31 janvier 2014

Réprimande



Merci Asphodèle pour ce très beau thème de la transparence, qui m'a permis de laisser libre cours à des souvenirs légers.









Invisible, fantôme, innocence, introuvable, voile, dentelle, brouillard, psyché, honnête, insignifiant, dessous, eau, politique, nudité, diaphane, visible, cristal, blog, lumière, lagon, briller, vérité, fantaisie, traverser,  vagabonder, vapeur, vin.



« Voudriez-vous avoir l'obligeance de bien vouloir baisser les yeux, mademoiselle, quand je vous parle ! »
Il était visible que mes rapports avec la dramatique Mrs Fellowstone, la surveillante générale, du temps de ma tendre et mutine adolinnocence au collège anglais de Glovenor, dont je narrai naguère une autre aventure dans une page de ce blog, commencèrent de façon saugrenue par un ordre que je ne comprenais pas. Mais alors pas le moins du monde.
Que l'on pût me réduire à regarder le bout de mes pieds, que je trouvais certes mignons et honnêtes dans leurs socquettes ourlées de dentelle, mais somme toute un peu insignifiants, me semblait une terrible erreur, doublée d'une sottise sans nom. Ne voyait-elle donc pas, cette vieille bique, que mon regard me trahissait et qu'en me regardant elle m'eût fait avouer bien plus vite le méfait dont elle m'accusait ce jour-là ? Elle aurait su tout se suite, en plongeant dans le lagon bleu cristal de mes prunelles, qu'ils brillaient de cette lumière particulière, insolente, triomphale, de la coupable qui est fière de sa faute vénielle.
Au lieu de cela, elle m'obligea à courber l'échine, et à baisser le regard, perdant à tout jamais l'occasion de prouver que c'était bien à moi qu' il avait pris la fantaisie de traverser le parc, et de vagabonder dans le brouillard au petit matin, diaphane dans une robe en voile vert d'eau, avec rien dessous que ma nubile nudité. Je niai ma faute avec énergie. Quelle bien grande faute en vérité ! Je voulais seulement prouver à cette peste d'Abigaïl Fletcher que je n'avais pas peur des fantômes, et j'avais trouvé politique et audacieux d'aller les affronter sur leur terrain, à l'heure blanche. Mais ceux-ci restèrent invisibles, donc introuvables. 
 Les jeunes gens du « Boys' square », eux, n'en perdirent pas une miette, les yeux exophtalmés par les vapeurs de vin et de bière de la veille, obnubilés par la géométrie variable d'une partie de leur anatomie . Et moi, je courais sur le gazon sans me soucier d'attiser les regards par mon innocence, telle une Vénus dans sa psyché.





Etude N°9 - Tranquillo in A minor / Fernando Sor by Turibio Santos on Grooveshark

79 commentaires:

  1. Tiens, tiens, une robe diaphane en voile vert d'eau... On dirait bien celle, couleur marais, d'une délicieuse princesse faisant des ronds dans l'eau du bout de son pied mignon sous l’œil malicieux d'un petit lapin blanc...

    Joli texte : on y est tant tu racontes bien!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Il doit me rester quelque chose de ma période " nymphette"... Un amour de la mythologie, des songes, des nuits d'été, et du merveilleux pouvoir que concentrent les yeux d'une femme sur la gent masculine.

      Supprimer
  2. Avoue tout de même que la vieille bique avait du langage.... Auriez-vous l'obligeance de.... Tu en as encore beaucoup qui tance une élève indisciplinée de pareille façon.
    Ahhhhhh ma chère, les bonnes manières se perdent. Lorsqu'Édouard disait "Je vous demande de vous arrêter" Nicolas éructait "Casse toi pôv con". Auriez-vous l'obligeance de bien vouloir..... Rien que pour entendre ça, ça donnerait envie de récidiver.
    Epamine a raison, on y est, mais dommage qu'il manque l'image.
    Baci Fée Lestine

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Le même Nicolas conspua la Princesse de Cleves, accréditant sournoisement et démagogique ment l'idée que le beau langage est chiant, et la culture barbante. Je serais assez du genre à demander à mes élèves de s'exprimer correctement, et leur fais dire: " puis-je me rendre aux toilettes, s'il vous plait, madame?" De préférence à : " j'peux y'aller au toilette ça presse?" Peut être qu'ils me traitent de vieille bique... :-)
      Baci

      Supprimer
    2. Que le petit Nicolae trouve la Princesse de Clèves barbante, ce n'est pas en soi étonnant lorsque sa seule culture se situe au niveau du code civil et de la meilleure façon de le détourner.
      As-tu déjà lu 20 pages d'affilée de ce monument de littérature zérotique? Essaie, après tu trouveras beaucoup de poésie dans l'annuaire des PTT.
      Il n'y a qu'une filière d'études qui soit plus dans l'inhumanité que les études des droits, c'est énarque. C'est dire que c'est râpé pour la promotion du beau langage.
      Tiens, une annonce publicitaire belge, signée Julos: Dans le cadre de la quinzaine du beau langage, ne disez pas "disez", disez: "dites".
      Molto baci

      Supprimer
    3. Je préférerais avoir les pieds enduits de sel et être léchée par une chèvre plutôt que d'être obligée de lire le code civil...
      Comment on dit LOL en italien?

