Depuis quelques jours, la colline s'est constellée de fleurs des champs. Le printemps nous assène doucement sa grande claque annuelle. Une véritable explosion germinale qui renouvelle le miracle. Une symphonie de pétales. Quoi de plus beau ?
Ce matin, avant qu'il ne disparaisse sous les dents de la tondeuse, je suis allée fouler cet incroyable tapis, les primevères m'ont saluée, de leurs couleurs soyeuses, elles m'ont rappelé leurs lointaines cousines des alpages, mais oui, rappelez-vous, quand la petite chèvre croit que toutes les fleurs se penchent devant elle, cette petite folle inconsciente.
Les pâquerettes couvraient le sol en rang serrés, comme si elles voulaient faire oublier la couleur de l'herbe. Les pissenlits étoilaient d'or la verdure. Les muscaris lançaient vers le ciel leurs hampes timides d'un beau violet profond. Et bien d'autres espèces dont j'ai cherché les noms délicats ou étranges, mélilot, mauve, achillée, rhinanthe, violette, myosotis, fritillaire.
J'éprouvais d'ailleurs en marchant dans cette onde chatoyante cette exaltation, cette ivresse que l'évaporée biquette ressent avant d'aller se fourrer dans la gueule noire du gros loup griffu. Mais cela est une autre histoire qui m'a bien traumatisée étant petite. Avant de comprendre, bien plus tard, que la liberté a toujours un prix, et que c'est cela qui lui donne son goût unique.
La prairie est une ode au jaillissement de la vie. Au printemps, n'ayons pas peur des mots, la nature est véritablement en amour avec elle-même. J'aurais eu cinq ans, j'aurais été Carrie Ingalls, qui dévale la pente en se roulant dans le pollen... ;-)
Voyez avec quelle obstination la moindre pousse se fait sa place au soleil ! C'est étonnant. Epoustiflant. Les fleurs happent à pistil rabattu l'énergie vitale, la force de s'arracher à l'hiver. Les étamines frétillent, les rhizomes rampent, les bourgeons brisent leur gangue. Les petites mains œuvrent sans bruit pour nous offrir une sonate en corolles majeures. Tiens, l'érable du Japon que nous avions planté à l'automne a éclos ses premières feuilles. Les bégonias ont triomphé des gelées hivernales.
Pour nous donner ce spectacle grandiose, vert tendre, jaune d'or, rose doux, combien ont-elles dû s'endurcir, les petites graines...
Nous aussi, nous sortons doucement de l'hiver. Avec une belle envie de défroisser nos pétales.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
et vive le printemps!
RépondreSupprimerbisous 😉🐻
Tout à fait. Cela reste une de mes saisons préférées...
SupprimerBisous ma Cathy
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai personnellement plus fréquenté l'audacieuse chèvre de Monsieur Seguin que la petite maison de la prairie américaine....Les souvenirs du primaire ont pour moi plus de relief(s) que la trop connue mélodie, que je ne déteste pas pour autant....lol. Mais mes souvenirs de campagne savoyarde ont ma préférence.
RépondreSupprimerNous sommes revenus le 31 d'un petit séjour au royaume du Danmark, avec une petite incursion en Suède voisine où j'ai pu comme toi mirer des fleurs bleues printanières..... quel ravissement aux abords d'un vieux château d'allure austère.
Bref j'ai repris avec joie mes pinceaux pour un tableau double face avant d'aller observer de plus près vos plantations.
C'est avec la joie du peintre en herbe que je te remercie de ce beau tableau floral.
Bises affectueuses
J'ai hésité avec la chanson des Compagnons « Verte Campagne » ...J'aurais pu, c'est vrai. C'est une chanson que mon père aimait bien. Mais le souvenir de la petite Carrie haute comme trois pommes dans sa prairie s'est imposé à moi. D'autant que, comme tu le sais (vu que toi, tu es venu sur ma colline) la prairie est en pente...
SupprimerLes pays scandinaves nous tentent bien...Et ce que tu en dis est un excellent argument.
Bisous cher Petrus.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ne me dis pas que vous avez effectué une tonte sur cette merveille !...
