leur vroum-vroum toute neuve, et qui se sont emplafonnés contre un arbre...quand ils n'ont pas provoqué des victimes innocentes en face d'elles...Hospitalisation, rééducation, indemnisations, tout ça coûte un bras à l'état...
Et l'état c'est nous, même ceux qui ne roulent jamais comme toi...
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Bien sûr qu'il y a les kékés, les ivrognes, les imprudents, etc.
SupprimerMais je réprouve l'idée de base qui consiste à penser que le non-respect de la loi est une source de revenus pour l'Etat avant d'être un délit.
A partir du moment où, comme je l'ai entendu dans les années 90, le budget d'Île de France inclurait 690 millions de francs à venir, et personne pour remarquer que si l'automobiliste d'IDF respectait la loi, la région serait à la bourre d'un tas de sous, j'ai pensé que le premier fauteur de dévoiement des lois et de leur esprit était l'Etat...
Et ça, ça fait quand même réfléchir.
Les politicards ont la malhonnêteté tellement génétique qu'ils l'incluent dans leurs budgets...
SupprimerC'est sûr, ça fait réfléchir...Mais qu'est-ce qui empêcherait les gens de respecter la loi, juste pour les mettre en face de leurs forfaitures ?
Malheureusement, quand on met un volant dans les mains d'un homo sapiens, il oublie la civilité et redevient illico néandertalien...
Et ça aussi, ça fait réfléchir...
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Les limitateurs de vitesse n'ont pas, non plus ma confiance.
SupprimerPour doubler (par exemple un camion qui se traine, qui pue et qui bouche la vue de la route), il faut parfois accélérer franchement parce que la distance est courte pour rester dans des limites de sécurité, je verrais très mal ce machin couper mon élan...
J'ai eu deux bagnoles bourrées d'électronique, deux sacs d'emmerdes, en fait.
Mais je ne me fais pas le chantre de la vitesse, c'est juste absurde la façon de la limiter et aberrant la façon de la contrôler.
Selon une association de victimes de la route, 85% des radars sont sur des sites ne représentant que 15% des accidents.
Je passe chaque année devant des milliers de radars, et en 54 ans de conduite, je n'ai passé que trois contrôles d'alcoolémie... Or l'alcool tue plus que la vitesse.
Lorsque j'avais passé mon permis de conduire, moniteurs et examinateurs disaient que lorsqu'on double, on fait en sorte de rester le moins possible sur la voie de sens inverse alors on accélère et après on rétablit la vitesse normale.
Si les politocards mettaient autant d'ardeur dans la prévention des infections nosocomiales que sur les routes, les hôpitaux ne feraient pas près de dix mille morts par an (2,5 fois plus que la route et là, c'est l'Etat le principal fautif).
Et là, c'est moi qui tatillonne: au volant, je ne vois pas grand chose hors du champ de vision de la route, et lorsqu'il ne se passe rien dans ce champ de vision, je m'ennuie souverainement.
Lors d'accidents, l'Etat n'est mis à contribution que lorsque le fautif n'a pas d'assurance RC et passagers. Dans la plupart des cas, ce sont donc les assureurs auto qui casquent (donc seulement les automobilistes).
Je me demande s'il n'y a pas, comme en Suisse, un fond spécial alimenté par une contribution sur les cotisations des assurés.
L'immense problème de la sécurité routière en France, c'est qu'il n'y a qu'un automobiliste sur la route.... et un wagon d'emmerdeurs.
Ti bacio Cara mia
Wouaou ! ça c'est une plaidoirie !
SupprimerJe ne répondrai pas point par point, car il est tard.
Simplement pour les maladies nosocomiales, c'est énorme...j'en suis baba.
Il y a beaucoup d'aberrations dans cette société dite "évoluée"
La vitesse, l'alcoolémie, la course au profit...c'est juste cela que je voulais pointer avec mon petit moine tibétain...
Moi, même à vingt à l'heure, je crois que je ne m'ennuierais pas en voiture. Je chanterais toutes les chansons que j'aime, et je me réciterais par coeur la tirade des nez et le tableau périodique des éléments.
