- Au pays des Thraces, justement. Là-bas, dans les Balkans, où leurs vestiges vieux de plusieurs millénaires restent encore visibles, d'Egée au Pont-Euxin, du Danube aux Carpates...
La mer faisait des cloques de bulles, telle la bave d'un escargot géant, escamotant à mesure de mon passage les moulages fragiles de mes pieds... et je me mis à songer soudain à toutes ces traces subtiles ou diaphanes qui peuplent nos vies.
Un peu de lait ou de confiture sur la lèvre gourmande d'un bébé, les reflets irisés de l'essence dans une flaque... Empreintes de doigts, de pas, de roues dans le sable ou la boue... Herbe couchée après le passage du campeur.
Oreiller portant encore l'odeur des cheveux aimés au matin. Un peu de rouge à lèvres sur le bord d'un verre, un peu de cendre sur le tapis.
Tous ces objets que nous oublions, comme autant de traces de notre passage, et peut-être notre envie de revenir. Un parapluie, un mouchoir, le stylo avec lequel, fébrilement on a griffonné un numéro sur notre bras.
Notre émotion en retrouvant celles de notre passé, vieilles photos d'enfance, lieux parfumés de larmes ou de fous-rires, graffitis, coeurs entrelacés avec deux initiales sur un arbre, stigmates, vermoulures, fresques à demi effacées...
Indésirables parfois pour qui veut maquiller un crime affreux, et très moches quand on pose nos gros cacas de prétendus « civilisés » industriels, bidons toxiques, canettes plastiques sur la mousse tendre de la forêt ou sur la neige vierge des sommets.
Et si le temps laisse les siennes sur nos visages et dans nos âmes, celles que nous nous appliquons à laisser sont de petits morceaux de nous que l'on sème à la postérité comme des plumes au vent de l'oubli. Des lettres à plus tard. Des petits bouts de nos coeurs qui sècheront comme des fleurs entre les pages d'un livre. Chacun laisse sa griffe, sa marque, son estampille dérisoire ou futile au regard du cosmos. Certains grands de ce monde laissent une oeuvre, une conquête, ou un palais. Pauvres rois pharaons...
J'y pense, parfois, quand la mer me rappelle mon impermanence et ma finitude. Que restera-t-il de moi ? Et de toi ? Y penses-tu, aussi, à tes moments perdus ? Un peu d'écume sur la grève ?
¸¸.•*¨*• ☆
Musique: Lisa Ekdahl, Daybreak.
Notre temps peut-il se perdre dans l'espace tout près de l'horizon bleuté, Célestine ? peut-il se dissoudre quand l'empreinte appuie et marque l'infini comme la ride au visage marque son chemin des ans, imprime ses brins d'amour L'empreinte est le souvenir tracé à jamais, je crois, d'un déambulé sur le sable aux pieds nus, même s'il devient invisible parce que l'écume des vagues l'efface.
RépondreSupprimerElle marque de sa peau fine qui demeure posée à toujours et encor' sur l'écorce de notre infinitude.
Merci pour tes mots .
Je t'embrasse.
Chère den, j'aime, je te l'ai dit, quand ton inspiration prend son souffle dans la mienne.
SupprimerTes mots sont comme ce sable qui coule entre les doigts, ils pointent le temps qui passe en laissant leur caresse au creux des mains.
Merci à toi
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Bonjour Célestine, tu parles bien de toutes ces choses qui nous émeuvent. Non seulement ta photo qui accompagne tes mots est trés belles, mais eux mêmes sont trés évocateurs de belles chose. (Je ne parle pas des traces que nous laissons sur la neige vierge des sommets, ni sur la mousse verte de la forêt, car ces actes suffisent à ternir tout ce qui peut même en parler !) Merci de ce beau billet.
RépondreSupprimerLes dénoncer me semble quand même important, même si je n'irai jamais en haut de l'Everest pour enlever les sacs poubelles... ;-)
SupprimerMerci délia pour ton passage, c'est une jolie trace que tu as laissée là.
¸¸.•*¨*• ☆
bien sûr qu'on y pense ;-) c'est fort simple, de moi il ne restera rien
RépondreSupprimerEt ton piano ? Ton jardin ? Ton carport et surtout, surtout...les étoiles dans les yeux de tes élèves...♥︎
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Un carport ? Qu'est-ce ?
Supprimer:)
Caisse, tu veux dire ? Parce que c'est une sorte de hangar pour garer sa voiture...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Vous écrivez là un de vos billets poético-philosophiques dont vous avez le secret, délicieuse.
RépondreSupprimerNous menant sans violence à réfléchir à la vie, et à la mort, cette grande égalisatrice qui rabote les rois pharaons (je goûte l'allusion à une belle chanson de Brassens, au passage)
Votre trace sera subtile ? De précieux mots semés "comme des plumes" qui nous caressent le coeur.
