14 août 2015

Derrière les volets

Elle aime la lumière que filtrent les persiennes. Le soleil joue sur le mur à tracer des portées dans l’air qui tremble. Et sous la soie, ça lui fait une peau toute de zèbre vêtue…
Elle aime la pénombre douce de la chambre.
Elle imagine, en bas, le chat qui somnole, le clapotis de la fontaine giclant sur la pierre moussue, les margelles assoupies. Et sur la table désertée, venant boire au pot à eau, l’œil apeuré d’une tourterelle.
Elle aime tirer les volets quand l’été se fait lourd,  de chaleur, de soupirs, de silences.
Mi-clos telles des paupières, ils sont comme une promesse de rêve éveillé.
Mais la nuit, tout change.
Ne lui demandez pas de les fermer, alors. Elle vit à contresens.

Quand le vent fraîchit, et que le ciel rosit, puis devient mauve d’étoiles, elle veut que sa fenêtre ouverte devienne le cadre d’un tableau infini. Sinon, elle étouffe. Elle veut voir grand, respirer loin, et sentir l’air frais  lui donner la chair de poule sous ses dentelles.

106 commentaires:

  1. Ca fait comme un écho à un de mes commentaires..... :-)
    Ti bacio, uccello notturno.

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    1. Vu que tu en as écrit cinq cents depuis quinze jours, si tu voulais bien avoir l'amabilité de me repréciser lequel...je t'en serais éternellement reconnaissante.
      parce que là, comme ça, tout de suite, et à l'heure qu'il est, j'y vois à peu près comme dans un tunnel, la nuit.
      Ti bacio
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ce fut compliqué....
      Attends, là, je dépose mon matériel de spéléo, j'éteins la lampe frontale, je respire un bon coup et je suis apte au rapport.
      C'est une réponse à un de tes commentaires sur le dernier billet de Ti-Sucre où je disais que les méridionaux sont fadas de fuir la lumière et le soleil.
      Lorsque le thermomètre tutoie le 35°C, je me mets à l'ombre, mais je ne vais pas m'enfermer derrière des volets clos, j'aime trop le soleil.
      Molto baci Cara

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    3. Excuse moi de t'avoir obligé à plonger en spéléo à la recherche du com.
      J'ai vu. Alors comme ça, tu ne veux pas aller faire une petite sieste dans la fraîcheur des volets clos ? Tu ne sais pas ce que tu perds...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  2. Quelle belle poésie sur nos sensations des ombres qui nous entourent, des bruits alentours et qui, le soir venu, laissent au silence envelopper notre âme charmée et apaisée par tant de volupté que distillent les choses simple de la vie.

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    1. Tu sais comme je suis sensible à la poésie des choses simples...
      Le quotidien ne vaut rien sans cela. Partout il faut la recueillir, comme on recueille des gouttes de rosée dans le désert.en cherchant bien. C'est une question de survie.
      Bonne journée ami fidèle. La lecture d'Hosseini m'emplit de sérénité de bon matin.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  3. Pour ta sieste volets clos, me revient en tête la chanson de Nicoletta, oui je sais ça date plutôt d'avant-hier...et aussi les photos zébrées de Lucien Clergue pour l'ambiance ! Et pour la suite nocturne , peut être rêves tu inconsciemment d'un martien ?

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    1. La chanson de Nicoletta a bercé mon enfance. Je l'ai réécoutée ce matin et maintenant je l'ai dans la tête...
      Lucien Clergue : c'est tout à fait ça...de la peau de zèbre, c'est somptueux, merci de m'avoir fait connaître cet œil de photographe...
      Bises Daddy
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. En revanche, le martien, j'ai pas compris ... :-/

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  4. Tes écrits sont toujours et encore un tapis d'orient, un tapis des mille et une nuits. Bannière changée.....superbe bannière. Je croise les doigts pour que mon com ne soit pas emporté par cet air frais qui donne la chair de poule mais qu'il t'apporte toute mon amitié. Chinou

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    1. Tu as eu raison d'insister, Chinou. Je crois que maintenant Blogspot te reconnaît.
      Merci pour tes mots je suis très touchée, surtout pour la bannière.venant de toi, c'est plus qu'un compliment...