RépondreSupprimerNon, je ne te le dis pas. Mais ce qui est certain, c'est qu'il faudra bien passer la tondeuse avant que les herbes ne montent à un mètre de hauteur...Sinon comment mes princesses vont-elles batifoler dans la pelouse ? (eh oui, sur la colline, ce coin de prairie est rebaptisé « pelouse » même si elle n'a rien d'un green anglais...) J'aurais trop peur qu'elles se fassent piquer par un serpent... :-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Chez moi idem, pas de tonte avant que les fleurs ne soient bien fanées. Les herbes atteignent au moins 20 cms au moment de la tonte. J'avais prévu de photographier des fleurs aujourd'hui en promenade et je n'ai vu que de la mousse bien verte au bord des routes. Un climat très en retard par rapport à chez toi. Sinon mon chat m'avait un jour ramené intacte une couleuvre à collier probablement trouvée dans un pré à vaches marécageux à herbes hautes ! Des vaches viennent y prendre leurs quartiers d'été un à deux mois dans l'année. :-) La couleuvre après avoir joué à la morte avait été relâchée indemne dans son pré préféré ! :-)
SupprimerCe qu'il faut savoir, c'est qu'il y a à côté de la maison un grand pré qui lui n'est pas tondu, et dans lequel la biodiversité peut se développer tout à loisir.
SupprimerCe que je montre sur les photos, c'est la pente d'herbe qui est juste devant la maison, et qui sert de "pelouse". Et là, pour ce soit joli et mette en valeur les fleurs que je cultive avec amour, il ne faut pas que l'herbe monte trop haut...
Voilà, tu sais tout.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Comment pourrait-on ne pas aimer le printemps ? Cette explosion de vie, de joie, d'amour, de beauté ? Tu sais si bien trouver les mots pour le dire. Et merci pour l'évocation de cette série qui a accompagné notre enfance !
RépondreSupprimerCette série n'était pas vraiment pour les enfants, quoi qu'on en dise... Il s'y passait beaucoup de choses assez horribles, violentes, presque gore dirait-on maintenant. Mais les personnages avaient des valeurs morales (solidarité, honnêteté,, courage) qui les sortaient de bien des épreuves...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est presque un péché de tondre ces merveilleuses prairies en fleurs ! Mais je reconnais, le choix est cornélien. Mon mari ne couperait rien, on a trouvé un compromis en laissant un coin vivre jusqu'au dessèchement. Pour les papillons, les abeilles, les insectes, pour le plaisir des yeux et les senteurs délicieuses. Mais il est vrai que nous n'avons pas de jeunes enfants. Ta colline est superbe !
RépondreSupprimerC'est exactement ce que j'explique à Biche un peu plus haut...
SupprimerD'ailleurs, désormais, les bas côtés des routes respectent aussi les cycles naturels et la biodiversité. je trouve ça chouette.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Po po po, quel émerveillement ce feu de confettis végétal... Merci Maîtresse, le printemps vous va comme un chant ❤️😘
RépondreSupprimerPS Tondez haut s'il le faut, vous allez épargner quelques grillons 😊
Pour ce qui est des grillons, il y en a des milliers dans le grand pré d'à côté. (voir plus haut mes explications à Biche et à Anne **
SupprimerConfetti végétal, c'est une jolie image, tout à fait adaptée...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah! Le beau printemps! Toutes ces fleurs sorties de nulle part pour nous étonner comme à chaque fois: du bonheur!
RépondreSupprimerJe laisse surtout les pissenlits offrir leur jaune tout neuf aux abeilles en quête de nourriture, et elles s'en donnent à cœur joie. Tout est beau, sent terriblement bon, et l'air est doux. Ce weekend, avec mes quatre Choupinettes, il n'est pas impossible que nous roulions nos rires jusque sur le tapis d'herbes aussi folles que nous. Le bonheur je te dis!
Bises printanières et colliers de fleurs Frangine.
Oh comme je l'imagine bien ce bonheur avec tes choupinettes...
SupprimerLes miennes me manquent beaucoup.
Et se rouler dans l'herbe, au printemps, reste un plaisir des dieux.
Bisous frangin, profite bien.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Nous avons roulé et roulé encore parmi les pâquerettes, les pissenlits, les muscaris et l'ail sauvage, et beaucoup ri, à en perdre le souffle. Un partage de ouf, j'en ai encore l'écho dans mon cœur.
SupprimerBises Frangine, toit aussi profite bien.
En tant que tondeur de base assumé je peux avoir quelques regrets, je l'avoue...
RépondreSupprimerBleck
Ben voui, c'est l'éternel dilemme du jardinier...Laisser faire la nature, ou la magnifier...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ici aussi le Printemps fleurit : les pavés sont moins gris, le bitume ne brille plus sous la pluie, je ne vois plus le sacré cœur noyé dans la brume parisienne, même les pigeons du square Nadar toussent, biscotte la pollution !
RépondreSupprimerAh comme c'est beau ! Les jupettes raccourcissent, les jours s'allongent... Un monde en équilibre !
Ciao belles châsses. ];-D
J'aime Paris au mois de mai...comme disait le grand Charles. Un autre Charles, lui, aimait les jambes des femmes... Il n'y a pas de hasard.