      Supprimer
    4. Monsieur Fernandel n'avait pas pu choisir.... Il aurait peut-être préféré la lecture du moment qu'il devait attendre l'arrivée de l'autre 1er, 3 siècles plus tard.....RFR
      LOL = RFR (Ridendo fuori rumore) Avoue que ça en jette question culture....;-)
      Tiens au fait, je n'ai jamais essayé le sel et la chèvre...
      Ti bacio

      Supprimer
    5. Tu me remets en mémoire un excellent film qui me fait beaucoup rire quand j'étais enfant. N'est-ce pas dans cette histoire qu'ils nous apprennent comment la pétanque a été inventée un jour d'ennui sur un bateau?

      Supprimer
    6. Pour la pétanque, je ne sais pas, mais pour le film, je faisais allusion à François premier, où Fernandel est parachuté dans le passé et il abouti au début du 16e siècle. Il y subit la torture de la langue de chèvre sous les pieds.
      Baci

      Supprimer
    7. Mais oui, c'est de ce film que je parle...
      Mais je crois que l'histoire de la pétanque c'est dans "la cuisine au beurre".
      Molto baci

      Supprimer
  3. Deux pieds mignons et, honnêtes dans leurs socquettes ourlées de dentelle, nubile nudité sous un voile vert d'eau, cela m'oblige à un (très) vif intérêt. Je ne commenterai pas plus avant certaine géométrie variable. Coquin de Sor ma chère Celestine + bises picardement enfrimassées.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Mon texte aura au moins le mérite de te réchauffer les extrémités... :-)

      Supprimer
  4. La nymphe aux pieds mutins, virevoltant et caracolant de bon matin, sous le regard torve des mâles de la perfide Albion, suant la bière par tous leurs porcs... Pardon pores !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Ah! Qu'en termes galants ces choses-là sont mises!
      Selon l'expression consacrée aux accès furtifs de poésie chez mes commentateurs assidus et fidèles...

      Supprimer
  5. Mais quelle coquine... et tu as bien raison: te faire baisser les yeux fut une bourde de psychologie et au fond... tu fis bien d'obtempérer... te ménageant une autre sortie de plein air aussi légèrement vêtue que tu as écrit ce texte charmant :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Et encore, je n'eus pas l'affront d'aller au bout de mon fantasme, et de laisser tomber négligemment mon négligé pour sentir l'air vif de l'aube me parcourir de frissons...

      Supprimer
    2. Peut-être attendais-tu pour cela d'avoir un public de choix....
      Baci

      Supprimer
    3. Il faut avouer qu'une bande d'adolescents imberbes, roux et boutonneux, et qui plus est, travaillés par leurs hormones, il y a mieux comme spectateurs...

      Supprimer
    4. Tente le coup, je suis sûr que tu as maintenant un public mieux choisi...:-)
      Ti bacio

      Supprimer
    5. Douterais-tu de la qualité de tes commentateurs.... J'en connais quelques-uns dont tu ne pourrais pas dire que la qualité est faisandée...
      Bon d'accord, un au moins aurait de gros frais de déplacements, mais je pense que son attrait pour les bulbes orthodoxes pourrait prendre le pas sur les considérations bassement financières.

      Supprimer
    6. Certes...mais malgré tout ton art et ton talent, tu n'es pas parvenu à le faire sortir du bois...
      ^^

      Supprimer
    7. Note que je ne visais pas que lui... Toute la mâlitude de tes commentateurs serait, je le parie, au RDV. Pas vrai Cugino?
      Baci

      Supprimer
    8. Hééé ?
      Abinhoui : rien d'autre qu'une diaphane nudité sous cette robe en voile que tu laisserais tomber négligemment pour sentir l'air vif de l'aube te parcourir de frissooons... certes, ça mérite réflexion !