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  5. Fermer les yeux, ouvrir les volets.Non,l'inverse. Peu importe.De toute façon texte et photo me touchent au coeur. Bises Angel Baby.ATTB.

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    1. J'ai un rapport un peu passionnel avec les choses, quand elles touchent à mon intériorité.
      Et la symbolique des volets est pour moi très forte. Je vis dans un pays où ils sont nécessaires pour se protéger des assauts de l'Astre Incendiaire. Hélas, certains ici en ont fait un outil de protection contre les voleurs, et cette psychose transforme les maisons en bunkers.
      J'ai été subjuguée par les maisons sans volets à Bruxelles, comme en Angleterre ou dans beaucoup d'autres contrées du Nord de la Loire. Je me suis dit que l'on pouvait sans doute vivre sans cette phobie que personnellement je n'ai pas.
      Kiss you and attb little friend.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  6. Avant que la nuit vienne
    Ouvre, ouvre tes persiennes...

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    1. Baisse un peu l'abat-jour...
      Viens près de moi t'asseoir
      Baisse un peu l'abat-jour
      Il fait si doux ce soir...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  7. j'♥ ces volets clos sachant si bien ouvrir son interieur

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    1. Bonjour Jarjille
      Bienvenue chez moi. Je t'ajoute à mon totem.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  8. Août a dispersé ses effluves caniculaires, un peu partout.. et elle, pendant ce temps, enveloppée des fortes chaleurs, elle a refermé ses persiennes.... elle a scruté le monde tamisé à travers le clair-obscur du contre-vent silencieux...son écrin... attendant, fébrile la fraîcheur du soir enrosé, qui joue et rêve, violine pour se raconter, jusqu'au mauve discret, modeste, qui révèle le sens profond des choses, et apportera la paix... afin de respirer à nouveau... un peu mieux.... et s'apaiser.
    Bises Célestine.
    Den

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    1. Tes mots, Den, sont un délicat prolongement des miens.
      Tu joues avec les couleurs pastels comme une artiste.merci beaucoup de tes passages en pointillés, j'adore.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  9. Je ne fréquente plus les blogs depuis un moment...mais une amie (ancienne abonnée) m'a informée de ce billet et surtout de cette photo..qui me représente et qui a été prise chez cette amie et par une autre amie... Le monde est si petit, vraiment! Et que c'est troublant Célestine, que tu aies choisi cette photo (qui sans prétention est vraiment très belle) ;)
    Julie M.

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    1. Ah Julie, je me disais bien, aussi, que je reconnaissais cette photo !
      Mais à bien y regarder elle aurait tout aussi bien pu être de Célestine, tant la ressemblances, dans ces conditions d'éclairage et de trois-quart dos est frappante.

      En tout cas la photographe est talentueuse :)

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    2. Bien sur cette photo me parle...c'est sans doute pour cela que je l'ai choisie, elle me ressemble.
      Mais loin de ou l'idée de t'en prendre la propriété.
      Heureuse de te savoir toujours la, belle Julie.
      Kiss céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    3. Loin de moi... Satanée écriture intuitive!

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    4. Est-ce qu'elle admire le pestacle ? ;-)

      ( Petit clin d'oeil au passé, les années se suivent et ne se ressemblent pas... comprenne qui pourra. :-) )

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    5. Tiens un revenant...Tu te fais une toile ?
      :-)

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  10. Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.