Au matin, c'est merveille pour commencer une journée...
Merci.
~L~
J'aime bien « la grande égalisatrice qui rabote les rois pharaons »
SupprimerC'est tellement vrai, et tellement bien dit...
Les traces des siècles s'enfoncent dans la terre, et réapparaissent dans les carottes des archéologues...
Je vous embrasse, tiens.
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Que reste t-il des êtres que j'ai aimés ? Des objets, très peu, trois fois rien, mais dans mon cœur ils sont tous là, jusqu'à ma propre fin sûr Ségur ! ];-D
RépondreSupprimerPour tous mes souvenirs, les plus récents, une plage, le vent de la mer, des cheveux flottants caressant mon visage, curieux que tu en parles, car le soir je me suis endormi avec ce parfum doux et léger.
Sûr segur ? Bof, sors de ce corps !
SupprimerUn parfum de plage, de varech et de goémon...
Oui je vois bien. ce devait être magique ;-)
Sais-tu que les traces olfactives sont les plus tenaces de tous les souvenirs ?
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¸¸.•*¨*• ☆
Chaque lieu où nos pas ont gravé leurs empreintes devient souvenir indélébile sur nos sentiers de vie.
RépondreSupprimerMarie (01/11/2017)
J'aime beaucoup ta phrase, Marie.
SupprimerElle correspond à un ressenti très fort que j'ai : je n'oublie jamais un lieu où j'ai vibré.
Je t'embrasse
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Coucou. Ah! Le thème de l'impermanence ne pouvait que me faire arriver par ici. :-)
RépondreSupprimerComme Andiamo, je regarde les souvenirs de ceux que je ne vois plus, soit parce qu'ils sont définitivement partis, soit parce qu'ils sont ailleurs. Il ne reste que des objets et pourtant, combien ces objets sont chers, même s'ils n'ont aucune valeur vénale. C'est une leçon de vie finalement. Apprendre à connaître la vraie valeur des choses, et cette valeur-là n'a rien de matérielle finalement.
J'ai toujours aimé marché sur plage. Quand je le fais, je me retourne pour voir que la mer efface rapidement mes pas. Finalement, tout passe.
Bises alpines belle frangine. Et merci pour tes mots délicats qui restent, eux.
Je sais que l'impermanence est un thème récurrent sur les blogs. Sans doute parce qu'ils sont fréquentés par beaucoup de gens qui réfléchissent à la vie, à son sens et prennent dans chaque vol d'oiseau une leçon de vie.
SupprimerEtudier les traces, du temps, des animaux, des gens, c'est se pencher sur cette impermanence qui prend, par moment, l'habit de l'éternité : et cela donne la poésie.
Merci belle alpine
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Il restera sans aucun doute tes écrits
RépondreSupprimerOui d'ailleurs comme je suis prudente, je les écris aussi sur papier...au cas où il y aurait un bug informatique géant...
SupprimerBisous miss¸¸.•*¨*• ☆
tiens! ça fait echo à mon livre lu ces temps ci, que reste t-il de nos vies?bises Célestine
RépondreSupprimerVeux-tu parler de « ce qui reste de nos vies » de Zeruya Shalev ?
SupprimerBises ma belle
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Ce qui reste de nous après nous? De mon père il ne me reste qu'un étui à cigarettes en argent gravé à ses initiales, quelques montres, un trousseau de clés, ses précieuses jumelles et des photos jaunies ou ternies... De moi il ne restera sans doute que quelques artefacts du même genre... Et une tonne d'infos dispersées aux 4 coins de l'internet, cette extraordinaire mémoire de l'humanité, de laquelle mon père est d'ailleurs pratiquement absent car disparu à l'aube de la fulgurante vulgarisation du web... J'en deviens tout émotionné...
RépondreSupprimerÇa m'émeut aussi beaucoup ce que tu dis. C'est la fameuse charge émotionnelle des objets. Les jumelles de mon père ...voilà que je sens les larmes monter...un petit moment d'émotion.
SupprimerCertaines traces sont des brûlures, ou des cicatrices de brûlures...
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C'est beau !!!
SupprimerQuelle trace laissera-t-on ?
RépondreSupprimerVaste question puisque les plus indélébiles sont hélas celles des tyrans sanguinaires ou des despotes.
Les traces des gens que j'ai aimé et qui me l'ont rendu sont gravées dans le temps de ma mémoire. Ce n'est pas un héritage transmissible au delà d'une génération.
La plus durable (j'espère) sera cette ruine de ferme à laquelle j'ai consacré 20 ans de ma vie pour lui redonner vie et en faire un petit paradis...