      Faut que j'voye : y m'reste quelques billets de train pour Bécon les Bruyères que j'ai pas utilisés (et dont je me demandais d'ailleurs quelle fantaisie me les avait fait apporter ici). Si je peux les échanger contre une traversée vers Glovenor, c'est bon, en 48 heures c'est torché.
      Otez-moi d'un doute cependant : y'a bien un changement à Opéra ? Non ?

      En tous cas, ce qui est sûr, c'est que si tu frissonnes, je peux t'aider : j'ai p'tit massage de derrière les fagots : chôchôchô !

      :o)))

      Supprimer
    9. Pour les massages en ce moment je suis preneuse de tout! J'ai envie de massaaaaaages!
      Mais bon c'est pas un peu cher, 48 heures de voyage, juste pour venir me réchauffer?
      Peut-être que l'empreinte carbone va être un peu trop élevée...

      Supprimer
    10. Ben tu vois qu'il est sorti du bois. L'idée que pour un poil de retard il puisse se trouver au 4e rang à ne voir que ta chevelure et la nuisette que tu tiendras à bout de bras pour la faire virevolter au vent doux lui a été insupportable. Alors il veut rappliquer illico et te faire jouer les elfes nues par une froidure pareille.
      Un sans coeur!
      Baci Céleste

      Supprimer
    11. Il a dû sentir que j'étais dépitée de te voir jeter tout seul tes coups d'épée dans l'eau...
      C'est comme le cugino...il roupille, il fait comme ceux qu'il conspue sur Blogbo...
      RFR

      Supprimer
  6. Une jolie façon de raconter ! Un texte tout en charmante légèreté !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. La légèreté est à Celestine ce que les baguettes sont au riz cantonais. Un art de vivre...

      Supprimer
  7. Pas de yeux couleur bleu lagon ici, ouf ! Coquine et mutine Célestine, cela ne m'étonne pas du tout, un texte joliment troussé et la géométrie variable m'a rire de bon matin ! :) Décidément, il s'en passe de belles pendant ces séjours au Royaume de la perfide Albion (Cf. le texte de Brize) ! Bises ma copine de récré, petite effrontée va ! :D

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment ça, pas d'yeux couleur lagon?
      Il me semble bien pourtant...ah, oui tu as raison:
      J'ai préféré écrire prunelles, sinon ça aurait fait redondant avec la photo tout en bas...
      Je file lire les autres textes, et surtout celui de Brize si tu me le conseilles.
      Bises effrontées.

      Supprimer
  8. Madame Troussecote, je vous soupçonne d'avoir eu, dès vos premiers émois, une attirance pour un certain raffinement érotique, aussi matinal que vagabond, que vous ne sauriez cacher à la sagacité de vos lecteurs qui ne sont pas dupes de votre prétendue invocation d'une innocence vénusienne. Car sinon vous n'eussiez pas déjà été aussi experte en géométrie variable, dont la connaissance ne provient certainement pas des cours de Mrs Fellowstone….
    ;-)

    Cela dit votre écriture est toujours un fruit délicieux à déguster.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Que serait la vie sans cette touche de sensualité qui fait tant défaut a certains...
      J'ai été gâtée à la distribution, et personne ne s'en plaint, surtout pas moi. ^ ^
      Cela dit ton commentaire est lui aussi une friandise dont je ne me lasse pas.
      Et tant pis pour mon taux de sucre!

      Supprimer
  9. Très jolie texte avec une jeune fille rebelle à la discipline :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oserai-je redire le vieil aphorisme que tu me sers sur un plateau...
      Mieux vaut être belle et rebelle, que moche, et re-moche...
      Bises petite sorcière.

      Supprimer
  10. ohh la robe me fait penser a un célèbre conte...............que c'est jolie les phrases........................

    RépondreSupprimer
  11. Réponses
    1. Vous ne voulez pas rester encore un peu, m'sieur Chocapic ?
      Je vous sers un nesquik?

      Supprimer
  12. Très joliment écrit dans ce langage un peu désuet qui nous plonge instantanément dans cette ambiance si particulière. J'aime beaucoup, et l'ambiance, et le ton un peu impertinent.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci MCL. Je sais que tu es une lectrice, et que tu aimes le beau langage. Pourquoi est-il désuet? Sans doute parce que le curseur, a l'heure des SMS et du zapping, s'est déplacé. Mais je ne fais qu'écrire en français correct, que l'on dit " littéraire" en opposition au langage parlé. Et que je continue à enseigner avec ferveur à mes élèves. Même si c'est de plus en plus difficile.
      Merci de m'avoir donné l'occasion d'exprimer un truc qui me gratte. :-)