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  11. (oups, j'avais fait une moche faute)

    Il se dégage de la photo et du texte un je-ne-sais-quoi de doux et de poétique qui me porte à la rêverie. Je retrouve des sensations de mes vacances provençales d'enfance, où la chaleur était maintenue au dehors par ces volets à persiennes. Et comme toi je n'envisage les nuits estivales que fenêtres ouvertes sur le ciel…

    Merci pour cette jolie pastille d'ambiance :)

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    1. L'hiver aussi, il me faut voir les étoiles (mais je ferme les vitres quand même)
      Orion à l'horizon sud est une splendeur dont je ne me lasse pas.
      Quant à la rêverie, que faire en été à moins que l'on ne songe ?
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  12. :) ho je n'avais aucune crainte pour "ma paternité" :D et si nous voulons rendre à César ce qui est à César, cette photo a été prise par ma talentueuse amie, Korigann de son pseudo! Non...c'est juste que ça m'a replongée dans les souvenirs d'une époque révolue! ;) Bonne continuation à tous :)
    Julie M.

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    1. J'ai rendu à Korigann ce qui lui appartenait.
      Bises
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Ah Julie....
      Quelle époque ce fut !!!

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  13. PERSIENNES (Louis Aragon)

    Persienne Persienne Persienne

    Persienne persienne persienne

    persienne persienne persienne persienne

    persienne persienne persienne persienne

    persienne persienne

    Persienne Persienne Persienne

    Persienne ?

    (Le Mouvement perpétuel, p.82)

    Analyse de ce poème proposée par Michel Meyer :
    ‘Le mot, répété sans fin, semble perdre ici tout rapport avec la réalité qu’il désigne et le point d’interrogation final conduit à une mise en doute généralisée. Cependant, comme souvent, derrière la provocation dada et l’outrage au lecteur, derrière la volonté affichée de décevoir, préoccupation centrale d’Aragon dans ces années-là, le poème retrouve une motivation. Sorte de calligramme, les vers imitent les lanières de bois d’une persienne, mais celles-ci semblent fissurées, abîmées, et laissent passer le jour, comme le texte est de toute part menacé par le blanc de la page. Le mot va perdre progressivement sa majuscule pour ne la retrouver qu’au dernier moment avant d’être accompagné de l’interrogation finale. En outre, la répétition lancinante du mot met en relief ses sonorités, mise en cause d’un père qui fait siennes, ou perte de soi. En tout cas, le poème est ici volet fermé sur un mystère qu’il laisse cependant percevoir, à travers ses failles.

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    1. Merci Alain! Cela nourrit ce genre d'écrit!

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    2. Quel pouvoir évocateur! C'est beau de savoir écrire! J'entends les cigales derrière tes persiennes.
      Quelle est cette jeune femme que l'on baptise sur ton illustration?

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    3. C'est pas là que je voulais mettre mon 2ème commentaire! Pfff!

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    4. "Waow, ch'uis sul'cul : on peut écrire tout ça sur ce poème ?
      Doit falloir êt' rudement intelligent !" ;oDDD

      ...'fin moi... Jdirien..."

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    5. @ Alain

      Je connaissais ce calligramme d'Aragon. Merci de citer un de mes poètes préférés.
      Même si je le préfère dans ses textes plus "classiques". je trouve que Prévert était meiller à cet exercice là. Mais cela n'engage que moi...
      J'ai toujours un peu de mal avec l'art conceptuel. Surtout depuis que j'ai revu "Art" de Yasmina Reza... ;-)
      En revanche, Michel Meyer fait l'exploit de trouver des choses intelligentes à dire sur cette simple
      répétition de mots. Merci en tous cas.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    6. Aragon n'avait pas besoin de ces persiennes pour être un grand poète. J'irais même jusqu'à dire que c'est déjà une faute de goût et l'analyse de Michel Meyer me fait irrésistiblement penser à un texte que j'avais écrit chez Blogborygmes:
      http://blogborygmes.free.fr/blog/index.php/2014/07/04/1693-l-art-cul-tue-reel

      L'art conceptuel n'est décidément pas ma tasse de thé...