Ti bacio
Je confirme : c'est un paradis ta ruine, et pas seulement parce que tu y as travaillé. Mais surtout à cause de l'âme de son propriétaire, qui est grande et belle.
SupprimerSéquence émotion, (bis)
Molto baci
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Mon petit havre de paix en Bourgogne semble avoir de quoi séduire, mais là, je faisais allusion à ma maison en Suisse que tu ne connais pas (encore). Comme elle est veillée de l'autre bout du village par le fantôme du château, tu auras peut-être l'occasion de combler cette lacune :-).
SupprimerC'est fou ce que sur ce blog il peut y avoir d'émotions en cascade... ;-)
J'ai l'impression que je laisserai des souvenirs changeants et variés en fonction de ma devise: "Ou meilleur, ou pire, à toi de choisir."
Et comme d'incertains se sont comportés de façon à allumer la deuxième face de l'alternative.....
Tanto baci Cara mia
C'est qui ces incertains qui allument ta mauvaise face ?
SupprimerJ'ai hâte de connaître ton petit paradis...
Tanto baci anch'io
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Ce n'est pas une mauvaise face de ne pas se laisser emm.... par des cons, des salauds, des profiteurs, des jaloux....
SupprimerEt dans le lot, il y en a qui cumulent...
La dernière fois que j'ai du le faire, c'était avec Aukazkouilles.
J'espère à chaque fois que ce sera la dernière, car ça me met de mauvaise humeur de devoir me fâcher, alors 'écrase, je disperse, je ventile.....
Ti abbraccio Cara
Ah oui effectivement, la c'était du lourd...
SupprimerMais on a dispersé ventilé bien comme il faut...
Elle n'est jamais revenue.
😉
Toutes ces traces
RépondreSupprimerQui nous dépassent
Qui s'entrelacent
Et qui s'effacent
Un quatrain qui dit tout.
SupprimerMerci Suzame. Et merci aussi pour le pont, sur ton blog... :-)
♥︎
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Un qui aura réfléchi sur ce thème, c'est le Charles Trénet :
RépondreSupprimerhttps://www.youtube.com/watch?v=1hfCVJUXHRs
https://www.youtube.com/watch?v=DEmQSeNQrh4
Comme je fais partie d'une communauté qui a quitté son pays sans rien emporter, j'ai appris à ne pas m'attacher aux objets. Je laisserai derrière mon écran de fumée quelques amis, 2 ou 3 gosses et une ribambelle d'arbres.
Je me souviens avoir laissé une nuisette accrochée à une patère, un acte manqué exprimant sans doute mon envie de revenir sous cette ribambelle d'arbres, avec les étoiles au plafond et la musique et le vin...
SupprimerEt tes deux ou trois gosses...
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Il ne restera en effet que des traces de nous, tant que des vivants seront là pour les évoquer : le son de notre rire, une expression type qui "est tout nous", une affreuse tasse dans laquelle nous insistions pour boire thé ou café, des cheveux incoiffables et incoiffés en permanence, quelques anecdotes. Mais il restera plus que ça, invisible : ce que nous aurons semé, dans enfants ou neveux et nièces, amis, et qui continuera son chemin, sans savoir qu'il est parti de nous...
RépondreSupprimerBaci sorellita!
Ah...la tasse oui, et les expressions, tout ce qui fait nous tu as raison.
SupprimerEt les graines semées, bien sûr...Le grand cycle, la roue à aubes qui perd quelques gouttes d'eau à chaque passage...Le bonheur d'avoir fait partie, un instant, de cette aventure de la vie...
Baci, sorella, con emozione
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Quelle jolie photo Célestine tout comme tes mots délicieux à lire. Il restera des traces de nous, c'est certain, mais ce seront des traces dans les coeurs qui eux seront indélébiles.
RépondreSupprimerMerci pour tes mots très touchants.
Bisous ♥
Tes photos seront sans doute de très belles traces de toi, Denise...
SupprimerAinsi que ton émerveillement à nous rêver chaque jour le monde aux couleurs de ton arc-en-ciel personnel.
Merci.
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D'accord avec toi, Célestine, quant à Denise. <3
SupprimerN'est-ce pas qu'elle est chouette notre Denise ? Comme toi, Lou. Vous êtes de petits soleils.
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Nos p'tits bouts d'coeurs, nos p'tits bisous d'amour, nos mots doux doux doux, seront avalés comme des roudoudous pour toute l'éternité éphémère de nos vies sans importance qui importeront quand même à ceux qui resteront.... Zing boum !
RépondreSupprimerC'est bien résumé, eMmA !
SupprimerUn commentaire optimiste et plein d'énergie. Vivons tant qu'on est vivants !