      Supprimer
  13. Un texte rafraichissant, léger, sautillant, espiègle, pétillant, mutin, coquin. En un mot: délicieux.
    J'aime ! :)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. wouaou, le dictionnaire des synonymes! merci Pierre, heureuse de t'avoir plu.
      J'essaie de m'évader pour ne pas trop penser...
      Je t'embrasse

      Supprimer
  14. J’étais là, "invisible", comme un "fantôme", je "vagabondais", mais qui aurait pu le savoir dans ce "voile" matinal qu’était le "brouillard", ce jour-là ? Je sais, ce n’est pas en "vérité" ce qu’on appelle faire dans la "dentelle" : « épier les "honnêtes" gens dans leur "innocence" et leur "nudité" ! ». Mais voilà, c’était juste un hasard, je passais !...Quel est l’homme, même étant un fantôme, ne risquerait pas un œil sur cette "lumière", "diaphane" comme un "cristal" qui "brille" et qui "traverse" vos pupilles qui se contractent mais restent ouverts devant l’apparition énigmatique, "visible" et fabuleuse d’une fée des bois, ivre de joie, de "vin", de poésie, d’amour et d’"eau" fraîche, comme un astre enveloppé d’un halo de "vapeur".
    Était-ce "Psyché", cette déesse dont parlait Homère et qui faisait son apparition pour moi être "insignifiant" alors que longtemps "introuvable" pour Ulysse dans son Odyssée ou me laissais-je aller à ma "fantaisie" avec mes idées mises sens dessus-"dessous" ces jours-ci ?
    Brusquement, un bruit profond venant de loin au début et s’accentuant au fur et à mesure, je me retrouvais réveillé devant mon micro que j’ai laissé allumé pendant la nuit alors que j’étais gagné par le sommeil !
    Je venais de terminer mon commentaire sur le "blog" de Célestine dont le sujet était quelque chose sur : le "lagon" et les prunelles, les réprimandes…je crois ! En tout cas ce n’était pas sur la "politique" !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'ai bien compté tous les mots! Extraordinaire commentaire dont tu me donnes la primeur, je suis très touchée. Tu aurais pu participer aux plumes, du coup, bien qu'étant surbooké!
      Et en plus, comme tu t'es endormi sur ton clavier, tu aurais fait coup double en écrivant ton conte à dormir debout pour
      le défi du samedi

      Supprimer
    2. Je suis tellement absorbé par mon travail qui m'occupe trop actuellement que je n'imaginais pas un seul instant pouvoir aujourd'hui imbriqués les 27 mots, l'un dans l'autre. Mais voilà, tu es trop inspirante et puis...te laisser la-bas tourner tout seule, fallait bien garder un souvenir, je me suis transformé en fantôme!
      Je viens de le publier sur mon blog avec un mot à Asphodèle!

      Supprimer
    3. Je ne pensais pas trouver si vite mon vœu exaucé...ma nouvelle baguette magique, que j'ai achetée chez Ikea, marche vraiment très bien!
      merci Bizak !

      Supprimer
  15. Un joli texte, coquin, léger, délicieusement rétro... Très réussi... Et un vrai souvenir ?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci ma belle! Evidemment un vrai souvenir, sinon, ça ne joue pas... ;-)

      Supprimer
  16. Quelle belle promenade dans la nuit pour une jeune brune qui n'a pas froid à ses belles prunelles de la couleur où tu tombes dedans rapidement... j'ai eu cette chance cette semaine de pouvoir m'y mirer le temps d'un repas japonnais... avec de vrais baguettes... et l'art de vivre aussi !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Hé hé! un très bon souvenir pour la boite magique des moments qu'on n'oublie pas...
      Merci ma belle Prudence.
      ♥♥♥

      Supprimer
  17. un épisode de ton adolinnocence subtilement raconté ...
    je file demain chez Ikea voir s'ils leur restent des baguettes magiques :-)

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Oui oui, il y en a encore, mais dépêche-toi, elles sont en promo...
      j'aime quand on aime ce que j'écris, et quand, de plus, on lit les commentaires! Merci Valentyne.

      Supprimer
  18. Je me posais la question de savoir si tu continuais tes escapades diurnes. Certes ceci ne me regarde pas mais comme ... En tout cas c'est vrai que baisser la tête facilite le mensonge et je t'imagine bien maintenant, fière de ton expérience, obliger tes jeunes élèves à lever la tête pour leur tirer les vers du nez. J'avais envie d'écrire verres mais là bien sûr il ne s'agit plus d'élèves.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. J'aime beaucoup la lecture que tu fais de mon texte...Elle confirme ma théorie selon laquelle il y a autant de lectures que d'individus. Tu imagines la galère dans une classe où l'on est censé leur apprendre à LIRE...
      En psychologie enfantine, j'ai appris que un enfant n'est pas obligé de nous regarder dans les yeux pour que l'on soit sûr qu'il nous écoute...C'est même souvent le contraire.
      Quant à mes escapades, effectivement, cela ne regarde que moi... ;-) Tu ne trouves pas qu'on se déshabille pas mal déjà quand on tient un blog?