      @ Jdissa
      On peut écrire beaucoup de choses sur rien et pour rien dire,... des discours politiques ou des critiques d'art, par exemples.
      Accolade et baci

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    7. Je te re-pose la question, Blutchy Amo: as-tu vu la pièce "Art" dont j'avais mis le lien sur mon autre blog (le 3 août)
      Tu adoreras, je t'assure !
      ça te rappellera ton billet.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    8. Non seulement j'ai vu cette pièce, mais en plus, c'est toi qui m'avais offert le DVD. J'ai adoré. Lucchini est à baffer, mais c'est son fond de commerce et ça nous manquerait de ne plus l'avoir....
      Donc, re-merci pour ce magnifique cadeau.
      Encora di baci per Te

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    9. Il me vient brusquement une interrogation.
      Ta funambulle est-elle une lectrice assidue des oeuvres de Rika Zaraï?
      Je ne sais rien pour les crudités, mais les bains de siège elle est au top niveau....
      Baci

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    10. Oui moi aussi je suis un grand fan d'Aragon, d'ailleurs vous le citez souvent et on se demande à chaque fois si c'est un clin d'oeil ou un trop plein d'admiration. Dernierement c'était "Que serais je sans vous".
      Persienne m'a ouvert à la poesie adolescent. Pour la pemiere fois je découvrais que la poesie pouvait être simple, marrante et mystérieuse. C'est vrai que Prevert est meilleur dans cet excercice là. Mais en fait je lis pas de poesie, encore un peu Baudelaire de temps en temps ;)

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    11. D'accord et pas d'accord sur le critique et le conceptuel.
      Bien sûr, ça vire souvent au grandguignolesque, bien sûr que comme dans la pièce de Reza ou dans la scène "du mec qui a saigné sur la toile" des "Intouchables ça prête à rire mais...
      Pas toujours sensible à la poésie (à part Baudelaire et Soupault, ça ne me touche pas trop), c'est cette phrase du critique qui m'a permis d'apprécier et de sourire à celle d'Aragon: "Sorte de calligramme, les vers imitent les lanières de bois d’une persienne, mais celles-ci semblent fissurées, abîmées, et laissent passer le jour, comme le texte est de toute part menacé par le blanc de la page." En gros donc, quand le critique reste près de l’œuvre et ne part pas trop dans des envolées pseudo-inspirées et franchement mégalos, son travail peut offrir une entrée dans l’œuvre.
      Et pour ce qui est de l'artiste, la différence se fait souvent grâce à l'intégrité du propos, du travail. Et aussi mais, c'est une banalité que tout le monde connaît, grâce à notre œil et à son passé d'œil, à tout ce qu'il a vu et intégré précédemment. Un peu comme pour le curry…On ne peut pas apprécier un curry indien si on n’a jamais mangé épicé !
      J’espère que Célestine ne m’en voudra pas d’être un peu longuette sur le sujet mais il me tient à cœur ! Je voudrais terminer par un exemple. Entrant un jour dans l’atelier d’un jeune artiste conceptuel, j’ai eu un mouvement d’ennui et de recul en y trouvant un grand monolithe polychrome. L’artiste expliquait son travail à des visiteurs, j’ai prêté l’oreille. Et c’était juste passionnant. Formé à la restauration, il effectuait un travail de fourmi, extrêmement précis et pointu sur les couleurs, qui lui permettait de supprimer l’ombre propre de l’objet et par effet d’optique de lui donner une autre forme. Il faisait de même avec les ombres portées d’objets dans une pièce. Une pièce éclairée ou aucun objet n’avait d’ombre. Elles réapparaissaient lorsqu’un visiteur s’interposait entre la source lumineuse et l’objet. Vous n’avez rien compris ? C’est normal, si je n’avais pas vu, je ne sais pas si j’aurais pu. Ce petit artiste très discret, extrêmement délicat (on y revient) était en fait un magicien ! Il donnait à voir et à vivre de petites expériences poétiques.
      Ouais, ok, mais s’il faut faire tout ce chemin pour ce bénéfice là, me direz-vous, ça vaut pas le coup ! D’autant que forcément, il faut accepter de passer aussi par le boulot de tout un tas de branquignols. Après, ça appartient à chacun ! Moi, ça m’apporte dans la vie le petit plus de légèreté dont la nature ne m’a pas gratifiée et ça, ça n’a pas de prix.
      Pour ceux qui auraient réussi à me lire jusqu’au bout, je me permets de laisser 2 liens pour aller voir le travail de Jérémie Setton que j’évoquais plus haut.
      Enfin, si quelqu’un a trouvé les clefs pour l’écoute de Wagner, je suis preneuse, moi, il me fait encore le même effet qu’à Woody Allen : dès que je l’entends, j’ai envie d’envahir la Pologne. Mais il doit y avoir une entrée au ring : )
      http://www.jeremiesetton.com/crbst_21.html
      http://www.jeremiesetton.com/crbst_1.html