SupprimerCiao andiamounet
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Les jambes des femmes sont des compas qui arpentent la terre, et lui assure son équilibre...
Supprimer(Charles Denner dans l'homme qui aimait les femmes)
On connaît nos classiques jolie Madame.
Il fait un temps superbe à Paris, un temps propice à la contemplation des quais de Seine. ];-D
Même temps ici. Le printemps a appuyé sur l'accélérateur. Il ferait presque chaud au soleil et à l'abri...
SupprimerJ'aime bien cette citation du film de Truffaut...Un grand connaisseur, ce Truffaut.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ah ! Les prairies en ce moment sont merveilleuses…
RépondreSupprimeril y en a deux ou trois pas loin de chez moi, même si je suis plutôt en milieu urbain mais pas encore complètement bétonné partout… c'est l'avantage…
je redoute aussi que tout cela soit prochainement tondu.
J'admire que tu as déniché tous ces noms de fleurs. Paraît qu'il faut donner un nom à chaque chose pour qu'elle existe…
Très bien aussi de m'avoir donné la chance d'écouter le générique de « la petite maison dans la prairie »… Je n'ai jamais regardé ce truc qui paraît-il est culte pour certains…
Reste une question existentielle : faut-il tondre la pelouse ? Ou attendre pour faucher la prairie ? ;-)
Bisous printaniers.
Je répondrai à ta question existentielle : les deux mon capitaine. Une pelouse doit être tondue pour être jolie, et une prairie doit vivre sa vie de prairie. C'est pourquoi nous attendrons que les fleurs se fanent pour rendre à notre petite pente fleurie le nom pompeux de pelouse...
SupprimerLa petite Maison dans la Prairie est une suite de romans écrits par une des filles du couple Ingalls.
C'est donc à la base une histoire vraie. Sa première mouture était vraiment très dure, elle l'a (légèrement ) édulcorée mais ça n'en reste pas moins une série pour adultes (ou au moins adolescents) et sûrement pas pour les enfants. Ce n'est pas malgré les apparences, le Pays de Candy, mais la rude vie des pionniers après la guerre de Sécession. On y trouve des meurtres, des viols, des enfants maltraités, des maladies terribles, des âmes noires, de sombres machinations, des jalousies, tout ce qui fait notre complexe humanité...Le générique donne donc une idée très mièvre et très fausse de la série, en fait.
Bisous fleuris
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mazette ! Je m'attendais à des épisodes de type bluettes pour petits-enfants… je réalise que c'est plus tragique que rigolade…
SupprimerVa falloir que je revois de fond en comble ma culture générale ! :-)
Et grand merci pour les explications quoi qu'il en soit.
Une série qui a fait neuf saisons, plus de deux cents épisodes et un succès qui continue cinquante ans après la diffusion du premier, ça ne peut pas être qu'un truc gnan-gnan... Et ça ne peut pas concerner qu'une tranche d'âge... D'ailleurs je viens de vérifier, la série est toujours en offre payante sur une chaîne de streaming très connue...
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ici, hélas, nous n'avons qu'une pelouse dont l'entreprise de jardinage a déjà entrepris la tonte régulière, un contrat est un contrat, même si les premières fois tout ce qu'ils coupent, c'est la tête des pâquerettes !
RépondreSupprimerDe toutes façons, une pelouse ce n'est pas naturel. Une fois que l'on a admis cela... mais les pauvres pâquerettes ne le savent pas, elles. ;-)
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Toujours admiratif A.B. devant la musique de tes mots et la poésie de tes envolées. Comme j'aime ces vallons multicolores et ces parfums distillés par ton talent. Kisses Miss W. ATTB. Le printemps te va bien. Mais les trois autres, avec toi, c'est pas mal non plus. 🎶🎸🐦🌷
RépondreSupprimerC'est vous, l'heureux élu ? 😀
Supprimer@Eeguab
SupprimerQue répondre ? Just kiss you strongly... 🥰
Quant à ma Julie, tu es délicieuse...Tu veux toujours choper la petite exclu, le scoop, tu es journaliste non ?
Je t'adore.
•.¸¸.•*`*•.¸¸❤️
Just curious, Adorable Baby ! Sans modération, je me réclame de Sherlock Holmes 🤣
SupprimerAllez, heureux samedi à vous deux, gros bisous 😘
❤️
SupprimerJ'aime beaucoup la façon dont tu racontes. Le printemps est un phénomène étrange : tout explose devant nous, dans les arbres et sur le sol ! bon après midi. Bises.
RépondreSupprimerJe raconte souvent avec mes tripes, avec mon coeur, avec mes sens...Plus qu'avec ma tête...
SupprimerMerci Elisabeth.