      Supprimer
  19. J'aime quand tu réinventes tes souvenirs et quand tu inventes des mots au passage...j'espère que tu n'as pas pris froid dans le brouillard anglais...enfin ton personnage !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Comment ça? Tu mettrais ma parole en doute, quand je raconte un des souvenirs de ma période anglaise?
      Ce dont je suis certaine, c'est qu'il n'y a pas toujours du brouillard à Londres...

      Supprimer
    2. Alors les fantômes t'auront vue...ils ont le pouvoir de déshabiller les jeunes naïades ingénues, sauf quand il y a du brouillard justement, et c'est pour cela qu'il y en a autant en Angleterre, ils sont tellement puritains les anglais...enfin ça dépend...

      Supprimer
    3. Oui ça dépend...Ce sont des puritains de surface. Mais quand on gratte un peu... ;-)

      Supprimer
  20. Un texte amusant et bien écrit! On est de tout coeur avec la nymphette! Exophtalmés, rien que ça!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci Claudia Lucia, oui j'aime inventer des mots au passage, comme dit Mind...

      Supprimer
  21. La géométrie variable ...une nouvelle matière? un texte plein de charme et d'humour que j'ai lu avec plaisir

    RépondreSupprimer
  22. "adolinnocence", "pieds [...] mignons et honnêtes" etc. : que de jolies trouvailles dans ce texte espiègle, que j'ai eu grand plaisir à lire !

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Moi aussi j'ai aimé me promener dans tes pages...Merci d'être passée.

      Supprimer
  23. une héroïne courageuse qui assume ses opinions et ne se perd pas dans l'ignorance. J'aime bien. Dommage qu'on fasse baisser les yeux aux audacieux.

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Parfois, il vaut mieux, quand on a les yeux révolver... :-)

      Supprimer
  24. Des souvenirs pleins de charmes avec une pointe d'effronterie...J'aime beaucoup !

    RépondreSupprimer
  25. Petit message aux modérateurs de Blogger: c'est quoi ce nouveau délire? Chaque fois que l'on clique sur "répondre", on se retrouve en haut du blog. Et il faut repartir à la pêche de la fenêtre de commentaire. C'est pénible!!!

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Auraient-ils déjà résolu le problème, je n'ai pas eu droit à l'escalade du blog, ni à une partie de pêche.
      Même qu'on est plus en surimpression lorsqu'on rempli la fenêtre d'identification.
      Baci Ragazza

      Supprimer
    2. Si c'est vrai ils sont trop forts chez blogger!

      Supprimer
    3. Ah ben oui, c'est vrai! ils sont trop forts!

      Supprimer
    4. Te Te Te, ne vas pas leur donner l'idée qu'ils pourraient se relâcher, même un tantinet.
      Ils ont été forts, soit, mais fort comme les pros qu'ils sont.
      Baci

      Supprimer
    5. Tu as raison, ça marchait à l'école, mais plus à la maison...Ca doit venir du navigateur...A l'école j'ai Colomb, et à la maison Amerigo Vespucci.
      RFR!

      Supprimer
  26. ça a quelque chose de jubilatoire, cette escapade à l'heure blanche sous les regards concupiscents à géométrie variable, la transgression des interdits "autrement dit" prise de belle liberté est toujours un peu de nature jouissive...
    Légèreté mariée à grâce, ne laissent pas indifférents.
    Célestine en mode réprimande ? Ta ta ta ! Pas d'histoire, on ne lui fait pas...!!!
    Bises légères

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Merci d'être passée malgré ton emploi du temps de ministre...
      Et c'était pô une réprimande, hein? juste l'expression d'une envie...

      Supprimer
  27. Coucou Célestine,
    Je continue mon tour des lectures !
    Un petit souvenir finement narré.
    Dans le temps il fallait baisser les yeux, mais ça c'était avant !
    Maintenant, il faut regarder les gens dans les yeux, c'est poli !
    Gros bisous

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. Une enième preuve que les temps changent...
      Bisous Soène

      Supprimer



Je lis tous vos petits grains de sel. Je n'ai pas toujours le temps de répondre tout de suite. Mais je finis toujours par le faire. Vous êtes mon eau vive, mon rayon de soleil, ma force tranquille.
Merci par avance pour tout ce que vous écrirez.
Merci de faire vivre mes mots par votre écoute.