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    12. Le Père Siennes
      a encore fait des siennes
      Le Père Siennes
      a encore fait des siennes
      Le Père Siennes
      a encore fait des siennes
      Le Père Siennes
      a encore fait des siennes
      Le Père Siennes
      a encore fait des siennes

      Si Michel Meyer, le belge, passe par là, ce dont je ne saurais douter vu la haute tenue de ce blog quant à l'art du discours sur les esprits, pourrait-il se livrer à une approche fine de la mécanique de la problématologique de mon poème le plus connu, en particulier quant à la rationalité propositionnelle à la rationalité interrogative, la crise de la raison, la crise cartésienne et l’héritage contemporain, thèmes si chers à ce cher Michel.

      Cela dit, pour ce qui est de Meyer, je préfère, et de loin, m'esbaudir avec Philippe plutôt qu'avec le ci-devant Michel.

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    13. Oui certes, mais encore faut-il savoir que si c'est vraiment les siennes, il en fait ce qu'il en veut, et je préfère nettement qu'il en fasses des siennes plutôt que de prendre les miennes.
      Et ça ne nous dit pas ce que la Mère Siennes en pense...
      Pour Philippe, je confirme.

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    14. @2001

      J'espère que tu as pu t'exprimer en toute tranquillité, chère MissA
      Je te rassure, même si je n'aime pas beaucoup l'art conceptuel, je respecte ceux qui l'aiment. Les goûts z'et les couleurs, n'est-il pas...
      Et puis, à chaque époque, les précurseurs ont toujours été conspués, je me souviens du film "Amadeus" qui montrait combien Mozart avait bousculé son temps.
      Pour Wagner, n'est-on pas un peu influencé par le fait que c'est devenu la musique officielle des nazis ? je dis ça, je dis rien...J'avoue que ce n'est pas une musique qui me transporte (malgré les hélicoptères d'Apocalypse now)
      Bises MissA
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    15. @Alain X
      Excellentissime!
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    16. @Blutchy Amo

      Mais ça va pas moi...j'avais oublié que je t'avais offert le DVD.
      Pardonne-moi cet oubli, même s'il est impardonnable
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    17. ...Euh...en revanche, je ne sais pas si je vais te pardonner de me comparer à Rika Zaraï...
      ^^

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    18. Je m'interroge juste sur les lectures de ta ta blonde funambulle...
      Baci

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  14. Joli développement de ton commentaire sur mon blog. J'adore !

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    1. ... surtout quand tu fais dans la dentelle ! :o)

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    2. J'aime bien quand tu adores, boss.
      Oui c'est vrai...il faut dire que c'est un thème qui me tient à coeur.
      La philosophie de vie des gens se repère à des détails comme celui-là...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  15. Est-ce toi sur la photo, douce fée? Très jolie modèle et très belle photo.
    Quant au texte, je m'y suis projetée dès les premiers mots, j'ai été "elle" l'espace d'un instant. Merci ��

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    1. La photo est faite par une photographe professionnelle, cela se voit. je l'ai prise sur le net parce qu'elle me ressemblait. le texte en revanche, c'est cent pour cent moi !
      Bisous mon étoile
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  16. Merci pour ce texte plein de soleil en cette journée ou chez moi je le vois pas dehors. La poésie des choses simples, comme tu as raison. Jai lu ton texte quand il y avait Miles Davis en fond sonore. Parfait.