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Une petite fille dit en me regardant le visage "Oh, tu es toute froissée" ! suffirait il de défroisser pour que l'empreinte du temps disparaisse ? Célestine, , souviens toi : peu de temps après le départ de ton papa, il te suffisait de penser à lui et son visage était présent, très net; puis les mois ont passé floutant son portrait. Maintenant il est au fond de ton coeur, ne vieillit plus, ne prend pas une ride mais son image n'est peut être plus aussi précise. Tout ceci pour répondre à ta question : Que restera-t-il de moi ? Il restera de toi ce que ton père a laissé, pour nous, derrière lui : les écrits d'une poétesse, les gestes d'amitié , les mots de compassion qu'elle a offert à ceux qui en avaient besoin . Pour tout cela : Merci. Bien amicalement à toi.
RépondreSupprimerMon père est encore bien présent en moi, et puis il y a les photos, ces traces du passé particulières, où les gens sont figés dans un instant de leur vie ...
SupprimerMais j'essaie de me souvenir de sa voix, pour ne pas la perdre, car je n'ai pas d'enregistrement de lui...hélas.
Ce qui froisse, c'est l'oubli. Mais l'amour défroisse tout.
Bisous ma Chinou.♥︎
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RépondreSupprimer« La mer faisait des cloques de bulles, telle la bave d'un escargot
géant, escamotant à mesure de mon passage les moulages fragiles de mes
pieds... et je me mis à songer soudain à toutes ces traces subtiles ou
diaphanes qui peuplent nos vies. »
Ben mince alors !
Depuis mon blog j’étais allé laisser une petite trace à la suite de ce
billet doux comme une caresse ; pis voilà que la connexion au tien n’y
était point…… plouf ! Mon message tombé à l’eau….Sans trace, impossible
de reconstituer à l’identique cette impro inspirée par l’admiration.
Contemplation devant cette douceur, comme celle du vent caressant le
corps étendu sur le sable chaud de la plage, un après midi d’été….
Des traces ? Mes souvenirs en contiennent tant…
Mes préférences bien entendu vont vers ceux de ces souvenirs qui
contiennent cette douce chaleur, cet émerveillement de l’être devant le
reflet éphémère de ses pas.
J’entends ces cris joyeux de nageuses et nageurs que ma brasse a croisés
un instant .
Mais, moi l’amateur de fossiles pour la beauté de la nature qu’ils
révèlent, je ne me soucie pas de laisser à la postérité sur un sol
sédimentaire les traces de mon poids, poids bien plus léger que celui
d’un dinosaure.
J’espère seulement que ma présence éphémère sur la belle bleue aura été
appréciée comme j’apprécie la beauté de tes billets, chère Céleste.
Bises tracées vers les étoiles
J'aurais bien aimé lire ta première impro...voilà ce qui arrive quand on ne s'assure pas d'être connecté avant d'appuyer sur "envoyer...
SupprimerUn petit truc: faire un copié de ton commentaire avant de le publier. Comme ça au moins, il en restera...une trace !
Bon ta deuxième impro est quand même très bien, poétique et lyrique...
Simplement, je ne sais pas comment je dois prendre le fait que dans le même temps, tu me dis que tu apprécies la beauté de mes billets, et qui tu es amateur de fossiles... muahaha !
Bon allez, j'arrête de te charrier, l'ami.
Bises joyeuses
¸¸.•*¨*• ☆
Oui, c'est le genre de pensées qui me traversent parfois en bord de mer en voyant diverses traces mais je le dirai beaucoup moins joliment que toi!
RépondreSupprimerBisous Célestine,
Mo
Oui mais toi, Mo, tu connais la trace des limaces, celle des oiseaux qui picorent, la trace de l'eau dans les semis, celle des graines et celle de la lune...
SupprimerBisous belle jardinière
¸¸.•*¨*• ☆
Sublime, ton texte qui laissera des traces assurément ! chaque mot que tu as joins à ce tapis tissé et en couleurs, frappe par sa tonalité généreuse et de joie qui résonne comme un cœur, ce cœur qui ne se lasse pas de battre et de s’émerveiller de tout ce que la vie lui offre, si on ouvre bien les yeux, et si on laisse son âme vagabonder à tout-va. La Bulgarie, ce pays des Balkans qui prolonge la chaine des Carpates, qui elle aussi prolonge celle des Alpes, t’a émue et t’émeut encore par ses diverses couleurs et autres convenances, de la manière de vivre de ses gens, dans leur simplicité et leur rêve aussi. Voilà notre Céleste qui brassait les mots dans tant de jolis billets qui venaient les uns après les autres, et écrits avec tellement d’imagination, pour nous faire plaisir et nous les faire partager, touche aujourd’hui de ses mains propres en nous apportant de loin ce que ses grands yeux ont pu voir, admirer, fixer et qui avaient tellement nourris son cœur et toute son âme, Vient nous les offrir comme un butin, oh ! fait de joyaux licites et impalpables bien sûr et ce pour notre bonheur, son bonheur de nous les faire partager.