Ti bacio caro
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Je me souviens de la réflexion d'un petit homme à une personnalité connue (mais je ne sais plus laquelle) dans l'émission "Rendez-vous en terre inconnue". Il vivait très chichement mais il souriait tout le temps, les yeux remplis de joie, simplement heureux de vivre, d'avoir le nécessaire. Cet homme dit avec beaucoup de gravité: "Vous les Occidentaux vous avez beaucoup de choses, pourtant vous n'êtes pas heureux". Cela m'a frappé, ce petit bonhomme qui avait une existence pour le moins difficile ne nous enviait pas le moins du monde, bien au contraire. Et c'était très sage...
RépondreSupprimerBisou
Je me souviens très bien moi aussi, de ce petit homme heureux...Je me demande si ce n'était pas l'émission avec François Xavier Demaison...
SupprimerCe qui frappe dans le reportage sur les petits moines, c'est leur sourire.
De toutes façons, si posséder des tas de trucs rendait heureux, ça se saurait : les gens consommeraient moins de prozac et feraient moins de burn-out..
Bisou chère Dé
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Tu as bien raison, Célestine. Et cela vaut aussi pour le bruit et la violence déchaînées par les victoires.
RépondreSupprimerSi tu voyais les rues autour de la place de l'Etoile !... Comme une poubelle qui déborde !
A mon avis, c'est un autre problème (bien que les deux soient liés)
SupprimerLe bruit et la violence sont d'autres nuisances générées par la société de consommation.
Tout aussi graves que le stress et les accidents générés par l'accélération permanente et la précipitation...
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C'est toute la sagesse ancienne que tu (re)découvres... Et toute seule en plus!
RépondreSupprimerOui, tâchons de ralentir autant que possible...
Bisous,
Mo
Toute seule, comme une grande...il y a longtemps que je prône l'éloge de la lenteur, de la dégustation du temps...
SupprimerBisous belle jardinière
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Quel merveilleux texte :) doux comme une musique qui capture les émotions et les restitue en étoiles. J'ai toujours lutté avec mon compteur de bagnole pour etre à 90... 80 ou 100... Mais jamais la nature ne m'a offert de tranquillité à 90. Parfois j'ai enfoncé un peu plus la pédale pour atteindre de nonante dix qui me permettait légalement - mais contre mon confort - de gagner ce fichu temps que l'on quette dans le risque de le perdre à chaque instant... Parfois j'ai calmé ma fougue de la centaine de peur de la sentence... Mais si j'écoute mon tempo, c'est bien à 80 qu'il bat. Ça me fait rire de t'imaginer partager cette même réflexion, ca vibre <3
RépondreSupprimerBonjour Marie Alembic
SupprimerBienvenue sur mon totem.
Je suis très heureuse que tu partages la même sensation d'harmonie en roulant à quatre-vingts...
Ça vibre, oui, au pays du temps de vivre.
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J'mens fout de n'pas aller vite ! Elle passe pas l'quatre-vingt ma traction. Consternation...
RépondreSupprimerEnfin, c’était celle de mon père qui ne passait pas le quatre-vingt. D'ailleurs, à cette époque là, nous aurions été heureux de seulement l'atteindre.
Il y a une route que j'affectionne pour me rendre dans le Cantal, surtout en cette saison, où tous les gps envoient les automobilistes sur les autoroutes, c'est l'ancienne route nationale, complètement désertée, où même à quatre-vingts kilomètres par heure, on va trop vite, alors, je roule à soixante, je ne double que des vélos et je prend le temps d'admirer la superbe vallée de l'Alagnon.
Je savais que tu étais un contemplatif...
SupprimerEt puis, à vélo, ça va drôlement vite, quatre-vingts...pour les obtenir, faut appuyer !
Comme quoi tout est relatif...
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Faut appuyer, faut appuyer, pas forcément ! Je me souviens de la descente du mont Ventoux jusqu’à Malaucène, au frein moteur, calé à soixante dix, les cyclistes nous doublaient comme des flèches. C'était assez impressionnant puisque on ne les entendait pas arriver.
SupprimerAh oui, bien sûr...la descente du Ventoux...
SupprimerJ'avoue, je n'y avais pas pensé...
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Merci Célestine d'avoir donné le lien pour regarder ce reportage, cet enfant crève l'écran et certaines images sont fort belles et tout particulièrement le troupeau dans la neige. Un même mot et des réalités si différentes entre un monastère tibétain et un monastère cistercien et puis au détour des sous-titres, des similitudes sur l'essentiel, sur la finalité de la vie monastique et la joie que procure la certitude d'être à sa place.
RépondreSupprimerJe réalise que je n'ai pas encore expérimenté le 80 sur route ... cela va au départ me demander une vigilance plus grande, le temps de régler mes oreilles.