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    1. Miles Davis, oui, parfait pour cette ambiance estivale et douce.
      Courage si tu es au travail...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  17. Bon je ne voudrais pas briser l'ambiance (enfin, si, j'adore ça!) mais les moustiques, tu y penses aux moustiques, la nuit, fenêtre ouverte, hum ??
    Damned! C'est un truc à devenir dengue sans parler des démangeaisons diurnes!
    Et qu'on ne me parle pas des pots de géraniums devant les fenêtres, c'est completement bidon !
    Alors il reste ma moustiquaire suspendue au ciel de lit ... j'adore !!!

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    1. Ah oui, les géraniums c'est ces trucs qui puent, c'est vrai, je déteste...
      Mais les ciels de lit et les voilages pendus après, c'est terriblement romantique et pas du tout briseur d'ambiance...Il ne manque plus qu'un "Lucien Clergue" zébré sur le lit, et tu oublies définitivement les moustiques...
      ¸¸.•*¨*• ☆

      PS Devenir "dengue" alors ça c'est fort...

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  18. Bref, elle attend qu'Arsène Lupin entre par la fenêtre !

    OK, je ressors !

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    1. Si tu es Arsène Lupin, pourquoi tu ressors ? Reste donc, beau gentleman cambrioleur.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  19. en ce moment on dormirait bien avec les volets ouverts avec cette chaleur

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    1. Ça pour sûr, ma brave dame! Fait chaud !
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  20. "C'est ainsi que je la connais...
    La dame de mes pensées...
    Et quand la chair de poule lui vient sous ses dentelles, je l'enveloppe de mes bras pour la réchauffer...

    ...'fin moi... Jdirien..."

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    1. Tu fais fonction radiateur alors ? ^^
      :-P
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  21. la chair de poule sous les dentelles, je ne connais rien de plus exquis :-)
    enfin... presque rien ;-)

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    1. Oui, restons mesurées dans nos assertions, règle de base...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  22. Attention, parfois la nuit d'étranges équipages tournent entre les nuages et les étoiles. Certains risqueraient bien d'entrer par la fenêtre ouverte. Et qui sait alors ce qui pourrait arriver ?

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    1. Oh mince...un satellite geo-stationnaire, dans ma chambre, ça ferait désordre ^^
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  23. Je continue à dire et trouver que tu écris genre notre Francis.
    J' ai vu la funambulle.
    A demain.
    La bise, Celle.

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    1. Mais c'est qui, Francis ?
      Bisous célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Simple supposition, ça doit être le moustachu du sud-ouest
      Ti bacio

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    3. Si c'est lui, je suis rouge écarlate de confusion et de plaisir à la fois...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  24. Comment faites-vous pour avoir toujours cette justesse de ton et d'écriture, belle ?
    J'étais en vacances et je vous retrouve telle qu'en vous même, pour mon plus grand plaisir.
    ~L~

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    1. J'ai le Mojo, cher ami...et une bonne étoile vissée au-dessus de ma tête.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  25. J'aime les volets qui laissent passer des raies de lumière ! et pas ces volets destinés à décourager d'éventuels cambrioleurs.
    Nous, les volets, aujourd'hui ils n'étaient pas tirés car il a plu toute la journée, et cette pluie était nécessaire. Après une période de canicule, je pourrais écrire des lignes et des lignes de reconnaissance sur la pluie.
    Merci pour ton texte si agréable à lire. Bonne nuit (j'ai mis la couverture, eh oui)

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    1. On comprend pourquoi certains peuples font la danse de la pluie...
      C'est vrai que l'eau du ciel est un cadeau, au même titre que le soleil. Ne l'oublions pas. Il faut le Yin pour faire le Yang et après la pluie le beau temps...
      Merci chère Eva d'être passée par là.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  26. je te comprends
    sauf pluie d'orage
    nous dormons à la belle étoile depuis le début de l'été..
    respiration oblige
    et puis le chat qui joue la sentinelle perché sur les tuiles veille sur nous....