RépondreSupprimerCe sont peut-être des joyaux impalpables, mais ils font chauds au cœur.
Que peut ma finitude si j’emmagasine tant de rêve.
Merci de tout cœur chère amie.
Bisous rêveurs et enchantés
Quel souffle ! Quel brio...
SupprimerJe ne sais que répondre à une telle vague sur le sable de mon petit billet.
C'est vrai, mon voyage m'a inspirée beaucoup de réflexions et de rêveries. C'est un pays qui donne des rêves.
Des joyaux impalpables, c'est très joli ça. Merci Bizak
Bisous confus et admiratifs
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Passer dans le temps, en laissant ici où là, des bouts de nous grâce à ces choses que nous avons touchées. Les livres que nous avons lus. Les photos que nous avons capturées dans la jungle de notre existence. Les rires que nous avons donnés, sans retenue. Les mots que nous avons couchés sur une carte postale. L’amour que nous avons su partager de notre vivant et qui respirera dans la mémoire de chacun. Aurons-nous semé l’essentiel d’un regard ? Cuisiné la confiture colorée de parfums sucrés ? Fait pousser l’arbre aux mille écus ?
RépondreSupprimerJe me réfugie sans nostalgie dans les douceurs innocentes qui ont bercé mon enfance. J’espère, à mon tour, offrir autant de petits bonheurs à mes enfants, petits-enfants, pour les aider à aller plus loin sans moi.
Traces de bises du soir.
Tu exprimes avec tes mots à toi toute l'importance de ces traces diaphanes...et c'est beau.
SupprimerJe crois qu'en agrandissant sa famille, on est encore plus sensibilisé à ce que l'on va laisser de notre passage... Une transmission de quelques valeurs, un fil rouge, une flamme qui ne s'éteindra pas avec nous...
Bises nocturnes
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Sans fausse humilité, je répondrai juste qques cendres et de la (bone) terre. Le reste sera p eut etre dans le coeur de gens proches,,un souvenir leger comme une respiration , simplement. Mais comment savoir finalement..
RépondreSupprimerTu as écrit « bone » comme « os » en anglais, ce qui fait un jeu de mot macabre mais délicieux...
SupprimerBisous ma belle LN
¸¸.•*¨*• ☆
Subtil hein, mais pas fait exprès, ou j'ai oublié, surtout lorsque c'est écrit à 3h00 du matin lors d'une insomnie de contrariété, en pleine obscurité pour ne pas perturber mon chéri...
SupprimerSubtil oui, malgre l'insomnie...ou à cause d'elle
SupprimerNe pas dormir donne parfois des fulgurances...
¸¸.•*¨*• ☆
Merci pour ton texte ♥
RépondreSupprimerAvec plaisir, Cathy
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Il est des traces que l'on prend plaisir à contempler comme les bulles dans la flûte de champagne,;-) le nid abandonné qui a vu une nichée.... des traces douloureuses celles des larmes, celle des coups laissés par le soleil ou la violence.... Celles qu'on ne devrait pas trouver comme les canettes sur les bords du chemin ou les crottes de chien sur le trottoir... et celles que personne ne remarque comme les bleus au cœur.
RépondreSupprimerC'est toujours un plaisir de te lire Célestine! Tu laisses des traces de petits bonheurs dans mon cœur.
bisous
Celles que personne ne remarque, comme les bleus au coeur...
SupprimerOui, tu as raison, ce sont des traces invisibles de l'extérieur, et pourtant comme elles font souffrir...
Bisous belle conteuse
¸¸.•*¨*• ☆
"et la mer efface sur le sable, les pas des amants désunis"... mais aussi ceux des amants unis, et même de ceux qui n'ont pas d'amant
RépondreSupprimerOui la mer efface tous les pas...mais cette trace légère aura eu le mérite d'exister, tout comme tout un chacun...
SupprimerBisous emma
¸¸.•*¨*• ☆
Moi, j'espère qu'il restera de moi une trace dans le cœur des personnes aimés… des paroles, des caresses et quelques rires.
RépondreSupprimerNous l'espérons tous...
SupprimerEt je suis certaine que les tiens ne t'oublieront pas...
¸¸.•*¨*• ☆
J'y pense souvent ! Je crois qu'il ne restera pas grand chose. Autant j'aime ma maison et mon jardin autant j'accepte l'idée de ne pas y être attaché et d'accepter que tout cela parte en fumée ! J'aime bien cette idée que tout s'en va, tout se dissout…..Finalement il ne restera que mon âme, cette parcelle de moi, ce trait d'union entre toutes mes vies .