J'ai rajouté le lien en bas de mon billet.
Supprimerje ne sais pas si Arte ne va pas me taper sur les doigts...mais bon en attendant, c'est bien que mes lecteurs puissent, comme toi, regarder ce reportage.
Parce qu'une fois qu'on a commencé, on ne peut plus s'arrêter...
Belle journée chère Nicole
Bises étoilées
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Je suis incapable de me dépêcher, je ne fais donc pas partie de ces gens qui se dépêchent de courir vers la tombe sans s'en rendre compte.
RépondreSupprimerC'est une grande qualité pour moi.
SupprimerJe reformulerais donc ta phrase de façon plus positive : « je suis capable de prendre mon temps »
Tu saisis la nuance ? Pour moi, ce n'est absolument pas une incapacité, de ne pas rouler vite.
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Comme disait mon père, brimé par une voiture poussive, une épouse prudente et des enfants à l'arrière quand une voiture de sport le doublait "Regarde moi ce couillon ! Il sera arrivé à la morgue avant d'être arrivé à 300"
SupprimerJ'ai lu attentivement tout ce qui précède. La phrase d'heure-bleue me rappelle la réflexion de mon plus jeune fils à son institutrice lui disant sans cesse "dépêche-toi Mathieu" : 'Je n'ai pas été fait pour me dépêcher". Et je crois effectivement qu'il ne pouvait pas se dépêcher. Par contre, il a dû apprendre à anticiper, afin de ne pas louper avions, rendez-vous et autres obligations professionnelles.... il est musicien, et les retards ne pardonnent pas !
Supprimer@Le goût-des-autres
SupprimerIl me fait de la peine, ton père...
Mais il avait la bonne formule pour accepter son pauvre sort, finalement...
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@ Anne**
SupprimerOui tu as raison, mais comme disait ma grand mère, il ne faut pas confondre vitesse et précipitation...
Pour arriver à l'heur sans se presser, il faut se donner de la marge et se lever plus tôt, c'est certain...
Quel beau métier, musicien. Qui demande d'avoir le sens du rythme et du tempo.
Bisous chère Anne**
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Tout là-haut près du ciel, le si bel enfant du monastère accroché à la voûte céleste, irradie, nous illumine de par son regard,... il a choisi son chemin déjà emprunté dans une autre vie, ...engagé, rudimentaire, spartiate, qui sera rythmé par les apprentissages. D'autres enfants avec lui, tellement matures, aux grandes capacités, apprennent la vie, la spiritualité. Kenrap fait partie de cette expédition avec les moines bouddhistes de Phukthal qui quittent leur communauté pour se rendre dans des villages éloignés, faire des prières dans chaque maison... mais le chemin enneigé est long, difficile, escarpé, longeant la rivière qui déroule ses eaux en rubans azurés.
RépondreSupprimerTon chemin Célestine se confond avec le leur, où tu savoures avec gourmandise la douceur la patience qui prend son temps, hors du temps lentement cadencé, un temps qui ne se perd jamais mais se délecte dans chaque brin de ses fils !
Merci une fois de plus pour la beauté de tes mots si poétiques.
Bisou, bisou.
Merci à toi, den. Ce reportage est d'une beauté époustouflante, car il me connecte à des choses puissantes en moi.
SupprimerUne sorte de recherche qui est toujours là, en tâche de fond.
Une recherche de ce qui est essentiel et de ce qui est illusoire.
La poésie, alors, coule toute seule.
Bisous étoilés
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J'avais déjà vu ce documentaire, et revue, comme toi, récemment. Toujours épatée par la joie et la philosophie de ces êtres. Et ces bouts de choux : admirables !
RépondreSupprimerIl se laisse voir et revoir, en effet.
SupprimerUne merveille !
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Bonsoir Célestine, j'aime ton billet, ta photo et ton lien, ce peuple si calme!
RépondreSupprimerConcernant la conduite, en ville, on est limité, 40, 50 ou 60 Kmh. Donc aucun souci pour moi car je n'aime pas rouler sur les autoroutes. Cela me convient très bien.
Je te souhaite une douce soirée et belle journée de mercredi avec mes amitiés et bisous ♥
Tu vis en Suisse, je crois...
SupprimerPourquoi tout semble toujours plus facile dans ton pays ?