Belle soirée à toi.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Ta prairie ressemble à mon jardin... en plus grand.
RépondreSupprimerIl doit être bien joli ton jardin. Je suis sûre qu'il ferait l'objet d'un joli billet...
SupprimerBisous de fée
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Il doit être doux de vivre sur votre colline. Vous en parlez avec tant de grâce et de fièvre...
RépondreSupprimerJe me répète sans doute, mais votre bonheur fait envie.
Et celui qui le partage a bien de la chance. Au fait, et ce mariage, est-il bientôt prévu ?
Affectueuses pensées
~L~
Oui le grand jour approche. Ce sera sans huit jours.
SupprimerGrâce et fièvre, j'aime bien. Tout moi en deux mots... Merci Lorenzaccio.
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
J'ai demandé à mon jardinier (mon mari ;-)) de retarder le plus tard possible le passage de la tondeuse, ce qu'il a fait, mais aujourd'hui il a décidé qu'il était grand temps de le faire. A ma demande, il a épargné un endroit de la propriété, sous les tilleuls, pour laisser aux ficaires, violettes, pâquerettes et autres petites fleurs sauvages, un espace rien qu'à elles, un espace intouchable. :-)
RépondreSupprimerBonne et douce soirée, Célestine. Bisous.
Merveilleux. c'est ce que nous faisons dans le pré tout proche. Ici, devant la maison, il nous faut tenir l'herbe un peu rase. l'an dernier, on a fait venir les moutons pour tondre la prairie. C'était maghnifique.
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
"Avec une belle envie de défroisser nos pétales"
RépondreSupprimerN'en déplaise aux auteurs de portraits chinois, je ne m'imagine pas trop en fleur (en cactus, peut-être ?) ! Mais par contre je n'ai rien contre l'idée de déplier mes guibolles ! C'est pour ça qu'on s'en va faire un tour chez l'auteur du "Lys dans la vallée" ! ;-)
En cactus, toi qui es la douceur même... muahaha !
SupprimerTrès bonne idée d'aller chez Balzac. J'avais adoré son château.
Je suis sûre que tu vas faire plein de belles photos...
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
:-)
RépondreSupprimerTu as été plus prolixe en un temps. Mais je prends ce sourire avec bonheur. Il est signe que tu es toujours là.
SupprimerBaci Caro mio
♥️
Carrie et Laura Ingalls : je les adorais. Que d'heures, j'ai passé en leur espiègle compagnie. Et j'adore les noms précis des fleurs, des plantes, des couleurs. Bref, ton billet m'a mis en joie !
RépondreSupprimerPetite miss zen ?
SupprimerIl me semble reconnaître ton enthousiasme.
En tout cas, merci pour cette joie communicative ♥️
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Merci pour cet article, merci pour ces photos, à bas les tondeuses et vive Laura Ingalls !
RépondreSupprimerJoli cri du sœur et beau résumé !
SupprimerMerci Acanthe. Tu portes toi aussi un bien beau nom de fleur
La musique du printemps est grandiose, c'est une fête insensée qui met nos sens en émoi... Moment grandiose !
RépondreSupprimerLumineuse semaine céleste Célestine, des bises fleuries vers toi. brigitte
La semaine sera sans nul doute une des plus lumineuses semaines de ma vie, ma chère Plume 😊
Supprimer•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
C'est la saison de la vie, la saison de la renaissance. Mon jardin retrouve des couleurs et comme,ce à se parer de mille fleurs. C'est le miracle de la nature: mourir en hiver et renaître au printemps !! Et c'est pareil tous les ans !!!
RépondreSupprimerJe dirais plutôt s’endormir en hiver et se réveiller au printemps…
SupprimerLa mort, elle, ne renaît jamais…
Aimons-nous vivants comme disait le grand poète François Valéry 😊
•.¸¸.•*`*•.¸¸☆
Mince. Et maintenant j'ai la musique de la PMDP dans la tête et les mimiques de Laura Ingalls et celles de Nelly Olson. :-)) Le printemps est généreux pour qui sait l'apprécier dans ses moindres détails. Chaque fleur est une victoire du renouveau sur l'hiver. Bises alpines et merci de nous offrir ce tendre tapis de fleurs.
RépondreSupprimerCoucou Célestine,
RépondreSupprimerContente de te lire sur ce magnifique renouveau printanier, je t'imagine bien courir au milieu de ce champ de fleurs comme Marie Ingalls... J'ai adoré découvrir ton jardin parfumé ...
Et si au lieu de défroisser nos pétales, on ouvrait grandes nos ailes, pour aller butiner comme les papillons que nous sommes :)
Merci pour ce merveilleux partage, passe une agréable semaine printanière...
Au plaisir, amicalement, bisous, Laureen