RépondreSupprimerC'est beau ce que tu dis Daniel...
SupprimerAvec une sorte de certitude tranquille...
En attendant, profite de ton jardin et de ta maison.
Bisous parfumés
¸¸.•*¨*• ☆
Un peu de brume sur la Sarthe ? Un peu de sourire sur quelques visages de Bretonnes ?
RépondreSupprimerMais je ne me pose pas ce genre de question car je n'ai aucunement l'intention de disparaître : je suis immortel ! ;-)
J'espère que c'est héréditaire ? ;-)
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Bonsoir Célestine, "la mer sans arrêt roulait ses galets" ah !! voila qui me fait penser à cette célèbre chanson de Jean Ferrat. Ton texte est à la fois poétique et gourmand avec ses métaphores bien trouvés; Et puis, il est vrai de dire que nos gros cacas de fichus civilisés gâchent souvent cette belle nature qui ne demande qu'à s'épanouir. l'humain ne se rend pas compte de la chance qu'il a . les animaux sont plus reconnaissants.
RépondreSupprimerLes bidons de caca toxique sont un clin d'oeil à une chanteuse des années 70, Michèle Bernard, que j'adore, et qui a écrit un petit chef d'oeuvre écolo qui s'appelle l'Autruche.
Supprimer(sur deezer)
Bisous cher musicien, merci.
¸¸.•*¨*• ☆
ah oui !! Michèle Bernard qui est Lyonnaise !
SupprimerTu me l'apprends, je ne savais pas...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
COOL !!
SupprimerIl est dit qu'un homme, se promenant à l'endroit où se joignent les rives du Tigre et de l'Euphrate, se retourne sur ses pas, constate que l'on peut lire sa trajectoire dans ses traces, et invente l'écriture...
RépondreSupprimerJolie légende, Tiniak.
SupprimerMerci ♥︎
Moi j'aime les petites traces de doigts des enfants sur les vitres. Depuis qu'ils ont grandi, mes vitres sont beaucoup trop propres ça me déprime !
RépondreSupprimerBises
Angela
C'est mignon, c'est vrai...
Supprimermais il y aura les petits enfants, un jour, non ?
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Je cale ! Quand je cale, soit, je n'ai aucun mot, soit, j'en ai trop, impossible à relier ensemble. Ainsi figés sur le papier, ces mots sont comme une trace de mon passage chez toi. Mais je suis le seul à les voir.
RépondreSupprimerJe dois dire que le sujet est difficile. Ton texte est vraiment... délicieux. C'est le mot. Un texte que l'on goûte comme un dessert gourmand, sans en perdre une miette.
Il y a les traces que nous laissons de notre passage sur terre, involontairement, sans s'en rendre compte, celles que nous laissons sur le net et puis il y a les empreintes, beaucoup plus personnelles et subtiles. Une part de nous, plus intime que seuls les proches savent reconnaître.
Que restera-t-il de moi ? Des brouillons incompréhensibles ? Pas sûr.
Quelques biens matériels ? Maigre consolation .
Des objets personnels ? Les meubles que j'ai fabriqués, pour durer.
En fait, je ne me suis jamais posé la question, probablement pas grand-chose. Je n'ai pas le culte de ma personnalité, je n'ai pas de statut à mon effigie, aucun monument dédié à ma grandeur. Mes chevilles n'y résisteraient pas .
J'aimerais bien qu'il reste l'amour que j'ai reçu et donné en retour.
Il y a des lieux qui ont laissé des traces indélébiles dans ma mémoire, dans mon cœur.
Certains, j'y suis revenus; d'autres, je n'y retournerai pas.
Que restera-t-il de moi ?
Il y a des personnes qui ont laissé des traces indélébiles dans ma mémoire, dans mon cœur.
Certains, je ne les ai jamais revus; d'autres, que je ne reverrai plus.
Que restera-t-il de toi ?
Il y a des émotions qui ont marqué de leurs empreintes indélébiles ma mémoire et mon cœur.
Certaines, qui ne sont pas revenus, d'autres qui n'ont pas disparu.
Que restera-t-il de nous?
https://www.youtube.com/watch?v=FtKv-Ycw7lQ
très émouvant, comme toujours, ton commentaire.
Supprimerj'adore quand tu commences par « je cale » parce qu'en général, c'est là que tu écris les plus belles choses.
Ton commentaire est un billet en fait.
Le premier que tu pourrais écrire dans ton blog ...si tu en avais un.
Merci pour cette énième chanson que je ne connaissais pas.
Un jour j'ai entendu Michel dire qu'il fallait arrêter quand on avait la sensation d'avoir tout dit.
Et c'est vrai qu'il a tout dit, puisqu'à chaque sujet, à chaque thème différent tu me trouves une chanson qui correspond.