Pourquoi en France tout est toujours si compliqué ...Rouler à 80 me semble tout à fait raisonnable. Et une simple règle de trois prouverait que l'on gagne bien peu de temps à rouler vite, au final...
Bisous chère Denise
♥
Le soleil suspendait sa boule rouge au trapèze céleste... C'est pour ce genre de belle phrase que j'aime venir te lire... Et là tu m'a transportée au pays du calme, de la lenteur, du temps de vivre!
RépondreSupprimerMerci chère magicienne des mots!
bisous
Merci, c'est tout gentil, Maryline, moi c'est pour l'enchantement de ton petit monde de papier que j'aime te visiter...
SupprimerBisous
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J’ai vu l’emission. J’en avais les larmes aux yeux.
RépondreSupprimerC’est vraiment magnifique ces petits enfants qui accèdent si tôt à la sagesse, et en même temps comme ça est dur d’arracher un enfant si tôt à sa mère ...
Tu me connais : je réagis en mamma italiana.
Bises
Angela
Oui c'est vrai, c'est dur. Mais ils n'ont certainement pas la même façon de penser là-bas...
SupprimerIls sont davantage dans l'acceptation.
Et être moine est un honneur là-bas.
Bisous ma belle
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Chapeau Célestine !! Le passage à 80 kilomètres heure t'inspire de bien jolis mots et des pensées que je savoure.En voiture, l'inspiration se fait entendre (en marchant aussi , le déplacement est prolifique, Platon faisant ainsi ) J'aime la manière avec laquelle tu évoques ces petits moines bouddhistes qui nous font méditer sur le sens de la vie qui est tout autre chose que celui de la vitesse et la course au fric . Merci pour ces belles pensées vagabondes !
RépondreSupprimerMerci cher musicien.
SupprimerÇa fait plaisir un petit passage de toi ce soir...
Et en plus tu cites Platon.
Merci pour ces mots, bises crépusculaires
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Compris. On va lever le pied en repartant demain.
RépondreSupprimerD'ailleurs la chose la plus épatante qu'on a vue au Mans c'était un escargot :
https://farm6.static.flickr.com/5744/22437473355_516936b448_b.jpg
Bonne fin de mois de juillet !
C'est étonnant, parce qu'il y a les mêmes en ce moment près de chez moi...
SupprimerBon retour mon oncle.
Prends soin de toi
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Il y avait un vieux slogan qui disait : « la vitesse c'est complètement dépassé »
RépondreSupprimerJe crois qu'ils avaient raison. J'ai perdu quelqu'un de cher dans un accident dû à la vitesse, et je suis tellement heureux d'apprendre que vous n'êtes pas tentée d'aller vite sur la route.
Je vous embrasse affectueusement, délicieuse.
~L~
Votre témoignage est émouvant.
SupprimerJe crois qu'il y a plein de gens qui ont perdu des êtres chers, à commencer par ma voisine la semaine dernière. Un jeune de 24 ans. C'est tellement affreux de mourir sur la route.
Moi aussi je vous embrasse
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J'ai parfois l'impression que tu viens murmurer à mon oreille, rien que pour moi. Comme si tu connaissais mes travers du moment. Ne pas courir, ne pas se dépêcher, prendre son temps - lutter contre cette drôle d'impression que je n'aurai pas le temps....
RépondreSupprimerJe le savoure, je le déguste ton billet si zen !
Oui petite miss
SupprimerLes messages zen ont ceci de particulier qu'ils nous murmurent à l'oreille.
Savoure la vie, elle est précieuse
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Je roulais déjà à 80 km/h avant la loi, car j'aime bien regarder le paysage...pendant le quart d'heure où je me rends au travail...je traverse une forêt et j'aperçois chaque jour des renards, des chevreuils...etc.
RépondreSupprimerMais je peux me le permettre, je n'ai qu'une demi-heure de route par jour, ce n'est pas le cas de tout le monde...
Je connais plein de gens que ça ennuie considérablement (parce que leur métier demande beaucoup de trajets).
Ils sont presque sûrs d'alimenter, à un moment ou à un autre, le tiroir-caisse des amendes. Non pas parce qu'ils sont des chauffards, mais parce qu'ils tentent de faire tout ce qu'ils ont à faire dans une journée et que ça déborde de toute part.
Le paradoxe est qu'on nous met la pression pour en faire toujours plus, toujours plus vite...et qu'on ne nous en donne pas les moyens....