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    1. "le chat qui joue la sentinelle perché sur les tuiles"...
      Quel beau titre de nouvelle cela ferait.
      Bisous ma belle
      Au plaisir de te revoir
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Tu ne serais pas en train de nous rejouer "La chatte sur un toit brûlant"?
      Tennessee Williams, il y a des références pires que ça :-)
      Ti bacio

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    3. Voilà, tu as trouvé ce que lit ma blonde funambulle. Toute allusion à Rika Z. est désormais proscrite.

      ¸¸.•*¨*• ☆

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    4. Pourquoi, la chatte fait aussi des bains de siège? :-D
      Kiss

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  27. Oulà... ambiance Marguerite Duras...

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  28. ( ͡ ͡° ͜ ʖ ͡ ͡° )samedi, 15 août, 2015

    wouaah quelle foire aux métaphores!

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  29. Ce texte est tout en délicatesse, Célestine
    Bisous

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    1. Merci Soène, cela prouve combien tu peux être délicate toi-même, rapprochant habilement mes deux derniers billets...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  30. Quand je ne dors pas, qu'ilfait trop chaud, je vais me promener dans le jardin. J'aime sentir le vent-coulis passer le long de mes jambes.

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    1. Je fais de même, et parfois, j'oublie même de remettre mes vêtements, et alors là, c'est carrément subtil comme plaisir, au clair de la lune...
      C'est beau, le vent-coulis
      ¸¸.•*¨*• ☆

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    2. Etre chat errant noctambule dans ton quartier est une position enviable...

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  31. Et comme elle a raison... le petit frisson sec qui rapelle "vie, vie!"... la caresse d'une brise impertinente sur le front et les bras nus. Le plaisir de remonter le drap pour sentir le chaud et froid... et toutes les rumeurs d'une fraiche nuit si éveillée....

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    1. Tes mots à toi, Edmée, ont quelque chose de différent des miens, et pourtant je te sens battre du même coeur sur ces choses simples de la vie.
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  32. Ooohhhh que c'est doux et beau. Je me lève à peine et voilà que je suis réveillée avec de jolis mots.
    Je me suis crue à cette fenêtre :)

    Joli dimanche blue Célestine :D
    Bises
    Cristina

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    1. Blue Célestine...c'est très joli ça aussi, Cristina.
      La vie est ainsi faite que je rencontre constamment des êtres d'exception, et je m'en réjouis vraiment.
      Bises célestes
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  33. Un petit texte totalement Célestinien, comme on les aime !! C'est sensuel et chaud, et reposant en même temps...
    Bises et belle semaine.

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    1. Ah Mindounet, tu ne saurais me faire plus plaisir...
      Bonne semaine à toi.
      Kiss céleste
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  34. C'est beau ce que tu écris mais moi je n'aime pas l'été, lorsque je suis obligée de vivre avec les volets fermés! J'ai besoin de lumière de soleil dans ma maison:-)! Alors ces dernières semaines j'ai "souffert" de devoir rester dans la pénombre toute la journée et même avec 40° à 'extérieur je ressentais le besoin de sortir dehors pour me promener!
    Par contre comme toi, j'aime ouvrir les volets et les fenêtres en grand lorsque la nuit est tombée et sentir la fraîcheur du soir sur mon corps:-) !

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    1. Oui je comprends, moi je n'aime ça que lorsque je fais la sieste, l'été...
      Le reste du temps, je préfère évidemment la lumière, comme toi. D'ailleurs, l'hiver je fais ma sieste en plein soleil, sur le canapé de la véranda, et là, c'est le pied intégral...
      ¸¸.•*¨*• ☆

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  35. Ton écrit est tellement sensible et joli! J'aime l'ombre et la lumière, la chaleur et la fraîcheur, le vent,la pluie et le soleil, la vie quoi!

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    1. cette vie si belle et pleine de surprise, qui m'a fait te rencontrer...
      gros kiss
      ¸¸.•*¨*• ☆

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Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.