Merci de tout coeur pour le dernier paragraphe qui a preque la struture d'une chanson.
Tu t'es dépassé une fois de plus, et je suis émue.
Bisous célestes et étoilés
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Ah oui ! Quand je commence par "je cale" ou par "je n'ai pas de mots"...
SupprimerC'est vrai que l’exercice fut difficile, autant que pour "l'élégance" de La Baladine.
Deux pages de mots, d'idées, de bout de phrase, de ratures...
Merci de comparer mon commentaire à un billet. Cela me fait très plaisir.
Le premier que je pourrais écrire sur mon blog...
Il est d'un blog comme des commentaires, chez toi... Avant le tout premier, je me disais :"Les commentaires, c'est pas pour moi, je n'ai pas..." Et puis, je me suis jeté "ah l'eau"...
Quand tu m'as suggéré l'idée d'un blog, suivi de La Baladine, (deux plumes de talent) je me suis dit : "Un blog, ce n'est pas pour moi".
Décidément, il y a plein de choses qui ne sont pas pour moi ! (que je fais quand même) .Alors, ce matin, sans avoir l'air de rien, je trouve le premier mot du premier billet que je pourrai écrire sur mon blog,si...
Et là, je me rend compte que l'idée commence à faire son chemin.
Savoir que tu serais ma première fan, me rend tout chose... m’émeut.
Le dernier paragraphe, ce sont les premiers mots que j'ai écris, directement inspiré par un poème de mon cru, d'un autre temps.
Difficile de relier tout cela. C'était sans compter sur l'inspiration Céleste...
Merci de me donner matière à écrire.
Je ne peux que t'encourager encore et encore. Ecrire, c'est une telle libération, une telle aide dans les moments difficiles, et en même temps une telle joie...
SupprimerJe suis très émue de lire tout cela ce soir. Justement parce qu'une fois de plus, ce soir justement, l'écriture m'a aidée à surmonter un moment difficile.
Je serai ta première fan, c'est certain. Parce que je suis la fan de tous ceux qui se lancent, et qui aiment écrire.La fan des poètes, des jongleurs de mots, des troubadours, des amoureux de la langue française...
Merci de donner un sens à ma passion d'écrire.
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Déjà trois fans pour l'hypothétique blog de Xoulec.
SupprimerCélestine, merci d'avoir su toucher juste, trouver les mots qui encouragent.
C'est vrai que souvent, c'est quand on "cale" qu'on écrit le mieux :-)
Belle journée à vous deux
Oui, il ne peut que se réjouir d'avoir de telles fans.
SupprimerAllez, on l'encourage !
¸¸.•*¨*• ☆
Ton texte me fait penser à l'empreinte de mon premier chien dans le sable, on a une jolie photo...
RépondreSupprimerTriste la fin de ton texte, réaliste...
Bisous.
La réalité est-elle forcément triste ?
SupprimerTu as quatre heures. ;-)
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"Que restera-t-il de moi ? "
RépondreSupprimerCe qui reste de nous tous, un souvenir.
Un souvenir qui s'évanouira quand la dernière personne qui pensait à nous disparaîtra.
Mais rassure toi, nous sommes éternels.
Il n'y a pas un proton de plus aujourd'hui qu'il y a 15 milliards d'années.
Bon, l'arrangement des atomes ne nous arrange pas forcément.
Mais qui a dit que l'univers était juste ?
C'est vrai, qui a dit un truc pareil ?
SupprimerLa justice n'existe pas dans le monde.
Mais c'est quand même beau l'idée qu'on est issu d'un réarrangement de matière. j'aime bien.
C'est un peu flippant, mais j'aime bien.
Bisous
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L'idée qu'on soit issu..serait peut-être plus joli grammaticalement. ;-)
SupprimerDans l'émotion j'en aurais presque perdu mon subjonctif ...
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Voila qui me laisse pensive, il y a ce qu'on aura su planter dans le cœur de nos enfants, l'amour qu'on aura donner et quelques incongruités. Très beau texte comme toujours. Bises
RépondreSupprimerJ'aime bien les incongruités... c'est un peu mystérieux...
SupprimerMerci ma miss
Bises ravies
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Tout passe, tout s'efface, même les plus belles traces un jour se fondront dans le puits de l'énergie, seul est important, il me semble, l'amour et ce que nous faisons de notre présent... Bises céleste Célestine, ta photo est sublime. brigitte
RépondreSupprimerC'est une très belle philosophie que tu as là...
SupprimerLe puits de l'énergie, belle idée
Merci ma Plume pour ces conseils revigorants de bon matin...
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Tant qu'on pense à nous, on est vivant.
RépondreSupprimerAs-tu le dessin animé Coco ?