Même quand je travaillais douze heures par jour, je ne suis jamais allée vite en voiture.
SupprimerIl serait bon que chacun s'interroge sur un système de société qui presse les individus comme des citrons jusqu'à ce qu'ils explosent en burn-out.
N'est-il pas vraiment là, le paradoxe : perdre sa vie à la gagner ?
Bisous
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Voilà un sujet, qu'il est noble ! Nous rentrons tout juste la femme que j'aime et moi d'un voyage en automobile, 1400 kilomètres, que de l'autoroute et absolument aucun intérêt sinon relier deux villes avec un ration temps/sécurité correct. Auparavant j'ai fait réviser les freins, changer deux pneumatiques sur notre C5... je n'ai dépassé que trois fois les 110 kilomètres heures c'était pour effectuer un dépassement à chaque fois. Je ne roule qu'à 110 kilomètres heures sur autoroute en règle générale pour les raisons suivantes : économie et sécurité.
RépondreSupprimerJ'aime la vitesse, la vitesse en moto, à la voile, à ski, en vélo ou bien en auto c'est une décharge d'adrénaline absolument formidable prendre quatre ou cinq virages à la limite du décrochage sur une petite route bien repérée, au revêtement impeccable en toute visibilité seul loin de toute fréquentation humaine c'est très grisant.
J'ai fait ces expériences là, mon corps est marqué de trois ou quatre chutes sans autres gravité qu'une moto cassée que de quelques séjours à l'hôpital sans gravité énorme, j'ai eu mal je l'ai cherché... basta !
Aujourd'hui et depuis quelques décennies je suis un père peinard, je me gave de paysage sublimes, laisse passer la dadame à son chienchien, me déporte légèrement sur la gauche pour que la moto ou le scooter me dépasse quand elle le souhaite, peinard !
80 km/h sur les départementales non entretenues... je n'ai absolument aucun souci avec ça.
Ton sujet est noble, Célestine, la vitesse c'est dépassé, c'est entendu mais dans ce cas il faut être réaliste et responsable c'est à dire qu'il faut encourage la non vitesse de l'autre... je m'explique, il nous est facile de ne pas rouler (trop) vite alors n'obligeons pas le livreur, l'employé à user de vitesse pour nous livrer la merde achetée sur internet. Mais là, c'est autre chose ça demande un autre effort, ça réclame un minimum de conscience et de recul.
Une grosse bise Amie, Bleck.
J'adore ta réponse. Et je plussoie à tout ce que tu dis.
SupprimerJ'ai roulé vite, moi aussi, et un jour je me suis fait peur.
Depuis, effectivement, je lève le pied, si je suis pressée je pars une demi-heure plus tôt et plus jamais je n'appuie sur le champignon.
Mais tu as raison, je ne suis pas pressée non plus d'aller acheter mes légumes au marché. Alors acheter sur internet, j'évite. Surtout sur certaines grosses enseignes dont on connaît les principes humanistes et moraux...
Gros bisou cher blecK
Je suis ravie que tu aies participé au débat de si belle façon.
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Je ne vais pas bien vite non plus.
RépondreSupprimer"C'est l'âge, mamie" me dirait mon kiné, jeune chien fou qui aime se moquer de mon grand âge alors que je ne suis même pas mamie, moi. ;)
Rhôô ! il va falloir que le grand ou la poulette remédient rapidement à cette incongruité ! ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Quand j'ai le temps, j'aime rouler sur les départementales et profiter des paysages. Ah combien de levers de Soleil ai-je assisté sur les monts lorsque je partais suffisamment tôt pour pouvoir me permettre de ne pas prendre l'autoroute ? La lumière du matin ou du soir. La beauté des paysages de vignes sous le Soleil flamboyant …
RépondreSupprimerMême si j'apprécie l'autoroute quand il s'agit de me transporter d'un point A à un point B rapidement pour profiter aux maximum de ma famille ;-)
Comme le Petit Prince, j'apprécie moi aussi les couchers de soleil...et les routes secondaires.
SupprimerMais l'autoroute...de moins en moins. Je préfère arriver une heure plus tard mais vivante.Et détendue...
Bisous
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J'ai le plaisir de rouler sur l'autoroute … parce que je m'arrange (presque) toujours pour la prendre quand je sais qu'il n'y a personne ;-) Trop de monde, je fuis, direction le réseau secondaire (presque tertiaire vu où je passe parfois :-P)
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