Non je n'ai pas vu ce dessin animé, mais j'ai regardé la bande-annonce pour comprendre ton commentaire...alors oui, tant qu'on pense à nous, on est vivant...
Supprimer¸¸.•*¨*• ☆
Sourire... L'impermanence est un sujet contre lequel l'hominidé, être contre-nature par excellence, s'acharne à lutter en vain... Par cela il démontre son immaturité ; là où les autres espèces animales "glissent" sur le sujet...
RépondreSupprimerMême si je suis persuadé que les traces plus ou moins nocives que l'hominidé laisse derrière lui disparaîtront irrémédiablement dans le Temps, je m'attriste d'une attitude aussi puérile.
Tant d'énergies gaspillées inutilement, au nom de quoi, de qui ?...
Vive l'animal qui vit "l'instant".
Salutation.
La sagesse, à mon sens, c'est sans doute d'accepter sa condition d'hominidé immature et puéril.
SupprimerJe m'y emploie quotidiennement.
;-)
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Oh que oui que j'y pense, encore plus ces temps-ci. J'ai feuilleté cet après-midi un album photo de mon amie partie. Je m'y suis vue en 1988, plus tard et d'autres moments partagés émouvants. Les traces de sa vie sur ces photos et dans notre mémoire.
RépondreSupprimerJ'ai toujours fait en sorte de ne pas laisser de trace sur les photos, jouant les silhouettes fantômes et cela est bien. Être invisible me conviendrait bien.
Tiens pourquoi pas une silhouette à l'égyptienne se faufilant entre deux murs, deux pierres, impalpable. Je filerai en douce et m'évanouirai dans les méandres des souvenirs. Oui, bien sûr cela soulagerait mon "orgueil" présent d'imaginer être "éternelle" grâce à l'empreinte laissée chez mes ami(e)s, mais bon cela ne durerait que le temps d'une vie d'un autre.
Une silhouette egyptienne qui se faufile ? oh, toi, tu as vu Astérix et Cléopâtre... Chantal Lauby dans le rôle de l'espionne : on me voit, on me voit pas...
SupprimerMerci pour ce long témoignage, Lou. Reviens quand tu veux.
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L'empreinte mouillée sur le sable... On se retourne, on voit les traces, c'est déjà du passé, qui marchait là, derrière soi?
RépondreSupprimer"Il y aura toujours l'eau le vent la lumière
rien ne passe après tout si ce n'est le passant"
Bises légères...
Et quand le passant s'appelle Aragon, et qu'il est porté par toi...
SupprimerC'est du petit lait
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RépondreSupprimertes mots qui ont bu l'encre laisseront assurément derrière toi quelques traces, comme toutes ses lettres précieuses que l'on retrouve en fouillant les cartons de ses ancêtres. J'aime aussi quelques fois dans des brocantes acheter des cartes postales, lire au dos le message, repérer la date à laquelle cela a été écrit… bises sur ton cœur.
C'est vrai, les écrits restent dit-on...parfois on ne trouve plus que l'écume des sentiments, en se disant qu'ils ont dû être forts, à certains moments...
SupprimerLe temps a fait son oeuvre.
merci Aile Linda pour ces mots qui m'envolent
Bisous
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Les mots écrits, ces pensées éternelles qui ont traversé les temps jusqu'à nous, me fascinent. Le hasard des visites me mène ce matin dans un quartier d'Anderlecht où je n'étais plus allé depuis une dizaine d'années. Tout y est resté intact, la placette et ses arbres, la fontaine, l'empreinte laissée par l'incendie d'une vieille fabrique de bougies. J'y soignais une vingtaine de patients, tous morts ou disparus, remplacés par de nouveaux arrivants émigrés. J'en connais toutes les rues, me souviens de chaque maison, des noms, des récits familiaux, du chien, du canari, et même de l'arôme du café servi à la fin de la visite. Les habitants actuels, pas plus qu'ils ne me connaissant, n'ont la moindre idée de ces hommes et de ces femmes qui comme eux ont empli ces demeures de leurs espoirs, de leur labeur, de fleurs arrosées et de linge bien repassé. Comme le vieux poète chinois je tente vainement de retrouver leur trace sur le sable quand la mer se retire. N'en reste que mon souvenir qui leur sert - un court moment encore - d'immortalité.
RépondreSupprimerHélas, ces mots ne sont pas de moi mais du blog "entre café et journal". Ils rejoignaient tellement ceux de célestine !
SupprimerNan mais... Paul-Jean Toulet, quoi ! Et moi qui me fendais d'un hommage à R-G Cadou ! Je me sens comme un éléphant dans le marais !!
RépondreSupprimerBon... Ben, some news, alors : http://pavupapri.hautetfort.com/archive/2018/07/18/picnic-6067233.html
Chtador ;)
L'origine de l'écriture
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